Un aperçu du tunnel mental

Space exploration – credit: @hubblespacetelescope @NASAGoddard

Par-delà le mental Chapitre 1

“Le mental est constitué de réseaux infinis de communication, traitant la pensée consciente et inconsciente qui émane de multiples centres irradiants… Le mental est aussi un processus, quoique inconscient pour la plus grande part de l’humanité, à travers lequel divers mondes intelligents interagissent avec le cerveau humain.” BdM

En Français vous lisez la traduction professionnelle du texte anglais de BdM, dans une autre langue la traduction par une intelligence artificielle (AI) de cette traduction, donc le résultat est à interpréter avec discernement.

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Le mental est constitué de réseaux infinis de communication, traitant la pensée consciente et inconsciente qui émane de multiples centres irradiants. Ces points se situent entre les hautes et les basses dimensions d’intelligence de l’« être », évoluant en forme immatérielle au sein des univers parallèles. Le mental accomplit une fonction créative qui consiste à assurer le développement évolutif à long terme d’une fusion permanente ou d’un lien entre divers niveaux de conscience interdépendants. Le mental est aussi un processus, quoique inconscient pour la plus grande part de l’humanité, à travers lequel divers mondes intelligents interagissent avec le cerveau humain. Il engendre un réseau d’énergie vibratoire ou de pensée, ce que l’ego inconscient perçoit en tant qu’intelligence personnelle et subjective qui se voit qualifiée d’intellect. La dynamique du processus de la pensée doit être parfaitement comprise afin que soit exposée l’apparence subjective de la réalité du Moi. Privé de ce savoir, le mental demeure un mystère et la nature de sa conscience une énigme.

Le mental est, à l’origine, un gouvernement de la pensée issu de dimensions immatérielles, et se manifeste à travers l’activité évolutive d’intelligences hiérarchiques immatérielles, dont la fonction est dictée par la nécessité cosmique de perfectionner les formes inférieures d’intelligence, du niveau matériel au niveau astral puis éthérique, en d’autres termes, du corps physique jusqu’à l’âme et enfin au mental pur ou à l’esprit. Le principe fondamental sous-tendant ce processus est celui de l’élimination, au cours de longs cycles d’évolution, des formes inférieures de l’énergie de la pensée, afin d’accroître et de perfectionner le développement de la conscience. Le mental se développe au gré de la pensée ascendante qui, depuis son point d’origine, poursuit un cheminement créatif dont l’objet ultime est l’universalisation de tous les êtres sensitifs.

Contrairement à sa représentation mystico-folklorique, le mental n’est guère un labyrinthe mais plutôt un tunnel temporel par lequel se meut la pensée. Il est un continuum magnétique reliant le cerveau au point d’origine de la pensée, au sein de dimensions qui se dissocièrent de l’univers physique nucléaire lorsque l’espace entama son expansion aux dépens de la lumière. Sa configuration de tunnel repose sur les lois énergétiques de réseaux de communication de la pensée qui constituent l’environnement fondamental de forces agissant dans l’univers. Le mental est non seulement l’activité de courants de pensée mais bien le médium par lequel ces forces se meuvent dans les éthers du mental, comparables à des dimensions spatiales au sein desquelles des intelligences désincarnées, parfaites de par leur fonction et puissance évolutive et expansive, animent les véhicules densifiés de l’existence physique en évolution dans l’univers physique.

L’impasse qu’implique la compréhension du mental et de sa nature fondamentale réside dans les contradictions internes de l’âme. Cette dernière, en vertu du conditionnement historique mémoriel, entrave l’exploration libre des hautes dimensions qui, à elles seules, peuvent faire la lumière, en termes objectif, sur tous les aspects de la nature cachée du mental. La question portant sur l’existence de l’âme cesse alors d’être une préoccupation purement académique ou spéculative, dès lors que sa réalité objective à été soumise à l’étude, établie et expliquée par le pouvoir révélateur du mental en puissance, libre du conditionnement historique des idées et concepts.

L’âme voile le processus de la pensée. Son pouvoir mémoriel et associatif doit être écarté et l’influence qu’elle exerce sur le mental rompue, afin que se réalise le plein développement de la conscience. Si l’âme contient les mémoires de la vie et de la mort, seul le dépassement de cette mémoire animique subjective, copie conforme de la personnalité, peut mener à la conscience supramentale du mental. Nul ne peut saisir la nature de l’âme sans comprendre la nature de la mort ou du plan astral. En outre, nul ne peut étudier et comprendre la mort en l’absence d’une communication libre avec les plans mentaux supérieurs d’où émane l’intelligence, libre de la mémoire animique.

L’âme est un pont psychique reliant le cerveau physique au mental pur. En tant que champ énergétique indissociable, elle conditionne le passage ou l’entrée de formes-pensée supérieures dans le tunnel mental. Sa fonction mémorielle inconsciente représente une quantité infi nie d’informations sauvegardées ou d’empreintes accumulées au cours de longs cycles d’évolution expérimentale. Assurant le développement de la conscience égoïque grâce à la capacité associative qu’elle génère dans le mental personnalisé ou intellectuel, elle entrave le lien à la fois libre et créatif ou supramental avec une source de pensée non colorée par la mémoire expérientielle astrale.

A la mort, l’énergie animique ou le corps astral retourne à un plan parallèle par le tunnel mental. Atteignant progressivement le plan astral de la configuration psychique du mental, elle emprunte un statut vital correspondant à la somme mémorielle de son expérience matérielle. Nous ne conservons aucun souvenir du tunnel mental, en raison du facteur limitatif de la réalité dimensionnelle matérielle. Mais les voyages psychiques ou le retour aux origines immatérielles par la voie de la configuration mentale, cristallisent la mémoire terrestre2 ou la matière-pensée imparfaite qui compose la personnalité inconsciente.

Le mental a longtemps été considéré comme un labyrinthe, en raison de notre inhabilité intrinsèque à communiquer avec la source de sa structure infiniment complexe. L’activité mentale inconsciente et la manipulation astrale de notre matière psychique s’enchevêtrent à un point tel que nous avons peu, voire aucune idée de l’étendue de son territoire. Par conséquent, le mental paraît tel un labyrinthe inextricable plutôt qu’une simple voie menant à l’origine de l’identité propre.

Le tunnel mental relie le cerveau à toutes les dimensions concevables d’intelligence. Une fois libre de la pollution de la pensée et du conditionnement culturel, l’énergie mentale peut circuler afin de sonder tous les aspects de la réalité supraliminaire. La pensée devient plus créative et révélatrice, selon la liberté accrue du mental. La pollution de la pensée a pour effet d’amortir les pulsions créatives circulant dans le cerveau, dont la contrepartie psychique est programmée d’une charge d’énergie émotionnelle négative nourrie par l’expérience inconsciente de l’âme. Elle isole la conscience et la soumet à un mode aveuglant et réfractaire qui obstrue le développement global du mental. Ceci cause une perte sans équivoque d’énergie mentale, d’où le processus évolutif long et ardu vers l’intégration de la pensée créative.

L’intelligence pulse à travers le mental depuis des mondes de lumière, par-delà l’univers matériel. De ses origines psychiques émanent la création de la pensée et les champs de force architecturaux, responsables du développement et du perfectionnement du tunnel mental. Les intelligences évoluant au sein de ces systèmes de vie n’ont guère besoin d’un corps physique planétaire pour parfaire leur évolution. Si leurs dimensions temporelles correspondent à nos mondes spatiaux, leur matière élémentaire ne porte aucune ressemblance avec la matière atomique telle que nous la connaissons à ce stade de notre évolution scientifique. Leurs mondes sont cosmiques et n’appartiennent pas au champ spatial atomique. Ils sont absolument libres des champs de force plus densifiés, associés à la gravité de notre médium interplanétaire. Ils collaborent à tous les aspects du développement mental et contribuent à l’ordonnance de l’évolution de la matière, afin qu’elle puisse répondre aux besoins de l’appareil physique du cerveau, qui est en mesure de recevoir les pulsions créatives de la pensée.

A l’origine, la pensée émane de divers niveaux de réalité psychique. Par conséquent, l’homme fait l’expérience de divers niveaux de pensée psychique, ce qui est cause de discorde. Lorsque la pensée est transmise entre diverses cultures, la difficulté s’accroît en vertu d’expériences mentales variées qui se distinguent non seulement en termes d’expérience sociale mais aussi en termes de développement interne. Ce n’est qu’au terme d’un long processus d’évolution personnelle, culturelle et sociale que la polarisation de la pensée peut être neutralisée.

Ce qui confère à la pensée son interdimensionnalité ascendante n’est guère la croyance qu’inspire son impression, ou son semblant de vérité, mais bien la qualité de l’espace psychique dans lequel elle circule. Se subtilisant avec le temps, elle objective la réalité et universalise le savoir, alors qu’elle évolue au-delà de formes ayant été neutralisées à travers l’évolution mentale et le développement créatif. Les formes-pensée non créatives polluent une grande part de l’espace mental, au cours de l’expérience inconsciente de la vie, lui imposant des limites psychologiques artificielles. Lorsque la pensée nouvelle et révélatrice circule dans le mental, elle se heurte à la forte opposition de formes-pensée de basse énergie. Le développement supérieur élimine cette pollution, ce qui rend le mental réceptif à la pénétration d’une activité créative. Le mental est bien plus que la résonance de la pensée subjective ; il favorise un potentiel interne de communication avec des niveaux du mental d’où émane la pensée parfaite et non polluée.

Le mental est un passage par lequel voyage, dans un mouvement infini, une énergie de la pensée qui fracture les formes, depuis les hautes jusqu’aux basses dimensions, s’ajustant de lui-même et confirmant sans cesse de nouvelles facettes de la réalité. Libre des limites du passé, il entrave la formation d’un cadre référentiel perpétuel, aliénant et porté vers soi. Toute étroitesse d’esprit se voit graduellement éliminée, au fur et à mesure que le développement interne, ou l’ouverture de centres psychiques supérieurs non pollués par la mémoire de la race remplace cette déficience. L’émergence du mental objectif, au-delà de la subjectivité, requiert une vie mentale dictée de l’intérieur, vécue dans le respect de la mémoire des races mais demeurant à jamais libre de celle-ci. Plus la science du mental est concrète et objective, plus le savoir qui en émane va en s’individualisant, puisqu’une source de référence permanente et objective se développe à travers la communication télépathique agissant au-dessus et au-delà de la pensée réfléchie.

La faculté de communiquer au-delà de l’astral ou du plan mémoriel du tunnel se développe, lorsque les réponses obtenues cessent d’être colorées par l’âme, menant l’homme graduellement vers des territoires plus hermétiques. L’éveil de la pensée consciente engendre la certitude interne et l’expérience psychique avec des circuits de pure intelligence. Une relation plus mentale se développe alors, menant à un lien concret avec des niveaux de pensée pré-personnelle, nature ultime de l’activité supramentale. La communication pré-personnelle focalise la pensée supramentale. Cette dernière crée un profil psychique qui apparaît clairement au-delà de toute coloration subjective ou astrale pouvant être associée aux opinions égoïstes. Le contact télépathique avec les niveaux d’intelligence pré-personnelle peut alors être identifié comme point d’origine de la pensée humaine, ou de la conscience. Ceci rend possible la pénétration objective des mondes du mental, en vue d’entamer la saisie de la nature voilée du processus de la pensée. Alors cesse la sujétion inconsciente au processus de la pensée qui posa, de tout temps, le jalon de notre civilisation. C’est alors que l’on franchit le seuil de l’identité fondamentale.

La communication pré-personnelle constitue le dernier et le plus menaçant saut quantique psychique pour l’ego qui soit exigé par le mental, visant l’évolution future de l’intelligence humaine. Les structures psychologiques subjectives conditionnées par la mémoire sensorielle ne peuvent facilement accepter une conscience liée à un univers multidimensionnel. L’être éprouve une tendance naturelle à se concevoir comme faisant partie d’une humanité évoluant seule sur une planète. La science entreprendra sous peu l’étude d’aspects de l’univers qui transformeront profondément la compréhension matérielle actuelle du monde physique. Or, ceci ne fera qu’effleurer la surface, jusqu’à ce que l’étude soit faite à partir d’un canal mental, au-delà des limites de l’intellect.

La communication avec la pensée consciente supérieure pré-personnifie le processus de la pensée. La constatation de son origine psychique indépendante crée chez le sujet la perception de n’être plus seul dans le monde du mental. Nous sommes enclins à concevoir la réalité qu’en termes physiques seuls. Nous avons peine à réaliser objectivement ce que la science tente de prouver, à savoir que l’énergie peut être matérialisée et la matière dématérialisée et qu’il n’est que naturel que la communication avec d’autres plans de pensée soit pré-personnelle, alors que les confins de la personnalité se voient temporairement repoussés au moment où la pensée supramentale se manifeste sans entraves psychologiques.

Lorsque nos illusions, portant sur la nature fondamentale de la conscience ont été éliminées, le mental devient alors un réseau de pensée pré-personnelle en pulsion. On ne peut accéder à l’infini et à la fois demeurer confiné à une structure psychologique appartenant au passé. La pensée inconsciente doit être identifiée comme faisant partie de la conscience subjective, et non pas du mental créatif lui-même.

La pensée est une forme magnétique d’énergie qui tournoie vers le bas par la voie du tunnel mental, traversant un champ fort irradiant d’espace négatif qui se déplace à travers le temps et qui se colore au cours de sa traversée, alors qu’elle pénètre le champ mémoriel de l’âme. Elle voyage depuis des dimensions situées au-delà de l’espace physique, sa pulsion énergétique originelle perdant de son impact vibratoire lors de son passage par le tunnel mental. La pensée se pare graduellement de « vérités » plutôt que de demeurer une perception objective, sous forme d’énergie pure et créative.

Le corps astral, ou l’âme, est un champ magnétique qui attire des pensées d’ordre animique qui libèrent leur énergie dans le réseau des cellules cérébrales, leur terminal physique, suite à leur traversée instantanée du vide du tunnel mental. La conscience est en plein essor; or, sa réalité nous échappe. Nous éprouvons la proximité de la conscience, alors que l’essence même de notre mental demeure insaisissable. Mais, dès lors que sa nature vivante et fondamentale a été saisie, la pensée pénètre le centre de l’âme depuis sa source, produisant dans le cerveau des impressions ne colorant désormais plus la réalité du savoir supramental dès son entrée dans la psyché. Dès lors que l’âme perfectionne sa nature par le fait de se libérer de la mémoire subjective qui atténue sa lumière, la pensée cesse d’être affectée par son champ énergétique, précédemment pollué.

La conscience demeure stable et permanente pour la durée de l’expérience matérielle, et au-delà de celle-ci.

Le mental est le canal qui permet l’expression d’une conscience unifiée au sein de la psyché. Il participe d’un vaste réseau de communication, à tous les niveaux d’intelligence universelle. La conscience matérielle n’est que le produit fi nal de ce processus cosmique infini. Un accès élargi au mental mène à la compréhension des forces à l’œuvre dans l’univers, au sens large. Les facteurs reliant le mental à la dimension matérielle de l’expérience planétaire, par le biais de l’ego inconscient, ne sont qu’une fonction limitée et infime, quoiqu’importante de soi. La vie matérielle sert de source d’expérience pour l’âme qui domine le Moi. Une fois cette condition subjective dépassée, le Moi devient alors l’expression d’un mental conscient, ayant cessé de contribuer aux illusions égocentriques de la pensée subjective.

mise à jour le 18/08/2024

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