Par-delà le mental Chapitre 15
« Une fois conscient du territoire mental, l’ego accède à ses dimensions transpersonnelles. Ceci lui permet de dissocier la réalité personnelle de ses perceptions subjectives, ce qui accroît sa communication télépathique avec des domaines d’intelligence qui constituent la source de systèmes de pensée universels ou cosmiques. » BdM
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Le mental est un territoire psychique qui prend expansion lorsque nous apprenons à traiter avec les forces qui définissent ses frontières. Des forces astrales, occultées au sein de nos systèmes de pensée subjectifs et nourris d’émotion, alimentent des valeurs inconscientes, cautionnées en vertu de notre immersion au sein d’une civilisation expérientielle, plutôt que créative. Leur contrôle est accru par l’inertie causée par notre affinité émotive avec des concepts qui sécurisent et maintiennent notre identité fictive. Lorsque le mental croît en conscience, ses notions involutives se transforment radicalement, abandonnant l’ego à lui-même. Les illusions de son soutien astral se dissipent à la lumière d’un nouvel éveil. Ses valeurs cristallisées se dissolvent graduellement, entrainant un état d’esprit plus mature. La maturité du mental surpasse de beaucoup la conscience expérimentale planétaire, gravitant psychiquement vers un système intégral de communication télépathique avec des plans interdimensionnel, qui mènent au rétablissement du circuit conscient avec l’intelligence universelle.
Le territoire du mental devient un fait conscient de la vie lorsque l’ego commence à comprendre ce qui distingue l’égocentricité de la centricité psychique. Cette tâche est rendue difficile par la nature de l’inconscience, où des éléments parasitiques, au sein du vortex mental, amoindrissent la clarté mentale et diminuent la capacité de voir à travers l’ambivalence d’un système de pensée ayant perdu contact avec la réalité psychique. Les valeurs psychologiques conditionnées par la culture constituent de fausses prémisses pour la dimension psychique du mental. Elles représentent des aspects inconscients de la mentalité égoïque, et inhibent les éléments psychiques de la pensée reliant l’ego aux paramètres réels de la conscience.
L’évolution psychique est la prochaine phase du développement de l’intelligence humaine. Elle accroîtra la conscience qu’a l’ego des plans mentaux supérieurs et révèlera les forces qui l’ont retardée par le passé. Le territoire du mental doit être rendu conscient si le Moi doit en arriver à traiter intelligemment avec les symboles de sa culture, ou avec ceux d’autres civilisations, qu’ils soient aperçus physiquement, astralement ou éthériquement. Le territoire psychique doit être compris de la même manière que l’espace physique. Le mental a accès à cette compréhension moyennant une force interne suffisante à ce qu’il puisse traiter avec les éléments psychiques qui entravent son intelligence créative. Une myriade de sentiments provenant de l’attachement millénaire à la culture forment une mémoire raciale qui étouffe suffisamment l’ego pour le séparer de son propre territoire psychique.
Le territoire du mental devrait être d’une évidence égale à celle du rêve. Que la réalité soit saisie par le biais d’une pensée qui traite des images symboliques à travers l’état du rêve, ou par le processus rationnel de l’expérience éveillée de la pensée, la conscience devrait être maintenue en permanence, afin de protéger notre esprit des interférences psychiques que l’on associe à tort à l’intelligence personnelle. Notre ignorance de la nature multidimensionnelle de la psyché engendre son mystère. L’ego peut apprendre à traiter avec tous les aspects du Moi s’il cesse de faire l’autruche. Une approche psychologique limitée à la réalité, fondée sur un comportement égocentrique, mine la compréhension interne par l’intrusion d’éléments parasitiques dans le territoire mental.
Les rêves témoignent de la réalité territoriale du mental. Ils constituent le fondement de systèmes de pensée animant des pensées tridimensionnelles en une forme de vie astrale, ou processus dont la fonction sert au développement d’une compréhension psychique accrue du Moi. Les rêves constituent la contrepartie astro-psychique du système de la pensée. Ils permettent à la conscience de traiter avec des aspects non pensés ou non désirés de la réalité personnelle, de manière à ne point menacer la perception égoïque, fondement de la conscience inférieure. L’état du rêve est l’« autre » côté du Moi, dont le puzzle interne ne peut être intégré, ou introduit dans le champ de la réalisation consciente par l’ego. Toute personne refusant ou se préservant d’un développement interne, pour des motifs de crainte, se limite par le fait de n’être parvenu à explorer le territoire mental.
Elle vit au sein d’un espace mental restreint, laissant derrière elle des rêves irrésolus. Lorsque mal interprétés ou négligés, les rêves ne sont guère relégués à l’oubli. Ils survivent dans le mental inconscient sous des formes tridimensionnelles et affectent le processus quotidien de la pensée par leur présence subliminale.
Le mental est un réseau de communication constitué de divers niveaux d’intelligence qui se rencontrent, selon que l’ego possède les ressources lui permettant de focaliser sur les aspects réels du Moi plutôt que sur les clichés soutenus par la mémoire subjective de la race. L’inconscience est l’ignorance perpétuelle de ce fait universel de la vie. Le territoire psychique devient illimité lorsque l’ego apprend à assumer sa relation interne avec d’autres niveaux mentaux, sans perdre trace du sien. Autrement, il s’expose à la manipulation astrale, ce qui peut donner suite à l’impuissance créative d’une défaillance psychique, si [cette manipulation] n’est pas contrôlée. Le territoire psychique s’étend alors que les perceptions de la réalité évoluent au-delà des paramètres subjectifs de la conscience expérientielle.
Le mental est un univers. Nous ne parvenons pas à saisir que nous avons à peine effleuré ses composantes, et que nous avons réduit sa vaste étendue au niveau d’un instinct primaire, pour la survie psychologique. Ce que nous savons du mental et de son réseau est si insignifiant qu’il fait de notre connaissance de la vie une comédie psychologique. La notion du territoire psychique du mental ne peut être saisie qu’à travers un savoir pleinement dissocié des systèmes involutifs de la pensée. Nous sommes conditionnés à penser de manière à assurer la sécurité émotionnelle du mental. Ceci réduit l’accès à des systèmes de pensée avancés résidant au-delà des confins rationnels de l’intellect. La conscience du territoire psychique mène à des systèmes de pensée offrant une pleine compréhension de la nature humaine, et des composantes de son réseau multidimensionnel.
Dépourvus d’une telle science interne, la psyché demeure un ghetto qui satisfait les pulsions astrales de l’âme, aux dépens d’une intelligence supramentale créative.
L’âme contrôle une grande part de l’énergie du mental à travers le centre des émotions. Ceci lui permet de soumettre l’homme à une souffrance existentielle, de manière à nourrir le monde de l’âme ou les plans astraux qui, à leur tour, influencent le mental inconscient et distordent la réalité de l’ego. Dépourvus de la compréhension psychique de la vie, il est impossible de se libérer du matérialisme grossier, ou de la naïveté spirituelle afin d’intégrer les systèmes de pensée qui les énergisent. Nous demeurons des prisonniers karmiques de la vie, sous une forme soit physique ou astrale.
L’évolution de la conscience requerra une ouverture du mental à d’autres plans. Le fait de vivre dans le champ restreint d’une expérience intellectuelle conditionnée par les émotions est insuffisant à la compréhension des forces sous-jacentes, actives au cours des univers physique et psychique de la vie. La peur et le savoir réel ne s’associent guère. La réalisation selon laquelle le mental est un territoire psychique, un vaste réseau de communication qui requiert une capacité interne à se dissocier de notions préconçues portant sur la réalité, facilitera le contact avec des intelligences qui affectent la vie aux niveaux individuel, collectif et universel. L’Homme nouveau verra et comprendra la toile complexe des forces à l’œuvre, et il lui apparaîtra clairement que la vie devint un mystère lorsque ses aïeux perdirent contact avec les systèmes supérieurs de la pensée.
La conscience est un partenariat, au sein duquel l’ajusteur de pensée, ou double accroît sa participation avec le programme de vie à travers la matière basique de l’âme, à partir de laquelle l’ego valide l’expérience physique. L’activité indéfectible de l’ajusteur de pensée, ou de la force de l’esprit à travers l’âme, arrive à un chapitre final dans l’évolution de la conscience lorsque cette dernière a été traversée par sa lumière, l’unifiant psychiquement, ou fusionnant avec son rayon créatif. Néanmoins, ce prochain stade d’évolution de l’intelligence est jalonné de pièges spirituels jamais rencontrés dans la recherche longue et ardue de l’identité de l’être. La connaissance astrale forme le centre même d’un fondement spirituel disparate et planétaire, dont les influences ne peuvent être dissipées qu’à travers une conscience intégrée qui seule a le pouvoir de mettre un terme à la domination spirituelle astrale du Moi. La connaissance du mental et de ses territoires internes mettra en lumière la désinformation spirituelle surannée, et laissera l’Homme nouveau émotionnellement libre de la contamination astrale d’une spiritualité ayant aliéné son intelligence créative et sabordé la réelle compréhension de la conscience du Moi.
L’ère nouvelle qui se profile par un intérêt irréversible pour les sciences psychiques et spirituelles, prêtera éventuellement attention au message distinct que tout n’est pas résolu, quant à ses intérêts spirituels. Emportés par cette émotion positive illusoire, nombreux sont ceux qui réaliseront que l’ère nouvelle ne sera guère aussi cristalline qu’elle apparaît à l’œil spirituel, et que le portrait réel de la réalité cosmique appartient à un temps où les courants de l’influence astrale ne balaieront plus un monde d’incompréhension spirituelle.
Il y a plus à la réalité mentale que ce que de naïfs adeptes du Nouvel Âge peuvent apprécier, ou sacrifier. L’état de conscience avancé de l’ère nouvelle sera entièrement en retrait de toute forme de pensée religieuse, spirituelle ou scientifique dominée astralement.
Le mental du nouvel âge accroît son territoire, selon la croissance de la conscience en communication objective avec des systèmes de pensée n’appartenant pas à un ordre involutif. Afin qu’il puisse bénéficier de systèmes de pensée supérieurs, l’ego doit être informé par un nouveau registre de pensée vibratoire, qui transperce la mémoire astrale de la race. La mémoire de la race affaiblit la capacité interne à être hautement réceptif à des systèmes de pensée universels, qui régénèrent la relation et la communication mentale avec des plans qui constituent la source de l’énergie de la pensée. Le territoire psychique du mental est apparenté à un vaste réservoir de savoir découlant de pré-personnalités cosmiques avancées irradiant une énergie vibratoire, au-delà des systèmes de pensée astraux. L’homme pense à partir d’une énergie astrale plutôt qu’à partir d’une énergie mentale et pour cette raison, sa connaissance, tant de la réalité que de soi, demeure relative à des paramètres conditionnés par la mémoire de la race3. La connaissance astrale est gouvernée par des âmes désincarnées évoluant par le biais de leur relation avec l’homme, à travers des systèmes de pensée subjectifs qui personnalisent sa conscience involutive.
Le mental est un territoire dont on ne peut faire entièrement l’expérience jusqu’à ce que nous ayons été rendus libres de nous séparer de l’enveloppe physique à volonté, en forme éthérique plutôt qu’en forme astrale. Suite à cette étape de l’évolution psychique, il devient évident que le mental n’est pas simplement un système de perception. Il est également une force de transport, doté de la faculté de veiller au déplacement des enveloppes psychiques subtiles de la constitution humaine à d’autres niveaux. La conscience est constituée de lignes de force actualisées, déterminées par la relation entre l’énergie du mental et les enveloppes de corps subtils formant la part invisible de la réalité humaine. Le mental a plusieurs fonctions.
Alors que nous réalisons sa fonction communicative et celle reliée à la pensée, il nous reste à réaliser sa fonction de transport, une fois libéré des systèmes inférieurs de la pensée qui inhibent sa cosmicité.
Le territoire du mental s’étend alors que l’ego se désengage de sa mémoire conditionnée et se libère des forces émotionnelles qui le relient à l’égrégore collectif. Le mental est une force active et puissante. Sa fonction intrinsèque est d’affirmer sa réalité au sein de mondes indéfinissables d’un point de vue physique. Une fois éveillé à sa nature interdimensionnelle, la psyché se voit libérée du champ électrique que crée le corps physique et suit les lignes de force auriques qui contiennent les dimensions psychiques du Moi. Lorsque les centres psychiques de ce dernier sont suffisamment transmutés, ce processus a lieu tout naturellement, laissant le mental libre d’explorer les limites externes de la conscience, telles que perçues à travers sa propre réalité cosmique, entièrement dissociée des sphères astrales qui tendent à maintenir leur contrôle de ses composantes psychologiques.
Le plan éthérique est un plan systémique, dans lequel l’enveloppe éthérique se meut selon des coordonnées d’interdimensionalité dans une zone libre ultime d’échange entre des plans et leurs mondes attribués.
Le territoire mental n’est pas un concept philosophique. Il constitue une réalité psychique qui unifie la conscience et lui donne un sens, au-delà de son canevas intellectuel. Il constitue un paramètre inconnu de la vie mentale, responsable, dans son état inconscient, de la nature subjective de la pensée humaine. Le mental, à titre de système universel de communication, ne peut mettre en lumière ses aspects mentaux supérieurs jusqu’à ce que l’ego ait compris qu’il est imprégné de courants subtils de la pensée qui constituent son registre conscient et inconscient. Une fois conscient du territoire mental, l’ego accède à ses dimensions transpersonnelles. Ceci lui permet de dissocier la réalité personnelle de ses perceptions subjectives, ce qui accroît sa communication télépathique avec des domaines d’intelligence qui constituent la source de systèmes de pensée universels ou cosmiques.
La réalité du territoire mental ne peut plus être mise en cause par l’intellect, dès lors que le centre du mental supérieur a été ouvert et que l’énergie mentale de l’ego a été convertie à un niveau vibratoire indépendant de sa mémoire subjective.
L’évolution de l’intelligence humaine, dans le prochain cycle, révélera que nous sommes sur le plan physique en vue d’unifier éventuellement notre conscience avec des forces psychiques irradiant depuis des plans d’intelligence pré-personnelle. La psychologie de l’« être » ne peut progresser au-delà du niveau astral, avant que la conscience ne se soit ouverte à des systèmes de pensée libres. Le mental consiste en une vaste gamme de plans psychiques faisant interface, dissociés par la fracture du rayon de la création par des notions inconscientes perpétuées au sein de notre civilisation planétaire. L’intelligence est systémique, plus ou moins harmonisée avec les dimensions psychiques globales qui s’étendent à l’infini, au-delà de nos interprétations intellectuelles.
Les forces psychiques à l’œuvre, à travers le mental, sont astralisées par la subjectivité en l’homme. Elles ne peuvent se relier à la pensée systémique en raison du besoin égoïque d’identification avec la personnalité, aux dépens de la personne réelle. L’ego sera contraint à abandonner son illusion la plus chère, celle du libre arbitre, avant d’accéder à la réelle liberté, au sein d’un territoire psychique qui implique une correspondance télépathique éventuelle avec des médiums interdimensionnels. De cette manière, l’ego fait progresser la science de la psyché, créant un vacuum psychologique dans un continuum engendré par le contact interne entre l’ajusteur de pensée et le récepteur de la pensée. Des pensées supérieures éprouvent la résistance psychique de l’ego. Jusqu’à ce qu’il ait appris à se dissocier de ses valeurs émotionnelles subjectives, il dévie des pensées pures, tiré vers le bas au niveau des sentiments générés par la pensée, statu quo de la civilisation contemporaine.
Le territoire du mental s’étend à travers l’application de lois psychologiques et psychiques, qui déracinent la conscience d’impressions profondément enfouies. Il ne peut perpétrer les tromperies des motifs de la pensée inconsciente, qui dissocient la conscience de sa source. Le territoire du mental équivaut, d’emblée, à un monde accessible par la communication interne, jusqu’à ce l’on découvre que la communication n’est que la première étape vers l’ouverture de ses frontières. Le mental n’a que peu de rapport avec le processus effectif de la pensée, un aspect limité de ce dernier. Au gré de l’éveil de la conscience, le mental devient une extension, dans le temps et l’espace, d’énergies puissantes ayant la capacité de s’organiser en vue de prendre l’apparence de l’être physique, non soumis aux lois de la gravité. Le mental a la capacité de se manifester psychiquement sans le soutien de moyens physiques, ce qui lui permet de faire interface avec les lois de causalité et de les actualiser autrement que par le biais d’un processus mécanique perceptible. Le mental est pure énergie. Il peut intercepter et disséquer des courants d’énergie étant opposés à sa volonté, autant sur les plans physique que psychique, forme supérieure de son action créative.
L’énergie psychique est la personnalisation de forces multidimensionnelles qui n’ont pas encore attiré l’attention humaine.
Il s’agit d’une forme de conscience appartenant à des domaines ayant un effet créatif limité sur la vie et le destin humain. L’ego inconscient ne peut identifier une énergie psychique, autrement qu’à travers les canaux astraux qui l’utilisent pour la domination des motifs de la pensée humaine. L’ego est non seulement un siège subjectif de conscience, mais aussi un aspect expérimental d’éveil conscient en évolution. Les forces supérieures ne peuvent traiter harmonieusement avec l’ego jusqu’à ce qu’il ait appris à travailler avec elles, ceci étant un long processus. Lorsque nous reconnaissons la fragilité de la conscience égoïque, nous constatons que nous n’avons guère été instruits à penser d’une manière qui puisse confirmer notre réalité.
Si nous n’avions pas été instruits à penser de sorte à nous identifier avec nos pensées, nous aurions découvert que la réalité de la pensée est directement proportionnelle au territoire mental. La réalité du mental transcende le sens que transmettent les pensées à travers des modes de perception interdimensionnels inconscients.
L’ego ne fait l’expérience que d’une fraction du Moi, ou de l’identité globale. L’autre part est dissimulée quelque part dans le territoire du mental et attend sa découverte, en vertu d’un savoir qui ne peut être obtenu à travers la psychologie rationnelle, ou la philosophie de l’être. La vie mentale est loin d’être chose commune.
L’univers du mental correspond à l’univers de l’énergie. Nous avons tendance à séparer le monde en sections, soit matérielle, vitale, émotionnelle et mentale. Cette manière de voir les choses est utile mais n’est guère réelle. Un cadavre gisant sur une table, qui respirait peu de temps auparavant, n’est pas une forme absolue de mort, mais un retrait relatif d’énergie mentale. Les émotions caractérisent l’expérience comme étant celle de la mort alors qu’en fait, elle ne fait que représenter un état d’énergie en retrait, par rapport à un niveau précédent, longtemps oublié depuis la naissance.
Le territoire du mental est un fait psychique qui sous-tend la réalité du mental, au-delà de l’intellectualisme de nos habitudes de pensée. Le mental est un monde, non pas un état. La notion d’un état provient de notre incapacité à communiquer au sein de ses dimensions hermétiques. Le processus intellectuel fait du mental une expérience perceptible, tout en retenant l’inconnu. C’est à travers le mental que nous pensons, mais c’est également à travers le mental que nous pouvons comprendre les forces à l’œuvre, à tous les niveaux de notre Moi conscient. Le Moi peut être défi ni tel une force plus ou moins consciente nous permettant d’organiser notre énergie psychique, en proportion de la pénétration de la dimension mentale par l’ego. Ce n’est qu’à travers un tel éveil que nous pouvons accroître notre participation à divers niveaux de réalité de l’Être et nous libérer d’états de conscience inférieurs, qui gouvernent le monde par leur contrôle et la manipulation de nos habitudes de pensée. Le mental est un continuum de communication de la pensée qui cesse d’être expérientiel lorsque nous avons appris à communiquer avec sa contrepartie psychique. Le résultat final de ce développement conscient réside dans la provocation d’événements plutôt que dans l’assujettissement inconscient à ces derniers. Le territoire mental est la science de l’énergie appliquée à la part consciente du mental humain, au niveau du cerveau. Il s’étend au-delà du physique, vers les dimensions astrale et éthérique de la conscience, et a la capacité de représenter les événements futurs tout comme leur destin. Ceci appartient à la dimension inconnue de la conscience humaine et doit être ravivé, avant que le contact ouvert avec d’autres civilisations soit établi.
Le territoire mental équivaut à la science de l’univers étudiée à partir du corps physique. Il est une extension de la dimension éthérique de la psyché, au niveau physique de l’expérience de la vie. Le nouveau cycle de l’évolution de l’intelligence sur Terre se manifestera, le moment venu, pour aller à la rencontre d’autres civilisations du monde. Le champ de la conscience humaine doit s’étendre afin d’intégrer une base élargie de communication avec une vie qui participa à notre évolution, dans un passé lointain. Le problème racial sur Terre ne peut être résolu à travers la politique seule, imprégnée telle qu’elle est, de méfiance issue d’une programmation de la pensée inséminée dans la conscience humaine depuis des millénaires. La nature de la réalité ne peut être dissociée de la politique du savoir, qui a maintenu notre civilisation en marge du désespoir depuis si longtemps. Un nouveau cycle d’intelligence portera à la conscience du monde l’impression que les nouvelles générations à venir n’auront plus rien en commun avec les générations du passé.
mise à jour le 18/08/2024