Le “JE” et le “TU” inter-dimensionnels

Space exploration – credit: @hubblespacetelescope @NASAGoddard

Par-delà le mental Chapitre 18

“Le « je » et le « tu » internes font partie d’un système bilatéral de communication qui permet à l’ajusteur de pensée d’instruire l’ego dans la science de la vie, tout en habilitant le Moi à communiquer librement avec un plan d’intelligence qui ne peut dévoiler son savoir vivant que selon le degré d’évolution de l’âme.” BdM

En Français vous lisez la traduction professionnelle du texte anglais de BdM, dans une autre langue la traduction par une intelligence artificielle (AI) de cette traduction, donc le résultat est à interpréter avec discernement.

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Au cours de l’involution, les fonctions pronominales du « je » et du « tu » revêtirent graduellement un sens extraverti, menant au développement d’une conscience de plus en plus centrée sur soi. Par conséquent, une détérioration proportionnelle du lien psychique avec l’intelligence cosmique de l’ajusteur de pensée, ou du Moi supérieur s’ensuivit. La conséquence pour l’humanité fut l’aliénation grandissante de l’homme ainsi qu’une ignorance croissante des lois de la vie, de la mort et de l’immortalité, ainsi que des millénaires de souff rance humaine. Nous avons perdu contact avec la source de vie, renié notre droit à savoir et à comprendre notre passé évolutif progressif, ainsi que la clairvoyance de notre propre destin. Le « je » inconscient créa, au sein de l’ego, une image miroir qui réduisit le statut cosmique du Moi à des proportions égocentriques. Graduellement, la perception de soi devint limitée aux sens physiques, inconsciente de la réalité interdimensionnelle et unifi ée de l’être.

L’évolution vers l’intelligence consciente mène à une réévaluation des dynamiques internes du processus de la pensée. Ce nouvel éveil focalise mentalement sur la relation de confrontation existant au niveau subliminal, au sein du mental inconscient entre les forces mentales de l’intelligence et les forces astrales de l’âme, donnant naissance à une psychologie individualisée de l’être et à une définition cosmologique plutôt que psychologique du Moi. La fonction introvertie du « je » et du « tu » se voit alors restaurée, accompagnant la fonction extravertie.

Le Moi est plus qu’une perception égocentrique du « je », au sein du champ de la conscience subjective. Il constitue un lien relationnel avec les plans mentaux d’intelligence d’un réseau universel. Les fonctions pronominales du « je » et du « tu » doivent être intériorisées afin que l’ego puisse entrer en communication télépathique avec l’ajusteur de pensée, dont procède un savoir absolu de la vie et de l’évolution. Cette nouvelle conscience requiert que l’ego puisse se projeter au-delà du statu quo psychologique de l’expérience involutive, de manière à plonger librement dans l’étude du territoire inconnu jusqu’à présent, des dynamiques évolutives du mental. Lorsqu’il s’adresse intérieurement à une entité invisible telle que le Moi supérieur, à travers l’usage du « tu » pronominal, il reçoit une réponse qu’il tend, d’emblée, à mettre en cause quant à sa réalité objective.

Il a perdu contact avec son fondement interne depuis si longtemps, qu’il trouve difficile, pour ne pas dire impossible, ou irrationnel de partager l’expérience de son Moi inférieur avec un partenaire cosmique. La crainte de sa propre dissolution l’empêche d’accéder à un système de communication de la pensée qui pourrait le libérer d’une identité psychologique fictive. Faisant l’expérience de la science du mental d’un point de vue libre des dynamiques psychologiques de l’ego inconscient, et projeté au premier plan de l’étude psychique du « je » et du « tu » interdimensionnels, le Moi inférieur accroîtra son territoire psychique et bénéficiera, tant d’une expérience créative que d’un savoir.

L’art involutif exprime la frustration dissimulée et la lutte du Moi inconscient dans sa recherche d’une identité réelle, à travers le symbolisme sub-mental euphorique de l’art, une diversion de l’âme qui n’a que peu en commun avec l’identité interdimensionnelle du Moi. L’artiste astral, ou inconscient peut facilement changer d’identité psychologique à travers sa quête expressive, en vue d’exprimer diverses facettes du Moi inférieur. Or la réelle identité n’est jamais élusive. L’artiste involutif, simplement outillé des formes pronominales inconscientes, possède une science insuffisante pour se relier à son Moi réel et supérieur. L’art astral est un délice pour le Moi inférieur. L’art conscient, ou mental est inspiré du Moi supérieur, et constitue un canal pour la dictée de la science consciente de l’art, plutôt qu’une simple forme inférieure d’expression propre, un artefact culturel de valeur relative. L’artiste mental n’a peu d’intérêt pour l’expression inconsciente, et dirige son « expiration » créative vers l’exploration d’une conscience supérieure à travers son art, plutôt que de simplement entretenir un rôle fictif en vue de soulager, en partie, les impulsions dominantes de l’âme et en partie pour obtenir la reconnaissance de ses pairs. L’art, sous sa forme astrale, appartient à une civilisation qui nous est propre. Nous recherchons encore son assertion de ce qu’il y a plus à la réalité qu’à première vue. En fait, nous avons besoin de l’art, étant dépourvus de la conscience de notre Moi réel et de notre dimension cosmique. Ne pouvant communiquer avec la réalité, nous communiquons à travers le symbolisme sub-mental de l’art. La découverte des lois de la pensée consciente requiert bien plus que l’art, la science ou la religion.

Alors que la civilisation tourne le dos à la tradition, nous nous tournons vers le divertissement, une expérience artistique astrale distrayante. La manie du sport se veut alors un rituel laïque, dont la forme artistique se mesure en termes de performance. Une grande part de la musique moderne a cessé de porter réconfort à l’âme et empoisonne l’esprit, dont la voix interne est étouffée alors que des voix autres, plus astrales, luttent pour pénétrer l’esprit malavisé de jeunes gens en quête de soulagement d’un monde qu’ils ne comprennent pas. La violence et devenue une forme d’art et le Moi fragmenté s’identifie à elle au nom de la survie psychologique, un euphémisme pour un défaut d’identité réelle. La quête frénétique pour une forme quelconque d’identité, dans un tourbillon omniprésent de divertissement artistique, témoigne du vide croissant de l’existence moderne. La recherche identitaire implique un tel état de panique que l’échec en attire plus d’un vers l’expérience de la drogue, déjà intégrée aux formes artistiques d’une méga-civilisation, trop complexe et déshumanisée pour être comprise ou pour que l’on puisse s’y identifier.

Depuis la mort d’un symbolisme plus prudent, institutionnalisé et insuffisant pour répondre aux besoins fondamentaux d’une civilisation trop sophistiquée pour retourner au passé, la douleur de la solitude est soulagée par le Walkman. Des millions d’individus recherchent l’accompagnement dans un monde dépourvu de sens et d’ordre.

Le cinéma crée des héros à émuler, puisque les symboles sub-mentaux récents de l’écran participent d’une forme artistique susceptible d’être recréée sur une base individuelle, sous la forme de violence ou d’érotisme. Le cinéma d’épouvante projette et reproduit un symbolisme astral, voire satanique, rendant la psyché réceptive à des forces qui montrent la voie de la mort, à travers des plaisirs pétrifiants et la peur contrôlée. Les religions transforment leurs forums en sessions artistiques de gestion de foule, et magnétisent les sentiments astraux-spirituels d’egos inconscients et naïfs, les retranchant de leur source mentale. Des mantras hypnotiques remplacent les symboles sub-mentaux d’une autre époque, ultime artifice des religions astrales à l’endroit de l’intelligence humaine. La télévision fait office de divan du psychiatre, les problèmes de la nation y étant analysés, rationalisés et contemplés, jusqu’à ce qu’une psychose ait touché l’esprit de millions d’individus de son froid linceul. Des individus désespérés sont infectés, au niveau émotionnel, par les divulgations publiques d’une civilisation condamnée à la dégradation par l’artifice astral et la compétition frénétique, dans le puissant médium de l’industrie du divertissement. Lorsque cette forme d’art perd de son sens pour la conscience individualisée, sa civilisation devient un musée et seul l’individu peut se transformer.

L’intériorisation du « je » et du « tu » pronominal engendre une nouvelle conscience, permettant au Moi inférieur de connaître une intimité mentale avec sa source. Le legs spirituel d’une civilisation se dessèche lorsque la mosaïque de son symbolisme sub-mental se désintègre. L’individu doit alors apprendre à explorer son territoire psychique seul, quoique accablé, tel qu’il est, par ses mémoires anciennes. L’insularité du mental doit être développée et le Moi doit être mis en contact avec les dimensions internes de sa réalité psychique, qui ne peut être déliée à travers le symbolisme. La civilisation a ses cycles et lorsqu’elle ne peut plus l’aider à pénétrer le sanctum interne d’une psyché imbue de formalisme, il doit le faire seul, sans crainte et avec force interne. La communication avec l’intelligence interdimensionnelle est le début de la réunion de l’homme avec sa source. Le contact seul ne suffi ra pas sans que le lien astral avec des systèmes de pensée involutifs ait été rompu.

La mémoire astrale apaise la conscience, parce que le mental inconscient est relié au passé et que son symbolisme et sa réalité demeurent inconnus. Avant la transmutation de son astralité, la nature multidimensionnelle de l’homme et de l’univers l’empêche de devenir aisément conversant avec les plans mentaux qui constituent le fondement de sa réalité personnelle. L’évolution portera à l’attention du Moi la notion d’une intelligence pré-personnelle, agissant à titre de principe directeur dans le développement humain. Ceci aura lieu par suite de l’élévation des valeurs pronominales du « je » et du « tu », au sein des structures psychologique et psychique de la conscience égocentrique. Le Moi apprendra que le contact interne s’étend au-delà de l’expérience astrale-spirituelle. Il appartient à un réseau de communication avec d’autres plans d’intelligence, dans l’univers, que l’on qualifie symboliquement de Moi supérieur, addendum ambigu à la réalité spirituelle. Le Moi supérieur est une source indépendante d’intelligence, en contact intermittent avec l’ego inconscient, à travers une pensée subliminale trop basse en vibration pour attirer l’attention du Moi inférieur. Son rôle interdimensionnel demeure caché dans les zones grises réflexives de la conscience, et son rôle créatif constitue le dernier écueil avant que soit résolu le mystère de la conscience.

La prise de conscience de l’ajusteur de pensée, ou du Moi supérieur est le début d’une suite d’éclaircissements cosmologiques objectifs qui donneront suite à des avancées évolutionnaires.

L’objectivité du « je » et du « tu » internes deviendront un fait de la vie mentale consciente, et mèneront à la matérialisation de la part invisible du « Moi » planétaire. Cette matérialisation créera une nouvelle ouverture dans le champ éthérique de la Terre et altérera la conscience de la planète, introduisant la Terre à d’autres civilisations de l’espace, maintenues à l’écart d’un contact ouvert avec l’humanité jusqu’à ce que cet événement cosmique central ait eu lieu. Le « je » interne de l’homme inconscient n’est qu’un reflet de son « je » cosmique. Il est dissocié de la réalité de l’univers, à travers l’image miroir égoïque que crée le processus de la pensée au sein du Moi inférieur. L’Homme nouveau deviendra conscient de ceci, et atteindra un niveau de vibration mentale lui permettant de faire interface librement avec d’autres intelligences, sans tomber sous le sort hypnotique de leur énergie mentale hautement vibrante, évitant ainsi la répétition involutive de la formation de religions ou de cultes. Le nouveau cycle évolutionnaire se distinguera du cycle involutif, en ce que le Moi conscient atteindra le statut d’être à part entière dans le système local. Un tel statut n’existe pas encore, même si l’humanité a atteint un haut niveau de développement technique qui demeure comparativement primitif d’un point de vue systémique, ces mondes ayant depuis longtemps franchi le mur de la lumière, et donc de la mort.

Dès lors que le « je » et le « tu » auront été introduits au champ de la conscience, l’Homme nouveau et ses institutions seront libres, en contact ouvert avec des intelligences autres, dont la rencontre aura été consentie par un gouvernement systémique interdimensionnel.

Les lois internes de la pensée sont occultes, et ne peuvent être appréhendées à travers le processus intellectuel d’une race ayant perdu contact avec ses origines. Le mental doit être libéré avant que le contact avec d’autres planètes constituant le berceau de la race humaine puisse être entièrement initié. L’intégration consciente du

« je » et du « tu » interdimensionnels augmentera à travers le nouveau cycle évolutionnaire, rapprochant l’homme, plus que jamais, de la dissolution de la loi karmique de la mort. Ces changements seront d’un ordre qui affectera le fondement même de la civilisation telle que nous la connaissons.

Le savoir interdimensionnel n’est guère accessible aux sciences matérialistes et aux religions de masse. Il ne peut que faire suite à une révolution en intelligence, fondée sur une communication interne avec les plans mentaux. Ce fait est une part inaltérable du destin humain et de son contact avec les sphères. Le symbolisme sub-mental, enraciné dans des contextes culturels pluralistes et diversifiés, sera enfin révoqué, le lien psychique ayant été établi avec une évolution d’âme et une perception psychique plus avancées. La croissance et le développement internes procéderont à un rythme jamais atteint au cours de la phase involutive de la civilisation. La psyché humaine du mental supérieur est suffisamment développée pour assimiler un nouveau savoir. L’homme est prêt à savoir. Ce qui était déjà empreint sur son mental sera effacé, à travers une phase personnelle de transformation interne qui prépare le Moi inférieur au contact psychique avec les plans mentaux. L’ego n’interférera plus avec les registres mentaux de la communication de la pensée. Un Homme nouveau sera prêt à rencontrer sa race originelle, n’étant plus assujetti au trou de mémoire de sa « rencontre du troisième type».

Il importe de savoir que l’humanité est polarisée, car elle répond à divers systèmes de pensée. La pensée est un phénomène de communication au sein de l’univers systémique, gouverné par des pouvoirs absolus incarnant la nature même du savoir et de l’avancement scientifique. La relation « je » et « tu » fait partie d’une opération masquée au plus haut niveau des gouvernements universels, jusqu’à ce que l’homme ait atteint une maturité interne suffisante pour qu’il puisse comprendre la dimension cosmique de la vie et de la pensée. L’évolution de l’intelligence commence à ce point et se propage dans l’univers pour atteindre des niveaux de perception inimaginables, en termes humains. La vie est un processus de ramification entamé sur d’autres planètes et qui se matérialisa sur Terre en vue de former un nouveau lien, permettant à des gouvernements invisibles d’interpénétrer la conscience d’une nouvelle forme de vie, l’homme en étant l’adaptation la plus récente et plus primitive.

Un réseau mental objectif n’absorbe la dualité pronominale du« je » et du « tu » que lorsqu’un dialogue conscient avec l’ajusteur de pensée devient un champ unifié de communication de la pensée.

C’est ici que la pensée interne déplace la pensée réfléchie et l’élève à un niveau objectif de communication télépathique, renforçant le lien avec une source d’intelligence indépendante de l’ego, mais intégrée à sa dualité psychologique. C’est alors que la pensée interne sera convertie en communication interne. L’Homme nouveau réalisera que la pensée est un processus qui ne vient guère de lui mais à lui.

On comprendra alors parfaitement, et ce pour la première fois, que la pensée tire son origine des plans supérieurs du mental et perd de sa lumière lors de son ajustement aux paramètres psychologiques de l’ego réfléchi inconscient, maintenant ainsi l’illusion karmique du libre arbitre. Cette illusion se voit fracturée dès lors que le Moi inférieur a atteint une pleine maturité psychique, indépendante des composantes psychologiques accumulées à travers une longue immersion dans le conditionnement culturel de sa mémoire raciale.

Le « je » et le « tu » internes font partie d’un système bilatéral de communication qui permet à l’ajusteur de pensée d’instruire l’ego dans la science de la vie, tout en habilitant le Moi à communiquer librement avec un plan d’intelligence qui ne peut dévoiler son savoir vivant que selon le degré d’évolution de l’âme. L’âme doit être éprouvée afin qu’elle soit affranchie de ses craintes karmiques fondamentales, avant qu’elle ne puisse bénéficier du pouvoir multidimensionnel de la réalité du Moi, sans perturbations psychologiques et psychiques.

Il doit être donné à l’âme de ressentir et de voir cette dimension externe, tout en étant incarnée dans une enveloppe physique qui limite sa nature psychique à ses sens, contraignant le Moi inconscient à vivre en accord avec des plans de vie qui ne participent guère de sa destinée cosmique. L’âme doit apprendre à traiter avec des forces qui engendrent une énergie que le Moi inférieur, au niveau de l’ego, tend à percevoir subjectivement. Elle doit aussi acquérir une maturité psychique suffisamment avancée, de manière à traiter avec deux niveaux de réalité à la fois, sa propre réalité et celle de l’ajusteur de pensée. La vie mentale chevauche une dimension pré-personnelle encore méconnue, et une dimension personnelle créée et renforcée par la pensée subjective, au cours des étapes formatives du Moi inconscient. Alors que la maturité interne se manifeste, l’Homme nouveau comprendra graduellement la différence entre penser et communiquer. Il constatera l’illusion de la pensée personnalisée et l’existence de son réseau de communication avec une intelligence objective, filtrée par son évaluation réflexive en association avec le « je » et le « tu », dans une culture dont les habitudes de la pensée furent formées et imposées à un Moi crédule et inconscient.

La voix interne ne provient pas toujours de l’ajusteur de pensée.

Elle pourrait fort bien provenir de guides, ou d’entités sur des plans astraux inférieurs ou supérieurs, en sympathie vibratoire avec l’appareil psychique de l’homme. Les pensées sont d’origine soit astrale ou mentale. Plus le mental est inconscient, plus il devient pollué, et plus astrales et subjectives seront les pensées. L’homme fut créé non pas pour communiquer avec les plans astraux mais avec les plans mentaux. La communication astrale créa une perversion au sein des systèmes universels de pensée de la conscience humaine, et retarda l’individualisation du Moi. L’homme s’est laissé berner vers le réseau astral de la pensée, en raison de son lien inconscient avec les morts, qui pensent comme les vivants, avec cette différence qu’ils évoluent en forme astrale plutôt qu’en forme physique. Il a payé cher sa naïveté, qui l’a maintenu enchaîné au cycle involutif du développement de l’intelligence mécanique. Il en résulte que le mental inconscient a été pollué graduellement, à un point tel que l’homme aujourd’hui, qu’il soit en contact avec des entités astrales inférieures ou supérieures, ne peut jamais atteindre son identité totale, ou sa fusion à moins de n’être en contact avec l’ajusteur de pensée sur le plan mental. La fusion ne peut avoir lieu que si l’âme s’incarne dans le corps physique. Les entités astrales, quel que soit leur statut spirituel, ne peuvent mener l’homme vers une pleine conscience cosmique. Les psychiques sont, de manière générale, conscients de la communication astrale et développent leurs facultés à travers un engagement personnel et un affinement de leur réseau astral et de ses composantes. Leur sensibilité à l’énergie astrale est la source de leurs facultés. La plupart ignore qu’un tel contact spiritualise leur énergie mentale, marginalise leur intelligence et les asservit à des entités, ou âmes étant libres de l’enveloppe physique, mais tout aussi ignorantes des lois cosmiques de l’évolution qui sous-tendent le développement de l’intelligence humaine, dont ils ne peuvent atteindre le niveau sous forme astrale.

Les psychiques ont la tendance spirituelle et naïve à croire leur contact astral, et par conséquent retardent leur fusion avec l’ajusteur de pensée, le réseau astral demeurant ainsi le seul système de communication dont ils font l’expérience. Le jeu astral et ses lois leur échappant, ils tombent ainsi en proie à des systèmes ésotériques ou occultes qui retardent leur fusion avec le Moi supérieur. Ils confondent fréquemment leur propre Moi supérieur avec un guide spirituel. Ceci mène irrémédiablement à l’ultime illusion spirituelle.

Les pires exemples de l’interférence astrale avec l’intelligence humaine se constatent auprès d’individus aliénés ou psychiquement perturbés, qui reçoivent des messages depuis les plans astraux inférieurs, les poussant à manifester leur comportement psychotique.

Une possession avancée, telle que celle-ci, n’a que peu de sens pour la psychologie classique, ou la psychiatrie. La pharmacopée utilisée dans le traitement de ces patients a l’habileté de couper temporairement le courant psychique ; cependant, elle ne peut ramener les malades à un état conscient, et elle peut détruire le peu de clarté mentale et de volonté qui subsiste pour lutter, le patient étant déjà dépossédé de son espace psychique. Les individus qui se parlent ou entretiennent une communication interne profonde de nature pervertie font l’expérience de l’astralisation de la relation du « je » et du « tu », se laissant dangereusement influencer par une entité recherchant la destruction graduelle de l’identité de l’invalide, de manière à pouvoir facilement subjuguer sa volonté pour s’emparer de la personnalité. Lorsque l’on entreprend d’éprouver la validité de la relation « je » et « tu », on ne doit jamais se soumettre à un contrôle interne. Ceci assure le contact avec une source mentale, plutôt qu’astrale, qui chercherait autrement un tel contrôle. La faiblesse et le défaut d’intelligence du monde astral réside dans l’imposition de leur volonté sur l’homme. Ceci est l’ultime épreuve qui expose la source astrale d’un contact interne. Les âmes ne sont pas des ajusteurs de pensée. Ces premières proviennent de la mort, alors que ces derniers proviennent de la lumière. Les âmes commettent des erreurs là où les ajusteurs de pensée n’en commettent point; et les âmes sont loin d’être parfaites, alors que les ajusteurs de pensée le sont.

L’Homme nouveau développera une intelligence supramentale qui reliera son mental au plus haut registre possible de la pensée qui soit accessible à ce stade de l’évolution humaine. Il aura accès à un réseau de communication interne avancé, qui altérera totalement sa personnalité et individualisera son Moi, lui donnant accès à des plans de pensée consciente, toujours plus supraliminaires, qui assureront sa libération vis-à-vis de la programmation astrale. L’intelligence supramentale unifiera son mental avec la pré-personnalité de son ajusteur de pensée, qui a suivi son développement à titre d’être planétaire, depuis la première descente de son âme dans le corps physique. Les âmes ne proviennent pas toutes de la Terre. Plusieurs proviennent d’autres parties de l’univers systémique. La relation du « je » et du « tu » induira une conscience interdimensionnelle et rétablira le lien avec l’ajusteur de pensée, invisible mais mentalement présent, permettant à l’Homme nouveau de rencontrer les créateurs physiques de sa race. Le danger d’être psychiquement et psychologiquement dominé aura été neutralisé. Il partagera sa propre expérience avec d’autres provenant de lieux éloignés. Il cessera d’être considéré une créature, ayant atteint, de plein droit, un stade de plein développement. La relation du « je » et du « tu » ou de dialogue lui aura assuré un avenir glorieux et indépendant.

L’Homme nouveau ne traitera pas avec le plan astral mais communiquera directement avec les mondes mentaux, source cosmique de l’intelligence créatrice. La relation du « je » et du « tu »

sera développée à un degré qui équilibrera les forces psychiques qui pénètrent le plan mental, et dont l’ego a besoin afin de créer à son propre niveau, et pour son propre bien-être. Un plein équilibre existera entre le « je » et le « tu », jusqu’à ce qu’ils se soient parfaitement harmonisés, de manière à devenir indivisibles par la fusion de l’âme et de l’esprit.

mise à jour le 18/08/2024

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