Le monde des esprits
Dialogue avec l’invisible, chapitre 03
En Français vous lisez la transcription manuelle de la conférence de BdM, dans une autre langue la traduction par une intelligence artificielle (AI) de cette transcription manuelle, donc le résultat est à interpréter avec discernement.
Bernard de Montréal
Pourquoi les morts haïssent-ils la vie et quelles en sont les conséquences pour l’homme ?
Les défunts ou les entités en forme astrale sont régis par des lois systémiques. Ces lois favorisent la manipulation de la conscience humaine sous le couvert de l’invisibilité qui les protège. Si l’homme était informé de manière appropriée, il saurait fermer ses propres circuits et expulser les entités de son espace psychique qui, à son insu, l’utilisent pour alimenter leur existence extrêmement réduite et souvent morbide.
Les morts ne connaissent pas la vie comme l’homme car leur enveloppe astrale n’est que la mémoire de leur corps matériel. Étant mémoire, leur réalité est forcément liée au passé et les empêche de stabiliser leur conscience dans l’environnement astral où ils évoluent. Les morts ont beaucoup de difficulté à vivre dans la paix de leur esprit car ils sont constamment sollicités par des agents extérieurs qui les invitent à répudier leur affection pour l’humanité.
À cause de cette situation, ils ne peuvent équilibrer leurs énergies et doivent se servir des forces vitales humaines, des émanations de la conscience sous forme de pensées ou d’émotions, pour sentir qu’ils vivent. Ils n’aiment pas sentir qu’ils sont morts même s’ils le savent ; être mort pour un défunt représente l’arrêt de son mouvement dans le temps et un tel arrêt crée chez lui une tristesse qu’il cherchera à neutraliser en se connectant psychiquement avec un être charnel, dans l’intention d’utiliser ses forces psychiques ou même vitales afin de sentir qu’il est en état de vitalité.
La mort astrale est une suspension des forces vitales, non seulement dans le sens matériel du terme mais aussi dans le sens psychique. Un mort en contact avec un vivant n’a plus la sensation d’être mort. Il est en équilibre avec des énergies qui lui permettent de se régénérer à volonté dans le but de ne pas souffrir de la tristesse de la mort.
Tous les plans de la mort sont des espaces contrôlés par des forces systémiques extérieures. Cette condition est à l’origine de la manipulation de la conscience humaine sur le plan matériel et de la difficulté qu’a l’homme de faire la part des choses entre liberté et librearbitre. Les morts sont très actifs car leur nature est intrinsèquement reliée à la nature humaine par le biais des corps subtils qui sont la connexion psychique ou la fenêtre sur le plan matériel.
Les conséquences pour l’homme sont de différents ordres dépendant de la condition karmique de l’être. S’il est un être très inconscient ou peu évolué sur le plan de l’âme, sa condition existentielle sera extrêmement colorée par une entité quelconque qu’il ne verra pas et n’entendra pas mais qui, tout de même, jouera un rôle prépondérant dans sa vie.
Par exemple, un meurtrier est évidemment chevauché par une entité astrale qui exerce à travers sa personne des actions qui lui permettront d’équilibrer ses énergies sur le plan astral alors que, sur le plan physique, c’est la situation opposée qui se produira. Les désordres sur le plan matériel découlent d’un envoûtement plus ou moins marqué par des entités astrales.
Comprendre ceci est le début de la compréhension des lois occultes de la vie. Lorsqu’un être manque trop de lumière, il peut être assuré qu’il sera éclairé par la lumière astrale d’une entité dont il n’aura aucune conscience.
Bernard de Montréal
Qu’est-ce qu’un fantôme ?
Un fantôme est la matérialisation d’une entité astrale qui cherche à entrer en contact avec le plan matériel qu’elle n’a pas entièrement quitté. Il confond la réalité de son plan avec celle du plan physique et, cela étant, nous sommes alors témoins d’une condition particulière résultant d’associations marquantes imprimées dans la conscience du défunt au moment de la mort. C’est le fantôme.
L’espace-temps matériel est contigu à l’espace-temps astral au moment de la mort, surtout lorsque le passage d’un plan à un autre n’a pas été complètement consumé. Le chevauchement de l’espace-temps astral et matériel invertit la réalité en faveur de l’entité qui se croit alors dans la matière alors qu’elle en est libre.
Un fantôme l’est toujours malgré luimême. La division de l’équation spatio-temporelle crée dans sa conscience une répétition de ses derniers actes sur la Terre qui l’obligent à répéter sa matérialisation de temps à autre jusqu’au moment où il acceptera, pour de bon qu’il est bien mort et n’a plus rien à voir avec le plan physique.
Les fantômes ne sont pas des hallucinations mais bien des matérialisations venant d’un autre versant de la vie. Il faut les traiter fermement car, dans certains cas, ils ont l’habilité d’interférer avec force dans le rythme normal de la vie quotidienne. Les fantômes n’aiment pas être traités comme tels car leur réalité est fondamentale ; leurs comportements laissent parfois à désirer et ceux qu’ils visitent n’apprécient guère ces intrus.
Bernard de Montréal
Qu’est-ce que de l’ectoplasme ?
L’ectoplasme est une énergie astrale qui, lorsqu’elle est en proximité avec le plan matériel, se minéralise. Les deux plans se rencontrant, les atomes ont tendance à se mélanger et cette association crée le matériel éthéré appelé « ectoplasme ». Cette énergie est un dérivé de la lumière astrale minéralisée, c’est-à-dire d’une lumière dont la longueur d’onde se rapproche de celle du plan matériel.
Les fantômes sont des matérialisations ou des minéralisations astrales ; la lumière dont ils sont composés tend à s’ajuster à celle de la lumière matérielle. Ceci permet de les visualiser et d’en prendre conscience tant sur le plan visuel que sur le plan auditif.
L’ectoplasme en soi est la matière dont est composé le fantôme. Elle se rapporte autant à sa nature astrale qu’à sa nature matérielle, de sorte que toute forme ectoplasmique est sujette à certaines lois matérielles et peut être photographiée lorsque les conditions le permettent.
Bernard de Montréal
Les esprits qui se manifestent sous la forme d’ectoplasmes sont-ils nuisibles ?
Ils sont nuisibles, à court ou à long terme, car ils obéissent à des lois qui échappent, en général, à votre compréhension. Ils consomment l’énergie psychique et n’éprouvent aucune affection pour l’homme. Il est important de comprendre ceci malgré leurs affirmations contraires.
Les esprits se manifestent sous forme d’ectoplasme et utilisent l’énergie vitale de l’homme. Cette énergie leur permet de traverser le couloir astral qui les sépare du plan matériel et de se projeter dans votre monde. La traversée de ce couloir est périlleuse car les entités courent le risque au retour de s’y perdre et de se retrouver seules. Dans un tel cas, elles devront attendre, souvent longtemps, jusqu’à ce que les guides spirituels responsables de leur secteur les repèrent.
Les entités sont toujours inquiètes au moment du retour à leur plan d’origine et, pour cette raison, peu d’entre elles, malgré l’imposante population astrale, osent s’aventurer. Il est très important que l’homme comprenne que le plan astral et ses entités habitent une dimension opposée à sa réalité ; il doit, de plus, réaliser que ces mondes partagent la mémoire karmique des races et des individus qui les composent. Nulle intelligence ne peut jaillir des plans astraux car les esprits ne composent pas avec la réalité humaine. Ils peuvent l’exploiter mais ils demeurent impuissants lorsque vient le moment de composer intelligemment avec elle.
Un mort qui se manifeste en forme d’ectoplasme est véritablement perdu. Il ne se souvient pas de son expérience terrestre, exception faite du dernier moment qui le propulsa dans la mort. Dans un sens, cet événement le retient sur le plan matériel et, dans un autre, le rend prisonnier de sa mémoire. Il ne peut être d’aucun service à l’homme car sa relation avec l’humain en est une de regret.
Une entité qui regrette sa condition est techniquement dangereuse car tous ses actes refléteront ce regret. Son existence est un non-lieu, elle peut mentir et nier tout ce qui est véritable. Dans cet univers d’inconscience, elle est seule avec elle-même et coupée du plan qu’elle devra éventuellement rejoindre.
Avant qu’une entité d’ectoplasme se rende compte qu’elle est morte, une longue période de temps peut s’écouler. Durant cette période, elle cherchera à détourner son regard d’elle-même et poursuivra sans relâche un but fixe : celui de retourner à son dernier point de départ avant la mort qu’elle ne reconnaît pas. Cette condition fait en sorte qu’elle devient, avec le temps, une coquille d’énergie sans vie psychique réelle. Simplement figée dans le dernier moment de sa vie matérielle, elle ne peut servir l’homme et doit être exorcisée ou expulsée du lieu hanté.
L’exorcisme aide et favorise le retour d’une entité sur le plan astral. Une fois libérée, elle sera reprise en main par des guides spirituels qui l’aideront à se formuler un plan de vie et à réaliser finalement qu’elle est bel et bien morte, libre de sa dernière mémoire terrestre.
Bernard de Montréal
Comment un esprit peut-il s’égarer ?
Tout comme sur votre plan, les mondes et les espaces ont des dimensions définies. Les esprits qui tentent de se matérialiser sur le plan matériel risquent de se perdre car la longueur d’onde de la lumière, sur ce plan, diffère de celle du plan astral. Ce sont deux lumières différentes, deux gestions différentes de l’environnement.
Lorsqu’une longueur d’onde varie d’un monde à l’autre, une différence radicale de perception s’exerce ; un peu comme au retour à la conscience éveillée après un profond sommeil. Lorsque vous émergez d’un rêve intense, vous éprouvez une difficulté temporaire à revenir au monde des sens ; de fait, vous demeurez entre deux mondes pendant quelques instants. Les esprits connaissent une expérience semblable, mais à leur échelle.
Bernard de Montréal
La fascination qu’éprouve l’homme pour les instruments de divination pose-t-elle un danger ?
Certains instruments, telle la planchette Ouija, ouvrent la voie aux entités astrales qui utilisent ces instruments pour communiquer avec l’homme et, graduellement, le magnétiser à son insu. Elles tirent profit de ces instruments jusqu’à ce que la possession de l’esprit de l’homme soit suffisamment avancée pour qu’elles puissent le manipuler à volonté. Seul l’être libre de toute influence astrale peut utiliser ces instruments sans danger.
Mais l’homme devrait accéder à ses réponses par lui-même, sans intermédiaire astral ou spirite. Protégez vos enfants de ces objets. Ils fascinent et peuvent englober astralement les jeunes en raison de leur curiosité naïve. Les désincarnés ont une affinité particulière pour la planchette Ouija ; cet instrument leur permet de faire vibrer leur présence chez l’homme. Ils perçoivent sa curiosité pour leur monde et sa fascination pour le mystère astral. Par le trucage d’une fausse intimité, ils dominent et magnétisent.
Les instruments de divination fonctionnent réellement et donnent accès à des réponses posées en toute bonne foi. Mais le curieux ne réalise pas que les réponses, loin de le servir, le magnétisent totalement. Sa conscience ainsi altérée sert de plan via lequel les entités astrales communiquent avec le monde matériel dont elles recherchent le contact pour goûter à la sensation d’y vivre. Les morts sont friands de l’expérience matérielle surtout lorsqu’ils s’en sont départis accidentellement. Ils s’ennuient de la vie et, à l’aide de certains instruments, cherchent à recommuniquer avec l’humain pour se sentir exister ; atteignant ce but, c’est l’homme qui en paie la note.
La possession est un phénomène psychique véritable et très répandu. L’homme doit s’en méfier. Les instruments de divination la favorisent. Tant que l’homme ne connaîtra pas les lois occultes de la vie, il devra se protéger contre des forces qu’il peut difficilement contrôler lorsqu’elles se sont installées et habitent son esprit. Pour comprendre le monde des esprits, il lui faudra communiquer avec des plans qui en sont libres et qui en connaissent les lois. Ces plans font partie de sa conscience mentale supérieure.
La fascination pour le monde des esprits est un mouvement naturel de la conscience humaine. Mais il est nécessaire que l’homme apprenne à se protéger contre des forces qu’il ne peut contrôler vu son état d’inconscience. Sinon, il risque de voir sa conscience manipulée et de perdre le peu d’identité qu’il possède.
Bernard de Montréal
Ces instruments n’ont-ils pas contribué à l’éveil de la conscience de l’homme ? Ne l’ont-ils pas sensibilisé à l’au-delà ?
Nous le répétons, l’homme ne sera pas éveillé tant que la télépathie avec les circuits universels ne sera pas fermement établie dans sa conscience. Il acquerra alors la prescience et il réalisera que ces instruments font partie de l’activité des forces lunaires. Tout être conscient abandonnera de telles pratiques et protégera ceux qui en sont vulnérables.
Les instruments de divination sont utiles lorsque le mortel est en mesure de vérifier la source occulte à partir du plan mental et à en neutraliser l’influence ou le caractère manipulateur. Sinon, il s’astralise et se soumet à des contrôles qui le manipuleront.
Tant que l’homme ne s’éveillera pas à une conscience supérieure, les plans astraux demeureront une source de manipulation car la conscience astrale est un conduit direct à des mondes régis par des forces anti-lumière. Parce qu’un instrument de divination fonctionne réellement ne signifie pas que l’homme est à l’abri des forces qui l’activent.
La conscience humaine est fragile et la curiosité, motivante ; ces deux aspects suffisent à créer une condition qui risque de mettre en danger une personnalité insouciante. Les forces astrales anti-lumière couvrent des plans à l’insu de l’homme et ce dernier n’a aucun recours contre elles lorsque sa conscience n’est pas suffisamment éveillée pour se soustraire à leurs influences.
Les entités qui magnétisent les instruments de divination sont sur des plans inférieurs et l’homme n’a aucun moyen de vérifier leur identité. S’il n’est pas dans son centre, il s’assujettit à une conscience étrangère qui se sert de ses énergies pour faire contact avec le plan matériel. Les forces astrales sont véritablement anti-hommes quel que soit leur plan ; elles disposent de moyens subtils pour interférer avec la conscience humaine.
Le plan astral est régi par des lois que l’homme ne peut reconnaître que dans la mesure où il jouit d’une conscience libre pouvant identifier et localiser le contact astral qui cherche à communiquer avec lui. Le monde de la mort est une dimension limitrophe de la conscience de la Terre et les morts, tant qu’ils ne sont pas réincarnés, ne participent pas à l’évolution de la Terre mais à l’évolution de leur propre système.
Et, dans ce contexte, ils ne peuvent d’aucune manière collaborer à l’édification de la conscience humaine car le mortel est à leurs yeux un privilégié. Ils sont impuissants à élever sa conscience malgré toutes les preuves qu’ils s’évertuent à lui donner. Ceci fait partie des mystères de l’astral que l’homme reconnaîtra lorsqu’il s’instruira du lien universel.
Bernard de Montréal
Vous admettrez que certains individus ont développé une conscience plus avertie suite à de telles expériences. Vous admettrez aussi que certains êtres ont passé par des chemins particuliers avant d’en arriver à une conscience plus avancée. Les instruments divinatoires n’ont-ils aucune fonction d’élévation à l’égard de ce développement ?
La conscience est indépendante de l’expérience qui procède de ces systèmes. La curiosité de l’homme pour ces systèmes et sa sensibilité le mènent à l’expérimentation. Mais c’est le contact avec le plan mental qui ouvrira sa conscience réelle. Il peut rompre les dépendances et les sensibilités qui font partie des forces de son âme.
Beaucoup expérimenteront avec des systèmes, mais peu jouiront d’une conscience vivante dans ce dernier cycle de l’involution. Ne confondez pas la naissance de l’esprit chez l’homme avec les péripéties qui dérivent de la sensibilité de l’âme. L’être inconscient et sensible est mené par le bout du nez et il trempe dans toutes sortes d’expériences car il est à la recherche de sa propre personne. Il erre dans son propre désert.
À cause de la drogue, vous avez perdu et aliéné toute une génération. Beaucoup ont cru à la conscience à travers la drogue et n’en sont pas revenus. La conscience n’est pas le résultat de l’expérience avec des systèmes astraux ; elle est l’éclatement de ces systèmes, la rupture de leur pouvoir sur l’homme, la conquête de sa pleine liberté. L’homme est lumière. Il n’a pas besoin de noirceur pour s’éclairer.
L’Amérique, malgré ses grandes qualités, a ouvert les portes de l’astral comme peu de peuples l’ont fait au cours de l’histoire de votre monde. La Californie est l’épicentre des forces astrales de votre monde et beaucoup la considèrent comme la Mecque planétaire. Attention.
Les instruments divinatoires sont des portes d’entrée dans votre conscience. Ce sont des reliquats de magie noire. Quelle que soit l’invitation des systèmes astraux, l’homme reconnaîtra que la conscience est une alliance avec le plan mental et la télépathie en est la manifestation objective et réelle.
Si sa conscience n’est pas définie, l’homme risque de sombrer dans une expérience astrale dont il ne reconnaîtra pas la nature. La conscience est une lumière et non un état d’âme ou un état d’inconscience égocentrique spiritualisé par l’astral ou ses systèmes de contrôle.
Le mouvement du Nouvel Âge, qui s’étend dans le monde à partir de son épicentre californien, sera fortement coloré par des courants astraux avant de devenir une période féconde pour le développement d’une conscience supramentale sur la Terre. Beaucoup croiront que cette période est arrivée alors qu’elle n’est que le reflet astral d’un temps futur qui, graduellement au cours des générations, donnera naissance à une conscience mentale fondée sur le lien universel.
Bernard de Montréal
Est-il exact que les morts s’opposent au dévoilement de leurs liens occultes avec l’homme ?
Les morts s’opposent à tout dévoilement de leur monde car les structures psychiques de leurs plans en dépendent. Quand l’homme conscient expose le monde astral, son mode de fonctionnement est menacé et les entités éprouvent une grande inquiétude collective. Les entités ne savent pas traiter avec de tels changements ; pour cette raison, elles s’opposent à toutes révélations de leurs conditions.
Le moindre dévoilement de leurs plans, voilés à la conscience humaine depuis des millénaires, exerce une pression sur leur monde. Les morts préfèrent expliquer la vie à l’homme selon leurs points de vue et ils s’opposent à ce que l’homme expose leur monde à partir des données fournies par les circuits universels.
Les morts ont pratiqué la manipulation de la conscience humaine depuis si longtemps que toute modification à cette condition soulève des réactions équivalentes à celles que connaissent les couches sociales privilégiées dans votre monde. Ils ne voient pas d’un bon oeil des changements qui annoncent une modification des conditions qui les ont favorisés durant des millénaires. Les mondes parallèles sont aussi réels que votre monde.
Les plans occultes sont dotés de lois internes inconnues de l’homme, ces lois affectent sa conscience et perpétuent son ignorance. Ceci est difficile à comprendre pour l’homme inconscient car ce dernier n’exerce pas de télépathie avec un lien universel qui l’instruirait de la science des mondes parallèles. Il est démuni des instruments nécessaires qui lui feraient comprendre la vie d’une manière créative et intelligente.
Le pouvoir de l’astral s’exerce dans la retenue et le contrôle de l’information. Les entités astrales savent que l’information est le pouvoir. Il en est de même sur votre plan. Les âmes qui communiquent avec le mortel le font dans un esprit de domination et de manipulation qui n’est pas évident pour l’homme, car ce dernier ne dispose pas d’une conscience vibratoire suffisante lui permettant de voir à travers le jeu de l’astral.
Le mortel ne connaît pas son ennemi. Il croit que le drame de la vie se joue seulement sur son plan et qu’il ne dépend que de lui. Cette illusion est tellement ancrée chez l’homme qu’elle est à l’origine de son inconscience.
Si l’humanité connaissait les lois occultes de l’astral, la conscience planétaire serait altérée sur-le-champ à un point où la civilisation, telle que vous la connaissez, disparaîtrait dans un instant. Le chaos serait d’un ordre tel que l’esprit se verrait forcé de se libérer de la matière pour épouser une mort morontielle.
L’inconscience serait anéantie et les hommes seraient élevés sur des plans de conscience cosmique à ce jour inconnus. C’est pourquoi le plan astral s’oppose à toute révélation de ses structures et de ses moyens. La conscience supramentale mettra un terme à cette condition et les générations futures seront informées sur la nature et les lois de la mort.
Bernard de Montréal
Que voulez-vous dire lorsque vous intimez que les morts se nourrissent de l’homme ?
Dans le monde de la mort, la vie se confirme, elle ne s’exprime pas. Les âmes ont peu de choix sauf de chercher à nuire à l’homme puisqu’elles sont diamétralement opposées à sa conscience. Elles sont à la source du lien karmique qui est à l’origine de la programmation de la vie et des illusions existentielles de l’ego ; hormis cette condition, l’homme jouirait d’une conscience intégrée et la recherche de son identité serait révolue.
Les âmes ne cherchent pas à nuire à l’homme par mauvaise volonté mais parce qu’elles ont oublié leur identité. Une âme en astral se réfléchit dans la conscience humaine alors que le mortel se réfléchit dans l’illusion de son MOI. L’ego en subit les vicissitudes et croit qu’il en est la cause car ses illusions sont fondées sur la réflexion. Les morts sont des vampires. Ils établissent les règles du jeu de la vie lorsque l’âme humaine a une insuffisance de lumière.
Une âme souffrante sur le plan astral communique sa souffrance à l’homme par le biais de la pensée et des émotions. Dans ce sens, elle se nourrit de lui car sa douleur en crée une qui, en retour, se réfléchit. La réflexion lui crée l’impression de vivre sur le plan matériel. Par le truchement de la réflexion de la souffrance humaine, elle a l’impression d’être vivante au lieu d’être morte.
L’expérience de la mort est totalement étrangère à l’homme car son lien avec les circuits universels n’est pas conscientisé ; il n’a pas accès à la science des mondes. Conséquemment, sa vie est vide de sens car il ne peut faire la relation entre la vie matérielle et la vie subtile. Sa conscience est partielle et divisée.
Lorsque l’homme réalisera que les morts sont des vampires, il ajustera sa conscience et vivra une vie autre que celle qu’il connaît. Elle sera pleine et libre du vide existentiel et des questions qui en découlent.
Bernard de Montréal
En quoi consiste la fabulation ésotérique ou occulte ?
La fabulation est une déviation psychique du savoir menant à des états psychologiques que favorise l’ignorance intellectuelle. Elle est d’autant plus dangereuse sur le plan hermétique puisqu’elle s’annonce en autorité fictive et incite le chercheur ou le curieux à se sensibiliser à des vibrations, à des images qui le déconnectent de la réalité.
La fabulation astralise le MOI et risque de créer, dans la conscience, des reflets qui ne conviennent pas à la réalité bien qu’elle puisse servir au développement spirituel de l’être. Beaucoup d’individus ont progressé sur la voie spirituelle en s’initiant à des oeuvres ou à des techniques dont le fondement était totalement l’objet d’un mouvement fabulateur.
Les sciences ésotériques ou occultes incitent facilement à la fabulation car elles ne sont pas exactes. Elles se formulent au fur et à mesure où l’homme prend conscience de certains plans ou états de conscience mais elles ne sont pas suffisamment filtrées par un mental intégré. Elles peuvent être nuisibles si elles mènent à des notions qui éloignent l’être de sa réalité.
La fascination est une des trappes subtiles de la fabulation ; elle astralise l’ego et le place dans une condition de perception qui certes, sert d’expérience à l’âme, mais l’éloigne de son esprit. L’âme se passionne pour la fabulation qui lui fait vivre des images et des états particuliers.
Si l’homme était sur un plan mental avancé, il percevrait instantanément toute forme de fabulation puisqu’il disposerait d’outils favorisant la liberté plutôt que l’esclavage de son esprit. Dans toutes formes de fabulation, l’âme devient victime de la forme car elle ne dispose pas de la lumière de l’esprit pour l’évaluer objectivement. Cette inaptitude est une condition de l’expérience que l’esprit refuse car il s’oppose à toute manipulation.
Le péril de la fabulation découle de son pouvoir de suggestion. Dans le domaine des sciences occultes ou ésotériques, ce pouvoir est très présent et l’être naïf qui cherche une voie, une explication, doit en être averti sinon il risque de sombrer dans des états de conscience où la confusion finira par le convaincre qu’il fut victime de la fabulation.
Les sciences occultes doivent être réévaluées à la lumière d’une conscience intégrale si elles doivent expliquer objectivement la réalité des sphères. Plus le mental humain s’éloigne de son centre, plus la fabulation devient une manifestation subjective de l’être au lieu d’une manifestation créative de sa conscience.
Les êtres sensibles et spirituels qui épousent les sciences occultes ou ésotériques n’exercent pas suffisamment de lien avec le plan mental pour détecter la fabulation dès qu’elle apparaît. Au cours de l’évolution, ils deviendront plus versés dans la science du mental et se libéreront plus facilement de cet envahissement subtil.
Il est évident que la science ne peut prêter son autorité ou sa méthodologie à la science de l’esprit. Par contre, il serait avantageux que les êtres en évolution de conscience apprennent à reconnaître le besoin d’une certitude suprasensible fondée sur la présence de l’esprit.
Bernard de Montréal
L’information occulte ou la voyance sera-t-elle toujours sujette à des contrôles hiérarchiques ?
Il faudra que l’homme développe une pleine conscience avant d’accéder, librement et sans restriction, à des informations affranchies de tout contrôle systémique. À cette jonction de la conscience mortelle et universelle se manifestera le pouvoir de la lumière sur la Terre. La conscience planétaire aura alors atteint un degré de maturité convenant à sa responsabilité ainsi qu’à son identité universelle.
L’information libre des contraintes systémiques aura lieu lorsque l’homme aura développé une transparence qui assurera l’émancipation intégrale de sa conscience. Le temps est un facteur de grande importance dans ce processus, car lui seul permet de mettre la conscience en perspective et de démontrer que, par le passé, l’humain n’aurait pu assumer une telle responsabilité sans s’astraliser en raison de son attraction pour le pouvoir.
Le contrôle sur l’information et la rareté d’une voyance libre sur la création et les systèmes de vie ne découlent pas d’un droit immuable des sphères. Par contre, ce qui circonscrit l’accessibilité de l’homme à la connaissance systémique est le taux vibratoire de sa conscience. La canalisation de l’information qui se ferait sans restriction et sans préparation créerait chez le mortel un terrible malaise dont il serait victime vu qu’il ne pourrait intégrer ou supporter une voyance intégrale.
Le cosmos est vaste et la conscience humaine est conditionnée par un corps matériel et les émotions qui s’y rattachent. Avant que l’homme puisse accéder inconditionnellement à des données concernant l’univers au large et la vie dans son ensemble, il lui faudra subir une profonde mutation de sa pensée qui est, en somme, le véhicule de sa lumière. Sans ce changement, la conscience demeurera trop délicate pour un mouvement d’énergie de cet ordre et l’ajusteur de pensée qui le suit dans son évolution personnelle continuera à le protéger contre lui-même.
L’homme croit pouvoir supporter la connaissance de l’avenir mais la réalité est toute autre, du fait que le futur trouble son esprit lorsqu’il ne convient pas à son ego. Il lui faudra intégrer sa conscience au-delà des apparences pour stabiliser son énergie face à l’incessant mouvement des forces de vie qui pulsent en lui et celles de la mort qui cherchent à le perdre.
Le contrôle occulte des informations dépend de l’évolution de l’ego qui doit convenir avec les forces de vie avant de se prémunir des outils offerts par une conscience véritablement universelle. L’information occulte est un pouvoir sur le plan matériel puisque les lois du temps sont suspendues ; mais l’homme demeure régi par ces lois sur le plan de l’âme.
Pour bénéficier de l’absence de contrôle systémique sur sa voyance, l’ego doit être parfaitement harmonisé au plan mental. C’est ce plan qui l’élève à un niveau d’intelligibilité supérieur. Sans cet éveil, la vibration émanant du plan mental ne peut se fixer dans l’ego pour lui donner accès à l’information libre qu’il recherche, car sa conscience demeure astralisée par les forces de la mémoire qui structurent le MOI.
C’est à ce point qu’il perd le contact objectif avec les plans subtils et qu’il s’éloigne de ce qu’il recherche. Le contrôle de l’information systémique diffère du contrôle de la connaissance matérielle. Sur le plan mental, ce contrôle est inconsistant avec les forces de l’involution car il dépend de la diminution de la réflexion de l’ego dans le processus mental de l’information canalisée.
Bernard de Montréal
Pourquoi l’homme est-il ignorant des lois occultes de la vie et du pouvoir des plans sur lui ?
Pour que l’homme comprenne les lois occultes de la vie, il doit pouvoir communiquer avec les plans subtils. Son ego ne se prête pas facilement à un tel exercice car il ne reconnaît pas que la pensée a ses origines sur le plan mental de la conscience. Il est fragile. Les plans occultes sont des systèmes de conscience, de vie et de science, qui évoluent au-delà des régimes d’incarnation que régissent les forces de l’âme.
Lorsque la conscience est libérée de la matière, elle ne conçoit point la vie selon des ordres de grandeur ou de valeur qu’elle lui octroie sur le plan matériel. La vie au-delà de la chair est libre alors que, dans la chair, elle est sujette à des contraintes qui exigent de l’homme une perte inévitable de contrôle sur sa destinée égoïquement réfléchie par le MOI mortel.
Ce n’est pas quand la vie semble paisible que l’homme la réalise mais lorsqu’elle le fuit. Lorsqu’il est dans la vie, il cherche à la consolider afin de ne pas la perdre, car il aspire à en goûter les fruits le plus longtemps possible. Dans une telle condition, il est victime des lois occultes de la vie. Pour en comprendre les aspects voilés, il doit en saisir l’exécution à partir d’un plan de conscience mentale libérée de la mémoire de la race.
La mémoire de la race consolide l’ignorance de l’ego et perpétue le mensonge cosmique à travers la vie humaine car cette dernière ne s’identifie pas à la conscience des hiérarchies. Elle est plutôt une manifestation cyclique des incarnations en évolution. Dans la mesure où l’homme la vit ainsi, il ne peut en comprendre ou en saisir les aspects cachés, alors que dans le cas opposé il ne peut plus la perdre, car déjà elle est plus grande et plus parfaite que celle qu’il cherche à protéger.
La vie matérielle est une imposition et une imposture car elle ne peut être corrigée par l’homme lui-même. La programmation de sa vie coïncide avec des états d’âme en évolution qui doivent être ajustés au cours de l’expérience afin qu’il puisse évoluer et, un jour, atteindre la pleine maturité de son esprit.
La vie est pleinement réalisée lorsque le mortel est suffisamment éveillé en esprit pour communiquer par télépathie avec le plan mental ; il peut alors suivre le mouvement tel que dicté par les plans. Il devient alors apparent que la vie est dirigée d’ailleurs et que le rôle de l’ego est d’apprendre à traiter avec elle de manière éveillée pour en comprendre les modalités.
Tant que l’homme ne comprendra pas la vie occultement, il la subira et vivra sous l’ombrelle du mensonge cosmique qui est essentiellement la manifestation d’un contrôle hiérarchique invisible et occulte pour la majorité.
Avec l’évolution de la conscience mentale, l’humain se projettera dans les dimensions psychiques de la forme, ce qui lui permettra de s’intégrer à la réalité systémique. À partir de ce point sur la courbe de l’évolution, la réalité systémique se fondra à la réalité psychologique de l’ego qui est aujourd’hui rattachée à la mémoire de la race. Les forces occultes sont appelées aujourd’hui « esprit » alors que dans l’avenir, lorsque le mental de l’homme aura supplanté la mémoire de la race, la forme humaine sera extensible, alors que d’autres se matérialiseront dans le champ de la conscience humaine déclarée « libre » dans le monde des esprits.
Tant qu’il ne sera pas déclaré « libre », l’homme ne pourra reconnaître la nature de sa conscience systémique car appartenant à un ordre universel, celle-ci détient la clef de tous les mystères puisqu’elle est interdépendante avec les intelligences suprasensibles. À ce stade de l’évolution, il aura terminé son évolution terrestre et commencé son évolution sur d’autres globes ; évolution qui fait partie d’un réseau plus vaste que ce qu’il peut imaginer de la vie actuelle.
mise à jour le 10/09/2024