Les origines de l’Homme

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Dialogue avec l’invisible, chapitre 06

“Avec quel degré de certitude pouvons-nous nous fier sur votre manière d’expliquer les origines de l’homme ? La certitude que vous recherchez est à la mesure de votre incertitude. Si nous vous disons que l’homme est né d’une souche …” BdM

 

En Français vous lisez la transcription manuelle de la conférence de BdM, dans une autre langue la traduction par une intelligence artificielle (AI) de cette transcription manuelle, donc le résultat est à interpréter avec discernement.

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Bernard de Montréal

Avec quel degré de certitude pouvons-nous nous fier sur votre manière d’expliquer les origines de l’homme ?

La certitude que vous recherchez est à la mesure de votre incertitude. Si nous vous disons que l’homme est né d’une souche étrangère à l’humanité animale, vous devez considérer cette information comme prémisse à votre genèse. Éventuellement, vous accéderez à des niveaux de compréhension qui viendront confirmer cette donnée fondamentale. Il ne faut pas oublier que, dans la mesure où vous êtes en conscience télépathique avec nous, ce circuit vous permet d’interpréter la réalité, de la comprendre et que plus votre conscience évoluera plus les circuits deviendront source d’informations réelles qui témoigneront de la science infuse.

Bernard de Montréal

Le premier contact entre l’homme-animal et les races d’outre-espace se situent sur une échelle de combien d’années ?

Approximativement, le premier contact a eu lieu il y a 160 000 années. Lorsque les étrangers atterrirent sur votre planète, ils firent contact avec l’homme primitif dans le but de créer un type humain qui réunirait à la fois des qualités biologiques et des qualités d’esprit.

Bernard de Montréal

Comment l’homme primitif fut-il modifié dans son développement ?

Les étrangers le montèrent à bord de leur vaisseau et procédèrent à une opération qui consistait à élever le taux vibratoire de sa conscience en l’infusant d’une énergie qui le fit passer du stade animal à celui d’humain. Cette modification eut lieu sous hypnose généralisée.

Ces scientifiques étrangers ont inséminé dans la conscience de l’homme primitif un taux vibratoire qui, dès son réveil, lui a fait réaliser sa supériorité face à son milieu. Sa conscience reflétait un état d’esprit autre que l’homme-animal, c’est-à-dire qu’une âme individuelle habitait maintenant son corps alors qu’avant il était habité d’une âme collective, signature de la condition animale.

Bernard de Montréal

Qu’entendez-vous par hypnose généralisée ?

L’hypnose généralisée permet à un être avancé d’habiter et de contrôler temporairement un corps matériel pour en mettre en vibration les corps subtils de sorte que, lorsque l’être quitte l’enveloppe, celle-ci devient le réceptacle pour une âme incarnée par infusion. L’âme incarnée peut alors expérimenter la dimension matérielle de la vie jusqu’à ce qu’elle quitte ledit corps. L’hypnose généralisée permet l’emprise d’un esprit sur un autre et risque de créer des précédents qui vont à l’encontre des lois systémiques.

Celles-ci prohibent la domination d’un esprit par un autre, sauf dans le cas où cela fait partie d’un apprentissage nécessitant un chevauchement temporaire. Les lois universelles protègent l’âme en évolution mais les civilisations ne traitent pas toujours les races inférieures avec le respect qui leur est dû parce que ces civilisations n’ont pas de conscience supérieure pour les guider. Une foule d’étrangers ont transgressé ainsi les lois systémiques. Pour cette raison, la fusion fut commandée du plan mental afin qu’au cours du cycle prochain l’homme soit protégé contre toute forme d’envahissement de sa conscience.

Bernard de Montréal

Voulez-vous dire que l’homme-animal n’était pas apte à passer au stade humain par lui-même selon les lois matérielles de l’évolution et de la mutation biologique ?

Pour qu’il soit enregistré dans les annales systémiques comme appartenant à une espèce intelligente ou humaine, il est nécessaire que l’homme soit conscient des circuits universels. Ceci requiert une dispense particulière qui ne peut être accordée que par une race ou espèce supérieure. Une race ne devient pas humaine, c’est-à-dire pensante, par évolution génétique ; elle doit être enregistrée dans lesdites annales. Ceci fait, son développement suit son cours jusqu’à ce qu’elle puisse reconnaître ses origines et travailler avec les intelligences qui lui ont donné naissance en tant qu’espèce pensante.

Penser est un phénomène extrasensoriel qui n’est pas fondé sur la matérialité de l’espèce mais sur la révélation de son esprit. Or, l’esprit d’une race ne se révèle à elle que par la pensée puisqu’elle ne peut le voir ou en faire l’expérience tant et aussi longtemps qu’elle demeure matérielle.

Bernard de Montréal

Vous semblez dire que la pensée n’est pas le résultat d’une évolution matérielle mais découle de l’électrification du cerveau par un procédé ou une opération que vous appelez « enregistrement ».

La connexion avec les circuits éveille la conscience humaine. C’est à partir de ce moment qu’il y a évolution de la pensée. Tant que la conscience n’est pas éveillée, l’être humain demeure dans une conscience animale ou une conscience non enregistrée. Toute conscience pensante, qu’elle soit terrestre ou autre, est enregistrée dans les archives universelles.

Sinon comment voudriez-vous que nous puissions suivre le développement d’une âme individuelle dans un univers aussi vaste et à plusieurs paliers ? Un grand nombre d’entre elles seraient perdues, oubliées. Une telle situation pour nous est impensable dans le sens humain du terme.

Une fois l’être enregistré, il ne peut jamais être avorté, perdu ou annihilé. Il fait partie de sa conscience, de son lien universel. D’ailleurs, le lien universel assure l’enregistrement de l’âme qui désormais ne fait plus partie des mondes en attente d’évolution. Elle est en mouvement et évolue.

Une entité universelle que l’on nomme ajusteur de pensée lui est attitrée indéfiniment et son évolution devient techniquement assurée. Dans le cas contraire et, très exceptionnellement, elle est dématérialisée. La raison pour laquelle certaines âmes sont dématérialisées est due à un défaut majeur dans la construction des spirilles qui constituent leur charpente magnétique.

Bernard de Montréal

Pourrions-nous dire que la mort est la suspension temporaire de cet enregistrement avec les circuits ?

Lorsque vous mourez vous vous relocalisez en forme astrale sur les plans parallèles et le contact avec les circuits universels est coupé. Cependant vous êtes aussitôt pris en charge par des guides qui vous aident à vous situer dans ces mondes en attente. Vous ne perdez pas votre enregistrement mais n’en bénéficiez pas non plus, car dans la mort la pensée est suspendue.

Par contre, vous êtes en sécurité puisque, dans la mort ou sur les plans astraux, les mondes supérieurs sont présents par l’entremise d’envoyés qui surveillent le mouvement des populations et s’occupent que soit maintenu un certain ordre. Ces envoyés ont un statut spécial qui les autorise à contrôler les allers et retours des entités astrales ou âmes désincarnées pour empêcher certaines émigrations qui seraient dangereuses si ces entités voulaient se relocaliser dans des mondes qui poseraient un problème d’identification.

Vous retrouvez un peu dans ces mondes les mêmes problèmes ou conditions que vous avez sur le plan matériel. Sur votre plan, vous contrôlez le mouvement des populations afin de ne pas perdre contact avec des individus qui, allant dans toutes les directions, causeraient de graves problèmes d’émigration pour vos gouvernements.

Bernard de Montréal

Les guides dans les mondes de la mort compensent-ils pour l’enregistrement avec les circuits universels dont jouit l’humain sur la Terre par le biais de la pensée ?

Le rôle des guides spirituels est de faire en sorte que les âmes soient protégées contre certaines conditions qui risqueraient de les mettre en danger. Ils sont très importants dans la mort car ils sont familiers avec les conditions régissant leurs mondes. Lorsqu’une âme apparaît, elle est aussitôt prise en charge, suivie, surveillée et rassurée jusqu’à ce qu’elle se réincarne pour une évolution ultérieure.

Par contre, les guides spirituels ne sont pas nécessairement des êtres de lumière dans le sens systémique du terme. Un guide spirituel peut être un humain défunt de haut niveau qui joue un rôle important dans l’évolution de l’âme sur le plan astral. Mais l’évolution de l’âme en astral est très différente de son évolution dans la matière ; sur ce plan les forces de vie supérieures sont absentes de la conscience, donc de son expérience du fait que la pensée n’existe pas. Pour cette raison, une âme ne peut évoluer vers la fusion en astral bien qu’elle puisse évoluer spirituellement.

Mais l’évolution spirituelle n’est pas une solution à son état karmique car elle représente simplement un mouvement dans un circuit fermé, alors qu’elle doit éventuellement évoluer dans un circuit ouvert, c’est-à-dire systémique, afin de pouvoir elle-même corriger les abus de parcours des forces en évolution dans l’univers au large. Après la mort l’âme ne peut altérer les conditions de vie et d’évolution de l’univers local, car elle participe déjà à des paliers de vie sous le contrôle de ces forces en évolution.

Ce contrôle est puissant et absolu, de sorte que l’âme dans la mort est aussi impuissante que l’homme inconscient dans la vie matérielle. Lorsqu’elle se réincarnera dans un plan de vie supérieur et vivra en fusion avec les forces de vie systémiques elle deviendra, par la suite, un agent libre. Elle modifiera des lois qui sous-tendent la vie systémique et, par conséquent, la vie planétaire. L’erreur fondamentale des religions est de croire et d’enseigner que la vie après la mort est la destination finale de l’âme. Cette méprise est à la base de la difficulté qu’ont les êtres religieux ou spirituels à embrasser les grandes notions d’évolution à la portée de l’homme moderne.

Les guides spirituels ont un rôle temporaire alors que les ajusteurs de pensée ou les doubles ont un rôle permanent dans l’évolution de l’âme. L’homme qui communiquera par télépathie avec son ajusteur de pensée pourra enfin investiguer les archives universelles et il évoluera en conséquence. Le plan mental supérieur doit être accessible pour que l’immortalité de la conscience devienne un fait acquis dans le grand pèlerinage de l’âme à travers les mondes connus et inconnus. 62

Bernard de Montréal

Ceci voudrait donc dire que, dans la mort, l’âme n’a pas de liberté, qu’elle est toujours sous surveillance et que, désincarnée, elle doit subir la présence de ces guides tout comme nous sur le plan matériel qui subissons la pensée ou la présence du double lorsque nous sommes inconscients et ce, jusqu’à ce que l’homme devienne intégral et libre dans le mental de sa conscience morontielle.

En forme astrale, l’âme doit être protégée. Elle ne dispose pas de moyens personnels pour éclairer sa route. Elle doit son ascension, son développement dans les sphères, à sa capacité de bien remplir ses fonctions. Par contre, sur le plan matériel, elle doit son évolution à sa capacité de comprendre les lois de la vie matérielle à travers le biais de l’évolution de la pensée qui est sa connexion avec les circuits universels où elle est enregistrée. C’est par la pensée que l’âme passe au plan mental supérieur. Ce plan est le point d’entrée dans la conscience morontielle qui, à son tour, est le point de contact avec les circuits universels.

Il n’y a pas de liberté dans la mort car la mort est une suspension temporaire du lien avec l’ajusteur de pensée. Pourquoi la mort ? Parce que le lien avec les circuits universels a été suspendu depuis déjà très longtemps dans l’expérience humaine. La mort ne donne pas au défunt de statut particulier puisqu’elle est une aberration des lois systémiques de la vie. Le passage en conscience astrale n’est pas finalitaire : les guides spirituels compensent mais ne dispensent pas.

Bernard de Montréal

D’où viennent les guides spirituels ?

Les guides spirituels sont des volontaires qui viennent de mondes avancés dans l’astral pour aider à l’évolution des plans inférieurs. Ils servent pour des périodes équivalant en moyenne à deux siècles de votre temps. Ces périodes vont vous apparaître longues mais c’est pour assurer la continuité dans l’exercice de leurs fonctions.

Dans ces mondes, le temps diffère du vôtre ; 200 ans de votre temps représentent une période assez courte si on considère l’importance du travail ou du service rendu. Lorsqu’une entité décide d’être guide, elle doit renoncer à son statut antérieur et ce renoncement est un indice d’évolution qui lui permettra, à la fin de l’exercice, d’être choisie pour des tâches plus rémunératrices.

Le monde des guides spirituels est un monde préférentiel. Ces âmes ont déjà atteint des niveaux supérieurs d’évolution astrale sans pour cela s’être acquittées de leur dette karmique qui est l’enregistrement de leurs activités planétaires avant la mort. Ladite dette ne s’abolit que lorsque le contact avec les circuits universels a été établi. À partir de ce moment l’âme n’est plus liée aux plans astraux mais aux plans morontiels. Ceci signifie que la conscience de l’homme ne s’éteint plus à la mort du corps matériel puisqu’elle est devenue immortelle.

Bernard de Montréal

Les âmes se déplacent donc sur différentes planètes du plan astral ?

Elles peuvent provenir de très loin ou de très près. Elles peuvent émigrer de planètes très avancées comme elles peuvent être en forme astrale sur la Terre. Chaque globe supporte des plans subtils et chaque plan est universel dans ce sens qu’il connecte avec un plan équivalent sur un autre globe. La connexion entre les plans équivaut à un immense royaume divisé en autant de globes. Le septième plan astral, par exemple, qui est le plus élevé dans l’univers local, connecte avec approximativement 75 milliards de planètes. 63

Bernard de Montréal

Est-ce que les étrangers meurent comme nous mourons ici sur la Terre ?

La mort telle que vous la connaissez est spécifique à votre planète. Sur les planètes avancées, l’homme ne meurt pas, il passe du plan matériel au plan éthérique de sa conscience. Les étrangers ont transmuté depuis très longtemps de sorte qu’il ne leur reste plus de conscience astrale. Lorsqu’ils meurent, leur âme n’est pas aspirée sur le plan astral.

La conscience les dirige et ils se retrouvent sur un plan plus avancé mais toujours systémique. Le plan astral n’est pas un plan systémique. Vous ne pouvez pas, en forme astrale, vous déplacer à volonté dans l’univers local. Vous mettriez votre vie en péril car le cordon argenté ne peut supporter un tel éloignement du corps matériel.

Les étrangers ont une vie plus longue que la vôtre car ils ont réglé le problème de la maladie. Lorsqu’ils s’éteignent, ils le font par vieillissement génétique et non par dépérissement vital. Leur science leur permet de revitaliser un corps matériel en cas d’accident grave.

Bernard de Montréal

Pouvez-vous nous éclairer sur la différence entre les plans et les planètes ?

Les planètes sont des globes qui existent sur différents plans de la réalité. Vous êtes sur le plan matériel de votre planète dans la galaxie locale. Si vous étiez morts ou en forme astrale, vous seriez sur la planète Terre ou sur une autre planète mais sur le plan astral de la Terre ou de l’autre planète.

Bernard de Montréal

Qu’est-ce que l’âme ?

L’âme est la sommation de vos mémoires depuis le début de votre évolution. Chaque âme enregistre la totalité des expériences vécues. Elle représente le cheminement de l’entité vivante depuis le début de son évolution sur la Terre ou ailleurs. Elle est une archive vivante de la vie en évolution. Elle ne peut pas être détruite mais elle peut être dématérialisée si elle ne réussit pas à évoluer à l’intérieur d’un cycle quelconque.

Très peu d’âmes ont été retournées à l’énergie pure. Ce sont des exceptions. Pour qu’une âme soit dématérialisée, une dispense particulière doit être accordée par des tribunaux systémiques qui ont pour mission d’évaluer les âmes recommandées pour dématérialisation. Les membres de ces tribunaux n’ont pas d’yeux mais sont dotés de facultés qui leur permettent de voir. Un être qui verrait une âme en voie de jugement vers la dématérialisation serait tellement troublé qu’il s’autodétruirait.

De grands principes de vie composent l’univers des lois et ces principes ne peuvent être refoulés car les lois sont draconiennes et ne peuvent être abrogées. Cela maintient, par conséquent, une stabilité universelle dans les systèmes en évolution. Si cela n’était, ce serait le chaos universel.

L’âme est une entité vivante mais elle doit évoluer pour exercer son droit d’aînesse, c’est-à-dire son droit de collaborer avec les intelligences supérieures à la perfection des lois de la vie. C’est pourquoi l’expérience de l’âme dans la matière est si importante, car elle permet d’en arriver un jour au stade de la fusion avec l’ajusteur de pensée.

À partir du moment où la fusion deviendra réalité dans son expérience, l’âme sera libre du plan astral et, après la mort, retournera à un plan morontiel. Pour la première fois, elle aura un droit décisionnel dans l’évolution des systèmes de vie au lieu d’être simplement une entité vivante sujette aux lois karmiques de l’involution. 64 L’évolution de l’âme sur le plan morontiel sera une expérience parfaite. L’âme en fusion ne fera plus partie de l’involution des systèmes de vie. Elle jouira d’un statut qui lui permettra de créer une nouvelle dynastie spirituelle. Mais cette dernière n’aura aucune relation avec les statuts spirituels de l’astral actuel dû au fait que les âmes seront totalement libres du mensonge cosmique qui éteint l’intelligence créatrice et empêche l’âme de se libérer de la mémoire astrale dont elle retient la dette karmique.

Bernard de Montréal

Vous dites que l’âme ne peut pas être détruite mais qu’elle peut être dématérialisée. Veuillez nous expliquer cette différence qui n’est pas évidente.

La destruction d’une âme équivaudrait à l’anéantissement absolu de sa mémoire alors que sa dématérialisation signifie qu’elle passe dans un état où elle demeure en suspension dans un monde sans vie. Il y a des mondes où aucune source d’énergie ne les alimente. Ce sont de vastes déserts cosmiques en attente de développement. Les âmes qui s’y retrouvent n’existent plus car elles ont été dépossédées de leur mémoire. Tout ce qui reste de leur réalité antérieure a été conservé dans les archives universelles. L’âme elle-même n’est plus qu’une coquille d’énergie.

En tant que telle, elle est en suspension absolue et ne peut plus évoluer, c’est-à-dire passer d’un plan à un autre. Dans ce sens, elle est morte, sans vie. Une fois dématérialisée, l’âme n’appartient plus aux mondes spirituels et, étant dépossédée de sa mémoire, elle est incapable de vibrer. Lorsqu’une âme ne vibre plus, elle est en suspension de « grâce », c’està- dire qu’elle ne peut plus bénéficier du service des guides spirituels qui ont pour but de la faire évoluer en lui enseignant les lois de leur monde.

Lorsqu’une âme est reléguée à la vie désertique des grands espaces cosmiques, elle ne peut plus retourner à l’évolution par ses propres moyens. Une dispense spéciale doit être donnée pour la retourner à la vie systémique. Nous avons peu d’expérience dans ce domaine bien que nous sachions qu’un certain nombre d’âmes sont isolées dans ces mondes extrêmes.

Bernard de Montréal

Qui a créé l’âme ?

L’âme a été créée par des entités originelles qui avaient résolu l’énigme de l’énergie dans un univers parallèle au vôtre. Ces entités provenaient d’un univers stable à l’extérieur de votre univers. Lorsqu’elles se manifestèrent par rayonnement dans l’univers local qui était prêt à les recevoir, le processus de création des âmes n’était pas loin dans le temps.

Lorsque l’univers actuel était en pleine expansion et que l’énergie commençait à se manifester par rayonnement dans le vaste espace inhabité, les entités qui y pénétrèrent jaillirent et prirent possession de certains espaces ou plans qui devinrent, avec le temps, des mondes pleins de vie où l’on expérimentait avec l’énergie dans le but de la faire obéir.

Lorsque vint le temps où elle obéit à ces volontés, celles-ci créèrent des âmes car elles pouvaient manipuler le feu cosmique. Elles créèrent des âmes ou des populations systémiques de la même manière que les hommes créent des enfants pour gonfler les populations terrestres.

L’étude qui devait mener à la manipulation du feu de l’univers local était une tâche ardue parce que le feu de chaque univers diffère dans son mode de rayonnement. De cette manipulation du feu naquirent les âmes qui n’étaient, au début, que de simples atmosphères à l’intérieur desquelles aucune empreinte n’existait.

L’âme, dans ces temps reculés, aurait été impuissante à faire vibrer les corps subtils d’un homme, même primitif, car elle n’avait pas suffisamment accumulé de mémoire. C’est sa mémoire qui lui donne son magnétisme qui, en retour, alimente et fait vibrer les corps subtils ou les couches vivantes de sa conscience qui alors devient dépendante d’une vaste mémoire en évolution depuis longtemps. Avec le temps, les empreintes ou mémoires s’accumulèrent et l’âme devint de plus en plus vivante puisqu’elle accumulait des impressions qui, plus tard, devaient servir de référence évolutive au cours du développement de la conscience.

La création des âmes fut et demeure la plus grande oeuvre jamais réalisée dans l’univers local. Dans d’autres univers, la manipulation du feu local a permis de créer des entités vivantes différentes de celles qui évoluent dans vos mondes. Ces entités vivantes extrauniverselles sont autosuffisantes dans ce sens qu’elles n’ont pas besoin d’évoluer car elles sont toujours unies aux volontés qui les ont créées. Elles sont libres et représentent un peu le même modèle qui sera offert à l’homme lorsque la fusion unifiera sa conscience.

Bernard de Montréal

Que veut dire « l’intelligence commençait à se manifester par rayonnement » ?

Dans un univers en formation, la puissance fondatrice est le feu cosmique ou l’énergie non différenciée qui s’actualise dans un processus de différenciation, de création et d’entropie positive. Ceci se fait par rayonnement car, dans tout rayon, l’énergie est concentrée et directionnelle. Lorsqu’elle entre dans une phase d’entropie positive ou de création elle cesse d’être aveugle et sans direction. Elle devient manifeste et démontre une volonté (direction par rayonnement) dont l’ordre de grandeur dépend de son pouvoir de créer des formes. Lorsque l’énergie crée des formes, elle cesse d’être indifférenciée.

Elle est alors récupérée ou utilisée par des entités ou intelligences qui, à leur tour, lui donnent une direction. Ce processus créatif est à l’origine de la création des âmes par des intelligences qui donnèrent une direction au feu cosmique, afin de mettre un terme à son mouvement libre. Elles capturèrent cette énergie et créèrent des formes qui convenaient à leurs intentions.

Les entités se manifestent par rayonnement parce que toute forme de volonté, dans les mondes de lumière, est l’expression d’une force dirigée à partir de la volonté cosmique de ces êtres. Puisqu’aucun conflit ne diminue leur harmonie avec l’environnement dans lequel ils évoluent, ils engendrent ou créent à partir de rien, c’est-à-dire dans le vide parfait où seule l’énergie pulse. Ces êtres sont cosmiques et précèdent, dans le temps, les formes qui leur sont dévolues de sorte qu’ils ont une très grande compréhension de leur relation avec les âmes qu’ils ont créées. Plus les entités sont de hauts niveaux, plus leur création s’exécute par rayonnement qui est la forme la plus libre de création ou de contrôle de l’énergie libre.

Bernard de Montréal

Qu’exprime le terme « entité » ?

Une entité est une personnalité en forme astrale ou une intelligence systémique dont l’ordre de grandeur ne peut être perçu qu’en conscience morontielle. Dans notre cas, l’homme ne peut nous voir objectivement que sur le plan morontiel de sa conscience car nous ne faisons pas partie du monde de la mort. Nous employons le terme entité, en général, pour indiquer des êtres qui n’habitent pas un corps matériel.

Bernard de Montréal

Donnez-nous une définition plus concrète du feu cosmique. 66

Le feu cosmique est l’énergie primordiale dont est faite toute création. Il est à l’origine de l’expansion des mondes et son essence transcende toute forme de conscience car il précède ce qui est créé. Le feu cosmique ébranle les fondations du temps ; lorsqu’il est en expansion, les espaces explosent et prennent de l’expansion à des vitesses tellement grandes que le temps tel que vous le connaissez disparaît dans un ordre de grandeur pour réapparaître dans un autre. C’est ce qui crée les grands cycles d’évolution des systèmes universels.

Le feu cosmique est à la source de toute création. C’est avec lui que composent les grandes entités universelles qui travaillent à la création des mondes et à la génération des espèces en évolution. Travailler avec lui signifie créer par le pouvoir de la volonté sans le support de la conscience ou de la science.

Les êtres ou entités qui travaillent avec le feu cosmique sont dans des dimensions de conscience qui ne se rapportent qu’aux phénomènes d’ordre cosmique. Ils n’ont rien à voir avec les âmes en évolution ou les espèces humaines d’un ordre ou d’un autre. Ils sont totalement retranchés de l’évolution des vagues de vie.

Les entités cosmiques qui proviennent d’autres univers et voyagent dans le vôtre ont un taux vibratoire si élevé que leur seule présence dans votre univers local leur permet d’accomplir des actes ou gestes de création qui sont, selon l’ordre de grandeur, à la base des mystères. Ils sont la raison derrière l’incompréhension des hommes lorsqu’il s’agit de saisir ou d’évaluer la création sans le support d’un ajusteur de pensée. C’est pourquoi le feu cosmique représente, pour l’humain, une dimension de la réalité qu’il ne peut saisir parce que c’est une catégorie de l’énergie invisible qui ne peut être manipulée que par des entités qui ont le taux vibratoire pour la saisir, la contrôler, la mettre en mouvement créatif.

Bernard de Montréal

Pourquoi les univers ont-ils différents types de feu ?

Il y a sept superunivers et chacun fut créé dans un temps différent. Ces mondes procèdent du feu cosmique mais ils varient en densité. Le feu cosmique dans le premier univers a la propriété de geler tout ce qui vient en contact avec lui ; cet univers en est un de glace où rien ne croît. Il maintient dans les espaces absolus une température invariable de sorte qu’il ne peut se créer de mouvement inverse dans l’évolution des systèmes.

Nous ne comprenons pas complètement la fonction de ce type de feu. Nous en sommes toujours à l’étude mais nous croyons que la raison pour laquelle il engendre ce froid cosmique découle du fait qu’au début de la création de ces mondes gigantesques ou superunivers, il n’y avait pas suffisamment d’énergie disponible pour engendrer de hautes températures.

Cette pénurie était probablement due à l’impossibilité de croissance par explosion ; pour qu’il y ait explosion, il faut suffisamment d’énergie de base pour créer des chaînes à réaction qui peuvent engendrer un processus continu dans le mouvement d’expansion des forces centrifuges. La pénurie d’énergie était probablement due à l’incapacité originelle de transformer ou de consommer toute la colonne de feu qui est à l’origine de tous les grands mouvements cosmiques. Il est dit que cette colonne de feu qui apparaît à tous les 250 milliards d’années est à l’origine de tout.

Mais nous ne pouvons confirmer ou infirmer ceci, car tout est encore à l’étude. Il se peut que cette colonne de feu soit à l’origine de l’île centrale qui unit par gravité les sept superunivers. Nous croyons que cette île est construite de plusieurs paliers d’énergie, les uns différents des autres, renfermant les variétés de feu que nous retrouvons dans les univers qui évoluent en périphérie. Ces variétés du feu cosmique seraient la source de toute lumière, de toute longueur d’onde, de toute énergie. 67

Bernard de Montréal

Que voulez-vous dire par « différents temps » ?

Les différents temps représentent les différents niveaux de conscience, soit les différentes vitesses de déplacement dans l’univers local ou ailleurs. Les entités cosmiques ou universelles qui voyagent dans l’univers à des vitesses absolues ont une conscience du temps qui les différencie. Ces différents temps sont à l’origine du pouvoir divin, c’est-à-dire du pouvoir sur l’évolution des formes. Il ne faut pas voir le pouvoir divin comme émanant d’un être cosmique parfait comme le laissent entendre les religions. Ce mythe fait partie de l’ignorance face à la réalité systémique qui engendre, crée et régularise les mouvements universels.

L’univers est régi par d’innombrables populations d’entités évoluant et se déplaçant sur différents plans de la réalité. Croire en un dieu est une fantaisie de la conscience humaine. Cette erreur sera corrigée au fur et à mesure que les hommes se conscientisant en seront instruits via leur lien universel.

Bernard de Montréal

Que voulez-vous dire par le terme « formes » ?

Tout ce qui confine l’énergie est une forme. Toute énergie non confinée est indifférenciée ou primordiale. L’énergie primordiale représente le plus grand défi pour l’évolution, car elle ne peut servir que dans des temps où les entités en évolution sont suffisamment avancées pour la maîtriser.

Une fois maîtrisée, elle se différencie dans ce sens qu’elle sert à la création de formes qui, au cours des âges, évolueront et établiront entre elles des rapports. Une fois les rapports établis, un plan naît et la vie se structure, progressant selon les lois qui le particularisent. Dans le cas de la Terre, l’énergie différenciée devint créative lorsque le système solaire se forma et engendra la rotation de globes autour de l’astre primaire.

Bernard de Montréal

À quoi servent les mémoires archivées ?

Les mémoires archivées sont de vastes librairies édifiées dans les mondes astraux ainsi que dans les mondes systémiques. Elles sont accessibles selon le niveau d’évolution des êtres et renferment toute la science des mondes jusqu’ici développée, ainsi que la totalité des mémoires en évolution. Ces librairies sont tellement vastes qu’il est impossible à un être seul de les visiter dans leur totalité. Il doit être accompagné d’une entité dont le pouvoir de déplacement est plus grand que le sien.

Celui qui guide le voyageur doit lui-même être transporté par un autre plus rapide encore jusqu’à ce que le plus haut niveau soit atteint. C’est à ce point que nous retrouvons les Éternels qui n’ont ni conscience ni science ; ils peuvent visiter ces librairies sans déplacement parce que leur état leur permet d’absorber toutes les informations sans mouvement. C’est pour cette raison d’ailleurs qu’on les nomme les « Éternels ». De là leur statut de perfection.

La conscience ne fait pas partie de leur expérience parce que toute conscience en soi est un mouvement d’énergie et, dès qu’il y a mouvement, s’enregistre sur les plans subtils un déplacement quelconque. L’homme réalisera un jour qu’il se déplace en dehors de son corps matériel approximativement 10 millions de fois au cours d’une existence normale. Le mouvement étant trop rapide pour son système nerveux, il ne s’en rend pas compte mais son âme l’enregistre.

Bernard de Montréal

Que signifie le terme « paradis terrestre » auquel on fait allusion dans les Livres saints de l’humanité ? 68

Le paradis terrestre était un lieu choisi par les pères de la race ; il leur permettait de veiller sur le premier couple humain. Dans cet endroit idyllique, le couple était protégé contre les animaux féroces et pouvait, en toute tranquillité, traiter avec eux car un champ magnétique protégeait l’endroit à l’intérieur d’un certain périmètre. La femme n’enfantait pas dans la douleur puisqu’elle donnait naissance sous hypnose. Les étrangers expérimentaient avec le sol et faisaient croître une variété de fruits et de légumes qui étaient aussitôt mis à la disposition du couple originel. Ce dernier n’avait aucun besoin de travailler pour assumer son existence.

Le couple était doté de la faculté de communication télépathique avec les circuits universels mais ne pouvait demander de retourner à la planète d’origine sous aucune condition. Ceci aurait mis fin à l’expérience planétaire, ce qui était hors de question. Le paradis terrestre, comme il fut appelé tout au long de l’histoire humaine, était en fait une station expérimentale pour une civilisation qui voulait créer sur la Terre un type d’humanoïde à partir du type animal qui existait déjà.

L’expérience dura presque 40 000 ans au bout desquels il fut nécessaire d’avorter tout contact avec les circuits universels car l’humain ne voulut plus se plier aux exigences des pères de la race. C’est à ce moment que la rupture se fit entre lui et les étrangers et qu’il fut abandonné à son sort. La déchéance s’ensuivit jusqu’à ce que de l’aide lui arrive par l’entremise d’autres êtres dont le rôle était d’apporter une certaine lumière au long chemin de l’évolution. C’est à ce moment qu’apparurent des Initiés de différentes origines dont le rôle fut d’introduire l’homme à une forme de conscience pour lui permettre d’évoluer lentement vers une configuration psychologique et psychique de plus en plus sophistiquée.

Le paradis terrestre était un endroit privilégié et les forces présentes dans ce drame originel étaient à la fois très proches et très éloignées de l’homme. Les races-mères avaient le pouvoir de créer, dans la conscience de l’homme primitif, une grande variété de phénomènes qui n’étaient alors pas compris de lui mais très appréciés puisqu’ils lui permettaient de réaliser la grandeur de ces êtres. L’homme fit rapidement le lien spirituel avec ceux-ci qui étaient à ses yeux de véritables dieux.

Bien que le paradis terrestre fut une station expérimentale, tout le travail entrepris en ce lieu ne porta pas les fruits escomptés. Les pères de la race n’avaient pas réalisé que l’âme humaine portait en son sein une mémoire de liberté qu’ils n’avaient pas prévue dans la planification scientifique.

Les laboratoires utilisés par les étrangers n’avaient pas pris conscience de la nature erratique de l’âme humaine car, pour la première fois, le contact de l’âme avec la matière avait créé un changement imprévisible de l’aura. Ne pouvant traiter avec l’âme incarnée, comme ils pouvaient le faire sur les plans subtils, les pères de la race durent, à un certain point, se retrancher volontairement de l’expérience afin de laisser le champ libre pour l’évolution du terrestre.

Ils visitèrent les hommes au cours de l’histoire, laissèrent des traces mais ne renouèrent jamais officiellement le contact avec l’espèce sur une base généralisée. Le contact sera établi au cours de l’évolution mais l’homme, cette fois-ci, travaillera avec les étrangers de manière différente compte tenu de son grand progrès technique.

Le paradis terrestre fut une station expérimentale dont le succès, à ce jour, est encore discuté sur les plans systémiques. Puisque le retour en arrière est impossible sur le plan matériel, les forces de vie qui engendrèrent une conscience nouvelle sur la Terre demeurent aujourd’hui à l’écoute des besoins de l’homme.

Bientôt, ces forces se rapprocheront de lui pour l’instruire de la science de l’énergie afin de lui permettre de se mettre à l’abri de cataclysmes qui s’abattront sur la Terre au cours des générations futures. Ce contact créera un nouveau coin de terre particulièrement adapté aux besoins de certains hommes pour l’édification d’un centre civilisateur.

Bernard de Montréal

Quelle est l’origine de l’âme de celui que nous appelons « Adam » ?

L’âme du premier homme, c’est-à-dire du premier contact terrestre pouvant faire interface avec le plan mental, faisait partie des premières vagues de vie qui voulurent expérimenter avec un corps matériel terrestre. L’âme d’Adam avait été préparée avec soin pour supporter l’incarnation dans un corps animal dense. Elle fut dirigée et placée dans le corps par trois chérubins qui, pendant six mois, veillèrent à ce que tout soit conforme au projet d’incarnation.

L’inquiétude était que l’âme chercherait à laisser le corps prématurément, ce qui aurait engendré la suspension de l’expérience. Lorsque Adam se réveilla, les instruments à bord du vaisseau indiquaient une possibilité d’erreur dans le choix de l’âme, car le coeur enregistrait un double hélix de l’aura cardiaque ; ce qui confirmait aux techniciens la tendance de l’âme à rejeter l’enveloppe charnelle. Mais tout retomba dans l’ordre par la suite.

L’âme d’Adam n’avait jamais connu l’expérience de la mort. Elle fut choisie parmi les âmes qui avaient cohabité dans d’autres enveloppes corporelles sur d’autres planètes. Lorsqu’une âme laissait le corps pour aller évoluer ailleurs, la deuxième veillait sur le corps jusqu’à ce qu’une autre âme s’incarne et ainsi de suite. Ce système de relais assurait la longévité du corps matériel. Il se pourrait que la fusion, un jour, recrée cette condition mais nous n’en avons pas encore la certitude.

Bernard de Montréal

Comment se fait-il que nous ayons des races différentes ?

Votre Terre est une planète expérimentale. Elle a été choisie pour ses conditions favorables au développement de races dont les corps étaient animaux plutôt que chimiques. Bien que l’expérience contrevenait aux lois universelles, certaines civilisations prirent la décision de tenter l’expérience pour contrer certaines limites que leur imposait leur propre développement sur leur planète respective. Créer une race ou une nouvelle espèce est une chose, mais s’assurer de son développement et de son évolution à long terme en est une autre.

Rien de tel n’avait jamais été tenté dans le passé de l’histoire de la galaxie, surtout en ce qui concerne la reconnaissance des lois de conséquences qui se rattachent à des oeuvres de cette envergure. Voilà la raison pour laquelle certaines hiérarchies s’opposaient à une telle expérience sur la Terre.

Plusieurs civilisations tentèrent malgré tout d’explorer cette possibilité et mirent à l’épreuve leur habilité à engendrer une race expérimentale. D’où la naissance de plusieurs races sur votre planète. Ces races, avec leur histoire respective, ont été en opposition depuis le début de leur expérience et le sont encore aujourd’hui. Il n’y a que l’éducation qui puisse les raccorder ainsi que la mondialisation des systèmes politiques, économiques et sociologiques, sous l’égide de la démocratie.

Même aujourd’hui, nous ne sommes pas raccordés avec ces civilisations qui ont mis le système local en écharpe ; il nous a fallu développer une liaison nouvelle avec l’homme qui amènera ce dernier à reconnaître son lien universel, sans pour autant bénéficier d’une liberté universelle tant qu’il n’aura pas fusionné sa conscience avec la nôtre à cause de la densité de la conscience animale que forment ses corps subtils.

La création de plusieurs races sur une même planète comporte de grands risques qui ne peuvent être mesurés que dans l’expérience car, les âmes étant dotées de mémoires trop différentes, la conscience des races ne s’homologue pas. La Terre est la seule planète dont les races sont différenciées à un tel point. C’est à cause de son caractère particulier que les mondes supérieurs lui portent un si grand intérêt.

Bernard de Montréal

Qu’est-ce qu’un corps chimique ?

Un corps chimique est composé d’éléments rassemblés dans des laboratoires systémiques où la science de la vie est depuis longtemps en évolution. Un corps chimique n’est pas régi par les lois d’évolution biologiques ; il est stable et sa composition représente la manière la plus rentable de créer des êtres ou des corps habités puisque l’âme n’est pas sujette aux lois de la mort astrale.

Le fait qu’il existe un plan astral, où l’âme retourne après la mort, nous force à maintenir de vastes stations de surveillance jusqu’à la prochaine incarnation afin de nous assurer que les entités en forme astrale ne s’égarent pas ou que certains accidents ne se produisent pas. C’est un lourd fardeau qui demande un travail de grande assiduité. Voilà une raison pour laquelle nous nous sommes alliés aux hiérarchies qui s’opposaient à l’utilisation d’un corps animal pour la réception ou l’incarnation d’une âme humaine, car nous étions conscients des conséquences à long terme.

Notre vaste expérience dans l’élaboration de systèmes de vie nous avait permis de conclure que le corps chimique est le véhicule le plus approprié pour l’incarnation de l’âme et que le corps animal, à cause de ses instincts, est trop instable pour absorber une telle énergie et, en même temps, demeurer libre de la pensée réfléchie.

Le corps animal est conçu selon un modèle d’évolution particulier à la Terre ; il requiert trop d’organes pour la simple fonction d’animation que requiert l’âme et il est trop complexe pour la cohabitation de deux âmes. À titre d’exemple, lorsque vous donnez naissance à des siamois vous rencontrez parfois des difficultés car deux âmes ne cohabitent pas facilement dans un corps animal complexe. La chirurgie doit alors intervenir pour séparer les deux êtres ou les deux âmes. Souvent l’une évacue le corps pour que l’autre survive.

Par contre, le corps animal permet l’incarnation individuelle sans laquelle il aurait été impossible de créer un système de fusion avec l’humain. Dans un sens, la fusion sera la première expérience qui mettra à l’épreuve la notion que toute âme incarnée peut être unifiée à l’ajusteur de pensée, car le corps animal humain contient suffisamment d’alvéoles de vie ou de cellules pour permettre l’unification d’un principe universel et d’un principe matériel.

Le corps animal de l’homme est si complexe que son étude équivaut pour nous à un regard sur tout un temps d’évolution. Quand nous étudions un corps humain dans son ensemble, nous regardons la totalité de l’évolution biologique depuis le début. Pour nous le corps humain moderne contient toutes les données de l’évolution biologique de l’homme. Il est un immense cadran biologique qui nous permet de savoir quand l’âme l’habita pour la première fois et quand elle le quittera car, dans son code génétique, nous pouvons identifier le mouvement instantané de la conscience des cellules qui, pour nous, dans leur ensemble, crée ce que vous appelez l’aura.

L’aura humaine est beaucoup plus complexe que l’aura des corps chimiques, car elle n’est jamais pure. Elle est croisée de courants qui nous permettent de comprendre l’état de l’âme dans le corps, ce qui est impossible dans un corps chimique où la conscience astrale est inexistante. Nous croyons que le corps physique est plus adapté à l’évolution à long terme car il dispose de mécanismes internes d’adaptation que l’on ne retrouve pas dans un corps chimique stabilisé. 71

Bernard de Montréal

Qu’entendez-vous par « enregistrement universel » ?

L’enregistrement universel est une longueur d’onde spécifique à toute âme incarnée qui lui permet de recevoir et d’émettre des pensées. L’ajusteur de pensée peut alors suivre l’évolution d’une âme incarnée sur une planète sans que celle-ci risque d’être égarée ou oubliée dans la gigantesque mêlée de vies qui évoluent et circulent dans la galaxie. Nous qualifions cet enregistrement d’universel car il est disponible à tous les niveaux des gouvernements galactiques.

C’est une forme d’identification dont toute entité doit se prémunir si elle désire venir ou être en contact avec l’âme sur un plan d’expérience. À titre d’exemple, si, pour une raison quelconque, vous vous retrouvez dans un état de coma suite à un accident et que cet état perdure, votre enregistrement permettrait à des guides spirituels de suivre votre condition et, advenant la situation où votre cordon se romprait, ceux-ci pourraient, si cela vous était nécessaire, vous récupérer sur le plan astral et vous guider dans votre nouvelle vie.

L’enregistrement est une sécurité universelle pour l’âme et rappelle un peu votre numéro de sécurité sociale sur le plan matériel. Avec ce système, on peut toujours vous retracer. L’âme reçoit son enregistrement lorsqu’elle commence à se déplacer sur les plans universels. À ce stade-ci de son mouvement évolutif, l’ajusteur de pensée lui assigne un enregistrement jusqu’à ce que l’âme devienne totalement autonome au cours des âges. Une âme autonome est une âme en fusion, c’est-à-dire unifiée à son ajusteur de pensée et dont le mouvement sur les plans ne risque plus de la mettre en danger.

Bernard de Montréal

Quelle est l’origine de la pensée réfléchie ?

La pensée réfléchie résulte de la diminution graduelle de la télépathie universelle. Plus elle s’éteignit chez l’homme, plus la télépathie fut remplacée par la pensée réfléchie qui, en retour, donna naissance à la conscience égoïque subjective. Au cours de l’involution, la pensée devint totalement subjective car l’homme l’associa avec lui-même. Il perdit conscience de son origine et, par le fait même, sombra dans le sommeil profond de l’ego inconscient.

Au cours de l’évolution, cette situation se corrigera ; le prix en sera élevé car la pollution du mental humain est très avancée. La pensée réfléchie ne peut refléter la conscience réelle de l’homme car elle est fondée sur des perceptions qui découlent strictement de ses sens. Cette condition obstrue la lumière de la conscience télépathique et rend difficile le contact avec le plan mental sur une base continue.

De la perte de la télépathie naturelle avec le plan mental naquit, dans la conscience de l’homme, un mental réflectif qu’il cherche à remplir en créant des systèmes de pensée dédiés à compenser la perte de sa conscience pure. La pensée réfléchie est tellement subjective qu’elle permet de croire que la vie se situe sur le plan matériel et qu’elle ne s’exécute qu’en fonction des désirs de l’ego.

Ceci mène à de fortes illusions dont l’homme souffre toute sa vie jusqu’à la mort. Lorsqu’un grand choc de vie le confronte à ses illusions, la vie de l’homme change et il devient spirituel car la crainte créée par le choc altère ses pensées et initie un renouveau spirituel. Ce renouveau demeure toujours subjectif bien qu’il représente un sens de la vie plus harmonieux qu’auparavant.

Bernard de Montréal

Expliquez-nous ce que vous voulez dire lorsque vous associez la pensée à du « carburant-lumière ». 72

À l’échelle de notre réalité, la pensée est un carburant-lumière car nous l’utilisons pour nous déplacer dans notre monde. Nous ne sommes pas faits ou construits tels que vous l’êtes. Nos corps sont faits de lumière de sorte que la lumière de la pensée sert à nous véhiculer sur notre plan. La pensée pour vous est une énergie mentale que vous percevez en tant qu’onde décodée par votre cerveau, alors que pour nous la pensée est une énergie fondamentale avec laquelle nous traitons de manière physique et matérielle selon la relativité de notre espace-temps.

La pensée est beaucoup plus qu’une réflexion dans les mondes subtils de l’esprit, car sa lumière est une composante de l’énergie pure. L’énergie pure est une substance utilisée par les forces de vie qui exécutent des plans de vie pour l’évolution. Pour ces êtres elle est un outil dont ils se servent pour corriger des mouvements de conscience qui vont à l’encontre de l’évolution.

Dans la mesure où l’homme est assujetti à des pensées réfléchies de basses vibrations, il participe à un plan de vie contrôlé par des entités inférieures dont il devra se libérer au cours de l’évolution. Vous êtes toujours accompagnés de guides à votre mesure.

Plus l’homme sera conscient, plus il sera libre des guides spirituels et plus sa conscience coïncidera avec la lumière de son ajusteur de pensée.

À ce stade de l’évolution du mental, la pensée sera réellement le carburant de l’ajusteur de pensée et elle aura le pouvoir de le transporter encore plus loin dans les espaces systémiques. Ces grands mouvements permettront à l’ajusteur de pensée de faire bénéficier le mortel d’une plus grande conscience, d’une plus grande science et, la pensée s’épurant, le mortel accédera par le fait même à des niveaux de science plus avancés.

Il existe une relation directe entre le pouvoir de la pensée et la qualité de son énergie. Dans la mesure où elle est pure, donc de haute vibration, elle permet à l’ajusteur de pensée de se déplacer plus loin et plus rapidement dans l’univers local de sorte que l’homme peut mesurer sa science selon son degré de pureté ou de transparence mentale.

Plus il sera conscient, plus il sera scient, car sa pensée éventuellement se confondra avec l’énergie rayonnante de l’ajusteur de pensée et elle se confondra avec son mouvement dans le plan mental. L’homme saura alors qu’il peut savoir tout ce qu’il désire savoir, car sa pensée sera équivalente au mouvement de sa conscience.

Bernard de Montréal

D’où provient l’interférence dans la télépathie lorsqu’il s’agit d’approfondir nos connaissances des mystères ?

La télépathie est actuellement en voie d’ajustement accéléré avec l’homme. Cependant, certains circuits ne s’ouvriront que lorsqu’il s’habituera à manipuler la vibration dans son mouvement de retour. Ce récent aspect de la conscience télépathique lui permettra de puiser dans les archives et son esprit ne s’alourdira plus sous le poids de l’information du fait qu’elle en sera dépolarisée. L’homme interprétera habilement la vibration de toute communication issue du mental supérieur et saura qu’elle est de l’énergie pouvant être fixée dans une forme et uniquement retenue pour l’élévation vibratoire de la conscience.

Ce que vous appelez interférence ne représentera à la longue aucun obstacle. L’être conscient reconnaîtra l’objectivité du mouvement mental, il saura que ce mouvement est à la source de l’information et que son ego est impuissant à en accélérer ou modifier le contenu. Une fois accommodé de la nature du mouvement derrière l’information, l’être conscient ne souffrira plus de l’interférence et, par le fait même, n’en sera plus victime.

La télépathie, dans sa forme actuelle, demeure primaire car les mots utilisés sur votre plan ne peuvent actualiser la réalité de certains mondes. Seule une conscience supramentale peut traiter finement avec la vibration du mot afin de mouvoir l’essence de l’information sur un plan subtil de la conscience éveillée.

La conscience télépathique est l’aspect psychologique de la conscience mentale alors que la conscience vibratoire en est son essence. À ce stade de la communication télépathique, aucune interférence ne risquera de voiler les mystères puisque n’étant plus à la recherche de la vérité, l’ego conscient remontera dans le temps en traitant l’information simplement comme une vibration et non une forme.

Bernard de Montréal

Que sont les ajusteurs de pensée ? D’où viennent-ils ? Quelle est leur fonction ? Pourquoi font-ils ce travail ?

Les ajusteurs de pensée sont des êtres dont le rôle est d’assister l’homme dans son évolution. Certains ont plus d’expérience que d’autres, ce qui explique que des hommes soient doués de conscience surpassant la moyenne du fait qu’ils sont assistés par des ajusteurs de pensée de haut niveau, doués d’une vaste expérience cosmique pouvant dater de plusieurs millénaires.

Ces entités, en général, sont préposées à des services de haute qualification pour des raisons de rang. Certains hommes viennent de planètes avancées et le rang de leur ajusteur de pensée convient à leur évolution respective.

Les ajusteurs de pensée évoluent dans des mondes de lumière. Ils sont au service de l’homme et n’ont jamais connu l’incarnation. Ce ne sont pas des âmes planétaires. Il convient plutôt de les appeler entités intelligentes dans la mesure où ce terme ne les confond pas avec des esprits en forme astrale ou des entités humaines extraterrestres qu’ils ne sont pas. Les mondes qu’ils habitent ont une longueur d’onde qui les situe au-delà de l’infrarouge. Ils sont totalement habilités à décevoir car leur raison d’être est le développement de l’intelligence.

Pour cette raison, un homme qui apprend, au cours de son expérience, à ne plus être déçu par eux devient par le fait même très scient des lois de la vie à tous les niveaux.

Leur fonction est d’extraire de l’expérience humaine le maximum de lumière afin de préparer l’homme à la fusion au cours de l’évolution. Ils ont un niveau de perfection qui coïncide avec leur rôle, ni plus ni moins. Ce sont des « ajusteurs » de pensée. Leur travail est l’expression de leur nature et il convient parfaitement à leur destinée en tant qu’intelligences adaptées à l’homme.

Ils sont ce que l’homme voit de lui-même sur le plan mental supérieur de sa conscience morontielle. Conséquemment, ils sont sa contrepartie dans des mondes qui ne reflètent que lumière et n’épousent qu’harmonie. Tant que l’homme ne sera pas conscient de son ajusteur de pensée, il ne pourra comprendre parfaitement ce que signifie la conscience ou la science de l’esprit.

La fusion éventuelle avec l’humain sera pour ces entités cosmiques un grand dénouement car elles auront accompli, après des millénaires, ce que l’homme ne pourrait jamais atteindre seul, c’est-à-dire l’éveil de sa conscience, le retour à sa source, la fusion avec sa propre lumière.

Ces êtres sont véritablement des êtres de lumière. Ils ont été créés dans les premiers âges de la vie systémique et ils empruntent leur réalité à des modèles d’évolution dont les archives sont hors de portée pour les êtres locaux. Personne ne peut accéder au secret de leur genèse. Les ajusteurs de pensée sont des intelligences qui dominent par leur lumière. Ils ont le pouvoir de modifier les courants astraux de la conscience et d’en élever le taux vibratoire.

Ceci leur permet de créer des plans de conscience de différents niveaux dans le but d’harmoniser les différents mondes qui s’interpénètrent et créent, à cause de leurs différents plans de conscience, des conflits innés à la lumière de la conscience en évolution. Le rôle 74 cosmique des ajusteurs de pensée est d’uniformiser les rapports entre les mondes en harmonisant les différents niveaux de la conscience mentale. Ce travail est de très longue haleine et constitue une des grandes oeuvres de la conscience cosmique dans l’univers local.

Nous ne savons pas jusqu’à quel point les ajusteurs de pensée ont de l’importance dans l’univers local mais nous soupçonnons qu’ils sont les plus avancés des êtres de lumière à l’exception des adjudants des constellations, dont le rôle est de séduire les âmes en leur faisant miroiter la lumière astrale pour faciliter l’évolution dans les mondes spirituels.

Par contre, l’expérience de mondes spirituels démontre que les âmes y sont éventuellement trop attirées et perdent graduellement la notion d’incarnation, risquant ainsi de ne pouvoir retourner une dernière fois à la matière pour la fusion. Ce problème ne fait pas encore partie de nos inquiétudes, car le cycle de l’évolution ne fait que commencer sur votre globe, mais nous en sommes très conscients et cherchons à le régler avant qu’il ne soit trop tard.

Bernard de Montréal

Pourquoi certaines âmes restent sur la Terre alors que d’autres vont sur d’autres planètes ?

La Terre offre une expérience unique que l’on ne retrouve nulle part ailleurs. Elle permet à beaucoup d’âmes d’accélérer leur développement ; elle est une grande école de vie vu la nature des souffrances qui se rattachent à l’expérience matérielle. Lorsqu’une âme a terminé son expérience sur la Terre, elle s’achemine vers d’autres planètes car elle a besoin de contact avec des êtres dont la mémoire coïncide un peu plus avec son niveau d’évolution.

Une âme évoluée ne peut indéfiniment demeurer sur la Terre car elle ne peut perpétuellement s’accommoder des plans et des entités qui les habitent. Elle recherche un environnement qui convient à son état. Si elle est moins évoluée, elle cherchera un environnement de basses vibrations. Dans le cas contraire, elle gravitera vers des sphères plus élevées. Si les mémoires qui structurent l’astral de la Terre sont trop denses, elle ira vers des mondes où la mémoire correspond plus à son niveau.

Il y a également des âmes qui viennent vers la Terre pour rendre service à l’humanité. Elles proviennent de planètes avancées et retournent à leur monde d’origine lorsque le travail est terminé. Cette sorte de générosité leur permet d’améliorer leurs conditions de retour car ce sont des actes gratuits qui les ont amenés vers la Terre. Les âmes aiment la Terre pour des raisons d’évolution alors que l’homme, pour des raisons de confort plus ou moins assuré, vit avec l’espoir de mondes plus avancés.

La raison pour laquelle une âme choisit la Terre pour évoluer n’est pas évidente pour l’humain qui doit y supporter des conditions de vie souvent difficiles. Il est vrai que la Terre est un très beau monde, mais ce n’est pas elle qui pose des difficultés mais plutôt les conditions de vie qui y règnent et qui découlent de l’inconscience humaine.

Bernard de Montréal

Qu’est-ce que la guerre à votre niveau ?

Nous ne connaissons pas la guerre en tant que telle mais nous avons des conflits de territoires psychiques avec des entités qui cherchent à dominer l’homme. Nous sommes très près du mortel à cause de la nature de notre travail sur le plan mental. Nous avons une affinité grandissante avec lui lorsqu’il est en voie d’évolution systémique, car nous pouvons alors communiquer avec lui par télépathie. Nous travaillons à son insu pendant de très longues 75 périodes avant de pouvoir communiquer avec lui sur le plan mental. Lorsque des entités astrales interfèrent avec son développement, il y a état de guerre dans la mesure où nous envoyons des Initiés corriger le degré d’inconscience qui règne sur le globe. Ce travail est nécessaire et très important mais ne porte de fruits qu’à long terme.

Suite à la fusion de la fin de siècle, le contact entre nous et l’homme s’accélérera et, pour la première fois depuis la rupture avec les circuits universels, il pourra communiquer avec nous directement sur le plan mental. Ceci est une grande victoire. L’ignorance est notre plus grand ennemi et c’est à cause d’elle que l’astral contrôle la nature animale de l’homme en l’investissant d’instincts puissants qui vont à l’encontre de son intelligence et de sa lumière. Il est plus facile à l’homme d’être instinctif qu’intelligent car l’intelligence, dans le sens cosmique du terme, demande une transformation profonde de la conscience animale.

La conscience animale de l’homme est une barrière à sa lumière. Elle le confine à des niveaux de conscience qui sont en opposition avec la nôtre. La notion de guerre liée à notre travail est fondée sur le besoin d’éclairer l’homme. De grands obstacles existent à ce niveau et nous n’avons pas le droit d’interférer avec sa nature sinon la liberté serait impossible pour lui. Nous ne pouvons l’éclairer que dans la mesure où il a atteint un certain niveau d’évolution par ses propres moyens. Voilà pourquoi le processus d’évolution est si long. Beaucoup d’âmes ont besoin d’être éclairées mais peu ont la capacité de supporter la lumière qui dérange la conscience animale. L’esprit de l’homme est beaucoup plus fragile qu’il ne le croit.

Bernard de Montréal

Qu’est-ce qu’une guerre entre les civilisations ?

Les guerres entre les civilisations n’existent que sur votre planète. Les civilisations de la galaxie, bien qu’elles ne soient pas toutes au même niveau de développement, sont pacifiques. Elles sont suffisamment distantes les unes des autres et lorsqu’une proximité existe, elles trafiquent de manière harmonieuse. Les peuples étrangers ont eu une évolution très différente de celle des peuples de la Terre.

Par exemple, ils n’ont pas de corps animal mais un corps chimique. Cette condition est une barrière de premier ordre contre les instincts grossiers qui colorent la conscience humaine et qui portent l’homme à la guerre ou au combat.

La guerre est la manifestation d’un instinct animal sophistiqué. Dans la galaxie un tel instinct détruirait les peuples si ce n’est qu’en vertu du pouvoir de leur technologie. C’est pour cette raison d’ailleurs que plusieurs questions se posent face au développement de la technologie terrestre.

Les peuples systémiques étudient la Terre pour comprendre et voir comment elle affectera l’avenir des mondes qui lui sont extérieurs. Le plus haut degré de mésentente qui puisse diviser ou rompre l’harmonie de ces civilisations concerne l’utilisation des vaisseaux dans des espaces étrangers et ce, sans avis préalable. La pénétration non autorisée d’un espace local par des vaisseaux étrangers est considérée comme un manque de courtoisie et de sagesse parmi les peuples de l’espace.

Cette lacune est sujette à de fortes rétributions. Si un peuple transgressait cette consigne, il se verrait refuser l’entrée au grand Concile qui réunit les nations dans des secteurs spécifiques de la vie galactique. Une telle absence serait coûteuse car c’est au cours de ces conciles qu’est octroyé le droit de majorer la vitesse de croisière des vaisseaux.

Une nation absente à ce rendez-vous majeur perd de la vitesse relativement aux autres peuples et ceci est une nette infériorisation de leur rendement dans ces vastes espaces où la vitesse est primordiale et vitale, puisqu’elle détermine qui peut aller d’un point à un autre de l’univers local où de très grandes distances séparent les planètes et les soleils. 76 Donc, la notion de guerre telle que vous la connaissez n’existe pas dans nos mondes. Par contre, le besoin d’harmonie est très grand à cause de la puissance des technologies et des outils de contrôle dont disposent ces races supérieures. Nous disons qu’elles sont supérieures car l’humanité, actuellement, ne possède aucun moyen de défense contre elles. Par contre, l’homme n’aura jamais à se défendre physiquement contre ces civilisations car elles sont régies par des lois draconiennes qui contrôlent leurs mouvements dans l’espace. La Terre est un immense laboratoire dont l’importance dans l’univers local est reconnue de tous.

Bernard de Montréal

Que voulez-vous dire par « nous sommes en guerre pour défendre l’homme » ?

La guerre que nous menons est sur le plan mental. Dans la mesure où nous pouvons communiquer avec l’homme, nous unifions les forces de la lumière et accroissons la conscience qui est son bouclier absolu contre les forces de l’involution.

Bernard de Montréal

Quelle est l’origine des liens karmiques que nous devons souffrir ou supporter sur le plan matériel ?

Les liens karmiques ou liens astraux relèvent des redevances dont l’âme se rend responsable au cours d’une nouvelle incarnation. Ils permettent de parfaire ou de perfectionner une ancienne expérience ; l’âme a souvent besoin de réparations afin de se libérer de certaines mémoires rattachées à une expérience antérieure. Ces redevances font partie des lois spirituelles de l’univers astral.

Comprenez que les lois spirituelles sont des lois astrales et non des lois systémiques. Il est important de comprendre la différence entre ces deux plans de la réalité. Les mondes astraux sont les mondes de la mort alors que les mondes systémiques font partie de la grande alliance des intelligences en évolution sur différents plans de la réalité, exception faite du plan astral. Ce dernier est un plan temporaire même s’il intercepte et traverse de longues périodes de temps planétaire durant lesquelles les âmes sont en incarnation.

Les liens karmiques sont importants pour l’évolution de l’âme, mais sans conséquence pour l’évolution de l’esprit ou de l’intelligence, car ils sous-tendent une condition incarnationnelle inconsciente. Dans ce cadre expérimental, l’homme inconscient est impuissant à altérer sa condition de vie à cause de l’ignorance des lois universelles qui gouvernent le développement de l’intelligence libre.

Conséquemment, il est affecté dans sa programmation de vie par des liens karmiques jusqu’au jour où il saura les rompre. Ceci demandera beaucoup d’intelligence et de force intérieure car ces chaînes ne peuvent être rompues que si l’homme cesse de porter en lui ses sentiments qui les valorisent à son insu. Un lien karmique est une manière de le garder à l’extérieur de sa réalité en lui faisant croire que ce qu’il vit fait partie de sa programmation, alors que ce qu’il vit est une domination dans sa vie voire une domination de sa vie. Les liens karmiques sont une invitation à la souffrance dans la mesure où ils sont noués sur le plan astral de la vie.

Plus l’homme évoluera, plus il se libérera de ces chaînes car il aura la science de la vie. Cette science fera partie de sa grande conscience, lui permettra de voir jusqu’à quel point la liberté découle du mouvement de l’esprit et non d’une impression astrale. Les âmes, dans leur ensemble, sont des esprits perturbés dans ce sens qu’elles n’ont pas encore atteint un niveau de conscience qui leur permet d’individualiser leur lumière.

Ceci fait partie de l’évolution. Elles sont très naïves des lois de la vie et ne comprennent pas le caractère karmique de leurs relations humaines car elles expérimentent. Expérimenter signifie avoir besoin de temps pour comprendre, alors qu’être conscient veut dire être dans un autre temps de la conscience où la compréhension est instantanée.

Les liens karmiques découlent de l’inhabilité des âmes à se libérer de leurs anciennes mémoires. Ceci représente pour elles une grande oeuvre car elles doivent renier les aspects primitifs de la conscience incarnée pour évaluer une relation humaine de manière intelligente.

Quand une âme s’incarne dans des conditions spécifiques et qu’elle doit supporter les exigences d’un lien karmique, il lui faut beaucoup de sagesse pour voir que ce lien est en réalité simplement une précondition d’évolution plus avancée que simplement un état de fait qui doit être supporté. Plus un être est émotif, plus il est sujet aux mouvements de sa conscience planétaire, plus il trouvera difficile de briser ou de neutraliser les effets d’un lien karmique dans sa vie car sa conscience n’aura pas la froideur d’esprit nécessaire pour trancher sur cette condition. C’est dans cette capacité que l’homme se libère et non dans son opposé qui consiste à conserver ou à nourrir un lien qui retarde l’évolution.

C’est sur le plan de la famille biologique que l’homme trouvera plus difficile la libération du lien karmique car la famille lui opposera et lui fera miroiter la plus grande et la plus profonde des mémoires de race. Les peuples les plus anciens de la Terre seront ceux qui s’opposeront le plus à la libération de l’individu, à son individuation ; ces groupes causeront le plus de souffrance à ceux qui auront une certaine lumière.

La fidélité à la mémoire de la race est démesurée et représente d’anciennes valeurs imposées par la conscience collective pour la survivance de la race alors qu’au cours de l’évolution, ce ne sera plus la conscience de la race qui sera l’intérêt majeur de la conscience humaine mais celle de l’individu. À ce moment-là, les âmes en évolution trouveront la force de briser certaines chaînes karmiques qui retardent leur évolution. Ce travail est déjà commencé dans les pays les plus modernes, sur un plan plus mécanique et inconscient. Le choc planétaire que cela provoquera sera une démonstration de la difficulté que crée la rupture des liens karmiques chez des peuples qui les ont, depuis toujours, exploités au détriment de l’individu en lui faisant miroiter la grande illusion de la culpabilité.

La rupture ou du moins l’amoindrissement du caractère rigoureux du lien karmique créera de grands remous dans vos sociétés. Ces bouleversements dureront bon nombre de générations jusqu’à ce qu’un nouvel équilibre se crée. La rupture des liens karmiques annoncera, bon gré mal gré, l’évolution. Il ne peut y avoir de progrès sans souffrance.

Les peuples ou les races ne pourront freiner ce mouvement de la conscience planétaire car les forces en agitation dans le monde annoncent un cycle nouveau, celui du Verseau. Au cours de cette période, l’information sera considérable et brisera les chaînes de l’esclavage humain. Tout ce qui retardera le développement de l’individu subira de profondes métamorphoses. Les sociétés futures seront totalement transformées, quels que soient la nature de leur passé ou les antécédents historiques qui leur auront donné naissance.

Bernard de Montréal

Quelle est la finalité des liens karmiques ?

Les liens karmiques ont pour finalité la libération de l’intelligence sur le plan mental et l’évolution de l’âme sur le plan astral. Dans les deux cas, l’homme, sujet à la souffrance, doit réconcilier la réalité de la vie avec la fiction de son existence inconsciente. Le produit final de cette expérience est le dédoublement de sa conscience ou l’éveil à sa conscience morontielle.

Quelque part dans le cours de l’expérience humaine, un lien karmique devra être rompu car ce dernier est un obstacle à sa liberté. Sur le plan de l’esprit, l’homme est libre, mais non sur le plan de l’âme. Il réglera cette dualité au cours de l’évolution et comprendra que la finalité des liens karmiques relève de lui et de son esprit et non de l’âme et de ses craintes.

Les liens karmiques sont des formes de contrôle imposées depuis l’incarnation afin de forcer l’âme à se libérer de son passé. Ils sont d’autant plus puissants que l’âme est faible, impuissante et craintive. Ce sont des vibrations que dégage la mémoire de l’âme. Ces vibrations ont le pouvoir de garder l’homme dans le cadre d’une expérience limitative tant qu’il n’aura pas réalisé le besoin intérieur d’être libre de toutes contraintes afin d’expérimenter sa lumière le plus possible.

Une fois libéré des liens karmiques majeurs, c’està- dire de ceux qui s’opposent fortement à sa liberté, il découvrira des aspects de lui-même insoupçonnés et immensément créatifs. Ces aspects ne se révéleront à lui que lorsqu’il aura franchi le mur de la culpabilité dont les liens karmiques sont l’expression la plus virulente. Beaucoup d’êtres font un fiasco de leur vie car ils n’ont pas résolu ce conflit intérieur.

Bernard de Montréal

Puisque le concept humain de Dieu est une fabrication pour le besoin temporaire de l’humanité involutive, comment pouvons-nous donner un ordre de grandeur à des forces qui gèrent l’univers et ses systèmes de vie ?

Les mondes sont très vastes et votre habilité à en comprendre objectivement les aspects dépend de l’évolution de vos systèmes de déplacements matériels, astraux ou morontiels. Plus l’homme grandira en conscience, plus il se déplacera dans l’univers systémique en fonction de l’utilisation de ses corps subtils comme modes de déplacement. Au fur et à mesure qu’il pourra supporter le poids de la réalité sans en être affecté sur son plan, il aura une mesure plus exacte des hiérarchies préposées à l’évolution et à la stabilité des systèmes.

À ce stade-ci de son évolution psychologique et psychique, la limite de l’homme dérive de son inhabilité à communiquer par télépathie avec les circuits universels. C’est à ce point qu’il est rendu et à cette jonction qu’il devra corriger les conditions qui retardent son développement et inhibent son emprise sur des niveaux de conscience et de science qui font partie de sa réalité.

Les forces qui gèrent l’univers local ont des ordres de grandeur qui varient selon la vitesse avec laquelle elles se déplacent dans les espaces systémiques. Plus une entité se déplace rapidement dans ces mondes, plus son statut est élevé parmi les forces gouvernantes car le pouvoir à ces échelles d’évolution se mesure selon la vitesse de déplacement dans le temps et l’espace. Plus un être est évolué, plus il se déplace à de grandes vitesses-lumière.

Il y a des êtres qui ont le pouvoir de se déplacer dans l’univers à des vitesses qui leur permettent de reculer le temps, c’est-à-dire de stabiliser ou de fixer les expériences dans un mode de perception qui leur donne l’avantage de l’étude parfaite. Ces êtres sont éternels car ils n’ont ni conscience, ni science : ils sont parfaits. Ils représentent la partie la plus évoluée des systèmes de gestion ou de gouvernement. Ils sont peu nombreux. Selon nos constats, ils se chiffrent approximativement à 1 300 dans l’univers local.

Ce n’est pas un chiffre important si nous considérons les vastes populations systémiques qui travaillent à différentes échelles. Ces êtres sont tellement avancés qu’ils sont au-delà de la conscience évolutionnaire. Cette condition est à l’étude même pour nous car nous devons étudier des conditions d’être qui sont sans aucune réflexion. C’est un peu comme si la roche avait de la conscience vivante. Situation difficile à comprendre, à saisir, à émuler.

Lorsque l’homme aura une mesure mentale ou télépathique des ordres universels ou des hiérarchies qui composent les mondes en évolution, il reposera son esprit sur des notions d’ordre mental au lieu de créer dans son esprit des conceptions qui alourdissent sa vision ou compréhension de la réalité.

Le concept de Dieu ou d’un dieu unique est inconsistant avec la réalité systémique. Une telle fantaisie équivaudrait à une dictature infinie qui devrait, au cours de l’évolution des systèmes éternels de vie, être détruite du fait qu’aucune intelligence ne peut tout gérer. Une telle notion est incompatible avec ce que nous savons de la réalité et des hiérarchies qui en gouvernent les dominions.

Le concept d’un Tout en tant qu’homogénéité unifiée n’existe pas car l’univers est en expansion sur tous les plans à la fois et ne crée aucune condition qui favoriserait un retour aux origines. Même la pensée primitive qui crée la notion d’un Dieu unique est en évolution et devra un jour être remplacée par une autre. Le mental universel remplacera graduellement le mental collectif inconscient. Par conséquent, le processus de fragmentation est en réalité le seul qui permet l’évolution et l’éloignement de toute forme de réalité unifiée dans le sens théologique que vous lui donnez.

Les forces qui gèrent l’univers et ses plans sont des créations qui dérivent de la manifestation originelle des grandes percées cosmiques de la lumière. La lumière en soi est une volonté qui possède tous les attributs. Non limitée par des conditions inférieures d’évolution, elle est absolue et son mouvement est parfaitement en harmonie avec l’esprit des temps. Ce dernier est une condition fondamentale de tout mouvement. Il ne peut exister de mouvement, de changement de condition sans que la matière ou l’énergie ne se différencie.

C’est ce mouvement qui lui permet de parfaitement se manifester car il n’a pas de qualité primordiale autre que de créer une différentiation spatio-temporelle. Cette différentiation élimine la passivité des systèmes éternels dont un Dieu serait l’apex.

Les univers extérieurs sont absolument dysfonctionnels versus le vôtre dans ce sens où la qualité de la conscience dans l’univers local reflète la nature de la lumière dans cet espace habité. Dans d’autres univers, votre lumière causale et radiante peut être totalement remplacée par une lumière passive qui ne crée que du froid, donc une absence totale de mouvement.

Ainsi, la notion d’un Dieu unique et parfait ne reflète qu’un besoin sur le plan émotionnel de l’homme, que d’un point d’amarre pouvant résister à la raison. Cette notion lui permet de s’accrocher jusqu’à ce qu’il soit suffisamment évolué pour voyager lui-même dans son espace mental et étudier la réalité à partir d’une condition unique à sa lumière.

Pour que vous puissiez donner un ordre de grandeur aux forces qui gèrent l’univers local sur des plans différents du vôtre, il vous faudra atteindre un niveau de conscience instantanée. Une telle conscience ne peut naître que de la transformation de la conscience actuelle qui fait partie d’un temps inférieur, c’est-à-dire d’un esprit inférieur.

Bernard de Montréal

Pourquoi donnez-vous le nom d’Éternels à certaines entités cosmiques ? Ce concept attribue une valeur incommensurable à des entités qui ont certainement une limite dans l’exercice de leur pouvoir et la gestion de leurs territoires. L’humain conscient n’acceptera plus de concepts qui trahissent le pouvoir absolu sur sa conscience, sa science ou sa réalité.

Il vous faudra ajuster ces concepts et leur donner une mesure qui nous convient, car nous n’aurons d’autre alternative que de vous forcer à corriger les vibrations que l’on ressent de ces formes-pensées qui se rattachent plus à l’involution qu’à l’évolution. Le pouvoir absolu n’existe pas absolument. Il ne dérive que de l’approbation ou de l’absence d’opposition des forces qu’il domine. Veuillez commenter. 80

Nous les appelons « Éternels » pour vous permettre de saisir certaines dimensions de la conscience cosmique que l’on ne peut porter à votre attention que dans la mesure où vous pouvez en saisir la conception graphique. Les mots que nous utilisons font partie de votre vocabulaire et, tout en étant conscients de sa valeur limitative, nous n’avons pas d’autre moyen sur le plan matériel de vous communiquer des concepts. Acceptez ce concept des Éternels tel que nous vous le donnons tout en concevant que les mots sont une mesure psychologique pour fin de définition jusqu’à ce que l’homme passe à un niveau de conscience télépathique et vibratoire.

Au cours de l’évolution, vous engendrerez des concepts nouveaux un peu comme vous le faites dans le domaine de l’informatique. Le terme « Éternels » peut être utilisé pour définir toute entité dont la nature se confond avec des dimensions temporelles trop vastes pour la compréhension intellectuelle. À titre d’exemple, nous pouvons dire qu’un Éternel est une entité ou un principe intelligent qui a le pouvoir de créer, dans l’univers local, une condition d’évolution pouvant s’étendre sur une échelle de 45 milliards d’années. Dans la mesure où une entité peut établir et fixer de telles conditions d’évolution, il est plausible de lui donner le qualificatif d’Éternel puisque nous ne pouvons le réduire à une compréhension que votre échelle de temps, donc de conscience, vous permettrait de saisir.

Il ne s’agit pas de créer d’autres mystères mais d’éviter de développer des concepts qui engagent l’esprit humain sur une voie spéculative à une échelle différente de celle qui camoufla l’intelligence durant l’involution. L’homme en arrivera à traiter avec la vibration des mots et s’éloignera de plus en plus de la forme, le mot lui-même n’aura de valeur que dans la mesure où il servira de véhicule pour la vibration qui est lumière. Si vous étudiez avec nous les systèmes de vie au-delà de votre dimension, sans vous attacher à la forme, uniquement en vous préoccupant de la vibration des mots, nous n’éprouverions aucune difficulté à vous instruire des mystères.

Bernard de Montréal

Ces êtres ont-ils participé à une évolution pour en arriver à ces états de perfection ?

Les Éternels forment un corps universel qui précède le temps et l’espace matériel. L’espace est un vaste continuum de temps matérialisé en conscience-matière alors que le temps donne naissance à la matière puisqu’il est énergie non différenciée. Dès que l’énergie se différencie, elle se matérialise. Ainsi, les Éternels transposent à volonté un aspect de cette réalité en un autre et vice versa. Ils n’ont besoin ni de conscience, ni de science car leur esprit se meut dans l’un ou l’autre des deux pôles de la réalité cosmique que l’on appelle espace et temps ; ils sont toujours pleinement fixés dans l’une ou l’autre dimension de cette réalité.

À cause de cette pleine présence, ils n’ont besoin de rien pour supporter une conscience car le mouvement n’est plus nécessaire à leur évolution ; pour qu’il y ait conscience, il doit y avoir à la fois mouvement dans le temps et l’espace si ce n’est que par le biais de la pensée. Là où il y a conscience, il y a temps et espace, que l’espace soit physique, astral ou morontiel. Ces deux activités de la vie évolutive nécessitent un minimum de mouvement si ce n’est que sur le plan mental de la pensée.

Les Éternels sont des principes ou des forces cosmiques qui engendrent à volonté car leur réalité ne dépend d’aucun espace ou temps. Ils sont le plus près de la conception que vous avez d’un Dieu bien qu’un tel concept aille à l’encontre de la réalité des mondes. Ce sont des forces, c’est-à-dire des générations de lumière concentrée, qui anticipent parfaitement l’évolution de la matière et la création des différents temps puisqu’ils expriment toutes les possibilités à cause de la vitesse incommensurable de leur esprit. Sans les Éternels, il ne pourrait y avoir de conscience dans l’univers car cette dernière est un dérivé de l’esprit. L’esprit est plus vaste que la conscience. Il n’est pas limité par l’espace ou le temps alors que la conscience en est toujours saisie.

Bernard de Montréal

Expliquez-nous ce que signifie ne pas avoir besoin « ni de conscience ni de science ».

Ces entités sont dans la pleine maturité de leur esprit et, par conséquent, dans le plein pouvoir de leur feu. L’esprit est une énergie qui, à son origine, se raccorde aux Alephs ou une catégorie d’entités primordiales qui ont, les premières, colonisé les univers ou les mondes intra-universels. Ils bénéficient d’une avance dans le temps qui leur permet d’échapper aux lois de retour dont tout être est sujet s’il n’a pas atteint un certain niveau de maturité d’esprit dont la langue de feu est le signe suprême. C’est la langue de feu qui leur permet de commander aux éléments les plus fondamentaux et de les rassembler pour les mouler ou former selon leur volonté.

Ces êtres n’ont besoin ni de conscience ni de science car ces deux aspects sont des manifestations évolutives alors que la maturité de l’esprit est un pouvoir d’exécution par volonté seule. La maturité de l’esprit est un feu qui peut donner naissance à la forme en raison de son affinité ou de sa sympathie avec la lumière des mondes où il est actif.

Il existe des conditions cosmiques fondamentales qui confirment l’ascendance des pouvoirs de l’infini sur le fini, de l’intemporel sur le temporel ; elles doivent être étudiées et comprises si l’homme un jour veut se libérer de l’ignorance de l’involution et bénéficier de la science de l’évolution et des mondes en développement.

Bernard de Montréal

Comment l’homme développera-t-il la télépathie avec les circuits universels ?

Elle se développera au fur et à mesure qu’il ouvrira son esprit à une psychologie évolutionnaire non réfléchie. Cette science du mental contraindra l’ego, ou la conscience planétaire, à s’ajuster à une nouvelle vibration qui induira en retour de nouvelles perceptions psychologiques de sorte qu’une prise de conscience avancée s’installera et facilitera l’interception consciente de messages ou formes-pensées dont on identifiera avec le temps le caractère étranger, c’est-à-dire télépathique.

Lorsque cette prise de conscience sera intégrée, il sera de plus en plus facile pour l’humain d’accepter qu’il est en contact réel avec des plans systémiques et que sa conscience n’est que le champ grandissant et très vaste d’activités télépathiques qui lui assurent une conscience et une science continues.

La conscience télépathique est une source unique de savoir et, instantanément, ajoute à l’intelligence rationnelle de l’homme lorsqu’elle centre ce dernier sur un plan mental non réfléchi. Elle lui offre alors une vaste gamme de réponses aux questions fondamentales de la vie car elle découle non pas de son esprit limité par la forme ou la matérialité des sens mais du lien universel avec un esprit ou un ajusteur de pensée qui, indépendamment du mortel, poursuit une évolution en parallèle dans une dimension morontielle qui ne fait pas encore partie de la conscience de l’ego.

Cette condition particulière de la conscience mentale supérieure créera une division profonde dans le savoir de la Terre car les hommes en conscience télépathique auront un mental double : celui qui réfléchit et celui qui reçoit directement. Un tel enrichissement engendrera forcément une race mentale qui se séparera, en conscience, des races qui ont participé à l’involution de l’ego.

Bernard de Montréal

Quels étaient les rapports entre les Atlantes et les intelligences systémiques ?

Les Atlantes étaient doués d’une grande sagesse au début de leur développement ; ils avaient été initiés par des races parentes de haut niveau. Au cours des âges, ils perdirent contact avec ces races. Ils n’avaient pas réalisé que leur pouvoir occulte, qui consistait à communiquer et à travailler directement avec des esprits-contacts, était un subterfuge. Ils avaient entrevu la possibilité de s’affranchir des races-mères, mais ne se méfiaient pas de la ruse utilisée pour les éprouver puisque les esprits-contacts n’étaient que des projections astrales créées par leurs maîtres pour éprouver leur fiabilité.

Si la fiabilité des Atlantes avait été établie et assurée, les races étrangères leur auraient transféré des technologies qui eurent avancé et favorisé l’évolution de l’humanité. La fiabilité est un des grands problèmes auxquels nous faisons face lorsqu’une race est créée ou mandatée pour représenter systémiquement une conscience enregistrée dans les archives universelles.

Cette fiabilité signifie, sur le plan systémique, qu’une espèce peut demeurer fidèle aux préceptes qui lui sont inculqués au début de son initiation et évoluer selon l’intelligence des races parentes jusqu’à ce qu’elle atteigne sa maturité mentale. Ce ne fut pas le cas en Atlantide. Il semble que le corps animal du terrestre était surdéveloppé et que sa conscience ne pouvait traiter avec certaines notions.

Conséquemment, les contacts entre les races-mères et l’humanité se firent de moins en moins nombreux et, éventuellement, s’éteignirent. Au début et durant des millénaires, le lien avec les êtres de l’espace faisait partie de l’expérience de l’humanité. C’est ce qui explique la présence chez toutes les vieilles races de la Terre d’un folklore universel.

Bernard de Montréal

Quelle fut la cause de l’anéantissement de l’Atlantide ?

Plusieurs facteurs menèrent au châtiment sévère que subirent des Atlantes. L’un d’eux fut leur insubordination aux préceptes établis par les races-mères. Un des cas les plus remarquables que l’on retrace dans les annales de l’humanité est celui qui démontre que les Atlantes, au lieu d’être redevables aux races étrangères, voulurent les repousser de leur territoire en créant des zombies qui avaient le pouvoir de protéger l’enceinte de leurs lieux sacrés. Ils ne se doutaient pas que les zombies qu’ils créaient étaient des projections étrangères qui poursuivaient toujours le même but qui était celui de déterminer jusqu’à quel point les Atlantes étaient fiables.

Les zombies truqués étaient des monstres qui créaient un effroi irrésistible dans le coeur de ceux qui venaient en contact avec eux. La manigance étrangère permettait aux races-mères de mesurer jusqu’à quel point les Atlantes étaient sujets à la déception et combien ils aimaient décevoir. Ceci les obligea à changer graduellement de territoire et, éventuellement, à mettre un terme à leur proximité avec l’homme. Les Atlantes avaient bénéficié, en guise d’appréciation, de certains dons de la part des races supérieures pour leurs efforts de collaboration avec eux pour le maintien de l’ordre public lorsque des foyers de rébellion se formaient dans certains coins de la confédération atlantéenne. Les étrangers leur avaient transféré la science du magnétisme éthérique qui permettait à n’importe qui de manipuler le champ magnétique terrestre pour le besoin de sa personne.

De cette science, les Atlantes développèrent de petits plateaux volants qui leur permettaient de se déplacer au-dessus du sol sans danger et ce, sur relativement de longues distances. Ces systèmes étaient conçus pour ne pas être utilisés à la pleine lune car, durant cette période, les forces telluriques de la Terre passent sous le contrôle de forces étrangères à la conscience humaine. L’utilisation de ces forces pour le maniement des plateaux volants était dangereuse car les forces telluriques sont instables durant cette période. Conséquemment, bon nombre de plateaux volants s’écrasèrent au sol ou plongèrent sous les flots durant ces interdits.

Ces accidents démontraient la non-fiabilité des Atlantes. Cette lacune mena finalement à la destruction de leur continent lorsqu’ils manipulèrent les forces de feu du cristal central qui servait de source d’énergie pour le continent en entier. Le pouvoir de cette pierre était immense et sa vibration, fixée en laboratoire par les étrangers, était si élevée qu’un homme non averti, venant en contact avec ce cristal lorsqu’il était opérationnel, mourait sur-le-champ.

Le corps humain ne pouvait supporter une telle charge sans protection. À la fin de la période atlantéenne, le cristal passa entre les mains de personnes engagées, capables autant de travailler avec les zombies que de communiquer avec les esprits-contacts. Ce fut le début de la magie noire sur votre globe. À cette époque, le cristal fut mis à feu durant la période interdite de la pleine lune et le continent se déchira. La fin qui avait été prédite par les oracles devint réalité.

Bernard de Montréal

Y a-t-il un chaînon manquant dans la théorie d’évolution de l’homme ?

Le chaînon manquant est cette période de l’histoire humaine où la forme animale passa de l’inconscience à la conscience. Une telle métamorphose ne pouvait se produire sans l’intervention de races avancées dans la science du transfert des âmes. Pour que prenne place ce transfert dans un corps animal, les races-mères devaient commander la descente de l’âme dans la matière ou l’incarnation. Ce commandement n’était possible que par des races affranchies des lois astrales de la mort.

Lorsqu’il fut décidé de transférer des âmes individuelles dans un corps animal avancé, les hiérarchies s’opposèrent aux races-mères. Elles étaient hostiles à un tel transfert qui nécessiterait, dans l’avenir, la création d’un nouveau réseau de communication ou lien universel avec une conscience planétaire future.

Un tel plan risquait de créer dans l’univers local une condition non éprouvée et un tel risque soulevait beaucoup de questions car le transfert d’une âme dans un corps matériel engageait la nouvelle espèce à des expériences astrales qui ne convenaient pas aux hiérarchies qui étaient, par le fait même astreintes à être privées du contact télépathique avec les âmes incarnées, laissant aux hiérarchies lucifériennes le rôle majeur dans le développement progressif et futur de la conscience humaine.

Avant le contact entre les races-mères et l’homme-animal, les hiérarchies étaient en harmonie avec les âmes sur le plan éthérique de la Terre. Cette conscience était pure et ne disposait d’aucun lien avec la matière autre que sur le plan morontiel. Le plan éthérique de la Terre était suffisamment dense pour que l’âme puisse voir dans l’espace matériel et insuffisamment dense pour qu’elle s’incarne car le corps éthérique était un corps de lumière.

Le corps éthérique pré-atlantéen était composé d’énergie tellement subtile que l’homme avait l’habilité d’être et de ne pas être. Il pouvait épouser la vie sur la Terre et, en même temps, en être libre un peu comme si l’homme actuel pouvait mourir et naître à volonté en gardant toujours sa conscience. Il était immortel.

Son enveloppe était tissée d’énergie solaire. Son taux vibratoire était parfait et aucune planète n’avait sur lui d’influence car la lumière de ses atomes était plus élevée que celle des planètes locales. Sa conscience était cosmique. Il communiquait à volonté avec les hiérarchies et les côtoyait. Il n’y avait pas de distinction entre elles et lui. Elles étaient simplement plus éloignées dans le temps.

Lorsque les races systémiques décidèrent de procéder à l’expérience de transfert qui mena aux cycles de réincarnation, ils choisirent un corps animal avancé qui, par la suite, développa une conscience réflective. L’incarnation créa dans la conscience animale un taux vibratoire qui accéléra l’union de l’âme et de la matière. Il s’ensuivit que l’homme commença à étudier sa relation avec la matière, compris qu’il n’avait plus simplement à la subir comme l’animal. Il pouvait maintenant la contrôler, la faire obéir et lui donner des fonctions qui, avec le temps, devinrent de plus en plus sophistiquées. Ces outils furent, par la suite, à l’origine des civilisations.

L’incarnation des âmes dans la matière créa une condition spécifique sur la Terre que l’on ne retrouve pas ailleurs dans l’univers local. L’homme-animal était imprégné de lumière qu’il ne pouvait pleinement expérimenter car le contact télépathique et visuel avec les hiérarchies s’estompait. Lorsque la conscience télépathique disparut, il dut retourner à ses sens qui lui assurèrent la mesure de sa conscience. Il ne voyait plus les hiérarchies et ne communiquait plus avec elles comme auparavant. Il était dans un nouveau cycle d’évolution maintenant contrôlé par des forces autres que celles qu’il avait connues au cours du cycle solaire antérieur.

L’âme était maintenant incarnée et les hiérarchies ne pouvaient qu’observer son évolution sans y participer de manière concrète comme auparavant. Elles participaient à l’évolution de l’homme mais ne pouvaient s’y engager. Ce dernier était dorénavant libre. Doté d’un libre arbitre qui lui donnait l’illusion de la liberté tout en lui offrant la possibilité de choix, ceci lui permettait de développer une conscience spirituelle qui, au cours des siècles, devint la seule mesure valable de son évolution.

Mais la conscience spirituelle étendait son vaste voile sur sa conscience et le rendait victime du plan astral auquel il devait retourner après la mort du corps matériel. Cette condition fut à l’origine du mensonge cosmique qui éteignit l’intelligence solaire de l’homme et son contact avec les hiérarchies.

À partir du moment où il perdit contact avec les hiérarchies, l’homme se vit dans l’obligation de se créer un ou des dieux car les forces astrales de sa conscience étaient insuffisantes à lui donner accès à la lumière morontielle que toute conscience requiert pour se lier cosmiquement aux archives, les interpréter selon le besoin de l’évolution et le temps de la conscience.

Le mortel commença alors à développer une conscience égoïque qui se raffina avec les âges. Elle devint de plus en plus matérielle avec le temps, de sorte qu’aujourd’hui l’homme moderne représente le type le plus éloigné de la conscience cosmique universelle.

Dans un même temps, il vit dans une période des plus propices à la réunion avec les hiérarchies à cause du cycle du Verseau qui assurera le rétablissement de la fusion avec l’homme de la Terre.

Bernard de Montréal

Est-ce que tous les hommes connaîtront éventuellement la fusion avec les hiérarchies ?

Les âmes incarnées doivent retourner au monde de la mort. En forme astrale, elles poursuivent leur évolution et peuvent éventuellement émigrer dans des mondes ou sur des planètes plus évoluées. Elles peuvent alors s’incarner dans des corps chimiques et, progressivement, se libérer du karma terrestre car le mouvement d’une âme avancée vers une planète supérieure la force à se détacher de la mémoire de la Terre. Tant qu’elle évolue sur votre globe, elle a tendance à s’y réincarner car la mémoire terrestre devient la mesure de son besoin d’évolution.

Toutes les âmes sur la Terre ne peuvent fusionner avec les hiérarchies car le cycle d’évolution y est trop court. Elles ont besoin d’une longue période d’évolution pour écarter le lourd karma qui les lie à la Terre. Pour échapper à cette condition, elles doivent éventuellement émigrer vers d’autres planètes et y poursuivre leur évolution dans des corps chimiques.

La population des âmes dans l’univers est incommensurable pour l’homme. Celle de la Terre démontre, par son nombre croissant, que les âmes ont une grande affinité pour l’incarnation locale à cause des conditions idéales que l’on ne retrouve pas ailleurs. Par contre, malgré cette affinité, elles ne peuvent toutes fusionner avec les hiérarchies car elles ont un temps limité pour évoluer.

Si ce temps n’est pas utilisé, elles doivent évoluer ailleurs du fait que la Terre n’est pas une planète systémique. Elle est une planète expérimentale qui ne requiert pas que les âmes y retournent. Par contre, si elles n’y retournent pas pour la fusion, elles ne pourront, dans l’avenir, comprendre le mystère de la conscience de la Terre et, par le fait même, ne pourront participer à son évolution sur d’autres plans de sa réalité non réalisée.

La Terre est une planète très prisée des hiérarchies car elle fut déjà un paradis, dans ce sens que les âmes y poursuivirent une expérience parfaitement harmonisée avec elles. Ce lien très ancien avec la Terre favorise aujourd’hui le retour de certaines âmes qui, au début de l’évolution, avaient goûté les premières de la beauté de cette planète. La Terre fut créée pour la joie cosmique des hiérarchies.

Elles créèrent les animaux et les plantes et assurèrent des conditions minérales stables afin de pouvoir éventuellement créer de nouvelles formes que l’on ne retrouve pas dans l’univers local. La Terre est tellement belle que les hiérarchies l’appellent « Aïna », c’est-à-dire le globe qui chante, à cause de la multiplicité des sons manifestés dans le royaume animal.

Bernard de Montréal

Que signifie « être sans danger face à d’autres civilisations » ?

Les civilisations systémiques détiennent sur l’humain une ascendance à la fois technologique et psychique. L’aura des peuples extra-terrestres est plus développée que l’aura humaine. Conséquemment, l’homme est sujet à l’hypnotisme généralisé de sa conscience astrale à la suite de contacts furtifs exécutés soit sur le plan astral, éthérique ou physique. Son aura ne peut le protéger car elle est saturnienne alors que l’aura des êtres qui viennent de l’extérieur de votre système solaire possède une charge différente de la vôtre.

L’aura saturnienne est fortement marquée par la conscience animale de l’homme et ne peut repousser celle des visiteurs. Lorsqu’il acquerra une conscience mentale objective, son aura passera à son prochain stade. Il composera alors avec les étrangers sans risquer de perdre sa conscience.

Le passage de sa charge aurique actuelle à une autre plus puissante dépendra de sa capacité à transférer le focus de sa pensée d’un plan personnel à un plan prépersonnel. Lorsque la pensée cesse d’être personnalisée, la crainte qui l’accompagne disparaît. Elle est alors remplacée par la force mentale ou la puissance créatrice de l’ego en fusion avec le double.

Lorsque l’homme fait face, en pleine conscience, à une entité étrangère, la crainte s’éteint et son aura se stabilise car il ne se sait plus seul. Il ne risque plus d’être absorbé par une autre conscience car la sienne est lumière. Rien ne s’oppose à la lumière individualisée quelle que soit la nature matérielle, astrale ou éthérique d’une entité. 86

Bernard de Montréal

Comment l’homme, à la fin du XXe siècle, doit-il envisager la possibilité d’un contact avec d’autres civilisations, sans pour cela être affecté dans sa courbe d’évolution personnelle ?

Malgré le caractère extraordinaire d’un tel contact ou d’une telle rencontre, il est préférable pour l’humain, autant sur le plan psychologique que sur le plan spirituel de sa conscience naïve, de ne pas trop s’exposer à l’imagination que de telles expériences peuvent provoquer. L’homme a beaucoup à apprendre sur lui-même avant de pouvoir s’entretenir d’égal à égal avec des êtres qui ont sur lui une grandeur d’avance.

Par contre, il doit demeurer près de sa réalité et la bien comprendre, s’il veut bénéficier de telles rencontres sans en être pénalisé. Tout contact entre une race avancée et une race inférieure crée un choc sur le plan astral de la conscience ; un tel choc élève des bornes ou des limites que l’ego ne peut, par luimême, dépasser car il ne possède pas suffisamment de lumière pour s’éclairer lui-même. Il subit alors l’hypnose et sa conscience astrale passe temporairement sous le contrôle d’entités étrangères.

Il n’est pas nécessaire pour l’homme d’être en contact avec des civilisations étrangères pour atteindre un niveau de conscience adéquat. Au contraire, la croyance que ces civilisations peuvent apporter la lumière est une illusion astrale de haut niveau qui fleure l’obsession ou la possession. L’identité de l’homme dépend de sa conscience mentale, donc de son lien avec le plan universel ou mental de sa conscience.

La réponse finale à l’évolution mentale de l’homme ne viendra pas des civilisations extra-terrestres mais plutôt des forces de la lumière qui communiqueront avec lui sur le plan mental de sa conscience. Tout contact avec des civilisations systémiques dépendra de cette conscience nouvelle. C’est sous de telles conditions qu’il sera rassuré et en plein usage de ses moyens.

Bernard de Montréal

Quelle différence fondamentale devons-nous voir entre l’ouverture des circuits universels et le contact avec d’autres civilisations ?

L’ouverture des circuits universels est le signal du passage à la conscience systémique. Sans une telle ouverture l’homme demeurerait impuissant lors de ses contacts avec les groupes extérieurs car sa conscience psychologique, dont le MOI planétaire est tributaire, est conditionnée par la mémoire de sa race. Tant que cette mémoire ne sera pas repoussée à un second plan, il ne pourra intervenir avec aplomb dans toute relation systémique car son MOI personnel manque de définition.

L’ouverture des circuits universels permettra à l’humain d’intercepter des ordres de pensée qui nivelleront sa relation avec les mondes étrangers car toute science est à sa source universelle. Elle se particularise au fur et à mesure qu’elle est perçue par les consciences individualisées selon leur niveau et leur type d’évolution. Lorsque la conscience humaine sera élevée en vibration à un niveau mental individualisé, l’homme sera, par le fait même, indépendant d’esprit et libre de l’esclavage psychologique qu’il subirait aux mains de races ou de forces externes.

On ne pourra plus lui dicter de l’extérieur car il sera unifié au principe fondamental de sa conscience. S’il doit, un jour, être en contact avec d’autres civilisations ou d’autres ordres de vie, son mental demeurera stable. Il interviendra en tant qu’individu dans la socialisation des consciences quel que soit le type avec lequel il sera en contact. On ne pourra plus l’hypnotiser ou lui faire perdre la mémoire de l’expérience car le circuit mental de sa conscience sera ouvert de manière permanente sous la protection de l’ajusteur de pensée. Ce dernier représente la contrepartie systémique de sa conscience planétaire. La conscience 87 supramentale est le sous-produit du contact avec les circuits universels. Elle donne à tout être la possibilité de savoir, c’est-à-dire d’intervenir de manière créative dans une rencontre avec des êtres d’origine particulière. Elle est unifiée, donc indivisible, et répond aux lois de la lumière qui sous-tendent tout ce qui est en mouvement de croissance et non aux lois astrales qui divisent ce qui est déjà mort.

Bernard de Montréal

Qu’adviendra-t-il de la pollution engendrée par l’homme ?

La pollution de votre planète est l’image-miroir de la pollution psychique qui émane de votre civilisation. En tant qu’espèce, vous n’avez pas suffisamment de conscience pour comprendre les lois de conséquences qui accompagnent les décisions prises au nom de la civilisation. Un des grands contaminants est le nucléaire. Vous avez laissé se disperser des éléments de la nature qui altéreront la génétique humaine et animale.

Seules les crises vous amèneront à appliquer un degré quelconque de volonté politique et sociale. Mais lorsque les crises frappent, il est souvent trop tard. Si l’homme ne met pas fin à la pollution, les forces biologiques s’abattront sur lui avec une vengeance qui terrorisera le plus hardi. Vos nations doivent s’unir pour faire face aux problèmes de la pollution et vous devez faire en sorte que les puissances industrielles soient les plus surveillées.

L’homme n’a pas le droit de détruire sa planète. La Terre ne lui appartient pas. Elle fait partie des mondes en évolution et tout ce qui est en évolution est régi de plus haut. La pollution du bruit doit être surveillée ; vous créez tellement de polluants sonores et visuels que vos sociétés se désintégreront. La pollution du bruit et de l’image empêche l’esprit de se reposer. Le bruit extériorise les forces animales chez l’homme. C’est la raison pour laquelle votre monde devient de plus en plus violent.

Et la contagion se répand maintenant à l’échelle de votre planète. La surinformation fait aussi partie de la pollution de votre monde. Vous devrez apprendre à vous protéger. Il y a et il y aura tellement de pollution sur votre Terre que certains se verront obligés de fuir les milieux trop contaminés pour retrouver un certain équilibre de vie. Le XXe siècle sera le siècle de la pollution à tous les niveaux. Surveillez la pollution virale. Elle sera intense et dangereuse.

Surveillez les liquides à base de matière indissoluble ; ils pénétreront vos sols et mettront en péril vos nappes d’eau. La pollution est la conséquence de l’esprit de gain et de puissance qui caractérise vos nations. Vous n’avez pas de conscience pour accompagner votre jeune science. Sur un plan général, la pollution devrait se répandre jusqu’à ce que vos gouvernements prennent sérieusement leur rôle en main et agissent de manière draconienne pour protéger votre héritage. Dans le cas contraire, votre civilisation se détériorera et sera remplacée par une autre. En plus de la pollution matérielle, vous ferez face à la pollution spirituelle des religions et des sectes qui voudront contrôler la manière de penser des masses.

Cette forme de pollution se retrouvera autant dans des systèmes antiques que dans des systèmes modernes. Des sectes pervertiront la connaissance au nom de la conscience, de Dieu ou de toute autre forme de domination. Toutes ces formes de pollution de l’esprit feront partie de la recherche de l’homme pour son identité.

Bernard de Montréal

Comment les âmes s’incarnent-elles dans des corps chimiques ?

Les âmes jouissent de facultés rayonnantes qui leur sont particulières et qui varient selon les plans où elles évoluent. Elles appliquent ces facultés de rayonnement selon les conditions de l’enveloppe qu’elles veulent habiter à l’incarnation. Si une âme voulait s’incarner temporairement dans un corps animal non humain et jouir d’une simple expérience, il lui faudrait réduire sa lumière de rayonnement avant l’incarnation et se figer dans un sommeil profond. De cette manière, elle habiterait le corps, enregistrerait les impressions de la vie mais ne souffrirait pas de sa condition inférieure.

Dans le cas du corps chimique, une situation opposée existe. L’âme doit s’unir à la matière avec toute sa lumière afin de profiter au maximum de son expérience. L’âme est mémoire et ne dépend d’aucune condition extérieure à elle-même ; puisqu’elle est lumière, elle est essence. Lorsqu’elle s’incarne dans le corps chimique d’un être, elle irradie dans ce corps une énergie puissante qui atomise le corps et lui donne une souplesse que le corps animal humain n’a pas encore atteinte.

La dématérialisation est un exemple de la souplesse que peut avoir un corps chimique. Il est très important, lors d’une dématérialisation, que l’âme ne soit pas expulsée de son enveloppe. Pour que soit remplie cette condition, le corps doit être souple. Lorsqu’il reçoit une âme en plein rayonnement, il doit pouvoir résonner à son énergie, c’est-à-dire s’éveiller en conscience. Ceci demande que l’âme puisse le pénétrer jusque sur le plan de ses cellules sans qu’elle en soit affectée comme ce serait le cas si elle s’incarnait dans un corps animal. L’âme a deux choix lorsqu’elle s’incarne : celui d’évoluer ou de régresser. En général, elle cherche à évoluer car la régression représente une trop grande souffrance pour elle.

Le corps chimique n’expérimente pas la sexualité comme le corps animal humain. Sa sexualité s’effectue sur le plan éthérique de la conscience et non sur le plan matériel des sens. La raison pour cette différence réside dans la nature fondamentale du corps chimique. Il est reproductible par vibration. Lorsque son taux vibratoire excède une certaine limite, il se reproduit un peu comme une cellule qui se divise. Il est alors prêt à recevoir une âme prête à s’incarner. S’il n’y a pas d’âme pour l’habiter, il demeure en suspension biologique jusqu’à ce qu’une âme l’anime. La sexualité d’un corps chimique est vibratoire et éthérique et non sensorielle et physique.

mise à jour le 10/09/2024

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