La conscience expérimentale

New York City – credit: @DronalistDailyDose YouTube

Communication préparatoire 42

“La conscience de l’Homme est une conscience expérimentale, c’est-à-dire qu’elle ne peut, et qu’elle ne possède aucun pouvoir réel. Car elle ne peut définir par elle-même les lois de la vie et de la mort. Pour que l’Homme bénéficie …” BdM

 

En Français vous lisez la transcription manuelle de la conférence de BdM, dans une autre langue la traduction par une intelligence artificielle (AI) de cette transcription manuelle, donc le résultat est à interpréter avec discernement.

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La conscience de l’Homme est une conscience expérimentale, c’est-à-dire qu’elle ne peut, et qu’elle ne possède aucun pouvoir réel. Car elle ne peut définir par elle-même les lois de la vie et de la mort. Pour que l’Homme bénéficie d’une conscience réelle, il doit pouvoir comprendre les lois de la vie et de la mort, afin de transmuter ses principes inférieurs et les porter à une vibration supérieure, afin que sa volonté et son intelligence le servent dans le cours de son évolution sur le plan matériel.

Tant que l’Homme est impuissant, tant que son intelligence et sa volonté sont déterminées par des forces externes à lui-même, il ne peut approuver ou désapprouver de rien, sur quelque plan que ce soit. Car son être remplit simplement une fonction de vie bio-psychologique conditionnée par la conscience sociale de son époque. Il est alors forcé de soumettre son intelligence et sa volonté à des forces plus grandes que la sienne, de sorte que sa puissance réelle ne peut jamais l’élever sur les plans de vibration supérieure, car il n’a aucun levier, aucun point de repère qui ne vienne que de lui.

Le but de la conscience de soi est de permettre à l’Homme de vivre de l’intelligence et de se rapprocher de son infinité, afin de pouvoir, un jour, pénétrer les plans ultimes de la vie, c’est-à-dire les mondes qui gouvernent la galaxie. Tant que l’Homme n’aura pas accès à ces mondes, il sera forcément gouverné, c’est-à-dire incapable de décider par lui-même de l’orientation de sa vie présente ou de sa vie future qui se situe au-delà des murs de la mort. La mort doit être évitée à tout prix, sinon il doit un jour mourir pour se retrouver dans des plans de vie qui ne peuvent pas augmenter son pouvoir, car déjà sur ces plans, l’ego n’a plus la capacité de se servir des énergies de l’âme. L’âme est une fraction de l’Homme conscient : un tout s’il est inconscient, et une nuisance à l’évolution future de son esprit s’il ne réussit pas à la détruire, c’est-à-dire s’il ne réussit pas à se l’intégrer, à l’absorber dans ses principes inférieurs.

L’âme revient toujours sur le plan matériel car elle a besoin de se perfectionner. Mais l’Homme, lui, lorsqu’il est conscientisé, doit arrêter ce mouvement d’entrée et de sortie de l’âme, afin de pouvoir se servir d’elle à la même mesure qu’elle s’est servie de lui au cours de l’involution. L’âme de l’Homme est quasi inséparable du feu cosmique tant que l’Homme n’a pas détruit sa fonction principale, celle de la mémoire.

Or, la mémoire de l’âme, c’est l’Homme invisible à lui-même. C’est la partie de l’Homme qu’il ne connaît jamais car elle est plus vaste que son esprit. Pour que l’Homme connaisse cette mémoire, il faut qu’il détruise son emprise sur son esprit alors qu’il est dans la matière. S’il meurt, il est impuissant à détruire cette mémoire, car elle ne lui appartient plus. Ce n’est que sur le plan matériel que la mémoire de l’âme appartient à l’Homme, et ce n’est que sur ce plan qu’il peut la détruire, c’est-à-dire anéantir en lui ce qu’elle produit dans son mental et dans son émotif inférieur.

Mais l’Homme est tellement en dehors de l’intelligence et de la volonté réelles, que chaque instant de sa vie matérielle sert à ajouter à la mémoire de l’âme, à la “renforcir”. Et c’est justement cette mémoire qui devient pour lui, au cours de son involution, le karma, c’est-à-dire la mémoire expiée.

L’Humanité est une conscience expérimentale collective, c’est-à-dire que tous les Hommes sont prisonniers de cette conscience collective. Et tous sont mortels à cause de cette conscience collective dont ils ne peuvent échapper, car elle détermine la nature de leurs émotions et de leur intelligence, renfermant ainsi des milliards d’individus dans une personnalité qui ne peut leur bénéficier, car elle n’est plus construite de l’intérieur, mais de l’extérieur. Et tant que la personnalité est construite de l’extérieur, les forces cosmiques agissent à son insu, c’est-à-dire qu’elles créent dans la vie de l’Homme une suite incalculable d’évènements dans le but de le faire réagir, afin de changer le taux amorti de sa vibration qui conditionne son état chimique et électrique.

La conscience expérimentale fut un grand point de départ pour l’Homme, car elle lui permit de développer les corps nécessaires afin que la vie sur Terre puisse être de plus en plus facile et agréable. Mais l’Homme dans son inconscience a tellement perverti la nature-même de sa conscience expérimentale, qu’aujourd’hui il lui est impossible de par lui-même de corriger cette ligne d’involution. C’est pourquoi il doit être aidé afin de voir sa nature réelle.

Lorsque l’Homme sera et vivra dans sa nature réelle, le monde matériel et ces forces n’auront plus d’emprise sur lui. C’est alors qu’il pourra contrôler les forces de la nature et devenir à son tour maître de la vie. La conscience expérimentale ne peut être disloquée dans l’Homme que lorsqu’il a été affranchi de la vibration ou de l’énergie contenue dans les formes de pensée et d’émotion qu’il nourrit, et qui le maintiennent dans l’expérience planétaire, c’est-à-dire cette expérience qui le force à vivre à l’intérieur d’une dimension dont il ne peut s’échapper que par la mort.

Or, la mort n’est pas la solution pour l’Homme, car même s’il meurt, il doit revenir à la matière afin de la spiritualiser, c’est-à-dire de la dominer par son esprit. Si la mort n’est pas la solution de l’Homme vis-à-vis de la matière, la conscience expérimentale doit être repoussée et la conscience parfaite établie en lui afin que l’Homme puisse prendre la relève de son évolution et évoluer selon des lois qui ne lui sont pas étrangères mais parfaitement connues.

La conscience expérimentale planétaire de l’Homme ne convient plus à l’Homme conscientisé car il a déjà dépassé les illusions de la forme, et il réalise vibratoirement qu’il a beaucoup à connaître et beaucoup à vivre dans un univers qui attend son arrivée.

L’Homme est à l’apogée de sa conscience expérimentale. Et le cycle de cette évolution tire à sa fin. Et pour cette raison l’Humanité sera aidée. C’est-à-dire qu’il sera donné à l’Homme de connaître les lois de son évolution et les clés de cette évolution, afin que ceux de par les nations qui sont prêts à faire le saut en hauteur puissent découvrir la nature de l’Homme et la nature de l’intelligence qui grandit en lui, afin de l’élever au-delà de la matière et de lui en donner le pouvoir.

L’Homme ne peut plus continuer à évoluer sur le plan matériel sans qu’il ne se produise en lui une mutation, un changement radical et profond de son être, non pas de l’extérieur mais de l’intérieur. Car c’est de l’intérieur, c’est-à-dire de l’indivisible et de l’invisible, qu’il vient, et c’est de l’invisible qu’il vivra, et c’est à l’invisible qu’il doit retourner, non dans le sens matériel que l’on donne à l’invisible, mais dans le sens réel que l’Homme peut et doit connaître lorsque les lois de la conscience expérimentale ont été abolies en lui.

Les mondes invisibles sont les sièges gouvernementaux qui dominent l’évolution matérielle de l’Homme. Et ces sièges ne sont pas seulement invisibles à l’Homme d’aujourd’hui mais aussi au-delà de son pouvoir d’accès, c’est d’ailleurs pourquoi ils lui sont invisibles. Le taux vibratoire de la conscience expérimentale est tellement restreint qu’il va de soi que ces mondes demeurent invisibles à l’Homme. Et tant que l’Homme n’aura pas le pouvoir de pénétrer dans ces mondes où siègent les dirigeants et les coordonnateurs des activités planétaires, il sera le pauvre être, la pauvre créature, croyant dans un libre arbitre et vouée à la mort certaine.

La conscience expérimentale de l’Homme doit être réalisée, c’est-à-dire que l’Homme en tant qu’individu doit pouvoir vivre de sa propre intelligence et ne jamais être soumis à une autre intelligence que la sienne, celle du rayon en lui. Cette nouvelle condition de l’Homme est la clé de voûte de la prochaine évolution. L’Homme est un être étrange, car il ne sait pas ce qu’il est. Et pourtant, l’intelligence à laquelle il a accès est illimitée. La planète Terre évolue dans un éther, c’est-à-dire dans un médium de lumière tellement vaste que le seul fait d’en connaître l’existence renverse l’évolution et les lois de la vie sur la Terre. Car à partir du moment où l’Homme pénètre dans cet espace, il n’est plus planétaire, c’est-à-dire qu’il n’est plus régi par les lois de la mort.

L’importance pour l’Homme d’être libre de la conscience expérimentale est si grande que si la vie sur Terre devait un jour être menacée d’extinction par une conflagration nucléaire déclenchée par l’Homme, les gouvernements invisibles se rendraient visibles à l’Homme et ce serait la fin de l’ordre tel que nous le connaissons. Mais les intelligences de ces mondes ne veulent pas intervenir dans l’évolution de l’Homme directement avant que ce dernier ait été préparé, c’est-à-dire averti de la nature des choses, afin que le choc, au lieu de détruire l’Homme, amplifie ses vibrations et lui donne le pouvoir de reconnaître les lois de la vie réelle.

L’Homme est sans contredit, à la limite de ses possibilités matérielles, et il doit entrer dans la lumière de la Terre afin de poursuivre son évolution et cesser une fois pour toutes d’assujettir son pareil qui souffre de la même condition que lui : l’ignorance. La vie est le pouvoir de l’intelligence, et l’Homme doit accéder à cette lumière pour posséder le pouvoir de la vie et traiter intelligemment avec les intelligences qui ont, jusqu’à ce jour, veillé à son évolution matérielle et spirituelle.

La conscience expérimentale fut un bienfait pour l’Homme tant qu’il n’eut pas l’intelligence suffisante pour comprendre les lois de la matière. Maintenant qu’il comprend un peu les lois de la matière, il doit comprendre les lois de l’intelligence qui sous-tendent toute matière. Né dans cet esprit, il s’ouvrira à l’infinité, et verra que la vie commence avant la mort et après la destruction de la conscience expérimentale. Tant que l’Homme n’aura pas déchiré, de par son expérience, les voiles de cette conscience qui le plafonnent et l’isolent de la lumière terrestre, il demeurera un être imparfait et impuissant devant la mort.

L’Homme doit reconnaître dans son intelligence le pouvoir de vie qu’il possède, et il doit être capable de neutraliser tout en lui qui s’oppose à cette intelligence. La force dans l’Homme grandit avec l’intelligence et la volonté. Inutile de chercher ailleurs la source de son pouvoir, car cette énergie ne lui est rendue qu’au fur et à mesure qu’il apprend à reconnaître les forces en lui qui tendent à le replonger dans la conscience expérimentale. Chaque jour, l’Homme doit combattre cette conscience et en éliminer le pouvoir sur ses émotions et son intellect.

L’Homme ne peut plus se permettre de rationaliser sa conscience expérimentale, car c’est justement là qu’il fait l’erreur la plus grave de sa vie. Bien que l’aide soit aujourd’hui donnée à l’Homme de la Terre, seul l’individu peut se servir de cette aide et nul autre que lui-même ne peut en réaliser l’importance et la valeur. Les Hommes ne se seront jamais libérés spirituellement car la libération spirituelle mène à la mort. Les Hommes seront libérés de la mémoire de la conscience expérimentale, de la conscience planétaire, et seule cette libération rendra l’Homme immortel. Peu y arriveront, car peu en auront la capacité dans cette génération. Mais la vie continuera sur la Terre et l’Homme s’élèvera dans sa conscience afin de passer dans la lumière de la Terre et son infinité éthérique.

La conscience expérimentale, demain, deviendra évidente pour un certain nombre, et l’évidence grandissante causera de tels changements dans ces êtres qu’ils conviendront de la réalité d’une conscience nouvelle. Et leurs aspirations, autrefois spirituelles et naissantes, se concrétiseront par une voyance tellement claire et nette de la lumière terrestre qu’ils seront facilement approchables et approchés par les êtres qui parcourent les espaces libres et savent que le soleil est sur le point de se lever, là où pendant des millénaires il n’y eut que ténèbres dans l’esprit de l’Homme.

L’être qui se rendra compte de sa conscience expérimentale découvrira une intelligence et une volonté dont il n’avait jamais, auparavant, réalisé la puissance car ses émotions et ses pensées bloquaient l’énergie de cette nouvelle intelligence. La réalisation grandira et cet être, comme tant d’autres, se retrouveront seuls avec leur savoir, mais d’autres aussi suivront, et tous seront dans la même intelligence.

Au fur et à mesure que les écailles tomberont des yeux, ces êtres seront approchés par d’autres qui les surveillent et veillent sur eux. Le temps venu, le voile sera déchiré et l’ère nouvelle sera présentée. Mais l’Homme qui sent en lui certains mouvements de l’intelligence doit s’habituer à en supporter le poids et à ne pas fléchir sous le fardeau. Car le poids du savoir est lourd pour celui qui avance seul vers la conscience réelle.

La conscience expérimentale est tellement puissante, et domine tellement l’Homme malgré lui-même et malgré ses bonnes intentions, qu’il lui est difficile, sinon pénible, d’avancer seul dans l’intelligence et la volonté. La crainte le saisit et l’inquiétude se monte la tête dès qu’il est quelque peu confronté avec le réel ou certaines de ses manifestations. Mais l’Homme doit savoir que la crainte n’est que la réaction normale à ce qu’il ne voit pas ou ne comprend pas et que rien ne peut l’atteindre, s’il ne se laisse pas atteindre.

L’Homme qui se conscientise, l’Homme sensible, doit apprendre à ne pas craindre, à ne pas se laisser entraîner dans la crainte qui veut s’installer à cause de ses émotions. Rien ne peut atteindre l’Homme qui sait se défaire de ses craintes. Les forces dites “du mal” ne sont que des mirages, parce que son imagination est un mirage. Tuez l’imagination ou les conditions qui lui donnent naissance et la crainte ne pourra jamais vous atteindre.

Certains disent que c’est dans le sommeil qu’ils souffrent l’expérience qui engendre la crainte. Sachez que dans le sommeil, l’Homme est proie à des conditions sur lesquelles il n’a pas le contrôle, de là la crainte. Mais sur le plan naturel, il est aussi proie à des conditions dont il n’a pas le contrôle, et dans les deux cas, le phénomène est le même.

Là où il y a crainte, il n’y a pas d’intelligence, c’est-à-dire que l’esprit de l’Homme n’est pas actif, seulement ses émotions et son imagination. Or l’imagination de l’Homme est le canal de la conscience expérimentale. C’est par l’imagination que se déversent en lui toutes les formes possibles et imaginables d’énergies qui densifient sa matière et éteignent l’intelligence.

Il ne reste plus aujourd’hui dans l’Homme que le rêve qui puisse lui faire réaliser l’existence d’autres mondes, d’autres plans de vie. Mais le rêve n’est pas non plus le chemin le plus clair et le plus droit vers la lumière de la Terre, car le rêve est le produit de la réflexion dans l’Homme de la mémoire de l’âme.

Et cette réflexion doit un jour disparaître pour que l’Homme puisse vivre de et dans la lumière, sans pour cela être obligé de la reconnaître à travers le filtre de cette mémoire qui a convenu au passé, mais qui ne peut convenir à l’avenir de l’Homme. Car dans cette mémoire il y a à la fois le bien et le mal, le bon et le mauvais, le beau et le laid, alors que l’Homme conscientisé ne devra vivre que du réel, c’est-à-dire de ce qui n’a jamais et ne peut jamais être détérioré ou divisé.

Le rêve permet à l’Homme d’enregistrer un niveau plus subtil de la conscience expérimentale détaché de ses sens matériels. Mais le rêve n’est, pour toute fin pratique, qu’un aspect moins évident de la conscience expérimentale. Et c’est par le rêve souvent, à cause de sa plus grande affinité avec les mondes suprasensibles, que l’Homme peut être indiqué des avenues coïncidant avec sa vie de tous les jours. Autrement dit, le rêve n’est que l’extension de la conscience expérimentale d’éveil chez l’Homme, lors de la suspension de ses sens matériels.

Au-delà du rêve, il y a la vie consciente de l’Homme, l’entrée dans les mondes lumineux, et la réalisation que tout commence au-delà des frontières de la matière et de son support subtil le rêve. La conscience expérimentale est toujours interprétative, c’est-à-dire qu’elle n’est jamais claire. Là où l’on doit interpréter, il n’y a pas d’intelligence, mais simplement un aspect voilé du réel. Et cet aspect ne peut servir l’Homme que dans la mesure où l’interprétation soulage son intellect et lui donne le courage de continuer à vivre inconsciemment.

Dans la conscience réelle il n’y a pas possibilité d’interprétation, car il n’y a pas de solitude dans l’esprit puisque l’Homme dialogue avec les intelligences qui dominent, de par leur perfection, le champ limité de l’expérience humaine. Et c’est justement leur domination du champ d’expérience humaine qui permet à l’Homme d’être dans l’intelligence, c’est-à-dire réceptif à leur lumière, jusqu’au jour où il puisse voir, de par ses propres moyens, ces mondes de perfection.

Il est impossible à l’Homme de détruire la conscience expérimentale en lui sans avoir compris la nécessité de haïr la forme qui la maintient et lui donne continuité. Car la haine mentale est le résultat de l’intelligence et de la volonté réelles, déchirant le voile de la forme qui donne son support à la condition humaine. La haine consciente est une force qui détruit ce qui alourdit la conscience de l’Homme. C’est une force qui engendre un changement vibratoire dans sa conscience et qui met à l’épreuve ses émotions et ses pensées, afin d’ouvrir en lui la porte par laquelle l’énergie de la conscience supramentale peut pénétrer.

Pour haïr la forme il faut d’abord en sentir la puissance sur soi. Et ce n’est qu’avec le temps que l’Homme suffisamment conscientisé se sent et se voit capable d’haïr ce qui nuit à son évolution vers le supramental ou la conscience réelle.

La haine consciente ne contient aucune émotion subjective. Elle est tout simplement une force, une énergie, qui divise le réel de l’irréel et permet au réel de s’établir de plus en plus dans la vie de tous les jours. Il est essentiel de comprendre que l’on ne peut haïr mentalement que lorsque l’on a suffisamment souffert de la forme et que l’on a réalisé qu’elle ne peut plus continuer à nous dominer dans nos émotions et notre intellect. Haïr mentalement fait partie des souffrances de ceux qui vont vers la lumière. Et cette haine, une fois conscientisée, ne se remplace que par la paix, le calme, c’est-à-dire ces conditions de vie créées de toutes pièces par la volonté et l’intelligence de celui qui s’est désengagé de la conscience expérimentale.

Plus l’intelligence grandit dans l’Homme, plus les formes qui supportent la conscience expérimentale le révoltent. Et c’est cette révolte intérieure et intelligente et volontaire qui crée la haine et qui détruit la forme qui l’asservit dans son être. La conscience expérimentale s’oppose à la haine consciente car ses formes ne peuvent tenir devant elle. C’est pourquoi l’Homme ne peut vivre de cette énergie que lorsqu’il est certain dans son intelligence, c’est-à-dire fixé dans la vibration supramentale.

Tant que la conscience expérimentale est logée dans l’Homme, il trouvera difficile, sinon impossible, de maîtriser l’énergie de la volonté. Car cette énergie ne peut être conditionnée par l’ego puisque l’ego est prisonnier de la conscience expérimentale. Cette énergie ne peut descendre dans l’Homme que lorsque le canal est suffisamment ouvert.

La conscience expérimentale ou l’inconscience de l’Homme intervient instantanément dans la vie de l’Homme. Et son instantanéité est la cause première de l’affaiblissement de l’intelligence et de la volonté réelles. Lorsque l’Homme se conscientise, il réduit l’instantanéité de la conscience expérimentale et se met au neutre, et permet à l’intelligence de contrôler les réactions émotives de l’Homme. Lorsqu’il sent qu’il a le pouvoir de suspendre l’instantanéité de la conscience expérimentale de ses réactions émotives, il peut alors commencer à corriger les dégâts que fait cette conscience dans ses corps subtils et ainsi regagner l’énergie vitale qu’il perd constamment lorsqu’il est assujetti à ces formes.

La conscience expérimentale est une condition de vie qui permet à l’âme de se développer et de contrôler de plus en plus la destinée de l’Homme. Or, sa destinée doit être intégrée à sa volonté, car dans le cas contraire il perd la puissance de son esprit et ne parvient jamais à s’élever au-dessus des lois de la mort. Tant que la conscience expérimentale exerce sur lui son pouvoir, l’âme, elle, se réconcilie avec les ténèbres, c’est-à-dire avec la mort. Car c’est dans la mort, c’est-à-dire dans la suspension de ses activités sur le plan de la matière, qu’elle peut participer à l’évolution, c’est-à-dire servir les forces qui font partie de son expérience.

Or, si ces forces sont positives, l’âme s’élève dans les sphères sans jamais en comprendre le but, car dans les sphères, il n’y a pas d’intelligence, seulement de la lumière. Si ces forces sont négatives, elle descend dans les sphères, c’est-à-dire qu’elle souffre l’absence de lumière.

L’Homme a toujours confondu la lumière de l’âme avec la lumière de l’intelligence. Il y a une profonde différence, la voici :

La lumière de l’âme est la réflexion de son ascension dans les sphères, alors que la lumière de l’intelligence est le mouvement de haut vers le bas de la lumière dans l’Homme. Les sphères de lumière ne sont que des stations, des plans, et ces plans ne sont que des étapes et ces étapes que des périodes d’arrêt. À l’extérieur de ces plans, la lumière, c’est-à-dire l’intelligence en mouvement, se déplace et pénètre les couches les plus profondes de la réalité, c’est-à-dire les plans de l’âme. Et lorsque la lumière pénètre les plans de l’âme, elle continue à travers ces plans jusqu’à ce qu’elle ait atteint les plans les plus bas où l’âme active peut servir l’esprit de l’Homme lorsqu’elle a été annihilée dans son énergie, c’est-à-dire transposée en intelligence, volonté et amour réels.

Tant que l’âme n’a pas été transposée, elle ne sert pas l’Homme et ce dernier en est l’esclave, car c’est elle qui est la mémoire de l’Homme. Et c’est à partir de cette mémoire qu’elle le fait participer inconsciemment à la conscience expérimentale, alors qu’elle en bénéficie. Car à la mort de l’Homme, une fois libérée, elle pourra encore une fois accéder à des plans supérieurs, et tout recommence encore une fois : réincarnation et cycle de vie qui mènent toujours à la mort mais jamais à la vie.

L’Homme ne doit pas confondre la lumière de l’âme avec l’intelligence de la lumière. Tout est lumière dans l’univers. Or, ce n’est pas parce qu’il y a lumière qu’il y a intelligence ! Ceci est d’extrême importance et doit être reconnu par ceux-là, surtout, qui vont dans les plans et font ce qu’ils appellent “le voyage de l’âme”.

L’Homme doit être instruit, c’est-à-dire aidé à voir, sinon la survie en lui de l’âme, de sa mémoire, le reculera dans le fond même de la conscience expérimentale et jamais il ne pourra s’en sortir. Car pour que l’intelligence perce les plans de l’âme et corrige les abus de la mémoire, il faut qu’un rayon pénètre dans l’esprit de l’Homme et fasse éclater les multiples facettes de son expérience afin que l’éclatement éveille en lui l’intelligence et la volonté.

Tant que le rayon ne se fait pas sentir dans la personne humaine, cette dernière n’est qu’un fantoche et toutes les interprétations qui lui viendront à l’esprit, selon son expérience, ne feront que diversifier sa vision des choses par le truchement du miroir de la vérité ou du mensonge. Si la mémoire de l’âme indique la vérité, l’être sera ébloui par la lumière de la vérité. Et si la mémoire indique le mensonge, il sera cerné par une lumière plus sombre. Mais jamais, dans les deux cas, sera-t-il capable de réunir à la fois le vrai et le faux, afin de connaître le discernement qui est la naturelle qualité même de l’intelligence.

L’intelligence dans la lumière est parfaite, mais la lumière sans intelligence n’est que lumière. Et ce n’est pas la lumière qui éclaire mais l’intelligence dans la lumière. Alors il faut surveiller de près toute lumière, car elle n’est pas nécessairement intelligente : elle peut être aveuglante, même éblouissante.

Mais ceci est dû au fait que l’Homme possède encore un voile sur son esprit. La lumière est le support de l’intelligence et non l’intelligence. Lorsque l’Homme aura réalisé de par lui-même ces choses, il n’y aura plus sur la Terre de religion, ou de mysticisme, ou de spiritualité. Il n’y aura qu’une science parfaite de l’évolution, une intelligence créative en action.

L’intelligence pure ne peut jamais être subordonnée à l’ego car sa lumière n’est pas astrale, c’est-à-dire qu’elle n’est pas dominée par la conscience expérimentale de l’Homme. Elle se situe au-dessus et bien au-delà de l’âme et peut, sans restriction, instruire l’Homme en dehors de la mémoire. C’est ce que l’on peut appeler le savoir, c’est-à-dire le passage de la lumière à travers les plans de l’Homme.

Dans le cycle nouveau de l’évolution, l’intelligence de l’Homme sera tellement grande qu’il lui faudra s’ajuster à ce nouveau mode de vie, car le choc de réalisation créera en lui une perte d’énergie astrale qu’il trouvera difficile, au début.

Or, cette perte d’énergie astrale sera le choc produit par la conscience réelle sur la conscience expérimentale. Et c’est pourquoi l’Homme conscientisé sentira parfois que la vie matérielle ne vaut plus la peine d’être vécue. Mais en fait c’est le contraire car, une fois conscientisé, ses corps ajustés à cette énergie nouvelle, l’Homme entreprendra de vivre sur le plan matériel ou sur d’autres plans avec une facilité inimaginable, car il ne sera plus restreint par sa conscience subjective, de sorte que la vie, au lieu d’être telle qu’elle fut par le passé, sera telle qu’il la découvrira au fur et à mesure que cette énergie descendra sur la Terre. De sorte qu’un jour l’Homme verra qu’il est parti de rien pour devenir un tout, et cette réalisation sera tellement totale qu’il verra bien pourquoi il lui fut nécessaire par le passé de vivre de mémoire avant de vivre d’intelligence.

Vivre de mémoire veut dire “exister”, ne pas pouvoir connaître la puissance de l’être, ne pas pouvoir connaître la raison derrière la vie. Vivre totalement veut dire être parfaitement en équilibre avec les forces qui dirigent l’évolution et participer, au même titre qu’elles, au développement de la science cosmique, c’est-à-dire de la science parfaite, afin que tous les royaumes, tous les plans, servent à l’Homme une fois pour toutes. L’Homme conscient est un roi, un maître de la vie. Il règne sur le plan où il est car son intelligence domine. Et cette domination n’est pas contrainte mais puissance, car elle éclaire et ouvre le chemin. Elle trace la voie afin que d’autres puissent s’y engager.

La conscience expérimentale n’est plus possible alors, et l’Homme ne peut plus souffrir. Car il est uni au rayon de la création, c’est-à-dire à cette énergie vibrante qui peut tout, car elle est, dans son origine, parfaite. Se nourrissant de cette énergie, l’Homme n’a plus besoin d’être lié à la matière car il ne possède plus la mémoire de la matière.

Étant libre de la mémoire de la matière, il lui est alors possible de se créer des véhicules de toutes sortes pour passer d’un plan à un autre, afin de visiter les mondes. Non pas dans le but de s’instruire, mais dans le but de rencontrer les différentes formes de vie qui évoluent et de voir comment telle ou telle forme s’y est prise pour résoudre tel ou tel aspect de son évolution.

L’Homme n’est plus à la recherche, il est dans l’intelligence. Et de par cette intelligence, il croît, il grandit en pouvoir parce qu’il n’est plus limité par le désir de connaître. Sa limite ne tient qu’à sa capacité de connaître. Et plus il peut connaître, plus il peut absorber vibratoirement l’énergie des mondes ambiants, plus il a d’expérience sans jamais en être victime. L’infinité est à ses pieds car son intelligence est infinie.

La destruction, dans cette génération, de la conscience expérimentale chez l’être humain, sera le premier pas de l’Homme vers l’expérience totale de vie, c’est-à-dire que l’Homme pourra se voir en tant qu’être supérieur, c’est-à-dire en tant qu’être complet. Non pas parce qu’il sera complet, mais parce qu’il aura complété la phase essentielle de son évolution, qu’il aura terminé son expérience de vie pour entrer dans l’exercice de ses fonctions créatives à l’échelle de la galaxie tout entière. Il sera possible alors à l’Homme d’automatiser sa conscience corporelle afin de se libérer en esprit et voyager dans le temps.

Sans l’appui des intelligences extraordinaires, il ne serait pas possible à l’Homme d’automatiser sa conscience corporelle, car cette dernière doit demeurer vivante, effective, alors que lui s’en libère pour effectuer sur d’autres plans des activités qui puissent en retour lui bénéficier sur son plan matériel. Sa destruction de la conscience expérimentale est le point culminant de l’ordre nouveau. Et ceux qui en vivront l’expérience connaîtront la science des matières ultimes, c’est-à-dire la science des profondeurs. Et cette science leur permettra de réunir, là où ils se trouvent, des forces qui seront des points de repère magiques pour ceux qui seront en voie d’évolution au cours de la sixième race.

La sixième race se prolongera dans le temps et elle sera surveillée, pour la première fois depuis l’implantation de l’Homme sur le globe Terrestre, par l’Homme lui-même. L’esclave sera devenu le maître, et les surveillants d’autrefois pourront se retirer. La conscience expérimentale sera détruite chez un nombre suffisant d’êtres humains afin que s’établisse sur la Terre la conscience créative. Et de cette conscience, l’individu seul peut en être le témoin.

Car aucune nation, aucun peuple entier, ne peut y accéder dans ce cycle prochain. Ce n’est qu’au cours du dernier cycle de vie sur Terre que la septième race sera mondiale et couvrira la planète entière. Les immortels seront reconnus, cependant, au cours de la sixième, car ils seront pour la première fois disponibles, c’est-à-dire qu’ils ne seront plus empêchés par les frères de se mettre en contact avec l’Homme, en accord avec les lois de la matière.

Ils viendront et partiront à volonté, sans que les surveillants ne s’y opposent, car l’Homme sera prêt à exécuter leurs ordres de façon intelligente, plutôt que de façon spirituelle. Car il sera démontré à l’Homme que l’immortel n’est qu’un être plus perfectionné dans la conscience de ses corps subtils, et que toute considération spirituelle de cet être n’est qu’une “conveniance” imposée par le passé à l’Homme afin que les mystères servent à élever son esprit et sa conscience vers une étape éventuelle de l’évolution.

Mais l’Homme aura été instruit dans les mystères, et tout contact avec les immortels conviendra à l’esprit de ceux qui jouiront de leurs présences, sans pour cela faire de ces derniers des témoins de la lumière. L’être conscientisé ne témoignera pas de la lumière, car son intelligence aura été préparée, son émotivité spirituelle mise en échec, et la conscience expérimentale en lui expliquée parfaitement et parfaitement comprise.

La conscience expérimentale de l’Homme sera terminée et la conscience réelle sera le centre de sa vie. Et tout contact avec un autre niveau de vie lui permettra d’élever ses vibrations afin de pouvoir lui aussi changer de plan vibratoire.

Les Hommes, au cours du cycle nouveau, doivent participer à la science de l’esprit en nombre croissant afin de neutraliser sur la Terre, de façon finale, l’effet de l’astral sur l’Homme.

mise à jour le 21/08/2024

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