Se protéger contre la vie

New York City – credit: @DronalistDailyDose YouTube

Communication préparatoire 60

“L’Homme doit apprendre à se protéger contre la vie, car la vie telle qu’il la connaît n’est pas parfaite, c’est-à-dire qu’elle n’est pas en harmonie avec lui, car il n’est pas en harmonie avec lui-même. La vie n’est pas ce qu’elle …” BdM

 

En Français vous lisez la transcription manuelle de la conférence de BdM, dans une autre langue la traduction par une intelligence artificielle (AI) de cette transcription manuelle, donc le résultat est à interpréter avec discernement.

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L’Homme doit apprendre à se protéger contre la vie, car la vie telle qu’il la connaît n’est pas parfaite, c’est-à-dire qu’elle n’est pas en harmonie avec lui, car il n’est pas en harmonie avec lui-même. La vie n’est pas ce qu’elle doit être pour l’Homme, car l’Homme ne la connaît pas, car l’Homme n’est pas conscient de lui-même, c’est-à-dire qu’il ne comprend pas la nature des forces qui agissent à travers ses principes et qui le manipulent afin de faire évoluer et de perfectionner son rendement en tant qu’être intelligent dont la destinée est cosmique et universelle.

L’Homme vit sa vie comme la plus piètre des formes animales, avec cette exception qu’il est doté d’une intelligence non perfectionnée, c’est-à-dire une intelligence incomplète qui n’a pas encore atteint le stage ultime de toute évolution, c’est-à-dire la conscience de l’intelligence et le pouvoir créatif de cette intelligence réelle. Démuni du pouvoir créatif de son intelligence réelle, l’Homme est obligé de subir la vie et de se servir de sa mémoire qui n’est autre chose que la réflexion instantanée dans son mental d’une expérience antérieure qui lui sert de mécanisme intelligent, afin qu’il puisse continuer à perfectionner sa vie matérielle, dans le but subjectif de vivre sa vie de la meilleure façon qu’il puisse la concevoir, avec les outils déjà façonnés par l’expérience, c’est-à-dire par le passé.

Autrement dit, l’Homme n’est pas libre car il n’a pas l’intelligence de son ignorance et de son lien inconscient avec des forces qui tirent les ficelles derrière le mur épais de son inconscience, et qui lui font s’imaginer que la vie est ce qu’elle est, lorsqu’en fait la vie est toute autre chose, et qu’elle est voilée à tous les Hommes, quel que soit leur statut social ou leur valeur philosophique. La vie s’est toujours jouée de l’Homme car il n’a jamais été dans le secret de son intelligence, et pour cette raison, n’a jamais réalisé que la vie terrestre n’est que l’antichambre de la vie, et que la vie réelle ne peut être perçue que par l’évolution de l’intelligence humaine au-dessus des voiles qui cachent sa vision du pouvoir de l’intelligence en lui, intelligence qui ne peut être assujettie, mais qui assujettit tout ce qui n’est pas en harmonie avec elle.

L’Homme doit apprendre à se méfier de la vie, mais pour ceci il lui faut être intelligent, c’est-à-dire au courant de la réalité qui anime de son expression subtile et imperceptible l’esprit de l’Homme inconscient. La vie n’est pas en elle-même anti-Homme, mais elle est anti-ego, c’est-à-dire que tant que l’Homme ne l’a pas réalisé, qu’il n’a pas communiqué avec l’intelligence réelle de la vie, il ne peut comprendre le prédicament qu’il vit, et ne peut réaliser que ce prédicament n’est pas naturel, ni bon pour lui que dans la mesure où il doit évoluer pour le reconnaître.

L’existence, c’est-à-dire la vie inconsciente de l’Homme, trouble sa relation avec l’universel. Car l’Homme n’est pas capable d’agir en fonction avec l’universel, de sorte que sa vie inconsciente ou son existence ne lui rapporte rien qui soit permanent. Et le fait que l’Homme ne puisse vivre sa vie et ne s’octroyer que ce qui est impermanent, ternit éventuellement son existence et le mène à la mort certaine, car la mort de l’Homme est la fin de ce cycle qui a permis aux forces de vie de le faire un peu progresser sur le plan mental et émotif, afin qu’un jour elles puissent fusionner avec lui et le rendre immortel, c’est-à-dire incapable de perdre conscience de son identité.

L’imperfection de la vie ne peut être parfaitement réalisée qu’après la construction d’un pont entre l’existence et la vie réelle ou intelligente. La vie est imparfaite car elle est l’expression de l’incapacité créative de l’Homme, et il ne faut pas s’imaginer que son imperfection, même son immoralité, est le résultat ou une conséquence même de la vie, mais plutôt de l’incapacité de l’Homme de bien la connaître. Ne la connaissant pas dans son intelligence intuitive, l’Homme devient immoral, et comme la vie coule en lui, elle aussi devient entachée à travers lui de cette immoralité, de cette imperfection. Ce n’est pas la vie qui est immorale, c’est l’Homme qui la contamine de ses pensées ignorantes et de ses passions sombres qui voilent la clarté de son intelligence et lui empêchent de voir et de vivre la vie comme elle doit être vécue, c’est-à-dire créativement et en puissance.

L’Homme doit se protéger de la vie, il doit apprendre ses lois, sinon il est voué à son immoralité, à sa décadence, à sa menace contre l’Homme, et ceci est un fait de la vie. La vie n’est pas ce que l’Homme croit. La vie est beaucoup plus l’intervention chez l’Homme de forces intelligentes qui peuvent être créatives ou destructives, selon leur rapport naturel avec l’Homme, c’est-à-dire selon son niveau d’évolution et d’intelligence, car l’Homme, le terrestre, n’a pas toujours été sur le plan matériel de la Terre. Lui aussi vient de ces sphères de la vie qui lui sont, alors qu’il est prisonnier de la matière, invisibles. Mais l’Homme a subi le choc de la perte de mémoire des mondes antérieurs à sa vie matérielle, et il a oublié pourquoi il est revenu sur le plan matériel. Et cette perte de mémoire est la raison même pourquoi la vie est pour lui un fardeau, car il est obligé chaque fois de la revivre afin que les expériences multiples servent à son évolution.

Qu’il y ait évolution, c’est normal. L’Homme a dû se perfectionner, mais il faut qu’un jour ce jeu cesse, et il ne peut cesser que lorsque l’Homme a pris conscience de la réalité derrière lui, au fond de lui, réalité avec laquelle il peut s’identifier et finalement établir une communication télépathique, mentale, qui puisse lui servir de premier point de vue à l’extérieur de l’influence constante et soutenue de ses sens matériels.

Alors seulement, l’Homme peut-il commencer à apprendre à se protéger contre la vie, et à comprendre les lois de l’intelligence derrière la vie, afin de pouvoir lui aussi être libre comme l’esprit qui œuvre derrière le mur de la matière et qui essaye de lui faire reconnaître que le plan matériel doit être annexé à l’invisible si l’Homme doit un jour devenir cosmique et universel, c’est-à-dire capable de se soustraire des forces de vie qui veulent le maintenir dans la subordination pour leur propre bénéfice.

L’Homme a été tellement imprégné, par le biais de sa mémoire et au profit de sa mémoire, d’idées qui ne conviennent qu’à l’Homme-esclave, que le plus civilisé des Hommes est encore sous la tutelle des forces qui se découpent la proie : son esprit. Il ne faut pas se demander à la fin du XXème siècle pourquoi l’Homme va vers la destruction, c’est la conséquence naturelle et inévitable de son ignorance et du perfectionnement inouï de son ignorance qu’il appelle sa raison. L’Homme a l’impression que la vie, c’est ce qu’il connaît, lorsqu’en fait ce qu’il connaît est déjà et depuis très longtemps connu sur des plans de vie quil ui sont inaccessibles car il a perdu le pouvoir de savoir. Ayant perdu le pouvoir de savoir, il est devenu un simple apprenti dans un laboratoire expérimental énorme qu’est la planète Terre, et toute vue qu’il puisse avoir de cette colossale expérience le rendrait fou instantanément s’il y avait accès sans préparation.

L’Homme doit récupérer ce qu’il n’a jamais perdu de la vie, afin de pouvoir vivre sa vie selon les lois de la vie qui ne sont pas celles qu’il a connues jusqu’à présent. L’Homme doit récupérer son droit à pouvoir neutraliser, sur le plan matériel, l’influence des forces qui organisent la monstrueuse hécatombe de l’Humanité en se servant de l’Homme comme pièce de résistance, car il a perdu contact avec les intelligences qui seules peuvent le sortir de cette sordide situation.

Le fardeau psychologique de la vie sur les épaules de l’Homme devient de plus en plus insupportable pour la frêle structure psychique de l’individu inconscient, voué à l’écrasante prédominance des forces qui se servent de toute une Humanité pour empêcher qu’un seul Homme puisse découvrir sa réelle identité, qui est la clé à son passage vers les plans parallèles de son esprit. Jamais il n’a été aussi évident à l’Homme que la vie telle qu’il la connaît n’a pas de sens, c’est-à-dire d’essence. Et effectivement, elle n’a pas d’essence, c’est pourquoi elle doit être totalement, et de fond en comble, revécue. Et ceci ne peut être réalisé que sur le plan individuel, et non sur le plan collectif, comme elle le fut par les siècles passés.

L’individu ne comprendra jamais, ni par les philosophies ou les métaphysiques les plus avancées, que la vie est une manipulation du corps astral et du mental inférieur de l’Homme par des forces anti-Homme. Cette compréhension ne peut lui venir que s’il a le courage de supporter psychologiquement le poids énorme du contact télépathique avec les sphères de l’intelligence universelle qui cherchent sans arrêt, et depuis l’avènement de l’Homme sur le globe matériel, à l’arracher aux lois de la forme et de l’ignorance.

L’ignorance telle qu’envisagée ici, n’a rien à faire avec l’expérience sensorielle de l’Homme, ou sa mémoire très développée. Au contraire, l’ignorance prend racine là où l’Homme perd contact avec les instantanéités universelles de la communication télépathique entre lui-même et la conscience atomique qui est le medium universel de toute connaissance, où tout se rejoint dans un parfait accord, et que l’Homme peut découvrir dès qu’il cesse de fonctionner comme un être de raison et qu’il commence à vivre comme un être à qui l’intelligence universelle peut être livrée, s’il est prêt à mettre de côté les conceptions qu’il a de la vie et de lui-même.

L’Homme doit se protéger contre la vie, car la vie morte qu’il connaît est une fabrication de toutes pièces, c’est-à-dire qu’elle est la mesure mentale et émotive de sa naïveté vis-à-vis des forces qui influent sur l’Humanité et déchirent constamment l’individu. Il ne faut pas que l’Homme perde la moindre conscience pour réaliser sa conscience, car la moindre perte de conscience le lie à la vie telle qu’il la connaît, et il en souffre selon sa naïveté. La naïveté de l’Homme déborde du vase plein de sa raison. L’Homme est tellement étouffé par la vie qu’il n’a plus suffisamment de souffle pour s’en extirper, pour s’en libérer, pour détruire à jamais les conditions qui ont fait de lui un prisonnier récidive. L’univers est un gouvernement et tout dans l’univers est géré, contrôlé, et l’Homme sur le plan matériel continue à vivre subjectivement cette loi, cette réalité. C’est pourquoi il existe sur le plan matériel des gouvernements.

L’Homme n’a pas encore réalisé que ce qu’il vit sur le plan de la matière n’est en fait qu’une reproduction de ce qui existe sur les plans invisibles. Et autant sur le plan matériel, l’Homme peut connaître de bons gouvernements, autant il peut en connaître de moins bons. La loi de la vie s’étend des plans les plus hauts, les plus parfaits, jusqu’aux plans les plus bas, les plus infâmes, et l’Homme, lui, sans le réaliser, vit des influences des uns ou des autres. Voilà pourquoi il lui sera de plus en plus évident au cours des siècles, et nécessaire au fur et à mesure qu’il s’élèvera en intelligence, de réaliser avec quel gouvernement dans l’invisible trafique l’Homme.

Voilà pourquoi un jour l’Homme sera forcé de reconnaître qu’il doit se protéger contre la vie, car la vie qui existe aujourd’hui sur le globe terrestre n’est pas sous le regard des hauts gouvernements invisibles, mais sous l’influence d’un gouvernement de basse évolution, de basse vibration, parce que l’Homme n’est pas suffisamment intelligent pour en comprendre la différence, et en saisir la réalité, ce que vous appelez le mal. C’est pourquoi l’Homme découvrira les secrets de la vie dès qu’il aura commencé à communiquer télépathiquement avec ces gouvernements de haute vibration, afin de réaliser s’il est en contact avec l’intelligence réelle ou la domination.

Le sort de l’Homme est dans les mains de l’Homme, car l’Homme doit lui-même s’éveiller à l’intelligence, nul ne peut le faire pour lui. L’Homme n’apprendra à se protéger de la vie que lorsqu’il connaîtra les forces qui agissent en lui, qu’il les connaîtra bien ! Qu’il les connaîtra bien ! Et qu’il les connaîtra bien, ces forces qui se servent de lui pour le bien ou pour la destruction ! À partir de ce moment, son intelligence grandira et il s’éveillera à une réalité qui va au-delà des plus grandes espérances de l’Humanité.

L’Homme est sur le point de découvrir le secret de la vie et de la matière. Lorsque cette découverte sera réalisée, l’Humanité sera bombardée par des forces tellement puissantes qu’un petit nombre d’Hommes sur la planète réussiront à se frayer un chemin à travers la terreur qui y régnera. Et ce petit nombre viendra de tous les coins du monde et contribuera à la reconstruction de la civilisation détruite par l’Homme pour le bénéfice de gouvernements invisibles qui ont toujours opté pour son esclavage en lui faisant croire au pouvoir de la raison. Ce sera la fin du cycle, et un autre commencera, et la guerre ne sera plus, car l’Homme ne sera plus contrôlé par des forces qui sont essentiellement anti-Homme. Ce sera l’âge d’or, promis par ceux qui ont vu dans l’avenir, mais qui n’ont pas vécu pour le connaître.

L’Homme doit se protéger contre la vie, car la vie de la Terre est une vie astrale, et non une vie mentale, c’est-à-dire qu’elle est mesurée à l’échelle de la passion et non à l’échelle de l’intelligence réelle. L’Homme qui naîtra et connaîtra les temps qui suivront la fin du cycle sera muni de pouvoirs psychiques qui feront de sa civilisation une super-civilisation, et cette civilisation s’étendra aux quatre coins de la Terre, non pas par influence et pression politique, mais à cause de la grande et belle intelligence de ceux qui en porteront la bannière. Et aucune force terrestre ou invisible anti-Homme ne pourra la retarder, car elle sera dominée par l’intelligence et la science de l’esprit.

Pour que l’Homme apprenne à se protéger contre la vie, il doit comprendre la loi des illusions qui régit son intellect et son corps émotionnel, et réaliser que c’est à travers son émotionnel que cette loi s’applique, car son émotionnel est la frontière de sa sécurité existentielle. Dès que l’Homme se sécurise par l’émotif, il perd son droit à l’intelligence réelle et ne parvient pas à se protéger contre la vie, car son intelligence réelle ne parvient pas à traverser les couches épaisses et brumeuses de la conscience astrale.

Les expériences modernes de la photographie Killian commencent à pointer vers la réalité énergétique des forces vitales de l’Homme, et le jour viendra où la science sera convaincue de la réalité énergétique du corps astral et du corps mental humain. L’intelligence étant, elle aussi, une énergie de très haute vibration, ne peut passer et se manifester avec clarté tant que l’Homme n’a pas compris le jeu de ses émotions. Voilà pourquoi il est si difficile à l’Homme de se protéger contre la vie. Ce sont ses émotions, ces énergies de basse vibration, qui le paralysent dans son intelligence réelle et qui le poussent à des actions qui lui causent de la souffrance.

L’Homme ne comprend pas encore que la vie terrestre et que la conscience humaine est une conscience expérimentale, et que l’individu est exploité pour le bénéfice de forces intelligentes qui œuvrent de l’autre côté de la matière. L’Homme se refuse, par orgueil ou par crainte, de voir les choses telles qu’elles sont, et il est le seul à en payer le prix. C’est cela de l’ignorance, et nul ne peut rien pour lui, car on ne peut forcer un cheval à boire l’eau de la rivière. L’Homme est partiellement envoûté, mais jamais il ne l’admettra ou le réalisera, à moins que l’envoûtement s’intensifie jusqu’à en perdre raison. Heureusement qu’il y a des forces supérieures qui veillent sur lui, car il finirait par se détruire. Mais un jour, il doit apprendre à communiquer télépathiquement et parfaitement avec ces grandes intelligences, et c’est alors qu’il comprendra comment se protéger contre la vie dont il est aujourd’hui l’esclave, afin d’en être, demain, le maître.

C’est le corps émotionnel de l’Homme qui lui donne l’impression d’être un agent libre sur le plan matériel, car ce principe en lui en colore ses pensées. De sorte qu’il ne pense jamais une pensée objective et réelle, mais constamment des pensées subjectives et illusoires. De là, son incapacité de se protéger contre la vie. Si l’Homme pensait des pensées objectives et réelles, il verrait bien qu’elles lui sont communiquées par télépathie à partir des hautes sphères de l’intelligence universelle. Il ne pourrait alors souffrir de la vie, car il la comprendrait instantanément. Il serait forcé par son intelligence réelle d’ajuster ses actions, afin qu’elles coïncident avec son bien-être intérieur et extérieur. Il serait bien alors dans la vie, et la vie serait bien en lui, de sorte qu’il ne serait pas atteint par la maladie, le fléau séculaire de l’Humanité.

Se protéger contre la vie n’est pas un art, mais une science de l’esprit. Science, dans ce sens que l’intelligence pure permet à l’Homme d’ajuster sa psychologie personnelle, afin que ni ses émotions, ni son intellect, ne fassent interférence avec son jugement, afin que sa vie soit le plus équilibrée possible. Se protéger contre la vie dépend de l’importance que met l’Homme à détruire le pouvoir des forces de vie qui détiennent sur lui, sur ses émotions et son intellect, le pouvoir de manipulation.

La vie n’est pas ce qu’elle peut, et doit être pour l’Homme, c’est pourquoi, d’ailleurs, nous parlons d’existence au lieu de vie. La différence entre les deux est fondamentale dans ce sens que l’Homme inconscient subit les forces de vie, et l’Homme conscient les contraint à travailler pour lui. L’Homme inconscient ne peut pas comprendre qu’il doit contraindre les forces de vie, car il n’a pas pris conscience de leur pouvoir sur lui. Voilà d’ailleurs pourquoi il ne peut pas évoluer.

Se protéger contre la vie se fait inconsciemment par l’Homme à travers son matérialisme, mais cette protection est illusoire et l’Histoire le prouve. Mais l’Homme conscient se protège contre la vie dans un sens différent. Sa protection vient du fait qu’il réalise les embûches et s’organise pour qu’elles s’éliminent, jusqu’au jour où son intelligence est suffisamment grande et aiguisée pour que les embûches ne puissent plus l’atteindre. Alors il est bien dans sa peau, car il a tout ce dont il a besoin pour bien vivre sa vie.

Mais se protéger contre la vie est un processus graduel qui se perfectionne au fur et à mesure que l’on réalise nos propres illusions face-à-face avec les évènements. Tant que l’Homme conscient n’a pas éprouvé son intelligence contre l’intention de l’intelligence en lui, il ne voit pas clair, et il doit s’acheminer de plus en plus vers une intelligence précise.

L’intelligence de la vie est une science de l’esprit, et cette science, ce savoir, ne peut être inculqué. Il ne peut être que développé une fois qu’on a les outils nécessaires, c’est-à-dire une instruction suffisante pour nous permettre de commencer à tout changer notre ameublement intérieur. Mais l’Homme est inerte au changement de vie intérieure, car il sait très bien que cela bouscule. Évidemment, si l’on ne veut pas être bousculé, il faut se tenir loin de ceux qui bousculent réellement. Car dès qu’une personne est bousculée réellement, elle commence à cesser d’être ce qu’elle était auparavant, jusqu’au moment où elle voit le bousculement comme une nécessité, au lieu d’un mal qui éprouve l’émotif et le mental.

L’âme de l’Homme est forte et détient sur lui tous les pouvoirs, même celui de la mort. Pour que cette situation change, il faut que l’Homme prenne en main sa vie, au lieu de la vivre simplement et philosophiquement au fil des années. L’âme n’a rien fait pour l’Homme, excepté lui faire ressentir l’énergie de son expérience passée. Mais l’Homme réel ne vit plus du passé, il vit en fonction de demain, présentement. Le présent dans la vie de l’Homme est la coïncidence du passé et du futur, et cette coïncidence doit lui permettre de construire son avenir tel que le voit son intelligence.

Se protéger contre la vie semble être une façon impie de parler ainsi de la vie. Mais en fait, c’est la seule, car la vie elle-même doit être perfectionnée, et elle ne peut être perfectionnée si l’Homme ne déchire pas le voile qui lui cache le fait que la vie inconsciente ne peut lui fournir tout le matériel nécessaire. C’est un mythe, la vie ne fournit que le caractère.

Le tempérament se développe selon le caractère, et les évènements sont les blocs dont est faite la fondation de l’existence qui suit. Or, cette fondation n’a rien de solide, c’est pourquoi l’Homme se cherche. Si la fondation de la vie était solide, la civilisation humaine n’aurait pas subi les hauts et les bas. L’Homme aurait constamment ajouté à sa vie planétaire et aujourd’hui nous serions des siècles en avance sur les plus grands développements produits par la civilisation moderne.

Mais la vie n’est pas facilement maîtrisée par l’Homme car il n’en connaît pas les forces et ne communique pas avec l’intelligence au-dessus des forces. De sorte que la vie que connaît l’Homme est en fait l’envers d’elle-même, et cet envers se nomme communément l’existence, c’est-à-dire cet état de choses qui convient plus ou moins à l’Homme, mais qu’il est obligé de vivre car il n’a pas suffisamment d’intelligence réelle pour maîtriser les forces de vie et les faire travailler pour lui, au lieu de, lui, en être existentiellement l’esclave, pendant des siècles, pendant des années, avant d’en mourir ; c’est-à-dire sans avoir réussi à les contrôler totalement, même au-delà de la mort matérielle, comme l’ont réussi certains grands êtres tels que connus dans l’Histoire initiatique des peuples.

L’Homme n’est pas différent de ces grands êtres, les lois sont les mêmes pour tous. Mais l’Homme doit les connaître, ces lois, et élever son taux vibratoire ou son niveau de conscience et d’intelligence. Alors seulement pourra-t-il se protéger contre la vie et en contrôler les forces. L’intelligence de l’Homme s’affole lorsqu’il s’agit pour lui de réaliser qu’il n’est pas suffisant pour lui de vivre. Il doit comprendre la vie car sa protection et le développement de son intelligence vont de pair.

La vie n’a jamais été expliquée au mortel, car seuls les plus avancés sur le plan de l’évolution eurent accès aux connaissances initiatiques de l’Humanité. Mais aujourd’hui à la fin du XXème siècle, rien ne demeure caché à l’Homme. Et plus encore, l’individu peut aller chercher dans le mental la connaissance dont il a besoin pour s’élever au-dessus de la condition humaine, alors que dans le passé, l’Homme n’avait accès qu’au plan astral. Ce plan le spiritualisait mais n’éliminait pas de sa conscience les voiles de sa pensée subjective et les illusions spirituelles liées à ses émotions. De sorte qu’il ne pouvait se protéger de la vie, mais pouvait s’intégrer à elle, pourvu qu’il décida de se retirer de l’activité journalière de ses embûches.

Le monasticisme et les différentes formes d’ascétisme élevaient un mur autour de sa personne, mais il ne pouvait apprendre à en contrôler les forces, afin de se soustraire de l’influence permanente de ces forces qui se cachent derrière la forme pour empêcher l’Homme d’atteindre une conscience pure, c’est-à-dire une intelligence parfaite.

Se protéger contre la vie est un état d’éveil tellement avancé que l’Homme qui vit cet état ne peut plus souffrir de la vie. Car il n’est plus lié à elle par le biais du plan astral, c’est-à-dire par le biais de l’émotion, par le biais de la forme, ou par le biais de l’illusion de la forme. Le centre mental de l’Homme ne peut être ouvert que lorsqu’il a enfin compris que la vie et son intelligence est la manifestation d’un esprit, c’est-à-dire d’une force qui l’englobe sur tous les plans. Cette force doit être sous son contrôle afin que l’esprit se concrétise en lui et lui transmette son pouvoir sur la nature.

L’esprit étant une force intelligente, l’Homme doit s’assurer de son concours afin que la vie devienne une extension, sur le plan matériel, de l’intelligence de cet esprit par le biais de l’intelligence supramentale. Sinon, l’Homme est voué à vivre selon les lois planétaires. Or, ces lois sont sous le contrôle de l’anti-esprit, c’est-à-dire de ces forces intelligentes qui sont régies par le passé expérimental de l’Homme.

Ces forces intelligentes se servent de la mémoire de l’individu pour le motiver, et s’impliquent personnellement dans sa vie par voie des courants télépathiques qui unissent l’Homme et ces forces qui ont déjà connu la mort du corps physique par le passé. Or, l’Homme ne peut contrôler les forces intelligentes qui puisent leur énergie dans l’Homme tant qu’il ne réalise pas qu’il lui faut se protéger contre la vie, car la vie telle qu’il la connaît n’est pas sous le contrôle de l’intelligence pure. Cette condition doit être altérée si l’Homme doit vivre sa vie réellement et en dépasser les limites psychologiques et matérielles qui font de lui un être incomplet et inférieur à son intelligence réelle et à son potentiel réel.

L’Homme a une conception tellement faussée de la vie, que lorsqu’il commence à comprendre, il est surpris de voir qu’il a passé des années dans un état d’innocence tellement primitif que son portfolio de connaissances intellectuelles s’évapore à la lueur d’une intelligence qui n’est plus sous le contrôle subjectif de ses pensées astralisées. Le choc est révélateur de la profondeur et de l’étendue de l’innocence humaine, et la réalisation ne peut faire autre chose que d’ajuster l’Homme à une conscience nouvelle, à une intelligence plus grande et plus vaste qui croît en lui, sans qu’il puisse en arrêter la croissance. L’Homme est tellement innocent que s’il prenait conscience de son innocence avant d’en avoir l’intelligence, sa psychologie s’affaisserait et il se sentirait totalement démuni pour faire face à la vie. Il serait dépressif et en souffrirait jusqu’à la mort.

Se protéger contre la vie est une question de vie et de mort, pour tout être qui s’achemine vers l’intelligence supramentale. L’Homme est un porteur de lumière, c’est-à-dire qu’il possède en lui le pouvoir de l’intelligence réelle. Mais pour s’en servir il doit laisser derrière lui l’impression qu’il a de la façon dont il vit, pour en épouser une autre qui n’est pas sous son contrôle émotif et intellectuel.

Les forces de vie subjuguent l’Homme dans le but d’extraire de son expérience le plus de mémoire possible, afin de pouvoir le contrôler de plus en plus, car c’est ainsi qu’il développe l’ego subjectif. Mais l’ego subjectif de l’Homme nuit à sa liberté, car il ne peut être assuré d’une intelligence réelle qui seule peut lui octroyer cette liberté qui est caractéristique du pouvoir sur les intelligences inférieures de vie qui le condamnent à une vie sans résonance vibratoire.

L’Homme doit pouvoir sentir la résonance vibratoire de sa conscience, car c’est cette résonance qui est le fil invisible avec l’éther. Plus cette résonance, cette vibration de conscience en lui, se fait sentir, plus il augmente son pouvoir d’intelligence et de vie réelle. L’Homme doit s’accomplir par lui-même, et non pas par le biais des influences de l’esprit inférieur en lui.

mise à jour le 21/08/2024

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