Communication préparatoire 72
En Français vous lisez la transcription manuelle de la conférence de BdM, dans une autre langue la traduction par une intelligence artificielle (AI) de cette transcription manuelle, donc le résultat est à interpréter avec discernement.
Le symbole, dans sa structure de fond, permet à l’Homme de comprendre certaines choses, c’est-à-dire de les réaliser par la partie inférieure de son mental. Mais il empêche l’Homme de se dissocier de l’émotion de ce qu’il comprend. Et tôt ou tard, le symbole le rendra prisonnier d’une forme quelconque de compréhension, de sorte qu’il ne pourra jamais libérer complètement son esprit, car le symbole liera toujours son esprit à la chaîne de l’émotion.
Le symbole n’a de valeur réelle que s’il ne lui est pas donné de valeur sérieuse : alors il devient un indicateur. Et c’est en tant qu’indicateur qu’il devrait servir, au lieu de servir d’instructeur. Le symbole est un outil pour l’Homme et en tant qu’outil, il sert toujours les forces qui dominent l’Homme. Car l’Homme primitif en intelligence réelle, tel qu’il est, a besoin d’être nourri, et le symbole pour lui est une grande nourriture, et la simplicité du symbole devient la marque de son intelligence.
Mais l’Homme possède un autre niveau d’intelligence qui n’est pas symbolique. Et cet autre niveau, lorsqu’il est reconnu chez l’Homme, l’instruit de tout ce qu’il doit connaître, et toute symbologie lui est étrangère car cette intelligence est libre d’émotion, c’est-à-dire qu’elle est libre et au-dessus de l’Homme.
Le symbole appartient à cette catégorie de choses ou de formes mentales qui corrigent l’action humaine. Mais l’action humaine, lorsqu’elle est conscientisée, n’a pas à être corrigé. Car elle est prédéterminée, c’est-à-dire qu’elle doit être vécue afin qu’un choc, ou qu’une descente d’énergie se fasse sentir chez l’Homme pour élever sa conscience, le taux vibratoire de ses corps subtils, pour qu’il puisse un jour être en contact avec les univers invisibles, où le symbole n’existe plus car la forme est alors sous le contrôle de l’Homme, au lieu que celui-ci soit sous le contrôle de la forme.
Comprendre que tout est symbolique pour l’Homme est difficile, tant qu’il n’a pas réalisé l’infinité de l’intelligence. Alors, il lui est facile de reconnaître que tout est symbolique, car il n’a plus alors à interpréter la réalité, il est dedans. Et lorsque l’Homme est dans la réalité de son mental supérieur, il voit tout à partir de cette réalité et ne peut plus être assujetti à la valeur du symbole, car il n’y a plus d’émotion dans son mental.
Un mental sans émotion est un mental pur, c’est-à-dire un mental qui ne s’occupe plus de savoir, mais qui peut savoir. Le symbole est bon pour l’Homme, si ce dernier ne s’en préoccupe pas à outrance. Alors, il devient simplement un outil du mental inférieur qui lui permet de mieux se développer. Mais dès qu’il s’en occupe, ou s’en préoccupe trop, cet outil prend contrôle du mental en lui infusant une émotivité, ou l’émotivité du symbole, et l’Homme perd alors de l’esprit, c’est-à-dire du pouvoir.
L’Homme découvrira, lors de la mutation de son esprit, que l’univers est en réalité à l’envers de ce qu’il croit, un peu comme dans le cas de la plaque photographique. Et la raison pour laquelle l’univers est à l’envers de ce qu’il croit provient de l’organisation de ses sens et du sens de son esprit que lui communique le corps astral.
Si l’univers était perçu par l’Homme tel qu’il est, il lui serait impossible de grandir. Car pour grandir biologiquement, il faut que la pression de l’énergie sur les formes soit renversée, c’est-à-dire neutralisée, afin que les formes puissent prendre de l’espace. Si l’espace convient à la forme, il ne convient pas à l’esprit, car l’esprit est unidimensionnel, c’est-à-dire qu’il existe en fonction de lui-même seulement, et non en fonction d’une réflexion créée par la forme. De là, la nécessité chez l’Homme d’appréhender tout, par voie symbolique, et c’est de cette condition que naît le développement philosophique de la pensée symbolique.
Mais le symbole perd de son importance lorsque l’Homme fusionne avec l’énergie. Car à partir de ce point, son esprit n’a plus besoin de réflexion pour prendre conscience, car déjà il est libre de la forme, autrement dit libre dans l’univers de la matière. Étant libre dans l’univers des sens, il est capable de jeter de la lumière là où il se manifeste, que ce soit sur le plan matériel ou sur un plan parallèle, car il utilise sa propre lumière pour éclairer la forme, étant alors un être de lumière au lieu d’un être de ténèbres.
Ce sont les ténèbres qui ont forcé l’Homme à se développer une symbologie, afin de pouvoir mieux comprendre son chemin à travers les ténèbres. Mais dès que l’Homme sera sorti des ténèbres, il n’aura plus besoin de support symbolique, car alors il sera libre de la forme, car son esprit aura pris conscience de sa propre énergie, c’est-à-dire de son origine. Et lorsque l’esprit prend conscience de son origine, là où il est dans le temps ne pose plus de problème, car le temps n’existe plus en fonction du mental inférieur, de la pensée subjective, mais en fonction des évènements qui lui sont familiers.
Libre du temps, il peut s’occuper de l’énergie en lui et de son comportement vibratoire, en fonction des évènements qu’il crée pour que son mental n’ait pas à se préoccuper symboliquement de quoi que ce soit, puisqu’il n’est plus lié à l’émotivité. Cette liberté est absolue et devient de plus en plus grande et réelle, car elle ne découle plus d’une condition psychologique, mais des évènements qui sont eux-mêmes formes dynamiques contenant des possibilités d’énergisation de l’esprit, pour que lui puisse devenir de plus en plus conscient de son infinité, de son immortalité.
Le symbole entrave le développement de l’intelligence réelle, car il appartient à l’ego. Il est utilisé par l’ego, par la partie ténébreuse de l’Homme. Et son utilité, bien que valable en soi sur le plan de l’involution, doit être neutralisée lorsque l’Homme évolue vers une conscience supérieure, ou une conscience qui n’est plus rattachée à la forme, mais à l’esprit. Mais pour que l’Homme puisse se dissocier complètement du symbole, il devra vivre la fusion, c’est-à-dire qu’il devra connaître le pouvoir de la lumière en lui, car seule cette lumière, cette intelligence, peut l’élever au-dessus de la conscience égoïque où se situe le symbole, et où il est utilisé.
Lorsque l’Homme aura progressé dans son évolution, il pourra reconnaître que les voiles du symbole s’étendent à partir du négatif jusqu’aux limites du positif en lui. Autrement dit, que la symbologie couvre toute la gamme de ses pensées subjectives et ce, jusqu’à la limite de sa conscience inférieure, c’est-à-dire le rêve. De là d’ailleurs pourquoi il lui est impossible de pénétrer derrière les voiles qui cachent les mondes de lumière et d’intelligence.
Si l’Homme pouvait instantanément être libéré de sa symbologie, il sortirait en esprit de son corps matériel, car la lumière en lui serait trop puissante et sa pression, son énergie, le forcerait à se déplacer dans le temps, le rendant libre de l’espace, et lui permettant de connaître les mondes de l’intelligence réelle qui ont créé et qui gouvernent l’univers. Le symbole est tellement puissant chez l’être humain qu’il est à la source de son ignorance. Autrement dit, l’ignorance est symbologique.
Le symbole est tellement puissant chez l’Homme qu’il le pousse à se créer un dieu tout puissant. Symbole encore, prenant origine dans le besoin de comprendre l’origine des choses, lorsqu’en fait, tout est énergie et que tout découle de l’évolution, à travers les époques, de l’énergie. La plus grande sécurité de l’esprit est dans la créativité de son intelligence, et non dans l’interprétation symbolique de cette créativité. C’est à partir du point où l’esprit interprète symboliquement la réalité, qu’il commence à se confondre, car il crée des pensées de plus en plus subtiles, de plus en plus subjectives, de plus en plus ténébreuses, dont la cinquième sous-race du vingtième siècle est le plus triste exemple.
L’activité psychologique du symbole devient évidente lorsque l’Homme se sensibilise à l’énergie de son esprit, lorsqu’il n’est plus chloroformé par la valeur du symbole. Il peut alors commencer à réaliser que l’intelligence de son esprit transpire à travers le symbole et cherche à lui communiquer quelque chose de neuf, de nouveau, donc de réel, qu’il n’aurait auparavant pu imaginer pouvoir reconnaître. Alors le jeu commence à tourner, l’Homme commence à prendre conscience de son intelligence réelle supérieure et à voir à travers l’intelligence symbolique.
Il commence alors à réaliser que la vie de ses sens n’est pas réelle en soi, et que sa réalité n’est qu’une convenance temporaire due à l’équilibre de ses corps subtils. Si cet équilibre devait être rompu, il se trouverait dans un univers parallèle où la vie de l’esprit sous-tend la vie de la matière. L’esprit de l’Homme est une réalité qui ne peut être connue qu’en dehors du territoire des sens, parce que les sens apportent à l’intelligence des impressions, que cette dernière doit interpréter symboliquement pour que l’esprit maintienne un équilibre avec l’ego.
Mais lorsque l’ego commence à se libérer du symbole, il peut très bien garder son équilibre, et à la fois prendre conscience des mondes parallèles qui font partie de ses limites internes, c’est-à-dire de sa conscience totale. Mais la conscience de l’esprit étant constamment diminuée par le symbole de la pensée subjective, il est normal que l’Homme ne puisse reconnaître autre chose que ce qu’il appréhende par les sens, d’où son ignorance. Le symbole cache toujours la réalité, car elle ne peut être appréhendée que par l’esprit libéré de ce dernier.
Dans le monde de la mort, de la mémoire expérimentale, la mémoire de la conscience expérimentale est emmagasinée dans le symbole de la forme, autrement dit dans une forme d’énergie dont la valeur symbolique est identique à la psychologie humaine. Cette condition permet à l’Homme de demeurer en contact astral avec certains plans symboliques, d’où le rêve. Le rêve est l’expérience symbolique du monde de la mort, et tant que l’Homme ne vivra pas d’une conscience pure, le rêve aura un effet symbolique sur sa conscience d’éveil, car le lien entre l’astral et la conscience d’éveil sera maintenu.
Il faut que l’Homme comprenne bien la valeur du symbole pour bien s’en servir. Sinon, il sera assujetti au symbole et diminuera son intelligence réelle, ou le pouvoir de son esprit. L’ego a besoin du symbole pour orienter son activité psychologique, mais l’esprit peut en être libre. Et tant que les lois de la forme ne seront pas parfaitement comprises de l’Homme, il aura de la difficulté à saisir la valeur et le pouvoir symbolique de la forme, car la forme, pour être interprétée et rendue utile, doit être saisie par le mental inférieur sous une forme symbolique.
Tant que l’Homme est inconscient, il subit cette condition symbolique, car il a tendance à prendre le symbolique de la forme au sérieux. Lorsque l’Homme aura atteint un niveau de conscience supérieure supramentale, il sera libéré de l’importance symbolique de la forme, et pourra alors se servir de la forme, non pas pour des raisons de sécurité psychologique, mais pour des faits de construction, afin d’élever son rapport avec elle.
Le symbole produit dans le mental inférieur humain une cloison si dense entre l’ego et l’esprit, qu’il est impossible à l’esprit d’exorciser l’ego de la forme et de s’en servir pour le bénéfice de l’ego. C’est pourquoi l’Homme est ignorant, non pas parce qu’il n’est pas intelligent, ou capable d’intelligence, mais parce que son intellect, son ego, ont besoin d’interpréter symboliquement la réalité au lieu de laisser à l’esprit cette tâche, pour que lui en bénéficie. Autrement dit, l’ego dans sa conscience, ou dans sa course à l’intelligence, à la connaissance, a éloigné de lui le pouvoir de l’esprit. Alors, il s’est retrouvé seul, prisonnier d’une multitude de formes dont la symbologie a épuisé ses possibilités de comprendre parfaitement la réalité.
C’est pourquoi l’avenir de l’Homme sera fondé sur le pouvoir de l’esprit sur l’ego, de l’union des deux, du rapport entre les deux, afin que le symbole ne puisse interférer entre l’ego et l’esprit, ou l’intelligence réelle de l’Homme. De cette évolution naîtront deux principes nouveaux chez l’Homme. Premièrement, il pourra comprendre avec très grande facilité ce qui lui sera donné de comprendre par l’esprit. Et deuxièmement, il ne se sentira plus seul, c’est-à-dire que la présence de l’esprit, une fois reconnue, permettra à l’ego, à l’Homme, de toujours avoir une explication des données de son existence. Ceci éliminera à tout jamais le besoin de symboliser ce qu’il ne comprend pas parfaitement.
Le symbole, dans sa forme la plus pure, préoccupe l’ego et le force à contempler l’infinité de l’esprit avec lequel il n’a pas contact. Et cette tension est à la base de l’attitude philosophique de l’Homme. L’Homme est philosophique car son ego veut servir ce que connaît l’esprit, mais non pas en étant en contact vibratoire et télépathique conscient avec lui, mais par le truchement du symbole qui voile l’esprit et le rend impuissant à éclairer parfaitement l’ego.
De sorte que l’ego se perd dans des myriades de conjectures, ce qui fait progresser son mental inférieur, mais le coupe de plus en plus du pouvoir de son esprit, de son intelligence réelle. Alors, au lieu que ses corps subtils subissent un changement vibratoire constant, à cause de la relation entre l’ego et l’esprit, ils ne font que se déformer de plus en plus, jusqu’au jour où la pollution, où le déséquilibre, met en danger l’Homme et sa race.
Le symbole traduit pour l’ego ce qu’il veut émotivement reconnaître comme réel, mais ne lui permet pas de connaître, de savoir. Voilà pourquoi l’ego le plus symboliquement affecté trouve très difficile la mutation de ses corps subtils, car son intellect a remplacé son intelligence réelle et il ne veut, ou se refuse, de passer d’un plan à un autre d’intelligence. Non pas parce qu’il ne le désire pas, mais parce qu’il ne peut pas voir que l’évolution comporte ses propres lois, ses propres mécanismes, et que l’ego ne peut contrer ces mécanismes de mutation.
Le symbole rend approximative, selon le caractère et le tempérament, la réalité dont l’ego veut bien s’assurer. Mais sa désintégration ouvre toutes grandes les portes de l’annihilation du symbolisme égocentrique. Et c’est pourquoi l’Homme vit la crainte avant de savoir. La crainte provient de l’interprétation symbolique de la réalité. Cette interprétation n’étant pas parfaite à cause de l’impossibilité de l’ego de savoir sa condition ou de partiellement la comprendre. La crainte est à l’ego ce que le pouvoir est à l’esprit. Plus l’ego fusionne avec l’esprit, plus la crainte disparaît, plus le pouvoir passe en lui, plus il est dans la lumière et moins dans les ténèbres.
Le symbole crée la crainte, car dans le fond de tout être existe l’anxiété et la crainte de la mort. Mais cette anxiété naît de la valeur que nous donnons à la vie, autrement dit notre interprétation symbolique de cette valeur, et en plus, de l’impuissance de savoir ce que veut dire “la mort”. Donc le phénomène de mourir nous force aussi à interpréter symboliquement cette expérience. De là notre impuissance devant la mort et notre anxiété face à elle.
Mais si l’ego et l’esprit étaient en harmonie, ces aspects de la vie mortelle seraient traduits en termes d’énergie et d’intelligence réelle. De sorte que l’ego ne serait plus asservi par cette crainte, il pourrait alors reconnaître le droit qu’il a, à une continuité de conscience après la disparition du corps matériel. De sorte que la crainte de la mort s’effacerait, et le pouvoir de l’esprit augmenterait dans l’Homme, jusqu’au jour où il pourrait commander à sa matière mortelle et fondre son esprit en elle, pour qu’elle ne soit plus assujettie aux lois de la matière, mais aux lois de l’esprit.
Voilà pourquoi l’immortalité est inévitable chez l’Homme. Alors le symbole force l’Homme à questionner, sans qu’il s’en rende compte, le pouvoir de l’esprit sur la matière. Et c’est pourquoi l’Homme, doutant ainsi de son pouvoir, le perd et meurt.
Il y a beaucoup plus à la symbologie que l’Homme peut se l’imaginer. D’abord, toute symbologie sert des conditions autres que celles de l’ego. Autrement dit, la symbologie sous une forme ou une autre, prédispose l’Homme à la vérité ou au mensonge. De sorte que l’Homme est toujours mal servi, car son ignorance polarisera son esprit et une fois polarisé, l’esprit perd son pouvoir.
Pour que le pouvoir se manifeste chez l’Homme, il ne faut pas que son esprit soit divisé entre le bien et le mal. Il faut qu’il soit au-dessus de ces deux aspects manifestés de l’énergie dans la forme symbolisée. Pour que l’esprit invite l’ego à sa lumière, il faut que ce dernier puisse vivre hors de la dualité que crée le symbolisme. Alors peut-il bien comprendre la vérité et le mensonge, en voir et en comprendre les causes premières, mais jamais en être affecté.
Voilà l’esprit libre de l’Homme. La symbologie n’a plus de pouvoir sur lui et l’ego est libre de canaliser l’énergie de la lumière. Autrement dit, il peut commencer à être créateur et à engendrer, sur son plan, des forces qui serviront à élever la conscience et à perfectionner sa vie.
Le symbolisme touche tous les aspects de la pensée subjective. Et tant qu’il prend de l’importance dans la vie mentale de l’Homme, il laisse une traînée d’anxiété qui doit disparaître un jour, si l’être humain doit en arriver à être bien dans sa peau. Tant que le symbolisme n’est pas éteint, il produit de la réflexion dans le mental, et cette réflexion crée de plus en plus de formes, de sorte que l’Homme ne peut être pleinement à l’aise avec lui-même, car la réflexion dans son mental le poussera à penser subjectivement au lieu de communiquer parfaitement avec son intelligence, son esprit.
Le symbolisme entrave l’évolution, mais permet de développer l’Homme inférieur. Il augmente l’activité mentale, mais diminue l’activité de l’esprit dans le mental. Il aiguise la vision de l’Homme, mais n’arrondit pas son savoir. Il occupe l’Homme, mais le force à se préoccuper de choses qui ne peuvent être clairement expliquées que par son esprit.
Dès que l’Homme a pris pleine conscience que ce n’est pas lui qui pense, mais qu’il y a un penseur, une force créative de ses pensées derrière le voile de l’ego, le symbolisme commence à perdre de sa puissance sur son mental et sa conscience astrale, son corps de désir. Ce dernier s’ajuste à l’ajusteur de pensée et à partir de cette période, la mutation commence. C’est-à-dire que l’Homme passe graduellement du stage de l’Homme au stage du Surhomme. Ce n’est plus alors qu’un facteur de temps avant qu’il puisse passer d’un niveau d’expérience à un autre, et ce facteur est contrôlé par son esprit.
L’esprit de l’Homme est le point de rencontre entre le rayon, ou l’énergie de l’ajusteur de pensée, et le plan mental. Le choc de rencontre entre la verticale et l’horizontale émet une énergie d’envergure planétaire qu’on appelle l’esprit de l’Homme. Cet esprit devient alors sa pleine réalité. Et dès que cet esprit est suffisamment libre pour s’exécuter sur le plan matériel à travers l’ego, sa lumière est active, créative et dynamique. La sixième race est née, et l’Homme de la cinquième ne peut plus retarder l’évolution de l’être supramental.
Mais le symbolisme est puissant, et sa puissance se mesure par le conflit qu’il crée entre la réalité véhiculée par l’esprit, ou l’intelligence réelle, et son émotion. De sorte que l’Homme doit graduellement vivre son état nouveau, afin que sa conscience astrale, son émotivité, s’ajuste à une conscience dont les lois ne sont plus psychologiques mais purement créatives, c’est-à-dire non symboliques. Le réel de l’esprit doit procéder par vibration pour être rendu à l’intelligence de l’Homme, et ce passage requiert que la conscience humaine perde de son attrait pour la sécurité psychologique du symbole.
Le symbole intervient dans la vie de l’Homme et dans son rêve, car le réel doit être vécu dans, ou sous, des conditions totalement irréductibles symboliquement. Et c’est justement cette condition qui rend le réel terrifiant pour l’être inconscient et habitué au symbolisme.
Le réel intervient dans la vie humaine pour permettre à l’Homme de connaître une expérience dont il ne pourrait comprendre parfaitement la nature, s’il n’était pas libre de la symbologie. Il élève l’Homme à un statut de vie supérieure qui coïncide avec un mandat d’évolution qui lui fut caché avant que se déchire le voile de l’ignorance. Dans un cas ou dans l’autre, l’Homme n’est plus le même, et sa vie devient une destinée qui affecte plus que son être personnel, mais qui peut affecter une collectivité, à cause justement du pouvoir extrême de l’esprit.
Dans le passé, l’Homme qui connaissait ou faisait l’expérience du réel était trop lié au symbolisme pour le comprendre parfaitement. Donc il devenait esclave du réel, et son contact avec le réel servait d’outil à des forces dont les intentions étaient cachées, voilées, au mortel.
Dans l’avenir, l’être conscientisé qui connaîtra le réel après la mutation de ses corps subtils, ne sera plus piégé dans son expérience par le symbolisme, car sa conscience astrale, la mémoire symbolique de l’Homme, aura perdu son pouvoir sur sa conscience, sur son esprit. De sorte que l’être conscient pourra voir à travers le voile et approfondir la réalité de sa conscience, c’est-à-dire qu’il pourra se déplacer à volonté dans le temps de l’esprit, au lieu d’être prisonnier de la forme symbolique, créée et maintenue vivante par sa conscience inférieure et astrale. Le rôle du symbole dans sa vie sera terminé, et l’Homme conscient pourra commencer à intervenir éthériquement dans le plan mental, et pourra rapporter du plan mental la connaissance qui sera emmagasinée dans sa mémoire éthérique.
La mémoire de l’Homme n’étant plus astralisée, lui permettra de construire une civilisation neuve à l’épreuve des forces de domination, à l’épreuve du symbolisme. La sixième race dominera la Terre et cette dernière sera à nouveau fertile.
L’entrée de l’Homme dans l’éther dépend de la décontamination de son esprit par le symbolisme de la forme. Le symbolisme lie l’Homme à la forme, autrement dit sépare l’ego de l’esprit, autrement dit nie l’existence de la réalité de l’esprit dans l’expérience de l’ego. De sorte que ce dernier est forcé de se fier à ce qu’il voit symboliquement, au lieu d’être capable, de par son esprit, de dépasser ce qu’il voit, pour voir autre chose de réel. Le réel n’est pas nécessairement loin de la réalité symbolique en soi, de la réalité astralisée du symbole. Mais le fait que la réalité astralisée du symbole soit si puissante et si conditionnée par l’émotion, crée une distance absolue entre la réalité des mondes de l’intelligence et l’irréalité des plans astraux ou imaginaires.
Remarquez que l’expérience de l’Homme dans l’astral est réelle, mais elle n’est pas absolument réelle, donc elle ne peut être réelle. Si une chose n’est pas absolument réelle, elle ne peut être utilisée en tant qu’expérience que par un être qui ne possède pas encore une conscience parfaite de son esprit, de lui-même, de là le phénomène de fusion.
L’Homme de demain vivra la fusion, c’est-à-dire la liaison étroite entre son esprit, son ego et le rayon. Et cette fusion mettra fin au rôle symbolique de l’âme dans la vie de l’Homme, et le mettra en contact avec la réalité, c’est-à-dire avec la destinée de son esprit, c’est-à-dire avec la réalité de la raison et du pourquoi de sa descente dans la matière, dont le but et les fins lui seront apparents, à cause de son lien étroit avec des mondes qui conviendront à son ego comme à son esprit. Il n’y aura plus alors de division entre l’Homme matériel et l’Homme éthérique. De cette unité naîtront la science cosmique sur la Terre et le contact entre l’Homme et les êtres venus d’ailleurs pour l’aider.
L’union entre l’ego et l’esprit mène l’Homme vers l’immortalité, ou la vie au-delà de l’astral. L’inquiétude de l’Homme face à la vie provient du fait que le symbolisme le suit inexorablement, dans sa démarche aveugle vers la recherche intérieure. Or, la recherche intérieure ne dépend que de l’appui psychologique que semble lui donner sa recherche. Cette dernière n’étant que le produit de son impuissance réelle, c’est-à-dire le manque de communication entre l’ego et l’esprit.
Pour que le symbolisme soit dépassé dans la conscience humaine future, il faudra que l’Homme ait appris à reconnaître l’illusion de sa recherche symbolique, pour déboucher infiniment sur l’intelligence réelle, ou le territoire non symbolique, à l’intérieur duquel l’esprit peut, sans faille, élucider et rendre claire l’évolution de l’ego.
L’ego de l’Homme conscient, de l’être supramental, sera traversé totalement par le rayon de l’intelligence. De sorte que ce dernier ne vivra plus, ne connaîtra plus d’ombrage sur le mur de sa vie. Libre d’ombrage, l’ego pourra s’aventurer sans crainte au-delà des limites philosophiques, où le symbolisme devient de plus en plus puissant, de plus en plus enraciné dans la conscience humaine, à un point tel que seul le choc de l’extrasensoriel peut rendre l’ego conscient, à demi-conscient du fait que le réel ne joue pas de jeu, et que l’esprit conscient du réel ne joue plus les jeux symboliques de l’ego, quelles que soient leurs valeurs apparentes.
Lorsque l’ego se conscientise, il reconnaît le symbolique à la lueur de la vibration de l’esprit qui se fait sentir en lui lorsqu’une forme symbolique risque de se greffer à son mental. Une subtile vibration transperce alors le mental humain pour l’avertir que le mot, la forme, ne sont qu’une symbologie et que cette symbologie n’a rien de réel, bien qu’elle semble l’indiquer.
Le réel est vibratoire et énergétique. Et la réalité qui convient à ce réel ne naît pas de l’ego mais de l’esprit libéré, de sorte que l’Homme entre momentanément, ou pour une plus longue période, dans un monde qui ne fut pas par le passé le domaine de l’Homme, ni dans la vie, ni dans la mort.
Le réel commence là où prend fin la chaîne des lois de cause à effet. Et lorsque l’Homme entre dans ce territoire, il ne s’appartient plus, c’est-à-dire qu’il n’appartient plus à la race humaine, mais à une hiérarchie cosmique. Et les êtres qu’il rencontre sont vraiment ses frères aînés, alors que l’Homme de sa race n’est que le reflet lointain d’une alliance qui n’a eu de valeur qu’à travers ses sens et ses sentiments. L’être est alors cosmique, il prend conscience de son rôle dans la hiérarchie et il siège là où il doit siéger, car il sait et connaît ses limites, de sorte qu’il ne travaille plus pour l’Homme, mais pour l’évolution de l’Homme.
Tant que l’Homme travaille pour l’Homme, il est prisonnier de la symbologie de son ego. Et dès qu’il en est libéré, il s’aperçoit que la vie est une dimension de l’esprit et que l’ego ne peut vivre que dans, et de son esprit, car il ne peut plus être nourri de symboles, de formes, dont la symbologie appartient à une race inférieure au Surhomme, à une race qui n’est pas née du soleil, mais de la lune. Et toute race née du soleil se nourrit de l’esprit car l’esprit est solaire. Et l’astral, le symbolique, le lunaire, c’est-à-dire l’ancien et le primitif, ne lui convient plus.
L’être conscient est tellement sensible aux symboles et en réalise tellement la présence dans la vie de la forme, qu’il est en permanence conscient de l’illusion de la connaissance humaine qui naît de la recherche symbolique de l’ego.
L’être conscient supramental comprendra que le symbole est une cloison, est un voile et que, quelle que soit sa valeur, il ne peut donner à l’Homme aucun sens du réel. Il n’est qu’un jeu temporaire de l’involution, il ne sert que temporairement à développer son mental inférieur, et ne peut apporter à l’Homme aucune clarté, aucune netteté dans son esprit. Car pour que l’Homme ait un esprit clair, il doit être informé par l’esprit, et non approché par des mécanismes qui sous-tendent la forme et qui font partie des lois de la forme.
L’esprit de l’Homme conscient est un esprit libre, parce que c’est un esprit qui ne peut plus se conformer aux lois du mental inférieur. C’est un esprit qui, dans sa liberté, a le pouvoir de détruire toute forme qui ne convient pas à son intelligence, afin de pouvoir canaliser en lui-même l’énergie dont il a besoin pour structurer une dimension mentale supérieure, afin qu’éventuellement, à l’aide d’un véhicule subtil et éthérique, il puisse entrer dans un plan mental supérieur, et comprendre une fois pour toutes, non pas seulement les mystères de l’évolution, mais aussi les secrets de ces mystères qui font partie des coordonnées supérieures de l’évolution, cachées aux yeux du mortel par le voile infini de la symbologie.
Autant le symbole a aidé l’Homme dans son involution, autant il retarde l’Homme dans l’évolution. Le symbole a cessé d’être utile à l’Humanité, lorsque l’Homme a commencé à être conscient de son esprit et à pouvoir communiquer télépathiquement avec lui.
mise à jour le 21/08/2024