Communication préparatoire 76
En Français vous lisez la transcription manuelle de la conférence de BdM, dans une autre langue la traduction par une intelligence artificielle (AI) de cette transcription manuelle, donc le résultat est à interpréter avec discernement.
L’exploration ou l’étude plus en profondeur de l’Homme nous amène à constater qu’il est construit, ou le produit, de l’arrangement d’un certain nombre de principes ou de forces actives et dynamiques qui le composent et le décomposent, selon le stage de son expérience. L’Homme en général se conçoit lui-même en fonction de la matérialité de son organisation totale. Donc il a l’impression naturelle d’être ce qu’il vit au moment où il est conscient sensoriellement dans le monde de la matière.
Mais cette perception de lui-même n’est qu’un évènement partiel dans toute la gamme d’évènements possibles qu’il peut connaître en tant qu’être. Tant que l’Homme se perçoit en fonction de l’organisation intégrée et matérielle de ses principes, l’engrenage de ses principes, dû à leur perfection, lui soutire la possibilité de se réaliser autrement en tant qu’être. Donc il est limité dans son appréciation de la vie, c’est-à-dire qu’il ne peut la vivre qu’en fonction de cette coordination de principes occultes et voilés à sa conscience sensorielle.
La nuit, alors qu’il est dans le sommeil et qu’il rêve, le rappel de son rêve lui fait réaliser imparfaitement qu’un autre état d’être existe, où il peut exercer son droit de vie. Mais cet état est trop symbolique et trop éloigné des lois de la matière pour qu’il puisse en apprécier le sens réel. Donc déjà, cet état d’être lui est secondaire et ne lui rend pas accessible la valeur réelle d’un autre état de vie.
Donc l’Homme ne vit qu’en fonction de ses sens. Dès que ses sens cessent leurs activités, il perd la notion consciente de sa vie, et il ne peut psychologiquement bénéficier d’autres expériences qui pourraient se révéler encore plus réelles que celle qui lui est apportée par le contact avec la matière solide. C’est à partir de ce point dans son expérience qu’il est bon de lui expliquer les autres possibilités d’expériences faisant partie de sa vie et de sa conscience totale.
La conscience est un rapport entre la matière et l’immatériel. Plus elle est fondée, cette conscience, sur le matériel, sur les sens, plus la vie est limitée, car plus l’êtreté est vécue en fonction du pouvoir des sens. Dès que l’Homme commence à explorer les domaines libres de l’éther, il s’aperçoit que ses sens matériaux sont liés à des sens, ou à des organes de perception immatérielle qui font partie de l’organisation de sa conscience sur un autre plan de la matière, plan que l’on peut appeler “éther ou le matériau subtil”. Le matériau subtil est un plan où la matière, au lieu de se conformer aux lois physiques du solide, liquide ou gazeux, se conforme aux lois du fluide éthérique, c’est-à-dire aux lois d’énergie de la forme. La forme n’a pas besoin d’être qualifiée en fonction des lois matérielles pour maintenir sa réalité, elle peut très bien exister en fonction d’autres lois qui font partie des mondes ou univers parallèles.
Les sens de l’Homme ont pour but de le protéger à l’intérieur des lois de la matière. Et à cause de cette protection, l’Homme perd le contact avec d’autres plans, d’autres mondes, où des lois autres servent d’autres fonctions. C’est à partir de la conscience de ces plans que l’Homme découvre que la réalité de l’éther n’est pas sujette à la domination des sens, mais plutôt au pouvoir extrasensoriel du double. Et ce pouvoir extrasensoriel du double est l’expression de la continuité du lien entre le double éthérique et les sous-plans énergétiques de la matière solide, liquide ou gazeuse.
Si la vie d’une conscience supérieure entre en contact, ou frappe, contre une conscience inférieure de vie ou d’organisation de vie, nous découvrons le phénomène de la sensorialité. Autrement dit, si nous enlevons à l’Homme ses sens du solide, du liquide ou du gazeux, sa conscience s’élève et se situe par le fait-même sur un autre plan de la réalité, car la vie est éternelle et sans fin. Elle doit s’exprimer quelque part dans le cosmos si elle est retirée d’un plan quelconque. Donc la terminaison de la conscience humaine n’est pas possible, car la vie de la conscience doit se situer alors sur d’autres plans où elle continue son expression.
Mais si la conscience sensorielle se retire chez l’Homme et qu’il n’a pas construit un véhicule éthérique pour lui permettre de continuer en conscience sa vie sur un autre plan, il est obligé, forcé, de continuer sa vie entre deux plans, entre deux mondes, entre le monde de la matière et le monde de l’éther. Ce monde se nomme le monde de la mort ou le plan astral. Ce qui est merveilleux de ce plan astral, dans sa fonction, c’est qu’il permet à l’Homme conscient, comme à l’Homme inconscient ou mort, d’y avoir accès : l’Homme conscient par le rêve, et l’Homme mort par le retrait de son corps astral et son retour sur un plan dont la densité est la même.
Mais le problème avec le retour de la conscience humaine à ce plan naît du fait que l’Homme est composé dans sa totalité d’autres principes que le principe astral. Et que ces principes sont plus élevés vibratoirement que ce dernier. Donc les stages les plus élevés de sa conscience ne lui sont plus accessibles car il est extrêmement appauvri dans son intégralité, dans son êtreté.
Alors qu’il était dans la matière, il pouvait bénéficier de l’activité de tous ses principes intégrés, même s’il n’était pas en mesure d’en vivre tous les aspects consciemment, mais dès qu’il meurt, il ne retrouve, ou ne vit, que du principe astral. Sans ce principe, il ne pourrait être considéré en tant qu’Homme, car il n’aurait pas en lui le pouvoir d’évolution lié à l’expérience de sa mémoire accumulative. Il vivrait une fois et c’en serait terminé pour son expérience future. Il ne pourrait un jour dans l’avenir, sur une planète ou sur une autre, s’éveiller à une conscience totale et parfaite.
L’Homme ne serait pas Homme, il ne serait qu’un être biologique complexe mais sans destinée, un peu comme l’animal. L’animal meurt et c’en est fini pour lui en tant que conscience évolutive personnelle, car l’animal n’a pas de personne, il ne possède qu’un semblant de personnalité, de caractéristiques. Mais ces caractéristiques ne relèvent pas d’une conscience supérieure, elles ne relèvent que de la continuité entre la mécanique génétique du corps matériel et les corps subtils qui n’ont pas totalement évolué au niveau de ce que nous appelons esprit. L’animal n’a pas d’esprit, donc il ne peut avoir en lui de personne.
Alors comme l’Homme n’a pas encore construit de pont entre la matière et les plans de l’éther, il est forcé de se retirer dans une conscience astrale après la mort. Avec l’évolution, une nouvelle étape sera conquise par l’Homme. Son esprit, pour la première fois, voudra construire un pont entre la matière et l’éther et ce pont sera construit par la transmutation de la matière astrale en lui. Ceci créera pour la première fois sur la Terre un double réel, au lieu d’un double physique. L’Homme aujourd’hui possède un double physique, c’est-à-dire une contrepartie éthérique de sa forme matérielle, mais ce double n’est pas lumineux, il n’est que matériau vital. Comme il n’est pas lumineux, l’esprit ne l’habite pas et lorsque l’Homme meurt, l’esprit est obligé de se retirer sur les plans de lumière, et le double matériau vital se désagrège et retourne à l’énergie indifférenciée.
Maintenant que l’Homme entre dans une nouvelle évolution, et que l’esprit lui explique les lois de l’évolution de ses corps subtils, il peut commencer à transmuter son énergie, ou sa matière astrale, pour que le double matériau vital devienne un double lumineux, un double habité par l’esprit de l’Homme, un double réel. Pour que le double soit lumineux, il faut que l’esprit l’habite, car l’esprit est lumière.
Mais pour que l’esprit l’habite, il faut que certaines matières soient transmutées afin de permettre une ouverture à l’esprit dans ce double. Pour que ce dernier soit rendu habitable par l’esprit, il faut que sa lumière le pénètre. Et elle ne peut le pénétrer si l’astral, ou cette couche inférieure d’énergie, n’est pas transmuté ou élevé en vibration, car l’esprit doit être fusionné ou fixé au double. Et pour qu’il le soit, l’astral négatif doit être éliminé, car l’astral négatif est cette énergie qui nourrit les sens inférieurs de l’Homme, et ce sont ces énergies qui bloquent le passage ou l’entrée de a lumière dans le double. Car comme nous le réalisons, les sens sont très puissants chez l’Homme et leur puissance crée une enveloppe autour du double. Et cette enveloppe est impénétrable par l’esprit, car elle est sous le contrôle de forces qui appartiennent aux ténèbres, c’est-à-dire à ces espaces dans les plans invisibles qui régissent tout ce qui est égal ou inférieur à elles.
Les plans invisibles, pour des raisons multiples que nous étudierons dans l’avenir, sont des zones d’influences. Et ces zones correspondent à des lois fixées par la nature, c’est-à-dire fixées par des intelligences de haute évolution. Et ce sont ces intelligences qui procèdent au maintien de l’ordre des choses dans l’univers. Donc si l’esprit de l’Homme doit pénétrer le double humain pour le rendre lumineux, il est nécessaire que l’esprit puisse expliquer à l’Homme les lois de cette pénétration : un esprit qui, déjà, à cause de son évolution, n’est plus assujetti aux lois du monde astral et qui en connaît tous les secrets.
Lorsque nous disons que l’esprit est lumière, nous voulons dire qu’en dehors des plans astraux ou inférieurs, tout est lumière, donc l’esprit est lumière car il fait partie de ces plans. Et tout ce qui découle de sa réalité doit assujettir les zones d’influences inférieures pour rendre la matière “éthéro-vitale” lumineuse, afin de préparer la venue du Surhomme, ou de l’être complet. Mais l’esprit de l’Homme n’a de puissance de pénétration qu’en fonction de la mémoire astrale qui sous-tend l’ego. Si cette mémoire est trop forte, l’ego, l’Homme, ne pourra subir les chocs de pénétration occasionnés par l’esprit, et ce dernier devra attendre plus tard afin de ne pas détruire émotivement ou mentalement l’être humain.
Si par contre, l’être est suffisamment évolué dans l’âme, dans la mémoire, son expérience lui fera sentir l’esprit ou la valeur de l’esprit, car plus l’âme est évoluée, plus la mémoire est raffinée, donc plus la matière astrale est haute en vibration. Voilà pourquoi l’évolution de l’âme est importante, car plus l’âme ou la mémoire est avancée, plus sa matière est raffinée, et plus elle est raffinée, plus l’esprit peut la pénétrer, car sa vibration se rapproche de plus en plus de celle de la matière de l’esprit.
La matière ou la lumière de l’esprit ne possède aucune ombre. Et c’est pourquoi il est si difficile à l’esprit de pénétrer le double “éthéro-vital” de l’Homme, car il est entouré de basses vibrations astrales. Le phénomène d’ombrage et son absence est d’extrême importance sur les plans subtils, car c’est un phénomène de lumière ou d’absence de lumière. On dit souvent que la lumière éclaire dans les ténèbres, ceci est vrai sur le plan matériel, car sur ce plan la lumière est matérielle et c’est son absence qui crée la noirceur.
Mais dans le cas des plans subtils, il y a des lumières ou des énergies de différentes vibrations, et lorsque la lumière de l’esprit est mélangée à une lumière inférieure, celle de l’esprit ne peut pénétrer, car ce n’est plus un phénomène de lumière, dont la présence éclaire un espace d’où elle s’est retirée, mais un phénomène d’une lumière en contact avec une autre. C’est pourquoi la lumière astrale doit être élevée en vibration, d’où la transmutation du corps astral.
L’Homme commence à comprendre la vie lorsqu’il commence à vivre de la pénétration de l’esprit dans le double. Sinon, l’esprit est obligé d’exercer son pouvoir créatif à travers le plan mental inférieur, et cette condition n’est pas suffisante pour l’Homme, car les pensées sont tellement alourdies par les basses vibrations du corps astral, qu’elles deviennent subjectives. Et si l’Homme vit sa vie mentale subjectivement, il ne peut bénéficier du pouvoir créatif de son esprit à l’intérieur du double. Donc il est obligé de se servir de sa mémoire pour se donner conscience mentale. Et comme cette mémoire est liée à l’expérience de l’âme, il ne peut jamais comprendre parfaitement les lois de sa vie.
Il lui est alors impossible d’être heureux en esprit, il ne peut être heureux qu’en conscience astrale, et ce bonheur est assujetti à des hauts et à des bas, car les évènements de sa vie ne sont pas sous le contrôle de son esprit, mais de son âme. Et alors, il ne peut parfaitement contrôler sa vie, sa destinée, car son intelligence karmique n’est pas suffisante. Il a besoin d’une intelligence libre, qui est le produit de la pénétration de l’esprit dans le double.
Le double lumineux, une fois formé, coïncide avec tout ce que l’Homme peut désirer, car il est alors le nouvel Homme à l’intérieur de l’Homme matériel. Et alors l’Homme désastralisé n’a plus l’illusion d’être seulement matériel dans sa conscience, il prend conscience de lui-même sur un autre plan, et il peut commencer à être heureux sur quelque plan que ce soit, car il n’est plus abstrait dans sa conscience. Elle est devenue concrète par le fait que la lumière de son esprit est présente dans sa contrepartie éthérique. Il se souvient instantanément de tout, car il est le produit d’une totalité. Auparavant, il se souvenait seulement du matériel d’expérience astral, maintenant il se souvient à un autre niveau, d’où son pouvoir accru de connaissance que nous appelons “le savoir”.
Pouvant se souvenir de tout, c’est-à-dire pouvant être créatif, car l’esprit devient son intelligence, il ne se sent plus en dehors de lui-même, il se sent en lui-même, il se sent lui-même. Mais ce “lui-même” est personnel, c’est-à-dire qu’il est le produit du lien entre le double et l’esprit. L’Homme n’a plus à se sentir seul vis-à-vis de la vie, il est bien dedans, les deux pieds fixés dans une conscience totale. Il n’a plus à rechercher quoi que ce soit, car tout est là en lui.
Le double est très important car c’est lui qui exécute l’esprit. Et lorsque l’esprit a pénétré le double, ce dernier devient l’Homme nouveau. Tant que ce stage n’est pas atteint, l’Homme a l’impression d’être quelque chose ou quelqu’un, mais en fait, il n’est personne, car pour qu’il soit quelqu’un, une identité, il faut que son entité ait liaison avec le double, sinon il n’est qu’un être étranger avec lui-même, ce qui est à la base de sa recherche personnelle.
Voilà pourquoi il est si important que le double humain soit rendu lumineux, qu’il soit habité par l’énergie de l’esprit : ce que nous appelons fusion. La fusion n’est pas, selon certains écrits, le rapport entre l’ajusteur de pensée et l’âme. Cette explication n’est qu’une explication philosophique qui naît de la science astrale, plutôt que de la science mentale. Lorsque l’Homme comprendra ou sera dans la science mentale, il verra plus loin que l’autre, et de ce fait pourra mieux comprendre le phénomène humain, car déjà il sera Homme total.
Pour bien et parfaitement comprendre le phénomène humain, il faut être total, sans sa conscience humaine, ceci va de soi. Ce n’est pas par les voies de l’astral que l’Homme comprendra le phénomène humain, puisque ces voies ne sont pas celles de l’esprit, mais d’entités désincarnées ou d’âmes qui sont en voie d’évolution. Ces entités les plus évoluées peuvent renseigner l’Homme sur certains aspects de son évolution, mais ces renseignements sont toujours sujets à leur propre limitation.
Donc seul l’Homme dont l’esprit est dans le double, et dont le double est lumineux, peut voir à travers les renseignements donnés à l’Humanité par les voies astrales. Car il n’est plus assujetti aux ombres de ces voies puisqu’il n’y a pas d’ombre dans l’esprit. C’est l’ombre dans la conscience humaine qui a toujours empêché l’Homme de savoir par lui-même. C’est pourquoi les religions et les philosophies mystiques ou cosmogénèses ont été un grand support psychologique pour l’être humain. Mais l’Homme, un jour, entrera dans la science mentale qui est le produit de la pénétration de son esprit dans le double matériau vital.
L’Homme doit comprendre comment il est composé, non pas seulement d’une façon philosophique, mais réellement. Car la philosophie demeure toujours une voie astrale. Tout est bien ordonné et compréhensible dans l’univers, et cette compréhension relève du domaine de la science mentale, c’est-à-dire du pouvoir créatif de l’esprit à travers le pouvoir exécutif du double, pour le bénéfice de l’Homme, de l’ego.
Tant que l’Homme sera impuissant à utiliser son double, il ne pourra expérientiellement comprendre les structures de vie dans l’invisible telles que le lui explique l’esprit. Donc il sera obligé de comprendre selon l’esprit, sans pouvoir comprendre selon les sens du double. Autrement dit, il ne verra pas ce qu’il connaît. Mais un jour, la transmutation du corps astral terminée, il sera libre d’utiliser son double rendu lumineux, comme aujourd’hui il utilise sur le plan matériel dense son corps physique. D’ici à ce que l’Homme ait été à ce point transformé en conscience, il doit réaliser que l’ordre universel dépasse ses conceptions philosophiques, et que cet ordre fait partie de son pouvoir de vie, c’est-à-dire qu’il doit en arriver un jour à y participer consciemment.
L’esprit est lumière, donc l’esprit est intelligence, le double lumineux devient donc volonté. Pour que l’être humain connaisse les trois grands principes de vie, l’Intelligence, la Volonté et l’Amour, il doit être élevé en conscience vibratoire. Il doit avoir conscience totale de son esprit, de son double et de son corps, à la fois.
Reconstitué tel qu’il doit être, il peut être ce qu’il n’a jamais été : un être cosmique, un être en équilibre parfait avec la nature visible et la nature invisible. Tant qu’il y a de l’ombre dans la conscience humaine qui se traduit par une sorte d’incapacité d’être parfaitement heureux, l’esprit n’est pas totalement intégré au double. C’est cette absence d’intégration qui force l’Homme à rechercher le bonheur subjectif que lui offre l’astral. Malheureusement pour lui, il réalise très vite que ce bonheur n’est pas total, car il n’est pas issu de l’équilibre de tous ses principes, de toutes ses énergies. Alors, il peut être heureux et malheureux, il ne peut jamais être parfaitement heureux tout le temps. Car pour être sans souffrance, il faut que le double soit habité, qu’il soit lumineux et ceci requiert la transmutation des énergies de la mémoire astrale.
Mais lorsque l’Homme commence à comprendre l’ordre selon lequel il est organisé, sa substance astrale change, car elle est obligée d’absorber certaines énergies de haute vibration, qui déjà servent de matériel ou de force transmutative. L’ombre astrale se diffuse petit à petit, et l’Homme commence à vivre des moments – au début, très courts – où il est libre de cette ombre, mais bientôt l’ombre se fait sentir à nouveau car tout en lui n’est pas lumière. Il suffit qu’un évènement surgisse dans sa vie pour qu’il se voie encore piégé par cette ombre de l’astral. Et ceci dure un certain temps car l’Homme ne peut être sans ombre instantanément, à moins qu’il ne subisse fusion instantanée.
Donc il lui apparaît que la conscience réelle est loin, lorsqu’en fait elle est près de lui, car déjà son double devient lumineux, le processus est commencé. Il n’a qu’à attendre que se termine le travail de l’esprit. Mais le fait de savoir que ce travail se fait lui permet de le mesurer consciemment et graduellement, et c’est ici qu’il commence à sentir qu’il change, donc qu’il devient plus conscient, donc qu’il devient plus lumineux dans son double, donc que l’immortalité de sa conscience n’est qu’un facteur de temps et non de désir spirituel.
On a tellement parlé de l’âme dans le passé qu’on a perdu la notion de l’esprit et du double. L’Homme a été écarté dans sa recherche, mais déjà cette dernière a servi à rendre plus subtile l’énergie ou la matière astrale pour que la fusion prenne place en lui.
L’être humain est multidimensionnel, dans ce sens, qu’il peut réaliser, lorsque son double est lumineux, que les corridors de l’astral sont des voies réservées à ceux qui ne peuvent survivre les conditions terribles d’une planète qui doit être élevée dans sa conscience globale. Les corridors de l’astral sont contrôlés par des êtres qui ne relèvent pas, dans leur fonction, du monde de la lumière de l’esprit, mais qui relèvent du monde astral des ténèbres. Et l’Homme, sans un double lumineux, n’a pas de choix que de se retrouver un jour dans ces mondes, dans ces corridors où la loi est régie par des intelligences qui sont l’aboutissement de la domination parmi le monde des sphères, des globes.
L’être humain transmuté ne peut être soumis à ces intelligences, car il est libre de leur influence puisqu’il n’est pas régi par personne, par aucune intelligence autre que lui-même. Donc il sait exactement où il en est vis-à-vis de ces mondes, il peut les visiter s’il le désire, mais ne peut obtempérer à leur commandement, ni à leur domination : il est libre. La mémoire subjective astrale n’est plus un obstacle à sa vision car son esprit est lumière, donc son comportement dans ces corridors, dans ces sphères, sur ces plans, est toujours en fonction de lui-même et non en fonction d’une intelligence quelconque.
Il faut bien comprendre la différence entre une intelligence et l’esprit de l’Homme. Une intelligence est toujours une entité qui utilise sa mémoire pour le dominer, tandis que l’esprit de l’Homme c’est l’Homme lui-même, sur un plan ou dans un monde de lumière qui ne possède pas d’ombre. Voilà pourquoi l’intelligence de l’Homme-esprit est une intelligence pure et non une intelligence astrale ou une intelligence planétaire.
Tant que l’Homme n’est pas total, qu’il n’a pas de double lumineux, il ne peut réaliser que tout commence et se termine avec lui, que tout commence et se termine avec lui, je répète ! Il a toujours l’impression que tout commence quelque part et se termine quelque part au-dessus et en dessous de lui. Autrement dit, il n’a pas conscience solaire, il a conscience planétaire. Et cette conscience planétaire le rend esclave des conditions qui existent dans le temps. Or, ceci est une illusion astrale, et c’est cette illusion qui fait que les êtres qui meurent et qui retournent vers l’astral, ou le monde de la mort, se sentent perdus car ils sont prisonniers du temps, comme l’Homme inconscient est prisonnier de l’espace. Et même s’ils ne se sentent pas perdus dans le sens qu’ils peuvent le vivre, lorsque ils sortent de leur corps matériel, ils sentent toujours, jusqu’à ce qu’ils vivent la fusion, qu’ils sont en voie de changement, d’évolution, de transformation, et de recherche vers l’infini, vers la lumière. Et ceci est leur souffrance.
Alors il est important que l’Homme comprenne l’ordre des choses, c’est-à-dire l’ordre de lui-même. Car s’il comprend l’ordre de lui-même, il comprendra l’ordre des choses, car tout dans la vie doit être selon ce qu’il comprend réellement, et non selon ce qu’il désire astralement comprendre.
L’aboutissement du processus de mutation chez l’Homme, lui fera réaliser qu’il est présent au-delà de sa matière, et qu’il peut prendre conscience de cette présence lorsque le double est suffisamment avancé dans son lien avec l’esprit, ou l’intelligence autonome de l’être.
L’esprit étant l’intelligence autonome de l’être, plus il est en liaison avec le double, plus l’ego, l’Homme, peut se réaliser. Sa réalisation convient à son esprit et ne peut plus être sous la commande de l’âme, de la mémoire, de l’intelligence karmique. La vie devient alors totalement présente et de façon continue. De sorte que lorsque vient le moment où le double et l’esprit se séparent du corps matériel, l’être n’est pas bousculé dans son expérience extrasensorielle, car le support des sens que lui donnait le corps astral a été transféré au double. Et c’est de ce transfert qu’il peut connaître la différence entre la réalité matérielle, la réalité astrale et la réalité éthérique, car il n’a plus de mémoire.
La mémoire astrale brouille la vision éthérique de l’Homme, car sa vibration est d’un ordre qui ne convient pas à l’esprit mais seulement à l’ego. C’est pourquoi l’ego ne peut connaître l’éther et les secrets de la matière tant qu’il n’a plus besoin de support venant de sa mémoire subjective et astrale. Donc la mutation propulse l’Homme vers un sommet de réalisation qui ne découle pas du désir égoïque, mais du pouvoir de pénétration de son intelligence autonome, ou esprit, à l’intérieur de la forme vitale de l’être, ou le double.
L’être humain a plusieurs secrets, car il est plus grand que ne laisse croire sa vie matérielle. Mais il ne peut se connaître qu’en fonction de la liaison du double et de son esprit. Rien n’existe sur le plan matériel qui ne peut être parfaitement compris par l’être humain. Ce qui nuit à sa vie, c’est l’impuissance de son intelligence karmique. Et l’intelligence karmique s’appuie sur la relation entre son corps astral et son ego, alors que son intelligence libre s’appuie sur la relation entre son esprit et son double. Voilà pourquoi il n’a plus besoin de mémoire subjective pour vivre et créer. Lorsque le lien entre le double et l’esprit est consumé, il est libre en esprit du corps matériel, de l’espace matériel, et peut commencer à œuvrer selon sa destinée créative.
La Terre sera reconquise par l’Homme, elle sera redonnée l’éclat qui lui est dû, car le globe terrestre fait partie d’une hiérarchie planétaire qui fut divisée lorsque l’Homme perdit contact avec la lumière. Le double humain devint alors simplement un support de vie matérielle et l’Homme sombra dans l’inconscience totale, et ne recouvrit qu’un peu de conscience astrale lors du sommeil. Mais la conscience astrale de l’Homme ne put jamais lui redonner la vision de ses origines parfaitement, et l’Homme dut vivre sa vie matérielle en fonction du pouvoir d’influence qui lui était imposé du plan de ces intelligences qui avaient, elles aussi, perdu contact avec ces mondes de lumière, pour se retrouver sur les plans de l’astral après la mort.
Il s’est alors raconté à l’Homme une myriade d’histoires grotesques, sa mythologie, qui ne lui démontre que le pouvoir de ces forces astrales sur lui, pendant que lui, en pauvre ignorant, dut y croire comme étant de ces fables qui émanaient des dieux, et dont l’historique ou la légende lui faisait reconnaître un paradis perdu. L’Homme n’a jamais perdu quoi que ce soit, il fut trop ignorant pour perdre quoi que ce soit, et les forces ou les intelligences astrales le savaient trop bien. Voilà pourquoi il fut implanté dans son esprit le concept du péché originel, afin que sa culpabilité lui fut suffisante raison pour vivre de son ignorance, et alors maintenir le pouvoir astral sur sa conscience égoïque.
La mutation changera le statut de l’Homme, et son intelligence autonome habitant son double rendu lumineux fera de lui un être réel et victorieux contre l’astral et ses fables. Tant que l’être humain n’aura pas reconstitué son êtreté en fonction de son esprit, de son double rendu lumineux et de son ego conscientisé, il sera obligé de vivre, sans le réaliser, une myriade de conceptions visant à le forcer dans l’ignorance, et visant à le maintenir dans cette ignorance.
Car le monde astral, le monde des entités intelligentes plus ou moins évoluées, est un monde qui déjà, contrôle la destinée inconsciente de l’Humanité. Et ces intelligences ne veulent pas perdre contrôle de l’Homme, car l’Homme leur sert.
Et tant que l’Homme n’aura pas compris qu’il ne peut être libre, c’est-à-dire : autosuffisant dans son intelligence, incapable d’être assiégé par d’autres formes de connaissance que celle qui vient de lui, de lui-même, il sera un pauvre être car il n’aura jamais la prérogative de savoir le long et le court de l’involution et de l’évolution. Il sera toujours disciple de quelqu’un ou d’une condition quelconque. Il sera toujours esclave de quelqu’un ou d’une condition quelconque. Il ne sera jamais cosmique, c’est-à-dire autonome, c’est-à-dire perfectionné dans le mental, l’astral, le vital et le physique. Donc il ne pourra jamais comprendre les mystères de la vie, il ne pourra jamais comprendre “lui-même”, et il ne pourra jamais être parfaitement heureux, et l’Homme doit être parfaitement heureux !
Et pour être parfaitement heureux, il se doit que son ego, que son double lumineux, que son esprit c’est-à-dire son identité, puissent faire une unité totale et parfaite. Et à partir de ce point dans l’évolution, l’Homme ne regardera plus en arrière.
Et ni les mythologies, et ni les anciennetés de l’involution et de sa connaissance, n’auront sur lui d’appel. Car l’Homme saura trop, verra trop loin dans l’avenir, et verra trop loin comment le passé avait été construit, à son insu, par des intelligences sur d’autres plans, qui se servaient de l’Humanité pour la construction dans leur monde, de conditions visant à récupérer l’Homme, le mortel, lorsque après la scission, la séparation des principes de vie, il dut – à cause de sa mémoire, se retrouver sur des plans dans des conditions de vie spirituelles inférieures ou spirituelles supérieures, mais néanmoins des conditions de vie à l’extérieur des mondes de la lumière, c’est-à-dire des mondes qui sont absolument libres du temps et de l’espace.
L’Homme doit recouvrer la vue, et cette vue ne peut lui être donnée que par la souffrance. C’est-à-dire que par le résultat ou le produit de la pénétration de l’énergie de l’esprit dans le double, et de la recomposition psychologique de son être en vertu de laquelle le double a pouvoir sur l’ego.
mise à jour le 21/08/2024