Communication préparatoire 81
En Français vous lisez la transcription manuelle de la conférence de BdM, dans une autre langue la traduction par une intelligence artificielle (AI) de cette transcription manuelle, donc le résultat est à interpréter avec discernement.
Toute forme d’insécurité de l’ego prend origine dans la rupture entre l’Homme cosmique et l’Homme planétaire. L’ego ne peut se fier parfaitement à lui-même, car il n’a pas conscience totale des évènements de sa vie. Seul l’Homme cosmique, l’être cosmique, le double de l’Homme, possède toute l’information dont l’ego, l’Homme planétaire, a besoin pour vivre créativement sur le plan matériel. L’insécurité, vis-à-vis de quoi que ce soit dans la vie, n’est pas une condition éternelle de l’Homme, mais une condition planétaire de ce dernier jusqu’à ce qu’il ait pris conscience de la réalité de son double.
L’expérience de l’Homme planétaire est une expérience de solitude. Et cette solitude est à la base de son insécurité, à quelque niveau que ce soit de son expérience. Car l’Homme planétaire ne possède pas de lien intime avec lui-même, de lien absolument intime. Même s’il possède la faculté de penser et qu’il vit ses pensées les plus profondes, il n’y a pas d’intimité réelle, car ses pensées ne sont pas absolues puisqu’elles dépendent de la mémoire humaine et conséquemment de la mémoire de l’Humanité.
Pour que l’être humain ait une intimité absolue, il faut qu’il puisse être en communication avec cette partie de lui-même qui est absolue : son double. Si l’insécurité de l’Homme planétaire est à l’origine de sa souffrance psychologique et philosophique, il n’y a qu’un remède pour lui : la reconnaissance de son lien absolu avec cette partie de lui-même qui est aussi absolue. Mais l’Homme a confondu l’absolu de sa réalité avec l’absolu métaphysique que sa pensée réflective a construit à cause de son insécurité planétaire.
Si l’Homme avait été conscient de sa réalité absolue, de son double, il n’aurait pas été victime de la recherche subjective d’un absolu métaphysique. Et ceci lui aurait permis de traverser sans crainte le mur de son ignorance. L’insécurité de l’Homme planétaire naît de sa façon de penser, et cette dernière naît de son insécurité. Ce cercle vicieux n’est rompu que par la mort et se continue dans le processus de réincarnation. Jusqu’à ce que l’être planétaire devienne cosmique et mette un terme, par le fait même de sa fusion, au cycle de vie et de mort, pour immortaliser sa conscience et la rendre continue et permanente.
L’insécurité de l’Homme, de l’ego, transmet d’Homme à Homme, de culture à culture, le microbe de l’ignorance. Et ce microbe tenace affaiblit constamment l’esprit de l’Homme, car éventuellement la nature cosmique n’est plus perçue, et ceci témoigne de la chute de la civilisation. L’insécurité de l’ego naît de l’absence de mémoire chez l’Homme de ses origines, mais les origines de l’Homme ne peuvent lui être révélées que lorsqu’il a conscience de son double, donc encore un cercle vicieux qui emprisonne l’Homme planétaire dans une condition de vie qui n’est digne que d’un être inférieur à lui-même.
Si l’insécurité de l’être planétaire signifie sa “severance” (séparation : de “to severe”) de sa partie cosmique, il est évident que cette partie cosmique, éventuellement, doit se faire prévaloir chez l’Homme si la société humaine doit dépasser les limites de sa conscience sociale et historique pour entrer dans une nouvelle phase d’évolution supérieure et totalement différente de ce que l’Humanité a connu par le passé, alors que l’Homme devait vivre sans mémoire de ses origines. Les origines de l’Homme planétaire font partie de la plus fondamentale des questions que se sont posées les Hommes depuis l’origine de la pensée réflective.
Et ce n’est pas la pensée réflective qui peut répondre à ces questions, mais plutôt la pensée créative. Alors que la première appartient à l’Homme planétaire, la seconde appartient à l’Homme cosmique. Mais l’Homme planétaire trouve difficile de vivre de façon permanente avec la pensée créative de l’Homme cosmique, car cette dernière le force à voir les choses différemment que ne le voudrait l’ego. Et souvent la souffrance de cette pensée est trop grande pour qu’il l’absorbe, donc il est forcé de retourner à sa mémoire subjective, donc à la perte de la connaissance de ses origines.
L’Homme planétaire, malgré ses grands cris philosophiques, a peur de connaître ses origines. Et dès que l’Homme cosmique en lui s’avance, l’ego recule devant l’absolue réalité de ses origines, car la pensée et l’émotion sont complices d’une seule et même chose : le mensonge. L’Homme est beaucoup plus à l’aise avec le bon mensonge, car ce dernier ne trouble pas sa mémoire planétaire dérivée de ses sens. Pour des raisons d’ordre planétaire, l’Homme a appelé le mensonge la vérité et la vérité le mensonge, afin de bien se protéger contre la réalité qui dépasse l’un et l’autre, d’où sa perte de mémoire concernant ses origines.
L’insécurité est le mur géant qui voile, qui cache, les mystères de l’Homme et de la création. Elle ne fait pas partie de l’Homme planétaire par hasard, elle fait partie de lui pour des raisons que seul l’Homme cosmique, en lui, peut expliquer avec clarté. Lorsque l’Homme planétaire est réduit devant l’Homme cosmique, il sort de sa condition psychologique pour entrer dans une vie qui n’est plus restreinte à être pensée. C’est une vie qui explose dans toutes les directions possibles, imaginée et sue par l’Homme cosmique en lui.
C’est alors que le secret de la vie n’existe plus et qu’il est libre d’aller où bon lui semble dans le territoire infini de sa mémoire universelle. L’insécurité n’existe plus et les questions fondamentales de la vie ne se posent plus, alors, car il en connaît toutes les réponses, maintenant qu’il n’est plus lié à une mémoire planétaire, qu’il n’a pas voulue, mais qu’il a développé afin de se protéger contre lui-même.
Puisque l’Homme cosmique dans chaque être humain réfléchit la lumière de l’éther dans l’âme de l’Homme planétaire, il faut que cette âme soit arrivée à la fin de son expérience planétaire pour que la mort, c’est-à-dire le mort, c’est-à-dire l’Homme, devienne vivant et que la mort se retire devant la conscience cosmique de l’Homme enfin fusionné, c’est-à-dire, unifié à lui-même dans une mesure absolue.
L’insécurité ne se rationnalise pas. Elle ne peut être éliminée de la conscience de l’Homme, tant qu’il n’a pas compris que le message ne peut venir à lui qu’en fonction de sa relation intime avec l’être cosmique qui doit s’éveiller en lui. L’insécurité de l’Homme n’est pas la cause de sa souffrance, elle est la raison de sa souffrance. Et cette raison fait partie de son désir d’incarnation, de sa raison de vie sur le plan matériel.
Car l’Homme a une raison de vie sur le plan matériel et cette raison dépasse sa condition purement planétaire. Elle fait partie de la vie de son double, qui désire, dans le temps, venir éclairer la matière inférieure de l’Homme, pour la fusion ou l’unité de conscience que lui seul peut créer lorsque l’âme ou la mémoire expérimentale ont suffisamment évolué pour que les corps subtils aient le pouvoir d’absorber la haute tension vibratoire créée par la réunion du principe cosmique et du principe planétaire.
Donc l’insécurité de l’ego face à la vie, doit être comprise et non subie. Si l’ego comprend son insécurité et cesse de la subir, elle disparaît graduellement, car elle est remplacée par l’intimité de la conscience du double chez l’Homme. Si l’ego comprenait son insécurité, au lieu de chercher à la faire disparaître par toutes sortes de trucs que peut inventer son intelligence inférieure, il pourrait enfin comprendre que l’Homme n’est lui-même qu’en fonction d’un principe supérieur en lui, et que ce principe est sa réalité, et que tout le reste de lui-même n’est que l’inventaire interminable de la mémoire subjective d’où naît l’insécurité. Car cet inventaire n’est que partiellement intelligent. Et tout ce qui est partiel, n’est pas complet. D’où la recherche incessante et l’insécurité au bout de la recherche, qui ne mène pas l’Homme à la source de lui-même.
La religion et la foi ont temporairement servi l’Homme planétaire, car elles ont forcé son intelligence à dépasser les limites de la raison, des sens. Mais elles ne sont plus suffisantes lorsque l’Homme prend conscience de la phénoménalisation de son double. D’où il commence alors à prendre conscience, graduellement, d’une dimension ultime qui veut se faire reconnaître sur le plan matériel. Donc la foi fut un grand outil.
Mais demain l’être planétaire aura besoin de le savoir, c’est-à-dire d’être dans son intelligence totale et la foi ne sera plus possible, alors. Car le contact mental avec son double ouvrira les centres d’énergies qui transforment l’Homme inconscient en Homme conscient, le libérant de la mémoire planétaire pour le plonger dans une mémoire totale et cosmique qui ne peut-être pensée, accumulée subjectivement, à cause de son infinité.
L’insécurité sera alors vaincue et l’Homme sera réuni avec l’Homme supérieur. Et un nouvel Homme apparaîtra sur la surface de la Terre, doté de pouvoirs qu’il n’avait connu par le passé que dans le songe, le rêve. L’insécurité éliminée enfin de la conscience humaine fera pénétrer, dans la conscience planétaire, de l’information de nature si volatile que les Hommes de la Terre se révolteront contre cette connaissance nouvelle, car elle déplaira à leurs instincts naturels, à leur mémoire.
Voulant se sécuriser fautivement dans leur insécurité séculaire, ils se retrancheront de ceux-là, qui n’auront plus besoin d’eux. Et la Terre se séparera en deux groupes distincts : les fils de l’Homme et les fils de la lumière, ou les fils immortels. L’être cosmique dans chaque Homme fait partie de la hiérarchie cosmique. Et lorsque cette hiérarchie sera manifeste à travers l’Homme, ce dernier portera dans son sein, le sceau de la puissance de cette hiérarchie, et la Terre sera remodelée par cette puissance. Mais l’Homme planétaire ne pourra plus contaminer ceux qui auront laissé derrière eux la mortalité. Ils seront parfaitement libres.
L’insécurité de l’ego est toujours proportionnelle à l’expérience dont il a besoin pour sécuriser éventuellement sa conscience. Elle n’est pas le produit du hasard. Elle est montée de toutes pièces afin que le double remonte le courant qui doit le mener à l’ultime union avec l’être planétaire inférieur. L’être humain ne peut faire accélérer les choses dans sa vie. Ce qui doit prendre place, doit prendre place. Mais elles doivent lui être indiquées afin qu’il puisse être prêt lorsque le double se rapproche de lui et se fait sentir, selon chaque individu et chaque expérience.
L’insécurité doit poursuivre l’être égoïque jusqu’à la fin de son expérience de conscience planétaire et expérimentale. Car le double doit s’unir parfaitement avec la partie planétaire de l’Homme. Et si l’insécurité lui était retenue, avant d’être éliminée par l’expérience ardue, l’égo serait trop épris par l’expérience et se créerait d’autres illusions qui diminueraient son insécurité, mais l’augmenteraient chez les autres Hommes. Le fanatisme spirituel et religieux, ou sectaire, en est un exemple. Il ne s’agit pas pour l’Homme planétaire d’être un martyr pour une cause mal comprise, mais d’être intelligent, parfaitement, de son expérience, au fur et à mesure qu’elle se déroule.
L’Homme du passé était fortement astralisé, d’où son fanatisme et son absence apparente d’insécurité. Tandis que l’Homme de demain payera cher l’absence d’insécurité, car ses yeux seront parfaitement ouverts à la réalité qui sous-tendra son expérience nouvelle et cosmique.
L’insécurité est le droit de la mort sur la vie inconsciente. Elle est tellement fondamentale à l’expérience humaine inconsciente, que son absence est proportionnelle à l’intelligence cosmique. Je répète, l’absence réelle et absolue de l’insécurité équivaut à l’intelligence cosmique.
Donc plus l’Homme est dans l’intelligence universelle, ou la conscience du double, moins il est “insécure” planétairement. Voilà pourquoi au cours de la transmutation de l’Homme, le double se servira de tout le matériel de mémoire, chez lui, dont est construite son insécurité, pour le brûler dans le feu de l’expérience, qui libèrera l’Homme, pour la fusion, ou la descente de l’être cosmique sur la Terre, à travers le corps matériel et lumineux de l’être, autrefois mortel et planétaire.
L’insécurité psychologique de l’ego doit être comprise en fonction d’une intelligence supérieure enfouie sous la mémoire. Donc l’insécurité n’est pas seulement un blocage parfait contre cette énergie, cette intelligence, c’est aussi la façon idéale d’intervenir contre l’Homme cosmique, derrière l’Homme planétaire. Et les forces astrales se servent de cette insécurité pour garder l’Homme planétaire dans sa condition présente. Et plus la fin du cycle approche, plus l’insécurité de l’Homme sera grande. Donc il sera plus difficile à l’Homme cosmique de se faire reconnaître. Ceux qui le connaîtront, ceux qui découvriront en eux cette autre dimension de l’Homme, seront faibles en nombre, si nous considérons la population de la Terre.
L’insécurité n’exige rien de l’Homme, autre que ce qu’il veut bien lui donner. Il y a des barrières inévitables qui séparent l’Homme planétaire de l’Homme cosmique, mais ces barrières ne sont pas permanentes. Il y a des forces sur la Terre aujourd’hui qui peuvent briser ces barrières. Mais ces forces ne peuvent empêcher l’Homme planétaire de se barricader, s’il tremble devant lui-même.
Plus la fin du cycle approche, plus les ultimatums de la vie inconsciente se multiplieront. Plus l’Homme sera forcé de vivre ou de mourir et plus il mourra, plus l’insécurité de l’humain sera grande. Car les Hommes tremblent et ont peur lorsqu’ils voient d’autres Hommes mourir. Et pourtant, ce n’est pas de leurs affaires. Mais l’émotion de l’Homme planétaire est telle, qu’elle lui fait prendre en considération tous les morts de la Terre, car lui-même fait partie de la même farce contre l’Homme.
Au-delà de l’insécurité psychologique chez l’Homme, il y a l’insécurité planétaire, qui est vécue lorsque la guerre ou l’épidémie éclate à l’intérieur des murs de la cité, éclatement hors de son contrôle. C’est cette sorte d’insécurité qui doit être maîtrisée, plus tard, après avoir compris l’insécurité personnelle et psychologique. L’Homme peut être “sécure” en lui-même, vis-à-vis de lui-même. Mais s’il n’est pas “sécure” vis-à-vis de la guerre, et la famine, et l’épidémie, sa sécurité n’est que temporaire et limitée à son expérience personnelle, expérience dictée selon le caractère et le tempérament.
Mais lorsque l’Homme sent ou s’aperçoit que même la Terre n’est plus “sécure”, sa sécurité personnelle peut facilement être remise en question. Voilà pourquoi l’Homme cosmique doit transpirer à travers l’Homme planétaire, afin que la fusion le rende “sécure”, même lorsque la Terre a perdu son rôle fondamental, celui de protéger la vie. L’insécurité viole la vie à tous les niveaux de l’expérience humaine, car elle menace toujours l’Homme de la mort. Et seul l’Homme cosmique peut arrêter la mort sur la Terre.
L’insécurité aveugle l’Homme planétaire, totalement, à un point tel qu’il pourra, lorsque la Terre sera troublée, mettre encore en doute sa nature supérieure, même s’il est déjà plus conscient que la majorité des Hommes. Car il y aura encore en lui de la mémoire tant que la fusion n’aura pas complètement changé sa vie, tant qu’elle ne l’aura pas changé suffisamment pour qu’il ne puisse même plus douter de son immortalité.
Lorsque l’insécurité s’est transformée en sécurité réelle, l’Homme commence à voir autrement sa vie. Il construit alors sa vie en fonction d’un présent dont l’intelligence lui aura permis, à la fin du cycle, d’avoir graduellement ajusté son action, selon un plan cosmique que l’être en lui, seul, peut lui révéler, afin que sa vie matérielle soit protégée contre le feu de l’expérience planétaire.
Une telle sécurité est fondée sur l’intelligence profonde de son avenir, en relation avec les évènements qui mèneront les fils de la lumière aux confins de la Terre. L’insécurité de l’Homme planétaire diminue sa vision de l’avenir et rend cette vision presque impossible.
L’Homme planétaire ne peut facilement et clairement entrevoir ce qui n’est connu et vu que de sa partie réelle. Et c’est cette limitation qui fait rire l’Homme planétaire et lui fait continuer de s’entretenir de choses qui, demain, ne lui serviront plus. La vieille phrase de détresse “sauve qui peut” est très réelle lorsque la Terre éclate et que son sang se répand dans les rues de la vie. Et se sauve, ou peut se sauver, celui qui a l’intelligence de le faire et de le faire parfaitement, selon ce que voit et dicte le double, et non selon ce que croit l’Homme planétaire, qui est sans intelligence. Car l’insécurité ne lui a pas permis d’entendre la voix de son intelligence créative.
L’insécurité existe chez l’Homme parce qu’il s’est toujours occupé de ce qui ne peut lui être réellement avantageux. Donc au lieu de se construire une forte image de la réalité, il a baigné longtemps dans l’expérience de ses émotions. Et cette expérience lui a servi de refuge, à l’intérieur duquel le plaisir, la sécurité matérielle, l’amour subjectif et toutes les formes de sommeil, ont camouflé la présence terrible de la fin d’une vie planétaire. Tant que la fin était encore loin de l’expérience personnelle, la situation était compréhensible. Mais lorsque la fin n’est plus très loin, il faut, certes, que certains s’éveillent pour que tout ne soit pas perdu et qu’un nouveau cycle recommence sur des bases nouvelles.
À quoi sert à l’Homme de souffrir, s’il ne connaît pas un jour la raison de sa souffrance ? Et la souffrance de l’Homme, la raison de la souffrance humaine n’a de sens que lorsque l’Homme cosmique commence à transpercer l’épaisse couche d’insécurité, dont la perception vibratoire dans le plexus solaire permet de saisir la réalité. L’Homme planétaire doit apprendre à reconnaître son insécurité, car celle-ci se manifeste toujours dans le centre émotif. Et dès qu’il en perçoit la vibration, il doit apprendre à la neutraliser, afin de la dépasser. C’est ainsi que se fait la connexion avec l’énergie de l’être cosmique en lui et qu’il découvre graduellement sa grande intelligence et sa grande volonté.
Ces deux principes se reconnaissent et se développent chez l’être planétaire au fur et à mesure qu’il devient habile à neutraliser la vibration d’insécurité et qu’il commence à combattre la fausse crainte qu’elle crée et qui se nourrit de ses émotions et de ses pensées pour le faire souffrir. Si l’Homme apprend à percevoir vibratoirement son insécurité ou ses insécurités, il augmentera le pouvoir du double sur sa conscience expérimentale. Il pourra enfin voir clair dans les mécanismes de la vie subjective et souterraine de ses émotions. De cette expérience de plus en plus raffinée, il découvrira le lieu de sa naissance, c’est-à-dire l’origine de sa vie consciente et de là, pourra entrer dans le corridor qui mène à la réalité objective que ses sens ont toujours voilée, car les sens sont l’outil de la domination astrale de l’Homme.
L’Homme planétaire doit réaliser vibratoirement, et non pas psychologiquement, toute insécurité, toute crainte, toute inquiétude. Car toute forme psychologique d’insécurité prend son origine dans la conscience vibratoire de l’Homme, pour devenir ensuite, avec le temps, une mémoire qui nuit de plus en plus à l’être cosmique lui-même, et qui est d’ordre psychologique. L’être planétaire pense à ses insécurités, mais il ne les réalise pas. Il ne les vit pas vibratoirement. Et il lui faut les réaliser, c’est-à-dire les percevoir vibratoirement. La différence est fondamentale et absolue, car elle rend l’être planétaire conscient de l’activité de l’être cosmique derrière la toile des évènements qui créent l’insécurité.
Ceci permet à l’être planétaire, à l’ego, de se désengager psychologiquement de l’insécurité et de la vivre vibratoirement et ainsi d’en souffrir sur le plan de l’émotion, afin de transformer le corps émotif en un centre d’énergie créatif, au lieu d’un centre de pulsation qui trouble le mental et assujettit l’ego à l’émotivité, qui n’est réelle que parce qu’il en souffre psychologiquement. Si la réalité de l’émotion est équivalente à la réalité de l’insécurité, il est évident que seule la vibration, ou la perception de la vibration, peut détruire les conditions psychologiques, ou de mémoire, qui traversent le mental de l’Homme planétaire et le coupent de son intelligence réelle.
La perception vibratoire de l’insécurité est instantanée. Et c’est dans l’instantané que se détruit la mémoire de l’insécurité, la mémoire psychologique de l’insécurité. Et les souffrances de la vie sont mémoires psychologiques de l’insécurité, qui doivent être détruites par perception vibratoire, dès qu’elles se manifestent. Le double fait vibrer l’Homme planétaire en créant des évènements susceptibles de soulever en lui une émotion quelconque. C’est à l’Homme de réaliser ce jeu et de percevoir l’évènement en fonction de l’insécurité qu’il crée, pour le dépasser, afin de permettre au double de se “superimposer” (superposer) sur la conscience humaine et la rendre totale.
La seule façon à l’Homme de vivre selon le double en lui, c’est de vibrer au double, plutôt que de rationaliser la vibration, qui, alors, ajoute à, et maintient l’insécurité psychologique foncière de l’ego. L’Homme ne peut inventer ou imaginer la vibration du double, mais il peut la percevoir. Et s’il peut la vivre, il s’affranchit un peu de l’insécurité qui voudrait qu’il ne la connaisse pas, qui voudrait qu’il ne la reconnaisse pas. Car l’insécurité est à l’inconscience de l’ego ce que la centricité est à l’Homme, dont le double est de plus en plus présent et actif.
Il faut bien comprendre l’activité du double et ne pas la méprendre pour l’activité astrale de l’ego aveugle, mais sensible. Le double agit chez l’Homme dès que ce dernier prend conscience, c’est-à-dire dès qu’il se fait chair. Mais le double grandit avec l’Homme. Il ne devient parfait que lorsque l’insécurité égoïque a été transformée en certitude, en action créative. À partir de ce moment, le double est, alors, non pas seulement une partie naturelle de l’Homme, une partie vitale de lui, il devient la pleine conscience de l’Homme. Car la partie vitale a subi graduellement un changement, de sorte que là où au début l’Homme était vital, émotif et mental, maintenant, il est vital, mental et double.
Donc le double a remplacé la partie émotive, donc le corps astral a été élevé en vibration et a donné naissance à une partie supérieure de l’Homme planétaire, que l’on appelle le double. Partie qui n’est pas seulement vitale, mais aussi mentale à cause de la transformation du corps astral.
Donc l’Homme n’a plus de corps astral tel qu’il avait auparavant. Il possède maintenant un double qui est l’équivalent du corps astral perfectionné. À ce moment, la mémoire d’âme n’est plus. Son énergie a formé le double, c’est-à-dire que le corps astral n’a plus de raison d’être, tel qu’il était auparavant. Il a été transmuté. Et avec sa transmutation, le corps mental aussi n’est plus le même. Et le double remplace chez l’Homme les anciennes fonctions émotive et mentale, pour ne donner qu’une fonction créative, en vertu de laquelle l’ancienne émotivité et l’ancienne mentation, ont été remplacées par une conscience nouvelle, neuve, que l’Humanité n’a pas connu par le passé.
Le nom de double n’est pas employé ici comme le fond les écoles ésotériques de l’ancienne Humanité. Le nom de double convient à une conscience double, c’est-à-dire à une conscience planétaire et cosmique, où le double se “superimpose” sur le planétaire, pour s’unifier avec lui et créer la fusion. Le sens que l’on donne au double est réservé à cette instruction. Et il faudra dans l’avenir ne pas le confondre avec le double ésotérique des anciennes écoles.
Le double des anciennes écoles faisait référence à une forme humaine. Le double de l’instruction fait référence à une conscience atomique qui est, ou se prolonge, sur le plan mental, astral, vital et physique, et qui n’est que le produit de la mutation des principes inférieurs par la lumière, qui doit être reçue et absorbée par ces plans. Lorsque la lumière a été suffisamment absorbée, l’Homme planétaire a une conscience double : une conscience planétaire et une conscience universelle, ou cosmique. Et c’est cette double conscience qui crée l’unité de l’Homme. Car elle agit sur tous les plans à la fois, permettant à l’Homme planétaire et à l’Homme cosmique de se côtoyer intégralement et de ne jamais se nuire.
Lorsque l’insécurité n’est plus, chez l’Homme, le double est très actif, donc l’Homme planétaire très créatif, car l’activité vibratoire de l’un devient la créativité de l’autre. Mais tant que l’insécurité demeure à l’intérieur de l’Homme, il ne peut vivre de l’activité du double, car elle requiert une canalisation parfaite, donc aucune interférence de l’ego.
Nous disons que l’Homme planétaire, alors qu’il est inconscient, n’a pas de double. Il n’a qu’un corps astral. Lorsqu’il se conscientise, il se développe un double qui est le résultat du raffinement des énergies de ces principes inférieurs et subtils.
Donc le double est comme le produit d’une distillation. À partir de cet état, on dit que l’Homme planétaire n’est plus astral, qu’il n’est plus influencé par l’astral, par l’âme ou par une mémoire quelconque et qu’il est dans son intelligence créative et sa volonté créative, parce que l’énergie astrale et mentale, par le fait de la transmutation, ont donné naissance à une nouvelle conscience, l’être cosmique, le double, qui n’est en fait que l’esprit de l’Homme, l’esprit libéré de l’Homme.
Ceci veut dire qu’au cours de l’involution, l’esprit de l’Homme n’était pas libéré, car il était emprisonné dans une énergie inférieure située dans le mental inférieur et l’émotif. Et cette énergie faisant partie de la conscience atomique de l’Homme, ne pouvait être libérée tant que l’Homme ne put comprendre les lois de l’insécurité égoïque, qui maintenaient dans un état stable et cyclique cette énergie astralisée du mental et de l’émotion, empêchant ainsi que la conscience atomique de l’Homme, son double, puisse se manifester.
L’évolution future de l’Homme sera le produit de la formation du double humain, double qui ne peut être construit que par la transformation de la conscience humaine et planétaire, en conscience vibratoire. Ce double, ou sa nature, ne pourra être reconnu qu’en fonction de l’élimination totale de l’insécurité psychologique qui paralyse l’Homme planétaire et sert de canal, pour l’influence astrale, sur et contre lui. L’élimination de l’insécurité psychologique et le double, ou sa formation, coïncideront avec les nouveaux éléments qui se détacheront de l’expérience humaine et qui seront de plus en plus mises en relief au fur et à mesure que se formera la nouvelle race de l’Humanité.
Les forces astrales de la Terre prendront de plus en plus de forces au fur et à mesure que les évènements se précipiteront. L’Homme ne pourra plus, vers la fin du cycle, oser espérer que sa condition matérielle soit un parapluie contre son insécurité foncière.
L’Homme planétaire découvrira que le double n’a jamais existé sur la Terre et que ces conceptions ésotériques les plus poussées ne sont qu’une vision spirituelle approximative de la réalité future du Surhomme. Le double convenu par le passé n’est qu’une projection astrale de l’Homme. Même si l’ego prend conscience d’un dédoublement de lui-même, ce dédoublement n’est qu’une projection de sa conscience astrale à l’intérieur d’un espace vital qui lui donne suffisamment de cohérence pour qu’il ait l’impression du dédoublement réel, c’est-à-dire, de la présence dans la matière physique de la Terre de l’être cosmique.
Il ne faut jamais perdre de vue que l’évolution de l’Homme n’a rien à faire avec l’évolution de sa philosophie ésotérique. L’évolution de l’Homme est un processus fondé sur la réorganisation de sa matière première. Voilà pourquoi, un jour, l’ésotérisme, dans sa forme ancienne et astralisée, ne pourra plus expliquer le Surhomme. Car ce dernier aura dépassé les conditions psychologiques de sa philosophie ésotérique, pour pénétrer dans le domaine occulte de la vie atomique, qui requiert le passage à un plan vibratoire supérieur de tous les principes subtils.
La transmutation de l’insécurité est la porte d’entrée de l’Homme dans la conscience universelle, car elle prédispose son état psychologique à une autre étape d’évolution de l’énergie atomique des corps subtils, substituant ainsi, et pour toujours, la valeur symbolique de l’astral pour la réalité vibratoire du double. Cette conscience nouvelle engendre sur la Terre, par le fait même, une nouvelle génération et une nouvelle génétique, car l’altération du corps astral entraîne automatiquement une altération du code génétique de l’Homme, ce qui le délie karmiquement des imperfections biologiques et raciales qui alourdissent la vie humaine et la rendent souffrante.
La compréhension profonde du phénomène de l’insécurité chez l’Homme s’opposera à toutes formes subséquentes d’isolation psychologique et permettra à l’être humain de prendre conscience de ses attributs multiples qui coïncident avec l’intérêt vital de l’individu et de sa race. Cette nouvelle orientation de l’Homme de la Terre permettra d’établir une base solide et inébranlable pour l’évolution future des groupements humains répartis dans toutes les régions du globe.
La conséquence inévitable de la transformation psychologique de l’Homme, à partir de la réalisation vibratoire de son insécurité psychologique, neutralisera le pouvoir astral de l’âme sur lui, ce qui permettra à ce dernier de conquérir la matière et de se servir à volonté des forces cachées de la vie.
L’Homme doit réaliser que toute forme d’insécurité rétrécit le canal de l’énergie entre lui et le double et, de ce fait, élève le pouvoir de l’astral sur sa conscience, qui se sert de ses pensées subjectives et de ses émotions pour empêcher que l’Homme dépasse la condition planétaire qui lui est dévolue depuis des millénaires, avant le début de l’évolution qui est sur le point de se produire.
L’Homme sans insécurité n’est plus planétaire.
mise à jour le 21/08/2024