Communication préparatoire 99
En Français vous lisez la transcription manuelle de la conférence de BdM, dans une autre langue la traduction par une intelligence artificielle (AI) de cette transcription manuelle, donc le résultat est à interpréter avec discernement.
Pour bien comprendre l’évolution de l’Homme conscient d’aujourd’hui, il faut le voir, le projeter, contre le tableau de l’Homme de la race-racine de demain. Pour pouvoir saisir profondément ce que l’Homme conscient d’aujourd’hui doit vivre, pour pouvoir saisir profondément la qualité de sa conscience, pour pouvoir mesurer précisément le rapport entre sa conscience et son état interne, il faut pouvoir le projeter contre le tableau éventuel de l’Homme appartenant à une race nouvelle, c’est-à-dire à une race-racine. Et afin de jeter un peu de lumière sur le comportement de l’Homme conscient d’aujourd’hui qui va vers la race-racine, il nous faut pouvoir commencer à approfondir certains aspects de la réalité psychologique de l’Homme vis-à-vis de ce que nous pouvons appeler pour le moment les mondes parallèles.
L’Homme est un être qui, dans son passé, exception faite pour certains initiés, exception faite pour certains Hommes qui se sont instruits des sciences occultes, l’Homme a très peu de compréhension de sa relation avec les mondes parallèles. Donc, il a très peu de compréhension sur la nature même de son esprit, sur la nature même de sa psychologie, sur la nature même des mécanismes qui lui permettent de rendre ou de concrétiser, dans l’expérience matérielle, des forces qui prennent origine sur des plans occultes, c’est-à-dire des plans invisibles, c’est-à-dire des plans parallèles à sa conscience matérielle.
Nous les Hommes, nous sommes des êtres qui réfléchissent, c’est-à-dire que nous sommes des êtres qui doivent réfléchir pour comprendre. Nous ne sommes pas des êtres qui apprennent directement à la source. Et comme nous sommes obligés de réfléchir pour comprendre, il nous est donné dans ce processus d’avoir l’impression de comprendre notre vie, d’avoir l’impression de comprendre la vie. Et ceci n’est pas nécessairement une illusion, mais c’est une limitation dans notre compréhension. C’est une limitation dans notre connaissance, c’est une limitation dans notre réalité. Pour la simple raison que la vie de l’Homme, la vie psychologique de l’Homme ne commence pas là où il croit qu’elle commence.
La vie psychologique de l’Homme, la vie mentale de l’Homme, la vie émotive de l’Homme, la vie vitale, la vie physique de l’Homme, représente un aspect en lui qui relève des plans parallèles de la vie cosmique, de la vie invisible. Et la manifestation de cette vie invisible à travers ce que nous appelons l’Homme, n’est qu’une petite manifestation, ce n’est qu’une petite quantité d’énergie à laquelle l’Homme a réellement droit, et à laquelle l’Homme éventuellement, l’Homme de la race-racine, aura totalement le droit.
Mais pourquoi l’Homme de l’involution, l’Homme de la cinquième race, n’a pas le droit à cette autre quantité, à cette autre dimension, de sa réalité ? Pour une raison très simple, raison très valable, raison très intelligente, c’est qu’il n’est pas prêt.
L’Homme naturellement dira qu’il est prêt. Mais l’Homme qui dit qu’il est prêt, c’est l’Homme fait, construit, de la matière mentale, de la matière émotionnelle, vitale et physique. Et cet Homme croit qu’il est prêt à rencontrer, “à entrer en contact avec”, à être lié avec cette autre partie de lui-même que nous pouvons appeler sa partie cosmique, pour la simple raison qu’il n’a pas été touché, qu’il n’a pas été mis face-à-face avec cette réalité étonnante de lui-même.
S’il avait été mis face-à-face avec cette réalité étonnante de lui-même, il saurait, de par son expérience, que le contact entre le planétaire et le cosmique, le temporel et l’intemporel, est un contact qui ne doit venir que dans un temps. Un temps qui n’est pas mesurable du point de vue de l’Homme, mais un temps qui est connu à partir des plans parallèles.
L’Homme s’offusque, l’Homme se fâche, l’Homme recherche plus loin dans le domaine de la philosophie, de l’invisible, afin de pouvoir goûter psychologiquement de cette réalité. Mais lorsque le contact, lorsque l’approche, se fait entre ces plans et l’Homme par la voie d’une instruction quelconque, nous nous apercevons que l’Homme a beaucoup de difficulté à absorber, en lui-même, sur lui-même, les conditions rendues évidentes par le contact de plus en plus rapproché de l’invisible avec le matériel. Nous nous apercevons que l’Homme est beaucoup plus délicat dans sa nature qu’il n’oserait l’affirmer. Il est beaucoup plus délicat dans son esprit qu’il n’oserait y penser.
Donc nous nous apercevons que l’Homme, bien qu’il croie être prêt, bien qu’il recherche, bien qu’il veuille avancer, bien qu’il veuille toucher du doigt cette dimension de lui-même qui lui a toujours été voilée, l’Homme n’est pas prêt.
Et quelle est la preuve de ceci ? La preuve de ceci est très simple, c’est que l’Homme, dès qu’il est touché de près par le désordre que crée l’invisible dans sa vie matérielle, désordre en apparence, c’est-à-dire désordre créé pour reformuler un ordre nouveau, c’est-à-dire pour lui donner une psychologie nouvelle, une psychologie désengagée de l’ancienne, afin de pouvoir libérer en lui des forces qui, auparavant, étaient contenues, retardées, parce que l’Homme était construit de mécanismes, protégé par des mécanismes qui empêchaient que ces forces puissent en lui passer.
Donc nous nous apercevons que dans la transition entre la cinquième et la sixième race-racine, l’Homme est souffrant, non pas seulement souffrant de lui-même, mais souffrant aussi de l’illusion qu’il a de sa capacité, de sa grandeur, de son intelligence, de sa force. Et cette illusion est tellement profonde, elle est tellement profonde, que des années seront nécessaires avant que l’Homme puisse passer d’une étape de vie à une autre, c’est-à-dire avant que l’Homme puisse être donné la vue physique à travers l’œil physique lui permettant de voir, de regarder, et de communiquer avec l’invisible.
L’Homme est tellement faible, l’Homme est tellement délicat, l’Homme se nourrit tellement de sa mémoire, l’Homme est tellement fier de croire qu’il a suprématie de vie sur la vie, qu’il a suprématie de contrôle sur la vie, que cette prédisposition naturelle chez lui, faisant qualité naturelle de son ego, est justement le mur, la cloison, qui empêche l’invisible de bien fonctionner à travers lui pour activer son intelligence, ses principes inférieurs, selon les plus hautes lois de l’harmonie vibratoire et de l’harmonie psychologique.
L’Homme se croit aujourd’hui – et je parle de l’Homme conscient, je ne m’adresse pas à l’Homme inconscient – l’Homme aujourd’hui se croit dans son avancement de conscience, se croit plus près que jamais de la réalité, de sa réalité, parce qu’il a quelque peu avancé dans le domaine d’une expérience qui lui confirme plus ou moins qu’il s’est sensibilisé à quelque chose en lui-même de plus ou moins réel.
Mais ce que l’Homme ne sait pas, c’est que les forces en lui – et quand je parle des forces en lui, je parle du rayonnement en lui, je parle du rayon en lui, je parle de l’intelligence en lui – l’Homme ne sait pas que cette intelligence est inévitablement lui-même et que l’intelligence qu’il semble ou pense avoir n’est pas lui-même, elle n’est que de la mécanique construite, faite d’émotions et de pensées.
Donc dans l’Homme, il existe simultanément un Homme réel et un Homme mécanique, c’est-à-dire un Homme de lumière et un Homme de matière. Et le conflit entre l’Homme de lumière et l’Homme de matière est un conflit qui durera encore un certain nombre d’années, et pour la Terre entière, il durera un certain nombre de siècles.
Le conflit entre l’Homme de lumière et l’Homme de matière, entre l’Homme cosmique et l’Homme planétaire, est un conflit qui doit être résolu, c’est-à-dire que doit venir le jour où le conflit n’existe plus entre ces deux Hommes. Et lorsque le conflit n’existera plus entre ces deux Hommes, le voile de l’invisible sera perforé, l’osmose sera entamée, le passage d’une énergie vers l’autre sera exécuté. Et l’Homme de lumière pourra venir dans le matériel, et le matériel pourra passer à l’immatériel.
Mais pendant que nous sommes au stage de construction, au stage de perfectionnement, au stage d’ajustement, au stage de compréhension, l’Homme de la matière doit connaître, comprendre les lois, la nature de l’Homme parallèle, de l’Homme lumineux. Il doit comprendre que l’Homme lumineux est lui-même, donc étant lui-même dans sa plus grande et sa plus totale réalité, il a le droit, il a la capacité, il a la fonction d’intervenir dans la vie de l’Homme planétaire, afin d’amener ce dernier à vibrer à une énergie qui est la sienne, afin de changer le taux vibratoire de son mental, de son émotionnel, de son vital et de son physique.
Donc l’Homme de lumière possède sur l’Homme matériel une suprématie. Et cette suprématie, elle est plus ou moins grande selon le niveau d’évolution de l’Homme matériel, c’est-à-dire selon l’expérience de l’Homme matériel, c’est-à-dire, selon l’expérience de la mémoire, ou dans la mémoire, ou englobée dans la mémoire de l’Homme matériel.
Autrement dit, l’Homme matériel est mémoire, l’Homme lumineux est énergie, esprit. Et les deux doivent se rencontrer d’une façon parfaite, c’est-à-dire que la mémoire de l’Homme matériel, de l’Homme planétaire, doit servir à l’Homme lumineux, afin que ce dernier puisse transférer l’énergie de la mémoire de l’Homme matériel dans une autre dimension de la réalité planétaire, c’est-à-dire que la mémoire de l’Homme matériel, lorsqu’il était inconscient, était gardée dans la réalité de l’Homme planétaire au niveau de son émotion et de ses pensées subjectives.
Lorsque l’Homme planétaire commence à se conscientiser, cette mémoire, cette énergie, doit être transférée de l’autre côté, c’est-à-dire qu’elle doit être transférée du côté de l’Homme lumineux. Donc l’Homme lumineux doit être capable de s’en servir à volonté, afin que cette mémoire ne soit plus utilisée par l’Homme matériel selon les lois de l’ego. Cette mémoire doit être utilisée par l’Homme lumineux pour des raisons qui n’ont rien à faire avec l’expérience, mais pour des raisons qui ont tout à faire avec la transformation des corps subtils.
Je donne un exemple. Si l’Homme planétaire possède une mémoire, ou la mémoire d’une souffrance dans le passé, cette mémoire de souffrance dans le passé, à un certain moment donné de son évolution, devra être transférée, utilisable, par l’Homme lumineux afin de tester si dans la conscience de l’Homme planétaire il y a une réaction émotive ou mentale ou subjective à cette mémoire, lorsque l’Homme lumineux l’utilise à des fins de transformation, à des fins d’initiation.
Cet aspect de l’utilité de la mémoire de l’Homme planétaire par l’Homme lumineux, cet aspect de l’utilité de la mémoire de l’Homme planétaire par une partie supérieure, est directement l’aspect le plus occulte dans l’expérience de l’Homme de la cinquième race-racine qui va vers la sixième.
Autrement dit, nous disons que dans l’évolution prochaine, l’Homme de la cinquième race-racine sera amené, dans son expérience, à être capable de vivre sur le plan matériel, de vivre dans l’expérience matérielle, non pas en ayant lui-même le contrôle de sa mémoire, mais en laissant le contrôle de cette mémoire être utilisée par l’être lumineux. Pour deux raisons. Parce que la mémoire, bien qu’elle soit bonne en elle-même, ne peut être retardataire, et pour qu’elle ne soit plus retardataire, il faut qu’elle soit utilisée par l’être lumineux quelque part dans la vie de l’Homme planétaire, afin de tester la neutralité de ses centres supérieurs d’énergie. Secondement, cette mémoire ne doit plus servir de réflecteur, de miroir, à la conscience de l’Homme planétaire. Et pour que l’Homme lumineux puisse neutraliser la réflexion dans la conscience de l’Homme planétaire, il faut qu’il puisse utiliser cette mémoire selon son expérience, selon son degré d’évolution et de perfection, d’une façon qui convient le plus près possible avec les possibilités les plus grandes de l’être planétaire.
Le plus grand problème de l’Homme aujourd’hui, de l’Homme à la fin du XXème siècle, c’est de croire qu’il possède une nature unique, lorsqu’en fait il possède une nature double. Et cette double nature est tellement réelle que l’Homme planétaire, la conscience subjective, est incapable de le réaliser pleinement. Et c’est le fait qu’elle ne peut le réaliser pleinement qui empêche l’Homme planétaire d’être parfait, c’est-à-dire d’être parfaitement né, c’est-à-dire d’être parfaitement actif, d’être parfaitement créatif, d’être parfaitement connaissant, d’être parfaitement équilibré, d’être parfaitement conscient, d’être parfaitement en dehors de sa conscience égoïque.
Donc il est évident que dans le passage de la cinquième à la sixième race-racine, dans la transition, dans l’expérience nouvelle de l’Humanité, il y aura sur la Terre un certain nombre d’Hommes planétaires qui connaîtront l’Homme cosmique en eux.
Mais ces êtres qui connaîtront leur réalité, ces êtres qui connaîtront leur doublure, seront traversés par toutes les exigences possibles et imaginables de cette doublure. Parce que la doublure de l’Homme planétaire, c’est le pouvoir de l’Homme cosmique, donc c’est le pouvoir, éventuellement, sur la Terre. Donc c’est l’éclatement éventuellement de la vision que possédait dans le passé l’Homme planétaire, c’est l’éclatement total de l’illusion qui avait soutenu dans le passé l’Homme planétaire, donc c’est le tunnel qui mène l’Homme planétaire à la vie, c’est le tunnel qui mène l’Homme planétaire à travers le cosmos. C’est le tunnel qui mène l’Homme planétaire à la rencontre avec les êtres qui, depuis très longtemps, constituent l’aspect invisible qui touche ou qui a touché toutes les conditions de l’involution de l’Homme sur notre planète.
Donc la conscientisation de l’Homme planétaire n’est pas seulement ou simplement le résultat d’un désir spirituel, ce n’est pas simplement le résultat d’une possibilité créée par des circonstances. Beaucoup d’Hommes sur la Terre ne connaîtront pas ce que veut dire l’Homme cosmique en eux dans cette vie, même s’ils ont été approchés, touchés de près, par l’instruction. Parce que ce n’est plus simplement un problème de philosophie ou de recherche spirituelle, c’est un problème de résistance.
Et le problème de résistance, il devient de plus en plus grand au fur et à mesure que l’Homme planétaire sent, réalise en lui l’Homme lumineux. Et lorsque la réalisation de l’Homme lumineux, de son activité, de son énergie, de sa manipulation de l’énergie, se fait grande, il devient impossible à ce moment-là, à l’Homme planétaire de douter de la nature future de sa vie, de douter de la qualité présente et future de sa vie, et de questionner la validité présente de son expérience.
L’Homme planétaire ne réalise pas qu’il n’est pas vivant. Il a l’impression d’être un être vivant, lorsqu’en fait, il est un “vivant mort”. Et la réalité de ceci se manifeste dans son incapacité de comprendre parfaitement sa vie. Si l’Homme était vivant, il comprendrait sa vie, il comprendrait ses actions, il comprendrait la raison de ses actions, il verrait la nature de ses actions en fonction d’un plan d’évolution interne. Il verrait que toutes ses actions, quelles que soient leurs manifestations extérieures, représentent une force évolutive et créative.
Mais l’Homme, parce qu’il est un mort-vivant, a l’impression que ses actions, surtout les actions vécues sous la gérance, sous la gestion, de l’Homme lumineux, sont inconcevables, irresponsables, désordonnées, et il est là le jeu. C’est à l’Homme planétaire d’être capable de voir qu’il y a dans ses actions gestionnées par l’Homme lumineux, une raison d’être, une raison d’action, une raison d’intelligence qui va au-delà de la nature suspicieuse de l’Homme planétaire. Ceci n’est pas une condition qui peut être imposée à l’Homme planétaire. Aucun Homme ne peut imposer à l’Homme planétaire cette condition. Mais c’est une condition qui devra un jour être résolue, comprise, par l’Homme planétaire.
Il est inévitable, dans la vie future, dans les années futures, que l’Homme planétaire, qui devra entrer en contact avec le parallèle, sera obligé de réaliser d’une façon ou d’une autre qu’effectivement la nature de l’Homme lumineux en lui est une nature nettement supérieure en intelligence, nettement supérieure en intention, nettement supérieure en possibilité, et aussi nettement supérieure en capacité, selon la relation qui existera entre l’Homme planétaire et l’Homme lumineux.
La fusion de ces deux êtres est inévitablement liée à la capacité de l’Homme planétaire d’absorber la totale intelligence, la totale énergisation de ses principes par l’Homme lumineux. C’est le prix que doit payer l’Homme planétaire pour la transmutation de ses principes, donc pour l’appel éventuel à l’immortalité de sa conscience.
L’Homme planétaire n’est pas un être vivant, il est une coque, il est une enveloppe, enveloppe très perfectionnée, enveloppe très développée, qui peut très facilement lui donner, justement à cause du développement des aspects internes, l’impression qu’il est un être vivant, lorsqu’en fait il est un être “vivant mort”. Et la mort de l’être planétaire est due à sa mémoire, parce que la mémoire, c’est la mort. Tout ce qui est mémoire est mort.
Donc puisque l’être planétaire vit de mémoire, la mort est en lui et il est dans la mort, avec cette restriction qu’il a la possibilité d’exécuter, pendant un cycle quelconque de vie, un mouvement dans un corps matériel. Donc, s’il était possible à l’Homme planétaire de voir, de mesurer, la nature de sa conscience, il verrait qu’effectivement sa conscience n’est pas réelle, que sa conscience n’est qu’un processus infini de réflexions, de matériel gardé dans sa mémoire et faisant partie de sa conscience planétaire, conscience qui automatiquement est conscience influençable.
Il est inconditionnel, il est sans condition que l’Homme planétaire qui aujourd’hui est un mort-vivant devienne un jour un être totalement ininfluençable, c’est-à-dire un être capable de réaliser, de voir, à travers les illusions de sa mémoire mentale et émotive. Cette condition est tellement réelle, elle est tellement absolue, que seuls ceux qui connaissent, qui savent, qui vivent, qui comprennent l’expérience, peuvent le savoir. Et comme il n’est pas donné à ceux qui savent, à ceux qui comprennent, de pouvoir transférer leur expérience à ceux qui sont en évolution, il est évident que ceux qui sont en évolution devront un jour le reconnaître de par leurs propres expériences.
Il y a une limite à l’instruction de l’Homme. Il y a une limite à la capacité de l’instruction de permettre à l’Homme de comprendre certains aspects de la réalité qui doit s’établir entre l’Homme lumineux et l’Homme planétaire. L’instruction n’est en fait qu’une carte géographique, une “map” (carte) indiquant les points ou les faits saillants d’un parcours. Mais, c’est dans le parcours lui-même que l’Homme découvrira la réalité de l’instruction, et découvrira en retour la réalité de sa propre conscience.
Il y a absolument deux Hommes dans un Homme. Il y a un Homme invisible et il y a un Homme construit d’un certain nombre de principes. Et c’est l’Homme de lumière, lumineux, l’Homme invisible, qui doit un jour donner à l’Homme matériel le pouvoir, c’est lui qui doit un jour donner à l’Homme matériel le pouvoir ! Et le pouvoir qui doit être transmis à l’Homme matériel, doit être transmis selon des lois connues de l’Homme lumineux et très incomprises de l’Homme matériel.
Ce n’est pas par la philosophie que l’Homme matériel découvre des lois de l’invisible, ce n’est pas non plus par la spiritualité, et ce n’est pas non plus par la psychologie subjective. Ces aspects font partie de l’évolution, de la programmation de l’Homme planétaire, mais ils ne font pas partie du pouvoir de l’Homme lumineux.
L’Homme lumineux est par action créative. Il est instantanément pouvoir. Tandis que l’Homme planétaire est par réflexions, désirs, et actions imparfaites. Donc il doit se développer entre l’Homme planétaire et l’Homme lumineux une harmonie de plus en plus grande, fondée sur la capacité de l’Homme planétaire d’oublier de plus en plus qu’il est un Homme planétaire. Et tant que l’être planétaire, le “vivant mort”, n’aura pas oublié qu’il est un “vivant mort”, il ne pourra pas commencer à comprendre, à saisir, apercevoir, qu’il est autre chose.
Et c’est pourquoi viendra le temps, pendant la période de transition entre la cinquième et la sixième race-racine, où l’Homme planétaire sera obligé soit de s’élever ou de s’arrêter dans son évolution. Il sera soit amené à s’élever, ou amené à s’arrêter. Et s’il est mené à s’arrêter, c’est parce qu’il sera su par l’Homme lumineux qu’il n’a pas la force d’aller plus loin.
mise à jour le 21/08/2024