La mémoire négative et souffrance

New York City – credit: @DronalistDailyDose YouTube

Communication préparatoire 106

“Pour bien comprendre le phénomène de la mémoire négative, il faut bien comprendre le phénomène de la souffrance et de la pensée liée à la mémoire négative, la mémoire qui fait souffrir. Ce qui est le plus néfaste de la mémoire négative, …” BdM

 

En Français vous lisez la transcription manuelle de la conférence de BdM, dans une autre langue la traduction par une intelligence artificielle (AI) de cette transcription manuelle, donc le résultat est à interpréter avec discernement.

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Pour bien comprendre le phénomène de la mémoire négative, il faut bien comprendre le phénomène de la souffrance et de la pensée liée à la mémoire négative, la mémoire qui fait souffrir. Ce qui est le plus néfaste de la mémoire négative, de la mémoire qui engendre de la souffrance, c’est qu’elle empêche l’Homme de vivre dans le présent, c’est-à-dire qu’elle l’empêche de vivre de son esprit.

Donc elle utilise son état de conscience émotive et astrale pour brouiller son intelligence en se servant d’une multitude de formes, de rationalisme, pour le garder dans le passé, au lieu de lui permettre de vivre dans un état d’esprit qui coïncide avec sa créativité présente, sa créativité d’esprit.

La mémoire négative est un aspect de la conscience de l’Homme qui favorise l’exploitation de ses émotions, qui favorise l’exploitation de la subjectivité de l’ego pour entraver le développement et la descente de l’esprit, afin de faire en sorte que l’Homme, au lieu de vivre de son esprit, vive de l’énergie de l’âme, c’est-à-dire de l’énergie de la mémoire, c’est-à-dire de l’énergie astrale en lui.

La mémoire négative empêche l’Homme sur-le-champ de constater, d’observer, de réaliser que toute expérience, même si elle est souffrante, est bonne, c’est-à-dire qu’elle l’amène à évoluer, qu’elle l’amène à comprendre des choses qu’il n’aurait pu comprendre sans cette expérience. Autrement dit, qu’elle le favorise sur le plan de l’évolution et éventuellement sur le plan de sa vie personnelle.

La mémoire négative empêche l’Homme puissamment de réaliser ceci, donc elle lui enlève le bénéfice réel de la souffrance pour ne lui laisser que les blessures de la souffrance. Donc cette souffrance, cette mémoire négative, entrave la liaison entre l’Homme et son esprit, entrave le développement naturel et graduel de cette relation, et empêche automatiquement l’Homme d’être bien dans sa peau.

Pourquoi la souffrance, la mémoire négative de la souffrance, revient-elle constamment pour éprouver l’Homme, pour le replonger dans son passé ?

C’est parce que l’ego n’est pas encore suffisamment conscient, puissant, de son esprit pour supporter le vide de l’esprit. N’étant pas capable de supporter le vide de l’esprit, il doit être rempli d’une autre énergie qui est l’énergie de sa conscience astrale, l’énergie de cette mémoire négative.

Si l’ego comprend le mécanisme de cette énergie négative, il peut apprendre à en corriger les excès, à en corriger les allées et venues, pour éventuellement neutraliser cette énergie. Mais le point en est que l’ego n’étant pas capable de vivre le vide total, doit vivre une condition où la mémoire négative le remplit jusqu’au jour où il puisse vivre d’une façon permanente dans le vide total et permanent de son esprit.

L’Homme est le souffre-douleur naturel de la mémoire négative. Et il demeure le souffre-douleur de cette mémoire négative tant qu’il n’a pas suffisamment remplacé l’énergie astrale de cette mémoire par l’énergie créative de son esprit.

Et tant qu’il n’a pas réalisé que l’expérience qui lui a apporté la souffrance était en fait une expérience créée justement pour l’amener à dépasser l’effet, l’affliction, de la mémoire négative, pour l’amener éventuellement en liaison directe, parfaite, avec son esprit,

Dans le but de détruire en lui toute réflexion subjective qui fait partie du passé, et créer en lui de la création instantanée, c’est-à-dire de l’intelligence instantanée de son état, de sa vie, et de sa raison d’être.

Tant que l’ego n’est pas capable de voir, de dépasser sur-le-champ la valeur de la mémoire souffrante, il n’est pas capable d’être dans son esprit. Parce qu’il faut être dans son esprit pour être capable froidement, mentalement ou supramentalement de dépasser la valeur psychologique que crée, sur le plan de son émotion et de son mental inférieur, la souffrance rapportée sans fin par la mémoire négative.

Donc le but de l’ego à travers l’expérience qui crée cette souffrance, c’est de pouvoir neutraliser le pouvoir de la mémoire négative alors qu’elle se présente. Et il peut le faire s’il a suffisante compréhension des lois de son esprit ou de l’esprit, et qu’il applique ces lois selon le temps et le rythme qu’utilise sa mémoire négative pour le faire souffrir.

Tant que l’Homme n’a pas une conscience suffisante, la mémoire négative sert à l’évolution de son âme, elle sert à l’évolution des aspects inférieurs de lui-même.

Lorsque l’Homme a une conscience suffisante, lorsqu’il connaît les lois de l’ego, les lois de l’esprit, les lois de l’âme, les lois de la souffrance, les lois de la mémoire, cette mémoire négative est utilisée par lui pour le développement d’une conscience supérieure par la transmutation de l’émotivité et de la pensée subjective, afin de créer un lien, un pont étroit, entre l’ego et son esprit.

Mais, pour que l’Homme crée un lien entre l’ego et son esprit en utilisant l’énergie de la mémoire négative, il ne faut pas qu’il se laisse leurrer par la valeur psychologique de la mémoire négative. Il faut qu’il puisse “superimposer” (superposer) sur cette mémoire négative une énergie supérieure, c’est-à-dire une conscience supérieure.

C’est alors que la mémoire négative, au lieu d’entraver le développement de l’Homme en se servant de son émotivité et de son mental inférieur, est utilisée à la transmutation de ses principes pour la réorganisation d’une structure psychique mentale supérieure qui devient le siège de son esprit et de son intelligence. Mais s’il se laisse leurrer, s’il emboîte le pas, s’il joue le jeu de la mémoire, s’il se complaît dans la mémoire, automatiquement, il perd le jeu.

L’ego, sans s’en rendre compte, entretient la mémoire négative. Celle-ci soulève en lui de l’émotion qui agit sur le mental, et le mental agit sur l’émotion, et ceci devient un cercle vicieux.

L’ego doit apprendre à ne pas jouer le jeu de la mémoire. Mais pour ceci, il doit être suffisamment conscient, suffisamment évolué, suffisamment mental pour comprendre les lois de l’esprit, et non jouer le jeu de l’ego qui se complaît, qui est dans un sens masochiste.

L’ego, s’il est moindrement dans son esprit, doit être capable de ne donner à la mémoire négative aucune raison de réflexion, il doit être capable d’empêcher que le passé entre dans son présent.

Et pour qu’il puisse faire ceci, il faut qu’il soit suffisamment intelligent, c’est-à-dire suffisamment conscient de l’illusion de la mémoire négative, quelles que soient les raisons qu’elle fasse miroiter à ses yeux, parce que la mémoire négative, la mémoire de la souffrance, peut toujours apporter à l’ego des raisons – des raisons qui souvent sont raisonnables – mais ce n’est pas le fait que les raisons de la mémoire négative liées à la souffrance soient raisonnables qui est le cas, c’est justement là le piège ! C’est que l’ego doit aller au-delà de la raison que lui donne, que lui apporte sur un plat pour le charmer, la mémoire négative.

Il doit aller au-delà de la raison et la neutraliser, la déraciner instantanément, pour ne vivre que dans le vide de son esprit, c’est-à-dire pour ne vivre que dans l’instant, et ne pas se servir du passé pour quelque raison que ce soit, afin de se créer un placebo, afin de se dorloter lui-même, afin de se nourrir lui-même astralement.

Il ne doit donner à la mémoire négative aucune chance, aucune chance de pénétrer en lui et de l’affecter émotivement et mentalement. Donc si elle vient, il la laisse venir, mais il ne s’en occupe pas.

Il la laisse venir comme un voisin qui n’est pas plaisant, un voisin qui n’est pas nécessaire dans sa vie, mais qui doit vivre à côté de lui pendant quelque temps jusqu’à ce qu’il déménage.

Ce n’est pas l’expérience négative, l’expérience de souffrance dans la vie de l’Homme, qui est le problème essentiellement, c’est son attitude vis-à-vis de cette expérience de souffrance. Si l’Homme était réellement conscient, toute expérience dans sa vie serait bonne, parce que toute expérience dans sa vie l’amènerait à être de plus en plus dans son esprit, et de moins en moins dans la mémoire de son ego, dans le passé de sa vie, donc dans la souffrance de sa vie.

Donc l’Homme pourrait vivre une multitude d’expériences plus ou moins intéressantes mais aucunement liées avec la souffrance. Il n’y aurait pas en lui de souffrance, il y aurait en lui une perte d’énergie, il y aurait en lui un ralentissement de son énergie, mais il n’y aurait pas de souffrance psychologique.

Il y aurait simplement un dépassement, et un dépassement… Jusqu’à ce que l’Homme puisse vivre toutes sortes d’expériences à tous les niveaux possibles, sans en être affecté, parce qu’il ne vivrait ces expériences que dans le présent de son esprit, au lieu de les vivre dans le passé de son ego, donc au lieu d’en souffrir psychologiquement sur le plan de l’émotion et sur le plan de la pensée subjective.

Donc comme l’Homme n’est pas capable de traiter directement avec son esprit, il n’est pas capable d’absorber l’énergie négative de l’expérience. Et ceci l’empêche de pouvoir vivre de l’expérience sans être affecté par elle, sans être amené à un état de dépression par elle.

Autrement dit, il n’est pas capable de bénéficier sur-le-champ de l’expérience, il doit en bénéficier à longue haleine, avec les mois, avec les années et pendant ce temps, il perd de l’énergie, pendant ce temps il ne fait que traiter avec sa conscience astrale, au lieu de traiter directement avec son être interne, son esprit, son intelligence réelle. Donc il perd contact avec la force transformationnelle de son esprit, pour n’être laissé qu’avec l’impuissance psychologique de son ego.

Il ne s’agit pas pour l’Homme à ce stage d’être sans mémoire négative, puisqu’il n’est pas dans un état suffisamment avancé de fusion. Mais il est important pour l’Homme à ce stage de ne pas nourrir sa mémoire négative en ne lui donnant pas de support, en ne lui donnant pas de valeur psychologique quelconque.

L’ego doit être suffisamment perspicace, suffisamment intelligent, suffisamment lucide, pour être capable de réaliser que la mémoire négative qui nait d’une souffrance ne possède rien en elle-même qui soit bien ou bon pour lui, qui soit bien ou bon pour lui, à quelque niveau que ce soit !

C’est la souffrance comprise, réalisée, qui devient bonne pour lui, et non la mémoire négative de cette souffrance. C’est le changement vibratoire dans ses corps créé par la souffrance qui devient bon pour lui, c’est l’expérience pure qui devient bonne pour lui, et non la mémoire de l’expérience.

Il faut se rappeler ceci et je le répète : c’est l’expérience pure, froide, vibratoire, qui devient bonne pour l’ego, et non pas la mémoire de l’expérience.

Lorsque l’ego vit une expérience qui crée une souffrance, dans le moment même, dans le présent de cette expérience souffrante, il y a transformation, il y a évolution si l’ego connaît les lois de la vie. Mais si l’ego se laisse assujettir par les lois astrales de la mémoire négative, il perd le bénéfice de cette expérience, il perd le bénéfice de l’énergie, et il sera nécessaire qu’il vive d’une continuité de cette souffrance pendant des semaines, et des mois, et voire même des années, au lieu de trancher avec elle instantanément et d’aller chercher dans le fond de lui-même ce dont il a besoin pour devenir de plus en plus grand, de plus en plus solide, de plus en plus autonome, de plus en plus centrique, de plus en plus mental.

Mais naturellement ceci n’est pas facile, parce que mettre de la valeur ou donner de la valeur à la mémoire négative, fait partie des mécanismes d’insécurité de l’ego. L’ego, étant “insécure” jusqu’à ce qu’il ne le soit plus, est obligé de donner à son expérience, à la mémoire de son expérience, une valeur quelconque. Et c’est pourquoi, dans le fond, la mémoire négative de la souffrance due au passé fait partie naturellement, essentiellement, de l’insécurité de l’ego.

Et d’où vient l’insécurité de l’ego ? Elle vient d’un manque de rapport avec son esprit. Et l’autre dira : “Mais oui, mais l’esprit, mon esprit, où il est ? Il ne s’assied pas à la table avec moi tous les dimanches, où il est cet esprit, cette partie impalpable de moi-même”… ?

Je vais vous le dire. Votre esprit c’est votre intelligence réelle. Il ne s’agit pas pour vous de pouvoir délimiter votre esprit, il s’agit pour vous de connaître, de réaliser, de vivre d’une intelligence réelle. Et l’Homme sait, sait son intelligence réelle, quand il la vit. Parce que lorsqu’il vit son intelligence réelle, il ne vit pas la vie comme il la vit lorsqu’il est dans son intelligence factice, lorsqu’il est dans l’intelligence de son ego, lorsqu’il est dans l’intelligence de sa subjectivité, lorsqu’il est dans l’intelligence de ses pensées subjectives.

Donc lorsque l’Homme est dans son intelligence, son comportement humain, émotionnel, mental, est différent. Et il y a, dans la vie de l’Homme, des expériences où il connaît, où il sent son intelligence réelle, c’est-à-dire son esprit.

Et c’est de cet esprit qu’il doit vivre, c’est de cette intelligence qu’il doit reconnaître la subtilité de l’aliénation que crée en lui, pour toutes sortes de raisons, la mémoire négative de la souffrance vécue dans le passé.

Lorsque l’Homme est dans son intelligence réelle, il ne peut pas se rationaliser la souffrance, il la vit un point c’est tout. Mais dès qu’il se la rationalise pour une raison ou pour une autre, il n’est pas dans son intelligence réelle, il n’est pas dans son esprit, il est dans son ego, il est dans son intellect, il est dans son mental inférieur.

Et ce mental inférieur est automatiquement affecté par son émotion, donc son aspect subjectif est coloré, affecté, infecté par la mémoire négative, donc l’Homme est assujetti à l’expérience, au lieu de bénéficier de l’expérience. Il est régi par les lois de l’âme, au lieu d’être régi par les lois de l’esprit.

L’Homme dit souvent : “Ah ! Le temps arrange les choses”… C’est vrai que le temps arrange les choses, mais le temps arrange les choses parce que l’Homme n’est pas dans son esprit. Si l’Homme était dans son esprit, il n’aurait pas à attendre que le temps arrange les choses pour que les choses soient arrangées. Les choses seraient arrangées dans le présent, instantanément, parce qu’il serait dans son esprit.

Donc si “le temps arrange les choses”, c’est un dicton qui est véridique, parce que l’Homme vit de l’expérience de la mémoire négative. Et la mémoire négative au cours du temps disparaît, disparaît… Parce que l’Homme change, l’Homme perçoit, l’Homme se transforme, l’Homme prend conscience, la vie change… Mais quelle perte de temps ! Quelle perte de temps énorme ! S’il faut qu’un Homme attende dix ans pour que le temps change les choses de sa vie, il perd dix ans de sa vie.

Mais si l’Homme est suffisamment dans son esprit pour ne pas attendre dix ans pour que le temps arrange les choses, imaginez-vous le temps qu’il sauve, et imaginez-vous combien plus rapidement il peut vivre sur le plan matériel, et combien plus rapidement il peut être dans sa peau, combien plus rapidement il peut être heureux, ainsi de suite.

Donc l’ego doit réaliser que la souffrance de l’expérience ramenée constamment par la mémoire négative n’est pas une valeur réelle. La valeur réelle de l’expérience est dans l’attention vibratoire vécue au moment de l’expérience, et tout autre chose rapportée vers lui est sans valeur.

Et si l’ego est capable de comprendre ceci, il entre déjà dans son esprit et il grandit. Donc vient le temps où l’ego ne vit plus d’expérience, il vit de l’énergie de l’expérience. Et c’est à partir de ce moment-là que l’ego va très vite dans la vie, qu’il gravit rapidement les marches de la vie et qu’il en arrive un jour à pouvoir dépasser toutes les conditions planétaires de son existence. Il ne vit alors que d’énergie et de mouvements sans réflexion.

C’est alors que nous pouvons dire que l’Homme est libre, que l’Homme est conscient, que l’Homme est maître de sa vie, qu’il est dans la vie, et qu’il peut vivre la vie à la mesure et à la hauteur qu’il veut parce qu’il est libre de l’influence planétaire sur son émotion et sur son mental.

C’est la mémoire négative qui empêche l’Homme d’être heureux sur le plan matériel. C’est cette mémoire qui l’empêche de former une liaison étroite avec lui-même. Et c’est pour ça qu’il doit apprendre graduellement comment la contrôler, comment en éviter les excès.

Et pour ce, il ne doit pas se leurrer, il ne doit pas se conter d’histoires, il ne doit pas rationaliser et constamment essayer d’aller chercher quelque chose dans la mémoire négative pour se soulager, ou pour se donner raison quelconque.

Là où l’Homme doit faire attention, c’est dans le domaine de l’émotion. Auparavant l’émotion de l’expérience colorait positivement la vie, ensuite l’émotion de l’expérience à cause de la souffrance décolore sa vie, lui enlève de l’énergie.

L’émotion peut aller des deux côtés, elle donne de l’énergie ou elle en enlève. Et lorsque l’Homme est prisonnier de la mémoire négative, l’émotion qu’elle suscite enlève de l’énergie et l’Homme doit être conscient de ceci.

L’Homme ne peut pas perdre d’énergie. Et pour que l’Homme soit conscient de ceci, il doit prendre en main les mécanismes de la mémoire et il doit les restreindre. Il doit réaliser que de la mémoire négative, c’est du passé, que ça n’a aucune valeur réelle, que ça n’a qu’une valeur négative subjective qui crée de la souffrance et qui empêche l’Homme de continuer, c’est-à-dire d’aller plus loin dans l’évolution de son être, d’aller plus loin dans l’acheminement de sa vie, et de conquérir éventuellement la vie à son propre profit pour son bien-être, etc.

L’Homme doit apprendre à vivre de l’énergie de son esprit et non simplement de l’énergie astrale de son ego. Il est évident que l’énergie astrale positive que l’on appelle l’expérience positive crée dans la vie de l’Homme de la vitalité. Mais de même, l’énergie astrale négative que réfléchit la mémoire négative crée dans l’Homme une perte de vitalité.

Pendant l’involution, l’Homme vivait sur le plan de l’expérience en fonction de l’énergie positive de l’expérience et de la mémoire, ce qui le rendait heureux, il vivait de l’énergie négative de l’expérience et de la mémoire, ce qui le rendait malheureux.

Mais pendant l’évolution dans le nouveau cycle, l’Homme doit vivre de l’énergie de l’esprit. Et lorsqu’il est capable de vivre de l’énergie de l’esprit, toute expérience pour lui est créative. Il ne souffre plus de l’expérience, parce qu’elle n’est plus colorée négativement ou positivement. Elle est simplement une partie de la vie, elle fait partie de l’activité de l’esprit à travers l’Homme et elle est comprise comme étant le mouvement de la vie dans l’Homme, elle n’est plus astrale, elle est simplement mentale.

Ceci ne veut pas dire qu’elle n’est pas aussi intéressante qu’auparavant, mais qu’elle n’est plus colorée par l’émotivité négative. C’est pourquoi nous disons qu’elle est mentale, c’est-à-dire qu’elle est réalisée sur un autre plan vibratoire, elle est comprise en fonction d’une énergie supérieure, au lieu d’être vécue en fonction d’une énergie inférieure et subjective qui peut créer dans certains cas la souffrance et amener à l’Homme la mémoire négative de cette souffrance.

C’est par la voie des pensées négatives que la mémoire négative est amenée vers l’Homme. C’est par la voie de ces pensées négatives que l’énergie émotive de l’Homme est soulevée pour troubler son mental inférieur et l’empêcher de vivre son expérience en dehors, complètement en dehors, de la mémoire négative de cette expérience.

Les pensées négatives sont véhiculées dans l’Homme par des forces en lui qui cherchent à utiliser le plus possible son émotivité en se servant de ses pensées et en se servant de son énergie afin que ces forces puissent vivre de lui, vivre de son expérience, autrement dit vivre d’une façon parasitique.

L’Homme doit comprendre le phénomène de la pensée négative. Il doit réaliser que des courants en lui se meuvent constamment afin d’utiliser son énergie inférieure pour que ces forces, que ces courants, soient alimentés. Mais ce n’est pas la fonction de l’Homme d’alimenter en lui les forces astrales. Au contraire, l’Homme doit se débarrasser de ces forces, de ces courants d’énergie que crée la pensée subjective, la mémoire négative, afin de se libérer et de se reposer dans son esprit.

L’Homme est un être d’habitude, il est habitué à vivre de la mémoire négative, il est habitué à être nourri de ses pensées négatives, il est habitué à vivre dans le passé, et cette habitude est profondément enracinée en lui.

Et c’est pourquoi la mémoire négative est tellement puissante. Elle possède sur lui un pouvoir, et ce pouvoir fait partie du pouvoir de la conscience astrale sur et contre la conscience mentale de l’Homme. C’est le pouvoir de l’astral dans l’Homme contre le pouvoir de sa propre lumière.

L’énergie de la mémoire négative est un vaste réseau d’énergie qui entre dans l’Homme, parce que l’Homme – pour toutes sortes de raisons, rationnelles et irrationnelles – laisse cette énergie pénétrer en lui. Il la rationalise, cette énergie, il lui ouvre la porte, il lui donne la clé, et il est toujours perdant parce que cette énergie ne peut pas résoudre les problèmes de l’expérience. Cette énergie ne fait que créer en lui de la souffrance et le maintenir prisonnier du passé, afin qu’il ne soit pas dans le présent de son intelligence.

C’est le jeu de l’astral dans l’Homme, et c’est un jeu qui peut aller très loin, parce que c’est un jeu qui n’est pas sous le contrôle de l’Homme, mais qui est sous le contrôle de forces en lui qui font partie de son inconscient.

La mémoire négative fait partie de forces dans l’Homme qui passent et repassent, forces que l’on peut appeler “forces karmiques”, qui doivent être épurées avec le temps par son esprit. C’est un peu comme le phénomène du blanchissage : le linge doit être nettoyé et nettoyé et nettoyé… Jusqu’à ce qu’il soit totalement blanchi.

Donc la mémoire négative, c’est comme du linge sale qui doit être blanchi, et elle est repassée dans le système nettoyant de l’Homme, autrement dit, dans le psychisme de l’Homme, jusqu’à ce que son esprit soit suffisamment puissant pour blanchir totalement ce matériel, l’éliminer complètement, ce matériel, afin que l’Homme ait une conscience pure, une conscience de plus en plus perfectionnée.

À partir de ce moment-là, les forces karmiques, astrales dans l’Homme, n’ont plus de puissance sur lui, et il n’est plus régi par les lois planétaires.

L’Homme est très sensible à la mémoire négative, parce qu’il est trop dans sa personnalité. Il n’est pas suffisamment dans sa personne, et sa personnalité est la mesure du rapport entre ses pensées, cette mémoire, et son ego.

L’Homme doit être dans sa personne afin que sa personnalité ne soit que l’expression de sa personne, afin que la personnalité soit le support de sa personne dans la vie, au lieu d’être le point d’appui dans sa vie de l’activité de sa mémoire négative à travers le mental et l’émotionnel.

Donc l’Homme doit corriger le rapport entre sa personnalité et sa personne, s’il veut corriger le rapport entre sa mémoire subjective négative et son ego.

Lorsque l’Homme sera dans sa personne, il sera naturellement dans son esprit, et il ne souffrira plus dans sa personnalité, il ne souffrira plus de sa personnalité, donc il ne souffrira plus de l’effet qu’a la mémoire négative de ses souffrances sur son ego. Il sera libre, il sera libre de la polarité de l’expérience, il ne vivra que de l’énergie de l’expérience dans un moment présent, au lieu de vivre en fonction d’un passé qui nuit à l’évolution de sa personnalité et empêche l’Homme de connaître, de sentir, de vivre, au niveau de sa personne, c’est-à-dire de son esprit, de son intelligence.

Donc il y a un lien très étroit entre la personnalité et la mémoire négative, et l’Homme doit le réaliser, il doit voir, il doit comprendre, que là où il y a beaucoup de mémoire négative, il y a beaucoup de personnalité. Là où il y a moins de mémoire négative, moins il y a de personnalité, plus il y a de la personne. Autrement dit, plus il y a de centricité, d’identité, de réalité, d’esprit.

L’esprit de l’Homme, son intelligence réelle, est plus mûr, plus sage, que toute sa personnalité. L’esprit de l’Homme est son essence-même. Sa personnalité n’est qu’une fiction, n’est qu’une organisation psychologique.

Tant que l’Homme n’est pas dans sa personne, il ne peut pas se sentir créatif dans son esprit, parce que sa personnalité prend tout le matériel de son émotion et de sa pensée pour se couper de son esprit. Donc si l’Homme souffre, s’il a une expérience qui le fait souffrir, qui engendre de la mémoire négative, il est évident qu’il perd la capacité de se vitaliser, il perd la capacité de se rendre neuf incessamment dans le présent, donc il perd la capacité d’être vivant, d’être bien, d’être réel.

L’esprit de l’Homme a besoin de la personne de l’Homme, et non pas de la personnalité de l’Homme, donc la personnalité doit être ajustée afin qu’elle devienne la personne réelle de l’Homme. Et ceci demande que l’émotivité et la pensée subjective soient ajustées à un niveau supérieur de conscience afin que l’Homme soit dans son esprit, vive de sa personne et projette dans le monde la personnalité dont il a besoin pour œuvrer, pour travailler, pour vivre.

Mais si l’esprit n’a pas de personne sur laquelle fonder son activité, il sera obligé de déjouer la personnalité, afin que celle-ci, à travers l’expérience, la souffrance, la mémoire négative, en arrive à déchirer le voile de sa subjectivité, pour qu’elle devienne réellement l’imprimatur de sa réalité, donc une personne.

C’est à partir de ce moment-là que nous pouvons parler de la maturité de l’Homme, la vraie, la grande maturité de l’Homme où il n’y a plus de distinction entre l’esprit, la personne, et la personnalité.

L’Homme, s’il pouvait catégoriquement en esprit renverser le pouvoir de la mémoire négative, il transformerait automatiquement sur-le-champ son émotivité, sa mentalité supérieure, en énergie supérieure, donc il deviendrait réel, il deviendrait une vraie personne, il ne serait plus assujetti à sa personnalité.

Mais pour ce, il doit le faire d’une façon catégorique, il doit le réaliser d’une façon catégorique, il doit le savoir comme étant la seule voie à la transformation de ses principes inférieurs, il doit le savoir comme étant la seule réponse aux problèmes de l’Homme, aux problèmes psychologiques de l’Homme, aux problèmes de la personnalité de l’Homme.

L’Homme ne peut pas souffrir constamment de sa personnalité. Vient un jour où il doit dépasser les éléments de sa personnalité qui l’affligent, et qui amènent constamment vers lui par le mécanisme, l’insécurité de l’ego, le matériel de pensées de la mémoire négative.

L’Homme doit en arriver un jour à avoir une personnalité qui est la projection de sa personne, au lieu de vivre d’une personnalité qui est foncièrement alourdie par des insécurités de toutes sortes qui sont de plus en plus alimentées par la mémoire négative de l’expérience souffrante.

L’Homme n’a pas grand choix dans la vie. Il a soit le choix d’être inconscient et de souffrir subjectivement, ou de devenir conscient et de faire dépasser, ou plutôt de faire transpercer, sa personne à travers sa personnalité. S’il est capable de faire ceci, s’il est capable de projeter sa personne à travers tous les jeux, toutes les colorations de sa personnalité, il est évident que l’Homme peut vivre très bien sur la Terre, qu’il peut vivre une multitude d’expériences sur la Terre, parce qu’il n’en souffrira jamais.

Lorsque je dis qu’il n’en souffrira jamais, je dis qu’il n’en souffrira pas sur le plan de sa personnalité. Il en vivra probablement les tensions, mais il ne souffrira pas psychologiquement dans son mental ou dans son émotion. Donc il transformera cette expérience, l’énergie de cette expérience, et en sera lui-même plus grand et plus solide.

L’ego est un peu naïf, il est un peu masochiste, il est un peu comme un enfant. Il regarde la souffrance, il aime regarder la souffrance, croyant qu’il pourra déchiffrer quelque chose dans la souffrance, qu’il pourra comprendre quelque chose dans la mémoire de la souffrance.

Et c’est une illusion, parce que la souffrance ou sa mémoire est déjà inscrite, elle est déjà faite, elle est déjà établie. L’ego n’a plus à rechercher, à étudier, à essayer de comprendre, il a simplement à être capable de ne pas être affecté par la mémoire négative. Il doit être capable de “superimposer” des pensées créatives sur des pensées négatives afin de neutraliser la vibration de ses pensées.

Il y a des êtres qui souffrent, qui ont souffert, et qui ont la force interne, la puissance interne, de dépasser l’immaturité psychologique de l’ego, et d’imposer à leur mental, d’imposer à leur personnalité, une condition de vie qui naît de leur esprit et qui les rend imperturbables.

mise à jour le 21/08/2024

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