Doute et volonté d’être heureux

New York City – credit: @DronalistDailyDose YouTube

Communication préparatoire 126

« Ce qui empêche l’Homme de développer la volonté d’être heureux, c’est le doute. Si nous faisons une analyse anatomique du doute, nous découvrons que dans le doute, il existe des aspects qui vont au-delà simplement de la philosophie, de la … » BdM

 

En Français vous lisez la transcription manuelle de la conférence de BdM, dans une autre langue la traduction par une intelligence artificielle (AI) de cette transcription manuelle, donc le résultat est à interpréter avec discernement.

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Ce qui empêche l’Homme de développer la volonté d’être heureux, c’est le doute. Si nous faisons une analyse anatomique du doute, nous découvrons que dans le doute, il existe des aspects qui vont au-delà simplement de la philosophie, de la psychologie ou de la mémoire. Il y a dans le doute des mécanismes qui relèvent naturellement de l’imperfection du mental humain.

Le mental de l’Homme n’a pas encore été, pour la plupart des êtres humains de notre planète, éprouvé sur le plan de l’expérience, c’est-à-dire qu’il n’a pas été cosmiquement éprouvé sur le plan de l’expérience. De sorte que l’être humain n’est pas encore capable aujourd’hui, seul, de dépasser l’effet du doute sur son mental parce qu’il n’est pas encore parfaitement convaincu qu’il existe dans le cosmos des échelles de vie et d’intelligence qui vont au-delà de la sienne.

Donc à cause de ceci, le rapport entre l’Homme, l’ego et l’énergie de son intelligence est un rapport qui est naturellement le produit d’une affiliation psychologique, d’une spiritualisation intérieure ou d’une prise de conscience purement psychologique ou philosophique ou spirituelle, alors que le lien entre l’ego et l’énergie de son intelligence doit aller encore plus loin, si l’Homme doit un jour développer la volonté d’être heureux.

Le doute dans l’Homme sème en lui une sorte d’inquiétude, une sorte d’impuissance, une sorte d’incapacité lorsqu’il fait face à une condition de vie qu’il voudrait bien dépasser. Le doute chez l’Homme, si nous le considérons comme une sorte d’imperfection dans le mental, est justement la partie de sa conscience qui lui refuse d’être absolu. C’est le doute dans l’Homme ou ce mécanisme dans l’Homme qui l’empêche de prendre conscience de son absolu, qui paralyse son énergie, qui neutralise son énergie et empêche l’Homme de développer une volonté suffisamment puissante pour s’assurer qu’il y ait sur la Terre, un équilibre entre les forces cosmiques et l’Homme de la planète.

C’est pourquoi il est si difficile à l’Homme de développer une volonté d’être heureux, parce qu’il n’est pas capable de saisir en lui-même la clé qui fait partie de sa conscience. Et cette clé qui fait partie de sa conscience, elle est cachée dans une enveloppe que nous appelons le doute, c’est-à-dire l’imperfection dans le mental. Si un jour l’Homme doit comprendre ceci et toucher du doigt à la clé qui fait partie de sa conscience, il devra graduellement prendre conscience de ses possibilités contre tout ce qui semble s’opposer à lui.

L’Homme ne peut pas penser, ne peut pas vivre, ne peut pas réaliser, ne peut pas vouloir, ne peut pas désirer quelque chose qui ne fait pas partie de lui. Si l’Homme désire dans le profond de lui-même quelque chose, s’il voit dans le profond de lui-même quelque chose, c’est que ce quelque chose est enfoui en lui-même. Nous ne pouvons pas penser des choses qui ne font pas partie de notre esprit. Nous ne pouvons pas vouloir des choses qui ne font pas partie de notre esprit. Donc s’il y a en nous de la vision, ou une vision, ou des visions qui sont l’expression créative de notre conscience et que nous ne pouvons pas mettre en cause cette vision, que nous ne pouvons pas la manifester cette vision, c’est qu’il y a des blocages. Et nous verrons que ces blocages sont le résultat de l’activité de l’imperfection de notre mental, que nous appelons le doute.

Donc l’Homme, l’Homme nouveau doit apprendre à corriger l’imperfection de son mental en travaillant constamment à perfectionner la relation entre son désir et la possibilité. Si l’Homme désire quelque chose, veut quelque chose, il doit perfectionner la relation entre son désir et la possibilité. Et pour ceci, il doit être capable de travailler sur une échelle de temps qui lui permettra éventuellement de corriger l’imperfection dans son mental afin que se manifeste l’énergie, et afin ensuite que se manifeste finalement le produit de ce désir, de ce vouloir qui est ce que sa conscience a besoin, c’est-à-dire le bonheur d’être.

Si l’Homme n’est pas capable de manifester dans le monde une volonté d’être heureux parce qu’il a en lui un doute qui est caractéristique de l’imperfection dans son mental, il doit petit à petit, dans des moindres choses qui iraient plus tard vers des choses plus pressantes, corriger cette imperfection.

Mais il y a des Hommes qui ne veulent pas corriger l’imperfection dans leur mental parce qu’ils ont peur des conséquences. Ils ont peur de corriger leur mental parce qu’ils ne connaissent pas les conséquences de l’acte. Donc ils sont prisonniers de la valeur spirituelle, psychologique, philosophique, sociale de l’acte, donc ils s’empêchent de perfectionner leur mental pour qu’un jour ils puissent manifester la volonté d’être heureux. C’est ici que le doute entre en jeu et que le doute fait beaucoup plus de ravage dans la vie de l’Homme que le simple doute philosophique ou psychologique de son inconscience.

Le doute est une imperfection dans le mental de l’Homme parce qu’il résulte du manque d’expérience cosmique de l’Homme sur la Terre. L’Homme n’est pas habitué sur la Terre à manifester cosmiquement sa volonté, il a été simplement habitué à manifester une volonté inférieure en relation avec des dispositifs psychosociaux. Mais il n’a jamais été capable de manifester sur le plan matériel une volonté qui est d’ordre cosmique, c’est-à-dire une volonté qui relève du rapport étroit entre son esprit et son ego, parce que justement il y avait dans son ego trop d’obstacles que son esprit posait afin que son ego se perfectionne sur le plan mental et sur le plan émotionnel.

Donc le doute fait carrément partie de l’instruction que doit connaître l’Homme s’il veut un jour en arriver à regagner le terrain perdu, c’est-à-dire à reprendre le pouvoir de l’expérience et à transmuter le pouvoir de l’expérience en une énergie purement créative selon les lois cosmiques de son intelligence, et le bénéfice que doivent apporter ces lois sur la Terre à longue échelle, lorsque l’Homme sera suffisamment intégré égoïquement à son esprit.

Pour que l’Homme dépasse l’imperfection dans son mental, il faut qu’il prenne conscience du doute qui se manifeste en lui lorsqu’il veut ou qu’il se prépare à commettre un acte ou à faire un acte qui va au-delà de ses capacités psychologiques antérieures. Il faut que l’Homme saisisse le doute ou l’existence du doute ou la vibration du doute au moment où elle se présente dans sa vie, et c’est ainsi qu’il pourra éventuellement corriger le pouvoir du doute sur son mental et inévitablement en arriver à perfectionner son mental dont il aura demain besoin, afin de se donner, de se créer sur la Terre une vie libre des entraves créées par un plan d’incarnation provisoire, transitoire et purement karmique.

Le doute n’est pas simplement une “ressuscitation” dans l’Homme de l’impuissance. Il manifeste aussi dans l’Homme l’incapacité créative de son esprit. Donc avoir du doute ou vivre le doute est un affront à l’essence même de l’Homme. Connaître le doute est un affront à l’essence même de l’Homme, vivre le doute est recréer dans l’Homme les conditions entières et antiques de l’involution.

Donc là où il y a du doute dans l’Homme, nous faisons face à une condition involutive et nous perdons de vue l’être humain réel, pour ne voir que le squelette d’une conscience cosmique manifestée à travers un ego impuissant, et incapable de la recevoir. Tant qu’il y aura une division entre la conscience cosmique de l’Homme et l’ego, tant qu’il y aura une division entre l’intelligence de l’Homme et l’ego, tant qu’il y aura une séparation entre la conscience réelle de l’ego et sa conscience planétaire, il n’y aura pas sur la Terre d’intelligence de l’énergie, donc l’Homme n’ayant pas l’intelligence de son énergie, ne pourra jamais exercer sur le plan matériel le pouvoir énergétique de son intelligence, donc il ne pourra jamais bénéficier d’une volonté qui peut lui donner la permanence du bonheur sur la Terre.

Le doute ou l’imperfection dans le mental de l’Homme est une situation qui doit être remédiée par l’Homme. Seulement, elle ne peut pas être remédiée, cette situation, par l’énergie de l’intelligence de l’Homme. Elle ne peut être remédiée que par le pouvoir investigateur de la réalité nouvelle de l’Homme à travers les obstacles créés par son esprit ou par son intelligence, afin de l’amener éventuellement à corriger l’imperfection dans son canal, pour qu’il y ait de plus en plus de relationnel entre l’énergie de l’intelligence et l’ego, afin conséquemment qu’il y ait sur la Terre de plus en plus de conscience réelle, cosmique, et qu’il y ait sur la Terre un bonheur humain réel et permanent.

Mais le doute est subtil. Le doute, à un certain stade de l’expérience, devient simplement vibratoire. Il n’est plus psychologique, il n’est plus d’ordre philosophique, il n’est plus d’ordre spirituel. Il devient vibratoire. Mais sa subtilité devient tellement grande que l’Homme peut très facilement succomber à cette réalité interne de lui-même. Il peut très facilement succomber à l’imperfection de son mental et automatiquement annuler ou neutraliser toutes les réserves d’énergie qui font partie de lui, et qui pourraient le lancer au-delà de cette barrière catégoriquement anti-Homme et faisant partie du passé de l’Humanité.

Donc si l’Homme n’est pas capable de développer la volonté d’être heureux, c’est qu’il n’est pas capable de dépasser le doute. Et tant que l’Homme sur la Terre ne sera pas heureux en permanence, nous pourrons dire qu’il y aura dans l’Homme du doute, c’est-à-dire qu’il y aura dans l’Homme une imperfection dans son mental plus ou moins grande, qui sera à la mesure de son incapacité de développer la volonté d’être heureux. Autrement dit, nous disons que viendra le jour, ou doit venir le jour, dans la vie individuelle ou individualisée de l’être humain, où la volonté d’être heureux est égale à l’absence du doute dans son mental, c’est-à-dire qu’elle est égale à l’imperfection qui a été résolue dans son mental.

Donc le doute, à ce moment-là, devient très subtil, et l’Homme doit être capable de le sentir, de le réaliser, de le percevoir dans ses moindres replis, parce que si l’Homme ne réalise pas la subtilité vibratoire du doute, il ne pourra pas développer cette volonté très grande et très puissante qui fait partie de l’harmonie entre l’énergie de l’intelligence et l’ego. Donc il sera impossible qu’il se développe sur la Terre une conscience supramentale réelle, c’est-à-dire une conscience supramentale à l’échelle de la conscience humaine.

Si l’Homme n’est pas capable de sentir le doute qui frémit au fond de lui-même lorsqu’il doit faire, réaliser ou qu’il veut prendre conscience de quelque chose, il est inévitable que cet Homme sera marqué par une certaine impuissance dans la vie. Il manquera, dans sa vie, de quelque chose. Et s’il manque dans la vie de l’Homme de quelque chose, c’est que l’Homme n’est pas plein de la vie. S’il manque dans la vie de l’Homme quelque chose, c’est qu’il y a dans l’Homme quelque chose qui manque. Et ce quelque chose qui manque est remplacé par le doute. Et ce quelque chose qui manque naît de l’imperfection de son mental. Et ce quelque chose qui manque est le résultat de l’incapacité de l’Homme de dépasser les barrières psychologiques du doute. Si l’Homme n’arrive pas à dépasser les barrières psychologiques du doute, comment voulez-vous qu’il dépasse les barrières vibratoires du doute ? Comment voulez-vous, si l’Homme n’est pas capable d’aller au-delà de lui-même égoïquement, qu’il puisse aller au-delà de lui-même cosmiquement ?!

Il est évident que l’Homme doit se poser une question très pressante en ce qui concerne sa vie. Et la question est celle-ci : “Est-ce que sa vie telle qu’il la vit aujourd’hui vaut la peine d’être vécue, ou est-ce que sa vie aujourd’hui telle qu’il la vit ne vaut pas la peine d’être vécue”… Et si la réponse est négative, c’est qu’il y a dans l’Homme quelque chose qui ne va pas, c’est qu’il y a en lui de l’incapacité, c’est qu’il y a de l’impuissance, c’est qu’il y a du doute, c’est qu’il y a une barrière entre l’Homme réel et l’Homme planétaire.

Tous les Hommes veulent être heureux sur la Terre mais tous les Hommes ne peuvent pas être heureux sur la Terre. Tous les Hommes veulent mais tous les Hommes ne peuvent pas. Pourquoi ? Parce que tous les Hommes ne peuvent pas absorber sur la Terre l’énergie de l’intelligence, l’énergie de l’esprit, l’énergie cosmique. Il y a des Hommes qui sont aujourd’hui prêts à recevoir, à vivre en syntonicité avec cette énergie, mais ce n’est que le début de l’évolution de l’Homme. Mais ceux qui sont capables de vivre ou qui sont capables de supporter cette énergie, doivent réaliser aussi qu’ils sont capables de la transformer pour eux-mêmes, qu’ils sont capables de la transformer pour leur vie, sinon la vie ne vaut pas la peine d’être vécue.

Nous ne pouvons pas nous permettre d’être ni planétaire et ni cosmique. Nous ne pouvons pas nous permettre d’être un peu dans un camp et un peu dans l’autre, parce que ceci est une condition très très pénible, très souffrante. Un jour il faut que l’Homme passe d’un camp à l’autre, c’est-à-dire qu’un jour l’Homme doit être capable de passer de sa petite volonté à sa grande volonté. Il doit être capable de passer du stade d’un bonheur imparfait à un bonheur total, d’un bonheur qui n’est pas sous son contrôle à un bonheur qui est sous son contrôle. Mais si l’Homme a le doute de pouvoir le faire, à ce moment-là, il ne peut plus le faire.

Si l’Homme a le moindre doute qu’il n’est pas capable d’aller au bout du monde, il ne peut pas y aller. Si l’Homme a le moindre doute qu’il n’a pas la capacité de construire une maison, il ne peut pas la construire. Si l’Homme a le moindre doute vis-à-vis d’une incapacité ou d’une capacité plutôt, il ne vivra pas de cette capacité. C’est pourquoi le doute est la situation la plus près de l’Homme. C’est la situation la plus pesante dans la vie de l’Homme, parce que c’est cette situation, cette expérience, qui empêche l’Homme de mettre le doigt sur ce qu’il peut faire.

C’est le doute dans l’Homme qui l’empêche de réaliser des prodiges. C’est le doute dans l’Homme qui l’empêche de venir à reconnaître qu’il est Surhomme, autrement dit, qu’il n’est plus sous l’empire des forces inférieures de la Terre. C’est le doute dans l’Homme qui l’empêche de réaliser qu’il est prêt à de grandes choses. C’est le doute qui l’empêche d’aller où il veut sur la Terre. C’est le doute qui est à la fois son infirmité et à la fois son impuissance. Donc l’Homme qui veut développer la volonté d’être heureux, doit réagir contre le doute. Il doit réagir seconde par seconde, moment par moment, dès que le doute entre dans son esprit. Et nous vous avisons que le doute entrera dans l’esprit de l’Homme tant qu’il y aura de l’imperfection dans son mental.

Donc, voir que le doute disparaisse complètement de la conscience humaine équivaut à voir que nous puissions graduellement faire dans notre vie tout ce que nous voulons. Et tant que nous ne pourrons pas faire dans notre vie tout ce que nous voulons, il y aura naturellement en nous du doute qui exploitera cette incapacité et qui nous fera souffrir, jusqu’au jour où l’Homme ne souffrira plus du doute et où il vivra simplement de sa capacité créative, et où la vie sera pour lui un mouvement dans le temps en harmonie parfaite avec son mental, son émotion, sa vitalité et sa physicalité. À ce moment-là, l’Homme aura la volonté d’être heureux parce qu’il aura la capacité de ne pas être assujetti à la vibration que cause le doute à cause de l’imperfection de son mental.

Remarquez bien que nous ne parlons plus des catégories philosophiques, psychologiques ou spirituelles du doute. Nous parlons du doute vibratoire. Nous parlons de cette vibration en nous qui nous bloque. Nous parlons de cette énergie en nous qui ne peut pas passer. Et c’est cette énergie en nous qui ne peut pas passer qui est la mesure de notre incapacité de créer sur la Terre, la volonté d’être heureux. Donc c’est cette énergie qui ne peut pas passer, qui est en nous, que nous enregistrons, qui est le début de notre impuissance et la fin de notre créativité.

L’être humain conscient doit se réaliser absolu. Tant que l’être humain ne se réalise pas absolu, il y a de l’imperfection dans son mental, donc il y a du doute qui travaille contre lui. Et le doute fait partie du manque d’harmonie entre l’énergie de son intelligence et son ego. Donc il doit y avoir du nettoyage. Il doit y avoir de l’expérience, il doit y avoir de la souffrance afin d’aplanir ce terrain, pour qu’il n’y ait plus d’obstacles dans la vie de l’Homme.

L’Homme n’est pas simplement un être existentialiste. L’Homme est un être créatif. Donc il doit y avoir dans l’Homme de la conscience absolue de sa valeur d’être sur le plan matériel, il doit y avoir dans l’Homme une conscience absolue en ce qui concerne l’origine, le but, la fonction et l’évolution de cette conscience, donc il doit y avoir dans l’Homme une conscience absolue de la qualité vibratoire de sa conscience. Et c’est ici que le doute entre en jeu.

S’il y a la moindre vibration de doute dans le mental de l’Homme, cette vibration doit être reconnue par l’Homme, elle doit être perçue par lui. Elle doit être enregistrée et elle devra être un jour, dépassée parce que l’Homme, au bout de la conscience, dans le très profond de sa conscience, est un être qui est absolument en relation avec lui-même, c’est-à-dire qu’il est en relation absolue avec cette partie de lui-même qui est cosmique.

Donc il n’y a aucune raison, aucune raison sur la Terre, que l’Homme vive une vie assujettissante ou assujettie à des conditions qui ont été posées antérieurement. L’Homme doit être capable dans un instant de changer sa vie à volonté. L’Homme doit être capable en un instant de changer sa vie de façon absolue, c’est-à-dire qu’il doit être capable en un instant d’éliminer dans sa vie tous les obstacles qui correspondent à l’impuissance créée dans le passé par le doute. Ceci est un aspect de la conscience cosmique de l’Homme sur la Terre.

Un Homme conscient cosmiquement sur une planète n’est plus un être assujetti à une condition inférieure d’existence sur cette planète. Il doit être capable, sur cette planète, à cause de son intelligence, à cause de sa volonté, à cause de sa capacité de canaliser l’énergie de l’intelligence, il doit être capable de se créer, de se composer sur la planète une vie qui répond à ses besoins internes. Sinon il vit dans le doute, il y a en lui du doute.

Ses doutes, ils sont dans le doute et il est un être existentialiste, c’est-à-dire qu’il est un être non pas existentialiste dans le sens philosophique du terme, mais il est un être existentialiste dans le sens qu’il est assujetti, prisonnier, des conditions de l’existence. Et un Homme qui n’est pas capable de transformer les conditions de son existence, qui n’est pas capable de transmuter en lui l’énergie pour se donner le pouvoir sur la Terre, est un Homme planétaire, existentiel, involutif de la cinquième race-racine.

Le doute va très loin dans la conscience de l’Homme. Il va tellement loin qu’il est à la base même de son impuissance créative. Donc si nous regardons le doute d’une façon totalement vibratoire, nous voyons que dans le doute existe deux d’aspects. Le premier aspect, c’est qu’existe dans le doute le conditionnement temporaire, karmique, existentiel de l’Homme, à cause de la nature de sa mémoire. Le deuxième aspect du doute, c’est que celui-ci renferme à la fois, à travers son individualité, l’impossibilité collective de l’Humanité d’être confrontée à la réalité cosmique.

Donc chaque être humain sur la Terre, aujourd’hui, qui va vers la conscience, est obligé de vivre le doute jusqu’au bout, c’est-à-dire qu’il est obligé de subir l’affront du doute dans sa conscience, parce que le temps n’est pas encore venu pour que l’Humanité en général reconnaisse universellement, mondialement, qu’il existe sur des plans supérieurs des intelligences ou des civilisations qui sont à la fois cosmiques interplanétaires et intégrales.

Donc l’être humain, lui, sur le plan de son individualité, sur le plan de sa petite vie de tous les jours, est prisonnier de cette condition. Il est prisonnier d’une condition à la fois planétaire, mondiale et cosmique. Et comme, naturellement, certains évènements doivent prendre place dans un certain temps, il est obligé de subir les résultats de cette condition pendant qu’il est en voie d’évolution vers une conscience supérieure. C’est pourquoi l’être humain aujourd’hui doit prendre contrôle de son énergie, de sa conscience, s’il veut en arriver un jour à avoir la volonté d’être heureux, parce qu’il y aura toujours en lui un peu de doute qui l’empêchera de vivre sa vie à la mesure, à la hauteur et selon ses besoins, parce que le temps n’est pas venu pour que l’Homme conscient d’aujourd’hui, l’Homme initié aujourd’hui, vive, connaisse les choses qui seront connues et reconnues demain.

Donc en attendant, il doit vivre, en attendant, il doit connaître son identité, il doit bénéficier de son identité. Mais comment voulez-vous qu’il bénéficie de son identité s’il n’est pas capable d’avoir la volonté d’être heureux, parce qu’il y a en lui encore du doute vibratoire qui empêche, éclate sur la Terre, le pouvoir créatif de son esprit.

Prenons simplement un petit exemple. Prenons l’exemple du travail. Imaginez-vous qu’une personne est sans travail. Donc elle doit se trouver du travail. Elle va un après-midi pour se faire embaucher, ça ne fonctionne pas. Le lendemain elle va pour se faire embaucher, encore ça ne fonctionne pas. Et si elle fait ceci pendant une dizaine de fois, le doute commence à s’installer de plus en plus. Elle pensera : “Ah ! Peut-être qu’il n’y a plus de travail, peut-être que je ne suis pas à la hauteur du travail, peut-être que je dois changer de travail”… Autrement dit, le doute commencera petit à petit à s’aggraver, et éventuellement, il deviendra tellement fort qu’il empêchera cette personne de créer une condition événementielle qui lui assurera du travail.

Et éventuellement, le doute sera vibratoire. Il ne sera même plus psychologique, si l’être est conscient. Et étant vibratoire, le doute créera en elle, un arrêt dans son énergie. Et un jour, elle sera obligée de faire sauter cette énergie, de devenir un volcan et de libérer une énergie créative suffisamment puissante pour galvaniser les évènements autour d’elle et se créer dans le monde de l’Homme un espace où elle pourra travailler, où elle pourra être embauchée.

Donc le doute n’est pas simplement une condition qui fait partie de la psychologie inférieure de l’Homme, c’est une condition qui fait partie de l’imperfection dans le mental de l’Homme. Et si l’Homme n’avait pas cette imperfection dans le mental, c’est-à-dire que si le mental de l’Homme était suffisamment perfectionné, le doute n’existerait pas et l’Homme aurait naturellement la volonté d’être heureux, et l’Homme serait capable naturellement de créer dans sa vie les conditions qui conviennent à ses besoins et à sa vie créative.

Donc nous dépassons le stade où nous parlons du doute comme une situation qui empoisonne l’esprit de l’Homme. A ce stade-ci, le doute n’est pas simplement une situation qui empoisonne l’esprit de l’Homme, mais c’est une situation qui crée dans l’Homme une tension, qui crée dans l’Homme une souffrance, qui crée dans l’Homme un certain malaise. Et seul l’Homme peut détruire ce malaise, seul l’Homme peut éliminer de sa vie mentale ce malaise. Et pour qu’il le fasse, il faut qu’il s’habitue graduellement à développer une sorte de volonté, une volonté qui est à la fois absolue et à la fois relative. Une volonté qui est absolue dans le sens qu’il est capable de manifester une énergie très forte, et une volonté qui est relative dans ce sens qu’il est capable aussi en même temps de réaliser que peut-être le temps n’est pas arrivé pour que sa volonté se manifeste, et que l’évènement ressorte de cette manifestation. Mais rendu à ce stade-là, il doit y avoir une relation étroite entre la relativité de sa volonté et le caractère absolu de sa volonté.

Donc si l’Homme manifeste sa volonté d’être heureux, il ne peut pas ne pas être heureux trop longtemps parce que sa qualité mentale, sa qualité volontaire, deviendra à un certain point tellement grande qu’elle forcera la descente sur le plan matériel d’une énergie qui créera cette condition d’être heureux en permanence. Mais pour ce, il ne faut pas que l’Homme ait de doute. S’il a le doute d’être capable de descendre cette énergie sur le plan matériel, il est évident qu’elle ne pourra pas descendre, donc qu’il ne pourra pas bénéficier de sa volonté créative, donc qu’il ne pourra pas être en pleine mesure et en plein contrôle de sa vie. Parce que le doute infirme l’Homme, le doute retarde son évolution. Le doute empêche que se manifeste dans sa vie, sa volonté parfaite, totale et absolue.

Le doute dont nous parlons est un doute particulier à l’Homme conscient. C’est un doute particulier à la conscience de l’Homme nouveau. C’est un doute que l’Homme inconscient ne connaît pas. C’est une sorte de malaise qui existe profondément dans l’Homme qui semble le ronger, qui semble lui enlever de la vitalité. Et lorsque le doute enlève à l’Homme de la vitalité, c’est à l’Homme de reconnaître ce qui se passe. C’est à l’Homme de prendre conscience de ce qui se passe et de couper la tête du doute, afin qu’il puisse bénéficier de son énergie. Si l’Homme n’est pas capable de couper la tête du doute lorsqu’elle survient, il sera naturellement assujetti à l’énergie négative que crée le doute dans l’Homme, et il perdra naturellement aussi sa capacité d’intégrer l’énergie de son intelligence et l’énergie de sa volonté avec son ego.

C’est très subtil, le doute dont nous parlons. C’est très subtil parce que ça fait partie du travail subtil de l’esprit contre l’ego. C’est l’esprit qui met le doute dans l’ego. C’est l’esprit qui cause le doute dans l’ego en manipulant les évènements ou en manifestant à travers le mental de l’Homme une pensée, une vibration. L’Homme ne doit pas se faire prendre dans le jeu de son esprit, l’Homme doit contrôler l’énergie de son esprit. L’Homme doit apprendre à neutraliser le pouvoir de son esprit sur son mental afin de récupérer parfaitement l’énergie de son esprit. Si l’Homme n’arrive pas à contrôler le pouvoir de son esprit sur son mental, il ne pourra jamais récupérer l’énergie de son esprit. Donc il y aura toujours en lui suffisamment d’espace pour ne pas pouvoir faire ce qu’il veut. Donc le doute sera toujours là pour appuyer son incapacité, appuyer son impuissance et lui faire reconnaître qu’il est Homme de l’involution.

Et si l’Homme n’est pas capable de refouler cette tentation, de refouler cette subtile manipulation de l’esprit contre son ego, comment voulez-vous qu’il devienne un être absolument parlant, intégral, c’est-à-dire un être qui ne répond plus de son esprit, mais pour qui son esprit répond, un être qui n’est plus assujetti à son esprit mais qui commande à son esprit. Autrement dit, un être qui est capable de transmuter l’énergie de son esprit en énergie créative sur le plan matériel, autrement dit un être qui n’est plus assujetti à la catégorie de l’esprit, mais qui ne vit que de l’impulsion vibratoire énergétique de sa présence, à travers l’ego.

C’est pourquoi lorsque l’Homme aura commencé à comprendre le besoin de développer la volonté d’être heureux, qu’il aura commencé à détruire en lui le jeu de l’esprit contre son ego qui se réfléchit comme étant une sorte de doute vibratoire qui l’infirme, et qui l’empêche d’être ou de faire ce qu’il veut sur la Terre, tant que l’Homme n’aura pas compris que la relation entre l’ego et l’esprit doit être une relation d’intégration, d’énergisation, et non une relation de catégorie philosophique, spirituelle ou psychologique, il n’aura pas compris le sens de la vie. Il n’aura pas compris le sens de la réalité et il sera encore emprisonné, les deux pieds joints, dans le merdier de l’involution.

Ce n’est pas parce qu’il y a dans l’Homme, de la pensée qui est créée par son esprit, que son esprit représente pour lui un personnage. Son esprit, c’est l’énergie de l’intelligence. Le personnage c’est l’Homme. Et la condition humaine nouvelle, évolutive, demande que l’Homme intègre cette énergie, que l’Homme ne subisse plus la fraude du doute créée par son esprit, que l’Homme soit capable de voir, de sentir ces subtiles diffamations de son caractère humain, l’empêchant de se créer sur la Terre une condition de vie qui doit résulter dans un bonheur permanent.

Et tant que l’Homme ne sera pas capable d’être, de façon permanente, heureux, il y aura en lui de l’imperfection dans le mental, d’où il y aura en lui le doute, d’où il y aura en lui de la manipulation de la part de son esprit. L’Homme doit passer d’un stade relatif à un stade absolu et il passera d’un stade relatif à un stade absolu lorsqu’il aura une conscience absolue, c’est-à-dire lorsqu’il aura parfaitement compris l’illusion psychologique de la valeur de son esprit, lorsqu’il y a dans l’Homme une illusion psychologique vis-à-vis de la valeur de son esprit.

Son esprit est quelqu’un, son esprit est quelque chose. Son esprit a une valeur qui transcende sa propre valeur humaine. Et cette illusion, l’Homme et l’Homme seul, devra la dépasser. Il n’y aura personne sur la Terre pour faire réaliser à l’Homme ceci, que l’Homme lui-même. L’Homme peut avoir une instruction. L’Homme peut comprendre des lois. L’Homme peut comprendre des aspects qui peuvent être véhiculés par des Hommes qui ont vécu cette vie, cette vie profonde de la conscience intégrale de la fusion. Mais c’est l’Homme lui-même, l’individu lui-même qui devra raccorder éventuellement les pots cassés par l’involution. C’est l’Homme lui-même qui devra un jour réaliser l’indomptabilité de sa volonté et le perfectionnement de son intelligence, c’est-à-dire sa lucidité.

Et tant que l’Homme n’aura pas touché du doigt cette dimension de lui-même, il sera vexé par le doute, il sera incapable de vivre une vie en permanence heureuse et il sera incapable de sentir qu’il est absolu. Et c’est justement pour cette raison d’ailleurs que l’Homme vit le doute. Si l’Homme avait la conscience d’être absolu au lieu d’avoir la conscience qu’il y a en dehors de lui un absolu, il serait capable aujourd’hui de vivre une vie qui soit à la hauteur de sa créativité, de son intelligence et de sa volonté. Mais comme il a créé un absolu fictif en dehors de lui-même et qu’il n’est pas capable de se réaliser en tant qu’absolu, mais il est foutu, il est impuissant, il est infirme.

Vous savez ce que ça veut dire pour l’Homme de réaliser qu’il est absolu ? Ça veut dire qu’il réalise un jour qu’il ne prend plus de merde de son esprit. Quand l’Homme ne prend plus de merde de son esprit, c’est à ce moment-là qu’il a la conscience d’être absolu, c’est-à-dire qu’il a la conscience de ne plus être prisonnier des catégories imposées dans son mental par son esprit, qu’il a la capacité vibratoire, mentale, volontaire et intelligente de corriger la vibration de son esprit qui entre dans son mental. Et lorsque l’Homme est capable de corriger cette contradiction, cette vibration qui n’est pas ajustée, à ce moment-là il est capable de se voir, de se savoir, comme un être intégral, c’est-à-dire un être absolu, c’est-à-dire un être qui ne répond que de lui-même, qui ne dépend que de lui-même.

Mais les catégories de notre pensée, les catégories philosophiques, spirituelles, psychologiques de notre pensée, de notre civilisation, ont parachevé le meurtre de l’Homme. Ces catégories ont empêché l’Homme de renaître, elles ont empêché l’Homme de prendre conscience qu’il est absolu. C’est pourquoi l’Homme aujourd’hui n’est plus capable d’être heureux. Il peut vivre le bonheur aujourd’hui et le perdre demain. Mais il n’est pas capable d’être heureux toute sa vie, tout le temps, vingt-quatre heures par jour, parce que c’est devenu impossible, puisqu’il n’est plus lui-même. Il est autre chose. Il est le produit d’une composition qui est en fait une décomposition de la nature même de l’Homme. Il n’est plus réel. Il est invité constamment à la table de l’illusion où on lui sert les miettes de l’impuissance.

Donc l’Homme nouveau, l’Homme de demain, l’Homme qui prendra conscience d’une nouvelle révolution dans la réalité de son mental, l’Homme qui prendra conscience d’une nouvelle révolution dans son rapport avec l’énergie de l’esprit, sera capable de prendre conscience du rapport étroit entre les forces en lui et son ego. Et c’est à partir de ce moment-là que l’Homme sera capable de ne plus être assujetti au doute, de ne plus souffrir du doute. Et lorsque l’Homme ne souffrira plus du doute ni sur le plan de la catégorie philosophique, psychologique ou spirituelle et ni sur le plan vibratoire, l’Homme sera un Surhomme, il sera un maître de la vie et il sera parfaitement égal à ces Hommes qui évoluent sur d’autres plans de la galaxie.

mise à jour le 21/08/2024

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