La qualité absolue de la conscience

New York City – credit: @DronalistDailyDose YouTube

Communication préparatoire 132

« La qualité absolue de la conscience humaine n’a rien à voir avec le pouvoir psychologique de l’Homme. Elle représente la capacité intégrale de l’Homme de réunir en lui tous les aspects de sa conscience multidimensionnelle, c’est-à-dire … » BdM

 

En Français vous lisez la transcription manuelle de la conférence de BdM, dans une autre langue la traduction par une intelligence artificielle (AI) de cette transcription manuelle, donc le résultat est à interpréter avec discernement.

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La qualité absolue de la conscience humaine n’a rien à voir avec le pouvoir psychologique de l’Homme. Elle représente la capacité intégrale de l’Homme de réunir en lui tous les aspects de sa conscience multidimensionnelle, c’est-à-dire qu’elle permet à l’Homme de se rencontrer à la fois sur le plan matériel où il exécute sa conscience créative et à la fois sur le plan mental, sur le plan émotionnel, où il participe à l’expression de l’énergie de son esprit sur les plans intérieurs de sa conscience.

Si nous parlons de la qualité absolue de la conscience humaine, sur le besoin de cette qualité, c’est pour avertir l’Homme que la réalisation de sa pleine conscience demande qu’il soit parfaitement équilibré, c’est-à-dire qu’il n’y ait pas en lui d’aspect qui entrave la descente et la manifestation sur le plan matériel de son énergie. Donc si le plan mental et le plan émotif de l’Homme sont trop colorés par des mémoires, cette qualité intégrale de l’Homme ne pourra jamais se manifester, donc l’Homme ne pourra jamais, sur le plan matériel, alors qu’il vit ici dans des conditions qui risquent constamment de défaire cet équilibre, réaliser la qualité absolue de sa conscience.

Le problème avec cette réalisation, alors que l’Homme est encore en évolution, relève du fait qu’il n’est pas facile pour lui au début de prendre conscience que cette qualité absolue de conscience ne peut et ne doit jamais être utilisée contre l’Homme pour aucune raison. Sinon, il est dans l’illusion de sa conscience et au lieu de vivre de la qualité absolue de sa conscience, c’est-à-dire de la qualité intégrale de sa conscience, il ne vit que de certains aspects spiritualisés de cette conscience qui risquent de créer en lui et dans ses rapports avec les Hommes des conflits.

Lorsque nous parlons de la qualité absolue de la conscience humaine, nous voulons expliquer qu’il ne doit pas y avoir dans la conscience de l’Homme d’expression inférieure à sa volonté et à son intelligence. Mais en même temps, nous impliquons que cette volonté et cette intelligence soient perfectionnées à un tel point où il ne puisse s’introduire dans la manifestation de ces deux principes des aspects qui relèvent de la coloration de la personnalité ou du manque de maturité de la personnalité. Alors que la prise de conscience de cette qualité absolue chez l’Homme devient ou deviendra le point d’appui de toute conscience humaine nouvelle, il y a, et il y aura, le danger chez l’Homme nouveau de se servir de cette prise de conscience et de l’employer contre l’Homme pour son bénéfice personnel, alors que ce dernier croira qu’il est en fait dans un état de conscience centrique, c’est à dire fondé sur le principe inaliénable de son individualité.

Autant les dangers ont été grands pendant l’involution, autant les dangers peuvent être grands durant l’évolution. Autant les illusions ont été présentes pendant l’involution, autant durant l’évolution ces mêmes illusions ou d’autres peuvent être tenaces. L’expression de la conscience absolue de l’Homme nécessite que ce dernier ne sente pas l’absolu mais l’exprime à travers sa volonté et à travers son intelligence, mais toujours en dehors du phénomène de miroitement de l’ego.

Si l’Homme sent moindrement la qualité absolue de sa conscience, il peut très facilement tomber dans le piège d’une illusion très forte et très destructive. Par contre, si l’Homme ressent la qualité absolue de sa conscience en vertu d’une étroite relation entre sa capacité de bien canaliser l’énergie en lui et de la transformer, cette énergie, toujours d’une façon créative, alors nous avons devant nous l’expression, sur le plan matériel, de l’Homme nouveau, de la conscience nouvelle et de toute la beauté créative harmonieuse d’une telle conscience.

Si nous parlons de la qualité absolue de la conscience humaine, c’est pour faire réaliser à l’Homme qu’il doit être éventuellement impitoyable vis-à-vis des forces agissantes à travers son plan mental, c’est pour faire réaliser à l’Homme qu’il doit un jour pouvoir, seul, évaluer la nature même de ces formes-pensées. Une fois que l’Homme aura été capable de mater les pensées qui colorent sa vie, sa conscience sera absolue, c’est-à-dire qu’il pourra vivre et bénéficier d’une conscience totalement personnelle, totalement identique à sa réalité, c’est-à-dire à son esprit. Mais si l’Homme emploie, ou sent, ou est dans l’illusion d’employer une telle qualité de conscience contre les Hommes, il vit une erreur grandiose, et un jour ou l’autre, il sera obligé de se libérer de cette illusion.

Que l’Homme nouveau prenne conscience de sa réalité et qu’il réalise la qualité absolue de sa conscience, ceci fait partie du nouvel Homme, ceci fait partie de la nouvelle évolution, ceci fait partie des nouvelles conditions de l’Homme nouveau. Mais que ce dernier ne réalise pas les obstacles subtils à une telle confrontation entre lui-même et les forces en lui qui utilisent le vieux matériel de sa conscience, c’est-à-dire des pensées liées à sa mémoire, voilà une situation qui doit être mise en relief et constamment rendue présente à sa conscience.

L’Homme a facilement tendance à oublier son inconscience lorsqu’il commence à entrer dans la conscience. Il a facilement l’impression d’être conscient et il perd facilement la réalisation qu’il y a encore en lui beaucoup d’inconscience. Donc si nous parlons de la qualité absolue de la conscience humaine, ce n’est pas pour donner à cette partie de l’Homme, qui est encore inconsciente, l’outil qui servirait ses intentions les plus basses ou nourrirait ses appétits les plus retardataires. D’ailleurs, le concept de la qualité absolue de la conscience humaine est un concept qui n’est pas un concept, c’est-à-dire que nous parlons de la qualité absolue de la conscience humaine afin de permettre que l’Homme nouveau puisse accéder à un niveau de réalisation, lui permettant en fait de se libérer de la dualité de sa conscience afin de pouvoir réunir en lui-même, à la fois, ce qui est créativement possible et matériellement réalisable.

Donc la qualité absolue de la conscience humaine n’est ni une qualité psychologique, ni une réalisation psychologique. Elle n’est simplement que le produit naturel de la descente dans l’Homme et de l’équilibre dans l’Homme, d’une nouvelle condition d’énergie relevant du fait qu’il a pu exploiter, selon les modes nouveaux de la conscience créative du cycle qui vient, la réalité exprimée de son énergie à travers un ego qui, cette fois, représente la condition supérieure de l’Homme, dans un temps où la conscience humaine est valorisée à cause du rapport étroit entre l’énergie et l’ego, sans que cette fois-ci la mémoire imprègne en lui des mécanismes d’obstruction des forces retardataires qui puissent lui enlever l’identité qui est le produit naturel de l’intégration de ces énergies, et de la conscience perpétuelle de l’Homme qui se sent plein, c’est-à-dire qui ne vit plus intérieurement à la surface de lui-même.

Il est aussi important pour l’Homme de comprendre la qualité absolue de sa conscience qu’il lui était dans le passé impossible de réaliser une telle qualité de conscience. Il est aussi important pour l’Homme nouveau de saisir cette réalité, de s’envelopper dans cette réalité, et de ne vivre que de cette réalité dont il était impossible dans le temps passé, pour l’Homme, de pouvoir saisir finalement la qualité fondamentale de sa conscience expérimentale.

Donc si nous exposons le besoin de l’Homme de sentir la qualité absolue de sa conscience, c’est pour l’amener petit à petit, pour le forcer petit à petit, à étendre dans le temps, ou avec le temps, le pouvoir créatif de son autogestion. De son autogestion à tous les niveaux, de son autogestion qui deviendra, éventuellement, son mode naturel d’auto-orientation, d’autodétermination et d’autosuffisance, quelles que soient les conditions politico-économiques de sa société planétaire.

L’être humain est semblable à une image projetée dans le temps, et cette image doit devenir de plus en plus tridimensionnelle. Pendant l’involution, cette image n’était qu’unidimensionnelle, et pendant l’évolution, elle devra développer une qualité de conscience qui permettra à l’Homme de ne plus vivre d’une conscience assujettie au temps de sa civilisation.

L’Homme doit être libre dans le temps et dans l’espace, et pour qu’il soit libre dans le temps et dans l’espace, l’image de sa conscience, c’est-à-dire les reflets plus ou moins permanents de son inconscience, doivent être éliminés afin de donner à sa conscience la qualité absolue de son identité, ce qui lui permettra éventuellement de reconnaître qu’il ne peut plus être déplacé dans le temps selon les modes et les besoins qui font partie de l’organisation cosmique de sa conscience planétaire.

L’Homme doit devenir un tout, il ne peut plus être divisé ou divisible, il doit atteindre un niveau de conscience suffisant pour pouvoir arracher à l’invisible les coordonnées de sa programmation. Et tant que l’Homme ne pourra pas arracher à l’invisible les coordonnées de sa programmation, c’est qu’il n’aura pas pris, sur le plan matériel, le contrôle de son énergie. Donc cette énergie sera utilisée sur d’autres plans de sa conscience et lui, sur le plan matériel, ne vivra que l’image d’une conscience éteinte, d’une conscience qui n’est pas tridimensionnelle, mais qui n’est simplement que la réflexion, dans le temps, d’une condition d’expérience qui doit, un jour, aboutir à la réalisation totale absolue de la conscience humaine.

Tant que l’Homme n’aura pas réalisé la qualité absolue de sa conscience, il se sentira un être exploité, il sentira l’exploitation, c’est-à-dire qu’il percevra le contrôle vibratoire de son énergie. Et le contrôle vibratoire de son énergie sera réalisé comme étant le manque de pouvoir dans sa vie, le manque de capacité dans sa vie d’exprimer sa volonté et son intelligence sans aucune interférence. Et tant qu’il ne sera pas arrivé à ce point, il ne pourra pas comprendre pourquoi il est sur la Terre. Il ne pourra pas comprendre pourquoi il vit sur le plan matériel. Il ne fera que vivre sur le plan matériel sans compréhension profonde de la relation entre l’image et la réalité.

Donc la relation entre l’image de l’Homme, c’est-à-dire l’inconscience de l’Homme, et la réalité, doit être brisée, doit être rompue une fois pour toutes, afin que l’Homme puisse finalement exercer sur le plan matériel, volontairement et avec intelligence, le pouvoir créatif de son énergie, c’est-à-dire de son esprit. Voilà pourquoi le concept de la conscience absolue est absolument important pour l’Homme, parce que ce concept détermine pour l’avenir la relation entre la qualité imagée de la conscience humaine, c’est-à-dire la qualité programmée de la conscience humaine, en “contradistinction” (opposition) avec la qualité absolue du pouvoir créatif de l’Homme qui a intégré son énergie et renversé le rôle de l’invisible dans la matière.

Une fois que l’Homme aura renversé le rôle de l’invisible dans la matière, c’est-à-dire qu’il aura empêché que l’invisible obstrue sa conscience créative sur le plan matériel, il se développera, dans l’Homme, des centres d’énergie nouveaux, des facultés nouvelles, qui remplaceront graduellement son inconscience planétaire, ce qui lui permettra d’avoir accès à une conscience cosmique, c’est-à-dire à une conscience universelle, c’est-à-dire à une conscience intégrale, c’est-à-dire à une identité parfaite, c’est-à-dire à une conscience parfaite de son rôle dans le cosmos local et matériel où il est présentement situé, rôle qui, éventuellement, changera au fur et à mesure qu’évolueront ses corps, que changera son taux vibratoire, l’amenant ainsi à pouvoir s’exercer, à la fois dans le matériel et dans l’invisible, comme il est dû à tout être qui est parfaitement rodé dans sa conscience, parfaitement organisé dans sa conscience, et parfaitement conscient dans sa conscience.

Il ne s’agit pas simplement de dire que l’Homme nouveau doit souffrir pour arriver à un certain niveau de conscience, ceci fait partie de la condition de l’évolution, mais il s’agit aussi de dire que l’Homme nouveau doit arriver à éliminer toute souffrance dans sa conscience. Et ce processus d’élimination ne peut être fait qu’au fur et à mesure qu’il réalise la qualité absolue de sa conscience, c’est-à-dire qu’il réalise qu’il n’a rien à perdre, qu’il a tout à gagner. Et tant que l’Homme ne réalise pas qu’il n’a rien à perdre, qu’il a tout à gagner, il perd, parce qu’il y a en lui des aspects qui se refusent ou qui l’empêchent de déterminer la mesure même de son expression vitale créative sur le plan de son expérience mortelle.

Donc tant que l’Homme croit ou craint qu’il a quelque chose à perdre, il perd. Lorsque l’Homme réalise qu’il n’a plus rien à perdre, qu’il n’a rien à perdre, il gagne ! Et lorsqu’il commence à gagner, il ne peut que gagner en surplus. Il vient un point dans sa vie où il ne fait que gagner. Et tant qu’il n’a pas la certitude de ceci, qu’il n’a pas réalisé ceci d’une façon absolue, il ne vit pas une conscience dont la qualité est absolue. Et c’est là que se situe le jeu entre l’invisible et le mortel, que se situe le jeu entre les forces en lui et son ego, que se situe la disparité entre sa volonté et son intelligence et les différents aspects de sa programmation.

Tant que l’Homme a l’impression d’être inférieur à ce qu’il est, il est inférieur à lui-même. Tant qu’il a l’impression de ne pas être capable de construire ce dont il a besoin, il est impuissant dans son intelligence et sa volonté. Il est encore esclave de sa programmation, il n’a pas encore brisé les chaînes de l’involution, il n’a pas encore été capable de faire face au dieu en lui, c’est-à-dire aux forces en lui qui se cachent sous le masque de l’émotivité ou sous le masque de certaines pensées nuisibles afin de l’amener graduellement à construire une vie qui est, effectivement, sans doute cosmique, c’est-à-dire universelle, c’est-à-dire imperturbable dans la continuité de sa conscience.

Maintenant que l’Homme entre dans le cycle de l’évolution, dans cette période qui l’amènera à la conquête de tout ce qu’il voit, de tout ce qu’il sait voir, de tout ce qu’il peut voir, de tout ce qui est devant lui qui doit être vu et compris, il ne lui reste qu’à définir son rapport étroit dans le présent avec les forces en lui qui utilisent l’émotion et le mental pour l’amener à concrétiser, dans son expérience, son devenir.

L’Homme ne peut plus se permettre de vivre dans un état incertain de conscience ou dans un état de conscience où l’incertitude ou le doute affaiblit la qualité absolue de cette même conscience. Il est évident que les Hommes n’ont pas tous le même esprit, il est évident que les Hommes n’ont pas tous la même capacité énergétique de rendre à l’Homme ce qui est dû à l’Homme et d’oublier, une fois pour toutes, l’existence des dieux, c’est-à-dire l’existence fantomatique d’une réalité qui ne fait pas partie de la réalité mais qui fait partie de l’illusion réelle de l’Homme.

Si l’Homme savait reconnaître la qualité absolue de sa conscience, il n’aurait pas tendance ou le besoin de reconnaître la démagogie spirituelle qu’il a toujours servie et qui s’est toujours servie de lui. Il n’aurait pas tendance à s’effondrer devant l’obstacle, il n’aurait pas tendance à se diminuer devant la pensée qui l’assaille de tous les côtés. Il serait intégral, il serait Homme dans sa réalité, il serait au-dessus de l’Humanité, il serait au-dessus de l’ancienne conscience de l’Homme. Donc il serait déjà dans le devenir de l’Homme nouveau. Il vivrait ce qui n’a jamais pu être vécu, il sentirait ce qui n’a jamais pu être senti, il découvrirait ce qui n’a jamais été découvert. C’est-à-dire qu’il construirait, aujourd’hui, à partir des décombres qui, dans le passé, avaient été utilisées pour la construction de l’Homme expérimental.

Tant que l’Homme devra être confronté à ses bêtises pour réaliser ses erreurs, ses illusions, il y aura en lui encore de l’expérience à vivre. Il ne pourra pas vivre en dehors de l’expérience. Et tant qu’il ne pourra pas vivre en dehors de l’expérience, il ne sera pas intégral. Il n’aura pas une conscience absolue, c’est-à-dire qu’il ne pourra pas défier, sur le plan de sa vie, les aspects catégoriques de sa vie pensante. Il ne pourra pas défier, sur le plan de son expérience nouvelle, les aspects de la conscience qui font partie du jeu entre l’invisible et le matériel.

Donc ceci veut dire qu’il ne pourra pas participer intégralement à sa conscience, il ne participera que d’une façon relative à une conscience manipulée, créée de toutes pièces par des forces qui n’auront pas encore été intégrées à travers le mental et à travers l’émotion. Nous avons déjà dit que l’Homme ne connaît pas le visage de son esprit, il ne connaît pas la réalité de son esprit. Nous avons déjà dit que l’Homme vit sous l’impression de son esprit. L’impression de son esprit n’est pas la réalité de l’Homme. L’impression que crée l’esprit dans l’Homme n’est pas la réalité de l’Homme. La réalité de l’Homme est l’évolution de l’Homme jusqu’au jour où il puisse effacer toute impression de son esprit sur sa conscience mortelle. Ceci veut dire qu’il doit y avoir, dans la vie de l’Homme, une transposition de l’impression créée par son esprit dans une intégration parfaite de l’énergie avec l’Homme.

Lorsque cette intégration parfaite entre l’énergie et l’Homme est établie, il n’y a plus dans l’Homme l’impression de son esprit, donc il n’y a plus dans l’Homme de possibilité de souffrance sur la Terre. La dualité n’existe plus et la mémoire de l’Homme n’est plus au service de l’esprit, c’est-à-dire qu’elle n’est plus au service de l’énergie qui est mal canalisée à travers le mental et l’émotion.

Voilà l’Homme nouveau, voilà ce que veut dire l’Homme nouveau. L’Homme nouveau n’est plus un être spirituel, il n’est pas un être spirituel, il est un être réel, c’est-à-dire un être qui comprend l’Homme spirituel, un être qui comprend l’Homme matériel ou matérialiste, un être neuf, un être qui n’a jamais existé sur le plan matériel de la Terre. Il n’est plus convoqué à l’école de la connaissance pour l’étude des métaphysiques ou des catégories de pensée. Il est libre de ces écoles. Il est lui-même créateur, donc il affirme lui-même d’une façon absolue le lien entre l’énergie et la réalité dont il est, sur le plan, l’exécuteur. Donc il représente la totalité d’une conscience qui puisse être manifestement l’expression de l’absolu.

À partir de ce moment, l’Homme n’est plus Homme, il est Surhomme, il est au-delà de la conscience humaine, il ne participe à la vie sur le plan matériel qu’en fonction d’une détermination créative qui relève de l’intégration de sa conscience. Il n’est plus appelé à vivre le doute qui relève du combat ou de la lutte entre le bien et le mal, il n’est plus assujetti à la dualité de l’Homme et de l’esprit. Il est intégral, il est parfaitement équilibré, il est le produit inévitable de la lutte contre l’imperfection, contre la domination, contre l’assujettissement, contre l’illusion.

Mais si l’Homme ne réussit pas à prendre conscience de la qualité absolue de sa conscience, comment voulez-vous qu’il réussisse à vaincre ces obstacles qui depuis les temps immémoriaux ont constitué le cheval de bataille de l’Homme ? Comment voulez-vous qu’il puisse être sur le plan matériel le produit, à la fois, de l’Intelligence, de la Volonté et de l’Amour, autrement dit qu’il véhicule sur la Terre une conscience dite universelle dont l’origine est en dehors des conditions de vie expérimentale exploitée par une Humanité fatiguée par la douleur ?!

L’Homme doit être un peu comme la rivière qui se jette dans l’océan. Même si elle est loin de l’océan, même si elle n’est pas encore arrivée à ce dernier, elle n’a pas de doute qu’elle va vers ce dernier. Donc l’Homme, s’il possède une conscience dont la qualité est absolue, n’a pas de doute qu’il va vers l’océan, c’est-à-dire qu’il va vers l’infinitude de sa conscience, qu’il va vers l’intégralité de sa conscience, qu’il va vers la perfection de sa conscience, et qu’il possède, en ce moment-même, les attributs nécessaires, les outils nécessaires, pour s’acheminer dans cette direction.

Sur le parcours de sa lumière, là où il y a des rapides, là où il y a des bas-fonds, il ne peut pas se permettre d’oublier qu’il est déjà en voie d’exprimer un mouvement absolu, c’est-à-dire un mouvement irréversible qui lui permettra un jour de reconnaître qu’il fait partie intégrale et intégrante avec ce que nous pouvons appeler la réalité. Mais nous voulons toujours déterminer ou définir la réalité, comme si cette dernière existait plus loin dans le temps, comme si cette dernière faisait partie du mouvement de la rivière vers l’océan. La réalité, ce n’est pas simplement l’océan, la réalité fait aussi partie de la rivière. La rivière fait déjà partie de l’océan, il n’y a pas de bris, de rupture, entre l’un ou l’autre.

Et voilà pourquoi l’Homme n’est pas capable de sentir qu’il possède une conscience absolue, une conscience océanique, c’est-à-dire une conscience qui englobe toute la réalité de sa vie possible et imaginable. Parce qu’alors qu’il est, ou qu’il semble être, loin de cet océan, il n’a pas la capacité de réaliser qu’il fait déjà partie de lui. Et ce sont les obstacles dans le parcours qui l’amèneront éventuellement à réaliser qu’il file naturellement à son rythme vers cet océan qui représente l’inévitable déroulement évolutif de sa conscience.

Dans la vie de tous les jours, nous avons maints obstacles, nous vivons maintes situations qui, à cause des souffrances qu’elles nous inculquent, nous donnent l’impression d’une certaine finitude. Ce sont ces obstacles mêmes qui sont la mesure de notre infinitude, de la même façon que ce sont ces obstacles mêmes qui sont la mesure de notre finitude. Et tout ceci dépend de la qualité absolue de la conscience que nous sommes capables de manifester lorsque nous vivons, lorsque nous luttons à l’intérieur de ces obstacles.

Donc les obstacles de la vie ne doivent pas être considérés comme simplement de l’interférence. Ils doivent être considérés comme des conditions à dépasser afin que nous puissions éventuellement ne plus en souffrir parce que notre conscience aura été suffisamment rendue absolue dans sa qualité pour que nous puissions instantanément, dans le moindre geste, établir les coordonnées de notre volonté et de notre intelligence.

Si nous sommes dans la vie, c’est que nous avons voulu venir dans la vie. Et si nous souffrons dans la vie, c’est parce que nous n’avons pas compris pourquoi nous sommes venus. Si l’Homme ne comprend pas qu’il est venu dans la vie pour la défaire, pour la “contremander”, pour la réorienter, pour l’amener à un état de perception qui coïncide avec sa volonté et son intelligence, sa vie ne vaut pas la peine d’être vécue, c’est-à-dire qu’elle ne vaut pas la valeur qu’elle pourrait avoir, donc elle est diminutive, elle est moindre, elle est existentielle, elle n’est pas réelle.

L’Homme est venu dans la vie pour expérimenter la vie, afin de perfectionner son rapport avec les mémoires anciennes qui ont constitué son expérience. Mais l’Homme nouveau n’est pas venu dans la vie pour constituer un lien avec le passé de son involution. Il est venu dans la vie pour réorganiser la vie, pour éteindre une fois pour toutes la programmation de la vie, pour rendre libre son esprit, c’est-à-dire pour permettre que l’énergie de son esprit, de son essence, puisse être manifestement rendue créative, une fois qu’il a été capable de dépasser les conditions expérimentales de sa conscience dite planétaire.

Donc le but de l’Homme nouveau sur une planète, ce n’est pas de se rapporter au passé, c’est de défaire les chaînes du passé pour se créer un avenir neuf, un avenir glorieux, un avenir paisible, un avenir plein de lui-même, c’est-à-dire un avenir qui représente la caractéristique fondamentale de la conscience universelle de l’Homme, c’est-à-dire l’harmonie, la joie, et la vie créative.

Pourquoi rêvons-nous ? Nous rêvons parce qu’il y a encore en nous des aspects de la vie qui n’ont pas été équilibrés. Nous rêvons parce qu’il y a encore en nous des aspects de la vie qui doivent être exploités. Donc nous rêvons parce que nous n’avons pas de conscience absolue. Si nous avions une conscience absolue, le rêve n’existerait pas pour l’Homme. Il n’y aurait, sur les autres plans, qu’une conscience égale à celle qu’il possède sur le plan de la Terre.

Donc tant que nous rêvons, c’est qu’il y a encore en nous du matériel qui doit être exprimé, afin que sur le plan de notre conscience diurne nous puissions réaliser jusqu’à quel point nous avons été affaiblis par le passé. Donc la genèse du Surhomme représente l’établissement sur le plan matériel d’une conscience révélatrice, d’une conscience qui révèle, d’une conscience qui exprime ce qui n’a jamais été exprimé, c’est-à-dire une conscience qui est absolue et non plus relative, une conscience qui est capable par elle-même d’extirper du passé les aspects qui ont noyé l’Humanité dans une ignorance totale, afin de permettre que l’Homme, un jour, arrive à réaliser parfaitement l’équilibre entre le matériel et l’invisible, d’où la naissance sur le plan matériel du pouvoir de l’Homme, d’où l’intégration sur le plan matériel de la conscience nouvelle d’une Humanité qui ne sera jamais plus perdue dans les décombres d’une conscience relative.

mise à jour le 21/08/2024

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