Le charlatan occulte dans l’Homme

New York City – credit: @DronalistDailyDose YouTube

Communications préparatoires 159 et 160

“Il existe dans la vie de chaque être humain, dans la composante de tout Homme un charlatan. Ce charlatan, nous l’appelons le caractère. Lorsque l’être humain vient au monde, il vient au monde avec de la mémoire, donc il vient au monde avec ou …” BdM

 

En Français vous lisez la transcription manuelle de la conférence de BdM, dans une autre langue la traduction par une intelligence artificielle (AI) de cette transcription manuelle, donc le résultat est à interpréter avec discernement.

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CP-159 Première partie : le caractère

Il existe dans la vie de chaque être humain, dans la composante de tout Homme un charlatan. Ce charlatan, nous l’appelons le caractère. Lorsque l’être humain vient au monde, il vient au monde avec de la mémoire, donc il vient au monde avec ou accompagné de ce charlatan. Et au cours de son acculturation, son caractère, soit qu’il s’améliore ou qu’il se détériore, selon les conditions de sa jeune vie.

Et l’Homme doit vivre, toute une vie, avec ce caractère. Et c’est à cause de ce dernier qu’il vit des situations qui souvent rendent sa vie difficile, parce qu’il existe dans le caractère des aspects qui sont irréductibles ou presque irréductibles, puisque c’est très difficile à l’ego d’identifier son caractère, dans ce sens que c’est très difficile à l’ego de mettre le doigt sur son caractère et de réaliser que le caractère est en fait une pierre précieuse, mais une pierre précieuse qui a besoin d’être raffinée, polie, afin que ressortent des facettes, claires, nettes et précises, des facettes bien taillées.

La seule force dans l’Homme qui puisse parfaitement transmuter, transformer un caractère, autrement dit, donner à cette facette de la pierre précieuse une qualité réellement rayonnante, c’est la conscience humaine, c’est-à-dire le double, cette force puissante qui peut, au cours des années, des générations ou des successions de vies, transformer le matériel expérientiel de l’Homme, et faire ressortir de ce matériel une condition de vie, d’intelligence, totalement nouvelle, totalement épurée.

Le caractère sert à l’évolution de l’Homme, il sert à la transformation de ses énergies, il sert aussi à la manipulation vibratoire de ses corps subtils. C’est à travers le caractère que la force de l’esprit ou du double s’imprègne pour élever les possibilités de fusion avec l’Homme et amener ce dernier, éventuellement, à un niveau de conscience nettement supérieur et nettement libre des forces involutives qui ont le pouvoir de conditionner l’ego, donc de donner au caractère une plus grande capacité d’expression dans la vie matérielle.

Ce charlatan est un aspect de nous-mêmes qui recourt plusieurs vertus. Ce charlatan manifeste plusieurs vertus et ses vertus sont justement les points faibles de l’ego. À travers les vertus du caractère, l’ego semble impuissant à déceler l’activité de ce dernier et c’est justement à cause de cette situation que le caractère est très difficile à être mesuré, réalisé, perçu, d’une façon objective par l’être humain.

Et c’est pourquoi la seule force, dans l’Homme, qui puisse entraver les rouages secrets de ce charlatan, à l’intérieur de la personnalité, ce sont les forces du double, les forces de vie qui, d’une façon ou d’une autre, au cours de l’évolution, se verront obligées de neutraliser l’activité de ce caractère, d’en neutraliser les aspects négatifs, pour ne garder que les aspects positifs, créatifs et évidemment évolutifs.

Si l’ego a tant de difficulté à mettre le doigt sur son caractère, à réaliser son caractère, à réaliser les impertinences de son caractère, c’est parce que l’ego n’est pas suffisamment illuminé de l’intérieur, il lui manque de la clarté. Autrement dit, il manque à l’Homme une énergie qui ne vient pas de l’Homme, du mortel, mais qui vient de l’Homme, de la partie immortelle de ce dernier.

Si l’ego a tant de difficulté à voir à travers ce charlatan, qui est en lui, fait partie de lui, c’est que l’ego n’a pas suffisamment de points de repère lui permettant de saisir instantanément les activités de ce charlatan, à travers son mental, son émotif, autrement dit, à travers sa conscience astralisée.

L’ego n’est pas suffisamment objectif à lui-même, il n’est pas suffisamment humble dans le mental. Une des grandes qualités négatives du charlatan, du caractère, c’est l’orgueil. Là où le caractère devient dangereux pour l’Homme, là où il risque de retarder son évolution, c’est à travers un orgueil mal placé. Et un orgueil mal placé est un orgueil qui se croit toujours bien placé ; le hic de la situation est justement là. L’orgueil mal placé se croit toujours bien placé, donc l’ego se donne toujours raison, donc le caractère, le charlatan, prend toujours sa place, dans la vie de l’Homme, se manifeste constamment et donne à l’ego toutes sortes de raisons pour que ce dernier croie effectivement qu’il a raison.

Si l’Homme est en bonne compagnie dans le monde, ce charlatan sera mis en relief par ses amis, par ceux qui l’aiment, par ceux qui ont pour lui de la sympathie. Ce charlatan pourra être démontré, sous toutes sortes de formes, dans toutes sortes de conditions, mais à condition que l’ego puisse prendre conscience objectivement des observations faites par ceux qui l’entourent. Si l’ego ne prend pas objectivement conscience des observations faites par ceux qui l’entourent, le caractère deviendra encore plus puissant, le caractère se renferme, l’ego devient impuissant à le déloger et éventuellement l’Homme cesse d’évoluer.

Si le terme évolution implique transformation de l’être humain, il est évident que le caractère, le charlatan, doit aussi évoluer. Autrement dit, cette pierre précieuse doit se raffiner. Mais pour qu’elle se raffine, il faut qu’elle soit passée par le ciseau. Et si l’Homme n’est pas capable de bénéficier des observations judicieuses faites par ceux qui l’entourent dans la société, comment voulez-vous qu’il en arrive, par lui-même, à voir à travers le jeu de ce charlatan qui cache toujours son jeu à l’ego et qui donne à ce dernier l’impression d’être sur la bonne voie d’évolution ?

Non seulement le caractère est un charlatan, mais aussi il est cet aspect de l’Homme qui le motive dans la vie. Autrement dit, c’est à travers le caractère que l’Homme en arrive dans la vie à se donner une orientation quelconque, c’est à travers ce charlatan que l’Homme en arrive, au cours de la vie, à se donner un mode d’expérience qui convient au caractère et qui semble convenir à l’ego parce que l’ego est impuissant devant lui.

Souvent, dans la vie, il faut que l’Homme subisse certaines expériences pour qu’il y ait un peu de transformations, un peu de mouvement dans son caractère. Et alors l’ego s’aperçoit ou dit qu’il a vécu une expérience à travers laquelle il a appris quelque chose. Mais souvent, ces expériences sont difficiles et l’Homme devrait pouvoir en arriver à traverser la vie en vivant des expériences de moins en moins pénibles.

Mais pour ceci, il faut qu’il prenne conscience de son caractère, il faut qu’il soit très présent dans l’actualisation de ce dernier et qu’il voie à travers son jeu. Mais l’ego ne voit pas facilement à travers le jeu de ce charlatan parce que l’ego est une qualité de l’Homme qui s’emploie très facilement à se regarder dans le miroir. Il y a dans chaque être humain une sorte de narcissisme, c’est-à-dire une sorte de tendance à s’auto-réfléchir, à se regarder dans la glace et à se trouver beau, et nous découvrons que dans ces êtres humains, où le caractère charlatanesque est très puissant, il existe une sorte d’orgueil qui a tendance à donner l’impression à ces êtres qu’ils sont effectivement beaux.

J’emploie le terme beau simplement comme un terme général, je ne veux pas dire beau esthétiquement. Je veux dire que ces êtres ont une sorte de capacité de s’apprécier, même lorsque leur appréciation n’est pas juste. Et ce n’est pas surprenant que l’ego ait de la difficulté à voir à travers le caractère puisque ce dernier lui donne toujours l’impression d’être à la hauteur de la situation.

Et comme je disais, lorsque vient une certaine expérience où l’ego doit vivre le choc en retour, il s’aperçoit alors qu’effectivement il n’était pas à la hauteur de l’expérience. Et à ce moment-là, son caractère en prend pour sa mesure et l’ego peut un peu s’ajuster, peut même évoluer un peu et se raccorder à une vibration un peu plus haute.

Avoir du caractère, c’est nécessaire, ça fait partie de la vie, ça fait partie de tous les bagages de l’Homme. Mais que ce caractère soit ajusté, c’est essentiel, si l’être humain doit bénéficier de sa mémoire, si l’être humain doit bénéficier de son expérience, sinon il souffrira de sa mémoire, il souffrira de son expérience antérieure.

Il n’existe pas, sur notre planète, d’école initiatique où le caractère peut être parfaitement transformé de l’extérieur de soi. Même si l’Homme allait à une école initiatique où un tel travail serait fait, il demeurerait toujours à l’intérieur de l’Homme un peu de ce caractère, parce que le caractère ne peut pas être totalement éliminé de la conscience humaine, c’est-à-dire qu’il ne peut pas être parfaitement transformé dans la conscience humaine, à travers l’activité de l’Homme. Il ne peut être parfaitement transformé qu’à travers l’activité de la partie cosmique de l’Homme, c’est-à-dire du double, de son esprit.

Et c’est pour cette raison qu’il est très important, pour l’être humain en évolution qui est en contact, sur le plan matériel, avec des êtres qui sont qualifiés de tel ou de tel caractère, de réaliser, à un certain point de leur évolution, qu’il devient nécessaire, quelque part, pour quelque raison que ce soit, de s’affranchir des nuisances du caractère, lorsque les besoins de l’expérience, lorsque les besoins de la vie, ont fait en sorte que la relation avec un tel caractère n’est plus nécessaire.

Plus un Homme se conscientise, plus il doit comprendre ceci. Plus un Homme devient intelligent, autonome, centrique, plus il doit être capable de réaliser, à un certain point, lorsque sa sensibilité est arrivée à un certain niveau d’évolution, qu’il devient nécessaire de se libérer de certaines personnes, dans sa vie, qui, à cause de leur caractère, rendent sa vie un peu trop difficile.

Il y a des raisons pour lesquelles nous rencontrons des gens qui ont tel ou tel caractère. Ces raisons font partie de l’évolution, elles font partie de l’expérience, elles font partie de la transformation des corps. Mais vient un temps où l’Homme doit être suffisamment conscient de lui-même, suffisamment conscient de sa sensibilité, pour réaliser qu’assez c’est assez, et que ces personnes qui ont tel ou tel caractère, personnes qu’il peut très bien aimer, n’ont plus de place dans sa vie. Elles n’ont plus de place dans sa vie, non pas parce qu’elles ne sont pas bien, ou qu’elles ne sont pas gentilles ou qu’elles n’ont pas certaines qualités, mais parce que leur caractère ne permet plus que ces êtres, ensemble, aillent plus loin dans l’exploration de leur vie, de leur expérience.

Sinon, l’Homme conscient se rend esclave d’une situation de vie, il se rend esclave de l’expérience de vie, et il ne voit pas que toute rencontre, tout lien avec l’Homme dans la vie est un lien qui est nécessaire, qui fait partie de l’expérience et qui est le produit de la sympathie vibratoire entre ces Hommes alors qu’ils sont à un certain niveau d’évolution, ou alors qu’ils s’amènent ensemble dans certaines conditions de vie ou d’expérience.

Ce qui fait, très souvent, que l’Homme s’empêche de se libérer d’une relation avec une autre personne, c’est l’inquiétude d’être seul ou c’est l’inquiétude de blesser cette autre personne. Ceci est une illusion. Si l’Homme doit à un certain moment continuer sa vie, continuer son expérience, en fonction de sa propre vibration, de sa propre sensibilité, et qu’il est retardé ou affecté, à cause du caractère qui existe dans la personnalité de telle ou de telle personne, il doit, à un certain moment, faire le bris, sinon il rendra sa vie difficile, pénible, et il contaminera son existence.

Si nous disons que le caractère est un peu comme une pierre précieuse qui n’a pas été polie, il est évident que vous ne pouvez pas mettre dans un coffre une pierre précieuse qui n’est pas polie avec une pierre précieuse qui l’est un peu plus, il faut que les pierres, dans un même coffre, aient une homogénéité d’apparence, une homogénéité de réflexion, une homogénéité dans la qualité, sinon le coffre perd sa valeur. Autrement dit, la vie, qui est le coffre, perd de la valeur. Elle perd de la valeur parce que les Hommes ensemble ne vibrent pas dans une vibration qui est universelle, ils ne vibrent pas dans une vibration qui est parfaitement harmonisée, il y a trop de heurts, il y a trop de chocs, il y a trop de tension entre eux.

Si le caractère est si important dans l’Homme, s’il fait partie de sa structure interne, c’est parce que l’Homme est un être en évolution qui a besoin d’expérience pour aller plus loin dans son évolution. Cependant ce caractère, chez l’ego qui est arrivé à un certain niveau de conscience, ne doit plus faire obstacle à la paix de l’Homme. Et une des choses dont est responsable le caractère, c’est qu’il fait obstacle à la vie de l’Homme, à un certain point de son évolution, lorsque ce dernier a atteint un niveau ou un degré de stabilité au niveau de ses corps subtils, un point où il doit commencer finalement à vivre en paix, vivre dans le calme et vivre en harmonie avec lui-même et avec ceux qui l’entourent.

Le charlatan, qui est le caractère, ne se voit pas chez l’ego, par l’ego. L’ego a beaucoup de difficulté à le réaliser et une autre des raisons c’est que ce charlatan, au lieu de donner à l’ego une valeur réelle de la conscience, donne à l’ego une valeur qui est factice, autrement dit, une valeur qui ne peut pas être exploitée créativement, de façon permanente. Il n’y a pas, dans le caractère, de stabilité créative, il n’y a que de l’instabilité créative.

Autrement dit, lorsque l’ego est prisonnier de son caractère, ce même ego ne peut pas, en relation avec les Hommes, maintenir une coordination dans l’action, parce que le caractère, à cause de sa nature, fera vibrer quelque part dans le temps, en relation avec l’expérience, une mémoire qui n’est pas ajustée à la conscience. Et c’est justement ce qui dénote la nature du caractère.

Le caractère, sans que l’ego s’en rende compte, fait toujours vibrer de la mémoire, et le fait qu’il fait vibrer cette mémoire rapporte toujours à la conscience de l’ego une manifestation d’énergie mentale ou d’énergie émotionnelle qui ne coïncide pas avec la conscience pure, mais qui coïncide avec la conscience expérimentale, planétaire, autrement dit, le côté noir de l’âme, ce côté de l’âme qui fait en sorte que l’Homme ne peut pas être consciemment réalisé, ne peut pas être consciemment réalisable. Et si l’Homme ne peut pas être consciemment réalisable, dans sa vie, il ne peut pas, en relation avec les Hommes, apporter, sur le plan de l’expérience, une plénitude d’expérience. Cette expérience sera toujours partialisée, elle sera toujours divisée et elle reviendra toujours, d’une façon ou d’une autre, au pouvoir charlatanesque du caractère.

Et naturellement, si l’Homme est conscient et qu’il voit à travers ce jeu, éventuellement, il se verra obligé de briser avec ce caractère, c’est-à-dire briser avec l’Homme qui le porte en lui-même, afin que lui, puisse vivre une vie plus calme, plus relaxe, à l’intérieur de laquelle il y aura moins de tension.

Donc avoir du caractère, ce n’est pas suffisant. Avoir du caractère raffiné, conscientisé, ajusté, ceci est absolument nécessaire pour la vie de l’Homme, pour la vie de l’individu et pour la paix, le bonheur de l’Homme en tant qu’individu.

Si l’Homme n’ajuste pas son caractère parce qu’il ne le voit pas, ce n’est pas nécessairement parce que, dans la vie, on ne le lui a pas fait remarquer, c’est parce que, dans la vie, il n’a pas voulu le voir. Il y a des êtres humains qui se refusent de voir leur caractère alors que ce dernier leur est indiqué par des êtres autour d’eux, par des êtres qui font partie de la famille ou par des êtres qui font partie de leur cercle d’amis.

Il y a des Hommes qui ne voient pas, qui ne sont pas capables de réaliser qu’effectivement il y a dans leur caractère une déformation. Et lorsque nous parlons du caractère en tant que charlatan, nous parlons de la déformation dans le caractère. C’est la déformation du caractère qui crée sa qualité charlatanesque, c’est la déformation dans le caractère qui empêche l’Homme de pouvoir bénéficier de son caractère, autrement dit de bénéficier d’une pierre précieuse, polie, raffinée.

Et si l’Homme vit de la déformation dans son caractère, c’est dû à toutes sortes de causes, des causes qui font partie de ses antécédents, avant la présente incarnation, et des causes qui font partie de son expérience, alors qu’au cours de la jeunesse, il était amené à une évolution, à l’intérieur d’un cadre familial qui ne coïncidait pas parfaitement avec l’aspect totalement créatif d’une telle évolution.

Mais ceci importe peu parce que, quel que soit le passé de l’Homme, il doit dans l’avenir, au cours de son expérience, en arriver à mater son caractère. Si l’Homme ne mate pas son caractère, il ne pourra jamais, en tant qu’ego, en arriver à une évolution de conscience suffisamment avancée pour pouvoir, sur le plan humain, vivre une vie parfaitement à la mesure de lui-même, parce que les forces en lui, les forces de vie, de l’esprit, du double, s’objecteront, feront obstacle à ce que cet Homme, à ce que ce caractère dans l’Homme puisse vouloir rendre sur le plan de l’expérience.

Autrement dit, pour que l’Homme en arrive, dans la vie, à réellement vivre et à vivre à la mesure de lui-même, il faut que son caractère ait été transformé. Et ce dernier ne peut être transformé que par ses forces vitales en lui qui font partie de son intelligence, de sa conscience, de sa créativité réelle, forces qui ne peuvent pas être bousculées, qui ne peuvent pas être amenées dans sa vie avant que le caractère ait été parfaitement transformé.

Autrement dit, nous disons que le caractère sera toujours un obstacle au bonheur de l’Homme. Et lorsque nous parlons du caractère, nous parlons de l’aspect négatif du caractère, nous parlons du charlatan, nous parlons de cet aspect de l’Homme que l’ego ne voit pas parce que l’ego n’a pas été suffisamment, par l’expérience, amené à voir la réalité de ce monstre qui fait partie de lui, qui fait partie de sa mémoire, qui fait partie de son expérience ancienne. Expérience nécessaire mais qui, tout de même, doit être transmutée afin que l’ego devienne nouveau, afin que l’Homme devienne nouveau, afin que la conscience devienne réelle et qu’elle ne soit plus entachée par ce caractère qui déforme la réalité sous le prétexte de la former.

Donc si nous parlons de ce charlatan, nous parlons effectivement de la déformation dans le caractère. Et chaque être humain doit être suffisamment avisé, vis à vis de lui-même, pour en arriver un jour à pouvoir réaliser la déformation dans son caractère, parce qu’une telle déformation représente une faille, et une telle faille représente une faiblesse et la faiblesse, dans le bloc de vie, nécessite effectivement que l’Homme soit trempé dans une expérience profonde afin que ce bloc de vie, qui est sa totalité, sa réalité, ne soit plus affaibli par une faille, afin que l’ego ne soit plus diminué dans son rendement, à cause de la déformation dans le caractère de l’individu.

Toute déformation de caractère invite l’Homme à un ou à des malheurs. Toute déformation dans le caractère représente pour l’Homme une diminution de son potentiel de vie, tant sur le plan individuel, que sur le plan social. Toute déformation dans le caractère invite l’individu à un niveau quelconque d’échec. Et si l’Homme vit sur le plan matériel et qu’il en n’arrive pas un jour à dépasser le stage où il peut être assujetti à des échecs, ce même Homme ne peut pas dire qu’il contrôle la vie, qu’il est en harmonie avec lui-même, et qu’il est en harmonie avec les Hommes.

Pour que l’Homme en arrive un jour à vivre une vie pleine, il faut qu’il ne puisse plus essuyer d’échecs. Et tant qu’il y aura en lui de ce charlatan, il y aura dans sa vie de l’échec et l’échec sera la cause de la perturbation psychique de sa conscience.

Il vient un point dans la vie de l’Homme où, à cause de sa sensibilité, il ne peut plus prendre d’échec. Il vient un point où l’Homme doit avoir devant lui une voie claire. Mais pour que ceci soit possible, il faut qu’il réduise à un très grand minimum la puissance néfaste de ce charlatan en lui, afin de pouvoir finalement récupérer toutes ses forces vitales, afin de pouvoir miser, d’une façon claire et nette, sur le potentiel de sa vie. Ainsi, il utilisera son Intelligence, sa Volonté, d’une façon parfaite, il vivra d’un Amour qui correspond à ces deux principes et il pourra ainsi manifester dans le monde une conscience réellement universelle, c’est-à-dire une conscience qui plaît à tous les Hommes qui sont sur une longueur d’onde équivalente à la sienne et une conscience qui lui plaît à lui-même parce qu’il sera face à une réalité qui convient à une mesure véritable de lui-même.

Le charlatan dans l’Homme représente les appétits de l’Homme, le charlatan dans l’ego, dans la personnalité, est un égrégore d’appétit. Et tous ces appétits, tant qu’ils ne sont pas entraînés, dirigés, ajustés, autrement dit, tant qu’ils ne sont pas enveloppés dans une conscience, créent dans l’être humain un point, un centre d’irréductibilité, c’est-à-dire un aspect de lui-même qui ne fait pas partie de sa conscience, mais qui fait partie de son expérience.

Donc si l’Homme vit d’expériences, c’est parce qu’il y a en lui du caractère, il y a en lui du charlatan. Naturellement lorsque je parle de caractère en tant que charlatan, je parle des aspects négatifs du caractère. S’il y a en l’Homme des aspects négatifs du caractère, il y a naturellement en lui des appétits, et ce sont ces appétits qui font partie de son expérience.

Dans la conscience il n’y a pas d’appétit. Et lorsque nous parlons d’appétit, nous parlons de ces tendances qui sont le produit subtil de l’activité, dans l’Homme, de certains besoins qui sont amenés à sa conscience par la mémoire. Autrement dit, c’est en relation avec des besoins sur le plan de la mémoire que l’Homme développe des appétits, appétits qui sont le produit de ce qu’on appelle le caractère négatif, donc ces appétits ne font pas partie intégrale de la conscience.

Et c’est pourquoi l’Homme est obligé de vivre des expériences, afin que ces appétits soient ajustés, autrement dit afin que le caractère soit ajusté, pour qu’éventuellement l’ego devienne plus conscient des failles, des qualités ou des vertus d’un caractère qui n’est pas ou qui ne fait pas partie de sa conscience réelle. Et plus un Homme aura de ces appétits, plus il vivra d’expériences. Parce que les expériences, justement, ont pour fonction de neutraliser ces appétits, afin de raffiner le caractère, pour que l’ego devienne conscient, pour que se manifeste sur la Terre une plus grande lumière dans l’Homme et ceci, c’est ce que nous appelons la fusion.

Nous avons de la difficulté à voir la relation entre le caractère et le corps de désir, nous ne réalisons pas que le corps de désir, c’est la partie émotionnelle du caractère, c’est la qualité émotive de cette mémoire. Et c’est l’aspect mentalisé de cette émotion qui donne à nos désirs une direction ou une projection quelconque. Donc c’est à travers les désirs que le caractère est manifesté, et c’est à travers le caractère que les désirs sont mis en exploitation, sont mis en vibration, sont mis en perspective interne, c’est à travers le caractère que les désirs prennent, non pas forme, mais racine.

Donc il y a une relation entre nos désirs et le caractère et, selon notre caractère, nos désirs s’acheminent d’une certaine façon ou d’une autre. Si le caractère est effectivement trop négatif, les désirs nous amèneront à des expériences, ces expériences en retour transformeront le caractère, ainsi de suite. Donc lorsque l’Homme est assujetti à son caractère, il est assujetti à un mouvement rotatif de sa conscience subjective. De sorte qu’il se voit avancer, reculer, avancer, reculer, et il ne semble jamais pouvoir simplement avancer.

Il y a des gens qui m’ont déjà demandé : comment se fait-il que nous avons de temps à autre l’impression d’avancer et ensuite nous avons l’impression de reculer ? C’est justement à cause de notre caractère, c’est le caractère qui crée ce phénomène dans l’Homme, c’est ce caractère qui enlève à l’Homme l’impression, dans sa conscience, de vivre un mouvement linéaire et qui lui donne, par contre, la certitude – souvent – ou l’impression de vivre un mouvement rotatif, un mouvement qui tourne sur lui-même et qui ne semble l‘amener nulle part.

Et à un certain moment se dresse un mur, un mur qui semble irrationnel, dans ce sens que l’Homme sait très bien au point où il en est rendu qu’il devrait aller quelque part, mais il y a un blocage en lui, il y a quelque chose de mystérieux en lui qui l’empêche d’aller plus loin, et ce quelque chose fait partie de son caractère, autrement dit fait partie de ce charlatan, autrement dit fait partie de tout ce bagage émotif et mental de mémoire qu’il a accumulé depuis des incarnations et qu’il aussi a accumulé au cours de son expérience présente.

Donc à un certain moment, il faut que l’Homme soit suffisamment conscient pour casser ce caractère, autrement dit pour arracher la tête de ce charlatan, de son corps. Et lorsque l’Homme sera capable de couper la tête du charlatan, il verra qu’effectivement, la vie s’enligne, qu’elle devient linéaire et qu’il avance à un rythme qui coïncide avec sa Volonté et son Intelligence.

Donc l’Homme ne pourra utiliser sa Volonté et son Intelligence d’une façon créative – dans ce sens que l’utilisation lui permettra de voir, de déceler une linéarité dans le mouvement de vie – que lorsqu’il aura commencé à dompter son caractère. Sinon, il sera obligé de vivre sur le même terrain, exploiter les mêmes terres et ne jamais pouvoir sortir finalement, avec agilité, de cette terre d’expérience qui coïncide avec un passé qui doit, dans cette vie, être totalement transmuté pour que l’Homme puisse se sentir libre.

Il peut y avoir beaucoup de volonté apparente dans le caractère, mais le caractère ce n’est pas de la Volonté réelle, c’est une volonté qui ressort de l’activité du corps de désir, c’est une volonté qui est facilement déformable, parce qu’elle repose sur des aspects, sur des appétits de l’Homme. Donc c’est une volonté qui fait partie de la nature inférieure de l’Homme, et non pas de sa nature supérieure.

Et ceci est un point de référence extrêmement important puisqu’il représente pour l’Homme, finalement, une des grandes clés dans l’évolution de la personnalité. Si le caractère de l’Homme est un amoncellement de déficiences sur le plan de la mémoire – je parle bien du caractère dans le sens négatif du terme – ceci représente pour l’Homme une terre d’exploitation sur le plan de l’expérience, ceci veut dire que l’Homme doit transmuter cette terre, afin de pouvoir faire ressortir quelque chose de neuf.

Donc la Volonté, l’Intelligence créative, l’Amour réel, sont des principes de vie qui ne peuvent sortir de cette terre expérientielle que lorsque l’Homme a réussi à mater son caractère et a enlever à ce dernier l’impression qu’il donne à l’ego d’être une vertu.

Tant que l’ego n’est pas capable de voir l’absence de vertu dans son caractère, il n’est pas capable de réaliser jusqu’à quel point il est manipulé par son caractère, au lieu d’être le produit de l’agencement parfait entre sa conscience cosmique et sa conscience planétaire. Et à ce moment-là, l’ego peut aller très loin et pendant une très longue période à vivre de l’impression qu’il avance et qu’il recule. Et ceci n’est pas normal. Un Homme qui évolue ne peut pas, ne doit pas avoir l’impression d’avancer et de reculer, il ne peut avoir que l’impression d’avancer.

Donc si l’Homme a l’impression de reculer dans ce mouvement vers l’avant, c’est qu’il y a en lui de l’activité charlatanesque, c’est qu’il y a en lui un caractère qui n’est pas suffisamment poli et qui bloque le mouvement de son énergie créative, empêchant ainsi l’ego de prendre le contrôle de sa vie et de se donner, en relation avec cette énergie, une Volonté, une Intelligence, et un Amour qui convient parfaitement à sa conscience supérieure, ce qui, seul, peut ouvrir cette voie devant lui et donner à sa vie une linéarité, une dynamique qui continue perpétuellement vers l’avant, sans avoir à donner à l’Homme l’impression de recul.

Donc si nous appelons le caractère de l’Homme : charlatan, c’est parce qu’il y a, dans cette forme, une possibilité de prise de conscience extraordinaire pour l’évolution de l’individu et effectivement la mise en place des mécanismes pour une démarche de vie qui coïncide avec sa Volonté, son Intelligence, et son Amour réels.

CP-160 Deuxième partie : points de référence

Comme il est si difficile pour l’Homme de mettre le doigt sur ce charlatan, sur le caractère, sur ses aspects négatifs, voici une litanie, autrement dit, une liste de points de référence qui peuvent permettre à l’Homme de saisir, de mieux voir, l’activité en lui de ce charlatan.

Lorsqu’un Homme ne peut pas, avec facilité, donner à un être humain, ça fait partie de son caractère.

Lorsqu’un Homme n’est pas capable, avec facilité, de s’entendre avec un être humain, ça fait partie de son caractère.

Lorsqu’il est difficile à un être humain de voir le point de vue d’un autre, c’est son caractère.

Si un Homme se sent diminué par un autre, c’est son caractère.

Si un Homme veut en dominer un autre, c’est son caractère.

Lorsqu’il y a chez un être humain un besoin de s’imposer sur un autre, afin de mieux faire valoir personnalité, ça fait partie du caractère.

Si l’Homme n’a pas tendance naturelle à épouser les idées d’une autre personne, c’est le caractère. Si l’être humain trouve difficile de s’unir avec l’être humain, c’est le caractère.

Lorsqu’il est difficile à un être humain de pouvoir regarder en face les opinions d’un autre, sans vibrer, ça aussi, ça fait partie du caractère.

Lorsqu’un Homme a tendance à diminuer les opinions des autres, à diminuer le point de vue des autres, à ridiculiser le point de vue des autres, à rire du point de vue des autres, ça fait partie du caractère.

Et nous pourrions aller ainsi pendant des dizaines et des dizaines et des centaines et des milliers d’expressions du caractère afin de démontrer que ce que nous appelons le caractère, c’est ce qui, dans l’Homme, est déformé, ce que nous appelons le charlatan, c’est ce qui, dans l’Homme, est une déformation.

Maintenant, vous me demanderez : Est-ce qu’il existe, dans l’Homme, du caractère réel, du caractère créatif, constructif ? Oui, effectivement, mais ce caractère créatif et constructif fait partie de l’activité du double à travers l’ego. Autrement dit, nous parlons de caractère ou lorsque nous parlons de caractère, nous parlons toujours de déformation, lorsque nous ne parlons pas de déformation dans le caractère, nous parlons simplement d’Intelligence, de Volonté, et d’Amour.

Et si le terme caractère est devenu un terme tellement employé dans l’étude psychologique de l’Homme, c’est parce que, justement chez l’Homme, nous sommes témoins beaucoup plus de la déformation que de la formation. Et comme sommes témoins de la déformation beaucoup plus souvent que la formation, le caractère est devenu un concept qui a donné à notre psychologie humaine un point de repère afin de développer une mesure de ce que l’Homme peut être ou de ce que l’Homme est.

Mais vous regarderez dans l’application de ce concept à l’Homme, vous remarquerez que, lorsque nous parlons du caractère, nous voyons toujours dans cette expression un aspect négatif, parce que justement le caractère de l’Homme n’est pas pur, il n’est pas parfaitement développé, il n’est pas parfaitement ajusté.

Donc cette pierre précieuse, dont je parlais sur la première cassette, n’est pas parfaitement polie. Et lorsque le caractère de l’Homme sera parfaitement poli, on ne parlera plus du caractère de l’individu, on parlera de son Intelligence, on parlera de sa Volonté, on parlera de son Amour, autrement dit on parlera de sa conscience. Autrement dit, on parlera de la conscience dans l’Homme et on ne parlera plus simplement de la conscience subjective dont la coloration extérieure manifeste à travers ce charlatan, constitue une des grandes qualités de la personnalité humaine inconsciente ou en voie d’évolution.

Donc pour un Homme conscient, étudier son caractère est certes le travail le plus important qu’il puisse accomplir en tant qu’Homme. C’est certes le travail le plus onéreux, le plus long, le plus difficile, le plus sensible, parce qu’il force l’être humain à se remodeler, à se remesurer, à se rendre à l’évidence qu’il existe en lui beaucoup de narcissisme, c’est-à-dire beaucoup de réflexion qui donne à sa personnalité une fausse couleur, qui donne à sa personne une fausse réalité et qui effectivement enlève à sa vie une puissance créative énorme, le retranchant ainsi de son potentiel et le forçant à continuer à vivre de l’expérience, jusqu’au jour où, sa conscience ayant été suffisamment élevée, il puisse concrétiser dans la vie tous ses rêves.

Il y a dans l’activité de ce charlatan un aspect qui doit être mis en évidence, afin de ne pas tomber dans le panneau. Il y a des aspects du caractère qui, dans la vie sociale inconsciente, peuvent bénéficier à l’Homme. Par exemple, si nous regardons le monde des affaires, nous nous apercevons qu’un Homme qui a du caractère pourra faire de bonnes affaires.

Cependant il fera de bonnes affaires sur le dos de ceux qui sont exploités par lui, parce qu’ils n’ont, ils ne possèdent pas le même caractère. Parce qu’ils ne possèdent pas, autrement dit, cette fausse force pour contrebalancer son activité. Et c’est justement ce qui fait que dans le monde aujourd’hui, les gens durs, les gens difficiles, les gens arrogants, les gens qui ne sont pas du monde, sont ceux qui, très souvent, atteignent les paliers du pouvoir.

Pourquoi ? Parce que ce caractère, ce charlatan, devient tellement puissant qu’il donne à leur personnalité l’envergure nécessaire, les outils nécessaires, pour aller chercher le maximum de ce qu’ils peuvent dans la vie. Dans la vie, mais dans la vie de l’Homme. Autrement dit, ces gens qui dans le monde atteignent un certain niveau de potentialités sociales, souvent atteignent ce niveau en ayant, pendant des années, marché sur le corps de ceux qui n’étaient pas suffisamment doués pour leur faire soulever, sous le pied, le tapis.

Donc lorsque nous parlons de caractère, de ce charlatan dans l’Homme, nous parlons d’une main, qui souvent est très forte, très puissante, qui peut devenir très forte et très puissante, mais qui sera toujours forcée, quelque part dans le temps, de laisser tomber ce qu’elle a pris qui ne lui appartenait pas. Autrement dit, le caractère ne peut pas incessamment donner à l’Homme l’illusion d’une vie bien gagnée, bien partagée, bien construite. Quelque part dans le temps, cet Homme, ce charlatan dans l’Homme, rencontrera son équivalent et il vivra une expérience qui le forcera à s’ajuster au niveau de son caractère. C’est dans ce sens que nous disons souvent que nous trouvons toujours chaussure à notre pied.

Il y a toujours quelqu’un dans le monde qui nous fera vivre une expérience à la mesure de nous-mêmes, afin que nous puissions, à travers ce charlatan, à travers notre caractère négatif, apprendre quelque chose de constructif. Dans l’éducation des enfants, l’évolution du caractère de l’enfant est très important, parce qu’au fur et à mesure que l’enfant évolue, que son caractère s’ajuste, cet enfant devient plus sensible, plus conscient, plus équilibré, plus ajusté à sa réalité, donc nous le préparons, au cours des années, à pouvoir vivre une vie harmonieuse intérieurement et aussi harmonieuse sur le plan social.

Si les parents qui éduquent, qui élèvent leurs enfants, ne prennent pas conscience de l’activité toujours souterraine du caractère, eh bien, ce dernier se développe, continue à se déformer, et vient le jour où les parents n’ont plus de sympathie vibratoire avec l’enfant, où le courant de vie entre eux ne passe plus. Et nous voyons des enfants, à un certain âge, se séparer psychiquement de leurs parents, ne plus pouvoir être sur la même longueur d’onde avec eux, et ainsi perdre l’opportunité de continuer, pendant plusieurs années, à côtoyer ces êtres qui les ont mis au monde, qui les ont nourris, et qui leur ont donné souvent beaucoup d’amour, bien que cet amour fut mal placé, à cause, justement de l’inconscience des parents.

Donc dans le domaine de l’éducation, la formation du caractère, l’élimination de la déformation, la prise de position précise de la part des parents vis-à-vis de ce charlatan qui se cache derrière la personnalité, représente pour l’individu le plus grand des dons que nous puissions faire à ceux que nous aimons.

Il est très important cependant que les parents soient suffisamment conscients, afin que leur caractère, leur propre caractère, déteigne le moins possible sur celui de l’enfant, parce qu’alors, ils enlèvent à l’enfant la chance de progresser, ils enlèvent à ce dernier la capacité de se manifester, et ces enfants perdent une grande quantité de leurs propres énergies, ces énergies deviennent refoulées et souvent elles doivent se remanifester plus tard dans des conditions qui ne sont plus appropriées à la manifestation d’une vie créative et consciente.

Donc dans l’éducation des enfants, il doit y avoir beaucoup de conscience. Non pas simplement de l’amour, mais de la conscience, parce que l’amour de l’Homme pour l’Homme sans conscience, est un amour qui souvent est directement coloré par le caractère. Donc il faut qu’il y ait de la conscience, mais une conscience suffisamment ajustée pour que le parent puisse voir à travers le caractère de l’Homme, de l’individu, de l’enfant, et ainsi ajuster ce dernier au fur et à mesure que se manifeste, dans la vie, cet aspect de la personnalité qui coïncide effectivement avec des failles, c’est-à-dire avec un besoin de redressement.

Le caractère doit être redressé constamment au cours de l’éducation parce qu’il représente un mouvement de l’énergie de l’âme qui doit être rendu conscient, c’est-à-dire qui doit être amené à un niveau de conscience, afin que l’Homme, l’individu, l’enfant, plus tard puisse bénéficier d’une conscience, au lieu de bénéficier simplement d’une personnalité, en relation avec un caractère, qui demeurera pour lui, toute sa vie, une épine dans le pied.

Donc les parents ont avantage à prendre conscience de la pertinence de cette situation, afin de pouvoir donner le maximum à leurs enfants. Et ce maximum, il est inévitablement relié au développement, à la formation, et à l’ajustement de leur caractère, parce que l’enfant sera obligé de vivre, pendant des années ensuite, éloigné des parents et assujetti à cette partie de lui qui n’aura pas été travaillée pendant l’éducation primaire, pendant l’éducation du bas âge.

C’est maintenant que les parents doivent travailler sur le caractère. Et pour ce, il faut qu’ils en soient très conscients. Car s’ils ne sont pas conscients du caractère, s’ils ne le sentent pas, s’ils ne le perçoivent pas, à ce moment-là, ils n’agiront pas en fonction de son redressement et l’enfant grandira entaché de lui et il ne pourra pas, plus tard, bénéficier d’une conscience suffisamment ajustée pour vivre une vie à la mesure de son évolution. Donc la responsabilité des parents dans l’éducation est directement reliée à ce redressement de caractère, à la perception des failles qui existent en lui, afin de pouvoir donner à l’enfant un mode d’expérience futur qui coïncidera avec son plus grand bien.

Chaque enfant qui vient au monde, selon la position des astres, possède un caractère qui cache des qualités, mais qui manifeste aussi des failles. Et ce sont les failles qui doivent être éliminées, parce que si ces failles ne sont pas éliminées, les qualités seront diminuées automatiquement. C’est un peu comme le phénomène de la mauvaise herbe dans un jardin : si vous avez une bonne terre, si elle est bien nourrie et que vous avez des plantes, les mauvaises herbes enlèveront à la terre et aux plantes le nutritif, et elles se nourriront elles-mêmes, et elles deviendront fortes et éventuellement la terre perdra et les plantes aussi perdront de leur vitalité.

C’est la même chose, sur le plan du caractère, sur le plan de l’éducation : si les parents ne travaillent pas à l’élimination de ce qui est déformé dans le caractère, et ils peuvent très facilement le voir, puisqu’ils sont par sympathie vibratoire très près de l’enfant, à moins qu’ils ne se cachent de le voir, à ce moment-là, naturellement, ils ne pourront jamais donner à cet enfant une bonne éducation.

Mais si les parents regardent de très près l’enfant, au cours de son évolution, au cours de sa jeunesse, ils s’apercevront de la manifestation du charlatan en eux. Ils pourront le redresser, ils pourront l’ajuster, et après quelques années, ils verront que l’enfant grandit bien, qu’il grandit avec facilité et qu’il est prêt à s’acheminer lui-même parce que les obstacles de la programmation astrologique auront été diminués à leur maximum, afin de donner à ces enfants une plus grande liberté d’expression de vie et d’expérience plus tard.

Mais si les enfants doivent à 18, 19, 20 ans, commencer à vivre et porter sur leur dos ce caractère qui n’a pas été changé, transformé, formé, transmuté par les parents, à ce moment-là, cet enfant est plus pauvre qu’il ne l’était avant de venir sur la planète, parce qu’il ne lui a pas été donné les outils nécessaires pour confronter ou être confronté à une nouvelle expérience.

Il ne s’agit pas, pour un enfant, de revenir sur le plan matériel et recommencer dans la même “track” (voie) qu’il a connue auparavant, il s’agit pour l’enfant qui revient sur le plan matériel, ces enfants que nous aimons, d’être amenés petit à petit à vivre une vie nouvelle, une vie neuve, une vie qui ne coïncide pas avec les anciennes mémoires, mais une vie qui s’ouvre complètement sur du neuf, non pas sur le plan de la civilisation, mais aussi sur le plan interne et en relation avec l’apport que des parents consciencieux, aimants, intelligents, et conscients, peuvent donner à des êtres chers et près d’eux.

Que l’Homme de l’involution soit obligé de vivre une initiation solaire pour en arriver à la conscientisation de ces principes, c’est normal, puisque nous sommes d’une façon aberrante liée à des mémoires de toutes sortes, autant incarnationnelles que réincarnationnelles. Mais que nos enfants soient obligés, demain, de vivre des vies qu’ils ne puissent pas mener à bien, de leur propre conscience ou à partir de leur propre conscience éveillée en très bas âge par des parents conscients, c’est une très grande perte, c’est un retour en arrière ou c’est une répétition vers l’avant, et aucun parent conscient ne veut ceci de ses enfants ou pour ses enfants. C’est pourquoi il est très important, dans le domaine de l’éducation, de prendre en main l’évolution du caractère de nos enfants.

C’est certes la tâche la plus importante, la plus délicate, celle qui nécessite de la part des parents la plus grande dépense d’énergie, parce que elle force les parents à être présents consciemment, dans la vie consciente ou inconsciente de l’enfant pendant des années. Les enfants sont obligés de vivre sous le regard des parents, et les parents sont obligés vivre en résonance constante avec les manifestations de ce charlatan, de ce caractère, autrement dit de cette pierre qui n’est pas encore polie.

L’étude du caractère est certainement une étude extraordinaire parce qu’elle comporte, dans son sein, la totalité des mécanismes internes de l’ego qui, demain, permettront à l’ego de vivre une vie sur la Terre en raison de la conscience créative de ce dernier. Donc l’étude du caractère, le travail sur le caractère d’un enfant demande que les parents soient de plus en plus avertis de la grande nécessité de corriger ce qui leur semble objectivement être une aberration de ce caractère.

Et si les parents, pour des raisons d’émotion, des raisons d’hypersensibilité, des raisons d’amour mal placé, ou des raisons d’émotivité, ne font pas ce travail, qu’ils ne viennent pas dans 10 ou 15 ans pleurer et dire : mais qu’est-ce que j’ai fait ? Ce n’est pas ce que vous avez fait, c’est ce que vous n’avez pas fait, et souvent, c’est ce que nous n’avons pas fait qui est le pire. Ce n’est pas ce que nous avons fait, ce que nous avons fait peut se défaire, s’il a été mal fait, mais ce que nous n’avons pas fait ne peut pas être rendu à l’enfant parce qu’il n’en a jamais pris conscience.

Vous ne pourrez jamais être blâmés pour ce que vous avez fait, même si ça n’a pas été parfaitement exécuté, mais vous pourrez toujours être blâmés si vous n’avez pas fait ce que vous aviez à faire, parce que justement, on pourra dire de vous que vous n’avez pas été suffisamment conscients pour prendre en main vos émotions, pour prendre en main ces aspects de votre personne qui vous empêchaient de mettre le doigt sur cette vibration qui passe à travers le psychisme de votre enfant et qui lui fait démontrer qu’il n’est pas ajusté à une conscience en évolution.

C’est dans les mains des parents que revient le travail de modeler le caractère, de lui donner une forme, de lui donner une orientation, de lui donner une qualité, qui conviendra parfaitement demain pour l’évolution de l’enfant. C’est dans les mains des parents que revient la responsabilité de s’assurer que la mémoire incarnationnelle et réincarnationnelle ne tâche pas la vie future de l’enfant.

Remarquez bien que ce n’est pas parce que des parents aiment leurs enfants que leur propre caractère n’influera pas sur celui de l’enfant. C’est pourquoi l’amour dans l’éducation ce n’est pas suffisant. L’amour est une très grande force, elle est nécessaire, elle est vitale. Mais de la conscience de soi-même, c’est-à-dire une conscience suffisamment objective pour pouvoir éliminer notre caractère, ou les failles de notre caractère d’influencer le caractère de l’enfant, c’est aussi très important, parce que l’enfant est un être qui grandit par impressions.

Et même si nous l’aimons, nous transmettons des aspects de notre caractère à ce dernier, si nous ne sommes pas suffisamment conscients de notre propre caractère qui puisse faire interférence avec son évolution. C’est pourquoi il y a retransmission et retransmission des caractéristiques de personnalité de parents à enfants dans l’évolution de ces derniers. Et ceci n’est pas toujours bon parce que la transmission de nos caractéristiques, sur le plan du caractère, ne sont pas toujours bonnes.

Il y a des parents qui transmettent à leurs enfants des aspects positifs, créatifs de leur caractère. Ceci fait partie de leur conscience. Mais il y a aussi des parents qui transmettent à leurs enfants des aspects négatifs de leur caractère. Les enfants absorbent ces aspects et continuent à renforcer leur propre caractère d’une façon négative.

Donc s’il y a amour pour nos enfants, il doit y avoir conscience objective de notre travail d’éducateur vis à vis d’eux. Et nous sommes obligés de voir, à certains moments de la vie, que l’enfant dans son caractère doit être redressé. Même si nous l’aimons, nous ne pouvons pas nous permettre de ne pas redresser le caractère de l’enfant par amour. Ceci est une est très grande erreur et l’enfant en souffrira toute sa vie.

Il y a des parents qui aiment tellement leurs enfants qu’ils n’oseraient jamais redresser leur caractère au-dessus ou au-delà d’une certaine peine que peut leur infliger un tel redressement. Ceci est une erreur, l’enfant doit être ajusté, il doit être dressé, il doit être amené, au cours de son éducation, à un épanouissement total de sa personnalité. Mais cet épanouissement total de la personnalité nécessite que son caractère soit ajusté, sinon les failles de son caractère diminueront sa personnalité et l’enfant en sera, demain, appauvri.

Il y a des parents qui, parce qu’ils aiment beaucoup leurs enfants, parce qu’ils sont très sensibles à eux, sont inquiets dans le redressement du caractère, ils ne veulent pas aller trop loin, ou ils questionnent, ou ils ont le doute, ou ils ont la culpabilité. Ceci est dangereux parce qu’ils sont empêchés de manifester une responsabilité créative et consciente vis-à-vis de ceux qu’ils aiment.

Lorsque nous redressons le caractère d’un enfant, lorsque nous le suivons, pas à pas, pendant des années, nous l’invitons naturellement au développement de sa conscience parce que dans le fond, de la conscience c’est une manifestation de l’énergie supérieure dans l’Homme qui n’est pas bloquée par le caractère.

C’est le caractère qui déforme la conscience, c’est le caractère qui empêche la conscience de se manifester, c’est le caractère qui donne à l’Homme l’impression d’une conscience qui est fausse, et comme nous le disions, qu’il est à la source de la motivation dans les appétits. Et il est évident que c’est ce dernier, le caractère, le charlatan, l’aspect négatif dans l’Homme, qui l’amène petit à petit à vivre des expériences qui, à cause de leur polarité, forceront l’ego à développer une polarité et à s’engouffrer de plus en plus dans le problème fondamental de tout être humain aujourd’hui, celui de la question et de la réponse, celui du vrai ou du faux.

Si l’Homme évolue en relation avec des parents qui sont conscients en ce qui concerne le redressement du caractère, cet Homme grandira, petit à petit, et la polarité n’aura pas l’effet sur lui qu’elle a eue sur les enfants de l’involution. Autrement dit, il grandira de plus en plus certain, de plus en plus “sécure”, de plus en plus réel et, graduellement, sa conscience prendra en main son action, elle manifestera à travers sa personnalité une qualité d’action qui coïncide avec le juste rapport qui doit exister entre l’ego et l’esprit, de sorte que le caractère ne sera plus là pour infliger à l’ego constamment des pertes de conscience, réduisant ce dernier a une vie polarisée, donc réduisant ce dernier à une vie de souffrance.

Nous disons que le redressement du caractère, chez un enfant, est l’aspect le plus important de sa vie, c’est justement là que l’enfant est préparé demain à vivre une vie parfaitement équilibrée, c’est justement là que, demain, l’enfant pourra contribuer, sur la Terre, à l’évolution d’une société qui coïncide dans ses buts, ses rêves, ses idéaux, avec la nobilité de l’être humain.

Mais si le caractère n’est pas suivi de près, s’il n’est pas microscopiquement perçu par le parent, il y aura des aspects de ce dernier qui se développeront, qui se développeront même en sourdine à l’insu des parents et qui, demain, à un certain âge, reviendront en surface et mineront l’existence de ce dernier.

Il ne faut pas que nos enfants demain soient obligés de vivre ce que nous avons vécu, qu’ils soient obligés de se chercher dans le monde, par des voies initiatiques, par des voies spirituelles, par des voies de contemplation intérieure. Il faut que les enfants demain soient parfaitement intégrés intérieurement et extérieurement, il faut qu’ils soient bien dans leur peau. Mais pour qu’ils soient bien dans leur peau, il faut qu’il y ait un équilibre dans leur psychisme.

Et si le charlatan en eux n’a pas été mis à jour, s’il n’a pas été démontré à leurs yeux, s’ils n’en ont pas pris conscience, il est évident que demain ce dernier reprendra le contrôle de leur conscience, de leur l’existence et les enfants se verront démunis devant la vie qui ne devient pas de plus en plus facile, mais qui devient de plus en plus difficile, puisque nous sommes dans une époque où les anciens mécanismes subjectifs de la civilisation sont en train de s’effriter pour ne laisser place, dans la vie de l’Homme, qu’à la fausse liberté d’un caractère qui n’a pas été ajusté, qui n’a pas été développé consciemment par une éducation conforme aux lois de la vie.

On peut expliquer aussi le caractère, l’aspect positif du caractère, comme étant la réflexion de l’esprit et d’un autre côté on peut expliquer les aspects négatifs du caractère, ce que nous appelons le charlatan, comme étant la déflection de l’esprit, autrement dit l’esprit ne réussit pas à passer à travers le matériel mémoriel. Donc dans l’éducation des enfants, le rôle des parent consiste à faire accroître ce qui est la réflexion de l’esprit et à diminuer de plus en plus ce qui est déflectif dans la personnalité. Et ceci nécessite une très grande observation de la part des éducateurs, une présence constante, permanente de la part des parents,

Les parents doivent être capables d’être suffisamment présents en esprit pour pouvoir donner de l’élan à l’aspect réflectif de l’esprit chez leurs enfants et à retarder l’aspect déflectif de ce même esprit, sinon ce sera l’aspect déflectif qui prendra le contrôle de l’évolution et, un peu comme dans le phénomène de la mauvaise herbe, éventuellement, il étouffera la plante. Et c’est la situation que nous connaissons, que nous vivons dans la société moderne, encore plus aujourd’hui qu’auparavant, parce qu’aujourd’hui, nous ne bénéficions plus des valeurs “moralo-spirituelles” de la civilisation judéo-chrétienne comme nous les connaissions il y a une génération.

Donc aujourd’hui, si le charlatan dans l’Homme n’est pas mis en échec par une bonne éducation, nous verrons cet aspect de l’Homme se développer et, en relation avec les courants sociaux qui existent aujourd’hui, devenir de plus en plus permanent dans la personnalité, de plus en plus inéradicable, ce qui donnera naturellement ou invitera l’individu demain à vivre une vie beaucoup plus débalancée et beaucoup plus malheureuse.

Vous pouvez facilement remarquer que nous pouvons découvrir facilement le caractère d’une personne. Nous voyons le caractère des autres, il ne nous est pas étranger. Par contre, notre propre caractère, nous ne le voyons pas. C’est pourquoi il est très important pour les parents, lorsqu’ils éduquent leurs enfants, de travailler à l’élimination de ce qui est négatif par le caractère, c’est-à-dire le charlatan, afin de laisser l’esprit pénétrer et permettre à l’enfant de bénéficier d’un caractère rigoureusement créatif.

Mais pourquoi le caractère nous est-il si difficilement percevable ? La question est très importante, et la réponse est celle-ci : c’est que nous ne pouvons pas prendre conscience de notre caractère tel que les autres peuvent le faire, parce que notre caractère fait partie de notre esprit, donc automatiquement il fait partie de nous, nous ne pouvons pas être à l’extérieur de nous-mêmes.

Et c’est dans ce sens que l’éducation est très importante, où le rapport verbal expérientiel entre les Hommes est très important, parce que dans l’entrechoc, dans le contact avec les autres, il y a certains aspects de notre caractère qui puissent être mis à l’épreuve, qui puissent être démontrés, qui puissent être mis en relief, alors que par nous-mêmes, seuls, nous ne pouvons pas prendre conscience de ces aspects.

C’est dans ce sens que l’Homme bénéficie d’un contact social, que l’Homme bénéficie d’un rapport avec les autres, surtout lorsque ce rapport est intelligent, clairvoyant, et qu’il nous permet, dans notre relation avec les autres, de prendre conscience de quelque chose qui, en nous, demeurerait caché, voilé, si nous étions seuls.

Donc le caractère étant une partie ou un aspect occulté de l’Homme, de la personnalité humaine, il est important pour ce dernier de prendre avantage de ses expériences de vie, surtout dans la société, dans le travail, dans la famille, parmi les amis, où le caractère peut être mis en relief. C’est pourquoi ce n’est pas bon pour un Homme d’être retiré sur lui-même, parce qu’il ne peut pas prendre conscience de son caractère.

Tandis qu’en relation avec le monde, dans son contact avec le monde, c’est là qu’il prend conscience de son caractère et qu’il peut l’ajuster, qu’il peut le raffiner et éventuellement en éradiquer les aspects qui sont naturellement négatifs, qui sont charlatanesques, dans ce sens qu’ils ne lui permettent pas d’épouser une conscience créative, une conscience sociale, une conscience humaine, qui puisse lui donner tous les avantages d’être, sur le plan matériel, en harmonie avec soi-même et avec les autres.

L’expression populaire, par exemple, qui dit que “chaque torchon trouve sa guenille”, reflète justement la tendance à un certain caractère de s’ajuster avec un autre qui le complémente. Mais ceci est très dangereux parce que si nous faisons des liens humains en relation avec des caractères qui nous complémentent, nous bénéficions simplement de l’aspect négatif de notre positif ou de l’aspect positif de notre négativité.

En fait, lorsque l’Homme fait des liens, lorsque l’Homme est en relations humaines, que ce soit sur le plan intime, que ce soit sur le plan social, il faut que ces liens soient faits sur le plan de l’esprit. À ce moment-là, l’Homme, les Hommes ensemble, bénéficient d’une territorialité qui est universelle, donc ils n’ont pas à subir les menaces d’un caractère qui profane la nature de la conscience humaine. Et ils peuvent alors bénéficier de liens, sur le plan humain, qui convergent et qui leur permet à la longue de bénéficier de leur esprit, de plus en plus, jusqu’à tant que ces liens, ces relations humaines, soient réellement, parfaitement, éclairés par la lumière commune mais universelle à tous ces Hommes.

Mais si l’Homme va vers l’Homme, sur le plan ou en relation simplement avec la complémentarité des caractères, à ce moment-là, il est évident qu’il vivra une sorte de lutte, une sorte d’initiation personnelle, une sorte d’expérience qui convient à l’involution mais qui ne convient plus à l’Homme conscient de l’évolution.

Si nous devons souffrir pour être ensemble, c’est de la stupidité. Si pour être ensemble nous devons souffrir et ne pas pouvoir partager nos esprits ou ce que nos esprits peuvent, d’une façon commune, nous apporter, il n’y a pas, dans cette expérience, de valeur réelle. Effectivement il y a une valeur planétaire, mais cette valeur planétaire, elle est purement karmique.

Dans les relations humaines, c’est l’esprit entre les Hommes qui doit dominer les aspects créatifs de l’ego, les manifestations planétaires de la personnalité et aussi les aspects positifs d’un caractère ajusté permettant justement à cet esprit de se bien manifester dans le monde. Sinon, nous vivons des relations qui représentent toujours un mouvement délicat, un mouvement où l’Homme n’est jamais parfaitement à l’aise, parfaitement en paix, où il ne peut pas s’exécuter d’une façon franche, créative, et sans réserve.

mise à jour le 21/08/2024

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