Communications préparatoires 165 et 166
En Français vous lisez la transcription manuelle de la conférence de BdM, dans une autre langue la traduction par une intelligence artificielle (AI) de cette transcription manuelle, donc le résultat est à interpréter avec discernement.
Peut-être serait-il recommandable pour nous adultes, de bien comprendre la psychologie de l’enfant afin de mieux pouvoir établir un équilibre dans nos rapports avec ce dernier, et aussi dans le but de comprendre jusqu’à quel point nous, adultes, avons été au cours de notre enfance démunis des moyens nécessaires afin de grandir et d’en arriver un jour à une maturité, nous donnant accès à une autonomie intégrale.
Il nous faut comprendre en tant qu’adulte que l’enfant représente un potentiel variable d’évolution. C’est-à-dire que l’enfant, lorsqu’il vient au monde, est déjà programmé maximalement ou minimalement selon les accidents de sa vie, c’est-à-dire selon les relations qu’il vivra avec le monde matériel et aussi selon l’effet ou l’influence qu’aura ce monde matériel, disons, au sein de la famille, sur son développement.
Lorsque l’enfant vient au monde, il possède déjà en potentiel son avenir, c’est-à-dire que son avenir est déjà ou fait déjà partie des probabilités d’évolution. L’enfant ne vient pas au monde comme une carte blanche, tel que le croient un grand nombre de psychologues. Il vient au monde avec un potentiel inscrit dans sa structure génétique, mais maintenu par les forces vibratoires créatives en lui qui doivent s’ouvrir, se développer, afin que l’enfant bénéficie, un jour ou l’autre, de ses possibilités et de son potentiel.
Mais lorsque l’enfant vient au monde, il a déjà choisi le milieu familial, il a déjà choisi les parents. Il a déjà choisi les conditions psychologiques de son évolution matérielle, de sorte qu’il peut, en fonction de ce choix, répondre avec une plus grande facilité aux nécessités qui doivent l’amener un jour à découvrir de plus en plus sa réalité.
Mais les parents ne le savent pas toujours, les parents ne sont pas toujours conscients que les enfants choisissent la famille où ils doivent naître. Les parents ne sont pas toujours conscients de la réalité occulte, karmique ou créative, qui existe entre eux et leur progéniture. De sorte que très souvent, à cause des lois psychologiques de l’involution, les enfants ne peuvent pas bénéficier d’une façon parfaite de cette instruction familiale qui fait partie du développement naturel des relations “père-mère-enfant”.
De sorte qu’ils se retrouvent, à un certain stage de leur évolution matérielle, à un niveau inférieur de développement qu’il ne l’aurait été s’ils avaient été élevés par des parents dont la conscience créative était suffisamment développée pour faire participer l’enfant à son potentiel réel, c’est-à-dire ce potentiel qui peut être développé à partir du moment où l’enfant est en contact vibratoire avec des parents qui ont déjà un certain niveau de connaissance interne de la psychologie de sa propre évolution.
Pour que les parents puissent comprendre leurs relations avec l’enfant ou les enfants, il leur faut réaliser que les enfants sont d’une façon intégrale des potentiels d’évolution à part entière. C’est-à-dire que tout le matériel vibratoire et génétique coïncide avec la plus grande évolution possible de ces êtres dans un temps donné de l’évolution de la planète, de sorte que chaque enfant représente pour un être humain, un parent, une capacité créative maximale.
Et c’est à l’être humain, le parent, de découvrir, d’aider à maximaliser ce potentiel afin de donner à l’enfant une possibilité d’évolution qui permettra un jour que ce même être, les parents, la famille, puissent bénéficier d’une accumulation d’énergie créative à l’intérieur de leur milieu familial à cause d’un accroissement, d’une addition à leur propre potentiel, addition créée par la venue d’un enfant ou de deux ou de trois enfants dans une famille.
Mais les parents n’ont pas toujours la capacité de réaliser comment traiter avec un enfant, parce que les influences sociales, influences de toutes sortes, ont tendance à forcer les parents à négliger l’aspect créatif de l’éducation pour ne donner place qu’à l’aspect culturel de l’éducation. Or, l’aspect culturel de l’éducation est évidemment le produit d’influences de toutes sortes venant de la société au large. Et à l’intérieur de ces influences, il y a des éléments ou des paramètres réels, véritablement vibratoires, qui ne peuvent être évalués que par les parents eux-mêmes en relation avec leurs enfants. De sorte qu’il devient impossible, réellement, à l’intérieur d’une famille, d’élever un enfant en fonction des paramètres psychologiques dont ils peuvent s’instruire sur la base de l’expérience sociale autour d’eux.
Chaque enfant est unique, chaque enfant possède en lui-même des clés d’évolution qui doivent être un jour réalisées, mises en marche, mises en action par des parents qui ont suffisamment réalisé leur propre conscience, par des parents qui ont déjà compris les lois de la conscience créative, les lois de la personne, les lois de la personnalité, et les aspects du caractère qui font de l’enfant un être plus ou moins capable d’en arriver à un plein développement s’il n’est pas aidé par des parents dont la conscience est suffisamment élevée pour voir à travers le jeu des influences sociales, qui ont tendance à colorer le comportement des parents vis-à-vis l’éducation de leurs propres enfants.
Nous avons énormément tendance dans notre société à voir, ou à regarder, ou à faire ce que la majorité voit, regarde ou fait. Et ceci est extrêmement dangereux, parce que de cette façon, nous perdons contact vibratoire avec notre propre conscience, et alors nous perdons notre capacité, en tant que parents, d’élever le taux vibratoire de nos enfants afin de rendre à ces derniers leur potentiel créatif qui naturellement les amènerait vers un développement autonome et intégral.
Si les parents ne possèdent pas suffisamment de conscience, c’est-à-dire s’ils ne sont pas suffisamment autonomes dans leur créativité, il leur sera impossible de pouvoir appliquer dans l’éducation de leurs enfants des principes d’action créative coïncidant parfaitement avec les besoins vibratoires de la conscience astralisée de leurs enfants.
Les enfants sont des êtres qui ne possèdent pas encore suffisamment de conscience mentale pour prendre conscience de la raison d’être de leurs actions. Les enfants vivent plutôt d’une façon astrale, c’est-à-dire qu’ils s’exercent pendant leur jeune âge à manifester leur caractère, afin de pouvoir percevoir dans leur propre conscience des aspects subtils, évidents ou même grotesques de leur personnalité. Ceci leur permet de prendre conscience, c’est-à-dire d’avoir une certaine mesure d’eux-mêmes. Mais la mesure que les enfants peuvent avoir d’eux-mêmes n’est jamais une mesure qui est égale à ce qu’ils pourraient être s’ils étaient élevés par des parents dont la conscience supérieure et créative permettrait d’élever le taux vibratoire de leur conscience astralisée.
Dans le fond, l’éducation de famille pour les enfants revient au principe de changer le taux vibratoire de leur conscience animale, de changer le taux vibratoire ou d’élever ce taux vibratoire, afin que ces enfants passent graduellement du principe simplement du plaisir, pour en arriver au principe de la découverte, de la relation entre leur réalité et la vie de tous les jours. Un enfant qui ne vit que du principe du plaisir vit naturellement le mouvement mécanique de sa conscience animale.
Il est normal pour un enfant de vivre du principe du plaisir. Mais il est aussi nécessaire aux parents de faire réaliser à l’enfant, en le guidant, qu’il doit en arriver un jour à balancer, à équilibrer le principe du plaisir avec le principe de la réalisation de sa propre conscience, c’est-à-dire cette conscience qui lui permet, en tant qu’enfant, d’être heureux avec lui-même, d’être heureux avec ses parents. De sorte qu’un équilibre est découvert à l’intérieur de la famille, permettant aux parents d’être heureux avec leurs enfants et vice versa.
Si les parents ne découvrent pas les aspects astraux de la conscience de l’enfant qui ont tendance à contaminer leur propre éther, s’ils ne réalisent pas ou s’ils n’ont pas la force de prendre conscience que toute conscience astrale enfantine doit quelque part dans le temps, troubler la conscience mentale des parents, ces derniers s’empêcheront de voir et de comprendre leurs relations réelles avec l’enfant. Et si les parents s’empêchent de voir la relation réelle avec les enfants, avec leurs enfants, c’est qu’ils ne sont pas suffisamment “mentals” pour découvrir dans leur propre conscience les mécanismes créatifs nécessaires qui permettraient d’ajuster la conscience astralisée de l’enfant et de rééquilibrer l’éther à l’intérieur duquel les enfants et les parents doivent vivre en harmonie, s’ils veulent être heureux et créer une famille parfaite.
Les parents ont beaucoup de difficulté, à cause de l’émotivité dans leur conscience, de réaliser la part des choses en ce qui concerne la discipline envers les enfants. La discipline en elle-même n’est pas quelque chose de négatif, elle fait partie de l’ordre qui corrige le désordre sur le plan de la conscience astralisée des enfants. L’absence de discipline dans certaines familles est la source même de la déviation à long terme que vivront les enfants, parce que les parents n’auront pas exercé pendant la période de l’éducation suffisamment de conscience mentale réelle pour corriger les abus de la conscience astralisée de leurs petits.
Il est inévitable que les parents aient un rôle à jouer dans l’évolution des enfants et dans le développement de leur autonomie et de leur conscience intégrale et individualisée. Mais si les parents ne prennent pas leurs responsabilités, c’est-à-dire s’ils n’appliquent pas les lois de la conscience mentale vis-à-vis de la conscience astralisée de leurs enfants, ils ne pourront pas un jour découvrir que leurs enfants représentent un état de conscience en potentiel, un état de conscience créatif, un état de conscience qui est, dans le fond, un joyau de l’évolution, un potentiel neuf, individualisé et autonome.
Beaucoup de parents se refusent de voir les choses en face, beaucoup de parents ont craint d’abuser de leur situation, d’abuser de leur prestige, d’abuser de leur position imposante dans la famille, parce qu’ils ont été influencés par des courants d’idées qui font partie de la grande décadence vis-à-vis de l’éducation que nous retrouvons à la fin du XXème siècle. Ces parents ont peur de se tromper lorsqu’ils disciplinent leurs enfants, et ceci est la plus grave erreur que peuvent commettre des parents qui souvent sont très consciencieux, mais qui malheureusement n’ont pas la colonne vertébrale suffisamment forte pour réellement, à partir de leur conscience créative, faire en sorte que les enfants découvrent, en relation avec eux, des aspects de leur conscience qui doit être raffinée ou qui ne doivent pas être raffinés, afin que ces mêmes enfants puissent bénéficier demain et à long terme d’une conscience élevée et de rapports avec leurs parents qui soient parfaitement équilibrés, rapportant ainsi aux enfants et aux parents, dans un même temps.
L’éducation de l’enfant ne doit pas être basée simplement sur le principe de la relation “père-mère-enfant”, elle doit être basée sur le principe de la relation esprit dans le père, esprit dans la mère et esprit dans l’enfant. Autrement dit, pour qu’une éducation soit réellement créative et abondante éventuellement de ressources pour l’enfant, il faut que les parents découvrent dans leur enfant de l’esprit. Il faut qu’ils permettent à l’enfant de manifester son esprit.
Et là où l’enfant ne manifeste pas de l’esprit mais ne manifeste que de la conscience astrale ou du caractère – qui est le produit de l’activité incessante de la mémoire animique – il faut que ces mêmes parents puissent corriger cette déviation, afin d’amener éventuellement les enfants à reconnaître en eux-mêmes un autre niveau d’intelligence, un autre niveau de conscience, un autre niveau de perception, leur donnant une allure humaine beaucoup plus stable, beaucoup plus intelligente, beaucoup plus équilibrée, qu’ils pourront facilement reconnaître dans leur milieu, dans leurs contacts avec les enfants ou avec les Hommes, au fur et à mesure que leur expérience sociale s’épanouira, se développera, et les mettra en contact avec des êtres qui effectivement ne possèdent pas le même niveau de conscience qu’eux-mêmes.
Il est possible pour un être humain, jeune, en évolution, pour un enfant, de découvrir dans sa relation avec le monde extérieur qu’il possède effectivement une conscience supérieure. Mais pour ceci, il faut que les parents soient prêts, capables, suffisamment conscients d’exercer leurs droits créateurs à l’intérieur du développement d’une psychologie de l’enfant qui puisse servir à ce ou ces derniers, pendant les quelques années où les enfants sont étroitement liés avec les parents, la famille, et directement sous l’ombrage d’une évolution psychologique, d’une éducation enfantine qui puisse leur être utile demain.
Il faut, lorsque nous sommes parents, considérer que ce que nous faisons sur le plan de l’éducation, sur le plan de l’évolution de la psychologie de l’enfant, que ceci soit demain utile pour l’enfant. Lorsque les parents disciplinent l’enfant, il ne faut pas qu’ils disciplinent l’enfant pour aujourd’hui, il faut qu’ils disciplinent l’enfant pour demain, il faut qu’ils disciplinent l’enfant pour son avenir. Il faut qu’ils disciplinent l’enfant pour que demain, lorsqu’ils seront arrivés un certain stage d’évolution, ces mêmes déviations qui, dans le passé, avaient rendu leurs relations difficiles, n’existent plus, et que l’enfant, finalement, soit de plus en plus libre sur le plan de sa conscience des forces animiques qui ont tendance à fossiliser un caractère qui, demain, peut être très difficile à vivre avec, à cause de son inconscience naturelle.
Il faut que les parents comprennent que le caractère, ce que nous appelons le caractère, est le résultat de l’impression vibratoire des forces de l’âme sur la personnalité, et que le caractère doit être graduellement transmuté, raffiné, élevé en intelligence afin que la personnalité passe de plus en plus, du stage de la subjectivité au stage de l’objectivité, ce qui demain représenterait pour l’enfant “de la personne”.
Mais si les parents ne travaillent pas avec la discipline, n’utilisent pas la discipline pour ajuster pendant des années le caractère de l’enfant, ce dernier se retrouvera un jour à un certain âge, à un âge où il sera trop tard pour le transformer, dans un état d’esprit qui sera effectivement infériorisé par le pouvoir vibratoire des forces astrales de sa mémoire antérieure. Donc l’enfant ne pourra pas participer demain au vif éclat manifesté de son esprit à travers une conscience personnalisée et individualisée, où le caractère qui avait été la programmation originale de sa descente dans la matière aura fait suite à une transformation profonde, donnant ainsi plus tard à l’enfant la capacité de bénéficier de son intelligence créative, c’est-à-dire de son esprit, au lieu de vivre assujetti à un caractère qui faisait partie autrefois de son involution.
Il faut comprendre ce que veut dire caractère chez un enfant. Caractère chez un enfant veut dire le pouvoir vibratoire des forces animiques à travers sa personnalité. Ce qui est caractériel doit être transmuté, c’est un diamant qui est encore non poli et ce diamant doit être poli afin que la lumière de l’esprit puisse un jour passer à travers et donner à ce diamant une très grande clarté. Et à partir de ce moment-là, le diamant ne sera plus simplement un diamant non raffiné, il deviendra une pierre précieuse raffinée, c’est la différence entre la personnalité et la personne.
Les parents, cependant, doivent comprendre, réaliser, leur propre caractère s’ils veulent bien comprendre et réaliser le caractère de leurs enfants. Plus les enfants ont du caractère et plus les parents ont du caractère, plus vous pouvez vous attendre dans la vie à des chocs entre les enfants et les parents. Et il ne s’agit pas qu’il y ait des chocs entre les enfants et les parents, il s’agit qu’il y ait un mouvement d’énergie créatif entre eux afin que le caractère des enfants s’ajuste et que le caractère des parents s’ajuste, par l’évolution d’une conscience personnelle et créative de plus en plus.
Très souvent, les parents découvriront dans les enfants des aspects d’une réalité interne intelligente. S’ils ont trop de caractère, ils bloqueront cette manifestation créative de l’enfant et vice versa : si les parents ont trop de caractère, les enfants ne bénéficieront pas, ne pourront pas bénéficier de leur propre esprit, parce que justement le caractère des parents sera trop rudimentaire pour laisser passer à travers, une certaine énergie d’esprit qui pourrait donner à l’enfant un espoir relationnel basé sur une sorte d’échanges entre eux.
Donc il est très important pour les parents conscients de réaliser jusqu’où va leur caractère et jusqu’où leur caractère fait interférence avec l’évolution créative et potentielle de leurs enfants. Et si les parents réalisent ceci – en général, c’est ce qui se produit lorsque des parents se conscientisent – ils passeront du stage simple de la manifestation caractérielle au stage plus subtil de la manifestation de l’esprit, et donc les enfants pourront bénéficier de parents qui sont un peu plus intelligents au niveau de la conscience que la moyenne. À partir de ce moment-là, il sera plus facile pour les parents d’éduquer leurs enfants, d’élever leurs enfants, parce que l’éducation ne sera pas basée sur des principes qui mettent en cause des caractères opposés, des caractères veineux, mais plutôt en cause, des esprits qui agissent créativement pour un but commun dans la vie, sur le plan de la famille, c’est-à-dire le développement d’une harmonie, le développement d’un équilibre, le développement d’une paix à l’intérieur de la famille, ou en d’autres termes l’équilibre constant et de plus en plus permanent d’un éther qui fait partie de la conscience sociale des enfants et des parents.
Un enfant peut toujours rationaliser son action, donc il peut toujours rationaliser son caractère. Et les parents doivent être très conscients de ceci, parce que c’est à travers le rationalisme ou la rationalisation de leur caractère qu’ils se donnent de plus en plus de tendances négatives et subjectives. Plus un enfant rationalise son caractère, donc son action, plus un parent doit voir à travers son jeu, c’est-à-dire doit voir à travers cette forme d’aliénation psychologique chez l’enfant, donc plus un parent doit être aux aguets, plus il doit être perché haut afin de voir ce qui se passe en réalité dans la conscience enfantine.
Mais si le parent n’est pas suffisamment perché haut, c’est-à-dire s’il n’est pas suffisamment objectif, s’il n’est pas suffisamment créatif, s’il y a trop d’émotion dans son intelligence, il ne verra pas ceci. Et petit à petit, de jour en jour, de semaine en semaine, de mois en mois, d’année en année, l’enfant grandira de plus en plus dévié. Et un jour, l’enfant ne pourra plus bénéficier de l’ouverture créative et potentielle de toute son intelligence, donc il sera infirmé, il sera plus pauvre et les parents aussi en seront plus appauvris.
Mais lorsque nous parlons de discipline, nous parlons de discipline créative, c’est-à-dire de discipline qui naît de l’intelligence des parents et non pas qui est le résultat d’une réaction réflexe, une réaction basée sur un système nerveux aiguisé. Autrement dit, lorsque les parents appliquent une discipline créative, ils ne peuvent appliquer cette discipline créative que lorsqu’il est le temps de le faire, c’est-à-dire que lorsque le mental supérieur de ces parents devient le point de départ de la vibration. Si les parents disciplinent leurs enfants à partir d’une vibration inférieure, ils le feront en fonction d’une certaine émotivité, en fonction d’une certaine attitude mentale. Et cette discipline n’aura pas le résultat qu’elle aurait si elle partait d’un centre mental supérieur.
Il est évident que beaucoup de parents disciplinent leurs enfants dans le monde. Mais regardez ce que cette discipline crée : rendus à un certain âge, les enfants veulent partir. Les enfants ne veulent plus subir de discipline et le pouvoir éducatif des parents se brise, diminue et finalement s’estompe complètement. Et ceci ne devrait pas être le cas. Au fur et à mesure qu’un enfant grandit, la relation entre les parents et l’enfant devrait devenir de plus en plus équilibrée, de plus en plus intelligente. La discipline devrait devenir de moins en moins nécessaire, de sorte que l’enfant, rendu à un certain âge, devrait bénéficier d’un état social à l’intérieur de la famille qui fait de lui un adulte à la même valeur que les parents. À l’intérieur de la famille sont des adultes.
Mais pour ceci, il faut que les parents aient travaillé toute la vie, pendant des années, à créer dans leur famille un équilibre psychique, c’est-à-dire un éther à l’intérieur duquel les enfants et les parents sont parfaitement harmonisés. Et pour ce, il faut que les parents appliquent, dans la jeunesse, surtout dans cette période ou après cette période où l’enfant commence à prendre conscience égoïque, une discipline issue d’un centre mental totalement libre de l’émotivité, totalement intelligent, totalement “sécure”.
Si les parents n’ont pas la sécurité profonde lorsqu’ils donnent ou lorsqu’ils appliquent la discipline envers leurs enfants, il est évident que ces derniers ne pourront bénéficier d’une discipline créative, ils bénéficieront d’une discipline plus ou moins divisée contre elle-même. Il n’y a pas, dans l’évolution de la conscience des parents, de différences entre cette dernière et l’évolution de la conscience des enfants. L’évolution d’une conscience, c’est une évolution universelle de ce qui représente chez l’être humain une plus grande part d’action de l’esprit à travers la personne afin de donner comme produit final une personne intégrale.
Donc si les parents appliquent de la discipline au cours de l’évolution de leurs enfants, ils doivent eux-mêmes en être arrivés à posséder une conscience créative suffisamment élevée pour savoir instantanément, dans le moment même où ils appliquent cette discipline, que cette même discipline est irréversible et qu’elle est totalement créative. Si elle est totalement créative, les enfants le sauront, le réaliseront, parce qu’un enfant qui est discipliné se donne de revoir et de remettre en question son action antérieure afin de voir où il a commis une certaine erreur, où il a fait quelque chose qui n’était pas le résultat d’une action intelligente, mais plutôt d’une action extrêmement subjective.
Donc les enfants ont la capacité de se voir, de se mesurer en relation avec la discipline imposée par des parents qui ont une conscience créative. Et s’ils bénéficient, ces mêmes enfants, d’une éducation basée sur une discipline créative, graduellement, ils s’habitueront. Ce sera facile pour eux de réaliser de plus en plus rapidement que l’action créative et disciplinaire des parents coïncide avec l’évolution de leur conscience, avec l’ajustement de leur caractère, et eux-mêmes verront que cette discipline, elle est bonne.
Et à partir du moment où un enfant peut réaliser que toute discipline est bonne dans sa vie, c’est que déjà, il a atteint un niveau de maturité suffisant pour pouvoir en arriver un jour naturellement, sans faille, à une conscience créative autonome et parfaitement individualisée. C’est à partir de ce moment-là qu’un enfant commence à mesurer ses progrès, à voir qu’il avance, à voir qu’il devient de plus en plus un être humain à part entière, à voir et à réaliser qu’on le respecte de plus en plus et qu’il est de plus en plus capable d’être une mesure réelle de lui-même. C’est là qu’un enfant commence à s’apprécier, qu’un enfant commence à s’aimer, qu’un enfant commence à réaliser une très grande affection pour des parents qui travaillent à son évolution, pour des parents qui sèment constamment, de jour en jour, un petit peu d’énergie pour que demain l’enfant puisse bénéficier des fruits de cette semence.
C’est dans la discipline mentale, créative, intelligente, que les parents sèment pour demain, afin que l’enfant puisse bénéficier demain de sa vraie vie. La responsabilité des parents, c’est d’amener les enfants à vivre demain de leur vraie vie, au lieu de vivre demain des épaves de la vie sociale qui auront tendance à rendre leur propre vie une épave.
Mais si les parents ne possèdent pas suffisamment de conscience créative, qu’ils ne sont pas suffisamment près de leur propre centre d’intelligence, comment voulez-vous que des enfants grandissent et en arrivent un jour à connaître et à savoir ce que veut dire être sa propre personne ? Comment voulez-vous que des enfants, demain, puissent être fiers d’eux-mêmes et en même temps heureux d’être les enfants de ces mêmes parents qui auront pendant des années œuvré à l’évolution de leur conscience, à la formation, à la transformation de leur caractère de base pour en arriver un jour à la manifestation de leur intelligence créative, c’est-à-dire de leur esprit ?
L’éducation d’un enfant, c’est un travail à long terme, c’est un travail de tous les jours. Et c’est un travail qui doit être fait par des êtres qui savent travailler avec un matériel subtil qui est, ou qui représente, tous les paramètres d’une conscience enfantine et aussi tous les paramètres d’une conscience parentale.
Pour que l’enfant passe du principe du plaisir, qui est un principe astral nécessaire, au principe de sa propre réalité, qui est un principe créatif, un principe d’évolution, il faut que les parents eux-mêmes soient suffisamment avancés en intelligence créative ou en conscience pour pouvoir rendre à l’enfant ce qui lui appartient, c’est-à-dire donner à l’enfant ce dont il a besoin pour grandir réellement. Mais si les parents eux-mêmes ne savent pas comment être réellement, si les parents eux-mêmes ne savent pas comment vivre réellement leur état de parent, comment voulez-vous que les enfants bénéficient d’une éducation fructueuse, abondante, riche, heureuse, bénéfique et, à long terme, les menant à une autonomie réelle et permanente ?
Il y a une tendance depuis quelques années à faire vivre à l’enfant simplement le principe du plaisir, le principe de l’autodétermination. Que le principe du plaisir ou de l’autodétermination soit utilisé dans la vie de l’enfant, c’est normal. Mais que le principe aussi de sa propre réalité en évolution soit véhiculé, amené à naître, c’est essentiel. L’enfant ne peut pas être toute sa vie d’enfant attaché au principe du plaisir et attaché au principe de l’autodétermination, parce qu’il y a des choses dans sa conscience qui doivent être ajustées, il y a des choses dans son caractère qui doivent être transformées afin qu’il puisse, demain, vivre d’une réalité beaucoup plus près de son essence qu’il ne le peut aujourd’hui.
Et si les parents tombent dans l’impasse ou dans la trappe du principe du plaisir et du principe de l’autodétermination parce que c’est la mode que les enfants fassent ce qu’ils veulent, comment ils veulent, à ce moment-là, demain, ces mêmes parents récolteront ce que des milliers et des millions de parents aujourd’hui récoltent, c’est-à-dire des enfants qui n’ont plus dans le monde de places à aller, des enfants qui ne peuvent plus aujourd’hui s’identifier avec eux-mêmes, des enfants qui ne peuvent plus aujourd’hui réaliser leur orientation, réaliser leur direction et qui se sentent obligés de vivre des expériences, très souvent difficiles, telle la drogue, telle la boisson, afin de pouvoir se libérer un peu du joug ou du poids d’une conscience encore très jeune qui n’a pas été suffisamment outillée, afin de pouvoir aujourd’hui vivre leur vie et prendre en main leur propre vie.
Mais il ne faut pas attendre trop tard pour éduquer les enfants, pour élever les enfants. Il y a un point dans la vie de l’enfant où il devient très très difficile de transformer son caractère. Et ce point, nous le situons à partir de la puberté où le corps astral de l’enfant se transforme, où la personnalité de l’enfant se densifie, et où il devient de plus en plus difficile à l’enfant de vivre sous le parapluie de la conscience parentale. Il faut que la conscience créative des parents s’applique dans ces années qui précèdent la puberté. Et plus les parents agiront de bonne heure dans la vie de l’enfant, mieux il sera pour ce dernier et plus il sera pour eux-mêmes agréable de vivre en famille.
Par contre, si un enfant est trop domestiqué par ses parents et la société, il devra attendre plus tard au cours de son expérience pour en arriver à vivre une conscience adulte et autonome, et créative, et intégrale. Si l’enfant ne peut pas bénéficier de l’éducation créative en relation avec ses parents, ceci déjà fait partie de son plan de vie. Et demain, plus tard, il pourra ajuster son caractère, ajuster sa personnalité, ajuster ses mémoires et les effets de la mémoire sur sa conscience personnelle, en relation avec sa sensibilité, en relation avec le pouvoir de l’esprit sur son être, autrement dit en fonction de son intelligence réelle.
Si cet enfant est réellement un être qui recherche un équilibre, recherche essentiellement un centre en lui-même, il le découvrira au cours de la vie en fonction d’autres personnes qui sauront lui apporter suffisamment de connaissances pour corriger les effets subjectifs et néfastes qu’auront créé dans sa vie enfantine des influences, soit parentales, soit sociétales, trop subjectives pour être disciplinairement créatives. Autrement dit, il n’y a pas dans la vie, de temps ou de période, où l’évolution de l’être vers une conscience autonome soit impossible.
Il est évident qu’un enfant qui a la chance de bénéficier d’une conscience créative de la part de ses parents, de vivre d’une discipline créative de ces mêmes parents, a un avantage extraordinaire parce qu’il lui sera permis, à ce moment-là, de commencer à vivre à partir du moment où il connaîtra l’équilibre en lui-même. Donc l’enfant n’aura pas besoin d’attendre des années et des années, trente ans, quarante ans, pour en arriver à pouvoir bénéficier de sa conscience. Il pourra un jour sortir de la famille et déjà, sentir sous son pied la solidité de son existence créative, c’est-à-dire de sa vie personnelle. Il pourra alors bénéficier de ce que les parents, auront forcément en lui établi comme base ou comme indice préparatoire à la conservation de sa conscience autonome.
Mais ce n’est pas toujours le cas. Et il y a aussi aujourd’hui beaucoup d’enfants qui, pour toutes sortes de raisons, ne peuvent plus bénéficier d’une éducation créative, et qui doivent parfaire leurs armes dans le monde, et découvrir que le monde extérieur, lorsque nous ne possédons pas de conscience autonome, est un monde extrêmement difficile à vivre, est un monde à l’intérieur duquel nous sommes obligés constamment de lutter parce que nous ne possédons pas suffisamment d’esprit pour voir à travers les jeux de la vie.
Donc les parents ont une responsabilité très grande vis-à-vis de leurs enfants sur le plan de l’évolution, responsabilité qu’ils ne peuvent exercer qu’en fonction de leur propre évolution. Et ils possèdent aussi, pour actualiser cette responsabilité, une autorité parentale, c’est-à-dire une autorité qui doit être une autorité réelle et non pas simplement une autorité d’occasion. Que les parents aient une autorité réelle dans la vie de l’enfant, ceci fait partie à la fois de l’amour qu’ils ont pour les enfants et que ces derniers ressentent, de l’attention qu’ils ont pour les enfants et dont ces derniers peuvent toujours bénéficier, et aussi de l’intelligence qu’ils ont dans leurs rapports avec les enfants, intelligence que les enfants aussi sauront reconnaître.
Très souvent, à tort, les parents croient que les enfants ont un rôle à jouer dans leur vie et ceci est une subtile illusion de la conscience humaine. Ce ne sont pas les enfants qui ont un rôle à jouer dans la vie des parents, ce sont surtout les parents qui ont un rôle à jouer dans la vie de leurs enfants. Et les parents qui ne réalisent pas ceci – et c’est probablement la majorité – sont des parents qui n’ont pas suffisamment de conscience autonome pour comprendre et réaliser que la raison pour laquelle ils ont mis des enfants au monde, c’est pour établir une continuité soit karmique, soit cosmique, dans la chaîne de l’évolution.
Et à partir du moment où des parents mettent au monde des enfants, ils deviennent sur le plan matériel les gardiens de la conscience humaine en évolution. Ce ne sont pas les enfants qui sont les gardiens de la conscience humaine en évolution, ce sont les parents. Et une telle croyance peut être très néfaste, parce qu’elle empêchera les parents de prendre les dispositions nécessaires pour corriger, sur le plan de l’éducation, les forces instinctives, astrales, animiques, qui font partie des grandes réserves d’expériences anciennes de l’enfant ou de la personnalité, réserves qui doivent être ajustées au cours de l’évolution par des parents qui reçoivent sur le plan matériel des êtres qui font partie d’une évolution très vaste et très grande.
Sur le plan pratique, les parents qui ne réalisent pas ceci ne pourront pas découvrir en eux-mêmes les ressources nécessaires pour transmuter chez leurs enfants ces forces qui dans le passé ont fait partie de l’expérience humaine involutive. Donc il leur sera impossible de créer sur cette planète une conscience mentale nouvelle à travers des enfants qui font partie d’une nouvelle évolution et qui aussi doivent un jour participer, tels que les parents peut-être le font aujourd’hui, à une évolution de conscience supérieure, évolution de conscience qui leur permettra éventuellement d’en arriver, sur le plan individuel autant que sur le plan collectif, à rendre à l’Homme les pouvoirs de vie qui font partie de sa conscience intégrale et qui sont la mesure de son identité réelle.
La fonction de l’éducation dans la vie d’un enfant n’est pas simplement une fonction sociale. Elle est aussi une fonction psychique, c’est-à-dire qu’à l’enfant doit être donné les éléments nécessaires pour pouvoir socialement cohabiter dans un milieu où ces outils deviennent importants à la manifestation de sa personnalité. Mais aussi, l’enfant doit être amené à découvrir la nature, l’essence, de son psychisme, c’est-à-dire de cette réserve en lui, très vaste, qui fait partie de sa conscience autonome et qui doit un jour être manifestée, puisque l’enfant naît, ou peut-être naît, dans une famille où déjà, il y a une conscience évolutive.
Donc si nous parlons d’évolution de la conscience des enfants, nous parlons de l’évolution de la conscience d’être à l’intérieur d’une enveloppe qui fait déjà partie de l’évolution d’une race humaine supérieurement organisée sur le plan mental. De sorte que les lois de l’évolution vis-à-vis de la psychologie de l’enfant ne peuvent plus être les mêmes qu’elles l’ont été pendant l’involution.
Par exemple, il est absolument nécessaire pour un être humain, un parent, qui vit étroitement avec un ou des enfants, que ce dernier puisse rendre, donner, transférer à l’enfant une partie de sa conscience, c’est-à-dire une partie de sa conscience vibratoire, pour que l’enfant puisse demain saisir cette réalité nouvelle qui fait partie des droits de l’Homme sur la Terre, afin que lui-même puisse un jour continuer dans son évolution, à travers ses propres enfants, à transmettre à la future Humanité le germe profond d’une conscience psychique réelle et supramentale, c’est-à-dire une conscience qui s’identifie avec la qualité essentielle et autonome de l’esprit de l’Homme, au lieu d’être simplement remplie de paramètres et remplie d’aspects psychologiques qui convenaient à l’involution mais qui ne font plus partie de la conscience humaine, puisque l’Homme nouveau ne fait plus partie de l’histoire psychologique de l’Humanité.
Donc les parents conscients, c’est-à-dire créativement intelligents, ne peuvent pas vivre de l’illusion ou de la croyance que leurs enfants ont un rôle à jouer dans leur vie. Ce sont eux qui ont le rôle à jouer et ils joueront ce rôle en fonction de leur créativité, en fonction de leur potentiel évolutif, en fonction de leur intelligence créative. Si les enfants sont amenés en contact avec de tels parents, il est inévitable que ces mêmes enfants, demain, pourront bénéficier d’une conscience parallèle, c’est-à-dire d’une conscience dont la sensibilité vibratoire ou l’aspect psychique intérieur de l’être sera la fondation même de leur nouvelle psychologie, au lieu que ces enfants vivent, tels les enfants de l’involution, d’une psychologie colorée par l’inconscience parentale et l’inconscience, très abondante, d’une société qui, aujourd’hui, déborde sur l’insanité collective, mais toujours suffisamment stable en apparence pour donner à ces enfants qui entrent dans le monde l’impression que le monde n’est pas à l’envers.
Donc les parents ont le rôle, dans la vie de leurs enfants, la responsabilité, d’instruire leurs enfants afin que leur éducation soit réelle. Et nous parlons d’instruction. Instruire un enfant veut dire donner à un enfant les outils nécessaires afin que son éducation soit valable. Il ne s’agit pas simplement d’éduquer un enfant, il faut l’instruire. Donc il faut lui donner une certaine connaissance de lui-même, à travers une discipline créative qui l’amènera demain à pouvoir réaliser, lorsqu’il sera dans le monde, que lui est à l’endroit et que le monde est à l’envers.
Mais si nous attendons que nos enfants soient dans le monde pour qu’eux-mêmes découvrent que le monde est à l’envers, il sera très très possible que ces mêmes enfants découvrent que le monde est à l’envers des années plus tard. Et dans ce temps, dans cette période, déjà eux-mêmes auront été tellement à l’envers qu’ils ne sauront plus où ils se situent vis-à-vis du monde, où le monde se situe vis-à-vis d’eux, ce qui est aujourd’hui le grand dilemme de la jeunesse mondiale.
Donc l’enfant doit être amené, dans le rôle des parents vis-à-vis de l’éducation, à réaliser que c’est lui qui est à l’endroit et que le monde est à l’envers. Il ne s’agit pas nécessairement qu’il vive toutes sortes d’expériences pour réaliser ceci, mais il faut que lui-même, en relation avec le rôle des parents dans l’éducation créative, puisse réaliser son centre d’énergie ou ses centres d’énergie. Il faut que l’enfant soit amené à reconnaître toutes les qualités créatives de sa conscience, et aussi à reconnaître les aspects subjectifs et nuisibles ou non-créatifs de son inconscience.
Et si l’enfant est amené graduellement, au cours des années, à faire face à sa propre réalité, toujours surveillée par la réalité des parents, il verra très bientôt, surtout vers l’âge de la puberté, qu’il n’est pas un enfant ordinaire, qu’il est un enfant extraordinaire, qu’il est un enfant rempli de sa propre réalité. Et lorsqu’un enfant se sent rempli de sa propre réalité, les parents n’ont plus à s’inquiéter de lui pour demain, parce que demain prendra son cours en même temps que l’enfant lui-même, parce que déjà, il aura été conscientisé, c’est-à-dire amené à regarder la vie d’une façon qui coïncide avec sa propre réalité, et non pas regarder la vie avec ou d’après une façon qui coïncide avec l’irréalité de ceux qui demain seront autour de lui. De sorte qu’il pourra se suffire à lui-même sur le plan psychique, ne plus souffrir des influences innombrables qui affluent vers l’Homme inconscient, et maintenir pendant toute sa vie une certaine réalité de confiance qui sera la manifestation de son équilibre intérieur, donc qui lui permettra de vivre une vie pleine. Ceci est le produit du rôle des parents dans l’évolution des enfants.
Si les parents font l’erreur de croire que les enfants ont un rôle à jouer dans leur vie, les parents perdront de l’énergie. Les parents perdront de cette sorte de présence mentale nécessaire pour corriger les déviations naturelles du caractère qui est le produit de l’activité subliminale et inconsciente de l’âme à travers l’ego.
Lorsque nous disons que les parents ont un rôle à jouer dans la vie des enfants et que les enfants n’ont pas de rôle à jouer dans la vie des parents, nous disons que la conscience des parents ou cette conscience chez les êtres qui est d’un ordre nouveau, cette conscience supramentale, est suffisante en elle-même pour établir les conditions d’évolution maximale pour les enfants qui sont sous la juridiction des parents. Mais si les parents se laissent prendre dans l’illusion du rôle qu’ont les enfants à jouer dans leur vie, ils perdent de la concentration de cette énergie, ils perdent de cette conscience, ils se laissent subliminalement affecter par un courant émotif qui rend les enfants propriétaires des parents. Et lorsque nous disons propriétaires, nous disons que les enfants prennent, petit à petit, du terrain dans la vie psychique de la famille, et ceci n’est pas bon.
Il faut que les enfants entrent graduellement dans la vie psychique de la famille, mais il ne faut pas qu’ils prennent du terrain, parce que s’ils prennent du terrain, à ce moment-là, ils divisent la famille et ils tombent d’une façon subtile sous l’empire de la territorialité, c’est-à-dire qu’ils prennent avantage de l’éther de la famille. Et lorsque les enfants prennent avantage de l’éther de la famille, les parents perdent le contrôle vibratoire évolutif de leur conscience. Et vient un point dans la vie de ces enfants où ils ne peuvent plus bénéficier de la conscience parentale créative et instructive.
Donc les parents ont besoin de savoir et de réaliser dans leur for intérieur que leur conscience est suffisamment créative pour pouvoir établir, en relation avec les enfants, un champ d’énergie suffisamment puissant et créatif pour que ces mêmes enfants puissent bénéficier constamment de cet éther mental qui est l’expression créative de parents conscientisés.
Il est très facile de tomber dans le piège psychologique de la conscience de l’involution pour des parents qui n’ont pas suffisamment compris et réalisé que leur conscience est créative avant tout. Et c’est très difficile, souvent, pour des parents de réaliser que leur conscience est créative avant tout parce qu’ils sont trop assujettis à une sorte d’émotivité qui fait partie encore d’un état mental non perfectionné, état qui est le résultat de leur lien avec les forces de l’involution.
Donc pour que des parents puissent donner à leurs enfants tout ce dont ils ont besoin sur le plan vibratoire pour développer l’outillage nécessaire à leur vie future, il leur est nécessaire et profondément nécessaire de réaliser et de comprendre qu’ils sont le centre d’énergie de leur famille. De ce centre d’énergie irradient des forces qui serviront à faire croître l’enfant, à faire grandir l’enfant, à faire de l’enfant un être de plus en plus équilibré. Et ce sont ces forces qui sortent d’une conscience créative parentale qui est très consciente du rôle qu’elle joue dans la vie de l’enfant et non pas l’inverse. Même si les parents aiment beaucoup leurs enfants et qu’ils vivent ou qu’ils supportent des erreurs psychologiques d’une telle sorte, il est évident que leurs enfants qu’ils aiment beaucoup ne bénéficieront pas parfaitement de leur liaison, de leur échange d’énergie, de leur appartenance à un même processus d’évolution.
Dans le cadre de l’évolution psychologique de l’enfant, évolution psychocréative de l’enfant, les parents ne peuvent pas se permettre de ne pouvoir répondre essentiellement, créativement, à un lien qui les unit à leur enfant à travers le mode opératoire de leur esprit. Si les enfants ne sont pas donnés de reconnaître l’esprit, c’est-à-dire cette sorte d’intelligence toujours présente chez les parents, ces derniers ne pourront pas amener les enfants à percevoir leur propre esprit, parce que l’esprit des uns ne peut être perçu par l’esprit de l’autre que, si déjà, les parents possèdent suffisamment d’intelligence créative pour empêcher que les aspects foncièrement animiques et subconscients du caractère viennent entraver le développement naturel de l’esprit chez l’enfant.
Et c’est là que le rôle des parents est important, c’est là que les parents doivent réaliser que leur rôle est essentiellement monolithique, c’est-à-dire que leur rôle en tant que parent-père et parent-mère doit être un rôle totalement unifié dans une réalité qui, en fonction de l’enfant ou du point de vue de l’enfant, ne se divise jamais.
Si les parents étaient réellement conscients de leur rôle vis-à-vis des enfants et non pas du rôle des enfants vis-à-vis d’eux, les parents vivraient une sorte d’unité de conscience. Ils exprimeraient une sorte de monolithisme dans l’expression de leur conscience créative et instructive à l’intérieur de l’éducation. C’est cette inhabilité chez les parents de vivre une unité dans leur conscience parentale qui donne ou qui crée chez l’enfant le doute de la réalité essentielle de l’intelligence des deux et qui, en fonction de l’activité sournoise du caractère, permettra à l’enfant d’aller vers un ou l’autre, selon la situation, selon la réjection, selon les obstacles auxquels il fera face, vis-à-vis de l’un ou de l’autre.
Et ceci ne peut pas donner à l’enfant, ne peut pas amener l’enfant à une conscience créative, c’est-à-dire à une prise de conscience de son esprit, ceci ne peut qu’enflammer en lui les douces passions de sa conscience astralisée et lui faire constamment valoir des aspects de son être subjectif, aspects qui se développeront et qu’il emmènera plus tard avec lui dans la vie, où il sera obligé de confronter, non plus ça devant une famille, mais tout un monde inconscient.
C’est à partir de la conscience de l’esprit que l’Homme peut réellement comprendre les lois d’échanges entre lui et les autres. C’est à partir de la conscience de l’esprit que l’Homme peut comprendre facilement le rôle qu’il peut jouer en fonction d’un autre qui est plus sujet à l’inconscience que lui-même. C’est pourquoi les parents conscientisés qui auront découvert leur état mental à l’intérieur du rôle qu’ils doivent jouer vis-à-vis de leurs enfants, s’apercevront au fur et à mesure que progressera l’échange d’énergie entre eux et leurs enfants que, le travail devient naturellement de moins en moins difficile, de plus en plus facile, de plus en plus intéressant, et qu’à un certain âge, dans le coin où se situe la puberté, que ces enfants sont déjà élevés.
Lorsque les parents disent que les enfants à 15, 16, 17, 18 ans sont difficiles ou à 14, 15, 16, 17, 18 ans, ils sont difficiles, c’est parce que les parents n’ont pas suffisamment exercé leur rôle créatif dans l’évolution psychologique de leurs enfants. Au fur et à mesure qu’un enfant grandit, la relation entre lui et ses parents doit être plus facile, donc les parents doivent commencer lentement à bénéficier de leur investissement.
Mais c’est la situation contraire qui se passe dans le monde : lorsque les enfants sont jeunes, les parents sont heureux ; lorsque les enfants grandissent, les parents commencent à se décourager. Pourquoi ? Parce que les enfants jouent dans la vie des parents un rôle plus grand que les parents ne jouent dans la leur, autrement dit, c’est un monde à l’envers à l’intérieur de la famille. C’est pourquoi c’est très important de comprendre ceci, parce que de là, les parents récolteront une alliance de plus en plus créative avec leurs enfants au lieu d’un déboire, d’une perte, d’une remise en question, parce qu’eux-mêmes n’auront pas compris parfaitement leur rôle dans la vie de famille.
Lorsque nous disons que les parents n’ont rien à apprendre des enfants, nous disons que les parents sont supposés, doivent avoir suffisamment de conscience créative, pour réaliser que les enfants sont des êtres dont la conscience est astralisée. Et la conscience de l’enfant, elle est toujours astralisée jusqu’au jour où elle se “dé-astralise”, jusqu’au jour où elle mentalise. Et si les parents ne réalisent pas ceci, ils seront obligés de vivre de l’astralisation de la conscience de leurs enfants, et ils ne pourront pas bénéficier d’un échange créatif, perfectionné, évolué, qui fera de leurs enfants après la puberté des êtres faciles, plaisants à vivre avec, au lieu d’êtres qui seront ou devraient être, dans le cas contraire, difficiles et souvent amenés à se joindre plutôt à la conscience collective décadente qu’à la conscience créative d’une famille qui a été capable pendant des années d’avertir l’enfant, de rendre compte à l’enfant de certaines déviations caractérielles qui font partie de ses antécédents “incarnatoires”.
Un parent qui sent réellement et essentiellement son rôle dans l’évolution psychologique de son enfant est un parent qui se sent constamment présent dans la conscience vibratoire de leur relation. À partir du moment où un parent perd la conscience vibratoire de sa relation avec son enfant, il tombe sous le joug de la conscience parentale involutive, il tombe sous le joug de l’affaiblissement de l’intelligence créative parentale. Il tombe sous le joug de l’impuissance créative de la conscience parentale à l’intérieur d’un mouvement énergétique, c’est-à-dire la famille, qui doit être constamment perfectionné afin de donner demain des résultats de plus en plus perfectionnés et de plus en plus équilibrés.
Autrement dit, à partir du moment où un parent perd conscience de l’aspect égoïque subjectif d’un enfant, il entre sans s’en rendre compte dans l’inconscience de sa propre conscience. Il perd contact avec sa propre réalité, il perd contact avec son esprit, donc il ne peut pas allumer dans l’enfant la conscience de son propre esprit, de sorte qu’il empêche l’enfant d’en arriver un jour à découvrir son identité et donc à vivre d’une façon autonome et essentiellement réelle.
Bien élever un enfant veut dire, pour des êtres conscients, pour des parents conscients, amener l’enfant petit à petit à pouvoir voir les choses comme eux les voient. Ceci ne veut pas dire par opinion, ceci veut dire par vibration. Lorsqu’un enfant est amené vibratoirement à voir les choses comme le voient les parents, déjà il possède un état de conscience avancé, état de conscience qui est déjà universalisé et qui permet une relation entre les parents et les enfants de plus en plus perfectionnée.
Si un enfant peut voir les choses comme les parents les voient, d’une façon vibratoire, il est capable graduellement d’en arriver à composer avec sa propre conscience et d’en déduire d’après sa propre conscience que la conscience des parents est une conscience véritablement équilibrée, donc véritablement et essentiellement bonne pour lui. À partir de ce moment-là, il est très facile pour l’enfant de grandir, de s’ajuster, de se perfectionner, pour en arriver un jour à une autonomie et à une identité de conscience.
Mais si les parents sont incapables de faire sentir à l’enfant par vibration leur propre conscience, leur propre sensibilité, de la valeur d’un évènement, comment voulez-vous que l’enfant réalise par lui-même ces choses qui font partie de la nature de l’esprit et qui ne font pas partie de la nature de l’âme, de la mémoire, donc du caractère ?
Un enfant aura toujours tendance à rationaliser ce qui est l’expression de son caractère, parce que c’est la chose la plus près de lui. Mais ce n’est pas la chose la plus présente en lui et ce n’est pas ce qui est près de l’enfant qui compte dans son éducation, c’est ce qui est présent en lui. Et ce ne sont que les parents qui peuvent rendre à l’enfant la vision, la sensibilité, la perception de ce qui est présent en lui, l’enfant peut très facilement réaliser par lui-même, ce qui est près de lui.
Donc le rôle de l’éducation créative et supramentale ou consciente, chez les Hommes de l’avenir, sera en fonction de l’écart que doit prendre dans la conscience de l’enfant entre ce qui est près de lui et ce qui est présent en lui. Et plus l’enfant découvrira ce qui est présent en lui, plus il se découvrira, donc plus il lui sera facile, graduellement, d’ajuster ce qui est près de lui, c’est-à-dire ce qui est astral, afin de prendre conscience de sa réalité et de se donner dans sa vie d’enfant des moyens d’action qui coïncident parfaitement avec son propre esprit, donc avec l’esprit des parents. Donc avec des pères de la famille, à partir de ce moment-là, le tour est joué, l’enfant est élevé et il grandit par lui-même. Il a son propre “momentum” et il se découvre de plus en plus grand, de plus en plus extraordinaire, de plus en plus vivant dans le sens réel du terme, donc de plus en plus et de façon de plus en plus permanente, heureux.
Pour qu’un enfant soit heureux, il suffit que les parents soient suffisamment présents en esprit, de son esprit troublé par les aspects extérieurs de sa vie. Et si l’esprit de l’enfant est troublé par les aspects extérieurs de sa vie parce qu’il n’a pas suffisante expérience, parce qu’il n’a pas suffisante conscience, c’est que son esprit est déjà coloré par son caractère. Et c’est le fait que le caractère de l’enfant colore son esprit qui empêche ce dernier de pouvoir être heureux.
Et si les parents ne sont pas suffisamment présents, là, pour voir ceci, pour corriger ceci, pour amener l’enfant à perfectionner la relation entre son esprit et son caractère, ce dernier ne sera pas heureux, même s’il est près de lui-même. Car pour un enfant, être près de lui-même est toujours en fonction de son caractère, tandis que pour un enfant, “être présent” veut dire être réceptif à une vibration qui fait partie de sa réelle nature. Mais si les parents ne voient pas ceci, ne peuvent pas corriger ceci parce qu’ils sont trop prisonniers de leur propre caractère, à ce moment-là vous aurez une famille de plus en plus décousue, de moins en moins certaine, de moins en moins monolithique.
Qu’un enfant soit malheureux dans la vie, ce n’est pas normal, parce qu’un enfant ne peut pas être malheureux dans la vie si on lui permet d’être heureux dans la vie. Mais pour qu’on lui permette d’être heureux dans la vie, il faut que nous puissions créer les conditions pour un tel bonheur. Et les conditions d’un tel bonheur sont toujours en fonction de ce qui, dans la vie, empêche l’enfant parce qu’il n’a pas l’expérience, parce qu’il n’a pas la conscience de pouvoir faire la différence entre ce qui est en lui caractère et ce qui est en lui esprit.
Donc c’est dans le rôle des parents de faire reconnaître à l’enfant ce qui est esprit versus ce qui est caractère, et c’est ainsi que l’enfant pourra de plus en plus être heureux dans la vie d’une façon permanente, parce que l’esprit n’est pas polarisable, l’esprit est toujours dans la conscience de l’enfant quelque chose d’intelligent, quelque chose de raisonnable, dans le sens créatif. Tandis que le caractère ou ce qui est issu du caractère, que ce soit chez lui ou que ce soit chez d’autres enfants autour de lui, n’est pas toujours intelligent, n’est pas toujours issu de l’esprit.
C’est dans le rôle des parents de percevoir, de savoir l’état mental de l’enfant, c’est dans le rôle des parents de savoir si l’enfant est heureux. C’est dans le rôle des parents de demander, de temps à autre à l’enfant, est-ce qu’il est heureux. Si l’enfant est heureux, il n’y a pas de problème, si l’enfant n’est pas heureux, il faut savoir, il faut connaître la raison. Et c’est aux parents à ce moment-là d’agir en fonction de cette raison pour que l’enfant redécouvre son équilibre.
D’ailleurs, la situation d’être heureux pour un enfant est exactement la même que chez un adulte, avec cette différence que l’enfant, souvent, n’a pas les moyens pour corriger sa situation de vie. Tandis que l’adulte, lui, a ce moyen ou peut avoir ce moyen. Un enfant peut demeurer malheureux pendant des années parce qu’il n’a pas le moyen de corriger sa situation de vie, parce que des adultes autour de lui n’ont pas vu qu’il était malheureux. Ceci est terrible et ceci peut marquer un enfant pendant des années.
Donc c’est dans le rôle des parents de savoir, de s’entretenir du fait que l’enfant ou les enfants sont heureux et qu’ils sont heureux toujours, tout le temps. Jusqu’à ce jour où arrivés à leur état de maturité, à leur état de conscience, ils puissent aller eux-mêmes dans la vie et continuer à perpétuer ce bonheur qui avait été originalement établi dans leur vie, maintenu dans leur vie, par des parents conscients, intelligents et créatifs. C’est là que nous aurons des enfants demain qui seront nés sur la Terre pour être heureux sur la Terre et bénéficier de la vie humaine sur cette planète, au lieu d’enfants qui comme aujourd’hui, nous le voyons, sont prisonniers du mensonge, malades dans l’âme, impuissants dans l’esprit, et qui se tournent vers la musique, vers la drogue, pour se créer des paradis intérieurs.
Les parents ont un rôle, ils ont une responsabilité et la responsabilité ne définit pas le rôle, c’est le rôle qui définit la responsabilité. Le rôle fait partie de l’aspect mental de l’Homme-parent, la responsabilité fait partie de l’aspect social de l’Homme-parent. Et si l’Homme-parent n’a pas conscience mentale de son rôle, il ne pourra pas exercer responsablement son action dans la vie éducative de l’enfant. Et ce dernier perdra, ce dernier ne bénéficiera pas de son potentiel réel, donc il ne sera pas un enfant total pour être demain un adulte total.
Pour reconnaître son rôle en tant que parent, il ne faut pas avoir peur de soi-même, il ne faut pas être inquiet à l’intérieur de soi-même. Il ne faut pas avoir de doute de soi-même, parce que si nous vivons ceci, nous colorons notre énergie, nous l’astralisons, c’est-à-dire que nous abaissons sa vibration et nos enfants ne peuvent pas bénéficier d’une conscience réelle chez nous, ils ne bénéficient que d’une conscience subjective colorée par notre tempérament et allumée par le feu de notre caractère. Ceci ne peut pas créer quelque chose, ceci ne peut pas transmettre à nos enfants une vibration de conscience supérieure, ceci ne peut pas donner à nos enfants la vie mentale que nous sommes en train de développer ou que nous sommes supposément capables de vivre.
Les enfants ne possèdent pas le même rythme de vie, n’ont pas les mêmes intérêts que les parents, c’est normal. Mais les enfants doivent avoir un rythme de vie et des intérêts qui ne font pas interférence vibratoirement avec la vie des parents. Donc il doit y avoir une balance, un équilibre dans les intérêts des enfants afin que ces derniers puissent parfaitement bénéficier de leurs intérêts sans mettre en péril, en déséquilibre, la vie de leurs parents, parce que si les parents ne sont pas en équilibre dans leur vie, les parents ne peuvent pas bénéficier de leur conscience créative. Si les parents ne sont pas en équilibre dans leur vie, les enfants ne peuvent pas bénéficier de leur conscience créative, ceci est une loi vibratoire.
Pour que les parents soient heureux, il faut que les enfants soient heureux, pour que les enfants soient heureux, il faut que les parents soient heureux. S’il y a déséquilibre dans une sphère ou dans l’autre, la famille en souffrira. Donc les enfants ne pourront pas bénéficier parfaitement de l’équilibre vibratoire de l’énergie créative de leurs parents, donc ils ne pourront pas parfaitement bénéficier éventuellement d’eux-mêmes parce que leurs intérêts auront été ou auront pris trop de place dans la vie de la famille. Et ceci sera le résultat de l’impuissance créative de la conscience parentale, ce seront toujours les parents qui seront responsables de l’échec dans l’éducation des enfants, jamais les enfants ne seront responsables de l’échec dans leur vie, ceci est une loi cosmique.
Ce sont les parents qui ont le rôle et non pas les enfants qui ont le rôle. Si vous n’êtes pas capables d’amener vos enfants à une conscience autonome demain, ce sera à cause de votre propre impuissance, ce ne sera jamais à cause des enfants. Vous ne pourrez jamais dire : “Ah ! Mais mon enfant était ceci, mon enfant était cela”, parce que le caractère d’un enfant se transforme, tout ce qui fait partie de la mémoire, tout ce qui est mémoire, se transforme, parce que tout ce qui est mémoire n’est pas parfait, donc tout se transforme, tout s’ajuste. Mais pour ajuster et transformer un tel matériel, il faut de la conscience, il faut de l’esprit. Donc à partir du moment où le caractère de l’enfant est transformé, raffiné, le mouvement de l’esprit à travers la personne est très facile, l’enfant est très facile.
Mais si les parents n’exercent pas leur rôle parce qu’ils n’ont pas la conscience de leur rôle et qu’ils sont sous l’influence subjective de la conscience collective, et qu’ils pensent que les enfants ont un rôle dans leur vie, à ce moment-là, ils perdront conscience de leur rôle. Ils perdront leur énergie créative, ils perdront la concentration mentale de leur action vis-à-vis des enfants. Et ces derniers ne pourront bénéficier de la présence de l’esprit des parents à travers l’éducation et à ce moment-là, ce seront les parents qui seront responsables, sur le plan évolutif, de l’impuissance créative de leurs enfants demain, ce ne seront pas les enfants.
Ne blâmez jamais vos enfants, parce que vos enfants vous ont choisis pour être amenés à leur potentiel. Et vous, vous n’avez pas été suffisamment conscients pour délivrer, pour donner à ce rôle toute sa qualité créative et essentiellement intelligente.
Que nous donnions à nos enfants par excès ou que nous retenions par excès, l’excès lui-même est toujours l’expression de notre impuissance créative. Donc si l’enfant grandit mal à cause de nos excès, ce n’est pas de sa faute, c’est de notre faute, c’est-à-dire que c’est le résultat de notre impuissance.
C’est pourquoi plus les parents se conscientiseront dans la vie, plus ils verront, plus ils découvriront qu’élever un enfant, c’est aussi facile dans l’avenir que c’était difficile dans le passé. C’est aussi facile dans l’avenir, parce que dans l’avenir, l’Homme saura comment travailler avec sa propre énergie mentale et la diffuser, cette énergie mentale, afin qu’elle bénéficie à ceux qui sont près de lui. Tandis que pendant l’involution, dans le passé, l’Homme était trop subjectif dans sa conscience, il était trop prisonnier de son caractère, il n’avait pas suffisamment accès à l’intelligence de son esprit pour pouvoir se nourrir à la source de sa propre intelligence, d’où les échecs, d’où les malheurs, d’où les consternations que nous avons retrouvés pendant l’involution, autant dans l’histoire des parents que dans celle des enfants.
Donc les enfants sont de petits adultes en miniature qui doivent être pris en considération à partir de la conscience de ces autres adultes qui sont leurs parents. Et à partir du moment où le petit adulte, l’enfant, devient réellement enfantin, c’est-à-dire caractériellement relié à sa nature astrale, c’est le rôle des parents adultes de conscientiser cette énergie afin de ramener l’enfant à l’état de petit adulte, c’est-à-dire afin de ramener l’enfant à un état de conscience plus réel, plus près de son intelligence créative.
Voilà le rôle des parents dans l’éducation, voilà la fonction de ces mêmes parents dans le développement de la psychologie de l’enfant. Voilà la raison pour laquelle les parents ont été choisis par leurs enfants, même s’ils n’ont pas aujourd’hui conscience de ce choix, ni d’une part, ni d’une autre. Les lois de la vie sont occultes, c’est aux Hommes de connaître ces lois occultes et de travailler avec ces lois afin de parfaire sur le plan matériel ce qui a été décidé dans les plans invisibles.
mise à jour le 21/08/2024