Communication préparatoire 167
En Français vous lisez la transcription manuelle de la conférence de BdM, dans une autre langue la traduction par une intelligence artificielle (AI) de cette transcription manuelle, donc le résultat est à interpréter avec discernement.
Le concept d’autodestruction chez l’être humain est un concept très subtil. Et pour bien le comprendre, il faut que l’Homme possède suffisante conscience, suffisante réalisation interne afin de bénéficier de la compréhension d’un principe qui unit tous les Hommes dans un processus de vieillissement sur le plan de l’énergie, processus de vieillissement qui les atteint autant sur le plan mental que sur le plan émotionnel, que sur le plan vital. Lorsque nous parlons d’autodestruction, nous parlons de cette capacité de l’être humain de polluer graduellement, au cours de ses années de vie, les centres d’énergie qui représentent pour lui à la fois les centres de vitalité, mais qui peuvent devenir graduellement des centres de mortalité.
L’être humain, pour des raisons très variables et très complexes, est un être qui, s’il manque de conscience, autrement dit s’il manque de la science de lui-même, peut inévitablement mettre sa vie humaine en danger, c’est-à-dire diminuer en lui-même sa capacité d’autogénération. L’Homme a la possibilité de s’autodétruire ou de s’autogénérer, et selon qu’il s’autodétruit en “contradistinction” (contradiction) avec l’autogénération, il perd de plus en plus de forces vitales et il nuit conséquemment à l’évolution de sa vie mortelle tant sur le plan émotionnel, mental, que physique. Il n’est pas facile pour l’être humain aujourd’hui, surtout celui qui vit dans la civilisation moderne, de ne pas s’autodétruire, même si cette autodestruction n’est pas fatale en elle-même.
Lorsque nous parlons d’autodestruction, nous parlons de cette capacité interne chez nous de contaminer petit à petit nos plans d’énergie au cours des années pour en arriver après une certaine période à ne plus pouvoir nous autogénérer, c’est-à-dire à nous donner l’énergie nécessaire pour aller plus loin dans le perfectionnement de nos centres, dans le perfectionnement de nos corps subtils, ce qui nous amène inévitablement à une vie pénible, douloureuse et souvent fatale.
L’autodestruction est un processus de dégénération naturelle, créé et causé souvent par des évènements qui sont utilisés comme “catalystes”, évènements que l’Homme dans son inconscience n’est pas capable de surmonter, n’est pas capable d’utiliser et de réutiliser, jusqu’au jour où ces mêmes évènements, au lieu d’être pour lui des forces servant à son autodestruction, deviennent des forces qui pourraient lui servir d’autogénération.
Chez l’être humain, il existe à la fois une possibilité d’aller ou d’utiliser les énergies en lui-même d’une façon positive ou d’une façon négative. Si l’être humain n’apprend pas à travers la science de sa conscience, à travers la science de son énergie, à transférer la valeur psychologique des évènements en une valeur créative, il devient naturellement autodestructeur.
Pour que l’Homme en arrive un jour à pouvoir transférer la valeur psychologique des évènements en une valeur créative, il lui faut posséder, développer graduellement, une très grande concentration mentale de son énergie, il lui faut en arriver un jour à pouvoir réellement vivre au-dessus de l’affaissement psychologique que créent certains évènements dans sa vie naturelle, afin de pouvoir transmuter cette énergie et donner à ses centres une nouvelle vibration, vibration qui, naturellement, au cours des années, le relanceront sur un sentier d’autogénération.
Mais avant que l’Homme puisse s’autogénérer, il faut qu’il ait compris la mécanique de l’autodestruction, avant qu’il puisse se donner des forces nouvelles, à partir des évènements ou du choc créé par les évènements, soit sur le plan mental, sur le plan émotionnel, sur le plan matériel.
Il faut que l’Homme connaisse les lois de l’autodestruction et ces lois sont très simples : chaque évènement d’ordre mental, émotionnel ou vital, qui frappe la conscience de l’Homme, est un événement qui sert à changer son taux vibratoire.
Donc chaque évènement qui frappe la conscience de l’Homme, est un évènement qui peut passer du stage purement psychologique à un stage purement vibratoire. Et l’Homme, à cause de la nature de la vie, est un être plongé dans une systématique qui, naturellement, à tous les jours, le force à vivre et à supporter des évènements qui, s’ils sont vécus psychologiquement, le mènent graduellement vers l’autodestruction, c’est-à-dire vers la dégénération de ses centres. Et toute autodestruction chez l’Homme réfléchit une dégénération de ses centres d’énergie.
Et c’est lorsque l’Homme vit le choc des évènements dans sa vie qu’il doit prendre conscience d’une façon absolue que ces évènements, quelle qu’en soit la valeur en surface, ne représentent en fait que des situations qui peuvent être utilisées pour la transformation de la valeur psychologique de l’évènement, c’est-à-dire pour le faire passer d’un stage d’autodestruction à un stage d’autogénération.
Et nous pouvons facilement dire que la vie est un processus à l’intérieur duquel l’énergie de l’Homme doit passer d’un stage d’autodestruction à un stage d’autogénération. Donc nous pouvons dire que le passage de l’involution à l’évolution est le passage de l’autodestruction de l’Homme vers l’autogénération de l’être humain.
Donc nous pouvons facilement admettre, dire, que le phénomène d’autodestruction fait partie naturellement de l’inconscience humaine, il fait partie naturellement de la conscience de l’Homme, et que tous les Hommes de la Terre sont sujets, assujettis à ce processus biopsychique, quelle que soit la situation de vie de l’être humain, qu’il soit riche ou pauvre, beau ou laid, intelligent ou moins, il est sujet à un processus d’autodestruction, c’est-à-dire qu’il vivra dans sa vie, au cours de la vie, des évènements qui, s’ils ne sont pas transmutés, l’amèneront graduellement à perdre de la vitalité au niveau de ses centres. Pourquoi ? Parce qu’il n’aura pas compris qu’un évènement négatif dans la vie, que ce soit mental, émotionnel ou vital, est toujours une situation permettant à l’Homme d’ajuster son taux vibratoire afin de devenir plus grand, plus fort, plus conscient. Mais ceci n’est possible que lorsque l’Homme possède déjà un certain niveau de conscience suffisamment avancé pour lui permettre de transmuter le mal en bien, le moins bon en plus bon, le petit en grand, l’impuissant en puissant.
Donc l’être humain de l’involution est un être qui est assujetti aux lois de l’autodestruction, et l’état final du processus d’autodestruction, naturellement, c’est la mort du corps matériel. C’est la séparation de l’essence de l’Homme avec la mémoire, c’est l’incapacité à la conscience de dépasser les frontières de la vie mortelle, c’est l’incapacité à la conscience de vivre, de se rapporter à elle-même d’une façon continue.
Donc si nous regardons nos vies, nous voyons facilement que nous sommes obligés de subir un très grand nombre d’évènements, au cours de la journée, au cours de la semaine, au cours des années, qui ont tendance naturelle à nous forcer à vivre un processus d’autodestruction, c’est-à-dire, non pas un processus à l’intérieur duquel nous nous autodétruisons, mais un processus à l’intérieur duquel l’autodestruction se situe, se place, parce que justement nous n’avons pas de conscience suffisante pour changer le taux vibratoire créé par l’évènement dans nos centres et amener ce taux vibratoire à une supériorité, c’est-à-dire a une conscience supérieure, conscience qui puisse donner à l’évènement une valeur créative, une valeur positive, une valeur qui engendre encore plus de vie que nous n’en possédions auparavant.
Donc dans le dilemme de l’autodestruction et de l’autogénération, nous découvrons une sorte de polarité, c’est-à-dire une sorte de situation, de limite où l’être humain est obligé soit de vivre graduellement, lentement ou rapidement, la descente de sa vie, ou qu’il vive le contraire, graduellement et lentement, l’ascension de sa vie. Et la plupart des Hommes de notre planète vivent la descente de la vie parce qu’ils ne sont pas capables de réussir un jour à prendre suffisamment conscience d’eux-mêmes pour posséder et développer une confiance totale dans leur capacité de transmuter, de changer à leur faveur, la valeur psychologique des évènements qui ont tendance naturelle à leur enlever de la force, à leur enlever de l’énergie et à les amener à un processus d’infériorisation ou de destruction, ou de ralentissement de leur énergie.
Mais pour que l’Homme puisse réellement être convaincu que les évènements de la vie en général, lorsqu’il est inconscient, sont des évènements qui servent à la destruction de son être et à l’expérience de sa conscience animique, il faut que l’Homme en arrive un jour à pouvoir réussir à transmuter, c’est-à-dire à donner un élan nouveau à partir d’une situation ancienne. Lorsque l’évènement négatif frappe l’Homme, il faut qu’il puisse un jour avoir la mesure d’avoir été capable de transmuter cet évènement à une conscience, à une situation de vie qui, après l’évènement, fut plus grande que celle qu’il connaissait auparavant.
Et lorsque l’Homme s’est habitué à conquérir l’événementiel, lorsqu’il s’est habitué à dépasser le processus autodestructeur infligé par les évènements de vie, il commence graduellement à s’apercevoir que la gamme de tous les évènements qui puissent infecter sa vie à cause de sa psychologie, à cause de son inconscience, sont des évènements qui peuvent être utilisés dans une direction totalement opposée, direction qui puisse parfaitement le servir et lui donner accès à une dimension plus grande que lui-même.
Mais il faut que l’être humain ait une conscience totale, c’est-à-dire une conscience absolument certaine que tout ce qui est négatif dans sa vie est en fait une situation qui lui est imposée par des conditions de forces qui infligent à sa conscience humaine un test de résistance, c’est-à-dire un test servant à mesurer s’il peut aller plus loin dans son état de vie mortelle qu’il ne l’est présentement, c’est-à-dire s’il peut récupérer ses forces et donner à sa conscience un taux vibratoire supérieur à celui qu’elle possédait avant l’abattement de certains évènements dans sa vie mortelle.
Donc pour que l’Homme en arrive à dépasser l’autodestruction, c’est-à-dire le processus de dégénération graduelle au cours des années, il faut qu’il prenne conscience, quelque part au cours de sa vie, que tout évènement dans sa vie, qu’il soit bon ou qu’il soit mauvais, est un évènement qui sert à tester sa capacité de transmuter son énergie.
Nous parlons d’autodestruction dans un sens très très large, c’est-à-dire dans un sens qui englobe totalement la vie de l’Homme. Nous parlons d’autodestruction dans un sens qui caractérise la nature de la vie de l’Homme sur la Terre. Nous ne parlons pas nécessairement d’autodestruction dans le sens purement psychologique que nous retrouvons dans le cas de certaines personnes qui sont arrivées à un certain niveau de fatigue mentale. Nous parlons d’autodestruction dans un sens très général, dans un sens très courant, dans un sens qui fait en sorte que l’Homme d’aujourd’hui, de quelque pays, de quelque race, de quelque nature qu’elle soit, est un être assujetti à ce processus de dégénération, de pollution graduelle de ses centres d’énergie, qui l’amènent inévitablement à ne plus pouvoir reconnaître en lui-même la puissance générative qui fait partie exclusivement de la conscience humaine, de la conscience de l’Homme en potentiel évolutif.
À cause de notre inconscience et parce que nous n’avons pas suffisamment contact avec les plans subtils de nous-mêmes, nous ne comprenons pas très souvent la raison pour laquelle nous vivons certains chocs événementiels. Disons, par exemple, sur le plan de la maladie, pourquoi nous vivons certaines maladies ? Nous avons plutôt une conscience de cause à effet, en ce qui concerne le phénomène de la maladie. Nous ne voyons pas la maladie comme étant le produit de la descente dans nos êtres d’une énergie trop puissante pour la condition biomatérielle de nos êtres, donc nous ne voyons pas la maladie comme un débalancement créé par notre énergie créative à travers nos corps dégénérés ou en voie de dégénérescence, nous voyons la maladie comme purement de la dégénérescence.
Donc nous avons tendance à croire que la maladie est en fait le résultat d’une certaine dégénération, au lieu de voir la maladie comme étant le produit d’un choc créé dans nos centres d’énergie en relation avec un certain niveau de dégénération. Ce que nous essayons de dire, c’est que la maladie chez l’être humain, elle est beaucoup plus secondaire que primaire en elle-même, elle est beaucoup plus secondaire dans ce sens qu’elle est créée parce que certaines énergies en nous, d’ordre cosmique, qui entrent dans notre système, ne peuvent pas être absorbées. Donc il y a, il se crée en nous, dans nos corps, un débalancement, et ce débalancement résulte du fait que ces grandes forces en nous choquent, ou créent un choc dans les parties de nous-mêmes qui sont les plus faibles, d’où la maladie secondairement parlant.
Si l’Homme avait une vision créative consciente de la maladie, il s’apercevrait que ce que nous appelons sur notre planète la maladie, n’est en fait qu’une impossibilité de passage de notre énergie dans nos corps parce que ces derniers, pour toutes sortes de raisons, n’ont pas la résistance nécessaire pour absorber cette nouvelle vibration.
Donc la maladie n’est pas primaire, elle est toujours chez l’être humain, secondaire. Et lorsque l’Homme aura suffisamment pris conscience de lui-même, il verra effectivement que la maladie, elle est secondaire, c’est-à-dire qu’elle est une manifestation chez nous, de notre propre incapacité d’absorber psychiquement certaines vibrations, d’où le résultat, d’où le débalancement biophysique qui résulte en une anormalité.
Et lorsque l’Homme aura compris ceci, il aura déjà commencé à pouvoir passer du stage involutif de l’autodestruction accumulative et continue, pour en arriver à un stage d’autogénération, c’est-à-dire à un stage où il ne verra plus la maladie de la même façon, il ne verra plus l’événementiel de la même façon. Mais où il verra la maladie ou l’évènement négatif comme étant un test de résistance psychique, test qui, s’il est supporté consciemment, changera la nature du rapport entre l’énergie qui entre dans l’Homme et les aspects mortels ou physiques de son être, qui dans le passé ne pouvaient pas absorber cette énergie.
Donc l’être humain, l’Homme nouveau devra au cours des années, en arriver à re-comprendre, réévaluer, re-saisir, la valeur de l’événementiel négatif dans sa vie, que ce soit sur le plan mental, émotionnel ou physique, tel que nous le retrouvons dans le cas de la maladie. L’Homme sera obligé un jour à “reconstater” inévitablement qu’il existe une liaison entre une nouvelle vibration, c’est-à-dire une nouvelle énergie qui entre dans son système, et le choc que crée cette énergie dans son système, choc qui résulte naturellement dans une maladie, c’est-à-dire dans une incapacité au système matériel de relever le défi d’absorption de cette énergie.
Et tant que l’être humain n’aura pas compris ou n’aura pas saisi ceci, il n’aura pas commencé à percevoir l’étrange liaison qui existe entre l’autodestruction et l’autogénération. Il n’aura pas commencé à saisir le point subtil qui fait que l’Homme puisse passer facilement d’un stage à un autre, qui fait que l’Homme puisse passer facilement de la maladie à la santé, qui fait qu’un Homme puisse passer facilement d’un état vibratoire inférieur à un état vibratoire supérieur.
Lorsque l’être humain vit une maladie, il y a, au niveau de sa maladie, une certaine conscience, c’est-à-dire qu’à l’intérieur des aspects maladifs, il existe une conscience qui est déjà sous la gestion de forces élémentaires sur d’autres plans. De sorte que l’Homme, lorsqu’il vit une maladie, en fait ne vit que l’expression du contrôle de certaines forces sur d’autres plans en relation avec son état mortel. Et c’est justement ce contrôle exercé par des forces d’un certain ordre sur certains plans subtils qui font que l’Homme est dans un état de déséquilibre, c’est-à-dire dans un état où, s’il reçoit une dose d’énergie supérieure, il y aura déséquilibre dans ses forces, il y aura besoin d’un réajustement dans l’ordre des choses.
Donc lorsque l’Homme est conscient, autrement dit, s’il est psychiquement conscient et que ces forces nouvelles entrent en lui, effectivement il ne vivra pas le désordre ou le déséquilibre ou la maladie de la même façon que l’Homme inconscient, c’est-à-dire qu’il sera capable de créer une situation vibratoire en lui-même qui fera en sorte que le contrôle de sa maladie ou le contrôle des forces en lui-même, à partir des plans subtils, soit un contrôle de plus en plus amené sous la gestion d’une plus haute hiérarchie vibratoire sur ces plans.
Donc pour que l’Homme en arrive un jour à être de plus en plus en santé, il sera obligé de passer par des étapes ou par des épreuves où son état de conscience physique, contrôlé subtilement par d’autres forces sur d’autres plans, devra passer d’un stage d’évolution à un autre. Et c’est pourquoi l’Homme pourra très facilement subir, c’est-à-dire être obligé de supporter des états maladifs temporaires. Mais des états maladifs qui ne seront pas, dans le fin fond, des états de maladies primaires, mais des états de maladies secondaires, c’est-à-dire des états de maladies créés à cause du choc de l’énergie nouvelle qui entre en lui, en relation avec des forces opératoires qui utilisent, qui contrôlent, son état biophysique aujourd’hui. Et ceci fait partie de la nouvelle conscience humaine, de la nouvelle conscience de l’Homme.
Cette connaissance, cette science, ce savoir, cette réalisation, fait intrinsèquement partie de la conscience de l’Homme nouveau. Et l’Homme nouveau, un jour, sera obligé de comprendre qu’il existe une liaison étroite entre la maladie et la pénétration en lui d’un flux nouveau d’énergie. Si l’Homme réalise ceci et en prend conscience, il ne vivra plus ses maladies sur le plan primaire, il vivra ses maladies sur le plan secondaire, c’est-à-dire que ses maladies ne seront que des évènements négatifs dans sa vie, servant à amener ses centres d’énergie à un taux de vibration supérieur. Et graduellement, l’Homme en arrivera un jour à ne plus avoir à être malade, c’est-à-dire qu’il aura conquis les aspects planétaires de ces forces en lui qui consistent à établir et à maintenir un certain contrôle, un certain ordre ou un certain désordre, dans sa conscience biophysique.
Une fois que l’Homme conscient aura réalisé et compris ceci, il s’apercevra qu’il sera passé d’un stage d’autodestruction à un stage d’autogénération, c’est-à-dire que le processus de vieillissement se fera de plus en plus lent, que l’aspect des maladies primaires sera passé à un stage de maladies secondaires, c’est-à-dire qu’il ne vivra plus ses maladies d’une façon psychologique, il les vivra d’une façon vibratoire, c’est-à-dire qu’il se donnera de vivre ses maladies comme simplement un évènement négatif sur le plan physique ; de la même façon, qu’il puisse vivre des maladies sur le plan émotionnel ou des maladies sur le plan mental qui, dans ces deux cas, ne sont pas considérées primaires, mais tertiaires ou même quaternaires.
Autrement dit, il faudra un jour que l’être humain réévalue complètement le statut officiel de la valeur vitale de sa maladie. Il faudra que l’Homme un jour en arrive à comprendre que la maladie n’est jamais, et dans tous les cas, qu’elle n’est jamais primaire, qu’elle est toujours secondaire, bien qu’il y ait des maladies d’ordre secondaire tellement avancées qu’elles deviennent naturellement primaires, c’est-à-dire ces maladies qui semblent aujourd’hui incurables. Mais elles sont aujourd’hui incurables parce que nous ne possédons pas une science médicale suffisamment avancée pour réellement réajuster ce qui nous semble aujourd’hui, sans solution.
Pour l’Homme conscient, comprendre ceci est extrêmement important. Il le comprend sur le plan mental, il le comprend aussi sur le plan émotionnel, et demain, il devra le comprendre sur le plan physique. Parce que l’Homme, un jour, devra comprendre sa conscience sur tous les plans, autant sur le plan de la pensée, que sur le plan de l’émotion, que sur le plan de la physicalité.
L’Homme devra un jour comprendre qu’effectivement la maladie n’est jamais primaire, qu’elle est toujours secondaire, autrement dit qu’elle est toujours le produit de la surexcitation en lui d’une certaine énergie en relation avec des forces vitales qui, déjà, sont sous le contrôle approprié de certains plans invisibles qui constituent une liaison entre l’Homme et les forces de vitalité.
L’autodestruction pour l’Homme conscient, la compréhension de l’autodestruction pour l’Homme conscient, en relation avec l’autogénération, sera pour lui une très grande révélation, parce que l’Homme découvrira que la nature même de l’autodestruction est une nature qui fait déjà partie de l’ignorance de l’être humain, que là où il y a ignorance, il y a naturellement autodestruction, il y a naturellement pollution, il y a naturellement dégénération des centres, et que là où il s’installe de la conscience, de la science, l’Homme passe graduellement du stage involutif de l’autodestruction au stage évolutif de l’autogénération, c’est-à-dire qu’il commence lentement, très lentement, à prendre contrôle par lui-même du rapport qui doit exister entre son corps matériel et ses forces de vie créatives, afin de pouvoir un jour contrôler les forces subtiles qui, dans le passé, avaient contrôlé son biologisme, avaient contrôlé ses forces vitales, parce que lui-même n’était pas suffisamment conscient pour en prendre la responsabilité.
Donc si nous parlons d’autodestruction, nous ne parlons pas d’autodestruction dans un sens purement psychologique, nous parlons d’autodestruction dans un sens global, dans un sens presque universel, dans un sens d’entropie négative. Et tout évènement qui vient dans la vie de l’Homme est un phénomène d’autodestruction, c’est-à-dire que c’est un phénomène qui a tendance naturellement à polluer les centres d’énergie de l’être humain. Et l’être humain doit comprendre ceci d’une façon parfaite, il doit réaliser ceci d’une façon absolue et certaine, il doit savoir ceci d’une façon qui est équivalente au niveau de conscience qu’il possède.
Et tout être humain qui sait ceci, sait, réalise qu’il ne peut plus souffrir de maladie mentale, émotionnelle, ou vitale qui soit d’ordre primaire, que tous les états affectifs de sa conscience sont des états secondaires, c’est-à-dire qu’ils viennent après le choc vibratoire de son énergie créative, qu’ils sont le résultat du choc vibratoire de son énergie négative, et qu’ils ne sont jamais le produit de l’activité naturelle de ses centres d’énergie à partir d’eux-mêmes, sans qu’il y ait liaison entre l’influx d’une énergie supérieure qui fait partie de l’essence de l’Homme et de sa structure biopsychique mortelle.
Ceci est une grande clé, mais ce n’est pas une clé qui peut facilement être utilisée, ce n’est pas une clé qui peut être facilement comprise, ce n’est pas une clé qui peut être facilement transposée, donnée à une autre personne. Mais c’est une clé qui, effectivement, fait partie de la relation éternelle entre l’énergie créative et l’Homme, et le monde biopsychique de l’Homme, c’est-à-dire entre le plan mental, émotionnel et vital de l’Homme. Cette relation, elle est éternelle, c’est-à-dire qu’elle est sans fin, c’est-à-dire qu’elle est autogénérative, et qu’elle ne peut être autogénérative que lorsque l’Homme a cessé de vivre cette relation d’une façon décadente, c’est-à-dire en fonction de principes psychologiques qui ont tendance à donner à la maladie mentale, émotionnelle, ou vitale, la caractéristique d’être primaire lorsque, toujours, elle est secondaire.
Donc l’Homme nouveau apprendra à revoir et à “re-comprendre”, et à ressaisir, et à réaliser la différence qui existe entre une maladie primaire et une maladie secondaire. Une maladie primaire est toujours le produit d’un état psychologique, une maladie secondaire est toujours le produit de l’activité de l’énergie créative de l’Homme à travers ses centres sur le plan de sa physicalité, en fonction d’une génération supérieure, si lui-même est suffisamment conscient des lois de la vie, si lui-même est suffisamment capable de dépasser la contagion psychologique que crée l’impression de la maladie primaire, pour en arriver à ne vivre que de l’événementiel négatif afin de le traduire en un évènement positif à travers la conscientisation de ses centres, c’est-à-dire, à travers sa capacité d’absorber le choc que crée sa très grande énergie créative sur des plans inférieurs qui doivent être amenés à un plus haut taux de vibration pour que l’Homme puisse finalement passer de l’involution à l’évolution, c’est-à-dire de l’autodestruction à l’autogénération.
Vous découvrirez, de temps à autre dans la vie, des êtres qui souffrent, entre parenthèses, de maladies primaires dites incurables et qui, à cause de la puissance de leur mental, à cause de leur volonté, sont capables un jour de se libérer. Donc si des êtres sont capables de se libérer de certaines maladies dites chroniques, dites fatales, parce qu’ils ont la sensation profonde de pouvoir se débarrasser de ces maladies, c’est parce que justement ces maladies sont secondaires, elles ne sont pas primaires. Donc les êtres, inconsciemment, sans le réaliser, ont suffisamment de souffle pour pouvoir absorber le choc de leur propre énergie sur des plans inférieurs de leur conscience, afin de se donner, demain, une garantie contre ces mêmes maladies ou contre un retour à cet état de vie animale.
Mais l’Homme conscient de demain, à cause de sa sensibilité, ne pourra plus vivre des maladies ou de maladies qui, aujourd’hui, font de lui un être réellement infériorisé. L’être conscient de demain devra être capable de vivre d’une relation d’énergie créative à travers ses principes inférieurs, mais d’une relation parfaitement équilibrée, c’est-à-dire d’une relation qui ne nécessitera plus chez lui de choc, afin de l’amener à un taux de vibration centrique supérieur. Et lorsque l’Homme sera arrivé à ce stage, à ce niveau, il ne sera plus sujet à la maladie, il ne vivra jamais la maladie primaire. Et si, pour une raison ou pour une autre, il vit la maladie secondaire de temps à autre, ce sera simplement, temporairement, pour l’amener finalement à être libre de toutes formes de maladies.
Donc si nous parlons d’autodestruction, nous ne parlons pas simplement d’autodestruction sur le plan mental, sur le plan émotionnel, nous voulons regarder le phénomène de l’autodestruction sur le plan physique, c’est-à-dire que nous voulons amener, créer, un rapport étroit entre ce qui, pour nous les Hommes, semble inévitablement faisant partie de la vie mortelle de l’Homme, et nous donner une vision finalement capable de nous permettre de subir temporairement les maladies secondaires à partir d’un état de conscience nous révélant la possibilité d’éteindre, finalement, ces maladies, parce que nous sommes suffisamment conscients que toute relation entre un plan d’énergie supérieure avec un plan d’énergie inférieure crée un choc, crée une aberration, crée un désordre que nous appelons la maladie.
Lorsque l’Homme nouveau sera passé du stage du contrôle de la maladie mentale au stage du contrôle de la maladie émotionnelle, il en arrivera au stage du contrôle de la maladie physique. Et ce troisième stage n’est pas le moins important, parce que ce stage, naturellement, crée chez l’Homme une très grande souffrance, de la même façon que les deux autres stages puissent créer chez lui une très grande souffrance.
Mais l’Homme doit en arriver un jour à pouvoir corriger la relation vibratoire entre l’énergie et ses plans inférieurs, l’Homme doit en arriver, un jour, à être capable de voir aussi clairement la relation entre son énergie créative et la maladie secondaire, de la même façon qu’il puisse aujourd’hui, à cause de son instruction occulte, voir la relation entre la maladie secondaire que puisse créer l’énergie qui entre en lui, et les plans mentaux et émotionnels.
Donc si l’Homme est capable facilement, l’Homme nouveau, s’il est capable facilement de voir la relation entre son énergie créative et la surexcitation, et la déviation, que crée en lui cette énergie sur le plan mental et sur le plan émotionnel, il est inévitable qu’un jour, il sera amené à voir la relation entre cette même énergie et le plan matériel. Et lorsque l’Homme sera rendu à ce stage, il commencera finalement à entrer dans une sorte de vie qui sera beaucoup plus équilibrée au niveau de tous ses centres, c’est-à-dire une vie qui sera ou qui représentera pour lui une plus grande plénitude.
Que l’Homme soit bien mentalement, c’est une chose. Qu’il soit bien émotivement, c’est une autre chose, mais il doit être aussi bien physiquement, parce que tous les plans de l’Homme représentent un état de conscience, tous les plans de l’Homme l’invitent à un équilibre parfait, c’est-à-dire à une capacité de subir la pénétration, l’influx d’énergie créative à travers ses centres.
Donc si cette énergie entre dans le centre mental, l’Homme doit être capable de l’absorber, d’où la connaissance, la science, le savoir. Si cette énergie rentre dans le centre émotionnel, l’Homme doit être capable de l’absorber, d’où la stabilité, la compréhension, l’intuition profonde. Si l’énergie entre dans les centres physiques, l’Homme doit être capable de l’absorber, mais à mesure qu’il l’absorbe, il doit réaliser que le choc qu’elle crée n’appartient pas, comme nous l’avons cru pendant l’involution, à cette catégorie de maladies que nous appelions, dans le temps, primaires.
Autrement dit, il y a toujours une relation entre le physique et le psychique, même si cette relation n’est pas apparente. Il y a toujours une relation entre le physique et le psychique pour la simple et unique raison que l’Homme est énergie. Pour la simple et unique raison que l’Homme est énergie ! Que cette énergie soit condensée, que cette énergie soit plus subtile, ça ne change rien, puisque l’énergie peut prendre, selon le cas, selon les besoins de sa descente dans la matière, le taux vibratoire dont on a besoin, afin d’être plus ou moins subtile, afin d’être plus ou moins dense.
Mais réaliser qu’une maladie n’est jamais primaire, qu’elle est toujours secondaire, est un tour de force pour l’Homme, surtout si cette maladie est souffrante, surtout si on ne voit pas de connexion entre elle et l’énergie qui entre dans notre système, surtout si nous sommes influençables, surtout si nous ne sommes pas capables de voir l’étrange liaison entre le psychisme de l’Homme et son corps matériel.
Nous avons parlé beaucoup de la transmutation des évènements négatifs en relation avec le plan mental, les pensées. Nous avons parlé beaucoup de la transmutation des évènements négatifs en relation avec le plan émotionnel. Nous devons parler maintenant de la transmutation des énergies événementielles ou reliées aux évènements en relation avec le plan physique, parce que la conscience de l’Homme nouveau doit englober tous les évènements possibles et imaginables qui puissent affecter sa vie, autant sur le plan mental, émotionnel, que matériel ou physique. Et l’Homme doit comprendre – et lorsque nous disons comprendre, nous ne parlons pas simplement d’une façon philosophique : il ne s’agit pas pour l’Homme de savoir qu’il existe une relation psychosomatique entre le corps physique et l’énergie – il faut que l’Homme puisse réaliser ceci d’une façon intégrale, et ce n’est qu’à partir de ce moment-là qu’il pourra passer du stage de l’autodestruction à l’autogénération.
mise à jour le 21/08/2024