L’autogénération

New York City – credit: @DronalistDailyDose YouTube

Communication préparatoire 168

« L’autogénération est un autre côté de la médaille. L’autogénération veut dire, à partir de la conscience supramentale de l’Homme, cet état interne qui est capable de s’amener à un état d’autosuffisance, c’est-à-dire à un état de … » BdM

 

En Français vous lisez la transcription manuelle de la conférence de BdM, dans une autre langue la traduction par une intelligence artificielle (AI) de cette transcription manuelle, donc le résultat est à interpréter avec discernement.

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L’autogénération est un autre côté de la médaille. L’autogénération veut dire, à partir de la conscience supramentale de l’Homme, cet état interne qui est capable de s’amener à un état d’autosuffisance, c’est-à-dire à un état de symbiose entre l’énergie et les différents plans de l’Homme. Exemple : l’autogénération, sur le plan mental, permettra à l’Homme nouveau de pouvoir vivre une autosuffisance sur le plan mental, c’est-à-dire que l’Homme sera capable de se nourrir de l’énergie créative, de transmuter cette énergie créative, et de donner à son mental un point d’appui totalement individualisé, totalement personnel, totalement psychique, totalement créatif en ce qui concerne l’utilisation des modes, des différents modes de pensée.

Donc sur le plan de l’autogénération, l’Homme conscient en arrivera un jour à pouvoir par lui-même, sans aide aucune, travailler avec des formes pensées qui constitueront pour lui son savoir, c’est-à-dire qui représenteront pour lui le niveau évolutif de sa conscience cosmique sur la Terre. Donc le phénomène d’autogénération, sur le plan mental, représentera pour l’être humain une capacité nouvelle de vivre de sa mentation, c’est-à-dire une capacité créative et nouvelle d’engendrer sur le plan mental des constats servant à donner à sa vie humaine une plus grande surface d’action, une plus grande capacité de vie, une plus grande capacité créative.

Sur le plan émotionnel, ce sera la même chose. L’autogénération de l’Homme supramental permettra à ce dernier de ne plus subir les contrechocs émotifs créés par des pensées subjectives et créés par un état sentimental qui aura servi l’expérience animique pendant l’involution, mais qui ne pourra plus servir l’évolution de l’Homme nouveau, parce que ces sortes d’énergies seront inférieures vibratoirement avec ce qu’il peut déployer en tant qu’être essentiellement individualisé.

Et ce sera la même chose sur le plan de l’autogénération concernant la physicalité. L’être conscient demain, en arrivera à pouvoir concrétiser, sur le plan matériel, ce qu’il a toujours voulu, c’est-à-dire qu’il sera capable de se donner une autogénération suffisante pour l’amener à passer d’un plan matériel à un plan éthérique.

Donc il est très important pour l’Homme d’en arriver à passer de l’autodestruction à l’autogénération. Il est très important pour lui de comprendre la phénoménologie de l’autogénération, parce que cette phénoménologie lui permettra de découvrir ses pouvoirs autant sur le plan mental, qu’émotionnel que physique. L’autogénération n’est pas simplement une attitude philosophique, elle ne représente pas simplement une forme de pensée. L’autogénération est un fait qui constitue la pointe de lance de l’Homme nouveau, autant sur le plan émotionnel, que sur le plan mental, que sur le plan physique.

Donc lorsque nous parlons d’autogénération, de la même façon que nous avons parlé d’autodestruction, nous ne parlons jamais de ces deux aspects de l’Homme, l’un étant involutif et l’autre étant évolutif, comme étant représentant d’une façon de penser ou d’un mode d’expression. Nous parlons d’autogénération comme étant un mode de vie, c’est-à-dire une capacité créative d’absorber une certaine dose d’énergie, de transmuter cette dose d’énergie, de la faire passer par le canal mental, émotionnel ou vital afin de donner à l’Homme une substance nouvelle, c’est-à-dire une caractéristique fondamentale de la nouvelle évolution lui permettant d’appartenir à une race nouvelle, c’est-à-dire à une race d’Hommes qui ne sont plus assujettissables aux conditions d’involution planétaire.

Pour que l’Homme en arrive un jour à découvrir et à comprendre le phénomène de l’autogénération, il lui faudra passer par de sévères distorsions, tant sur le plan mental, qu’émotionnel, que physique. C’est-à-dire que l’Homme sera obligé de découvrir, quelque part en lui-même, une vitalité qui dépasse la nature limitative, psychologique, émotive et animale de certains évènements mentaux, émotifs ou physiques qui ont tendance à créer dans l’être humain une sorte d’inquiétude, une sorte de crainte.

Ce qui empêche l’Homme de s’autogénérer, c’est la crainte, que cette crainte soit vécue sur le plan mental, qu’elle soit vécue sur le plan émotionnel ou qu’elle soit vécue sur ses deux plans à la fois. En relation avec certains évènements sur le plan physique, l’Homme est un être qui craint, c’est-à-dire qu’il n’a pas une confiance totale de son absence de limites, et c’est pourquoi il est très difficile – ou il fut très difficile ou presque impossible dans le passé, excepté pour quelques Hommes, quelques initiés que l’Histoire a reconnus – de passer de l’autodestruction à l’autogénération. Et l’autogénération, pour l’avenir de l’Homme, est une nouvelle condition d’évolution et d’exploitation de son énergie.

L’autogénération, pour l’être humain de demain, l’Homme nouveau de demain, est conséquentielle à la formulation psychique de son moi, autant sur le plan invisible que sur le plan matériel.

Donc l’autogénération n’est pas simplement une question de survie, elle est une question de vie et elle représente pour l’être humain une capacité intégrale, éventuellement, de pouvoir complètement s’abandonner à lui-même, c’est-à-dire de pouvoir inévitablement réaliser sur le plan mental, émotionnel et physique, une liaison étroite entre l’aspect éternel de sa conscience, c’est-à-dire son double, et l’aspect mortel ou psychologique de son moi sur le plan humain. Et cette liaison sera une expression de sa fusion, sera une expression de son intégration, et sera une expression, inévitablement, de sa capacité de passer d’un plan d’expérience à un autre afin de pouvoir un jour réaliser les domaines d’expérience qui se situent en dehors de la conscience spatiotemporelle contrôlée aujourd’hui par des centres d’énergie qui, encore, sont sous la juridiction de forces qui ne font pas partie de sa conscience suprême, mais qui font partie de sa conscience planétaire.

Autant il est difficile à l’Homme de réaliser le phénomène d’autodestruction en lui sur tous les plans à la fois, autant il est difficile pour l’Homme de réaliser l’autogénération en lui sur tous les plans à la fois. Donc l’Homme n’étant pas conscient de cette phénoménologie qui fait partie de la descente ou de la remontée des forces de vie en lui, autant l’Homme n’est pas capable de prendre conscience totale de son énergie, donc autant il n’est pas capable de manier son énergie, donc autant il n’est pas capable de se donner sur le plan matériel les forces nécessaires qui représentent pour lui, dans leur manifestation, son pouvoir cosmique.

C’est pourquoi, le phénomène d’autogénération est un phénomène qui est un, suivi, c’est-à-dire qu’il représente conséquentiellement le résultat de la compréhension du phénomène d’autodestruction. Donc l’Homme ne peut pas comprendre l’autogénération sans avoir compris l’autodestruction. Et il ne peut pas comprendre l’autodestruction tant qu’il n’a pas saisi qu’au niveau mental, émotionnel, ou vital, tout évènement négatif qui crée un choc dans sa vie sur un de ses plans est un évènement qui, déjà, fait partie de la programmation psychique de son énergie, c’est-à-dire qui, déjà, fait partie d’un mouvement de descente d’énergie supérieure en lui, énergie qui puisse être absorbée et intégrée, ou énergie qui doit être refusée pour être revécue plus tard au cours de l’évolution.

Donc dans le cas de l’autodestruction, l’Homme sera amené à prendre conscience de cette illusion, et dans le cas de l’autogénération, l’Homme sera amené à prendre conscience de sa puissance, donc l’un va avec l’autre. L’autodestruction va avec l’autogénération. La permanence de l’un élimine la permanence de l’autre, l’agrandissement de l’un diminue l’agrandissement de l’autre.

Et si l’Homme nouveau n’en arrive pas à réaliser qu’il passe – ou qu’il doit passer – de l’illusion de la maladie primaire sur tous les plans vis-à-vis l’autodestruction, il ne pourra pas commencer à connaître l’autogénération, et c’est pourquoi il lui semblera, quelque part au cours de sa vie, qu’il a atteint une finalité, c’est-à-dire qu’il a atteint un point où il n’est plus capable d’aller plus loin.

Et lorsque l’Homme sentira cette finalité, c’est-à-dire cette sorte de conscience ou d’état mental ou d’état émotif, ou d’état physique, qui lui permettra de réaliser qu’il ne peut plus aller plus loin, c’est parce qu’il n’aura pas pu absorber cette dose d’énergie qui fait partie de sa conscience créative ou cosmique, qu’il n’aura pas pu avoir la résistance nécessaire pour absorber cette énergie. Donc pour transmuter celle qu’il possède en une vibration supérieure qui l’aurait amené à l’autogénération, c’est-à-dire à la capacité interne de ses centres de décupler tout état énergétique et d’amener cet état ou ces états à une vibration nettement supérieure à celle qu’il avait connue auparavant.

Donc dans le phénomène d’autogénération, il ne peut pas exister de consolidation psychologique de la part de l’Homme, c’est-à-dire que l’Homme ne peut pas se permettre, à un certain moment donné, de douter de sa capacité de s’autogénérer, tant sur le plan mental, qu’émotif, que matériel.

Si l’Homme perd contact avec cette réalité, si l’Homme perd contact avec ce pouvoir essentiellement interne, il est automatiquement régi par les lois de l’autodestruction et il est amené naturellement à vivre conséquemment ces lois.

Mais si l’Homme en arrive psychiquement à reconnaître, sur le plan mental, émotif et physique, qu’il n’est pas atteignable quelque part dans sa conscience en relation avec un évènement dit négatif, à ce moment-là il est sous les lois de l’autogénération. Et il verra progressivement que les forces d’autodestruction en lui sont incapables de le maintenir prisonnier de l’expérimentation planétaire, que ces forces, quelque part, sont obligées de lâcher prise, parce que sa conscience créative est trop puissante, parce que sa lumière est trop grande et qu’en fin de tout, sa lumière domine sur les ténèbres de sa vie.

Mais ceci n’est pas une constatation psychologique, ceci ne peut pas être une vérification philosophique ou métaphysique, ceci ne peut être que le produit du passage graduel de l’autodestruction à l’autogénération, de la conscience de l’illusion de l’autodestruction à la conscience de la réalité de l’autogénération.

Et ceci se fera au cours de la vie de l’Homme, en relation avec des évènements négatifs qui viendront se greffer sur la paroi mentale, émotionnelle ou vitale de sa vie mortelle, et tout Homme qui saura, saura. Tout Homme qui se saura – mentalement, émotivement ou physiquement – intouchable, réalisera que c’est parce qu’il y a en lui une capacité d’absorber cette énergie créative et cosmique qui fait partie de son essence, contre tout le pouvoir possible et imaginable des forces planétaires qui font partie d’un autre niveau de sa conscience, niveau de conscience qui est directement rattaché à l’activité planétaire de l’âme à travers son corps matériel.

Mais pour que l’Homme réalise ceci d’une façon intégrale, il faut qu’il vive ceci. Pour que l’Homme réalise son intouchabilité sur le plan mental, sur le plan émotionnel, sur le plan physique, il faut qu’il vive le test de l’intouchabilité, c’est-à-dire qu’il faut qu’il vive les hauts et les bas, ou les évènements négatifs qui se greffent au mental, les hauts et les bas qui se greffent à l’émotionnel et les hauts et les bas qui finalement peuvent se greffer au physique. Parce que l’Homme, sur le plan matériel, est un être qui peut être facilement amené à vivre de l’exposition à une énergie dite négative.

L’Homme, sur le plan matériel, peut être facilement amené à vivre de l’exposition à une énergie dite négative parce que le plan matériel représente, en relation avec les plans psychiques de l’Homme, l’envers de sa réalité. Donc ce qui est négatif sur le plan matériel est dans le fond positif, mais l’Homme étant inconscient et l’Homme étant ignorant, ne comprenant pas ceci, n’ayant pas intégré cette science, vit le négatif d’une façon psychologique. Donc il donne libre mouvement au pouvoir de domination des forces astrophysiques qui s’occupent de la gestion de son matériel subtil afin de pouvoir prolonger, dans la vie de l’Homme, le malaise planétaire.

Mais si l’Homme prend conscience, si l’Homme commence à toucher du doigt son invincibilité mentale, son invincibilité émotionnelle, son invincibilité physique, il parviendra finalement un jour à réaliser qu’effectivement il est intouchable, qu’effectivement il est supérieur aux forces qui, pendant l’involution, ont créé en lui une chaîne, une liaison en relation avec l’âme, en relation avec le karma, en relation avec les énergies déséquilibrées qui ont constitué dans le passé son expérience planétaire.

Donc pour que l’Homme prenne conscience de l’autogénération, il faut qu’il prenne conscience de son invincibilité. Et ce n’est pas psychologiquement que l’Homme peut prendre conscience de son invincibilité, c’est intérieurement, c’est psychiquement. Ce n’est pas psychologiquement que l’Homme peut prendre conscience de son invincibilité, c’est intérieurement, c’est psychiquement. Je le répète parce que je sais que tout Homme est capable intérieurement de contrôler l’énergie qui frappe son mental, de contrôler l’énergie qui frappe son émotionnel, de contrôler l’énergie qui frappe son corps physique à partir du moment où il est suffisamment conscient que cette maladie mentale, émotionnelle ou physique n’est pas primaire et qu’elle est secondaire, c’est-à-dire qu’elle sert des forces en lui plus puissantes que les forces de la mort, et nous appelons forces de la mort toutes les forces qui servent à maintenir l’Homme dans le processus de l’autodestruction. Nous parlons des forces de vie, toutes ces forces qui peuvent dominer ces autres forces et amener l’Homme à la vie, c’est-à-dire à l’intégralité de sa conscience, c’est-à-dire à l’harmonie totale entre son mental, son émotionnel et son vital.

Lorsque l’Homme sera totalement équilibré dans ses trois centres, il pourra facilement utiliser un autre mode de pénétration dans les plans, un mode qui sera beaucoup supérieur à celui du rêve, un mode qui sera beaucoup plus éthéré, mais aussi, à la fois, beaucoup plus concret, parce que ce mode sera directement le produit de l’activité de son centre mental supérieur, au lieu d’être l’activité de son plan de mémoire ou du plan de l’âme.

Donc pour que l’Homme en arrive un jour à concrétiser sa réalité, il faut qu’il en arrive un jour à pouvoir autogénérer son énergie, il faut qu’il en arrive un jour à pouvoir mettre le doigt sur une sorte de conscience de son invincibilité dans le mental, de son invincibilité dans l’émotion, de son invincibilité dans le matériel. Et cette conscience fait partie de son énergie créative, elle fait partie de lui, elle est essentiellement sienne et elle est présente, permanente et éternelle.

Mais l’Homme, lui, est un être psychologique. L’Homme, lui, ne possède pas encore une vision suffisante pour l’amener à reconnaître cette réalité. L’Homme va vers cette réalité. Donc en attendant, l’Homme doit avoir, petit à petit, la capacité de comprendre et de réaliser cette invincibilité, mais il doit commencer à partir du moment où il cesse de reconnaître ces maladies d’ordre, mental, émotionnel ou vital comme étant primaires.

Et lorsque l’Homme aura changé sa façon de voir les choses, lorsque l’Homme aura commencé finalement à voir les choses à partir d’un centre mental supérieur faisant partie de la liaison entre son énergie créative et son mental inférieur, l’Homme sera électrifié, c’est-à-dire qu’il vivra un taux d’énergie suffisamment élevé pour pouvoir transmuter instantanément toutes conditions de vieillissement ou de dégénération qui pourraient s’installer dans le centre mental, dans le centre émotionnel ou dans le centre physique de sa conscience mortelle. C’est à partir de ce moment-là que l’Homme commencera à saisir le sens de la vie, qu’il commencera à progresser rapidement, qu’il commencera à se sentir bien dans sa peau et qu’il commencera à se sentir invulnérable à l’événementiel qui fait partie de l’organisation programmatique de sa vie planétaire expérimentale.

Nous devons considérer, lorsque nous parlons de réalité, non pas que la réalité est quelque chose qui rend notre vie ou notre condition irréelle, par “contradistinction” (opposition). Lorsque nous parlons de réalité, nous parlons de cet état de choses, en ce qui concerne l’Homme, en ce qui concerne l’universel, qui est fondamental. Réalité veut dire ce qui est fondamental. Il est évident que le corps humain, que l’Homme, que l’Homme mortel n’est pas fondamental, qu’il est simplement le produit de l’action de ce qui est fondamental, à travers des strates de conditions énergétiques qui créent ce que nous appelons la vie mortelle.

Donc l’Homme n’est pas fondamental. Si l’Homme était fondamental, l’Homme ne mourrait pas, donc l’Homme n’est pas fondamental. Mais il y a une partie, quelque chose dans l’Homme qui est fondamental et qui ne meurt pas, et c’est cette partie qui est l’essence de l’Homme. Et c’est cette partie qui travaille, c’est cette partie qui évolue en relation avec la matière de l’Homme, c’est cette partie qui travaille à la fusion, à l’intégration avec l’Homme, et c’est cette partie qui crée dans la vie de l’Homme des situations, des évènements qui, sur le plan mental, émotionnel ou vital, rendent l’Homme malade, c’est-à-dire qui l’assujettissent à une sorte de dégénération ou à une sorte d’autodestruction.

L’Homme n’est pas conscient de l’illusion du rapport entre la réalité ou sa phénoménologie énergétique, et notre réalité et notre phénoménologie mécanique. Donc nous devons constater, tant sur le plan mental, qu’émotionnel, que physique, que nous sommes l’envers d’une médaille, mais que nous vivons conséquemment et inévitablement une relation étroite avec l’autre côté de la médaille. Nous ne pouvons pas nous séparer de l’autre côté de la médaille, puisque c’est l’autre côté qui crée des possibilités que l’autre côté puisse matériellement s’afficher, s’exprimer dans un monde de matière.

Donc sur le plan de l’autogénération, c’est la même chose, sur le plan de la maladie mentale, émotionnelle et vitale. Il est évident que l’Homme conscient, un jour, réalisera, au cours de son évolution, que tout ce qui se passe d’évènements négatifs dans sa vie n’est que le choc ou le produit du choc d’une énergie supérieure contre et envers une condition matérielle ou psychique d’ordre émotionnel et mental, et est capable d’absorber une énergie très puissante qui est fondamentale, donc qui est réelle, donc qui dépasse dans sa complexité, dans sa subtilité, dans ses lois, dans son infinité, ce que nous, sur le plan matériel, avec la science que nous possédons aujourd’hui, notre compréhension.

Donc il est normal que nous ne puissions pas comprendre la relation entre notre réalité et notre autre réalité matérielle, que nous ne puissions pas comprendre la relation entre ce qui est en nous fondamental et ce qui en nous est expression de cette fondamentalité. C’est pourquoi nous avons tendance psychologiquement à interpréter la relation entre le fondamental et son expression, et à tomber dans le piège irréversible de l’autodestruction, parce que nous considérons que tout ce qui nous arrive dans la vie en tant qu’évènement négatif, que ce soit mental, émotionnel ou physique, est l’expression d’une dégénérescence pure et simple, lorsqu’en fait ce n’est pas l’expression d’une dégénérescence, c’est l’expression d’un choc contre un plan, à l’intérieur d’un plan, à l’intérieur d’un système mental, émotionnel ou vital, choc que nous devons apprendre, avec le temps, à absorber, afin de renverser le processus planétaire de l’autodestruction, pour en arriver un jour à conserver les valeurs créatives, expressives, d’une autogénération qui représente, de plus en plus, la fusion-intégration de notre moi avec notre énergie fondamentale.

C’est là que l’Homme nouveau se coupe, se sépare des masses de l’Homme ancien, c’est là que la séparation se fait entre l’involution et l’évolution, c’est là que naît sur la Terre une nouvelle conscience, c’est là que naît sur la Terre la suprématie de l’énergie à travers la forme, c’est là que naît sur la Terre une nouvelle civilisation, une civilisation qui n’est plus sous le parapluie de l’involution, mais une civilisation qui est régie par des forces internes égales à elle-mêmes et une civilisation qui puisse très facilement éviter de se lier expérimentalement à une autre civilisation qui, encore, doit parcourir son chemin involutif afin de parfaire son expérience.

Donc sur le plan de l’autodestruction, comme sur le plan de l’autogénération, l’Homme doit découvrir la relation étroite entre son énergie créative et les évènements qui existent dans sa vie. Et l’Homme doit savoir, l’Homme doit prendre conscience, qu’il est impossible qu’un évènement d’ordre mental, c’est-à-dire pensée, qu’un évènement d’ordre émotionnel, c’est-à-dire émotion, ou qu’un évènement d’ordre physique, c’est-à-dire maladie, ne puisse être créé par son énergie créative en relation avec un état de vibrations inférieures. Lorsque l’Homme aura compris ceci, il aura compris la moitié, la moitié de sa vie, c’est-à-dire qu’il aura compris la totalité de sa vie phénoménale. Et l’autre moitié de sa vie, qui fera partie de la réalité de sa vie fondamentale, il la connaîtra lorsqu’il aura suffisamment avancé sur le chemin de la constatation, sur le chemin de la réalisation, sur le chemin du rapport étroit qui existe entre son énergie et son corps matériel.

La limite qui existe entre le processus d’autodestruction et le processus d’autogénération, elle est très subtile. Cette limite est très subtile, c’est-à-dire qu’elle ne peut pas exister sur le plan psychologique de l’Homme, elle doit et elle ne peut exister qu’en fonction de la liaison étroite entre le mental inférieur et le mental supérieur de l’Homme. C’est-à-dire que lorsque l’Homme vit un évènement négatif et qu’il a tendance à vivre du processus d’autodestruction, il doit s’exercer en lui une conscience, il doit se manifester en lui une conscience que cet évènement négatif ne fait partie que de la relation de plus en plus étroite qui veut s’exercer entre son énergie fondamentale ou sa réalité et son être matériel.

Et lorsque l’Homme sera capable de voir ceci d’une façon instantanée, lorsque l’Homme sera capable de voir qu’il existe une relation étroite, dans un évènement négatif, entre son énergie fondamentale et lui-même, il sera capable, à partir de ce moment-là, de commencer lentement à exercer son pouvoir d’autogénération. Parce que le pouvoir d’autogénération fait partie de l’Homme, il est “le produit de”, il est “la gratification de”, il fait partie de la libération de l’Homme.

C’est un pouvoir qui ne peut pas exister tant que l’Homme n’a pas pris conscience de la liaison étroite entre son énergie créative et l’aspect négatif des évènements dans sa vie, et l’Homme ne peut pas laisser le moindre doute dans cette liaison. L’Homme ne peut pas laisser le moindre doute, parce que s’il laisse le moindre doute, il s’assujettit à l’aspect primaire de la maladie, mentale, émotionnelle ou vitale. Et à partir de ce moment-là, il est réduit à vivre le processus de l’autodestruction, c’est-à-dire qu’il est obligé de subir le choc de l’énergie, mais de le subir une façon négative, au lieu de le subir d’une façon créative et positive.

Si l’Homme était mis face-à-face pour un instant avec sa réalité, avec son principe fondamental, il lui serait très très facile de passer de l’autodestruction à l’autogénération, parce que le face-à-face aurait confirmé, dans sa conscience, le lien absolu entre cette énergie et lui-même sur le plan matériel. De sorte que les maladies mentales, émotionnelles, ou vitales ne pourraient pas, sur le plan de son expérience, demeurer sans transformation, c’est-à-dire que l’Homme ne pourrait pas s’empêcher de passer de l’autodestruction à l’autogénération.

Mais comme l’Homme est maintenu pendant un certain temps dans son enveloppe matérielle, comme il n’est pas capable pour un certain temps d’avoir accès direct à son énergie fondamentale, de la comprendre, de la voir, de la réaliser, il vit toujours le doute. Et ce doute, sur le plan mental, émotionnel, et physique, l’assujettit à une sorte d’autodestruction, mais d’un autre côté l’amène petit à petit à le renverser, au fur et à mesure qu’il vit de plus en plus consciemment sa conscience des évènements négatifs.

Et c’est ainsi que l’Homme passe de l’involution à l’évolution, par une période que l’on peut appeler une période d’initiation solaire, c’est-à-dire par une période où il s’amène lui-même, par lui-même, en relation avec son plan réel et son plan manifesté, à construire un pont entre l’illusion de sa conscience et la réalité de sa conscience. Et ce pont, il est inévitablement le produit de toute l’anxiété générée à travers l’événementiel négatif, à cause du passage de l’influx de l’énergie créative, sur le plan mental, émotionnel, ou physique, qui constitue pour lui sa vie mortelle conscientisante, sa vie mortelle évoluant, pour des êtres qui ont été habitués pendant l’involution à considérer le mal comme le mal et le bien comme le bien.

Il nous est difficile de considérer le mal comme le bien et le bien comme possiblement le meilleur ou un autre mal voilé. Autrement dit, ce que nous essayons de dire, c’est que nous sommes suffisamment prisonniers de certaines illusions psychologiques pour ne pas voir dans ce que nous appelons le mal, c’est-à-dire la souffrance créée par l’évènement négatif sur le plan mental, émotionnel et physique, nous ne pouvons pas facilement voir, dans cet évènement négatif, un aspect qui nous mène à l’autogénération. Et de la même façon, nous pouvons facilement constater ou voir, que le bien pour nous est un bien lorsqu’en fait très souvent le bien peut être pour nous un mal.

C’est pourquoi l’Homme de l’involution est habitué – et ces mécanismes d’habitude sont ou font partie intégrale de son inconscience – de considérer l’évènement négatif comme faisant partie d’une maladie primaire et l’évènement positif, comme faisant partie d’un bien-être primaire. Et ceci est une illusion dans les deux cas, parce que dans les deux cas, l’évènement positif ou l’évènement négatif constitue un test mental, émotionnel, ou physique à partir du plan fondamental de sa réalité en relation avec son expression.

C’est pourquoi l’Homme conscient, un jour, découvrira que l’évènement négatif dans sa vie n’a plus de puissance sur lui, l’évènement positif dans sa vie n’a plus d’influence sur lui, parce que justement, il sera dans un processus d’autogénération, c’est-à-dire qu’il sera capable de transformer les aspects chocs de ces deux évènements dans une vertu créative, c’est-à-dire dans une vertu qui l’amènera plus loin dans la constatation de son invincibilité, c’est-à-dire dans sa capacité un jour de devenir invincible, c’est-à-dire dans sa capacité un jour de dépasser, sur le plan de sa conscience, les limitations spatiotemporelles.

Mais pour ce, il faut que l’Homme en arrive à être capable, sur le plan psychologique, de se dissocier de la valeur autodestructive de l’évènement négatif ou de la valeur autoconstructive – mais aussi illusoire – de l’évènement positif. Et c’est cette grande neutralité dans le mental, c’est cette grande neutralité dans le mental de l’Homme, c’est-à-dire cette liaison étroite entre son énergie et son mental inférieur, qui lui permettra finalement de reconsidérer, de réaliser, qu’il devient de plus en plus autogénérateur, c’est-à-dire capable de transmuter les évènements positifs et négatifs de sa vie en un taux vibratoire supérieur qui lui permettra de se donner demain, dans un temps futur, une capacité créative autre, une capacité de vie autre, une capacité de conscience autre, qui fera de lui un être appartenant à une race dite, et nettement supérieure, race qui ne sera plus affligée par les conditions involutives de l’évènement positif ou négatif, mais race qui sera créative, c’est-à-dire capable de commander aux élémentaux qui font partie des plans subtils de sa conscience et qui, dans le passé, avaient constitué pour lui, non pas le grand ennemi, mais les grandes forces qui avaient contrôlé sa destinée animique, autant sur les plans invisibles que sur le plan matériel.

Donc l’Homme nouveau apprendra des choses qui font partie intégrale de sa conscience nouvelle. Et ces choses qu’il apprendra, telle l’autodestruction et l’autogénération, seront des choses qui font partie des principes de vie planétaire ou des principes de vie cosmique. L’autodestruction, faisant partie des principes de vie planétaire, est une condition de dévaluation, est une condition de dégénérescence reliée aux forces de l’âme dans l’Homme, et appliquée sur le plan humain par des forces sur les plans invisibles qui vont des hautes hiérarchies aux plus basses hiérarchies, c’est-à-dire jusqu’aux élémentaux.

Et de l’autre côté, l’Homme conscient réalisera, sur le plan de l’autogénération, que la consistance et que la permanence de son énergie réfléchit en lui une capacité immanente de transposer ce qui peut, sur le plan matériel, s’interpréter comme étant négatif et positif, et transposer ceci dans une condition d’énergie future où l’Homme aura la capacité à volonté, de contrôler les forces qui font partie des hiérarchies invisibles, et de se donner finalement, sur le plan humain, sur le plan de la Terre, autant sur le plan matériel que sur le plan éthérique, la position, le statut, de celui qui fait partie du nouveau royaume, c’est-à-dire de celui qui fait partie de la nouvelle conscience humaine supramentale sur cette planète.

Ceci fait partie de l’évolution, ceci fait partie des droits de l’Homme, ceci fait partie de la réunion du principe cosmique avec le principe humain et finalement ceci fait partie de l’abolition dans l’Homme du principe planétaire. Mais ce principe planétaire ne sera pas éliminé de la vie de l’Homme tant que ce dernier n’aura pas fait ressusciter en lui le pouvoir vibrant de sa conscience fondamentale, c’est-à-dire le pouvoir des forces créatives en lui qui utilisent, utilisent le choc vibratoire créé par les évènements négatifs dans sa vie pour transformer l’Homme, c’est-à-dire pour élever son taux de vibration afin que ses centres d’énergie deviennent un jour individuellement des soleils, c’est-à-dire des centres d’énergie totalement autonomes, un peu comme l’astre solaire dans notre système est un astre totalement autonome, alors que les planètes ne le sont pas.

Donc les centres de l’Homme doivent un jour devenir autonomes, c’est-à-dire qu’ils doivent manifester leur énergie en fonction de la volonté de l’être humain, et pour ce, il faut que l’Homme passe de l’autodestruction à l’autogénération. Et la condition, comme elle a déjà été expliquée, est basée sur le principe de la conscience de l’inévitabilité du lien entre l’action créative, de l’énergie créative et fondamentale de l’Homme, en relation avec des plans inférieurs, d’où le choc, d’où la maladie secondaire, d’où l’illusion de la maladie secondaire et d’où le besoin chez l’être humain, nouveau, conscient, d’en réaliser l’illusion.

À partir de ce moment-là, l’Homme ne peut plus sentir sa vie humaine comme il la sentait auparavant. Autrement dit, il ne peut plus sentir, dans sa vie humaine, cette sorte de parapluie qui s’étend au-dessus de sa tête et qui semble toujours l’avertir ou le sommer d’une certaine limitation.

Et lorsque l’Homme ne sera plus affecté par cette conscience de la limitation, tant sur le plan mental, émotionnel que physique, il ne sera plus assujetti à l’illusion de la maladie primaire. Il vivra certes des aspects de la maladie secondaire, mais il reconnaîtra que cette maladie secondaire n’est qu’un passage temporaire, n’est qu’un assombrissement temporaire dans sa vie, et que cet assombrissement mène ce dernier à une vie mentale, émotionnelle et physique beaucoup plus équilibrée, beaucoup plus réelle, beaucoup plus vivante, beaucoup plus vitale.

Mais comme nous avons dit, l’autogénération ainsi que l’autodestruction sont des principes occultes de la vie de l’Homme expliqués aujourd’hui par l’Homme conscient, c’est-à-dire par l’Homme dont la conscience est capable de déchiffrer la réalité fondamentale de son principe d’énergie contre l’irréalité fondamentale des voiles de l’involution, à cause de sa psychologie, à cause de ses mœurs, à cause de ses idées, à cause de ses opinions, et effectivement à cause de son ignorance globale des lois de la vie et des lois de l’énergie.

L’Homme conscient de demain n’aura plus le choix de se bercer entre une opinion ou une autre. L’Homme conscient de demain sera obligé de savoir où il se situe vis-à-vis de la réalité des principes qui constituent franchement la relation entre son énergie et sa matérialité.

mise à jour le 21/08/2024

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