Intelligence pure versus astralisée & intelligence versus régénération

New York City – credit: @DronalistDailyDose YouTube

Communications préparatoires 175 et 176

« Une étude plus avancée dans la relativité entre l’intelligence pure et l’intelligence astralisée de l’Homme, de l’Homme nouveau, nous amène petit à petit, à regarder le problème de la pensée sous un angle qui ne peut être défini qu’en … » BdM

 

En Français vous lisez la transcription manuelle de la conférence de BdM, dans une autre langue la traduction par une intelligence artificielle (AI) de cette transcription manuelle, donc le résultat est à interpréter avec discernement.

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Une étude plus avancée dans la relativité entre l’intelligence pure et l’intelligence astralisée de l’Homme, de l’Homme nouveau, nous amène petit à petit, à regarder le problème de la pensée sous un angle qui ne peut être défini qu’en fonction d’une intelligence parfaitement opposée à la déception.

Ce qui est déception pour l’Homme, c’est-à-dire ce qui est désinformation, représente pour lui probablement la plus difficile des tâches en ce qui concerne le développement d’une conscience personnelle parfaite, c’est-à-dire une conscience personnelle où l’ambiguïté psychologique n’existe plus. La nouvelle évolution – le changement vibratoire des corps subtils de l’Homme, le changement psychologique de l’Homme, sa transformation interne – sera directement le produit de la capacité chez l’être humain de pouvoir, dans un instant créatif, dans un moment instantané, reconnaître si son état mental, si ses pensées sont “déceptives” ou si elles ne le sont pas.

Mais pour que l’Homme découvre, réalise, prenne conscience de la nature de ses pensées à ce niveau phénoménalement lucide, il lui faut réaliser que la nature de son mental, la nature de son expérience psychologique, l’invitent à une gamme d’expériences qu’il doit lui-même apprendre à pouvoir réaliser, à pouvoir saisir, dans le cadre d’une perception exacte d’un acte intelligent.

L’Homme de demain sera obligé d’en arriver éventuellement à une constatation immédiate de son intelligence en ce qui concerne les évènements de sa vie. Il sera obligé de pouvoir instantanément se fier à son intelligence, sinon la vie l’amènera à vivre des expériences qui ne serviront qu’à ajuster son mental, qu’à ajuster ses perceptions, et tous ces ajustements ne feront partie que de son expérience.

Donc il ne sera pas facile pour l’Homme conscient, pour l’Homme nouveau, de bénéficier toujours et de façon permanente de son intelligence, parce que l’Homme a de la difficulté à saisir ce que veut dire être intelligent. Pour lui, en général, être intelligent est une façon à sa conscience de lui faire comprendre certaines choses, de lui faire comprendre certains aspects de la vie occulte qui ne font pas partie, en général, de la connaissance de l’Homme de l’involution.

Mais le problème va beaucoup plus loin que ça, être intelligent n’est pas simplement une faculté mentale supérieure nous permettant de comprendre les mécanismes seulement de la psyché humaine, mais être intelligent aussi est une qualité de l’esprit de l’Homme lui permettant de vivre sur le plan matériel d’une façon pleine, mais toujours en fonction d’une capacité intégrale de comprendre parfaitement la façon dont il vit.

Si l’Homme vit d’une façon dite pleine mais ne comprend pas la nature, ne comprend pas la raison, ne comprend pas le pourquoi de cette vie dite pleine, il peut facilement s’embarquer dans des expériences qui, éventuellement, pour toutes sortes de raisons, lui feront réaliser qu’il avait fait une erreur, c’est-à-dire qu’il avait été amené à une expérience malgré lui-même, bien qu’il fût dans une intelligence plus développée qu’il ne l’aurait été pendant l’involution.

Autrement dit, être intelligent ne veut pas simplement dire comprendre la mécanicité interne de notre monde mental, mais être intelligent veut dire aussi être capable de percevoir, à travers la subtile nature de notre esprit, des aspects de notre expérience qui doivent être vécus d’une façon à ne pas contaminer, à ne pas amener dans notre vie de l’aberration, de la souffrance et de la confusion.

Donc pour ce, il faut que l’Homme s’habitue à utiliser son intelligence, il faut que l’Homme s’habitue à travailler avec son intelligence, autrement dit il faut qu’il s’habitue à être intelligent. Et ce n’est pas facile de s’habituer à être intelligent, parce que nous ne sommes pas habitués à l’être.

Être intelligent est une nouvelle expérience pour l’Homme. Être intelligent est une nouvelle façon pour l’Homme de vivre, c’est une nouvelle façon pour lui de se manifester, ce n’est pas simplement une nouvelle façon pour lui de pouvoir facultativement pénétrer dans les mystères de la conscience. Donc dans le phénomène d’être intelligent, il y a à la fois la compréhension des mécanismes occultes de l’Homme qui lui ont été expliqués, mais il y a aussi la faculté, la capacité d’être intelligent, et cette faculté, ou plutôt cette capacité, n’est pas facile à vivre parce que l’Homme, bien qu’il soit dans un certain état de conscience, peut facilement vivre un rappel à la mémoire, vivre un rappel au doute, vivre un rappel à un état de conscience mécanisé qui fait partie de son mental inférieur.

Ce n’est pas facile pour l’Homme de s’habituer à son intelligence, parce que son intelligence, dans le fond, sur le plan de l’énergie, est une intelligence libre, c’est-à-dire qu’elle est parfaitement capable par elle-même d’assurer la continuité dans la vie du mouvement de son énergie créative. Mais l’Homme, lui, n’est pas toujours prêt, n’est pas toujours capable d’assurer le mouvement créatif de cette énergie, et c’est justement pourquoi il n’est pas capable facilement de s’habituer à son intelligence.

Donc nous disons que l’intelligence supramentale est une nouvelle façon pour l’Homme d’exprimer sa vie, et cette nouvelle façon doit être, au cours de l’expérience, rendue de plus en plus précise afin que l’expérience passe du stage de la perception psychologique de l’intelligence pour en arriver à un stage d’actualisation simplement de son intelligence créative. Et l’espace entre ces deux aspects est un espace extrêmement difficile à parcourir, parce que, justement, l’Homme conscientisé peut facilement avoir l’impression d’être intelligent, alors qu’en fait, il ne fait que subir la descente de l’énergie de son intelligence à travers ses centres d’énergie qui, eux, répondent d’une façon convenable à des qualités de sa conscience égoïque qui peuvent, dans un sens, ne pas refléter le mouvement ultime de cette intelligence, mais ne refléter qu’un aspect de ce mouvement à travers une conscience dite astralisée.

Pour que l’Homme en arrive à pouvoir réellement dépasser l’astralisation de sa conscience, il lui faut être capable de subir son intelligence dans un cadre d’expérience nouveau, c’est-à-dire un cadre d’expérience où la qualité de l’expérience n’est pas justifiable en fonction de la pensée de l’expérience. Ceci, je l’avoue, est abstrait, ceci est difficile à comprendre, mais ceci, dans un autre temps, sera très facile à l’Homme de comprendre, parce qu’il y va, dans cette compréhension, d’un mécanisme à l’intérieur de l’Homme qui doit être un jour exploité, afin que l’Homme puisse vivre son intelligence d’une façon intégrale, c’est-à-dire afin qu’il puisse participer créativement à son énergie sans que de subtils courants astraux en lui interviennent soit en sa faveur, ou soit en sa défaveur.

L’intelligence créative est l’apex de la conscience de l’Homme. Elle n’est nullement, dans son développement ultime, fondée sur une perception polarisée du bien ou du mal, elle est simplement l’expression créative d’une énergie qui, pour des raisons d’évolution, invite l’Homme à tester la résonance émotive et mentale de sa mémoire, afin de pouvoir un jour être libre de cette résonance, pour un jour bénéficier de cette intelligence créative, c’est-à-dire de cette énergie qui doit se fixer dans l’expérience pour le bénéfice de l’individu autant que pour le bénéfice de l’évolution.

Donc réaliser, comprendre, saisir ce que représente pour soi, individuellement, le mouvement créatif de l’intelligence, alors que nous ne sommes pas encore très habitués à vivre de cette énergie, représente pour l’Homme une sorte de tension, une sorte de “no man’s land”, une sorte de dimensionnalité du psychisme qui crée dans l’Homme une tension, afin que lui en tant qu’ego puisse réaliser la tension et éventuellement la neutraliser en actualisant son intelligence, sans pour cela l’actualiser à partir d’une déformation subtile de sa conscience astrale. L’Homme de demain, l’être supramental, supraconscient, sera suffisamment intelligent pour pouvoir découvrir à l’intérieur de son intelligence les failles non pas de son intelligence, mais les failles de la perception de son intelligence.

Si l’Homme découvre les failles de la perception dans son intelligence, il découvrira des failles qui font partie de son ego et non pas des failles qui font partie de l’énergie : il n’y a pas de faille dans l’énergie, il n’y a des failles que dans l’ego. Mais pour que l’Homme découvre les failles dans l’ego, il faut qu’il soit habitué à la descente catégorique de l’énergie de l’intelligence qui l‘invite à différentes expériences, et dans la mesure de sa relation avec cette énergie, et dans la conséquence de ses actes vis-à-vis de cette énergie, il peut graduellement commencer à bénéficier d’une capacité de comprendre parfaitement le jeu, non pas des forces astrales en lui, mais le jeu de l’intelligence en lui, qui l’invite d’une façon subtile à utiliser son astralité pour la conquête sur le plan matériel, ou pour la manifestation sur le plan matériel, d’une action qui, subtilement, coïncide avec son corps de désir, mais action qui n’est pas nécessairement mauvaise en soi, mais qui puisse être manifestée dans un temps qui n’est pas approprié.

Autrement dit, nous devons constater, au stage de notre évolution mentale, que la nature humaine est une façon à l’énergie d’utiliser les ressources inférieures de l’Homme pour perfectionner son rendement sur le plan matériel. Mais la nature humaine ne doit pas être une façon à l’énergie d’utiliser les aspects inférieurs de l’Homme pour l’amener sans arrêt à vivre des expériences qui, elles-mêmes, représentent au bout de la ligne, de la souffrance.

Et c’est justement dans le domaine de la souffrance que l’Homme découvrira la nature de l’intelligence, c’est dans le domaine de la souffrance, à travers la souffrance, ou à travers les erreurs qui créent la souffrance, que l’Homme découvrira que la nature de l’intelligence n’est pas en soi un absolu qui découle d’un plan de vérité, mais qu’elle est de l’énergie essayant de manifester sur le plan matériel à travers la nature de l’Homme, de nouvelles conditions d’évolution favorables à l’Homme et aussi favorables à l’esprit invisible qui, sur son plan, évolue en relation avec l’Homme et de plus en plus en relation avec lui.

Mais l’esprit dans l’Homme, l’intelligence de l’Homme, l’intelligence supramentale de l’Homme, pourra devenir une intelligence parfaite lorsque l’Homme aura appris à composer avec elle, non pas à partir des aspects qui coïncident avec sa mémoire, mais à partir des aspects qui coïncident avec sa capacité de vivre cette énergie, de manifester cette énergie sans que lui, sur le plan humain, soit susceptible ou passible d’erreurs causant de la souffrance.

Donc si on nous demandait : Quelle est la mesure de l’intelligence de l’Homme ? Cette mesure, elle est proportionnelle à la capacité de l’Homme d’utiliser cette énergie sans vivre de souffrance sur le plan matériel à travers des erreurs créées psychologiquement par l’ego.

La mesure de l’intelligence étant ceci, l’Homme pourra demain convertir d’une façon extrêmement rapide cette énergie en actions, de sorte que sa vie, au lieu d’être bâtie sur une quantité limitée d’actions pouvant énergiser sa conscience, sa vie sera basée sur une quantité très vaste d’actions pouvant donner à sa conscience le choc nécessaire afin qu’elle se manifeste et pour que lui, en tant qu’ego, puisse dire que finalement, il vit, c’est-à-dire que finalement, il est capable d’utiliser sa conscience inférieure dans le cadre d’une conscience ou d’une énergie supérieure, mais toujours avec la précision nécessaire afin de mesurer la capacité de cette énergie supérieure de ne pas le faire souffrir, c’est-à-dire de ne pas lui créer de conditions que lui en tant qu’Homme ne puisse supporter.

Si nous regardons le phénomène de l’astral dans la conscience humaine, nous nous apercevons que ce phénomène fait partie intégrale de l’organisation psychique de l’Homme. Autrement dit, l’Homme ne sera pas parfaitement libre de l’astral, de ses activités, de ses activités polluantes, tant qu’il n’aura pas, sur le plan mental supérieur, été capable de vérifier par lui-même, de décider par lui-même, de voir par lui-même jusqu’à quel point il est capable de supporter l’énergie de sa propre intelligence dans l’action.

Autrement dit, si l’être humain n’est pas à la mesure de l’énergie de son intelligence, il sera automatiquement affecté par l’astral et naturellement, il vivra une expérience de vie qui ne sera pas parfaitement pleine dans le vide parce que l’astral réussira à intercepter cette énergie, à la colorer, afin de créer dans le mental humain une forme quelconque de doute, c’est-à-dire une forme quelconque de désolation.

Donc pour que l’Homme puisse convertir son énergie en actions parfaitement créatives, actions susceptibles de remplir sa vie tous les jours, tout le temps, de façon permanente, il lui faut apprendre à développer l’habitude d’être créativement intelligent, c’est-à-dire l’habitude d’être capable de manifester cette énergie, mais toujours d’une façon qui coïncide avec sa capacité intégrale de la manifester, et jamais avec sa tendance subjective d’en interpréter les modalités en fonction d’une mémoire qui fait partie de son passé.

Si la mémoire n’existe pas, la mémoire subjective n’existe pas dans la manifestation de l’intelligence créative sur les plans plus élevés de sa définition, c’est parce que l’énergie de l’intelligence créative, au lieu de créer de la réflexion dans l’Homme, crée de l’action. Mais tant qu’elle crée de la réflexion dans l’Homme, c’est parce que le corps mental de l’Homme n’est pas suffisamment habitué à la vivre, et c’est pourquoi l’Homme qui se conscientise et qui vit sur une autre échelle vibratoire dans le mental, peut facilement souffrir de certaines actions qui semblent – ou qui ont semblé à ses yeux – être le produit d’une intelligence créative, lorsqu’en fait elles n’étaient que le produit d’une intelligence créative contaminée, polluée un peu par l’astral.

Donc l’activité de l’intelligence créative de l’Homme doit devenir un jour parfaitement équilibrée avec l’astral, c’est-à-dire parfaitement en harmonie avec l’astral, c’est-à-dire qu’elle doit convertir l’astral en pulsions, elle doit donner à la polarité astrale une nouvelle qualité de vie. Elle doit donner, autrement dit, à la partie inférieure de l’Homme une qualité de vie qui coïncide avec une vie grandissante dans l’action, une vie grandissante dans l’exécution de l’énergie, une vie grandissante dans le rapport entre l’énergie et l’ego.

Mais pour ceci, il faut que l’énergie utilise les principes inférieurs de l’Homme sans que l’Homme, lui, puisse ou soit affecté par la coloration psychologique de son ego lorsque l’énergie utilise les facettes intérieures de sa conscience pour la manifestation à travers une forme d’un aspect de sa créativité, d’un aspect de sa conscience, d’un aspect de sa vie. Ceci est subtil, parce que ceci représente, ultimement, le point où l’Homme commence dans la vie à être libre, c’est-à-dire à être capable d’utiliser son énergie avec suffisamment de maturité pour ne pas se laisser utiliser par son énergie.

Nous avons tendance à parler de l’astral comme si l’astral était la source de tous nos maux. Et effectivement, l’astral est la source de tous nos maux, mais non seulement l’astral est-il la source de tous nos maux, mais l’habitude qu’a l’Homme de ne pas pouvoir voir, réaliser, où se situe l’astral et où se situe le mental, cette habitude est beaucoup plus responsable pour la souffrance de l’Homme que l’astral lui-même, parce qu’en fait, l’astral est impuissant si l’Homme est intelligent, l’astral est sans pouvoir si l’Homme est intelligent, et à partir du moment où l’astral est sans pouvoir lorsque l’Homme est intelligent, l’astral, au lieu d’être l’expression polarisée d’une conscience inférieure, devient le support psychique d’une conscience supérieure, c’est ça d’ailleurs qui permettra à l’Homme de demain de vivre sur le plan matériel en fonction de cette conscience astrale, mais non pas et jamais en relation avec elle d’une façon soumise.

L’Homme conscient ne peut pas être soumis à l’astral ou aveuglé par l’astral, parce qu’il a une intelligence de l’astral. Par contre, il doit apprendre avec les années à composer avec l’astral, c’est-à-dire à se servir de ses principes inférieurs mais d’une façon intelligente, d’une façon qui coïncide de plus en plus avec sa réalité au fur et à mesure qu’il est capable de se séparer de la mémoire que crée l’astral lorsque l’énergie passe dans l’Homme, qui en est rempli, et qui doit apprendre à l’utiliser d’une façon créative.

Lorsque nous parlons de l’astral, nous parlons d’une dimension psychique de l’Homme qui n’est pas suffisamment comprise pour que l’Homme puisse véritablement bénéficier de son intelligence. Il y a encore trop de mémoire dans l’Homme, il y a encore trop d’inquiétude dans l’Homme, trop de subjectivité dans l’Homme, et cette subjectivité le force à vivre son astralité en fonction de certains points de référence qui ne font pas partie de son intelligence réelle, mais qui font partie de l’intelligence collective de l’Humanité.

Si nous regardons le phénomène de la pensée dans un Homme conscient, nous découvrirons que ce phénomène de pensée est toujours un phénomène qui naît de la coloration astrale d’une énergie supérieure. Mais que ce phénomène de pensée naisse de la coloration d’une énergie supérieure sur le plan astral, ceci est normal. Le point, le point de danger n’est pas là. Le point le danger se trouve, se situe là où l’Homme n’est pas capable de composer étroitement avec l’astral comme si l’astral était en réalité son mental.

Si l’Homme n’est pas capable de composer avec l’astral comme si ce dernier était son mental, après avoir compris les mécanismes occultes de l’être de l’involution, il ne pourra pas bénéficier et participer de façon intégrale à la vie, c’est-à-dire qu’il lui sera impossible, à cause de sa sensibilité, d’utiliser dans la vie les forces qui font partie de la vie humaine et qui doivent être amenées éventuellement sous le contrôle d’une intelligence supérieure.

Nous avons compris effectivement la spiritualité de l’Homme, nous avons compris le travail que font certaines entités chez l’Homme lorsqu’il est inconscient, ceci nous a permis de réaliser des dimensions de la psyché humaine qui ne font pas partie de la psychologie mécaniste. Par contre, nous n’avons pas encore réellement fini notre travail, parce que nous n’avons pas encore réalisé quelles sont les limites de l’action de l’Homme.

Où l’Homme doit-il mettre un terme à une action dite intelligente qui passe par sa conscience astrale afin d’être colorée à la mesure d’une expérience humaine nécessaire ? Voilà une question intéressante, d’autant plus que cette question nous mène à regarder de très près ce que nous pouvons faire dans la vie et ce que nous ne pouvons pas faire dans la vie. Qu’est-ce qu’il y a dans la vie que l’Homme peut faire ? Et qu’est-ce qu’il y a dans la vie que l’Homme ne peut pas faire ?

Seul l’Homme lui-même individuellement peut répondre à cette question, en fonction ou selon sa capacité de vivre telle action en dehors de la souffrance, et lorsque nous disons en dehors de la souffrance, nous disons en dehors de la souffrance, autant pour lui que pour les autres.

Autrement dit, l’Homme n’a pas de limite dans l’action sur le plan matériel tant qu’il est capable de vivre cette action à partir d’une intelligence qui utilise sa conscience inférieure, mais sans souffrance. Et si l’Homme vit à partir de son intelligence sans souffrance, alors il vit une expérience sur le plan matériel qui nourrit les plans les plus bas de la conscience humaine et ajuste la nature même de la conscience de ses plans, afin de perfectionner graduellement, au cours des années, le rapport étroit entre une énergie purement créative, une conscience subjective astralisée et une action qui élargit le champ d’action de l’Homme, afin de perfectionner le rapport entre l’énergie créative de la vie et les sous-plans de cette même énergie, c’est-à-dire ses plans mentaux, astraux, vitaux et matériel.

Si l’Homme aujourd’hui est un être qui vit une sorte de maladie permanente, c’est-à-dire un être qui n’est pas parfaitement en santé, c’est-à-dire un être qui n’est pas parfaitement capable de vivre son énergie comme il le veut, c’est parce que l’Homme n’a pas l’habitude de son intelligence. S’il avait cette habitude, il serait capable de composer avec cette intelligence d’une façon qui convienne parfaitement avec l’ordre des choses, donc il ne subirait plus les contrechocs de cette intelligence, et sa conscience astrale inférieure serait utilisée pour l’amélioration de sa nature humaine, vitale, animale, au lieu d’être utilisée pour créer dans son mental et dans son état émotif de la confusion.

La conscience supramentale est une conscience de perfectionnement à partir du moment où l’Homme procède d’une façon vibratoire à vivre son existence. Et si l’expression de l’énergie en lui est permise de se manifester en dehors de la dualité psychologique que peut ou avec laquelle peut menacer sa conscience astrale, l’Homme est alors capable de faire couler en lui des fluides, de faire descendre en lui des énergies qui augmenteront sa capacité d’être pleinement créatif, autant sur les plans supérieurs que sur le plan matériel. Autrement dit, le mouvement de ces énergies rendra à la conscience cellulaire des plans inférieurs suffisamment de pulsions pour que l’Homme puisse se sentir extrêmement en vie.

Le problème de l’Homme qui se conscientise, c’est qu’à un certain moment de sa vie, il a l’impression de ne plus être en vie, il a l’impression de ne vivre que dans un cadre marginal de sa conscience interne. Et l’Homme doit en arriver un jour à se sentir en vie pleinement, un peu comme l’Homme inconscient qui est heureux d’une façon subite.

Mais l’Homme conscient doit être en vie, c’est-à-dire plein de son énergie créative sans le support psychologique du bonheur de l’ego de l’involution. Il doit être en vie, c’est-à-dire vibrant, c’est-à-dire créatif, c’est-à-dire en action, c’est-à-dire capable de vivre la mobilité de l’événementiel en fonction d’une intelligence, d’une énergie d’intelligence, qui est capable d’utiliser tous les aspects de sa conscience astrale inférieure sans que l’Homme, lui, puisse souffrir en retour des lois de la polarité.

Ceci ne peut être facile parce que seule l’expérience de l’Homme, vis-à-vis de son intelligence et de sa manifestation en relation avec ses principes inférieurs, peut l’aviser de la continuité intelligente dans son action, ou de la discontinuité de l’intelligence dans une même action. C’est à travers l’habitude de sa conscience, qui est totalement nouvelle, que l’Homme découvrira des façons de manifester, ou de se manifester, en utilisant sa conscience inférieure. C’est avec l’habitude que l’Homme sera capable de découvrir des aspects extrêmement subtils de sa psyché qui coïncident avec l’actualisation de l’énergie, en parfaite harmonie avec le pouvoir générateur des plans inférieurs de sa conscience astrale.

Si l’Homme, pour des raisons d’inquiétude, de crainte, ou de souffrance, continue à ne pas pouvoir se servir intelligemment de ces couches inférieures de conscience mortelle, il s’empêchera de connaître la génération puissante de son énergie supérieure. Et il ne vivra que d’une conscience supérieure enracinée dans une perception subtile de son ego, qui ne pourra pas donner à cette même énergie tout l’élan nécessaire dont elle est capable pour qu’il puisse, en tant qu’être humain, vivre à 360 degrés.

Vivre à 360 degrés veut dire vivre intelligemment et créativement à 360 degrés, c’est-à-dire en dehors de l’effet que peut créer la conscience inférieure, mais en utilisant cette même conscience inférieure pour supporter dans la forme des perceptions inférieures, cette énergie puissante qui est l’énergie cosmique de l’Homme nouveau.

Nous sommes autant des enfants à utiliser et à vivre de notre intelligence créative, ou de notre énergie créative, que l’était l’Homme de l’involution au début de ce règne. Pour nous aujourd’hui, ce que nous pouvons faire avec cette intelligence créative, cette énergie, nous sommes très limités et nous ne pouvons pas aller au-delà de notre limitation parce que si nous le faisons, nous sommes obligés de renverser les lois de la conscience inférieure. Donc nous sommes obligés de souffrir des conséquences de nos actions qui ne sont pas parfaitement intelligentes mais qui ont l’impression, ou qui nous donnent l’impression, d’être libres en nature.

Pour que l’action de l’Homme soit réellement libre en nature, c’est-à-dire parfaitement expressive de l’énergie et en même temps parfaitement capable d’être la manifestation de sa conscience inférieure à travers l’énergie, il faut que l’Homme apprenne à pouvoir réaliser subtilement et instantanément les jeux de l’intelligence, c’est-à-dire les raccords qu’elle doit faire avec ses principes inférieurs afin de lui donner, demain, plus tard, une plus grande participation à la vie.

Mais si l’Homme n’est pas capable d’identifier ces jeux de l’énergie à travers sa conscience inférieure, il sera obligé de subir cette énergie. Donc il sera obligé de continuer à vivre en initiation, il sera obligé de subir l’énergie à travers sa conscience inférieure, et étant conscient, il aura l’impression d’être intelligent dans cette énergie, lorsqu’en fait ce sera l’intelligence en lui qui sera intelligente au-dessus de lui.

Il ne faut pas que l’intelligence de l’Homme soit intelligente au-dessus de lui, il faut que lui soit intelligent avec elle, intelligent en elle, et pour ceci, il faut qu’il prenne l’habitude d’utiliser cette énergie en relation avec une conscience inférieure, astrale, qui fait partie de la nature inférieure de ses principes planétaires.

Mais cette même énergie est tellement puissante, et elle est tellement dévastatrice, si elle n’est pas utilisée dans une conscience parfaite d’elle-même, que l’Homme devra attendre une longue période avant de pouvoir l’utiliser d’une façon libre. Ceci nous amène à dire que l’Homme d’aujourd’hui, l’Homme de la prochaine évolution, n’utilise pas l’énergie créative de son intelligence d’une façon libre, mais qu’il devient de plus en plus libre à la comprendre dans sa relation avec sa conscience inférieure.

Ceci est un premier pas pour l’Homme, un premier pas lui permettant de s’évaluer, un premier pas lui permettant de se réaliser égoïquement. Et demain il y aura une autre étape, étape pendant laquelle l’Homme sera capable finalement d’actualiser à travers sa conscience inférieure cette énergie qui, de par son éclatement, de par sa puissance, lui donnera un effet de génération, au lieu de créer dans sa vie les chocs qui mènent à la confusion et à l’arrêt temporaire du mouvement créatif de l’ego qui manque d’habitude et qui n’est pas suffisamment habilité à pouvoir créer avec rien.

Créer avec rien veut dire partir de l’énergie de l’intelligence sans se préoccuper de la polarité de la conscience astrale, mais en même temps en utilisant la conscience astrale comme support inférieur de cette énergie afin de pouvoir régénérer les principes inférieurs de l’Homme. Ceci comporte probablement un des aspects les plus élevés de la génération personnelle, un des aspects les plus subtils de la conquête de la vie par l’Homme. Puisque l’Homme est un être composé et qu’il devient de plus en plus un être unitaire, il doit apprendre à composer avec son énergie, afin que l’utilisation de ses principes se fasse dans le temps, mais à partir du fait qu’il puisse être capable d’utiliser cette énergie en relation avec ses principes inférieurs sans que la polarité coexiste avec l’action.

Si la polarité coexiste avec l’action, il est évident qu’il y a, au bout de cette action, de la souffrance. Si la polarité n’existe pas avec l’action, il n’y a pas de souffrance. Donc pour que l’Homme mesure la naissance, l’actualisation et la manifestation de son intelligence, il faut qu’il puisse être à la fois conscient de l’action, et à la fois conscient de l’intelligence donnant à cette action une très grande puissance de choc si elle est polarisée. À partir du moment où l’Homme sera capable de ne plus subir la polarisation du choc créé par l’action dite intelligente mais non perfectionné par l’habitude, il lui deviendra de plus en plus facile de concevoir des possibilités d’expérience sur la Terre qui ne conviennent pas aujourd’hui à l’Homme de l’involution, mais qui conviendront demain parfaitement à l’Homme de la prochaine époque.

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INTELLIGENCE VS RÉGÉNÉRATION

Je dois continuer sur ce côté-ci ce que j’ai commencé sur l’autre (il s’agit de la transcription d’un enregistrement sur cassette à deux faces), parce que je veux utiliser le premier côté afin de faciliter la compréhension du second, puisque ce que je veux dire est un peu difficile à comprendre. Il faut excuser une partie de la cassette que j’ai effacée et dont je ne me rappelle plus les mots, donc je continue et prenez à partir de ce que je dis, même s’il y a un peu de séparation entre la première partie et la deuxième, tout se rejoint éventuellement.

Donc ce que je veux dire ou ce que je disais dans la partie que j’ai effacée, c’est que l’Homme doit en arriver un jour à, non pas simplement être intelligent de ce qui se passe en lui, mais il doit être aussi capable un jour de se régénérer. Et le concept de régénération est un concept effectivement nouveau en ce qui concerne la conscience supramentale, c’est un concept qui va très loin dans l’actualisation de l’énergie de l’intelligence, c’est un concept qui va très loin dans l’évolution de l’Homme.

L’Homme, aujourd’hui, ne peut pas se régénérer comme il pourra le faire dans une génération, ou dans 100 ans, ou dans 200 ans, au fur et à mesure que l’Homme pourra prendre conscience, c’est-à-dire qu’il pourra développer l’habitude de son intelligence, c’est-à-dire l’habitude de traiter avec son énergie sans que cette énergie soit polarisée par ses principes inférieurs. Mais en relation avec ses principes inférieurs, l’Homme découvrira des actions, découvrira des façons de manifester son énergie qui seront totalement libres de la polarité de sa conscience inférieure, mais totalement intégrée à cette conscience inférieure. Et c’est lorsque l’Homme sera capable de vivre son énergie, c’est-à-dire son l’intelligence, de cette façon, que nous pourrons dire que l’Homme est en train de se régénérer, c’est-à-dire que l’Homme aura la capacité finalement d’entretenir l’équilibre de ses énergies inférieures en relation avec les lois vibratoires de son intelligence.

Autrement dit, c’est à partir de ce moment-là que nous pourrons dire que l’Homme est réellement en harmonie avec la vie, donc en harmonie avec sa vie, donc capable de vivre sa vie à tous les niveaux possibles de son expérience possible. Pour ceci, il faudra que l’Homme s’habitue à son intelligence, c’est-à-dire que l’Homme prenne lentement, très lentement, l’habitude de vivre son intelligence en se réalisant toujours d’une façon parfaite dans cette intelligence, c’est-à-dire en ne laissant jamais, et en sachant pouvoir jamais laisser la polarité astrale de ses principes inférieurs venir colorer cette énergie.

C’est comme si nous pouvions dire : l’Homme de demain sera tellement libre sur le plan matériel, que s’il exécutait aujourd’hui cette liberté, il serait vu comme un monstre, autrement dit il ne pourrait pas aujourd’hui être perçu avec une conscience objective. Pourquoi ? Parce que cet Homme de demain manifestera une énergie qui, non seulement, sera appliquée à la transformation de l’Homme, mais qui, demain, sera appliquée à la transformation de l’Humanité ou appliquée à l’évolution de l’Humanité.

Donc aujourd’hui, au début de l’évolution, cette énergie nous la vivons plutôt sur le plan de l’intelligence, nous nous habituons à elle en fonction de la découverte des mécanismes psychologiques de notre ego, nous utilisons cette énergie réellement, aujourd’hui, pour apprendre à nous étudier, pour apprendre à voir jusqu’où nous faisons des erreurs, pourquoi nous faisons des erreurs, quelle en est la raison, quelle en est la cause. Donc nous sommes aujourd’hui extrêmement présents dans la perception de l’activité des forces astrales en nous qui colorent notre intelligence.

Mais demain, ce ne sera plus le cas pour l’Homme de l’évolution future, parce qu’il aura suffisamment ajusté sa conscience, c’est-à-dire que son état de fusion sera suffisamment avancé pour qu’il puisse finalement vivre de l’énergie de son intelligence en utilisant les principes inférieurs de sa conscience mortelle, principes qui aujourd’hui sont trop puissants dans leur polarité pour que l’Homme puisse vraiment utiliser son intelligence, sans qu’il y ait dans sa vie de conséquences fâcheuses, de conséquences menant à une forme quelconque de souffrance.

L’Homme de demain, l’Homme nouveau, réalisera que l’évolution de sa conscience, que l’évolution de son intelligence, donc que l’évolution de son action ou de la qualité de son action, dépasse les limites imposées par la conscience collective de l’Humanité de l’involution que nous connaissons aujourd’hui. Autrement dit, il est évident que dans l’avenir, les Hommes conscients feront des choses qu’aujourd’hui l’Homme ne peut pas faire.

Prenons par exemple un cas particulier, simplement pour illustrer une situation. Il est su, par exemple, dans les annales de l’étude du phénomène ovni, que des intelligences venant de la galaxie pour étudier l’Homme, pour étudier les animaux, se sont permis des actes scientifiques à la hauteur de leur évolution technologique qui, sur le plan humain, ont créé énormément d’émoi parmi les populations humaines, parmi les secteurs scientifiques. Par exemple, les animaux, aux États-Unis ou dans d’autres pays, qui ont été extrêmement et difficilement traités par ces êtres pour des études biologiques, représentent dans leur expérience animale un peu ce que l’Homme demain représentera, vis-à-vis de l’Homme, dans son expérience humaine.

Autrement dit, ces êtres qui sont venus sur notre planète pour faire des opérations chirurgicales avec des instruments d’une autre technologie, ont créé dans notre civilisation des chocs, mais la conscience de ces êtres n’est pas, ou si nous voulons dire l’intelligence de ces êtres, n’est pas une intelligence dont l’énergie peut être polarisée par les principes inférieurs comme il en est le cas chez nous.

Donc sur ces plans, l’énergie de l’intelligence ou l’intelligence est parfaitement libre de s’actualiser afin de faire progresser le cosmos. Mais nous, les Hommes de la Terre, nous sommes des êtres encore extrêmement polarisés dans notre conscience inférieure, nous avons une conscience inférieure qui sert de baromètre à la mesure psychologique de la valeur de notre action, alors que notre intelligence supérieure n’est nullement utilisée pour la pénétration sur les plans inférieurs de notre conscience, d’une énergie créative qui, ultimement, changerait le cours de notre action sur la Terre.

Si nous prenons, par exemple, le cas de l’euthanasie sur notre planète, les philosophes, les médecins, les scientifiques aujourd’hui sont obligés de se débattre avec une question morale en ce qui concerne le pouvoir ou le devoir de retirer ou de ne pas retirer un fil électrique qui connecte l’Homme à la machine. Mais si le phénomène d’euthanasie était reproduit sur une autre planète, les conséquences, les conséquences morales, les questions philosophiques ne se poseraient pas sur ces plans, parce que justement la conscience inférieure de ces Hommes n’est pas polarisée par une forme d’ignorance qui convient à notre civilisation, mais qui ne convient pas à la leur, de sorte que leur action sur le plan de l’euthanasie par exemple, serait ou représenterait pour nous un choc.

Pourquoi ? Parce que nous ne sommes pas arrivés à un point, dans notre évolution, où nous pouvons utiliser l’énergie de l’intelligence en fonction des principes inférieurs de notre conscience, en dehors de la polarité de cette même conscience, de sorte que s’il nous était aujourd’hui demandé d’exécuter notre intelligence froidement en relation avec notre conscience, ou les principes inférieurs de notre conscience, nous serions très très mal posés pour subir les chocs émotifs, psychologiques de cette action, parce que notre action créative intelligente serait trop avancée pour la nature philosophique, morale, émotive, de notre conscience mortelle.

Autrement dit, ce que je veux dire, c’est que l’Homme d’aujourd’hui se “renforcira” demain et pourra de plus en plus s’habituer à l’actualisation virulente de l’énergie de son intelligence supérieure, à travers ses principes inférieurs et planétaires, de sorte que l’Homme demain souffrira de moins en moins de son intelligence et pourra donc de plus en plus actualiser sur la Terre cette puissante force créative qui donnera à l’évolution une nouvelle orientation.

Mais aujourd’hui, alors que nous sommes en train simplement d’en découvrir les aspects et les manœuvres, et que nous sommes aussi en train de découvrir jusqu’à quel point nous sommes manipulés par l’astral, il nous est difficile de prendre conscience parfaite de la capacité de l’énergie créative d’entrer en harmonie vibratoire avec les plans inférieurs de notre conscience, afin de nous donner, ou de permettre, que se manifestent sur le plan matériel des actions qui, automatiquement, libéreraient psychologiquement, émotivement, et mentalement l’Humanité de la prison involutive de son expérience animique.

Autrement dit, l’Homme de l’involution est paralysé par lui-même. Il est paralysé autant par la spiritualité que par le mensonge, il est paralysé autant par le bien que par le mal, il n’est pas capable d’utiliser l’intelligence pour neutraliser cette polarité, donc il est absolument incapable de se régénérer, donc il vit constamment, au cours de ses générations de vie humaine, un processus de dégénération qui, éventuellement, l’amène à la maladie, à la sénilité et à la mortalité finale qui le remet dans les mains de l’astral et le cycle continue.

Mais en ce qui concerne l’évolution future de l’Humanité où, ultimement, la fusion doit être le mouvement éventuel de la correction de cet état, l’Homme nouveau découvrira, sera obligé, sera forcé par son énergie de s’instruire de sa capacité ou de son incapacité de la vivre d’une façon non polarisée.

Et ceci prendra un certain temps parce que non seulement l’Homme doit-il vivre cette énergie d’une façon non polarisée, mais aussi il doit vivre cette énergie dans un cadre d’expériences qui ne créent pas dans son milieu humain de polarité. Donc l’utilisation, la naissance de la conscience supramentale sur la Terre et son énergie à travers l’Homme conscient, sera une expérience qui non seulement permettra à l’Homme, personnellement, d’utiliser ou de vivre une action correspondant à cette énergie, mais aussi à la collectivité.

Et c’est pourquoi l’Homme nouveau ne pourra pas vivre de cette énergie d’une façon parfaite tant qu’il n’aura pas parfaitement été capable de la supporter à travers ses principes inférieurs, c’est-à-dire en dehors de l’actualisation de la polarité de ses principes. Et c’est justement cette situation qui fait que des Hommes nouveaux ont l’impression d’agir avec intelligence lorsqu’en fait il se crée autour d’eux, à cause de cette action, une confusion, un dérèglement, un désenchantement. Pourquoi ? Parce qu’ils ne savent pas, ils n’ont pas l’habitude de leur intelligence, ils ont simplement une capacité nouvelle d’interpréter l’énergie de cette intelligence en fonction de leurs principes inférieurs. Et ceci n’est pas réel. Ceci n’est pas réel parce que l’Homme doit être capable de savoir, de réaliser son intelligence interne, son intelligence supérieure, au-delà de l’interprétation psychologique qu’il lui donne, en relation avec le pouvoir qu’a sur lui où qu’ont sur lui ses principes inférieurs.

Ce n’est pas à partir des principes inférieurs que l’Homme doit interpréter l’action de l’énergie de l’intelligence, c’est à partir de sa capacité de subir, de supporter cette action sans la réflexion polarisée de ses principes astraux ou de ses principes planétaires. Et c’est dans ce cadre nouveau de l’évolution que l’Homme découvrira qu’il a énormément de possibilités d’exercer sur la Terre, des actions génératives, des actions qui, au fur et à mesure où elles se manifesteront dans sa vie, stabiliseront son corps mental, stabiliseront son corps émotionnel, stabiliseront son corps vital, et naturellement, stabiliseront son corps matériel.

Mais tant que l’Homme ne sera pas capable de comprendre la subtile différence entre être intelligent et être dans son intelligence, il n’aura pas compris la réalité de cette régénération. Il y a des gens qui me disent : “Je suis dans mon intelligence”. Autrement dit, il y a des gens qui ont réalisé qu’ils sont en dehors de l’affection subjective de l’astral sur le comportement psychologique de leur moi. Mais moi, je vois très bien qu’ils ne sont pas dans l’énergie de leur intelligence, autrement dit ils ne sont pas intelligents dans leur énergie, ils sont simplement dans leur intelligence.

Mais être dans son intelligence, ce n’est pas suffisant, parce qu’être dans son intelligence ne nous permet simplement que de réaliser qu’effectivement, nous sommes maintenant plus intelligents qu’avant parce que les mécanismes qui avant nous empêchaient de le réaliser, ont été enlevés par l’instruction. Ce dont l’Homme demain a besoin, c’est non pas d’être dans son intelligence, mais d’être intelligent de son intelligence. Il faut que l’ego soit intelligent de l’énergie de son intelligence s’il veut utiliser ses principes inférieurs en relation avec cette énergie, sans que ces mêmes principes polarisent son énergie et convertissent sa conscience égoïque en un terrain de football où il peut souffrir la confusion.

Si les gens étaient dans leur intelligence sur le plan matériel, ils ne vivraient pas de souffrance. Si les gens étaient réellement dans leur intelligence, dans ce sens que les gens seraient intelligents de leur intelligence, ils ne souffriraient pas. Donc lorsqu’il disent qu’ils sont dans leur intelligence, ils veulent simplement dire qu’ils ont des perceptions aujourd’hui d’eux-mêmes qui ne sont plus colorées, qui ne sont plus diminuées, qui ne sont plus bloquées par les mécanismes astraux de leur conscience planétaire inférieure.

Ceci est bien, mais ceci n’est pas suffisant, parce que ceci ne leur permet pas de générer de l’autosuffisance, ceci ne permet pas qu’ils se génèrent, qu’ils se régénèrent, ceci leur permet simplement de vivre des expériences d’une façon très différente de l’Homme de l’involution. Mais il ne s’agit pas de vivre des expériences d’une façon différente de l’Homme de l’involution, il s’agit de créer de nouvelles expériences que l’Homme de l’involution n’a pu créer : voilà ce qui créera chez l’Homme nouveau un processus engendrant la régénération.

La régénération en tant que telle est un influx d’énergie manifesté à travers les principes inférieurs de l’Homme, et ajusté, à partir du moment où l’Homme est capable de vivre cet influx, sans polarisation à partir des principes inférieurs, autrement dit sans que cette énergie soit astralisée ou astralisable. Mais l’Homme nouveau peut facilement croire que son énergie n’est pas astralisable parce qu’il peut facilement avoir l’impression qu’il est dans son intelligence. Mais avoir l’impression d’être dans son intelligence est déjà une manifestation subtile de la qualité astrale de son mental, bien que ce ne soit pas un aspect négatif d’une telle conscience.

Si l’Homme dit : “Je suis dans mon intelligence”, il dit en réalité : “J’ai l’impression d’être intelligent parce que, déjà, j’ai commencé à comprendre des aspects de mon intelligence antérieure qui m’empêchaient de me manifester comme je me manifeste maintenant”. Mais ce n’est pas comme je me manifeste maintenant qui est important, c‘est comment je pourrai demain me manifester, d’une façon libre, c’est-à-dire en utilisant les principes de ma conscience inférieure, en utilisant les principes de ma conscience mortelle, en utilisant ma conscience astrale, en utilisant ma conscience mentale, vitale. Il y a une très grande différence !

Si l’Homme a l’impression d’être dans son intelligence, il a simplement l’impression d’avoir changé. Il ne s’agit pas pour l’Homme d’avoir l’impression d’avoir changé, il s’agit pour l’Homme d’avoir la capacité de créer une nouvelle formulation d’énergie à travers une conscience mentale, émotive, astrale, planétaire qui coïncide avec l’actualisation de cette énergie sur un plan inférieur, afin qu’il puisse se régénérer. La conscience astrale en temps de l’Homme a dégénéré l’Homme, la conscience astrale en temps de l’Homme a enlevé à l’Homme de la vitalité, la conscience astrale de demain, chez l’Homme, lui permettra de reconvertir son énergie en fuel, afin que cette énergie puisse être utile à la conservation de sa conscience moléculaire, autant sur le plan mental, astral, vital, que physique.

C’est pourquoi l’Homme de demain aura dépassé le stage de la constatation d’être dans son intelligence, pour avoir pénétré finalement dans l’époque de la construction de son être mortel, afin de donner de plus en plus à cet être mortel une liberté d’énergisation, c’est-à-dire une capacité sur tous les plans de sa conscience planétaire d’exercer le pouvoir vitalisant de cette énergie créative supérieure, qui est en fait l’expression de la vie à travers les composantes planétaires de sa conscience expérimentale.

Donc l’Homme nouveau doit prendre conscience, réaliser que lorsqu’il dit qu’il est dans son intelligence, il dit une chose, mais lorsque demain il sera parfaitement créatif, il ne pourra plus dire qu’il est dans son intelligence, parce que l’intelligence de l’Homme n’appartient pas à l’Homme, elle fait partie de la construction instantanée du mouvement de l’énergie à travers les cellules psychiques de son mental. Donc l’intelligence de l’Homme n’est que la phénoménalisation de l’énergie sur un plan d’énergie, sur un plan d’énergie que nous appelons le mental, qui convient à l’expression catégorique de sa dimensionnalité planétaire, mais qui ne fait pas partie de la perception réflective de son ego en fonction de la qualité subjective ou même subjective et objective, de cette même énergie.

L’Homme conscient ne peut pas dire qu’il est dans son intelligence lorsqu’il est dans un état de fusion suffisamment avancé, c’est-à-dire lorsqu’il est dans un état de conscience qui déjà a mis de côté le besoin psychologique de s’identifier avec un comportement quelconque. C’est pourquoi l’Homme avancé dans la conscience pourra finalement cesser de vérifier la nature de son intelligence, et il pourra commencer finalement à exercer le pouvoir de cette énergie à travers ses principes inférieurs et planétaires.

Et c’est à partir de ce moment-là que nous pourrons dire que l’Homme se régénère, et c’est à partir de ce moment-là que l’Homme, l’être humain conscient de demain, n’aura plus à se préoccuper des aspects occultes, karmiques, animiques, par exemple, de la maladie, qu’il pourra facilement traiter avec une dégénération temporaire et qu’il pourra rééquilibrer cette même dégénération en relation avec l’actualisation de son énergie à travers des principes inférieurs qui auront été habitués à subir le choc de l’énergie, sans que ces mêmes principes manifestent une forme quelconque de polarité, de sorte que le mental humain, l’émotif humain, sera libre de vibrer au taux vibratoire de l’énergie, sans être amené à vibrer au taux vibratoire de la conscience astrale, taux vibratoire maintenu en action par toute une gamme infinie de pensées venant de l’astral, et exerçant chez l’Homme naturellement une déformation psychologique de l’ego, donc une “recanalisation” de son énergie vers le bas au lieu d’une “recanalisation” instantanée de son énergie vers le haut.

C’est à partir de ce moment-là que nous pourrons dire que l’Homme vit dans le centre même de son énergie, que l’Homme vit dans l’actualisation même de son énergie, que l’Homme est effectivement un être en régénération constante. Et au fur et à mesure que l’Homme évoluera, cette génération, cette régénération grandira et viendra le point dans l’évolution de l’Homme où un jour il lui sera capable d’entrer en conversion directe de son énergie inférieure avec des plans plus subtils. Et c’est ce qui permettra à l’Homme finalement de se détacher de son corps matériel, parce que ses principes planétaires, sa conscience inférieure aura été suffisamment exercée à ne plus vivre la polarisation de cette énergie qui dégénère l’Homme et empêche qu’il puisse se libérer de sa matérialité pour investiguer des plans parallèles qui ne font pas partie de l’astral, mais qui font partie du mental supérieur de sa conscience.

Nous avons, pendant l’involution, traité la dégénération humaine avec une science que nous avons appelé la médecine. Cette science que nous avons appelé la médecine et qui a fait énormément de bien à l’Humanité, et qui se développe encore aujourd’hui, est une science qui fait partie de l’involution. Ce n’est pas une science qui fait partie de l’évolution. Donc en tant que science involutive, elle est parfaitement adaptée aux besoins astraux de la conscience humaine, c’est-à-dire qu’elle est parfaitement adaptée aux lois de la dégénération de l’Homme.

Mais demain, lorsque l’Homme deviendra de plus en plus vibrant, de plus en plus ajusté à son énergie, cette même médecine de l’involution ne pourra plus être utilisée chez l’Homme nouveau, parce que lui-même sera obligé de traiter avec ses principes planétaires d’une façon qui conviendra aux lois de l’énergie, c’est-à-dire aux lois de l’intelligence ou aux lois de la vie. Mais pour ceci, il aura été obligé que ce même Homme, au cours de son évolution, s’habitue à la transmutation psychique de l’énergie en relation avec sa conscience planétaire, sa conscience mortelle.

Autrement dit, l’Homme aura été habitué graduellement à ne plus pouvoir douter du mouvement subtil de l’énergie supérieure à travers ses principes, afin que s’actualise une certaine action que lui, en tant qu’ego, ne comprend pas nécessairement, mais que lui, en tant qu’énergie intelligente, peut facilement s’expliquer.

Ce n’est pas l’ego de l’Homme qui puisse analyser la conversion de l’énergie en facteur de régénération, mais l’énergie elle-même, étant intelligente, peut facilement expliquer à l’Homme le cours de cette transformation interne de ses principes planétaires. C’est à l’énergie, à l’intelligence de l’énergie, d’expliquer à l’Homme la science médicale de cette même énergie, et c’est à ce niveau que l’Homme de demain vivra, que l’Homme de demain se régénérera et que l’Homme de demain, alors, sera amené à poser sur le plan matériel des actes qui ne conviennent pas à l’Homme de l’involution à cause de la polarité de son corps astral, ou de sa conscience astralisée.

Toute polarisation, toute dualité dans une conscience invite cette même conscience à la dégénération. Toute synthèse dans une conscience invite cette même conscience à la régénération. La synthèse représente sur le plan cosmique l’actualisation sur des plans inférieurs de l’unité de l’énergie, tandis que la polarisation sur les plans cosmiques représente la division de l’énergie, donc la séparation de ce qui est parfait avec ce qui est en involution.

Et ceci un jour sera corrigé par l’évolution parce que la conscience supramentale sur la Terre élèvera naturellement l’Homme à un niveau de vibration suffisamment aigu pour qu’il puisse finalement prendre conscience de la capacité interne de ses principes planétaires de subir le choc de l’énergie, c’est-à-dire de subir la direction de l’intelligence de l’énergie sans pour cela bloquer cette énergie à cause d’une forme quelconque de polarité en lui, qui fait partie des mécanismes de correction, de maintien, ou de statu quo qui ont été utilisés pendant l’involution de la cinquième race-racine afin de protéger l’Homme contre les abus de sa nature inférieure.

Mais lorsque l’Homme sera suffisamment avancé, c’est-à-dire suffisamment conscient, suffisamment dans l’unité de son énergie, cette tendance à regarder le mouvement de l’énergie avec l’inquiétude qui ressort de la polarité de cette même énergie, n’existera plus. Et c’est à partir de ce moment-là que l’Homme, à cause des actions diverses que demain il pourra poser, sans obstacles internes, sans obstacles venant de sa conscience planétaire, que ce même Homme verra changer, se transformer, son mental, son émotivité, sa vitalité, et sa physicalité.

Et c’est là que nous parlerons réellement des pouvoirs extrasensoriels de l’Homme nouveau, c’est-à-dire de ses facultés ultimement vitales provenant de sa conscience réorganisée, c’est-à-dire de cette conscience dont les principes polarisés de l’involution auront été neutralisés par une synthèse de l’énergie créative qui fait partie naturelle de la composition totale de ses sept plans.

Si l’Homme pendant l’involution a été obligé de subir sa conscience, c’est parce que justement il fut obligé, pendant l’involution, de vivre dans l’ignorance du pouvoir créatif de son énergie en relation avec les principes planétaires de sa conscience mortelle. Alors que l’Homme passe maintenant de l’involution à l’évolution et qu’il commence à prendre conscience de ce pouvoir créatif de l’énergie mentale supérieure, il doit encore faire attention à ne pas concentrer son état psychologique sur la performance simplement de cette énergie, parce qu’à ce moment-là il vivra encore des tensions, des souffrances parce qu’il n’a pas encore l’habitude de cette énergie, bien qu’il puisse maintenant commencer à la percevoir.

N’ayant pas l’habitude, il a l’impression qu’il est dans son intelligence, autrement dit, il a l’impression qu’il n’est plus polarisable. Et en fait, il est encore polarisable ; dépendant de l’expérience, dépendant de l’action, dépendant de la nature de l’action, il verra demain qu’effectivement, il est encore polarisable dans son énergie. Et tant que l’Homme est polarisable dans sa conscience planétaire, il polarise l’énergie de sa conscience cosmique, donc il n’est pas capable, sur le plan humain, de créer des actions qui sont génératives, il crée des actions qui vont vers la génération mais qui ne sont pas encore génératives. Et comme elles ne sont pas encore génératives, elles créent des chocs, donc elles créent une sorte de tension interne, une confusion qui alourdit la conscience de l’Homme et le fait souffrir.

Nous avons beaucoup plus d’égoïcité que nous le réalisons, et quelle est la mesure de l’egoïcité de l’Homme ? C’est la polarité de son énergie planétaire. Mais l’Homme ne réalise pas toujours la polarisation de son énergie planétaire parce que, très souvent, il vit cette énergie à l’extérieur de la confrontation des éléments qui constituent pour lui des évènements dont lui est victime, mais sur le plan de l’action et en relation avec l’action mal fondée, il s’aperçoit effectivement que les “feedbacks”, les réactions, lui créent de la polarité, donc il s’aperçoit alors qu’il n’était pas autant créatif dans son intelligence que l’appellation qu’il se donnait lorsqu’il disait qu’il est dans son intelligence.

Il ne faut jamais oublier que ce que nous disons de nous-mêmes n’est qu’une réflexion de notre polarité, bien que ce que nous disions de nous-mêmes soit une élévation psychologique de notre ego à un niveau beaucoup plus supérieur que ce qu’il fut pendant l’involution. Mais n’oublions pas que les mots trahissent notre inconscient, n’oublions pas que les mots définissent notre conscience, donc n’oublions pas que la manifestation créative de notre énergie à travers la parole et ensuite à travers l’action, ne peut être qu’une manifestation créative, c’est-à-dire une manifestation qui ne peut être liée à une forme quelconque de polarité qui nous créerait sur le plan matériel de la souffrance.

Si nous avons sur le plan matériel, à quelque niveau que ce soit, de la souffrance, c’est que nous ne sommes pas parfaitement dans notre intelligence, nous sommes encore victimes de notre intelligence supérieure. Si l’Homme n’a jamais compris les mystères de sa conscience, c’est parce que l’Homme n’a jamais été mis face-à-face avec l’objection créative de son intelligence supérieure. Si l’Homme avait été mis face à face avec l’objection créative de son intelligence supérieure, il aurait automatiquement réalisé que la manifestation psychologique de son moi était absolument incapable de traiter avec une objectivité cosmique. Si l’Homme avait été mis face à face avec l’objection de sa conscience créative supérieure, il aurait très très facilement réalisé qu’il n’avait absolument aucun pouvoir interne, sur le plan de sa conscience planétaire, de faire ou de rendre dans le monde l’expression créative de cette énergie qui est sans fin dans la planification évolutive des possibilités humaines.

Donc si l’être humain d’aujourd’hui qui se conscientise tombe dans la trappe de l’illusion d’être dans son intelligence, c’est parce qu’encore, il n’a pas compris qu’être dans son intelligence n’a rien à faire, n’a rien à voir avec la manifestation créative de l’énergie de la conscience supramentale. C’est encore une réflexion, c’est encore une fiction de l’ego qui cherche à se donner l’autorité de l’action à travers une forme subtile de l’astralisation de son mental.

Il est absolument impossible à l’Homme de dire à la fois qu’il est dans son intelligence et à la fois être parfaitement créatif, puisque toute forme de résonance psychologique invitant l’ego à une réflexion quelconque, c’est-à-dire à une forme quelconque de “rassurance”, est une forme psychologique qui relève de l’astralisation du mental, donc qui relève d’une polarité, donc qui relève d’une insécurité quelconque dans le fond profond de l’ego, dans le fond profond du moi. Et ceci fait partie naturellement de l’évolution de l’Homme, de l’évolution de la conscience supramentale.

Donc si nous voulons comprendre la relation entre l’énergie et la régénération, il nous faut comprendre l’importance de l’actualisation de cette énergie dans le monde en utilisant les principes inférieurs de notre conscience sans qu’il y ait d’actualisation de la polarité. Et vous direz : “Mais ce n’est pas facile”. Et je vous dirai : Effectivement, ce n’est pas facile, mais c’est parce que vous n’avez pas l’habitude. Lorsque vous aurez l’habitude, ce sera facile. Donc lorsque vous aurez l’habitude, être libre sera très facile. Mais vous serez libres dans un sens qui n’est pas le produit de l’impression d’avoir ou d’être dans votre intelligence, vous serez libres dans le cadre de l’expression créative de votre énergie en relation avec vos principes inférieurs en dehors de l’actualisation de la polarité.

Si la polarité a servi pendant l’involution à torturer l’Homme et à le faire évoluer, progresser sur le plan émotionnel et sur le plan mental, c’était parce que la polarité avait sur lui l’autorité du vrai et du faux. Mais dans le cadre de l’évolution de la conscience supramentale, la polarité n’a plus sur l’Homme l’autorité du vrai ou du faux parce que l’Homme conscient, supramental, n’est plus idéologisable. N’étant plus idéologisable, il ne tient plus à aucune façon d’agir qui convienne psychologiquement à la polarisation de son ego, donc il ne vit l’action qu’en fonction des prémices énergétiques de sa descente dans la matière, il ne vit l’action qu’en fonction de sa capacité à lui de la supporter en dehors de la polarité.

Donc vivre l’action de l’énergie, c’est-à-dire être dans l’énergie de cette intelligence cosmique qui fait partie de tous les Hommes, veut dire : être capable de supporter le mouvement de cette énergie en dehors de la polarisation psychologique de l’ego. Ceci nécessite de l’habitude, ceci nécessite de l’action, ceci nécessite un mouvement de l’énergie. Donc c’est avec le temps et dans le temps de l’énergie que l’Homme réalisera qu’il est créatif, c’est-à-dire qu’il est dans l’énergie, c’est-à-dire qu’il est réellement de plus en plus intégré dans une relation étroite entre les principes ultimement éternels de sa conscience et les principes planétaires de sa conscience mortelle.

mise à jour le 21/08/2024

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