Communication préparatoire 184
En Français vous lisez la transcription manuelle de la conférence de BdM, dans une autre langue la traduction par une intelligence artificielle (AI) de cette transcription manuelle, donc le résultat est à interpréter avec discernement.
Voici une question très intéressante, intelligente. On me demande :
Pourquoi existe-t-il encore de la mort chez l’Homme d’aujourd’hui ? Lorsque l’Homme meurt, est-ce que sa lumière s’éteint ? Et pourquoi s’eteint-elle ? Pourquoi cette discontinuité ? Pourquoi doit-il renaître pour que sa lumière brille à nouveau ?
C’est une question qui est importante parce qu’elle nous permet de comprendre ce qui se passe lorsque l’Homme meurt, et pourquoi il est de grande importance pour l’Humanité au cours de l’évolution de reprendre contact avec sa source.
En effet, lorsque l’Homme meurt et qu’il retourne à l’astral, au plan de la mort, le fait de retourner à l’astral est dû à l’inhabilité de l’Homme de maintenir sa conscience, c’est-à-dire qu’il perd effectivement et absolument sa lumière, autrement dit son intelligence, autrement dit le contact avec son esprit. Et lorsque l’Homme est dans la mort, il ne peut pas refaire le contact avec l’esprit parce que le monde de la mort, ses illusions, sa mémoire, est trop puissante. Il est absolument impossible aux âmes sur ces plans, aux entités, de reprendre contact d’une façon absolue avec leur source.
Donc ces entités sont obligées d’attendre un certain temps, c’est-à-dire une certaine période qui peut durer des années, des siècles, avant de pouvoir revenir dans la matière évoluer, pour en arriver un jour à un stage d’évolution suffisamment élevé pour connaître cette fusion avec leur énergie, reprendre le contact avec leur énergie d’une façon intégrale.
Et si pour une raison ou une autre, il doit y avoir mortalité, cette mortalité leur permettra d’avoir accès à un plan suffisamment élevé en vibration pour que lorsque le cycle sera commencé, lorsque les Hommes auront commencé à entrer dans l’éthérique, ces entités puissent être amenées à les joindre.
Donc le phénomène de la mort doit être compris d’une façon précise. Il doit être compris comme étant une discontinuité dans la conscience humaine et aussi une impossibilité à ces âmes de reprendre contact avec leur source dans l’astral. Selon le plan où elles se retrouvent, les âmes sont effectivement emprisonnées dans une lumière qui leur est propre si elles sont sur des plans suffisamment évolués. Mais cette lumière est extrêmement loin d’elles et elles ne peuvent pas y avoir accès de la même façon que nous sur le plan mental humain conscientisé, nous pouvons y avoir accès, parce que le monde de la mort est régi par des forces qui miroitent constamment la mémoire de l’âme et qui, de ceci, empêchent l’âme de pouvoir progresser au-delà des illusions de l’astral.
Maintenant, si nous regardons ce phénomène du point de vue humain sur notre planète matérielle et que nous essayons d’y trouver un aspect qui correspond à une expérience concrète de notre propre vie, nous voyons que l’Homme, sur le plan matériel, l’Homme de la nouvelle évolution, sera amené à vivre en relation extrêmement étroite avec sa lumière, de sorte que ce contact, qui deviendra fusion, le libèrera pour toujours du retour à l’astral, de sorte que l’Homme ne pourra pas laisser son corps matériel dans le même état de conscience qu’il le fit pendant l’involution.
Ceci veut dire en plus que l’état mental de l’Homme nouveau deviendra éventuellement non plus un état mental, mais effectivement un espace mental, et lorsque nous disons espace mental nous disons espace mental dans le même sens que nous parlons d’espace physique. Lorsque l’Homme sera prêt au cours de l’évolution à laisser son corps matériel pour quelque raison que ce soit, il passera d’un espace matériel à un espace éthérique.
Et au cours de son évolution, au cours de la transformation de ses corps, au cours de la fusion de ses corps, l’Homme percevra de plus en plus cet espace mental, et il en arrivera un jour à pouvoir vivre sur le plan matériel en vivant en même temps, ou en ayant en même temps accès à cet espace mental, c’est-à-dire à la représentation psychique de l’éther à travers son mental conscientisé.
Avec les études fascinantes de la mort que l’Homme conscient pourra faire, il découvrira graduellement que la mort, telle que les Hommes l’ont vécue, ne peut pas être l’expression d’un état psychologique chez l’Homme conscient nouveau qui a fait connexion avec sa source, et qui a commencé à reconnaître l’espace mental de sa conscience évoluée, parce que pour l’Homme conscient, la mort n’existera plus.
Et si nous disons qu’elle n’existera plus, nous disons que viendra le jour où l’Homme conscient aura définitivement une conscience mentalement réelle, dans le sens que cette conscience ne représentera pas simplement un état psychologique ou un état psychique, mais que cette conscience sera effectivement un espace mental à l’intérieur duquel l’Homme, sur le plan de son propre esprit, de son double, pourra se déplacer pour connaître les mondes parallèles.
Et il y va de l’évolution psychique de l’Homme de réaliser la différence entre la mort après le départ du plan matériel et la continuité de la vie après le départ du plan matériel. Ceci est essentiel à la conservation de la conscience humaine, ceci est essentiel au développement très rapide de l’Homme et aussi au maintien de l’équilibre entre les forces invisibles et les forces de la Terre. Lorsque l’Homme laisse le corps matériel pour aller dans l’astral, il n’y a plus d’équilibre entre les forces de la conscience de l’Homme et les forces de la Terre. C’est pourquoi, d’ailleurs, nous connaissons sur le plan matériel une si grande interférence avec les forces occultes, les forces de la mort, qui font partie de l’inconscience humaine.
Sur le plan humain qui se conscientise ou qui se conscientisera, il se marquera au cours des années, au cours de l’évolution, une très nette conscience que la mort – c’est-à-dire le retour à l’astral – ne peut pas faire partie de la conscience humaine nouvelle parce que l’Homme nouveau ne peut pas être engagé à vivre un niveau de mémoire qui ne fait plus partie de sa conscience réelle.
Et ne pouvant plus vivre ou subir les hallucinations d’un monde de mémoire qui est le monde de la mort, parce que justement son taux vibratoire est trop élevé, l’Homme sera obligé de vivre en connexion mentale vibratoire, psychique, avec des plans qui sont supérieurs à l’astral, donc des plans qui font partie de l’éther et qui s’échelonnent à différents niveaux, selon le niveau d’évolution de l’individu, ou selon sa capacité de perfectionner son mental, pour en arriver un jour à posséder ou à pouvoir posséder une plus grande conscience de cet espace mental qui fait partie de l’éther et qui sera représenté dans son expérience sur le plan matériel comme étant une qualité psychique de cet espace, qualité qu’il reconnaîtra comme faisant partie de son mental, mais qualité qu’il saura ne faisant plus partie de sa conscience.
Nous disons ceci pour expliquer que viendra le temps où l’Homme ne parlera plus de conscience. Il parlera de mental, il parlera d’espace mental, donc il parlera de “superimposition” (superposition) de l’éther sur sa conscience, à cause de son psychisme extrêmement évolué, ce qui naturellement lui donnera accès à des facultés psychiques nouvelles, et qui permettra à l’Homme ainsi de prendre contrôle de sa destinée et de continuer son évolution à partir du plan matériel vers les plans plus subtils de l’éther.
Un espace mental est un rapprochement de plus en plus concret entre l’éther et le psychique humain. Un espace mental est un rapprochement de plus en plus concret entre la réalité du double et la conscience de l’Homme, c’est-à-dire entre la réalité psychique de l’Homme et l’activité créative cosmique de son esprit. Donc il existe une relation étroite entre la réalité, que l’Homme ne peut pas encore vivre, et sa nouvelle psychologie, de sorte que l’Homme en viendra un jour à pouvoir, sur le plan matériel – et bien qu’il soit sur le plan matériel – sentir et percevoir les premiers mouvements subtils de son esprit à travers la matière, et c’est ça qui lui donnera la conscience de l’immortalité, cette conscience évoluant comme toute conscience doit évoluer, jusqu’au jour où l’Homme pourra, pour des raisons d’ajustement vibratoire, effectivement passer d’un plan à un autre, sans avoir besoin de vivre l’expérience du fameux tunnel que tous les Hommes doivent connaître lorsqu’ils passent de la matérialité à l’astral.
Ce qui empêchera l’Homme de connaître l’expérience du tunnel, ce sera justement parce qu’il aura développé une conscience mentale qui représentera un espace mental. À partir du moment où l’Homme connaîtra, saura, vivra l’espace mental, cet espace sera celui qui sera pénétré lorsque l’Homme sera obligé de laisser le monde de la matière. Mais pour que l’Homme débloque la conscience d’un espace mental, il faut que sa conscience évolue et qu’elle devienne extrêmement vibrante à l’énergie de l’esprit, qui est la seule énergie pouvant neutraliser totalement ce qui est mémoire.
Ce qui crée le phénomène du tunnel chez l’Homme lorsqu’il passe du plan matériel au plan de la mort, c’est la mémoire, parce que le tunnel est mémoire. Et tant que l’Homme ne sera pas arrivé à une conscience suffisamment vibrante selon son énergie, selon sa lumière, il ne pourra pas se dissocier de cette activité astrale qui est le tunnel, il ne pourra pas se dissocier de cette activité astrale qui est la mémoire, donc il sera plus difficile pour lui de prendre contact avec l’espace éthérique auquel il doit connecter, ou avec lequel il doit connecter lorsqu’il sera passé du plan matériel au plan de l’esprit.
L’Homme, un jour, passera du plan matériel au plan de l’esprit au lieu de passer du plan matériel au plan de l’âme. Le plan de l’âme, c’est un plan de mémoire ; le plan de l’esprit, c’est un plan de lumière, c’est un espace. C’est un espace dans le même sens que l’espace que nous vivons sur le plan matériel, avec cette distinction que la lumière dans cet espace, c’est la lumière de l’Homme, ce n’est plus simplement une lumière très, très, très, très, très loin dans le monde de l’âme qui fait la souffrance de l’âme et qui donne à l’âme l’espoir un jour de pouvoir se libérer.
Donc l’Homme conscient ayant eu la capacité de connaître son espace mental pourra facilement passer du matériel à l’éther et ne plus subir la tension psychologique, psychique, que crée la mort lorsque ce dernier laisse le corps matériel. Autrement dit, l’Homme qui sera conscient pourra connaître, directement après avoir laissé le corps matériel, les conditions de sa vie future ; il n’aura pas à attendre comme le font les Hommes qui vont dans l’astral, il sera instantanément conscient de son futur, de son avenir évolutif parce qu’il sera dans sa lumière. Donc c’est cette situation, cette condition, qui fera de lui un être qui n’est pas soumis aux lois de la mort.
Lorsque nous parlons de l’immortalité, nous ne parlons pas nécessairement du fait que l’Homme soit obligé de demeurer dans le corps matériel, nous parlons simplement du fait que l’Homme puisse passer d’un espace matériel à un espace éthérique. Et le passage de l’espace matériel à l’espace éthérique ne laisse dans l’Homme aucune froideur dans l’esprit, c’est-à-dire que l’Homme ne connaît pas le froid de l’esprit, le froid de l’esprit étant cette période entre la vie sur le plan matériel et la mort astrale, où l’Homme perd conscience, où il est obligé de retourner à la mémoire de l’âme et de se voir pendant de très longues périodes assujetti à des lois qui ne font pas partie des lois de la vie, mais qui font partie des lois de la mort. Et ceci est extrêmement désavantageux pour la conscience de l’Homme, c’est très désavantageux pour l’esprit de l’Homme, et ça fait partie de l’involution.
Donc l’Homme nouveau qui passera de la matière à l’espace éthérique, ne connaîtra pas le froid de l’esprit, c’est-à-dire qu’il saura, lorsque le temps sera venu de passer d’un plan à un autre, qu’il ne mourra pas, parce que la mort, elle est froide, elle n’est pas simplement froide sur le plan matériel, elle est froide aussi sur le plan de l’esprit. Tandis que la vie, le passage du plan matériel à l’éther, ne représente pas pour l’Homme ou pour n’importe quelle Humanité la froideur, puisque dès que l’Homme cesse de remplir avec son énergie les activités de son psychisme humain, il continue à remplir avec son énergie les activités de son psychisme éthérique, c’est-à-dire qu’il change simplement de vêtements. Et il se sent très très bien dans les autres, parce que les autres vêtements sont beaucoup plus perfectionnés que ceux qu’il possédait sur le plan matériel.
C’est pourquoi, d’ailleurs, l’Homme qui se retrouvera dans l’éther se verra dans un corps absolument neuf, dans un corps qui ne possédera aucune souillure, aucune infirmité et aucun affaiblissement dans sa forme, de sorte que l’Homme sera extrêmement bien et il pourra continuer avec ce bien-être à évoluer en dehors de la matière ou en relation avec la matière, selon son degré de jouissance du pouvoir créatif de sa conscience cosmique, autrement dit selon son rôle.
Mais pour que l’Homme développe de plus en plus rapidement cette conscience supérieure qui équivaut à un espace mental, il lui faudra, au cours de sa vie, au cours de son expérience, prendre conscience de plus en plus que l’esprit en lui, son énergie créative, doit être suprême, c’est-à-dire que son énergie créative doit être suprêmement exprimable. Et son esprit sera suprêmement exprimable en fonction de la diminution chez l’Homme des facteurs de mémoire, c’est-à-dire des facteurs d’émotivité subjective qui contrôlent sa conscience et qui donnent à sa conscience sa subjectivité.
De la subjectivité, c’est une qualité vibratoire de conscience colorée, conditionnée, par la mémoire, ce n’est pas une qualité de conscience mentale supérieure conditionnée par l’esprit et vécue, retransmise sur le plan matériel par l’ego parfaitement conscientisé, ce qui représente d’ailleurs la conscience objective de l’Homme, la conscience créative de l’Homme, la conscience de l’Homme qui n’est pas assujettie à aucun niveau par aucune aberration, par aucune diminution de soi, mais de ce soi qui est réel au lieu de ce soi qui est purement expérientiel et extrêmement faible.
Si l’Homme en évolution découvre que la vie de la conscience mentale supérieure est difficile et qu’il ne peut pas faire ce qu’il veut, quand il veut, et que ceci ne lui est donné que graduellement au cours de l’évolution, c’est parce que justement les expériences de la vie sont utilisées par son esprit pour tester sa capacité de dépasser le travail ou le conditionnement de la mémoire sur son psychisme, parce qu’à partir du moment où l’Homme commence à pouvoir ne pas souffrir des entraves, des entraves de l’esprit, il s’aperçoit que ces entraves tombent et que la vie devant lui s’ouvre de plus en plus.
Mais l’esprit de l’Homme, sa lumière, doit travailler, c’est-à-dire qu’elle doit ajuster constamment ses principes afin qu’il puisse en arriver à posséder et à connaître l’espace mental qui, un jour, sera pour lui la grande révélation de sa conscience, la grande révélation de son état, la grande mesure de ce qu’il peut faire psychiquement sur le plan matériel. Et si l’Homme peut un jour faire psychiquement sur le plan matériel à la mesure de son esprit, il est évident que la mort ne lui sera plus présente à l’esprit, il ne connaîtra plus ce phénomène, et que lorsque le temps sera venu pour qu’il laisse le corps matériel afin d’aller à des activités plus créatives, plus évoluées, et sur d’autres plans, le mouvement lui sera extrêmement plaisant, et l’Homme ne sentira pas la froideur de l’esprit qui accompagne la mort en général, à moins que l’Homme ne soit arrivé à un niveau d’affaiblissement mental tellement grand qu’il semble, sur le plan de la mort, posséder une sérénité qui, à la vue des Hommes, leur font savoir qu’il est bien mort, mais en fait qu’il a simplement perdu conscience.
Donc ce n’est pas parce que quelqu’un semble connaître une mort sereine que son sort représente un côté créatif de la vie humaine. Il ne s’agit pas pour l’Homme de bien mourir parce qu’il a perdu conscience, il s’agit pour l’Homme de ne pas mourir, c’est-à-dire de passer d’un espace matériel à un espace éthérique selon le niveau de conscience qu’il possède, selon le pouvoir de l’esprit de faire vibrer son mental, selon le pouvoir de l’esprit de créer un lien imbrisable, un lien continu avec la conscience de l’Homme.
Nous nous demandons souvent, lorsque nous sommes conscients, lorsque nous avons contact avec nous-mêmes, nous nous demandons où s’arrête le moi de l’Homme et où commence le moi de l’esprit. Et cette question viendra à l’esprit de l’Homme pendant des années, jusqu’au jour où il vivra dans une fusion plus avancée : cette question n’existera plus parce que l’Homme verra, sentira, saura, percevra, que le moi de l’esprit et le moi de l’Homme, c’est le même moi. Ce n’est pas le même moi dans le sens que, l’esprit c’est l’Homme, et que l’Homme c’est l’esprit ; mais c’est le même moi dans le sens que l’esprit alimente l’Homme et l’Homme représente, véhicule, l’esprit.
Et plus l’Homme possédera un espace mental concret, plus l’Homme sentira une relation étroite entre le monde de son esprit et le monde de sa matière, et plus il pourra bénéficier de l’unité de cette apparente dualité. Et c’est là que l’Homme pourra sentir sur le plan matériel qu’il n’y a pas de division en lui-même, qu’il n’y a pas de séparation en lui-même, et que son esprit est bien lui, et que lui est bien son esprit dans la matière.
Ceci viendra au fur et à mesure que l’Homme aura pris conscience du pouvoir intérieur de ne pas laisser sa mémoire interférer avec son esprit. Lorsque la mémoire de l’Homme n’interfèrera plus avec l’esprit de l’Homme, ce dernier ne sentira plus en lui la division. Mais tant que la mémoire interfèrera avec l’esprit de l’Homme, il sentira la division, et cette division sera à la source de sa dualité, donc à la source de sa solitude, à la source de sa souffrance existentielle, à la source de son doute vis-à-vis de la continuité possible de sa conscience.
La mémoire, elle est extrêmement grande chez l’Homme, beaucoup plus grande qu’il ne se l’imagine, beaucoup plus puissante qu’il ne se l’imagine. Elle est très présente, et l’esprit travaillera toujours contre la mémoire parce que l’esprit sait que la mémoire c’est la mort, alors que lui est la vie.
Donc ce n’est pas anormal que l’Homme conscient souffre de la mémoire et qu’il sent que l’esprit tend constamment à interférer avec elle, parce que justement l’esprit c’est la vie, c’est-à-dire que c’est la continuité dans un plan parallèle, alors que la mémoire c’est la mort, autant sur le plan psychique que sur le plan psychologique.
Lorsque nous disons que l’Homme devra représenter l’union de l’esprit dans la matière, nous ne voulons pas dire que l’Homme est une dualité, que l’Homme est le produit de l’action de l’esprit, qu’il est simplement un véhicule mécanique de cet esprit. Ceci est vrai tant que l’Homme n’est pas conscient, tant que l’Homme n’est pas parfaitement ajusté à son énergie, c’est-à-dire tant qu’il n’a pas connu totalement le discernement et la lucidité. Mais lorsque l’Homme est lucide, lorsqu’il y a intégration totale de son énergie, à ce moment-là l’Homme n’est plus le produit simplement de l’union avec l’esprit, il est l’intégration de l’esprit dans la matière, c’est-à-dire qu’il est l’unité totale de ce qu’il est en réalité, cosmiquement, et planétairement.
Vous ne pouvez pas dissocier, par exemple, dans une automobile, le chauffeur de la roue de conduite : tout ceci fait partie d’une unité. Mais nous avons tendance à prendre le chauffeur pour l’esprit, et la roue de conduite comme étant l’Homme, lorsqu’en fait tout ceci fait partie d’une même réalité. Si la roue de conduite n’est pas ajustée, même s’il y a un chauffeur, l’automobile ne peut pas aller dans la bonne direction, et si la roue est bien ajustée et qu’il y a un chauffeur, à ce moment-là tout va très bien et l’automobile va là où elle doit aller. Il en est de même pour l’Homme.
Le problème avec l’Homme, c’est que l’Homme pense, et en pensant, il divise constamment la réalité. Et cette division de la réalité, qui fait partie de son analyse rationnelle et qui fait partie aussi de sa capacité de séparer ce qui est essentiel de ce qui est manifesté, l’empêche de prendre conscience, l’empêche de rentrer dans un espace mental, l’empêche de réorganiser constamment son énergie en fonction de ses plans inférieurs pour sentir une unité totale de son être.
Nous parlons aujourd’hui de conscience, demain nous serons obligés de parler d’être, d’êtreté, ou de réalité. Nous serons quelque part obligés de créer des nouveaux termes pour donner lieu dans notre mental à une distinction entre la dualité et l’unité. Il faut que l’Homme en arrive un jour à ne plus supporter, ou avoir à supporter, la disjonction psychologique de son esprit avec son mental, qui divise et qui rationalise et qui étudie d’une façon fragmentaire la totalité de l’Homme.
L’Homme est un “package deal”, l’Homme est un, il doit être un. C’est normal qu’il soit un, il est fait naturellement de plusieurs principes. Mais ces principes, une fois unifiés, ne créent plus pour lui de dissociation, donc ne nécessitent plus qu’il retourne à la mort mais qu’il passe directement à l’éthérique lorsqu’il a finalement décidé de mettre de côté un de ses principes parce qu’il veut continuer à évoluer sur un plan supérieur.
Mais en tant qu’Hommes, à cause de l’habitude que nous avons de la vie matérielle, donc à cause de la mémoire, il nous est pénible de penser qu’un jour nous ne possèderons plus notre corps matériel. Mais ceci est dû au fait que nous ne possédons pas d’espace mental. Si nous avions un espace mental, nous ne penserions pas à la souffrance ou nous ne penserions pas qu’un jour nous aurons la souffrance d’une mort quelconque, parce que le concept de la mort, tel qu’il est rattaché à l’expérience de l’involution, n’existera plus dans la conscience de l’Homme qui aura développé un espace mental, c’est-à-dire qui aura graduellement parachevé le lien entre son esprit et lui-même, c’est-à-dire le lien qui l’amènera un jour à pouvoir prendre contact direct avec sa réalité cosmique, ce qui sera la fusion finale de l’Homme, le point final où ce dernier pourra concrétiser la totalité de sa conscience, autant sur un plan que sur un autre.
Donc les mécanismes de perception du réel sont directement reliés à la puissance de développement de la conscience mentale de l’Homme, et sont directement reliés à la capacité de l’Homme de graduellement pouvoir sentir son espace mental. Cet espace mental sera réfléchi dans une sorte de très étroite relation avec son esprit, son double. L’Homme pourra sentir effectivement, concrètement, un jour, que son double est au-delà du mur de la matière et que lui est en-deçà du mur de la matière, et que simplement une connexion particulière, un changement vibratoire dans le taux du psychisme humain permettra que ce mur s’effondre et que le double et l’Homme s’unissent d’une façon parfaite pour un mouvement parfait.
Donc il se créera chez l’Homme, graduellement, un grand mouvement de convergence, un mouvement qui lui permettra de sentir pour la première fois la grande unité de sa réalité. Ce mouvement de convergence sera totalement opposé à la réflexion, il sera totalement libre de la mémoire, il sera totalement libre de la crainte ou d’une crainte quelconque chez l’Homme qui soit existentielle ou qui reflète sa conscience psychologique.
Mais pour que l’Homme développe de la convergence, pour qu’il sente de plus en plus cette unité de lui-même, il lui faut de plus en plus prendre le contrôle de sa vie. Contrôle de sa vie veut dire faire descendre sur le plan matériel des forces, parce que ces forces ne peuvent pas descendre par elles-mêmes, il faut que l’Homme les fasse descendre. Et ceci est très difficile pour l’Homme à comprendre. L’Homme a l’impression dans le fond, une impression spirituelle, que ces forces descendront par elles-mêmes. C’est une illusion. L’Homme doit lui-même les faire descendre.
L’Homme ne connaîtra pas la convergence, ne connaîtra pas l’espace mental tant qu’il n’aura pas lui-même forcé l’esprit à descendre dans la matière et à obéir aux conditions qu’il veut, c’est-à-dire que l’Homme sera obligé un jour de forcer la main de l’esprit, c’est-à-dire qu’il sera obligé d’appliquer intégralement les lois de la volonté et de l’intelligence pour que l’esprit s’affranchisse du monde de la mort, pour que l’Homme en retour soit affranchi du monde de la mort.
Et lorsque nous parlons du monde de la mort, nous ne parlons pas simplement du monde de la mort de l’autre côté, nous parlons du monde de la mort qui affecte l’Homme de ce côté-ci, nous parlons de toutes les interférences psychiques causées dans le mental humain par les forces de l’âme, autrement dit nous parlons de l’impuissance humaine.
Tant que l’Homme sentira, vivra de l’impuissance à un niveau quelconque dans sa vie matérielle, il est évident qu’il n’aura pas réussi à faire descendre les forces de son esprit sur le plan matériel, donc il ne pourra pas développer d’espace mental, il ne pourra pas sentir cette relation étroite entre lui-même et l’esprit, il ne pourra pas sentir son unité, il ne pourra pas sentir son bien-être. Il ne pourra pas sentir la totalité de sa conscience, de sa personne, il ne pourra pas être parfaitement bien dans sa peau, il ne pourra pas être un, il ne pourra pas être dans la conscience de son esprit. Et être dans la conscience de son esprit, c’est être dans la conscience de sa propre réalité, c’est être dans la conscience de sa propre réalité : là, il n’y a pas de problème, là ne peut pas s’immiscer de problème, là existe l’espace mental. Là existe ce que l’Homme a toujours voulu : la paix.
Lorsque nous parlons que l’Homme au cours de l’évolution sera obligé de vivre un deuil lorsqu’il passera de l’involution à l’évolution, il faut dire que ce deuil représente simplement une nouvelle façon de vivre, une nouvelle façon d’être, une nouvelle façon de raisonner à sa propre énergie ou de vivre sa propre énergie. Et ce deuil est justement le deuil de sa mémoire, le deuil de ses habitudes, le deuil de sa conscience égoïque subjective. Et l’Homme ne peut pas connaître l’espace mental sans reconnaître le deuil qui doit venir antérieurement à cette expérience, parce que l’Homme n’est pas réel, sa conscience est invertie, tout ce qu’il vit sur la Terre est contraire aux lois de l’évolution. Tout ce qu’il vit sur la Terre est en fonction d’une crainte ou d’une autre. Il n’est pas capable de vivre froidement avec la vision devant lui qu’il s’en va là où il veut, il y a toujours en lui de la retenue, toutes sortes de retenues. Que ces retenues soient réelles, c’est une chose, mais que ces retenues fassent partie de la petitesse de sa conscience humaine, c’en est une autre.
Et ce n’est pas normal que l’Homme sente constamment en lui que la vie l’exploite. Ce n’est pas que la vie l’exploite, c’est qu’il n’est pas capable de l’exploiter. Donc il y a une relation très étroite entre la capacité de l’Homme d’exploiter la vie d’une façon créative, parce que dans ce processus-là, il en arrivera un jour à être obligé d’augmenter son rendement. Et c’est là que l’Homme connaîtra l’espace mental, parce que c’est dans l’espace mental que l’Homme sentira effectivement qu’il exploite la vie, c’est-à-dire qu’il fait descendre sur le plan matériel ces énergies créatives qui font partie de la vie, et qu’à partir de ce moment-là, il ne sera plus exploité par la vie inconsciemment vécue, c’est-à-dire tout ce mécanisme planétaire, astrologique, d’énergie qui conditionne sa vie et qui fait partie de sa programmation.
Jusqu’à quel point l’être humain pourra sentir cet espace mental, jusqu’à quel point il pourra sentir cette proximité de lui-même avec son double ? Ceci dépend de l’évolution de chacun, mais inévitablement au cours de l’évolution, surtout à la fin du cycle, lorsque de très grandes forces descendront sur la Terre, l’Homme conscient nouveau devant passer de l’involution à l’évolution sentira cet espace mental. Il réalisera qu’il existe en lui un espace, un espace qui fait partie de sa conscience, qui fait partie de la réalité au-delà de la matière, mais réalité qui peut être perçue mentalement aujourd’hui, alors que demain, elle sera perçue sur un plan plus près du matériel.
Mais cet espace mental doit être perçu, parce qu’il fait partie intégrale de la relation entre la lumière de l’Homme et son activité psychique. Il y a dans l’évolution de l’Homme un point où ce dernier ne doit plus sentir la distance entre lui-même sur le plan matériel et lui-même dans l’éthérique. Et lorsque l’Homme aura perçu qu’il ferme la distance entre lui sur le plan matériel et lui dans l’éthérique, il commencera à percevoir l’espace mental, il commencera finalement à sentir ce que veut dire être bien, il se sentira effectivement bien parce que l’espace mental aura sur lui le même effet que le bien-être de la mort a sur les âmes lorsqu’elles retournent de l’autre côté de la vie.
Autrement dit, il sentira cette qualité de vie qui ne peut plus le menacer, il ne se sentira plus menaçable. Et tant que l’Homme se sent menacé dans la vie matérielle, c’est qu’il n’a pas suffisamment développé d’espace mental. Il y a une relation étroite entre la totale, parfaite et absolue sécurité psychique de l’Homme, et son espace mental : lorsque ce dernier aura un espace mental parfaitement développé, il n’y aura plus rien de menaçant sur la Terre, que ce soit guerre, maladie ou mort, et l’Homme pourra ensuite passer d’un plan à l’autre et continuer à servir les forces de l’évolution, c’est-à-dire continuer à travailler avec ces forces qui sont très puissantes et qui s’occupent de perfectionner le rendement et le mouvement de l’énergie dans l’univers local ou dans l’univers à l’extérieur.
La vie n’aura plus pour l’Homme la même mesure, la vie deviendra beaucoup plus vaste, beaucoup plus grande, et l’Homme, naturellement, aura un espace mental beaucoup plus vaste et beaucoup plus grand que celui qu’il a aujourd’hui, de sorte qu’il y aura “superimposition” entre les activités de l’immortel et les activités cosmiques de l’univers en évolution.
Mais nous avons à nous habituer à penser d’une façon qui ne convient pas à l’involution, nous avons à nous habituer à penser d’une façon qui fait partie de l’activité du double à travers la matière. Nous ne pouvons plus, les Hommes nouveaux, penser en fonction de nos mémoires, en fonction de nos inquiétudes, en fonction de nos inhabilités : nous devons penser créativement, nous devons ramener à notre vie de tous les jours la réalité de l’impossible pour que l’impossible devienne demain notre réalité.
mise à jour le 21/08/2024