Communication préparatoire 197
En Français vous lisez la transcription manuelle de la conférence de BdM, dans une autre langue la traduction par une intelligence artificielle (AI) de cette transcription manuelle, donc le résultat est à interpréter avec discernement.
Est-ce que c’est bon de donner des conseils à une personne ? Est-ce que c’est valable ?
Pour répondre à cette question, il faut savoir ce que représente un conseil. Il y a des gens qui donnent des conseils mais les conseils qu’ils donnent, ce sont simplement des évaluations à travers une autre personne de ce qu’elles-mêmes ne peuvent pas faire. Il y a des gens qui donnent des conseils aux autres pour se renforcir égoïquement, pour prendre conscience de leur propre faiblesse. Donner un conseil à une personne que, nous-mêmes, nous ne pourrions pas remplir si nous étions dans sa situation, ce n’est pas un conseil, c’est simplement une forme de transférence de notre moi sur une autre personne. Et ce peut être très négatif, parce que le conseil n’est plus créatif, il est simplement réflectif, il est une projection de soi. Donc c’est comme si nous forçons une personne à vivre une expérience en fonction de ce que nous vivrions, si nous étions dans une situation identique, alors que nous n’avons même pas la force d’aller au bout de ce conseil que nous pouvons, avec très grande facilité, donner à un autre !
C’est pourquoi il y a des gens qui sont des conseilleux et des gens qui sont réellement de grands conseillers. Être un conseilleux, c’est vouloir se donner une certaine responsabilité, vouloir se donner une certaine dimension de valeur sociale, voire se donner un statut vis-à-vis d’une autre personne. Ceci est une illusion qui fait partie de la personne qui donne des conseils, mais qui ne peut pas vivre à la mesure du conseil qu’elle donne. Il y a des gens dans la vie qui ne doivent pas être conseillés, parce qu’ils ont une expérience à vivre, mais ils peuvent être bien parlés, on peut bien parler à une personne. Et bien parler à une personne ne veut pas nécessairement lui donner un conseil, bien parler à une personne peut être extrêmement impersonnel ; et d’ailleurs, plus un conseil est impersonnel, plus il est créatif. Plus un conseil est personnel, moins il est créatif, parce que nous transférons nos propres attitudes dans le mental d’une autre personne.
Alors que dans un conseil prépersonnel où celui qui parle est absolument au-dessus ou au-delà des aspects psychologiques de ce qu’il dit, l’autre être qui reçoit prendra ce qu’il voudra de ceci, il fera ce qu’il voudra de ce qui lui est donné. Donc il n’y aura pas d’imposition puisque deux êtres humains sont parfaitement différents, puisque deux êtres humains sont motivés par des forces totalement différentes. Un conseil ne peut pas partir d’une personne et aller vers l’autre pour être reçu de la même façon que chez celui qui l’envoie, qui le crée.
Il y a des êtres qui ont besoin de vivre certaines expériences, il y a des êtres qui, même si vous les conseillez, continueront à vivre certaines expériences. Mais si vous leur donnez des conseils prépersonnels, c’est-à-dire que si vous leur parlez d’une façon créative, sans projeter, simplement en regardant avec eux leur ou la situation, à ce moment-là ils iront chercher dans cette communication des aspects qui leur conviennent et probablement mettront en jeu, en action, certains de ces aspects et ceci pourra leur servir.
Mais il y a des gens qui ont un grand sens moral, un grand sens de relation entre eux et d’autres personnes, ils ont un grand sens d’amitié, ils ont un grand sens social. Il y a des gens qui ne s’en rendent pas compte, mais s’ils pouvaient sauver le monde autour d’eux, ils le feraient. Pourquoi ? Afin d’être couronnés rois, parce que l’ego qui donne des conseils, dans le fond, dans le très profond de lui-même, est un ego qui aime ou qui voudrait être reconnu comme possédant une certaine sagesse.
Les Hommes aiment que l’on reconnaisse qu’ils ont une certaine sagesse, parce que la sagesse chez les Hommes de bonne volonté fait déjà partie de la nobilité du panache de l’ego. Mais ceci est subtil, parce que l’ego, dans le fond, s’il est conscient, moins il a à donner de conseils, mieux il est ; parce que moins il a à donner de conseils, moins il perd de l’énergie.
Mais il y a des gens qui ne voient pas ceci, ils ne voient pas que donner des conseils, c’est une perte d’énergie, ils voient que simplement donner des conseils, c’est “renforcir” (renforcer) leurs rapports entre eux-mêmes et la personne ou les personnes qu’ils conseillent. Et ils s’enlisent ou ils se créent chez eux ou dans leur milieu une sorte de statut. On dira : “Ah ! Tel bonhomme, va voir tel bonhomme, lui il va t’aider, lui il va te répondre, lui il a les réponses”.
Naturellement si ce même bonhomme vit l’illusion du conseilleux, il projettera sur vous ses conseils. Et vous, probablement les utiliserez, et si vous ne les utilisez pas, ça ne changera absolument rien dans l’équilibre des choses, mais si vous les utilisez, peut-être que ces mêmes conseils ne seront pas à la mesure de votre expérience, parce que votre expérience doit être éventuellement perçue, mesurée par vous sur le plan de votre propre intelligence, à partir du moment où vous avez suffisamment de conscience pour comprendre les lois de la vie telles qu’elles vous ont été exposées intégralement.
L’Homme n’a pas besoin de conseils, c’est une illusion que l’Homme ait besoin de conseils. Mais il est bon de temps à autre que des Hommes aillent vers des Hommes pour voir comment eux voient une situation, dans la mesure où ces Hommes ne projettent pas contre eux ce qu’ils voient, ce qu’ils mesurent, ce qu’ils perçoivent. On ne peut jamais enlever à une personne la prérogative de la liberté, du choix et du mouvement lorsque nous parlons avec elle. Sinon, nous devenons des conseilleux et nous cessons d’être des conseillers, c’est-à-dire nous cessons d’être des êtres capables de demeurer objectifs face à une situation, et quand je dis objectifs, je dis non pas simplement objectifs face à la personne, mais je dis aussi objectifs face à l’expérience interne que la personne doit vivre.
Souvent, il nous est facile d’être objectifs face à la personne, mais ce n’est pas facile d’être objectif face à l’expérience que nous savons que cette personne doit vivre. Je donne un exemple : supposons que quelqu’un vienne vous voir parce qu’elle a des problèmes de maladie sérieuse, prenons le cancer par exemple. On veut donner des conseils à cette personne, nous connaissons tel médecin, nous connaissons telle chose ou telle chose ou telle chose, mais est-ce que nous sommes prêts, sur le plan mental, créatif, à réaliser que cette personne vit le cancer pour des raisons karmiques ? Dans son cas, alors que d’autres personnes dans un même cas seraient guéries, elle ne peut pas l’être !
Autrement dit, il y a dans la vie de chacun un aspect karmique plus ou moins défini qui peut être réalisé par une personne consciente et envers laquelle quelque forme de conseil que ce soit devient vain, parce qu’il n’y a plus de conseil à donner à une personne qui est karmiquement liée à une situation de vie. Et ensuite vous direz : “Mais oui, mais si nous sommes karmiquement liés à une certaine situation ou condition de vie, nous avons la force interne de faire sauter le karma, de neutraliser le karma”. Je dirais oui, mais est-ce que tous les Hommes ont cette force ? Est-ce que tous les Hommes ont cette force de neutraliser dans leur vie cet aspect karmique, expérientiel, qu’ils doivent vivre ?
Un conseilleux ou un conseiller peut déjà peut-être le sentir, mais s’il se fait prendre dans la trappe du conseilleux au lieu de vivre l’intelligence du conseiller – intelligence qui devrait être prépersonnelle – à ce moment-là, la personne, elle, qui vit ce karma ne pourra pas bénéficier d’une intervention verbale, d’une communication qui soit à la mesure de sa réalité, car l’illusion du conseilleux c’est toujours celle qui lui permet de sentir qu’il est intelligent de la situation.
Alors qu’un conseiller réel, objectif, ne sent pas qu’il est intelligent de la situation. Il est simplement capable créativement de jeter une clarté plus ou moins précise sur la situation, mais une clarté qui peut donner à l’individu une direction quelconque, si lui a la force intérieure nécessaire pour tester dans cette direction la validité de l’intelligence de celui qui conseille d’une façon prépersonnelle.
Donc à ce moment-là, l’individu demeure libre, il n’est pas empoisonné par l’aspect subtilement dominateur et institutionnel du conseilleux et il peut évidemment bénéficier de certains reflets de lumière émanant de l’intelligence du conseiller. Et c’est à ce moment-là que l’Homme peut bénéficier de la communication avec un être sur le plan du conseil, mais un conseil qui n’est pas une projection de son moi, mais plutôt une canalisation de son énergie créative. Si l’Homme en tant qu’ego veut faire interférence aux lois de la vie que doit vivre celui qui vient vers lui, à ce moment-là il fait interférence avec les lois de la vie. Et il ne peut pas faire ceci, parce que la vie est un mouvement d’énergie faisant partie de l’expérience d’une autre personne et non pas de la sienne.
Donc pour être conseiller, dans le sens réel du terme, autrement dit pour amener de la clarté intelligente dans une problématique quelconque de la vie de l’Homme, il faut être parfaitement désengagé. Et c’est en étant parfaitement désengagé que l’on peut alors réellement aider une personne, sinon nous projetons sur lui notre version des choses, nous colorons son expérience et nous sommes impuissants à réellement l’aider. Et ceci se rattache très bien à l’éducation de nos enfants, si nous revenons à la réponse donnée dans une lettre au début. Trop de parents sont conseilleux, très peu de parents sont conseillers, ils veulent trop projeter dans la vie de leurs enfants leur propre impuissance au lieu de les conseiller, c’est-à-dire au lieu de jeter de la clarté dans l’ambiguïté de leur vie afin de les amener eux, graduellement, à sentir leur chemin, percevoir leur vocation, voir leurs possibilités sans que les parents fassent interférence avec leur vie.
Beaucoup de parents ont de la difficulté face à l’éducation de leurs enfants parce qu’ils sont devenus avec l’âge, l’inquiétude, les pressions des conseilleux. Ils ont perdu la vocation du conseiller, ils ont perdu l’intelligence objective, créative du conseiller, ils ont perdu la notion que leurs enfants sont des êtres intelligents en évolution et que tout ce dont ils ont besoin, c’est simplement de la clarté pour ne pas sombrer dans les ténèbres astrales de leur caractère.
Quelle différence y a-t-il entre le soleil et une “flashlight” ? Une “flashlight”, c’est le conseilleux : il donne une direction, il crée une direction, il impose une direction. Tandis que le soleil, lui, il éclaire, il jette de la clarté, et les éléments de vie trouvent leur direction. Donc la différence entre le conseilleux et le conseiller intelligent, objectif, c’est un peu comme la différence entre un faisceau lumineux directionnel, une “flashlight” et le soleil : plus l’Homme sera conscient, plus il aura de la voyance, plus il pourra connaître l’Homme, plus il lui sera facile de jeter de la clarté, mais ce n’est pas parce qu’il aura une grande facilité de jeter de la clarté qu’il tombera dans le panneau de devenir un faisceau lumineux directionnel.
Plus on devient voyant, autrement dit plus on voit, plus on est créatif mentalement face à la vie des autres, plus on est capable de voir ce que l’autre a besoin de savoir et ce que l’autre n’a pas besoin de savoir. Parce que déjà, lorsque l’Homme est conscient, il réalise facilement, instantanément, que l’autre, que celui qui est conseillé ne peut pas vivre ou mettre en marche maintenant des mécanismes qui demain lui seront plus faciles : il y a un temps. Et les gens qui sont des conseilleux ne comprennent pas ceci, ils ne comprennent pas qu’il y a un temps pour que l’Homme puisse mettre en marche des forces en lui qui l’amènent éventuellement à pouvoir corriger leur vie, mettre de l’ordre dans leur vie. Il y a une sorte d’immaturité, donc il y a un besoin d’expérience et ainsi de suite. Et l’être qui conseille d’une façon créative le sait, ceci.
Donc même si l’Homme en arrive à avoir une très grande voyance, il sera obligé de retenir certaines choses, il le fera d’une façon vibratoire et non pas d’une façon égoïque. Il retiendra certains éléments et permettra que d’autres aspects soient manifestés pour jeter une clarté qui, elle-même, amènera l’Homme à prendre plus conscience de lui-même, de ses activités, de ses failles, pour en arriver éventuellement à se donner une qualité de vie qui conviendra à son niveau de conscience.
Donc il faut faire attention, il faut apprécier mais il faut faire attention aux gens qui tombent sous la rubrique des conseilleux, il faut faire attention. Ce n’est pas parce qu’ils n’ont pas de bonnes intentions. Au contraire, les intentions sont tellement bonnes que souvent elles ne sont pas à notre mesure. Il faut que l’Homme apprenne à voir dans la communication entre lui et les autres, dans l’échange, une vibration qui puisse lui servir. Et elle est là, la clarté : une vibration, une perception intérieure, intelligente, mais non pas une direction psychologique, ferme, graphique. Donc voilà un peu un petit discours sur les conseilleux et les conseillers.
Voici une question ambivalente, intelligente mais ambivalente :
Comment bien reconnaître le pouvoir de la conscience lorsqu’il se manifeste dans l’Homme, dans l’instantané ? Comment contrôler cette énergie dans l’instant, à partir du mental ?
Cette question, elle est drôle parce que celui qui la demande cherche à avoir une certitude sur son intelligence, c’est comme si on me demandait : “Quand sommes-nous intelligents et quand sommes-nous non intelligents”… ? Nous avons tendance à parler de la conscience ou du pouvoir de la conscience comme un pouvoir à part au-dessus de l’intelligence humaine, et ceci est une grave erreur. L’intelligence de l’Homme, quand elle est grande, créative, c’est le pouvoir de la conscience. L’Homme doit en arriver à être suffisamment sensible à son intelligence, autrement dit l’Homme doit en arriver à être capable de voir les illusions, les voiles de son être, et à ce moment-là, il ne parle plus du pouvoir de la conscience.
La conscience… Vous pouvez parler du pouvoir de la conscience tant que vous n’êtes pas intelligent, mais à partir du moment où vous êtes intelligent, vous n’avez plus à parler du pouvoir de la conscience ! Le pouvoir de la conscience, c’est une direction, c’est une finalité vers laquelle l’Homme de l’involution va ou c’est un terminal psychologique, supporté, vécu, par l’Homme qui n’est pas encore arrivé à une intégration de son énergie.
Donc on parle du pouvoir de la conscience comme auparavant on parlait de Dieu ou auparavant on parlait du ciel. On parlait toujours de quelque chose au-dessus ou devant soi, mais ceci est une trappe. Lorsque l’Homme est en énergie, en mouvement créatif, lorsqu’il est en énergie qui coïncide parfaitement avec l’équilibre de ses corps, c’est-à-dire lorsque l’Homme est bien dans sa peau, lorsqu’il est parfaitement bien dans sa peau, il est dans le pouvoir de sa conscience, que le pouvoir de sa conscience soit à un niveau ou à un autre, c’est absolument sans importance.
Mais lorsque l’Homme est bien dans sa peau, il est dans le pouvoir de sa conscience. Pourquoi chercher un pouvoir de la conscience ? Se demander ou parler du pouvoir de la conscience, c’est déjà se créer au-dessus de soi une sorte de force, une sorte de conscience, si vous voulez, qui a le pouvoir sur soi, qui est tellement grande que nous lui donnons le nom de pouvoir de la conscience. Mais nous les Hommes, lorsque nous sommes intelligents, lorsque nous sommes satisfaits, lorsque que nous sommes parfaitement balancés dans notre énergie, lorsque nous sommes contents sur tous les plans, nous sommes contents matériellement parce que notre corps est en santé, nous sommes contents émotivement parce que nous ne sommes pas affaiblis dans notre énergie émotionnelle, nous sommes contents mentalement parce que nous pouvons parler, nous pouvons créer, nous pouvons faire des choses, mais c’est ça le pouvoir de la conscience !
Évidemment, ce pouvoir grandit avec l’extension du lien entre l’Homme et le double. Mais l’Homme, lui, doit apprendre à bénéficier de son êtreté dans la mesure où il y a équilibre dans ses énergies, et à partir de ce moment-là, il a le pouvoir de la conscience. Ne cherchez pas le pouvoir de la conscience comme si vous cherchiez un bijou ou une pierre précieuse ou une pierre philosophale, vous allez chercher toute votre vie. L’Homme est ce bijou, cette pierre philosophale. Mais il faut qu’il puisse la manifester, c’est-à-dire qu’il faut qu’il soit capable à un moment donné de sa vie d’être intelligent tout le temps.
Le pouvoir de la conscience, c’est être intelligent tout le temps. Donc à partir du moment où l’Homme est intelligent tout le temps, il est dans le pouvoir de sa conscience. Il n’y a rien à ajouter à cette question, sinon à éliminer la question du pouvoir de la conscience pour finalement retrouver la quintessence de l’Homme qui est l’équilibre entre son esprit et la matière, ce qui veut dire l’intelligence de l’Homme.
Si vous êtes intelligents, vous êtes dans le pouvoir de la conscience. Si vous n’êtes pas intelligents, vous n’êtes pas dans le pouvoir de la conscience. C’est final. Il ne faut pas mystifier la conscience, mystifier le pouvoir de la conscience, sinon vous ne serez jamais capables de supporter votre propre vie, votre propre réalité, vous serez toujours à la recherche d’une autre étape, d’une autre étape, d’une autre étape. Qu’il y ait d’autres étapes, je suis d’accord, mais que ces étapes s’enchaînent, se greffent aux premières, c’est un fait. Donc l’Homme doit s’occuper de son rendement psychique, psychologique. Êtes-vous bien dans votre tête ? Êtes-vous bien dans votre vie ? Parce que vous avez suffisamment d’intelligence pour ordonner votre vie, à ce moment-là, vous avez le pouvoir de la conscience, occupez-vous pas de ce qui se produira dans dix ans. Fin de la cotation.
Un de vous me dit dans une lettre que :
Régner en maître chez soi veut dire avoir la direction de son devenir, savoir qu’il arrache à la vie son absolu, qu’il a accès à l’universel en lui et qu’il peut l’exprimer.
Ceci est bien dit, mais on peut lui ajouter une foule de choses dans ce sens que pour être maître chez soi, il faut avoir compris que la vie est une lutte constante, c’est-à-dire qu’il y aura toujours des situations dans la vie où l’Homme, pour une raison ou pour une autre, sera mis face à l’émotivité de sa conscience et à la confusion de son mental. Donc pour être maître chez soi, il faut savoir maintenir cette maîtrise devant n’importe quelle situation de vie, sinon nous faisons une sorte de philosophie de la sagesse sans pouvoir établir sur le plan matériel les lois de la vie à la mesure de notre volonté.
Donc l’Homme qui sera toujours dans la vie, testé, puisqu’il y a tant de probabilités, doit en arriver à être capable de maintenir sa maîtrise émotive et mentale dans la vie devant n’importe quelle situation. À partir de ce moment-là, il règne en maître chez lui parce que ses principes inférieurs, sa nature humaine, ne sont plus affectés par des conditions de vie qui ne sont pas de son choix, il est capable à ce moment-là de demeurer au-dessus de la condition émotive et mentale. Et ceci fait partie d’être maître chez soi.
Là où ce monsieur nous dit que savoir qu’il arrache à la vie son absolu, ceci fait partie de la sagesse intelligente de l’Homme, mais il y a plus à dire. Car savoir que l’on arrache à la vie son absolu est une chose, mais pouvoir arracher à la vie son absolu en est une autre. Parce que pouvoir arracher à la vie son absolu, c’est être capable de rendre la vie, les forces de vie en soi, à tous les niveaux, impuissantes, impuissantes à manipuler l’énergie de nos principes, c’est-à-dire que l’Homme en arrivera un jour à non pas simplement arracher à la vie son absolu parce qu’il le sait que c’est possible, mais arracher à la vie son absolu parce qu’il est capable de le faire.
Sinon, nous demeurons trappés dans une forme philosophique de l’instruction, nous demeurons piégés dans une forme de pensée à laquelle nous sommes sensibles mais que nous n’avons pas encore parfaitement réalisée parce que notre énergie n’est pas encore parfaitement cristallisée, c’est-à-dire que nous n’avons pas encore parfaitement compris les lois de l’illusion et les lois des voiles.
Ensuite, ce monsieur ajoute qu’il a accès à l’universel en lui et qu’il peut l’exprimer. Ceci aussi fait partie de la sagesse de l’intelligence, mais avoir accès à l’universel en soi est un accès qui fait partie de l’harmonie du mouvement entre les plans supérieurs et les plans inférieurs. Autrement dit, avoir accès à l’universel en soi est une condition du mouvement de l’énergie de cette lumière vers la Terre. Et cet accès à l’universel en soi est conditionné par le pouvoir du double et il est exprimé par la capacité créative de l’ego.
Mais l’ego ne comprend pas encore parfaitement jusqu’à quel point l’universel en lui peut être exprimé dans son temps à lui. Et elle est là, la faille de l’ego, elle est là l’incapacité psychologique de l’ego de comprendre le lien psychique entre l’universel et lui, parce que l’universel en soi est un lien psychique, n’est pas un lien psychologique. Donc l’ego doit s’habituer à pouvoir intégrer l’énergie de ce lien universel ou de cet universel en lui en fonction de sa capacité, égoïquement parlant, de supporter le temps que prend l’universel pour se manifester. Si l’universel se manifeste dans l’instantanéité, c’est-à-dire que si l’universel se manifeste et que l’ego en bénéficie, à ce moment-là l’ego devient créatif et universel. Mais si l’universel retient l’énergie, pour quelque raison que ce soit, c’est certainement pour faire comprendre à l’ego qu’il y a un temps pour chaque chose et que l’ego doit apprendre à ne pas paniquer, et que l’ego doit apprendre à vivre son universel dans un temps qui est réellement universel mais non pas un temps égoïque.
Donc cette note qu’on m’envoie, elle est sage, c’est-à-dire qu’elle est intelligente en soi, mais il faut pouvoir la comprendre réellement. Sinon, nous ne faisons qu’appliquer des aspects intelligents de notre mental sans pouvoir vivre de la réalité universelle de notre moi cosmique et de la réalité planétaire de notre moi humain. (Réponse à Jean-Claude C. et naturellement à beaucoup d’autres à la fois).
On a ici une question intéressante :
Sur deux ou plusieurs enfants dans une famille, comment se fait-il qu’un peut être sage et pondéré et l’autre, mouton noir, entre parenthèses, ou le contraste de l’autre ?
La question est extrêmement intéressante parce que beaucoup de familles ont ce fameux mouton noir, mais dans le fond, les moutons noirs n’existent pas, les moutons noirs ne représentent que des individus dans une famille qui ont une vibration très particulière à eux-mêmes, vibration tellement forte souvent, tellement particulière, que l’équilibre vibratoire de l’énergie de la famille est constamment défait par la présence psychique de ces individus.
Donc avec l’expérience négative, souvent, de ces individus, nous en arrivons à déduire qu’ils sont des moutons noirs parce qu’ils ne font pas, ils ne se plient pas à la volonté générale de la famille ou des parents. Mais dans le fond, ces êtres qui ont une force particulière, une expérience passée particulière, sont des êtres qui souvent, s’ils étaient amenés par des parents conscients de la réalité psychique de leur être, ils seraient amenés, ces êtres, à devenir des moutons brillants, donc ils passeraient du stage du mouton noir et deviendraient des moutons brillants.
Mais le problème souvent avec les parents qui ne connaissent pas les lois de l’astral, qui ne sont pas capables de manipuler les lois de l’astral chez les enfants en bas âge, ils se retrouvent que ces enfants finissent par être des moutons noirs parce qu’ils ne peuvent pas bénéficier avec autant de facilité de l’éducation que les parents en général donnent à leurs enfants sur une base plutôt homogène. Chaque enfant étant différent, chaque enfant doit être traité différemment et chaque enfant doit être amené à développer les qualités créatives de sa vibration caractérielle.
Donc si un enfant apparaît ou semble être un mouton noir, c’est qu’il y a en lui une certaine force qui doit être domptée avec amour, mais domptée dans un sens que l’enfant doit être amené à canaliser cette énergie particulière qui est la sienne, pour qu’éventuellement cette énergie puissante puisse devenir un actif, autant sur le plan de la famille que sur le plan individuel, au lieu que cette énergie devienne un passif et ruine la vie de l’individu et souvent même la vie de la famille.
Souvent les moutons noirs sont des individus qui ont beaucoup plus d’individualité que les moutons blancs. Souvent ce sont des êtres qui sont réellement particuliers et qui ont un potentiel formidable, mais ce potentiel formidable est truffé d’obstacles que les enfants doivent dépasser, mais à l’aide des parents. Donc le problème du mouton noir pendant l’involution a été un problème d’expérience karmique, autant pour les individus que pour les familles.
Alors qu’au cours de l’évolution, le problème du mouton noir n’existera plus parce que les parents, suffisamment conscients des lois du psychisme, pourront découvrir dans ce mouton particulier, une qualité de vie extraordinaire en potentiel qu’ils pourront amener à se développer au cours des années, dans la mesure où ils auront conscience de l’esprit de l’enfant et dans la mesure où ils auront la capacité mentale d’étudier psychiquement l’enfant, et de résonner à son énergie. S’il y a des moutons noirs dans une famille, c’est que les parents ne sont pas capables de résonner à son énergie, ils résonnent plutôt à l’énergie des autres enfants qui sont beaucoup plus calmes, un peu moins fougueux, un peu moins terribles.
Lorsque vous avez un tableau, toutes les couleurs ne sont pas pastel. Vous avez des couleurs pastel, vous avez des couleurs qui sont plus sombres, vous avez des couleurs qui choquent, mais toutes ces couleurs peuvent être amenées à un mélange créant finalement un tableau, c’est-à-dire une famille où la couleur individuellement, c’est-à-dire l’enfant, sert à la configuration d’un message, d’une expression quelconque.
Sur le plan de la famille, c’est la même chose. Il faut absolument mettre de côté ce concept du mouton noir dans une famille, parce que justement ce mouton noir nous permet ou nous permettrait, si nous étions conscients, de découvrir une mine, une mine d’or dans un enfant qui, s’il n’est pas aidé, ne pourra jamais utiliser ses facultés d’une façon créative, et éventuellement, elles se retourneront contre lui, tant sur le plan individuel, que familial et éminemment ou ultimement social.
Il n’y a rien que des parents conscients ne puissent pas faire pour transmuter l’astral d’un enfant. Il n’y a rien que des parents conscients ne puissent pas faire pour amener à la conscience un enfant ou un autre enfant ou un autre enfant malgré les disparités apparentes de leur caractère, c’est une illusion. Mais pour comprendre un mouton noir, comme vous le dites, il faut être suffisamment attentif à soi-même, et dans un même temps attentif à lui-même, afin que les deux attentions puissent se fondre et que nous puissions, en tant que parents, aller chercher les vertus, les qualités de cet enfant pour les mettre de plus en plus en valeur, afin de diminuer graduellement les aspects négatifs qui sont simplement le reflouement ou le renflouement de ses qualités.
Un enfant qui est mouton noir est un enfant qui possède une certaine force qui ne peut pas être canalisée. Et souvent nous voulons que sa force soit canalisée dans la direction des autres enfants ou dans la direction qui nous convient, alors que cette force doit être canalisée dans la direction qui convient à l’enfant.
mise à jour le 21/08/2024