Conscience et dépersonnalisation

New York City – credit: @DronalistDailyDose YouTube

Communication préparatoire 203

« La dépersonnalisation de l’Homme nouveau repose sur deux principes. Ceux au cours desquels l’Homme nouveau découvrira que la valeur d’une pensée ne peut être que celle que lui, lui accorde. Tant que l’Homme accordera à la pensée une valeur … » BdM

 

En Français vous lisez la transcription manuelle de la conférence de BdM, dans une autre langue la traduction par une intelligence artificielle (AI) de cette transcription manuelle, donc le résultat est à interpréter avec discernement.

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La dépersonnalisation de l’Homme nouveau repose sur deux principes. Ceux au cours desquels l’Homme nouveau découvrira que la valeur d’une pensée ne peut être que celle que lui, lui accorde. Tant que l’Homme accordera à la pensée une valeur personnelle ou une valeur transpersonnelle, il sera assujetti émotivement à sa vibration.

Lorsque l’Homme aura suffisamment évolué et que son mental se sera perfectionné, il ne pourra plus accorder à la pensée, ou à la communication mentale, aucune valeur émotive, de sorte que sa pensée personnalisée ou transpersonnalisée n’aura pour lui aucune valeur de vie. Et lorsque la pensée de l’Homme n’aura plus de valeur de vie, elle ne deviendra qu’une facette de l’énergie, qu’un aspect de l’énergie, et l’Homme se libérera du besoin philosophique de donner à sa pensée une valeur quelconque dans le but de s’associer psychologiquement ou psychiquement avec une source dont la réalité serait plus grande que lui-même. Et c’est à partir de ce temps au cours de l’évolution, que naîtra sur la Terre une nouvelle phase dans la décomposition du mental de l’Homme et que nous verrons surgir de l’Homme lui-même, de ce nouveau modèle d’évolution, une pensée suffisamment vibrante pour pouvoir commander à la matière.

Mais tant que la pensée de l’Homme sera susceptible d’être personnalisée ou d’être transpersonnalisée, elle ne possédera pas le pouvoir de commander à la matière parce qu’elle sera naturellement infusée d’émotivité. Donc elle sera naturellement infusée de doute, parce que c’est l‘émotivité dans la pensée qui crée le doute, et le doute ne peut pas permettre que la pensée, autrement dit que l’énergie mentale, commande à la matière ou aux royaumes inférieurs à l’Homme.

L’évolution de la conscience supramentale amènera l’Homme à un niveau de dépersonnalisation qui ne sera pas d’ordre psychologique, mais qui sera d’ordre psychique, dans ce sens que l’Homme ne pourra plus sentir en lui, il ne voudra plus sentir en lui, cette étrange liaison avec un niveau quelconque de l’universel qui, pendant des millénaires, a pris soit le visage de la pensée personnalisée ou, au cours des dernières années de l’involution, le visage du psychisme occulte, où l’Homme nouveau fut obligé de prendre conscience d’une relation étroite entre lui-même en tant qu’ego et d’autres plans de la réalité.

C’est au cours de l’évolution future que se raffinera cette perception de l’Homme et que se décomposera graduellement l‘affinité mentale pour un lien universel basé sur la personnification de la pensée, menant ainsi aux besoins psychologiques et psychiques de l’ego de fonder sa réalité, son essence, sur un lien universel qu’il aura appelé le double.

Que le double existe, c’est une chose. Mais que le double intervienne forcément dans la vie de l’Homme, c’en est une autre. Et lorsque l’Homme aura suffisamment compris les lois de l’énergie et qu’il aura contrôlé électriquement son énergie, le double ne manifestera plus en lui cette force psychique qui a tendance à s’imposer sur l’Homme en une sorte de volonté vibratoire que lui, encore dans sa grande naïveté d’être, supporte, vit et continue à supporter pour des raisons qu’il ne comprend pas encore.

C’est pourquoi l’évolution de la science et la dépersonnalisation font partie de l’élévation de la conscience de l’Homme. Au fur et à mesure que la conscience de l’Homme comprendra les lois ou la science du mental, la dépersonnalisation se fera de plus en plus grande, et l’ego, au lieu de souffrir de la dépersonnalisation, sera à l’aise dans le vide mental où seule l’énergie pénètre et où seule sa propre volonté devient la force motrice de sa propre intelligence. Les reflets auront disparu de la conscience égoïque et l’Homme deviendra maître de la matière.

Mais tant que l’être donnera à la pensée personnalisée une fonction psychique dans son mental, il sera absorbé par cette fonction, il sera dominé par cette fonction, car son émotivité aura besoin de support ; et ce support, elle le trouvera dans la connexion, dans le contact, dans l’annexion de sa réalité avec celle d’un corps supérieur.

Il est difficile pour l’Homme de constater, ou de savoir, ou de réaliser, qu’il n’y a pas de séparation dans l’univers, que tout se tient, que tout est en relation étroite d’un plan à un autre et que toute polarisation donne naissance à une forme quelconque de personnalisation.

Et c’est à partir de ce moment-là que l’Homme perd, sur le plan matériel, le pouvoir de sa propre puissance et qu’il a besoin, pour toutes sortes de raisons, du support moral d’une voix intérieure, du support moral d’une conscience axée sur le bénéfice psychologique d’un lien universel avec un double qui, constamment, s’introduit en lui en force mais qui, un jour, sera totalement arrêté dans sa pénétration, parce que l’Homme aura finalement décomposé l’aspect personnel de son mental, décomposé l’aspect personnel de son lien avec ce double qui, alors, ne deviendra qu’une source inépuisable d’énergie utilisée par l’Homme pour son propre bien-être, pour son propre bénéfice et pour l’évolution de l’Humanité en général.

Mais tant que l’Homme n’aura pas compris, n’aura pas réalisé, de par sa propre expérience, les aspects nuisibles d’un mental contemplatif, d’un mental qui regarde à partir de l’intérieur et qui vit à partir de l’intérieur une relation étroite avec un double que l’Homme, encore, est obligé de garder dans sa conscience en tant que mode d’intelligence, ce dernier ne pourra pas comprendre que le lien entre l’invisibilité et la matière n’est pas un lien de dualité mais le résultat de la synthèse où l’Homme et l’invisible sont un, où l’Homme devient l’être réel, dans la mesure où il est capable de se séparer émotivement d’un besoin psychique d’être parfaitement lié, ou harmonieusement lié, avec un double personnalisé.

Cette illusion sera détruite par l’Homme. Elle sera détruite par sa volonté, elle sera détruite par sa puissance, mais jamais ne sera-t-elle détruite par la philosophie, par la science philosophique d’un mental non intégré. Ce n’est que dans l’évolution de ce mental, de cette portion de lui-même qui a la puissante capacité de définir le réel, que l’Homme s’instruira de ce qu’il est, c’est-à-dire l’infinité.

L’Homme est une infinité. Et le seul plan aujourd’hui où il peut réaliser cette infinité, c’est sur le plan mental. Et demain l’Homme réalisera cette infinité sur le plan éthérique. Et la juxtaposition des deux plans – la manifestation de sa conscience sur le plan mental et sur le plan éthérique – sera pour lui une victoire contre toute forme de domination, autant psychologique que psychique, qu’il pût vivre depuis le début l’involution.

La dépersonnalisation du mental est un phénomène nouveau sur la Terre. Elle représente l’accès de l’Homme à l’infinité de l’énergie et l’élimination de sa conscience de la finitude de la pensée paternelle, de la pensée qui le guide, de la pensée qui veille au-dessus de lui et qui est représentée par l’actualisation de son double. L’Homme découvrira que les mots ne servent qu’à le faire avancer vers l’infinité mais qu’ils n’ont, en réalité, aucune valeur autre que celle dont il a besoin, dans un certain temps, pour aliéner en lui les reflets émotifs de sa conscience afin de s’assurer, éventuellement, de la totale domination de sa propre réalité et de ses propres forces.

Les mots n’ont de valeur pour l’Homme que dans ce sens où ils lui permettent de défaire ce qu’il a construit sur le théâtre de sa pensée philosophique. Les mots n’ont de valeur pour l’Homme que dans le sens où ils lui permettent d’aller plus loin dans l’infinité mentale du vide créatif, infinité où il peut, à volonté, selon son bon plaisir, fuser une énergie qui devient pour lui connaissance afin qu’il puisse aller plus loin dans le mouvement de cette conscience infinie qui est l’Homme intégral.

Les mots ne peuvent pas faire ressusciter dans l’Homme l’image du réel. Les mots ne peuvent que faire avancer l’Homme vers une plus grande compréhension du réel ; compréhension du réel fondée sur l’actualisation de sa volonté et la permanence de son intelligence au-delà de la personnalisation de la valeur des formes-pensées qui donnent à son lien universel une sorte d’odeur, une sorte de valeur à l’intérieur de laquelle l’Homme est assujetti à des forces psychiques qui ont temporairement sur lui un certain contrôle. Ceci est une illusion.

Et c’est l’Homme lui-même qui réalisera cette illusion. C’est l’Homme nouveau qui défera ce qui aura été fait. C’est l’Homme nouveau qui détruira les tanks de la connaissance philosophique basée sur la nature émotive d’un mental qui a besoin d’un lien universel personnalisé – le double – pour avoir l’assurance d’une certaine éternité.

Au cours de l’involution, le double, l’esprit, était peint à l’Homme parce que le double ou l’esprit possédait le mental de l’Homme à travers des pensées plus ou moins ajustées, plus ou moins perfectionnées, d’un mental involutif. Mais au cours de l’évolution future, le nouveau modèle d’expression de l’énergie refusera la paternité du double. Et là où la lumière fut père à l’Homme, l’Homme deviendra l’expression de la lumière, sans aucun lien, sans aucune fidélité d’ordre de la filialité. L’Homme ne sentira plus en lui le besoin d’être fidèle spirituellement, ou psychologiquement, ou psychiquement, à cette sorte d’entité qu’on appelle le double qui fut, pendant l’involution, la source fondamentale de sa souffrance pour une éventuelle fusion dont l’Homme devra payer le prix, bien que les portes soient pour lui ouvertes par ce même double que, demain, il devra détruire psychologiquement et psychiquement dans le monde mental, afin de se libérer du besoin de se nourrir de la pensée dans le but de s’assurer d’une certaine connaissance.

Le nouveau modèle d’évolution fera sortir par le son, par la parole, l’esprit qui évolue dans le monde de la lumière. C’est par le son et la parole que l’Homme fera descendre, dans la matière, l’esprit, c’est-à-dire cette énergie qu’on appelle le double qui fait partie des mondes de la lumière.

Et lorsque l’Homme fera ceci, il ne sera plus capable de vivre la dualité de sa réalité planétaire et cosmique. Il aura intégré cette dualité, il aura enlevé au double la qualité personnalisante de sa présence à travers le mental, à travers ses pensées, pour ne vivre des pensées que dans un mode impersonnel, un peu comme le cerveau électronique vit la reprogrammation de façon impersonnelle. Si le cerveau électronique peut vivre la programmation de façon impersonnelle, l’Homme, lui, va la vivre, cette programmation, de façon encore plus impersonnelle, parce qu’en tant que cerveau, il est beaucoup plus perfectionné que la machine.

Donc viendra le temps, au cours de l’évolution, où disparaîtra de la conscience humaine toute interprétation psychologique ou psychique d’une sphère au-dessus de lui, manipulant sa vie, manipulant son intelligence. Il n’y aura dans l’Homme qu’une conscience parfaite, parfaitement équilibrée, sans souci d’un rapport étroit avec une forme quelconque personnalisée d’intelligence issue des domaines invisibles et dominant sa conscience terrestre.

Mais pour que l’Homme en arrive à connaître et à comprendre les lois de la dépersonnalisation, il lui faudra d’abord en arriver à comprendre les lois de l’émotion dans le mental. Il lui faudra réaliser que dans chaque part de pensée se situe un élément vibratoire d’émotion, et que c’est justement cet élément d’émotion, ou d’émotivité, qui qualifie sa pensée de personnelle ou de transpersonnelle et qui enlève à sa pensée le pouvoir de l’autorité manifeste de sa propre conscience à lui, pour mettre dans les mains d’un autre niveau de perception, ou de conception, la valeur fondamentale de sa vie.

Il ne faudra pas oublier que l’Homme involutif fut un être à conscience expérimentale, qu’il fut un être à conscience double – d’une part la pensée personnelle, d’une autre part l’intuition – et que cette conscience double fait partie des reflets astraux du mental, que cette conscience double fait partie de l’imperfection du mouvement de l’énergie dans le mental. Et dans la mesure où l’Homme passera de cette illusion à la réalité vibratoire de sa volonté et de son intelligence, il se libérera du passé, il se libérera de la mémoire, il se libérera de la personnalisation, il prendra sa vie sous son contrôle, il ne se sentira plus dominé dans son psychisme.

Son psychisme deviendra alors une source puissante de création, son psychisme deviendra alors un volcan d’expression, et l’Homme ne fera plus jamais référence à une forme quelconque de divinité au-dessus de lui, parce que sa conscience aura finalement éclairci les ténèbres astrales de son mental pour reprendre ce qui lui est dû, c’est-à-dire la totale domination de sa destinée.

L’Homme a perdu le contrôle de sa vie parce qu’il a donné à autre chose, à une autre réalité – qu’elle fut temporelle, spirituelle ou occulte – le contrôle de sa vie. Il a perdu le contrôle de sa vie parce qu’il a douté qu’il fût, qu’il est, et qu’il doit être le seul à pouvoir diriger son existence sur tous les plans de son évolution. Et il a douté de ceci parce qu’il fût, pendant l’involution, programmé. Son mental fut parsemé d’idées, d’idées que lui ne pouvait pas effacer, que lui ne pouvait pas empêcher de pénétrer dans son mental parce qu’il n’avait pas encore compris les lois de la désinformation, les lois psychiques de son espèce, il n’avait pas compris les lois de la parole, il n’avait pas compris les principes de la pensée.

La pensée n’est pas une loi, c’est un principe. La parole est une loi, ce n’est pas un principe. Et c’est par la loi que l’Homme se manifeste et non pas par le principe. Le principe n’est qu’un aspect de la réalité servant à l’application de la loi pour que la loi de l’Homme devienne manifestement créative à travers le son, la parole, appuyée dans la composition totale de son être par la lumière d’où il vient, dont il fut construit, dont il fut créé sur tous les plans de sa réalité.

Donc, la lumière n’est pour l’Homme que l’origine de son infinité, alors que la parole est pour l’Homme la finalité de son infinité. Et c’est par la parole que l’Homme donnera à sa réalité l’infinité de son existence, et c’est par la lumière que l’Homme découvrira la limitation de sa pensée, c’est par la lumière que l’Homme découvrira que, dans le fond, il fut de tout temps un être supérieur, mais qu’il lui fut impossible, par le passé, d’en réaliser la nature parce qu’il n’avait pas encore appris à utiliser la parole, parce que sa parole, par le passé, avait été mesmérisée, diminuée, rendue primaire à une pensée, à une lumière astralisée, c’est-à-dire par le mental qui ne lui appartenait pas mais qui avait appartenu à la mémoire de l’Humanité, à la mémoire de sa race, race involutive et race perdue dans le temps des ténèbres.

Le nouveau modèle d’évolution s’exécutera créativement selon le temps, selon sa capacité de s’éloigner de plus en plus du mémoriel, du connu, pour pénétrer de plus en plus dans l’infinité, pour pénétrer de plus en plus dans le sondage de cette infinité en utilisant la parole comme levier et la lumière comme source d’énergie.

Mais tant que l’Homme confondra l’intelligence avec la pensée, il perdra contact avec sa réalité. Il ne pourra pas utiliser le son parce que la lumière en lui sera astralisée. Et lorsque la lumière dans l’Homme est astralisée, le son ne peut pas sortir de sa bouche de façon parfaite, parce que la transmutation de la lumière en son n’est pas possible puisque cette dernière ne peut se faire que lorsque le mental de l’Homme est parfaitement épuré de la mémoire, parfaitement épuré de l’émotion, parfaitement épuré du doute, parfaitement épuré de la nostalgie d’être deux.

Et lorsque l’Homme aura perdu la nostalgie d’être deux, il aura perdu la nostalgie de l’absolu, et à partir de ce moment-là, il commencera à reconnaître que ce qu’il est aujourd’hui, il le fut de tout temps, et que ce qu’il sera demain, il le créera dans son propre temps. Mais si l’Homme ne réalise pas que ce qu’il est aujourd’hui, il le fût de tout temps, il laissera, dans son mental, traîner des impressions, impressions qui lui enlèveront la possibilité de reconnaître qu’il y a en lui de la perfection, qu’il y a en lui suffisamment d’évolution pour lui permettre finalement d’actualiser, sur le plan matériel, ce qu’il est cosmiquement, c’est-à-dire un être de lumière, un être qui est parfaitement développé, mais qui a besoin d’une autre ressource – la parole – pour enlever à la pensée la tendance à créer en lui un voile, le voile de la personnalité, voile qui lui enlève son pouvoir créatif pour le donner au monde psychique de l’astral, ou au monde psychique de la mort.

Qu’est-ce que la mort ? La mort, c’est l’absence de lumière. La mort, c’est l’absence de lumière ! Donc si l’Homme est sur le plan matériel et qu’il n’y a pas en lui de lumière, il est mort. Si l’Homme fait partie du nouveau modèle d’évolution et que la lumière entre en lui, il sort de la mort, c’est-à-dire qu’il sort de l’impuissance.

Avec l’évolution, il sortira de l’impuissance à un tel point que même son corps matériel ne subira plus les affronts de la mortalité telle qu’a dû la vivre l’Homme pendant l’involution. À ce moment-là, sa parole, sa conscience, sa volonté donneront à la conscience moléculaire de son corps le son dont elle a besoin pour transgresser les lois de la matière, pour transgresser les lois de la gravité, pour transgresser les lois astrales, pour transgresser les lois de la mort.

Et ainsi l’Homme passera de la mortalité à l’immortalité, c’est-à-dire qu’il pourra finalement découvrir qu’à lui seul il détient les clés de son propre pouvoir, qu’à lui seul il détient les clés de son propre temps. Et viendra le jour au cours de l’évolution où l’Homme contrôlera son propre temps. Et lorsqu’il contrôlera son propre temps, sa conscience s’ouvrira à d’autres temps faisant partie de la conscience d’autres Hommes. Et c’est ainsi que l’Homme passera d’une dimension à une autre et qu’il entrera en contact avec les mystères de l’évolution de la galaxie, et qu’il comprendra pourquoi, pendant l’involution, il lui fut impossible de savoir, pourquoi, pendant l’évolution, il dut être supporté par des formes-pensées programmées à la mesure de son inconscience pour le bénéfice des sphères, mais contre lui-même.

Mais ce n’est pas important, parce que le passé, il est mort ; mais le présent est vivant, et l’avenir, c’est l’enfant du présent. Et l’Homme donnera naissance, demain, à des évènements sur la Terre qui ne feront plus partie de la mort, parce que l’Homme découvrira que la nature de son mental involutif fut une perversion de sa nature à tous les niveaux, à toutes les échelles, et que les aspects les plus sacrés, les plus occultes de sa conscience, furent des aspects voilés à son intelligence humaine intégrée.

L’Homme découvrira demain que la substance même de la conscience supramentale ne représente que l’enfantement de l’Homme. Il découvrira demain que les limites psychologiques de l’ego sont à la mesure des limites psychiques de l’esprit, et que seul l’Homme, dans l’intégration totale de sa vérité, peut faire sauter les limites, afin que lui devienne avec le temps l’expression cosmique de sa propre grandeur, l’expression cosmique de sa propre réalité qu’il découvrira, et qui ne fait pas partie aujourd’hui des annales des modèles d’évolutions conservés dans le monde de la mort, et actualisés au cours de l’expérience de l’Humanité par les souffrances innombrables des Hommes qui, sur la Terre et dans la chair, ont perdu totalement leur identité.

L’avenir de la race, l’avenir de l’Homme, ne pourra plus être dans les mains des forces occultes. L’avenir de la race sera dans les mains de l’Homme parce qu’il aura finalement appris à dompter les forces occultes. Et c’est à partir de ce moment-là que le calendrier de l’évolution changera et que l’Homme lui-même écrira les chiffres, les données, et que les forces en lui seront obligées de le servir, parce que l’Homme ne sera plus un être de service.

L’Homme nouveau ne sera plus un être de service, il ne sera plus au service de quoi que ce soit mais tout ce qui est invisible en lui, occulte en lui, sera à son service. Le pôle cosmique de l’Homme sera descendu sur la Terre et le pôle planétaire de l’Homme sera élevé à une dimension cosmique. Et l’Homme découvrira que sur la planète Terre existe non simplement un plan de réalité, mais plusieurs plans de la réalité, et que ces plans se fondent ensemble, et que la seule porte à travers laquelle l’Homme peut pénétrer pour actualiser sa vision de ces plans et pénétrer dans leur dimensionnalité, leur réalité, il lui faut une conscience intégrale, c’est-à-dire une conscience capable de supporter la solitude psychique d’un moi en dehors des compositions psychologiques d’un ego ayant besoin d’une forme quelconque de support absolu qu’on appelle le double pour donner à sa conscience humaine la valeur réelle dont elle a besoin pour ne pas s’éteindre dans la folie ou par la mort de l’esprit.

Ce que nous appelons l’âme est la mort de l’esprit parce que l’âme n’est que l’accumulation des mémoires. L’esprit n’a rien à voir avec la personnalité, l’esprit n’a à voir qu’avec la personne, donc l’esprit de l’Homme c’est la personne de l’Homme. Mais si la personne de l’Homme doit un jour découvrir sa parfaite identité, il faut absolument que, demain, l’esprit de l’Homme soit parfaitement sous le contrôle mental de l’ego, c’est-à-dire qu’il faudra demain que l’Homme, en tant qu’être perfectionné, puisse faire descendre sur le plan matériel la totalité des énergies de son esprit, pour qu’il puisse finalement récolter ce qui fait partie de son organisation, de sa réalité, c’est-à-dire le pouvoir.

Mais tant que le pouvoir sera dans les mains de l’esprit, il y aura une partie de l’Homme qui sera dans les mains de la mort. Et lorsque le pouvoir sera dans les mains de l’Homme, l’esprit fera partie de l’Homme. Nous parlerons de l’Homme comme étant un Homme-Esprit, nous parlerons du nouveau modèle d’évolution, et les lois de la vie seront absolument changées parce que l’Homme ne fera plus partie de l’involution. Il créera alors sur la Terre son propre domaine, il établira sur la Terre ses propres fondations, il créera sur la Terre sa propre civilisation, bien au-delà de ce que l’involution où la civilisation moderne peut imaginer. Là où prend fin l’imagination astrale de l’Homme scientifique moderne, commence la création puissante du nouveau modèle d’évolution dont la composante éthérique et matérielle fera de l’être demain un Surhomme.

Mais tant que l’Homme ne sentira pas en lui le pouvoir, il aura tendance à faire référence à un niveau quelconque d’intelligence qu’il pourra appeler le double. Et tant qu’il fera appel, qu’il fera référence à ce niveau d’intelligence qu’on appelle le double, il y aura en lui encore un besoin psychologique de s’identifier avec une réalité afin qu’il ne perde pas la sienne. Et tant qu’il aura besoin de s’identifier à une réalité pour ne pas perdre la sienne, il sera dans une diminution de sa propre réalité.

Seule la parole peut détruire les mots qu’elle utilise pour la conversion de l’énergie en forme-pensée, parce que seule la parole n’a pas besoin de pensée pour réfléchir ce qu’elle dit afin de comprendre ce qu’elle sait ; tandis que la pensée a besoin de se surprendre d’elle-même pour contacter les niveaux quelconques de la réalité et ainsi s’asseoir sur une sorte de certitude qu’elle est dans la bonne voie.

Mais la parole, elle est libre. La parole de l’Homme, elle est comme le vent, elle passe par la bouche et elle se disperse dans le monde, et seules les oreilles l’entendent, mais le cerveau ne peut pas la réfléchir parce qu’une fois qu’elle est parlée, la parole, elle ne revient plus à la mémoire, tandis que la pensée fait partie de l’organisation interne de l’ego.

La pensée fait partie de la subjugation de l’Homme à la volonté de l’esprit. La pensée fait partie du domaine de l’esprit, la pensée naît de l’esprit, mais la parole naît de l’Homme. Et lorsque la parole de l’Homme sera plus puissante que la pensée qui naît de l’esprit, l’Homme, finalement, aura coupé le cordon ombilical avec l’esprit. Autrement dit, il aura renié ses liens d’affection avec ce qui, en lui, est hautement personnalisé et il amènera vers la Terre ce qu’il est, c’est-à-dire le son et la lumière.

Mais jamais l’esprit ne donnera à l’Homme la joie de sa propre puissance. L’Homme devra créer sa puissance et en retenir la joie parce qu’il aura compris que, dans la création de sa propre puissance, il devait tuer l’affection qu’il avait pour son propre esprit, parce que cette affection est une illusion égoïque de l’ego spiritualisé à un tel point qu’il a besoin d’être deux, afin de ne pas supporter la grande solitude, la grande solitude du mental universel.

L’esprit a donné à l’Homme de penser, et lorsque l’Homme commença à penser, il commença à avoir besoin de l’esprit. Et c’est ceci qui fut responsable, la cause, de l’involution. C’est ceci qui fut responsable de la recherche de l’Homme vers la connaissance, c’est ceci qui enleva à l’Homme le pouvoir, c’est ceci qui enleva à l’Homme sa capacité naturelle de créer.

Donc l’esprit fut, pour l’Homme involutif pendant des millénaires, la source de son essence. Alors que demain, au cours de l’évolution, l’essence de l’Homme sera sa capacité intégrale de manifester son énergie sans le support psychologique ou psychique de l’esprit, sachant très bien que l’esprit n’a pas besoin d’être personnalisé pour être, que l’esprit fait déjà partie de l’éternisation de la conscience, que l’esprit fait déjà partie de l’actualisation de la conscience, et que l’Homme est le terminal parfait de cette conscience.

S’il est le terminal parfait de cette conscience, qu’a-t-il besoin de réfléchir sur elle ? L’électricité qui passe dans le câble n’a pas besoin que le câble réfléchisse. L’électricité qui passe dans l’Homme n’a pas besoin que l’Homme réfléchisse. Il faut que le câble et l’électricité soient un. Il faut que l’Homme et l’esprit soient un pour qu’il y ait un nouveau modèle d’évolution, c’est-à-dire une nouvelle forme de vie sur la Terre. Une forme de vie qui coïncide avec la réalité évolutive de l’esprit et de la matière, et non pas simplement l’évolution historique, psychologique et psychique de l’ego.

Elle prend un terme, elle prend finalement sa retraite, l’involution. C’est l’évolution qui commence. C’est l’évolution qui donnera à l’Homme les clés de son propre paradis que lui-même construira, parce qu’il aura finalement compris les lois de l’infinité, les lois de l’énergie, les lois du son, les lois de la lumière. Il aura finalement compris qu’il n’existe pas, dans l’univers, de division. Et s’il n’existe pas dans l’univers de division, pourquoi l’Homme se divisera-t-il, pourquoi l’Homme donnera-t-il à son esprit une priorité sur sa vie, pourquoi l’Homme donnera-t-il à son esprit la chance de le dominer ?!

L’Homme nouveau comprendra ceci. L’Homme nouveau comprendra tout. L’Homme nouveau saura tout. L’Homme nouveau sera intégral. Être intégral veut dire être tout, c’est-à-dire être à la fois esprit et matière, être à la fois lumière et son, être à la fois pouvoir et création, être à la fois origine et finalité.

mise à jour le 21/08/2024

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