Communication préparatoire 221
En Français vous lisez la transcription manuelle de la conférence de BdM, dans une autre langue la traduction par une intelligence artificielle (AI) de cette transcription manuelle, donc le résultat est à interpréter avec discernement.
L’étude de la sensualité est une des études les plus intéressantes, en ce qui concerne la conscience humaine. La sensualité est une force psychique qui émane de l’âme, et qui se répand à travers les différents plans de la conscience de l’Homme. Nous voulons ici regarder la sensualité qui se rattache à l’énergie sexuelle afin de bien comprendre les aspects subtils de cette énergie dans le cours de l’évolution de la conscience de l’Homme, évolution où le mental inférieur fera place au mental supérieur, c’est-à-dire à un niveau de conscience parfaitement intelligent.
Pour que l’Homme bénéficie de la sensualité, pour qu’il participe à cette énergie astrale très importante dans la vie terrestre et, dans un même temps, pour qu’il ne souffre pas de la sensualité, il lui faudra atteindre un niveau de conscience, d’intelligence suffisamment développé pour que cette sensualité soit élevée à un niveau de perception et de recognition psychique intégrale. Autrement dit, pour que la sensualité, qui est une force très grande dans l’Homme, ne devienne pas une source de souffrance, une source de constante tension, il lui faudra arriver un jour à pouvoir parfaitement la contenir et, dans un même temps, parfaitement la diriger.
L’Homme involutif est assujetti à sa sensualité, il en est même victime. Alors que l’Homme nouveau, au lieu d’en être assujetti, en sera le maître. Mais il en sera le maître lorsqu’il aura compris que la sensualité, pour être parfaitement harmonisée à sa conscience, doit devenir la manifestation psychique de ses besoins et non pas demeurer la manifestation purement astrale de ses désirs.
Autrement dit, l’Homme aura besoin de posséder, d’avoir, un entendement face à sa sensualité. Il devra parfaitement la comprendre, il devra donc parfaitement la vivre, c’est-à-dire l’amener sous sa vision supérieure au lieu de la vivre inconsciemment, involontairement, et sans l’appui de son intelligence créative.
Si la sensualité n’existait pas sur le plan matériel, la vie serait très morne, parce qu’elle représente le côté sensoriel de la beauté perçue par l’âme, mais manifestée à travers le corps matériel. Mais d’un autre côté, la sensualité est une force tellement grande, tellement puissante, tellement vibrante dans l’Homme, que son énergie a victimisé l’Homme pendant des siècles. Et pour le contrôle de cette sensualité, il fut nécessaire, au cours de l’involution, que les civilisations érigent des mécanismes, des barrières, à l’intérieur desquels l’Homme pouvait évoluer, vivre et connaitre ou manifester sa sensualité. Mais à la fin du XXème siècle, alors que l’Homme est en train de passer d’un stage d’évolution à un autre, alors que l’Homme est en train de découvrir la grande et puissante liberté de son mental, les barrières érigées par l’Histoire sur, contre, ou envers la sensualité, deviennent de plus en plus minces, et l’Homme se voit de plus en plus incapable de contrôler cette force en lui.
Et comme il possède encore une mémoire, et comme il est encore socialement responsable de ses actes, il est obligé de subir la sensualité, dans ce sens qu’il est forcé de ne pas la vivre comme il veut, parce qu’il est incapable d’en contrôler parfaitement la manifestation et, dans un autre temps, il est incapable de la vivre créativement, parce que cette force n’est pas sous le contrôle de son intelligence, elle est régie par les appétits inférieurs de son corps astral.
Donc l’Homme se trouve dans une situation où d’un côté il peut voir, il peut réaliser les avantages vibratoires, énergétiques de la sensualité et d’un autre côté, il n’est pas équipé mentalement, psychiquement, pour bénéficier de cette énergie créative parce que son niveau de conscience n’est pas suffisamment élevé, son niveau de conscience n’est pas suffisamment perfectionné, il existe en lui encore trop de failles pour pouvoir bénéficier de la totalité de ces énergies. Et ceci crée chez l’Homme de l’angoisse, ceci crée chez lui une retenue d’énergie, ceci affecte tout son être, et devient à la fin du XXème siècle, un dilemme.
Il y a naturellement, à ce stade-ci de l’involution, des êtres, de grandes populations d’êtres, qui ont dépassé les barrières psychologiques de la sensualité qui furent établies pendant l’Histoire, et qui se retrouvent dans des conditions de vie où l’exercice non intelligent, mais supposément libre de leur sensualité, leur crée beaucoup plus de problèmes que de vitalité réelle. Et l’Homme doit aller au-delà de ceci, il doit bénéficier de sa sensualité d’une façon consciente, c’est-à-dire qu’il doit comprendre par rapport à sa vie mentale, son intelligence, que la sensualité n’est pas un obstacle à sa vie, ne doit pas être un obstacle à sa vie, mais doit être composée par lui selon le barème psychique de ses besoins réels et non pas selon les appétits purement inférieurs de sa conscience animale.
Donc la sensualité deviendra libre au cours de l’évolution, elle deviendra libérée, plutôt, lorsque l’être humain aura finalement percé le voile de la conscience inférieure qui, pendant l’involution, fut responsable pour la manipulation de ses énergies. Mais pour que l’Homme en arrive à manipuler lui-même cette force, pour qu’il puisse l’utiliser selon son intelligence, sa conscience, il lui faudra en arriver à voir le jeu, le mouvement astral à travers cette énergie de façon parfaite.
Autrement dit, la sensualité, peut se jouer sur deux plans : elle peut se jouer sur le plan astral et elle peut se jouer sur le plan mental, dans ce sens qu’elle peut être contrôlée astralement, ou elle peut être contrôlée mentalement. Bien qu’elle-même soit une énergie astrale, elle peut être mentalement contrôlée. Sinon, elle est contrôlée par le corps inférieur et l’Homme naturellement en est victime parce qu’elle est trop puissante, elle fait trop vibrer ses centres inférieurs. La force de la sensualité réside dans l’aspect esthétique de sa vibration.
La sensualité élevée au plan mental peut être perçue, par exemple, dans le monde des arts, dans les mondes de la science. Mais lorsque la sensualité est vécue sur un plan plus humain, plus corporel, à ce moment-là il est difficile pour l’Homme de réaliser l’aspect esthétique de la sensualité, il ne vit que l’aspect animal, c’est-à-dire l’aspect instinctuel de la sensualité, et c’est pourquoi l’Homme a beaucoup de difficulté à en maitriser l’effusion, à en maitriser la manifestation, et en bénéficier vitalement à tous les niveaux de son être.
Tant que la conscience humaine ne sera pas suffisamment développée, pour que l’Homme ait conscience esthétique de la sensualité, cette dernière demeurera un aspect purement corporel de l’énergie, un aspect purement animal de l’énergie… Et la connection avec sa conscience supérieure ne se fera pas, parce qu’il n’aura pas atteint un niveau de sensibilité mentale suffisamment développé pour donner à sa sensualité une qualité d’équilibre, une qualité de vitalisation. Il donnera plutôt à sa sensualité une qualité, une fonction purement instinctuelle, et la sensualité doit aller au-delà de l’instinct. Elle doit devenir une force vitalisante dans l’Homme. Elle doit aller au-delà de l’instinct parce qu’au niveau instinctuel, elle ne peut pas être sous le contrôle de l’ego, autrement dit elle ne peut pas être sous le contrôle de la conscience mentale.
C’est au niveau de la conscience mentale que cette force devient vitalisante et que son effluve affecte tous les centres de l’Homme : le centre mental, le plan astral, le plan vital et le plan matériel. Évidemment, pour que l’Homme en arrive à pouvoir avoir une maitrise totale de sa sensualité, il lui faudra avoir une conscience très avancée de son énergie, c’est-à-dire que sa sensualité devra passer du stage instinctuel au stade vitalisant.
Tant que l’Homme n’aura pas une conscience de la vitalité de sa sensualité, elle demeurera simplement un instinct et il sera obligé de la vivre en tant que tel, c’est-à-dire qu’elle le poussera dans le dos et il en sera victime. Alors que si l’Homme en arrive un jour à vivre la sensualité en termes de vitalisation ou en termes de vitalité pour tout son être, il découvrira que cette force est absolument extraordinaire, qu’elle est absolument non-égoïque, qu’elle est purement vibratoire, et qu’elle situe son centre de manifestation au niveau du corps astral et déverse la totalité de sa force vers les centres inférieurs.
La sensualité n’est pas la même pour tous les êtres, parce que le corps astral des Hommes vibre différemment pour chacun d’eux. Il y a des êtres, par contre, qui ont un corps astral très vibrant et ces êtres sont ceux qui peuvent le plus souffrir de la sensualité, parce que si le corps astral vibre beaucoup et qu’ils ne sont pas équipés mentalement pour en contrôler la vibration, c’est-à-dire pour en contrôler la manifestation, il se peut très bien que ces êtres soient obligés de refouler cette énergie. Et dans le refoulement de cette énergie, il se crée des blocages, blocages qui à la longue affectent l’équilibre de leurs centres et les amènent à vivre une vie de plus en plus diminutive, de plus en plus diminuée.
L’aspect esthétique de la sensualité fait partie de la vie de l’Homme, elle fait partie de la conscience de l’Homme. Mais si elle est simplement instinctuelle et que l’Homme en est victime, à ce moment-là elle peut devenir une force qui retarde l’émancipation des champs d’énergie de la conscience humaine, et qui font éventuellement de l’être une personne de plus en plus appauvrie dans la vie sur le plan vibratoire, sur le plan psychique, sur le plan vital.
Il y a des régions du monde où la sensualité a été pendant des siècles assujettie à une forme de contrôle religieux et les conséquences de ce contrôle ont été très grandes pour la civilisation, pour les individus. Ces contrôles ont forcé des groupes, des nations entières, donc des individus, à ne pas pouvoir bénéficier de l’aspect essentiellement esthétique de cette énergie. Et il s’est causé dans ces milieux des réactions psychologiques, des comportements particuliers, qui ont fait de la vie de ces groupes humains, une sorte de lutte contre soi-même.
Et si l’Homme lutte constamment contre lui-même, parce qu’il n’est pas capable de comprendre l’aspect esthétique, mental, créatif d’une force puissante en lui, il est évident qu’un tel Homme, au cours des années, ou qu’un tel groupe d’Hommes au cours des générations, devient de plus en plus névrosé, c’est-à-dire incapable de vibrer au rythme naturel du corps matériel ou du corps astral. Ceci est malheureux, ceci fut inévitable à cause de la nature de l’involution, mais au cours de l’évolution, ceci sera graduellement redressé.
Mais son redressement sera lent parce que l’Homme est très loin encore de vivre la totalité intégrale de sa conscience, parce qu’il vit sa conscience par rapport à l’extérieur de lui-même, il ne la vit pas occultement, c’est-à-dire qu’il ne la vit pas de façon parfaitement intelligente, selon son mouvement naturel, selon son mouvement créatif. De sorte que l’Homme est extrêmement mal doué aujourd’hui pour bénéficier de cette force vitale extraordinaire qui un jour donnera à l’Homme la capacité de ralentir son vieillissement par un pourcentage extrêmement élevé.
Tous les êtres sont différents, donc tous les êtres doivent vivre leur sensualité selon leur conscience. L’Homme ne peut pas vivre sa sensualité selon un baromètre social. Mais l’Homme involutif doit vivre sa sensualité selon un baromètre social, parce qu’il n’est pas suffisamment conscient pour empêcher que cette force puissante désintègre la fabrique sociale. C’est pour cette raison que la sensualité au cours de l’Histoire fut extrêmement contrôlée par les forces de la conscience collective. Mais il est évident, ou il le deviendra au cours de l’évolution, que l’Homme seul dans son propre et en relation avec son propre intérieur peut être le maître de cette force vitale faisant partie de la jonction de l’âme avec la matière, c’est-à-dire du corps astral avec le plan matériel.
Mais tant que le corps astral de l’Homme ne sera pas sous le contrôle de son plan mental, il trouvera très difficile de contrôler cette énergie parce que sa puissance fera vibrer en lui la mémoire, fera vibrer en lui les mécanismes subjectifs de l’ego qui, par le passé, furent responsables du contrôle de cette force dans sa vie. Donc la sensualité deviendra libérée, c’est-à-dire que l’Homme intégral en arrivera un jour à la vivre de façon parfaite face à lui-même, et aussi parfaite face à la société, lorsque ce dernier aura finalement réussi à composer avec son esprit, c’est à dire lorsque ce dernier vivra sa sensualité en relation avec l’intelligence de son esprit au lieu de la vivre en relation avec les mécanismes subjectifs de son ego astralisé.
À partir de ce moment-là, dans la vie de l’Homme nouveau, la sensualité deviendra un atout, un acquis, un aspect positif de sa vie au lieu d’être un élément de lutte, de contrainte, un élément servant à lui causer une constante anxiété. Plus la conscience de l’Homme sera élevée, plus elle sera libre dans le sens cosmique du terme, plus la sensualité de l’Homme sera libérée dans un même sens, et plus l’Homme pourra bénéficier d’une force en lui qu’il n’a jamais comprise, qu’il n’a jamais utilisée de façon créative, et qu’il n’a jamais pu réellement saisir dans sa fonction vitale.
Chaque être a des besoins particuliers face à la sensualité. Mais par contre et malheureusement, la plupart des êtres vivent leur sensualité par rapport à des barèmes, par rapport à des valeurs qui ont été instituées par la civilisation et auxquelles ils sont rattachés par la mémoire. La sensualité chez l’Homme conscient, demain, ne pourra pas être vécue par rapport à l’activité émotive de son mental, parce que si l’Homme vit sa sensualité par rapport à l’émotion, il est évident que cette énergie ne pourra pas se manifester intégralement en lui puisque toute émotivité fait surgir de la mémoire et conditionne l’énergie de la sensualité à un certain niveau de manifestation qui, en général, n’est jamais à la hauteur des besoins réels et profonds de l’Homme.
Autrement dit, l’activité de l’émotivité à travers la sensualité a tendance à créer chez l’Homme des attitudes sensuelles, au lieu de créer chez lui simplement le mouvement puissant de cette énergie à travers ses centres. Et plus l’Homme a d’attitudes face à sa sensualité, plus il “émotivise” cette énergie, plus il en diminue la puissance créative, et moins il est capable d’en bénéficier d’une façon purement esthétique, c’est-à-dire purement à l’égal des besoins de son esprit.
Dans le fond, c’est l’esprit de l’Homme, en relation avec le corps matériel, qui détermine le taux vibratoire nécessaire à la sensualité, ce n’est pas simplement les attitudes psychologiques de l’ego, attitudes conditionnées, attitudes reliées à la personnalité, qui peuvent faire surgir de cette force cosmique en l’Homme la totalité de ses attributs. Plus l’Homme deviendra conscient, plus il deviendra intégré à l’énergie de son esprit, plus il découvrira dans la manifestation de cette énergie des aspects qui ne conviennent qu’à son être, des aspects qui sont à la mesure de sa propre sensibilité, des aspects qui naissent de sa perception vibratoire, de sa sensibilité vibratoire et du besoin de faire surgir en lui des forces dont la nature est capable de rebalancer, de rééquilibrer la totalité de son système psychique ainsi que de son système matériel.
La sensualité ne peut pas être simplement un art de l’ego. Elle doit être aussi une science de l’esprit à travers l’énergie que sent l’ego dans son être. Si la sensualité demeure un art, elle risque de faire surgir dans l’Homme des abus astraux, elle risque de faire surgir dans l’Homme l’instinctuel. Alors que si elle devient une science de l’énergie de l’esprit en relation avec la sensibilité du corps astral, à ce moment-là elle devient simplement une force créative, vitalisante, qui s’épanche sur tous les aspects de l’Homme et convient parfaitement à la totalité intégrale de l’Homme.
Dans la sensualité réelle et intégrale, il n’y a pas d’amour-propre. Il y a simplement un besoin profond, réel, vibratoire, énergétique, de faire couler en soi une énergie qui soulage l’être et qui balance ses corps, qui donne à sa nature humaine une ambiance subtile, nerveuse ; ambiance qui donne à l’Homme une capacité de supporter souvent les aspects mornes d’une vie matérielle qui n’est pas toujours capable d’être remplie par la créativité du mental.
Donc la sensualité devient pour l’Homme nouveau, ou deviendra pour l’Homme nouveau, une façon d’exercer en lui son droit à un aspect de la vie, son droit à un aspect des forces vitales. Et ceci se fera dans la mesure où il sera capable de vivre de cet aspect à partir d’un plan supérieur, à partir d’une conscience intégrée, à partir d’un esprit qui sait ce qu’il fait et non pas à partir d’un ego qui subit ce que le corps astral suscite en lui à gauche ou à droite.
La civilisation moderne utilise beaucoup la sensualité pour façonner une image fautive de cette force. Elle impose à l’Homme, à travers la télévision, des images, une façon de vivre qui convientà l’instinctuel chez lui, mais qui ne convient pas à son esprit. Et l’Homme, lui, parce qu’il vit par comparaison, parce qu’il regarde ce qui se passe autour de lui, a tendance à vouloir copier cette massive manifestation instinctuelle de la sensualité dans le monde, et il se retrouve incapable de le faire pour toutes sortes de raisons personnelles, ou il essaie de le faire pour d’autres raisons qui, aussi, sont personnelles.
Mais ceci ne change rien dans sa nature, ceci n’ajoute rien à sa nature, au contraire : ceci trouble sa nature parce que ça met en marche des mécanismes instinctuels qui deviennent de plus en plus difficiles à contrôler puisqu’ils sont régis par des forces lunaires, des forces qui ne sont pas sous le contrôle de l’esprit, mais sous le contrôle de l’âme.
Il faut remarquer que l’évolution de la conscience humaine future, l’évolution de la conscience créative, supramentale, l’évolution qui mènera l’Homme à la fusion de son être, à l’identité dans son être, créera chez l’être humain, chez l’Homme nouveau, des capacités internes qui ne font pas partie de la conscience de l’Homme involutif. Autrement dit, l’Homme nouveau comprendra ses besoins. Il vivra ses besoins en fonction de sa compréhension, de son intelligence, alors que l’Homme ancien vivait ses désirs par rapport à des normes établies historiquement.
Et la différence qualitative de ces deux façons de vivre sera énorme parce que l’Homme ancien ne pourra jamais vivre sa vie interne, surtout celle qui touche à la sensualité, de la même façon que l’Homme nouveau pourra le faire, pour une simple raison, c’est que l’Homme ancien ne pourra jamais comprendre parfaitement l’aspect créatif de son énergie, alors que l’Homme nouveau en arrivera un jour avec l’évolution à comprendre cet aspect créatif de l’énergie, et c’est cette compréhension qui l’amènera avec le temps à vivre de plus en plus sa conscience vibratoire à des niveaux de perceptions qui pour lui seront naturels, mais qui, pour l’Homme ancien, auraient été extrêmement occultes, c’est-à-dire inconcevables à l’intérieur des cadres d’une civilisation régie par des systèmes collectifs de pensées philosophiques, morales, ou religieuses.
Donc l’Homme nouveau, l’Homme intégral, découvrira au cours de son évolution des couches de besoins subtils, que lui seul pourra faire naître dans sa conscience manifestée dans son être, afin d’en arriver au cours de l’évolution à bénéficier de tous les aspects de son êtreté psychique et corporelle.
L’Homme nouveau sera un être réellement bien dans sa peau, il sera parfaitement bien équilibré dans ses énergies et il bénéficiera des forces vitales en lui – surtout des forces vitales concernant la sensualité – d’une façon qui ne conviendra pas à la mémoire qu’il aura de son passé. Donc il sera obligé de vivre cette transformation, cette révolution dans son être jusque dans les moindres recoins, parce que justement, ayant pris conscience, autrement dit ayant accédé à son intelligence pure, il ne sera plus restreint par des mécanismes historiques qui, par le passé, ont conditionné l’être, ont refoulé en lui des forces créatives et vitales, parce que justement il ne possédait pas suffisante intelligence pour vivre de son énergie sans nuire à sa civilisation.
Il faut remarquer que la sensualité pouvant être un baume pour l’esprit et le corps de l’Homme, peut aussi devenir le délire de l’esprit et la victoire de l’âme sur l’Homme. Il ne s’agit pas que la sensualité devienne pour l’Homme une victoire, c’est-à-dire qu’il ne s’agit pas que la sensualité dans son instinctualité devienne une source de souffrance. Mais elle le deviendra si elle est vécue de façon inconsciente, c’est-à-dire si elle est vécue en fonction d’une conscience instinctualisée par le pouvoir de l’âme à travers le corps astral. Mais si par contre la sensualité est élevée dans sa conscience, si elle est amenée sous le contrôle de l’esprit parfaitement, autrement dit de l’intelligence de l’Homme, elle cessera d’être un délire et deviendra un baume.
Mais pour que l’Homme en arrive à passer du niveau instinctuel au niveau purement esthétique, au niveau purement vibratoire, au niveau purement vital de la sensualité, il lui faudra enfin reconnaitre les besoins profonds de sa nature au-delà des désirs instinctuels de sa conscience involutive. Et pour que l’Homme reconnaisse les besoins profonds de sa nature, il faut qu’il ait une conscience profonde de son intelligence, il faut qu’il ait une conscience profonde de son esprit, parce que c’est à travers son esprit que l’Homme reconnait ses besoins, alors qu’à travers l’âme il ne fait que vibrer à ses désirs.
Et c’est là que l’Homme peut vivre des expériences néfastes, négatives à long terme ou à court terme, parce que les forces de l’âme se servent énormément de la sensualité pour créer dans l’Homme des conditions de vie auxquelles il peut difficilement avec le temps échapper parce que son émotivité aura servi dans ces expériences à cimenter le pouvoir astral instinctuel de l’âme sur son comportement.
Donc ceci est pour dire que l’Homme, mentalement parlant, doit être libre de la sensualité, mais il doit être aussi libre dans la sensualité. Autrement dit, il doit être libre de l’aspect instinctuel de la sensualité, pour en arriver à être libre dans l’aspect vibratoire, vitalisant, créatif, de cette même énergie. Et ceci ne se fera que dans la mesure où l’Homme nouveau découvrira parfaitement son identité, autrement dit dans la mesure où ce dernier sera capable sur le plan personnel de manifester créativement son énergie sensuelle sans pour cela affecter, briser, les conditions de la vie sociale qui l’entourent. La sensualité deviendra alors un aspect totalement interne de l’Homme conscient, et elle deviendra autrement dit totalement occultée et elle servira à balancer les aspects, esprit et corporel, de la conscience.
Et l’Homme s’en trouvera de plus en plus enrichi parce que sa vie sera élevée à niveau vibratoire auquel participeront à la fois son esprit et son corps matériel. Et lorsque l’esprit de l’Homme et son corps matériel participeront parfaitement à cette énergie, l’Homme nouveau réalisera de grands profits personnels, autant sur le plan de sa santé mentale, émotive, que sur le plan de son équilibre physique, vital, matériel. Donc la sensualité étant une grande force dans l’Homme, elle doit être comprise, perçue et vécue selon les lois de la vie et non pas selon les lois de la mort. Autrement dit, elle doit être vécue selon l’intelligence de l’esprit, et non pas selon les manipulations de l’âme.
Ayant compris les aspects internes, occultes, intelligents, de la sensualité, l’Homme nouveau se débarrassera des tensions psychiques qu’elle lui a causé parle passé et il deviendra libre dans son corps matériel, il deviendra libéré dans ses émotions, il deviendra vivant dans l’esprit de cette énergie et bénéficiera de cette énergie selon les lois de la conscience, selon les lois de la nature humaine, réelle et véritable.
mise à jour le 21/08/2024