Communication préparatoire 223
En Français vous lisez la transcription manuelle de la conférence de BdM, dans une autre langue la traduction par une intelligence artificielle (AI) de cette transcription manuelle, donc le résultat est à interpréter avec discernement.
Pourquoi l’Homme a-t’il besoin de se faire confirmer des choses avant d’entrer en action ? Pourquoi faut-il que quelqu’un d’autre lui dise ceci ou cela pour que la lumière de son intelligence devienne évidente, pour qu’il découvre, qu’il sente l’aspect objectif de ce qu’il sait dans le fond de lui-même mais est incapable de réaliser à la surface de lui-même, donc dans l’action, dans sa vie ?
Voilà une question intéressante, une question même imposante, parce que nous sommes tous des êtres qui avons besoin d’être confirmés dans ce que nous savons, dans ce que nous pressentons. Et la raison pour laquelle l’Homme est ainsi, c’est parce qu’il ne veut pas faire face à la musique seul sans que quelqu’un d’autre entende le même son, à cause de la crainte de juger son action trop sévère, dans l’espoir de changer cette action pour une autre moins difficile, ce qui lui assurerait une sorte de continuité dans le plaisir, une sorte de continuité dans l’espace astralisé à l’intérieur duquel il vit depuis si longtemps.
Donc l’Homme a besoin d’être confirmé parce qu’il craint que si lui agit par lui-même, il agira si fortement que, peut-être, il agira avec trop de force, et cette illusion elle fait partie de la nature astrale du mental de l’Homme, et elle découvre – ou elle fait montrer – que l’Homme a peur, dans le fond, de sa propre intelligence. Il la craint. Donc il va voir un autre Homme pour lui demander son avis, et si l’autre Homme dit : “Oui, effectivement Monsieur, vous devez faire telle chose”, à ce moment-là, possiblement, il admet ce qu’il sait depuis longtemps et, forcément, parce que deux têtes valent mieux qu’une selon lui, il réalise que s’il ne fait pas le mouvement, s’il n’agit pas comme lui l’a déjà pressenti, comme l’autre l’a confirmé, à ce moment-là il est réellement dans une situation difficile.
Mais de lui-même, par lui-même, ne pas être confirmé et agir d’après ce qu’il sait quelque part en lui-même, c’est très très difficile. Peut-être sera-t-il trop dur, peut-être sera-t-il trop ferme, peut-être agira-t-il au-delà de ce qu’il aurait dû agir… Et ça, c’est son illusion parce que l’Homme ne peut pas mettre trop d’ordre dans sa vie, l’Homme n’en n’aura jamais assez.
Le besoin d’être confirmé repose sur le fait que l’Homme n’a pas suffisamment de lumière dans son mental. Donc il lui faut s’exercer à faire descendre cette lumière, à faire descendre cette intelligence afin qu’il puisse bénéficier de son autonomie. Tant que l’Homme ne pourra pas faire descendre cette énergie dans son mental, autrement dit puiser au-delà de son ego les ressources nécessaires pour la compréhension de sa vie, il ne pourra pas bénéficier d’une autonomie, d’une intégralité dans son intelligence, et c’est pourquoi il aura besoin de se faire confirmer des choses, alors que ces choses, il les sait. Et il les sait parce qu’elles font partie de son intelligence, mais il n’est pas sûr, il est ambigu, il doute, ou il est confus parce qu’il manque d’expérience face à l’utilisation de cette énergie.
Il est évident que l’utilisation de cette énergie nouvelle dans l’Homme fait partie d’une nouvelle étape de son évolution. L’Homme n’a pas de mémoire en ce qui concerne sa relation avec cette force créative. Elle fait partie d’un monde, d’un plan instantané et elle n’est pas colorée, donc elle n’est aucunement soutenue par le mémoriel. L’évolution de la conscience supramentale permettra à l’Homme graduellement de faire descendre cette énergie, de prendre conscience de cette lumière et d’en appliquer les principes sur le plan matériel. Et à partir de ce moment-là, le besoin de se faire confirmer des choses disparaîtra, alors que la certitude d’être, la certitude de l’action, deviendra de plus en plus permanente dans son mental.
Si l’Homme a besoin de se faire confirmer, c’est qu’il est encore inquiet de sa relation avec sa propre lumière. Et cette inquiétude vient des voiles, elle vient de l’astralisation de son mental, elle vient des forces psychiques en lui qui veulent empêcher qu’il en arrive un jour à une autonomie intégrale. La lutte entre la lumière et les ténèbres se situe à ce niveau-là, elle se situe au niveau de l’Homme et elle se situe dans le psychisme de l’Homme : les ténèbres tirent d’un côté alors que la lumière veut pénétrer dans l’Homme d’une façon totale et d’une façon permanente.
Donc pour que l’Homme s’habitue à sa lumière, pour qu’il en arrive à ne plus avoir besoin d’être confirmé, il faut qu’il prenne conscience de ce qu’il sait et il faut qu’il l’applique. Il ne peut pas tergiverser. Si l’Homme n’applique pas ce qu’il sait, il perd l’habitude de travailler avec son énergie et c’est là que s’installe la confusion, le doute, c’est là qu’il perd la dynamique créative de son mental et qu’il en arrive éventuellement à ne pas pouvoir s’appuyer à 100% sur sa propre connaissance interne, sur son propre savoir.
Si l’Homme continue à vivre par rapport à la confirmation, il aura toujours besoin des autres, il aura toujours besoin d’un conseiller, il aura toujours besoin d’un point de vue extérieur à lui-même. Et ce point de vue, bien qu’il soit bon et bien qu’il puisse aider l’Homme, n’est pas celui dont l’Homme a besoin, parce que l’Homme doit vivre sa vie par rapport à lui-même et non pas par rapport à la lumière des autres.
Vivre par rapport à son être réel est la chose la plus difficile pour l’Homme parce que l’Homme est un être de convention, l’Homme est un être de culture, il est un être civilisé, il est un être qui est relié à une mémoire collective ainsi qu’à une mémoire personnelle. Donc pour vivre de sa propre intelligence, de sa propre lumière, pour en arriver à ne pas avoir à être converti ou confirmé, ceci demande une très grande force intérieure, une très grande capacité de ne pas se laisser astraliser dans le mental.
Les forces astrales dans l’Homme ne sont pas intéressées à ce qu’il prenne le pouvoir sur le plan matériel à travers sa lumière. Ces forces créeront toujours en lui l’ambiguïté jusqu’à ce qu’il les ait matées, c’est-à-dire jusqu’à ce qu’il ait suffisamment plongé dans son être réel pour pouvoir éliminer de sa conscience tous ces petits reflets, toutes ses pulsations psycho-égoïques qui font partie du jeu de l’astral et qui créent dans l’Homme une souffrance certaine.
Avoir besoin d’être confirmé équivaut à avoir besoin d’être supporté par d’autres êtres. Et ceci ne peut être que temporaire parce que l’Homme éventuellement doit en arriver à se supporter lui-même, donc à vivre sa vie en fonction de son intelligence intégrale, en fonction de la luminosité de son mental. Sinon la vie n’a pas de sens réel, elle n’a pas de qualités fondamentales, elle n’a pas d’identité, et l’Homme, lui, en est victime et ne peut pas sentir en lui-même le centre de gravité de sa conscience, c’est-à-dire cet aspect de lui-même qui est à la fois juge et à la fois dispensateur.
La conscience de soi équivaut à la confiance de soi. Et la confiance de soi repose sur notre “habilité” (capacité) de sentir, de mettre le doigt et de ne pas éviter la conscience de soi. Si l’Homme évite – par toutes sortes de raisons subjectives – la conscience de soi, il est évident qu’il n’aura pas la confiance en lui-même et il sera porté à chercher la confirmation chez les autres. Ceci diminuera son être, le forcera à demeurer emmuré dans sa personnalité et il ne pourra pas goûter de sa personne, donc il ne pourra pas bénéficier de son autonomie mentale qui représente pour l’Homme, surtout l’Homme moderne, probablement une des plus grandes joies de l’esprit de l’Homme.
Lorsque l’Homme est autonome dans le mental, lorsqu’il a une autonomie intégrale, sa vie est totalement changée parce qu’il ne la vit que par rapport à lui-même et il ne la connaît que par rapport à lui-même. Mais un lui-même, ou une dimension de lui-même, qui est objective et non subjective.
Il ne faut pas se leurrer, il ne faut pas tomber dans l’illusion de l’amour-propre. Il s’agit de reconnaître le besoin intégral de l’Homme de vivre par rapport à sa conscience supérieure, autrement dit par rapport à la fusion de son esprit avec l’ego, par rapport à la pénétration de cette énergie dans le mental qui lui donne un souffle de vie nouveau et une assurance solide que sa vie s’en va dans la direction qu’elle doit prendre, selon les lois de son évolution.
Pour que l’Homme en arrive à dépasser le besoin de se confirmer dans d’autres personnes, il lui faut être testé, il faut qu’il soit testé dans toutes sortes de situations de vie pour qu’il soit amené graduellement à faire confiance à son être, mais à faire confiance à son être dans un sens réel et non pas dans un sens spirituel. Si l’Homme fait confiance à son être dans un sens spirituel, il spiritualisera ou astralisera sa relation avec sa lumière et il se retrouvera dans d’autres draps, et ces draps seront des draps initiatiques.
Puisque la lumière travaille toujours au perfectionnement de sa relation avec l’ego, puisqu’elle amène l’Homme à la faire descendre sur le plan matériel, donc à prendre en main ou à développer une volonté intégrale, la lumière travaille à travers les formes subtiles de la conscience involutive et l’Homme, lui, de son côté, doit connaître, comprendre, réaliser, savoir les mouvements subtils de cette lumière à travers les formes-pensées afin de pouvoir finalement exorciser de son mental les aspects astralisés de cette énergie, pour découvrir finalement les aspects totalement et permanemment mentaux de cette même énergie.
C’est alors que l’Homme connaît une autorité intégrale de découvrir par lui-même ce qui sied bien à son être, donc à sa vie, sur tous les plans. À ce moment-là il ne peut plus se mentir mais il est obligé de supporter la puissante vision de son esprit à travers l’ego ou la puissante perception de l’ego de son esprit.
L’être humain a tellement vécu par rapport à l’extérieur de lui-même qu’il est devenu un adepte des conseils, il est devenu un adepte des conseillers. Il s’est empêché pendant des siècles de convenir avec lui-même et d’établir dans sa conscience un pont étroit entre son être réel et son ego. Ainsi il s’est appauvri, il s’est enlevé le pouvoir de faire naître en lui-même sa propre lumière lorsqu’il en a de besoin, il s’est plutôt confortablement remis dans les mains de la conscience involutive à quelque niveau que cette conscience fût ou put l’aider.
Et l’Homme nouveau découvrira que l’évolution future de l’Humanité fait partie d’une nouvelle convention entre la lumière et l’Homme, et que la vie future de l’Homme sera organisée, vécue dans une dynamique qui fait partie de la relation entre la lumière et l’ego, donc de la fusion, de sorte que l’Homme nouveau ne pourra plus en appeler au tribunal de la conscience involutive, ou au tribunal de la mémoire, ou au tribunal de l’ambiguïté.
Pour vivre, il sera obligé d’en appeler à lui-même et ceci demandera chez lui une très grande force intérieure, demandera chez lui une capacité de supporter seul la différence entre ce qui fut et ce qui sera, de sorte qu’il ne pourra plus demain bénéficier subjectivement des conseils extérieurs parce qu’il sera amené à avoir besoin de s’exécuter créativement par rapport à lui-même, sinon sa vie perdra le sens qu’elle doit avoir et que seule sa lumière peut lui donner.
Que l’Homme ait besoin de conseils, que l’Homme ait besoin d’une vision extérieure à lui-même, c’est normal parce que les hommes n’ont pas tous le même niveau d’expérience ou d’évolution. Mais que l’Homme n’en arrive pas éventuellement à réaliser le besoin de se donner une autonomie, ceci est un manque qui doit être avec le temps ajusté. Le temps n’est pas important, mais le travail dans cette direction doit commencer si l’Homme veut vivre et réellement bénéficier de son autonomie.
L’autonomie n’est pas simplement un mot, l’autonomie est un état d’esprit, un état d’esprit extrêmement nouveau pour l’Homme, un état d’esprit qui fait partie de sa centricicté, de son identité, de la dépersonnalisation psychologique du moi. L’autonomie est effectivement un nouveau rapport entre l’Homme et lui-même, et ce rapport sera connu, vécu, expérimenté par l’Homme intégral, l’Homme nouveau, et il constituera une des plus grandes victoires de la conscience de l’Homme sur les forces astrales de l’involution.
L’Homme a toujours cru, par le passé, au jugement des juges alors que l’Homme nouveau demain sera lui-même son propre juge, il sera lui-même sa propre autorité, il définira par lui-même le mouvement de sa vie. Et cette révolution dans la conscience humaine, qui donnera naissance à la personne, à l’identité, créera sur la Terre un centre de force mentale tellement grand que c’est de ce centre que naîtra la conscience universelle d’une race-racine.
Une race-racine, une race nouvelle, ne peut pas naître d’une race ancienne sur le plan psychique, elle ne peut naître que d’une nouvelle relation avec les éthers. Et l’Homme nouveau faisant partie de cette race-racine sera obligé de développer une nouvelle relation avec l’éther de son mental pour découvrir le point sensible de sa luminosité. Le point sensible de la luminosité de l’Homme, c’est ce point dans l’intelligence de son mental qui lui fait savoir, malgré et contre tout, la direction qu’il doit prendre pour s’acheminer. Mais ce point sensible est tellement faible, sa lueur est tellement peu grande que l’Homme a de la difficulté à la saisir, à s’y fixer, parce que constamment des mouvements d’autres lumières venant de l’astral constituent pour lui un obstacle et retardent la fusion de son être.
La fusion viendra à l’Homme dans sa capacité de majorer son rapport avec sa propre lumière. C’est ça, la fusion. Et si l’Homme a constamment besoin d’être confirmé, d’être confirmé par les autres, il ne pourra pas prendre les avantages de cette fusion, il ne pourra pas prendre les avantages de cette expérience dans le développement de son autonomie, donc il restera toujours un peu derrière lui-même, toujours à la recherche d’une sécurité extérieure, toujours à la recherche d’un point de référence qui peut être bien, mais qui ne sera pas le sien.
La vie de l’Homme conscient n’est pas une copie idéalisée de l’Homme inconscient. Il n’y a rien dans la vie de l’Homme inconscient qui puisse se “superimposer” (superposer) sur la conscience de la vie future puisque les deux modes de vie coïncident avec des temps diamétralement opposés : une vie coïncide avec l’astralisation de la conscience humaine, l’involution, alors que l’autre coïncide avec la fusion de l’Homme, la descente de la lumière dans la matière donc l’évolution.
Un être conscient peut nous faire bénéficier de sa vision d’un certain ordre mais seul l’Homme dans sa conscience intégrale peut se créer cet ordre. Et la différence entre la perception d’un ordre vu d’une personne évoluée qui nous aide à nous comprendre et la perception de l’ordre créativement manifesté par la lumière de l’individu qui possède une conscience intégrale et une autonomie mentale, peut être très très différente, dans ce sens que l’Homme qui n’a plus besoin de se confirmer ou de se faire confirmer quoi que ce soit apprend à réaliser les subtilités de son esprit. Et c’est à travers la subtilité de son esprit qu’il découvre les manœuvres créatives de sa propre lumière, manœuvres qui lui donnent accès à sa personne, à son identité, à son mode de vie créatif faisant partie de sa fusion et que lui seul dans sa fusion peut parfaitement comprendre et parfaitement exécuter.
Sans autonomie, l’Homme ne pourra jamais comprendre la subtilité de sa propre lumière, il ne pourra jamais comprendre jusqu’à quel point cette lumière, en relation avec son ego, le prédestine à un mode d’expérience qui lui va parfaitement bien, et jamais une autre personne, malgré tout son savoir, malgré toute sa conscience, malgré toute sa facilité de conseiller, ne pourra lui donner, lui faire voir, lui faire sentir, les subtilités mêmes de sa lumière à travers l’évolution de l’ego, parce qu’il existe dans la fusion de tout être un secret entre la lumière et l’ego, il existe des dimensions, des aspects de la vie de tout Homme intégral qui font partie de son centre intérieur, qui font partie de sa puissance créative intérieure, et cet aspect de l’Homme ne peut pas être transféré à un autre.
Donc l’Homme a besoin quelque part, au cours de sa vie, de se réaliser dans son autonomie afin de pouvoir parfaitement prendre en main la vie qu’il doit créer, au lieu de subir la vie qui fut établie pour lui par programmation. L’Homme intégral, l’Homme qui n’a pas besoin d’être confirmé quoi que ce soit, prend sa vie en main et lui seul en est le juge et l’exécuteur. C’est pourquoi c’est extrêmement important de passer d’un niveau d’expérience où l’on est simplement réceptif à un autre niveau d’expérience où l’on devient émetteur créatif.
Avoir besoin de se faire confirmer quoi que ce soit est équivalent à ne pas pouvoir soi-même s’admettre. Et si l’Homme ne peut pas s’admettre, autrement dit s’il ne peut pas se révéler à lui-même, comment voulez-vous qu’il puisse s’exécuter créativement ? Comment voulez-vous qu’il puisse transposer ce qui est à l’intérieur vers l’extérieur ? Donc sa vie est appelée à demeurer fade, circulaire, mécanique, solitaire, toujours ombragée, jamais dans le plein soleil de sa propre réalité. C’est pourquoi, d’ailleurs, la vie de l’Homme, surtout de l’Homme moderne, devient de plus en plus difficile, parce que les forces extérieures deviennent de plus en plus fortes, de plus en plus astralisées, et lui, au lieu de grandir au-delà de ces contraintes, se voit de plus en plus renfloué à l’intérieur d’elles. Et vient un moment au cours de l’évolution, surtout de la période moderne, où l’Homme devient simplement un petit aspect bouleversé par une multitude d’aspects qu’on appelle la conscience collective, avec tous ses aspects mécaniques, mémoriels et ainsi de suite.
Donc l’autonomie dans le mental est essentielle. Et l’Homme n’y arrivera pas instantanément, parce que l’Homme ne connaît pas la fusion instantanée, donc il y arrivera graduellement, en prenant conscience chaque fois qu’il a besoin de se faire confirmer quelque chose que, déjà, il sait ce quelque chose et qu’il doit l’exécuter afin de pouvoir parvenir une autre échelle de sa conscience mentale, afin de pouvoir finalement parvenir à cet état d’esprit pur où l’authenticité de l’Homme, l’intégralité de la conscience et l’ambiance totalement psychique de son être recouvrent son ego et donnent à ce dernier la puissance exécutrice dans sa vie.
L’Homme doit s’exécuter et non pas simplement réfléchir à une façon de s’exécuter. Il doit s’exécuter. Et pour s’exécuter, il a besoin de la volonté, parce que c’est elle qui déchire l’astral et fait plonger dans la matière les forces de sa propre lumière. Sans authenticité, l’Homme ne peut pas découvrir la dimension de son réel et l’infinité de son mental, et sans autorité personnelle, sans capacité intégrale de se supporter ou de supporter lui-même sa propre énergie, il ne peut pas découvrir l’authenticité, parce que cette dernière se cache au-delà de l’astral, elle se cache dans la lumière et elle fait partie de la lumière, elle ne se montre à l’Homme que lorsque ce dernier a réussi à franchir le cap de sa propre limitation, le cap de sa propre insécurité.
L’Homme découvrira tout à travers la lutte et le combat, qui le mènent à la victoire de sa conscience nouvelle sur sa conscience involutive, dans tous ses aspects, dans ses moindres recoins. Donc si l’Homme a l’impression de savoir quelque chose, de percevoir quelque chose, s’il a le doigt quelque part dans le temps de son esprit, il doit garder le doigt sur cet aspect et le faire descendre dans le matériel. Il ne peut pas se permettre de tergiverser, il ne peut pas se permettre de jouer la partie, il ne peut pas se permettre de demeurer dans l’ambiguïté qui mène à la confusion. Il doit se sortir de ce marasme par ou avec l’aide intégrale de sa volonté. Les êtres autour de lui qui peuvent l’aider font partie de son expérience, font partie de son acheminement, font partie de son premier contact avec une conscience extérieure à lui-même qui puisse être plus élevée temporairement que la sienne, mais ces êtres sont quand même des aides ; ils ne sont pas lui, ils ne représentent qu’un aspect de ce qui est universel et qui doit être compris.
Mais lui, un jour, devra reconnaître, représenter ces aspects, de la même façon que ces êtres le font, afin qu’il se crée dans la conscience de l’Homme un centre de gravité permanent. Sans ce centre de gravité permanent, l’Homme n’est rien. Il n’est rien, il est simplement une accumulation d’impressions. S’il n’est rien, il ne peut pas vivre pleinement, il ne peut que subir ou être victime de ces impressions, donc il est totalement sous le pouvoir de sa personnalité, il n’a aucune puissance, il ne peut pas être bien dans sa peau. C’est impossible, parce que le centre de gravité requiert que l’Homme puisse supporter son énergie, requiert que l’Homme puisse vivre intégralement d’elle.
Et puisque tout ceci s’applique au niveau du plan mental en ce qui concerne le besoin d’être confirmé et sur le plan émotionnel en ce qui concerne notre tendance à être confirmé, l’Homme nouveau doit réaliser que la transmutation de ces deux centres, de ces deux aspects de lui-même, ne peut se faire que dans sa capacité de plus en plus développée de s’appliquer à émettre dans le monde ce qu’il sait dans son intérieur, sans vivre de raison subjective, mais en s’amenant à développer une plus grande raison objective, une raison de cognition interne qui ne fait pas partie de la programmation involutive, qui fait partie de la nouvelle fusion de l’Homme, qui fait partie du nouveau mouvement de l’esprit dans la matière, donc qui fait partie d’une nouvelle conscience, d’une nouvelle expérience.
Si l’Homme craint sa nouvelle expérience, si l’Homme craint de faire des erreurs dans sa nouvelle expérience, c’est qu’il ne regarde pas suffisamment dans l’intérieur de sa réalité. Il regarde plutôt en périphérie, il astralise sa conscience. Il la spiritualise, sa conscience, ou il la fait vibrer à des plans inférieurs à sa propre réalité, à sa propre authenticité. Et l’Homme a besoin d’être authentique, parce que dans l’authenticité il se révèle à lui-même, donc il se révèle dans la vie. Et lorsque l’Homme se révèle à lui-même, il s’aperçoit de sa grandeur, il a une cognition de sa valeur, il a une perception de son intelligence. Mais tout ceci se fait en dehors des aspects astraux de la personnalité, ceci n’est qu’une observation créative et non pas une constatation réfléchissante de la nature de l’ego.
Avoir besoin de se faire confirmer est essentiellement un manque de conscience, essentiellement un manque de conscience ! Donc s’il y a manque de conscience chez l’Homme, il faut que cette conscience grandisse. Et la seule façon pour lui de s’amener à ce que sa conscience grandisse, c’est de s’habituer graduellement à percevoir ce qu’il sait et tester ce qu’il sait dans la vie. Si ce qu’il sait n’est pas réel, il le découvrira, il le verra, donc il y aura ajustement.
Mais si l’Homme s’habitue graduellement à ce qu’il sait, et qu’il voit que ce qu’il sait est réel, autrement dit que ça l’amène à une plus grande vie, à une plus grande conscience, à une plus grande intelligence de soi, à ce moment-là l’Homme est sur la bonne voie, c’est-à-dire qu’il est en train graduellement de s’exécuter créativement. Mais par contre s’il ne met pas le doigt sur ce qui est réel en lui, s’il n’amène pas à la surface ce qu’il sait parce qu’il est incapable, parce qu’il est trop astralisé, il le réalisera, et la souffrance qui en découlera l’amènera finalement à raffiner sa conscience, à éliminer les voiles et à persévérer dans le maintien de plus en plus ferme de l’axe qui existe entre son intérieur mental et son ego.
C’est ainsi qu’il parviendra à dépasser les limitations psychologiques de la personnalité pour arriver, ou entrer dans la forteresse de la personne. C’est ainsi qu’il bénéficiera de la puissance de la personne, parce que la personne de l’Homme, c’est la puissance de la lumière à travers l’ego. Donc à partir du moment où l’Homme commence à sentir une certaine puissance, c’est-à-dire une capacité de contrôler sa vie, c’est qu’il y a en lui quelque chose de neuf qui se passe, quelque chose qui vient de la lumière et qui passe à travers l’ego, quelque chose qui est au-delà de la personnalité, quelque chose qui est au-delà de l’astralisation, quelque chose de fixe, de monolithique, de permanent, ça fait partie du centre de gravité mental supérieur qui se développe.
C’est là que l’Homme commence à voir les bénéfices de ne plus avoir besoin de se faire confirmer des choses. Ceci ne veut pas dire que l’Homme qui est conscient, que l’Homme qui est centrique ne va pas échanger avec d’autres pour voir d’autres aspects d’une certaine situation ; ceci n’est pas de la confirmation, c’est simplement de l’échange. Il ne faut pas confondre l’échange créatif entre deux êtres et le besoin de se faire confirmer quelque chose.
Le besoin de se faire confirmer quelque chose est un besoin qui va vers soi afin de nous donner l’opportunité de nous réaliser, alors que l’échange entre deux êtres est simplement un mouvement de l’esprit à travers ces deux êtres, mouvement qui constitue le processus naturel utilisé par l’esprit pour étendre dans le monde sa lumière. Donc l’esprit passe à travers deux, trois, quatre, cinq personnes, des centaines de personnes, et ces personnes ensemble peuvent échanger. Mais elles n’échangent pas parce qu’elles ont besoin d’être confirmées quoi que ce soit, elles échangent parce qu’elles ont la capacité de rendre à travers l’ego ce qui est du domaine de l’esprit. C’est une différence fondamentale et il ne faut pas faire l’erreur de prendre l’un pour l’autre.
Dans l’actualisation de la conscience supramentale de la conscience cosmique sur la Terre, il y a évidemment un besoin chez l’Homme d’apprendre à supporter cette nouvelle tension psychique qui existe dans le processus de normalisation entre la lumière et l’ego. Et c’est justement dans cet ordre de choses que l’Homme trouve difficile de trouver le juste milieu. Et c’est pourquoi plus il a tendance à se faire confirmer des choses, moins il s’habitue à raffiner son rapport avec la lumière, donc plus il a tendance à polariser son être.
Si l’Homme apprend à raffiner son rapport avec la lumière, il apprendra à raffiner ses perceptions, il apprendra à mettre le doigt et à garder le doigt sur ce qu’il ressent profondément en dedans de lui-même. Et avec le temps, il en aura une conscience objective, il pourra faire de cette chose une raison objective du réel, au lieu de faire de cette même chose une raison subjective de son illusion astralisée. Mais tout ceci fait partie de l’ajustement du corps mental, de l’ajustement du corps émotionnel. Ses centres d’énergie doivent s’ajuster, donc ils doivent vibrer à d’autres impressions venant de l’intérieur. Et plus l’Homme vibrera à des impressions qui viennent de l’intérieur, et plus il sera capable de supporter leur puissante luminosité, plus il se désengagera du besoin d’être confirmé par les Hommes.
mise à jour le 21/08/2024