Communication préparatoire 231
En Français vous lisez la transcription manuelle de la conférence de BdM, dans une autre langue la traduction par une intelligence artificielle (AI) de cette transcription manuelle, donc le résultat est à interpréter avec discernement.
Je réponds ici à une lettre concernant l’ego, donc je répondrai à certaines parties de la lettre et j’élaborerai sur les questions. On me demande par exemple : Qu’est ce qui fait qu’une personne peut avoir plus d’ego qu’une autre ?
Le phénomène de l’ego chez l’être humain est relié directement à l’expérience de l’âme. Plus l’âme est évoluée, plus elle enregistre de l’expérience ; moins elle est évoluée, moins elle enregistre de l’expérience.
Sur le plan de l’âme, qu’est-ce ça veut dire, de l’expérience ? L’expérience pour l’âme, c’est une façon à l’ego, si vous voulez, de rapatrier d’une façon énergique ou d’une façon énergétique de la mémoire. Si l’ego ou l’Homme, au cours de l’évolution, n’a pas finalement traité avec son expérience, il y a en lui des faiblesses, c’est-à-dire qu’il y a en lui des voiles. Et ce sont ces voiles qui font qu’une personne a plus d’ego qu’une autre personne. Plus une âme est évoluée, moins il y a de voiles, donc moins il y a d’ego, ou plus l’ego est harmonisé à sa réalité. Voilà pour cette question.
Dans une autre partie de la lettre, on dit : J’éprouve beaucoup de difficulté à le dompter, cet ego. L’Homme a de la difficulté à dompter l’ego parce que l’ego n’est pas simplement fait de mémoires, il est fait aussi de retenues d’énergie et les retenues d’énergie sont dues au fait que la lumière ne peut pas passer à travers les couches astrales de la conscience. Et lorsque la lumière ne peut pas passer à travers les couches astrales de la conscience, l’Homme ne sent pas son ego de façon parfaite, il le sent d’une façon imparfaite. Et c’est ça qui fait que l’ego est difficile à dompter.
Si la lumière passait à travers les couches de la conscience humaine, l’ego n’aurait pas à être dompté, il serait simplement lumineux, créatif. Mais comme la lumière ne passe pas parfaitement à travers les couches de la conscience, les retenues d’énergie font en sorte que l’ego est difficile à dompter parce qu’il est obligé d’utiliser de l’énergie émotionnelle et de l’énergie mentale inférieure, pour se donner l’impression d’être, alors que si la lumière passait à travers l’Homme, l’ego n’aurait pas à aller chercher cette vibration émotive, cette mentalité inférieure, pour avoir l’impression d’être. L’ego serait naturellement créatif, naturellement réceptif à l’énergie, et le principe de dompter l’ego ne ferait pas partie de la conscience de l’Homme.
Tant que l’Homme a besoin de dompter l’ego, c’est qu’il y a encore en lui des retenues d’énergie, c’est qu’il y a encore en lui des voiles et que sa lumière, son intelligence, n’est pas capable de se manifester, elle ne peut être que perçue. Et la différence entre la perception de la lumière, autrement dit la perception de notre intelligence et la manifestation notre intelligence, est très grande. La perception de notre intelligence ou de l’intelligence ou de ce qui devrait être, vient naturellement à l’Homme, mais de là à manifester cette intelligence, cette puissance, cette volonté, c’est une autre chose. Et c’est là que l’Homme se voit dans la difficulté de dompter l’ego, c’est là qu’il réalise qu’il a de la difficulté à le dompter. Pourquoi ? Parce qu’il existe des voiles, autrement dit, il existe des retenues d’énergie qui sont reliées au manque d’expérience de l’âme.
Plus l’Homme se conscientise et plus il sort de la mémoire de l’âme, autrement dit plus il sort de l’emprise de la mémoire, plus il est capable de substituer l’expérience de l’âme et vivre de la présence de son esprit. À ce moment-là, le problème de dompter l’ego n’existe plus et l’Homme se sent libre dans son ego, c’est-à-dire que son ego devient transparent à sa propre lumière. Et il est capable en tant qu’être de vivre bien, sans la lutte incessante avec lui-même.
Lutter avec soi-même veut dire lutter avec des aspects de l’âme qui ne sont pas parfaitement développés, donc lutter avec soi-même implique que l’Homme est toujours obligé ou en train de dompter une partie de lui-même. Mais ceci est mal regarder le problème, il ne s’agit pas pour l’Homme de dompter l’ego, il s’agit pour l’Homme d’en arriver, avec les expériences, avec les évènements, à dépasser les aspects émotifs subjectifs de sa conscience, ou les aspects mentaux subjectifs de son intellect pour laisser vibrer en lui cette énergie sans vouloir essayer de la forcer. L’Homme ne peut pas forcer sa propre lumière, mais il peut s’amener à la recevoir, à répondre à son mouvement dans son temps à elle. À ce moment-là, la lutte de l’Homme contre lui-même cesse, il ne cherche plus à dompter l’ego.
Donc, chercher à dompter l’ego est une mauvaise façon d’interpréter la relation entre la lumière et l’ego. Chercher à dompter, l’ego c’est une façon à l’ego d’aller chercher sur lui-même le pouvoir, alors qu’il ne s’agit pas pour l’ego d’aller chercher sur lui-même le pouvoir puisque lui-même devient pouvoir lorsque la lumière traverse sa conscience. Lorsque les gens parlent de dompter l’ego, dans le fond, ils parlent d’une poussée de l’âme. Ce n’est pas un problème de l’ego, c’est un problème de l’âme. À travers l’ego, c’est l’âme, ce sont des poussées de l’âme qu’il faut dompter, qu’il faut contrôler. L’ego en lui-même n’est qu’une lentille à travers laquelle passe l’énergie de l’âme ou l’énergie de la lumière.
Si l’Homme regarde de façon incorrecte ce phénomène de l’ego, à ce moment-là il se créera énormément d’anxiété et il se découvrira toutes sortes de faiblesses, toutes sortes de failles. L’âme traverse l’ego, elle a une grande force chez certains êtres parce que certains êtres n’ont pas été élevés de façon adéquate. Donc d’un point de vue psychologique, il est très important pour l’Homme de ne pas penser à dompter l’ego ou de ne pas penser qu’il a à dompter l’ego, mais de réaliser qu’il a à dompter les forces de l’âme en lui. Et à première vue, il ne vous semble pas important de voir la différence : peut-être que pour vous, l’ego ou l’âme, ça revient presque à la même chose. Mais la différence est très grande, très vaste et elle est absolue en ce qui concerne la réalisation de la conscience.
Un Homme qui chercherait toute sa vie à dompter l’ego ne comprendrait jamais la différence entre la responsabilité qu’il a dans l’action sur le plan égoïque, et le manque de conscience qu’il a des forces animiques qui traversent l’ego et qui le dominent parce que, comme je disais, il n’a pas eu une éducation adéquate de la nature de sa conscience égoïque. Donc pour cette personne qui m’écrit et pour tous les gens qui vivent un problème semblable, il s’agit de dompter les poussées de l’âme, de contrôler ces poussées de l’âme, mais de ne pas mélanger le fait de dompter les poussées de l’âme avec celui de dompter l’ego. L’Homme n’a pas à dompter l’ego. L’ego est une lentille. À travers l’ego passe l’énergie de l’âme ou l’énergie de l’esprit, et si l’Homme cherche à dompter l’ego, il se culpabilisera devant l’impuissance égoïque alors que dans le fait, il devrait prendre conscience de la présence des forces de l’âme et contrôler ses poussées, laissant ainsi l’ego libre de toute forme de culpabilité.
Si l’ego se sent coupable de ces poussées de l’âme, le mouvement de l’âme à travers lui sera encore plus puissant, plus grand, et l’ego n’en arrivera jamais à se libérer de ces poussées parce qu’il n’en arrivera jamais à comprendre que lui, en tant qu’être, est parfait. C’est son “inhabilité” (incapacité) à contrôler l’énergie de l’âme ou les mémoires, qui rend la manifestation de l’ego imparfaite. Mais lorsque l’ego perdra la réflexion subjective, autrement dit lorsque l’ego se libérera de la responsabilité qu’il a face à ces poussées de l’âme, il commencera à se conscientiser, c’est-à-dire à prendre conscience de sa lumière, de son esprit et graduellement ses poussées de l’âme cesseront, et il vivra un transfert.
Au lieu de vivre sur le plan de l’âme, il vivra de plus en plus sur le plan de l’esprit, au lieu de vivre sur le plan de la mémoire ou en fonction de la mémoire, il vivra de plus en plus en fonction ou sur le plan de l’intelligence créative instantanée. À ce moment-là, le phénomène de dompter l’ego n’existera plus pour lui, il ne sera plus vexé par l’ego, par son ego, il comprendra que c’est l’âme qui pousse et que c’est l’ego, avec sa science, la conscience de la science, qui peut empêcher ces poussées de l’âme.
Au cours de l’involution, l’Homme n’a jamais été donné un point de vue objectif, absolu concernant la nature de l’ego, il n’a jamais été donné de voir la réalité psychologique ou psychique de son être à partir d’un plan qui est au-dessus de la réflexion possible de l’ego. Donc naturellement il était presque impossible à l’Homme de pouvoir se dissocier psychologiquement et égoïquement des poussées de l’âme, parce que l’Homme ne pouvait pas voir que ces poussées n’ont rien à voir l’ego, qu’elles font partie simplement de l’âme et de la mémoire. Donc il était obligé de vivre une vie troublée, c’est-à-dire une vie où il ne pouvait pas bénéficier de la lumière de son esprit.
Mais maintenant qu’une science supramentale est donnée à l’Homme, il lui deviendra de plus en plus facile de cesser de s’exercer à dompter un ego et de diriger son attention vers le contrôle, ou à dompter, si vous voulez, les poussées de l’âme qui, elles, en traversant l’ego, créent de la réflexion, créent de la tristesse et diminuent la valeur de l’Homme face à lui-même.
La personne poursuit dans sa lettre en disant : Je crois qu’en connaissant mieux son fonctionnement, je pourrais mieux comprendre et travailler cette partie de moi-même sur laquelle j’exerce que peu de contrôle. Et nous retrouvons encore ici cette tendance qu’a l’être de croire que l’ego ou sa mécanicité est un phénomène interne à lui-même, comme si l’ego était une machine complexe, alors que l’ego n’est pas une machine complexe, l’ego est une lentille. C’est l’âme, ce sont les poussées de l’âme qui machinisent l’ego.
Ce sont les poussées de l’âme qui rendent ou donnent à l’ego sa complexité parce que l’âme est lumière, une sorte de lumière, l’âme est de la mémoire. L’âme représente une grande complexité d’évènements psychiques, et si l’Homme conçoit son ego comme une grande complexité d’évènements psychiques, il est évident qu’il passera sa vie à vouloir le dompter et qu’il passera sa vie à vouloir le contrôler. Et ce n’est pas la façon qu’il faut voir les choses, c’est regarder à l’envers la réalité des choses, c’est mal regarder les choses et c’est se forcer dans une situation de très grande culpabilité face à notre “inhabilité” justement de dompter ou de contrôler l’ego.
Le problème de la conscience de l’Homme, ce n’est pas un problème de l’ego, c’est un problème de l’âme à travers l’ego. Ce n’est pas la même chose. Si nous regardons ou si nous concevons que le problème de l’Homme, c’est un problème de l’ego, nous avons évidemment de très graves problèmes. Mais si nous concevons que le problème de l’Homme c’est un problème de l’âme à travers l’ego, à ce moment-là l’ego se désengage, l’ego respire, l’ego commence à respirer, l’ego commence à se libérer, il commence à se sentir déjà mieux dans sa peau, parce qu’il commence déjà à prendre conscience que ce n’est pas lui la source de la merde, mais l’âme en lui. L’âme est psychiquement complexe, l’âme veut évoluer, pour en arriver, pour atteindre l’infinité, et elle évolue à travers l’ego. Donc c’est l’ego, ce fut toujours l’ego qui subit l’âme.
À partir du moment où l’Homme possède, sur le plan matériel, les clés à l’évolution, les clés de l’évolution, les clés à la compréhension des lois de l’évolution de l’âme et de l’ego, à ce moment-là l’Homme peut commencer à dompter l’âme, sinon l’âme lui fera vivre toutes sortes d’expériences, parce que l’âme en elle-même n’est pas lumière, elle est simplement un ramassis extraordinaire très vaste de mémoires tant personnelles que collectives. Donc c’est à l’ego de ne pas tomber dans la trappe et de ne pas se laisser manipuler par l’âme, donc de ne pas chercher à se dompter lui-même, mais à la dompter, elle.
Au cours de l’involution, à cause de la rupture entre l’esprit, le double et l’Homme, l’ego fut obligé de vivre dans ce que nous avons appelé, pendant l’involution, les ténèbres de la conscience, l’ego fut obligé de vivre par rapport aux poussées de l’âme. Maintenant que l’Homme a accès à une science réelle, maintenant qu’il a accès aux lois de l’esprit qui supervisent et gouvernent au-dessus de tous les mouvements de l’énergie, il lui est possible de comprendre le mouvement de l’âme, les poussées de l’âme et il lui est possible aussi de commencer à se désengager égoïquement parlant de l’impression qu’il a lui-même à se dompter, et de prendre conscience que ce sont les poussées de l’âme en lui qu’il doit dompter – parce que l’âme n’a pas de fin dans son mouvement, elle est équivalente à un labyrinthe, elle est équivalente à une constante sournoiserie – afin d’en arriver éventuellement à toucher ou à se manifester dans l’infinité de la lumière.
Donc l’âme en elle-même représente pour l’Homme la totalité des illusions parce que ce n’est pas l’âme en elle-même qui connaîtra la lumière, c’est son centre atomique, c’est-à-dire la totalité infinie de son énergie non personnalisée par l’expérience. Et c’est cette partie de l’âme, ce noyau central de l’âme qui est équivalent, chez l’Homme, au centre psychique de sa conscience. C’est cet aspect de l’Homme qui est réellement éternel, c’est cet aspect de l’Homme qui ne peut pas mourir, c’est cet aspect de l’Homme qui ne peut pas retourner au monde de la mémoire.
Mais tout le reste, tout ce qui fait partie de l’enveloppe de l’âme, des expériences passées, des mémoires collectives, des mémoires individuelles, tout ceci crée la poussée de l’âme à travers l’ego. Et c’est là que l’ego doit se mettre en résonance nucléaire avec lui-même, c’est-à-dire en arriver à développer une conscience de plus en plus centrique afin de pouvoir éliminer de son expérience ces poussées de l’âme et de commencer à vibrer universellement, c’est-à-dire de pouvoir manifester sa lumière ou de vivre de sa lumière qui, naturellement, est en harmonie avec le centre nucléaire de son âme à lui, mais une âme qui a été totalement purifiée, une âme qui a été totalement dégagée des réflexions égoïques.
Si l’on veut avoir une idée physique, si vous voulez, matérielle, de la relation entre l’âme et l’esprit, considérez l’âme évoluée comme étant un noyau, le noyau d’un atome libéré de ses électrons et baignant dans un éther de vie, d’énergie, ou de lumière. Si vous considérez le noyau libéré de ses particules en orbite, baignant dans un éther de lumière, à ce moment-là vous avez un peu ce que représente l’âme de l’Homme conscient. Par contre, si vous regardez ou vous voulez concevoir l’image de l’âme de l’Homme inconscient, considérez le noyau entouré de toutes ses particules orbitales, c’est-à-dire de la mémoire, baignant dans une lumière qui ne peut pas passer et rejoindre le noyau, à cause justement de ce nuage de particules, ou de mémoires subjectives ou collectives qui empêchent la connexion entre la lumière, ou le médium de vie, et le centre même de l’âme. Ceci est le portrait le plus précis que nous pouvons donner au niveau de la parole, en ce qui concerne la différence entre l’âme involutive et l’âme évolutive ou l’âme consciente.
Donc il est évident que l’Homme n’a pas à dompter l’ego qui représente la lentille de la lumière, qui représente le mouvement vibratoire du nucléaire de l’âme, mais que l’Homme doit dompter le mouvement des particules, le mouvement des mémoires, ce qui équivaut à la poussée de l’âme dans sa conscience. Donc on pourrait facilement dire qu’un ego conscientisé, c’est la manifestation du centre nucléaire libéré de son nuage électronique, et baignant dans la lumière. Alors que l’ego inconscient involutif, c’est le noyau entouré de son nuage d’électrons, de particules, qui baigne dans une lumière, mais lumière qui ne peut pas arriver au centre même de l’atome.
Donc plus le nuage autour du nucléaire disparaîtra avec la science de la conscience, plus nous verrons l’ego se manifester de façon créative, autrement dit plus le nucléaire de l’Homme, le centre même de l’âme de l’Homme vibrera à cette lumière qui fait partie du médium à l’intérieur duquel elle évolue et dans lequel elle baigne. Mais si l’ego n’est pas capable de comprendre que ce n’est pas lui qui est responsable de quoi que ce soit dans sa vie, mais que tout vient de ce nuage autour du nucléaire, autrement dit de ce nuage autour ou au-delà de sa réalité libérée, nous avons alors un ego qui se culpabilise, un ego qui veut dompter, un ego qui est en prise avec la complexité psychique de l’âme.
Évidemment l’âme est très complexe psychiquement, parce que l’âme représente une très grande portée dans le temps, d’expérience. Il y a beaucoup d’expérience dans l’âme, mais cette expérience doit être amenée un jour à une libération, c’est-à-dire que l’expérience involutive fait partie du mouvement mécanique du nuage électronique autour du proton. Alors que demain, l’expérience de l’âme sera totalement épurée de ce nuage, et l’Homme, ou l’âme de l’Homme, l’âme nucléaire de l’Homme, l’aspect nucléaire de l’âme de l’Homme, vibrera simplement à la lumière et ne sera plus affecté ou infecté par le mouvement mécanique souvent catastrophique, statistique, du nuage autour du nucléaire.
Donc quel principe pouvons-nous tirer de cette réalisation ? Eh bien, c’est le principe que l’Homme, en tant qu’être égoïque, doit se séparer de la valeur réflective que créent les poussées en lui, et dans un même temps, il doit en arriver à contrôler ces poussées en lui. Et il le pourra dans la mesure où il ne donne pas à ces poussées de valeur réelle, dans la mesure où il est capable de savoir et de sentir que ces poussées sont toujours un jeu de l’âme qui, elle, cherche à se perfectionner pour en arriver un jour à un aboutissement, c’est-à-dire à une relation éternelle avec la lumière.
L’âme ne veut pas épouser indéfiniment la mort, l’âme veut éventuellement épouser l’immortalité, l’éternité, et baigner dans la lumière qui est la source de vie, qui est la source de son essence. Mais si l’Homme ne contrôle pas les poussées de l’âme et qu’il se meurtrit lui-même psychologiquement, à ce moment-là il ne regarde pas le problème de façon réelle, de façon créative, il le regarde d’un point de vue psychologique. Et à ce moment-là, il trouvera très dur de dompter l’âme parce qu’elle est psychiquement très complexe. Donc c’est à travers la simplicité que l’Homme en arrivera à dompter l’âme, ce n’est pas à travers la complexité, donc ce n’est pas à travers l’analyse des mouvements psychiques de cette dernière à travers l’ego. Si l’ego s’attarde trop à la complexité psychique de l’âme, il ne parviendra jamais à se débarrasser de ses pressions, de ses mouvements, parce que cette complexité fait partie de la totale dimension du mémoriel égoïque, tant sur le plan conscient que sur le plan subconscient.
Donc l’ego, lorsqu’il regarde le problème de sa conscience, lorsqu’il regarde le problème de l’âme, de son orbitalité en “contradistinction” (contradiction) avec sa nucléarité, peut en arriver à comprendre, à travers l’intégration de son expérience, c’est-à-dire à travers l’élimination de cette orbitalité, que l’intelligence, le mouvement naturel de l’âme nucléaire dans le médium de la lumière est le produit de la conscientisation de l’orbitalité. Autrement dit, si l’ego en arrive éventuellement à se désengager égoïquement de l’orbitalité, il en arrivera naturellement à la nucléarisation de son énergie, il en arrivera éventuellement à la conscience nucléaire de lui-même, donc à une grande centricité. Par contre, si ce dernier regarde le problème ou le phénomène de l’âme à travers le principe de l’analyse, à travers le principe de la compréhension intellectuelle, il sera toujours prisonnier de la complexité psychique de l’âme, parce que cette dernière fait partie de la nature même de la conscience mentale inférieure.
Alors que dans la conscience mentale supérieure, le phénomène de nucléarisation est très avancé, le phénomène de la relation entre le noyau de l’âme et la lumière dans laquelle il baigne est très avancé, donc la fusion devient de plus en plus grande. Et lorsque la fusion s’établit chez l’Homme, naturellement il sent un apaisement de l’aspect complexe psychique de l’âme, autrement dit il sent une diminution de l’activité orbitale autour du noyau animique. C’est là que l’Homme commence à percevoir qu’il est dans un état d’esprit plus paisible, qu’il est capable de se suffire à lui-même créativement, psychiquement, psychologiquement. C’est là qu’il commence à prendre conscience que la nature ou la conception qu’il avait de l’ego auparavant est très différente que ce qu’elle est en réalité, dans ce sens que le problème de la vie ou de la conscience n’est pas réellement avec l’ego, elle est avec les poussées de l’âme à travers l’ego.
Une fois que l’Homme a réalisé ceci d’une façon suffisamment avancée, il commence déjà à se désengager de l’orbitalité du mouvement de l’âme, il commence à rentrer dans le centre de lui-même et les questions, bonnes questions telles que cette lettre soumet, deviennent de moins en moins nécessaires, de moins en moins présentes dans le mental, parce que l’Homme ne vit plus son ego comme il le vivait auparavant. Auparavant, il le vivait de façon réflective, maintenant il le vit de façon créative. Auparavant, il le vivait de façon subjective, maintenant il le vit de façon objective.
Autrement dit, demain, l’ego de l’Homme ne sera plus pour lui un problème parce qu’il ne réagira pas émotivement ou mentalement aux poussées de l’âme. Lorsque l’Homme se sera libéré de la réaction émotive et mentale aux poussées de l’âme, c’est que l’âme aura perdu de son pouvoir vibratoire sur lui, autrement dit les poussées deviendront de plus en plus faibles, et l’énergie émotionnelle, l’énergie mentale auront été élevées en vibration parce que le centre de l’âme, le nucléaire de l’âme sera beaucoup plus présent chez l’Homme que l’orbitale.
Que l’âme soit complexe psychiquement, c’est normal, c’est naturel, parce qu’elle a beaucoup d’expérience accumulée. Mais que l’ego donne à cette complexité de moins en moins d’importance, c’est extrêmement important, parce que s’il donne de l’importance à la complexité de l’âme, en plus du fait qu’il soit réflectif, en plus du fait qu’il soit encore un être d’ordre émotionnel et d’ordre mental inférieur, il aura tendance à réfléchir de façon suractive à cette complexité, autrement dit l’ego ne sera pas capable se désengager intelligemment de la complexité.
Nous vous donnons un exemple dans le rêve. Le rêve est un exemple parfait de la complexité et de la subtilité des mouvements de l’Homme à travers l’ego lorsque ce dernier est endormi. Mais si l’ego n’est pas capable de prendre le rêve de façon créative et intelligente, c’est-à-dire de façon à ce que l’émotion et la mentalité inférieure ne viennent pas interférer avec la nature même du rêve, son message, à ce moment-là l’ego aura tendance à faire de sa vie mentale la nuit, ou à faire du rêve, une condition d’expérience qui aura tendance à alourdir sa conscience. Mais par contre, si l’ego est suffisamment intelligent, s’il est suffisamment désengagé de la complexité du rêve sur le plan psychologique ou sur le plan psychique et qu’il le regarde d’une façon simplement créative, il se libérera de l’influence vibratoire du rêve sur ses centres et il pourra alors aller dans des dimensions beaucoup plus mentales du rêve afin d’en extraire la signification, pour ainsi comprendre qu’il est toujours en voie d’avancement.
Il y a deux façons de regarder le rêve. Soit que nous regardions le rêve à partir d’un plan psychologique où l’émotion et le mental, autrement dit la mémoire entre en jeu – parce que l’âme utilise toujours la mémoire pour faire le rêve – ou que nous regardions le rêve d’un de point de vue de l’intelligence créative qui soutire à la mémoire le pouvoir d’influencer l’ego émotivement et mentalement, et lui donne en retour une clé à la mesure de l’état ou du stage évolutif où il en est rendu, c’est là que le rêve vaut la peine d’être vécu.
Si le rêve est vécu comme plateforme d’étude pour que nous ayons une mesure où nous en sommes rendus évolutivement, le rêve est encourageant et il est toujours encourageant. Par contre, si nous vivons le rêve d’une façon subjective, nous entrons dans la machination psychique de l’âme, nous entrons dans la complexité de son labyrinthe et nous nous heurtons à des obstacles d’ordre émotifs et mentaux qui font de nos rêves des expériences qui ne valent pas la peine d’être vécues, parce que ce sont des expériences qui alourdissent notre conscience, au lieu de nous amener à la voir de façon grandissante.
Le rêve a de la valeur pour l’Homme s’il le comprend parfaitement bien. Sinon, le rêve est simplement une exigence, il fait partie du mouvement de l’âme à travers l’ego endormi, il représente encore chez l’Homme le pouvoir de l’âme à travers l’ego. Par contre, si nous voyons et nous comprenons le rêve d’une façon objective, créative, nous voyons qu’il nous amène toujours à comprendre des aspects beaucoup plus occultes de la réalité derrière la mémoire, pour nous faire réaliser une fusion de plus en plus grande avec l’esprit, un établissement de l’équilibre de plus en plus développé entre nos principes, et une capacité de plus en plus intégrale à comprendre l’invisible qui se manifeste dans la nuit pour avoir une mesure précise de la vie, du visible et des évènements que nous vivons le jour.
Donc tout ceci pour dire que l’Homme aujourd’hui, l’Homme nouveau, fait face à une révolution dans sa façon de voir les choses. Il fait face à une révolution dans sa façon de percevoir les poussées de l’âme, dans ce sens qu’il doit s’amener à se libérer psychologiquement de la valeur de ces poussées pour ne les considérer que comme un phénomène devant être amené sous son contrôle, c’est-à-dire comme phénomène ne devant plus l’influencer émotivement et mentalement à travers le mécanisme de la mémoire. Et deuxièmement, nous trouvons l’Homme nouveau à la porte de sa conscience, c’est-à-dire à un point suffisamment avancé dans la transmutation de son être pour qu’il puisse bénéficier des manifestations animiques la nuit, ou de ses manifestations psychiques le jour, mais toujours en se libérant de la responsabilité émotive et mentale que cette dernière crée parce qu’elle utilise la mémoire pour se véhiculer.
La raison pour laquelle l’Homme a l’impression d’exercer peu de contrôle sur l’âme ou sur les poussées de l’âme, c’est parce qu’il n’a pas encore réalisé, compris, sur le plan mental de sa conscience réelle, que l’âme sert toujours d’expérience, l’âme est expérience. Et tant que l’Homme est prêt ou capable de vivre de l’expérience, il y aura toujours de la place dans sa vie pour une poussée de l’âme. Lorsque l’Homme aura décidé de ne plus vivre d’expérience, c’est-à-dire de ne plus être assujetti aux poussées de l’âme, c’est là que l’Homme prendra le contrôle sur cette âme, sur ses poussées, sur son orbitalité et qu’il deviendra nucléaire, c’est-à-dire que sa conscience deviendra de plus en plus intégrée, et il connaîtra alors une plus grande fusion, c’est-à-dire une plus grande relation entre l’aspect nucléaire de l’âme et le médium de la lumière dans lequel elle baigne.
mise à jour le 21/08/2024