L’image de soi

New York City – credit: @DronalistDailyDose YouTube

Communication préparatoire 233

« Si nous parlons de l’image de soi, c’est pour comprendre la différence fondamentale entre cette image et la réalité de soi-même. L’ego se crée une image de lui-même afin de se rassurer, afin de s’assurer une continuité psychologique dans … » BdM

 

En Français vous lisez la transcription manuelle de la conférence de BdM, dans une autre langue la traduction par une intelligence artificielle (AI) de cette transcription manuelle, donc le résultat est à interpréter avec discernement.

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Si nous parlons de l’image de soi, c’est pour comprendre la différence fondamentale entre cette image et la réalité de soi-même. L’ego se crée une image de lui-même afin de se rassurer, afin de s’assurer une continuité psychologique dans l’évaluation de son être. L’image qu’il se crée de lui-même est toujours proportionnelle à la valeur qu’il se donne, mais cette image n’est pas nécessairement réelle, c’est-à-dire qu’elle n’est pas le produit de sa conscience intégrale, elle est le produit du besoin de sa personnalité de s’affirmer, de se définir afin de s’assurer une continuité.

L’Homme intégral, l’Homme nouveau, l’Homme conscient, n’a pas besoin d’image de lui-même : il deviendra une image pour le monde, mais il n’aura pas besoin lui-même d’image. Pourquoi ? Parce que se créer une image de soi révèle, d’une façon ou d’une autre, une insécurité égoïque et cette insécurité égoïque devient la couleur de l’image, elle devient la matière utilisée par l’ego pour donner à l’image une certaine configuration. Donc quelle que soit l’image qu’on se donne de soi-même, elle ne peut jamais convenir à notre réalité.

Avec l’évolution de la conscience de l’Homme, avec la disparition des tendances naturelles de l’ego à se créer des attitudes face à lui-même, l’image que l’Homme a besoin de lui-même sera remplacée par la manifestation créative de sa conscience, sans aucune réflexion égoïque. Et cette manifestation de l’énergie de la conscience sera d’une nature, d’une qualité, qui ne peut pas être réfléchie égoïquement, donc qui ne pourra pas donner à l’être une image de lui-même. Tant que l’Homme se donne ou se crée une image de soi, il projette dans le monde une fausse réalité, il projette dans le monde une qualité d’être qui n’est pas terminée, qui n’est pas finalisée. Et cette image, si l’Homme se conscientise, au cours des années sera forcée de se transformer, sera forcée d’être à la fin de son évolution totalement neutralisée, éliminée, afin que naisse dans la conscience égoïque nouvelle, seulement une lumière créative, c’est-à-dire une intelligence manifestant dans le monde la clarté de la réalité de l’Homme.

Il est normal que nous ayons tendance à nous créer une image de soi lorsque nous sommes inconscients parce que, pendant cette période, nous avons besoin d’une coloration intérieure qui nous permet de nous mesurer. Nous avons besoin, lorsque nous sommes inconscients, de mesurer nos capacités, de mesurer nos qualités, nos défauts. Nous avons besoin, autrement dit, de bénéficier d’une certaine personnalité. Et c’est à travers cette personnalité que nous avons tendance à nous créer une image de soi, parce que la personnalité et sa fonction psychologique, parmi les Hommes, est d’établir une échelle de valeurs entre soi et le monde afin que nous puissions, sur le plan égoïque, bénéficier d’une certaine sécurité psychologique.

L’Homme se crée une image de lui-même parce qu’il a peur, ou il est incapable de vivre dans le vide de sa conscience, le vide plein de sa conscience. Il est obligé psychologiquement de se rattacher à des ficelles qui le conduisent dans le cirque de sa personnalité, qui le maintiennent dans le cirque de sa personnalité. Sa personne est beaucoup trop transparente, beaucoup trop invisible pour satisfaire un ego qui a besoin d’ombrage, de coloration, de mesures de qualités, de défauts, pour se sentir “sécure”.

C’est dans ce sens que l’image que l’on se crée de soi-même est toujours fautive. Naturellement, elle peut nous servir, mais elle ne peut pas donner à l’Homme la pleine mesure de sa réalité, elle ne peut pas apporter à l’Homme conscient la paix de son esprit, parce que l’image de soi est une sorte de contrat que nous établissons avec les énergies de l’âme, avec les pulsations de l’âme, avec la mémoire, alors que dans la réalité profonde de l’Homme, de l’être conscient, la lumière, seule, peut correspondre parfaitement dans sa manifestation, à travers l’ego, à la réalité essentielle, continue, et inchangeante, de l’être de plus en plus intégral.

L’image de soi, pour un être qui se conscientise, doit se fracturer petit à petit. Au cours de l’évolution, l’Homme nouveau verra que l’image qu’il avait de lui-même, il y a quelques années, se transformera graduellement, et que les qualités changeront et que les défauts changeront, autrement dit que les paramètres de cette image se transformeront graduellement pour devenir éventuellement de plus en plus invisibles. Et l’Homme conscient, de plus en plus intégré dans son énergie, ressentira cette invisibilité de l’image et c’est à partir de ce moment-là qu’il commencera réellement à être bien dans sa peau, qu’il commencera à pouvoir facilement régulariser le rythme de son énergie, et qu’il pourra finalement bénéficier de cette énergie, autant intérieurement que les Hommes à l’extérieur.

L’échange entre l’énergie, qui se manifestera en lui, et le monde extérieur, sera un échange parfaitement agréable, il n’y aura pas d’image de soi qui a tendance à donner ou à créer dans la manifestation de l’énergie une sorte de tension psychique, une sorte d’agressivité, une sorte de force qui n’est pas réelle, force qui souvent est le résultat d’une réaction psychologique à une impuissance incarnée.

L’image de soi est un tampon entre nous-mêmes et notre réalité. Elle est un tampon qui est temporaire, elle est une façon temporaire, pour nous les Hommes en évolution, de nous réaliser. L’image de soi convient à la personnalité parce que la personnalité, qui est mécanique en soi, a besoin de se mesurer à un mythe, à une coloration, à une esquisse, qui fait partie de nos désirs intérieurs, donc la personnalité et l’image de soi vont très bien ensemble. Mais l’Homme nouveau passera du stage de la personnalité à la personne, donc l’image de lui-même, forcément, sera obligée de connaître l’oblitération, elle sera forcément amenée à disparaître de sa conscience égoïque, pour ne laisser derrière elle, aucune trace de subjectivité, donc aucune impression de personnalité.

Pour que l’Homme en arrive à pouvoir vivre au niveau de l’absence d’image de soi, pour qu’il en arrive à vivre simplement de la fusion de son énergie avec lui-même, il lui faudra graduellement, au cours de l’évolution, apprendre à vivre d’une façon réelle, c’est-à-dire apprendre à vivre par rapport à la manifestation créative de son énergie, et non par rapport à l’intention subjective de l’ego, de rendre cette énergie créative. C’est l’énergie, le mouvement créatif et intelligent de l’énergie qui doit prendre place, de façon primaire et fondamentale, dans la conscience de l’Homme, et non pas ses désirs de devenir créatif. L’Homme ne peut pas devenir créatif sur le plan mental supérieur à partir du corps de désir. Ceci fait partie d’une transmutation, c’est le résultat d’une transmutation, c’est le résultat de sa capacité de se débarrasser de ses voiles, donc de se débarrasser ultimement de l’image qu’il se fait de lui-même.

L’esprit ne peut pas parfaitement cohabiter avec le périsprit, c’est-à-dire que la conscience créative, la lumière de l’Homme, ne peut pas parfaitement se manifester lorsqu’il y a dans l’Homme des ombres, de la subjectivité, de la coloration, de la mémoire subjective de l’image de la personnalité. Pour que l’esprit se manifeste parfaitement chez l’Homme, il faut que ses aspects subjectifs de la conscience involutive disparaissent. Si vous demandez : Comment ces choses, ces aspects de la croissance involutive peuvent-ils disparaître ? Eh bien, ils disparaîtront dans la mesure où l’Homme, ou l’ego, sera capable de supporter le mouvement puissant et subtil de l’esprit, sans en être affecté, sans réagir, sur le plan psychologique de l’ego, de façon inconsciente.

Autrement dit, dans la mesure où l’Homme sera capable de supporter le temps de l’esprit, l’énergie de l’esprit, le mouvement de l’esprit, cette énergie créative transformera son être et l’amènera inévitablement à un nouveau point de conscience, à une nouvelle étape de conscience. L’Homme découvrira un taux vibratoire supérieur, il réalisera une conscience qui est plus grande que l’image de soi, il réalisera une intelligence qui est instantanée, mais une intelligence qui n’est pas colorée par la personnalité.

Donc évidemment, dans son processus transformationnel, l’Homme devra souffrir la pénétration de son esprit. Selon sa capacité de souffrir son esprit, selon sa capacité de bénéficier, de vivre de cette proximité avec l’aspect réel et cosmique de sa conscience, il bénéficiera d’un mouvement plus rapide vers la personne, et l’éloignement qu’il connaîtra de sa personnalité, lui fera reconnaître effectivement que l’image qu’il avait de lui-même, était une image temporaire, primaire, nécessaire à l’équilibre psychologique de l’ego, mais insuffisante à la manifestation créative de sa conscience cosmique.

Le processus de fusion chez l’Homme est, à long terme, un processus de matérialisation de l’esprit. L’esprit, avec l’évolution future, se matérialisera chez l’Homme, c’est-à-dire qu’il deviendra transparent à travers l’Homme. Et pour que l’esprit devienne transparent à travers l’Homme, pour qu’il transpire à travers l’Homme, pour qu’il se manifeste à travers lui, évidemment, l’image de soi devra disparaître, et c’est la présence, ou l’agrandissement du champ d’action de l’esprit qui créera cette disparition de l’image que l’on a de soi-même.

L’Homme ne peut pas, par lui-même, éliminer l’image de soi, mais il peut subir, au cours de son évolution, cette élimination, il peut la vivre, il peut la réaliser, il peut la sentir. Et dans cette perception subtile, il se verra de plus en plus obligé de vivre le vide de la conscience, c’est-à-dire de vivre en relation étroite avec le mouvement créatif de l’énergie, sans aller à la recherche de couleurs, de mécanismes, sur le plan de la personnalité, dans le but de se sécuriser contre son état ultimement réel.

Moins l’Homme cherchera à se sécuriser contre ses forces intérieures, contre son énergie, plus il sera capable de supporter le mouvement intelligent de son énergie, plus l’image de soi disparaîtra de lui-même. Moins il sera capable, en tant qu’ego, de vivre et de supporter le mouvement créatif de son énergie, plus il aura besoin d’une image de lui-même, afin de se sécuriser contre les forces de l’âme qui agissent à travers sa conscience humaine, en utilisant les forces de l’émotion pour barrer le chemin à la puissante descente de l’énergie, sur le plan matériel. Plus l’Homme réalisera l’illusion de la pensée subjective, plus l’image de soi se transformera.

Pour que l’Homme évolue sur le plan d’une conscience supérieure, il a besoin de la clé fondamentale de la prochaine évolution. Et cette clé, qui fait partie de la science de l’esprit donnée à l’Homme, permettra que se crée, dans le mental humain, une ouverture, c’est-à-dire une capacité nouvelle, chez l’Homme, d’enregistrer des pensées d’un ordre nouveau. Et ces pensées d’un ordre nouveau qui évolueront avec l’évolution de l’Homme, graduellement, mettront fin à la tendance chez l’ego de se créer une image de lui-même.

Les pensées devenant de plus en plus objectives, devenant de plus en plus créatives, serviront de moins en moins l’ego à se créer une image de lui-même, elles serviront plutôt à l’ego à se désengager de l’image ancienne qu’il s’était créée. Et c’est à partir de ce moment, dans l’évolution de la conscience, que le mental de l’Homme deviendra de plus en plus net, de plus en plus clair, de plus en plus réel et créatif. L’Homme passera de la personnalité à la personne, et l’image qu’il s’était créée de lui-même pendant l’involution, à cause de la coloration de ses pensées, finalement disparaîtra de sa conscience.

Et le résultat, dans le monde, de cette élimination de l’image de soi, fera de l’Homme nouveau un être très créatif, mais aussi très agréable dans ses relations avec les Hommes. Sa conscience nouvelle, c’est-à-dire sa conscience réelle où l’image de soi aura été éteinte, permettra que se manifeste, à travers l’ego, une lumière, une intelligence, qui ne sera plus rattachée à des aspects psychologiques de la personne, à des aspects subjectifs de l’être.

Nous verrons alors naître, dans le monde, des Hommes de plus en plus équilibrés dans la totalité de leur être. Nous verrons des Hommes de plus en plus continus dans leur conscience, des Hommes qui ne changeront plus parce qu’ils auront été transformés, changés, et appointés psychiquement à une vibration qui convient parfaitement à leur lumière. Nous verrons des Hommes d’une nature tellement agréable, tellement continue, et tellement créative, que ces Hommes deviendront réellement remarquables. Ils seront remarqués, non pas à cause de leur image, mais justement à cause de l’absence d’image, que l’ego a tendance à se créer, d’où la transparence de l’ego conscientisé, d’où la transparence de l’ego, élevé à un niveau vibratoire supérieur par l’énergie créative descendant dans l’Homme, et travaillant sans fin jusqu’à la finalisation de la conscience, à l’élimination de l’image qui fut, pendant l’involution, le talon d’Achille de la personnalité, l’illusion de l’ego et le mur ou la toile entre lui-même et sa réalité.

Lorsque l’Homme vivra sans image de lui-même, il s’apercevra que sa vie mentale est équivalente à un rapport étroit avec son esprit, il s’apercevra que sa manifestation, sur le plan matériel, est continue avec la lumière de son propre esprit. Et c’est alors qu’il pourra sentir et réaliser la puissance créative de l’intelligence universelle, la puissance d’action de la volonté humaine universalisée, à travers son intelligence, et aussi la capacité d’aimer qui transcende les limitations psychologiques de l’ego et qui s’étend au-delà de ce que l’Homme peut concevoir de la nature de l’amour.

L’élimination de l’image de soi permettra à l’Homme de pouvoir instantanément ajuster sa vibration à la vibration des Hommes. Et lorsque l’Homme pourra faire ceci, il deviendra un être essentiel à l’évolution. Mais tant que l’Homme ne pourra pas ajuster sa vibration à la vibration des Hommes, il ne pourra pas aimer les Hommes cosmiquement, donc il ne pourra pas donner aux Hommes tout ce dont ils ont besoin pour évoluer. Une partie de ce qu’il donnera, il se le donnera à lui-même, il le donnera à l’image qu’il se fait de lui-même, donc sa relation avec l’Humanité, sur le plan universel, ne sera pas encore entamée. L’Homme nouveau, l’Homme intégral, ne sera pas encore sur la Terre, la conscience supramentale sera encore en devenir.

Pour que l’Homme bénéficie de son intelligence créative, l’image qu’il a de lui-même doit totalement disparaître, c’est-à-dire que la conscience égoïque doit dépasser les limitations psychologiques de l’ego, pour entrer dans la conscience sans limite d’un ego transformé par son propre esprit, par l’énergie du double, par la pensée objective créative, ou pour employer un autre terme, par la raison objective.

Tant que l’Homme a une image de lui-même, il empêche son esprit d’agir à travers lui, il empêche le double de se manifester créativement, donc il est forcé de demeurer actif, en utilisant seulement les aspects subjectifs de sa conscience, il n’est pas capable d’utiliser l’énergie créative de sa conscience. Cette énergie créative ne peut pas parfaitement, à 100%, devenir sa manifestation parce que l’image de soi prend trop de cette énergie. C’est pourquoi l’image de soi-même, au cours de l’involution, a créé chez l’être humain une personnalité si forte et une personne si diminutive.

Mais au cours de l’évolution, il se produira un changement dans la conscience de l’Homme. En passant de la personnalité à la personne, il devra passer d’un faux passeport à une vraie identité. Et ceci demandera une transformation profonde de son être, une réévaluation créative de sa capacité, en tant qu’Homme sur le plan matériel ; réévaluation qui sera installée, manifestée, par son intelligence créative, mais non pas mesurée par la personnalité elle-même.

Autrement dit, plus l’Homme passera de la conscience involutive à la conscience évolutive, plus il réalisera que les forces créatives de l’esprit sont, dans le fond, un empire de vie sur le plan matériel. Et cet empire de vie fait partie des lois cosmiques, c’est-à-dire qu’il englobe, à long terme, l’Homme et plus tard l’Humanité, pour que l’Humanité un jour devienne elle-même un empire. Mais sur le plan personnel, l’empirisation de l’Homme, c’est-à-dire la fusion de l’Homme avec l’énergie ne peut pas se faire, tant que l’Homme disposera subjectivement d’une image de lui-même qu’il voudra garder, à cause de l’insécurité fondamentale et profonde de son ego. Et comme l’Homme n’est pas capable de se dissocier lui-même de son insécurité profonde, créée par la manipulation de l’âme ou du périsprit, ce sera à l’esprit, à sa lumière, d’imposer sa présence chez l’Homme, pour créer finalement la transmutation nécessaire afin que l’Homme passe de la personnalité à la personne.

L’image de soi, est une mesure que l’ego inconscient a de lui-même, mesure fondée sur la coloration de son esprit par les forces de l’âme, c’est-à-dire par la puissante action de la mémoire. L’Homme se sécurise dans la mémoire, alors que l’Homme nouveau, l’Homme intégral, se sécurisera dans le vide plein, c’est-à-dire dans l’abscence subjective de la mémoire. Pour que l’Homme reconnaisse le mouvement de sa conscience, le mouvement créatif de son être, il lui faudra réaliser, quelque part dans le temps, que quelles que soient ses aptitudes psychologiques, quelles que soient ses facultés psychiques, ces facultés ne correspondront jamais à lui-même tant qu’il sera obligé de vivre par rapport à une image de soi.

Même si l’Homme interprète la réalité matérielle, ou la réalité occulte, en fonction d’une image de lui-même, il ne pourra jamais participer créativement à cette réalité, et cette réalité ne pourra jamais devenir fondamentale chez lui. Et elle demeurera un nouvel aspect de sa conscience en évolution, mais elle ne représentera pas ce que lui, en tant qu’Homme créatif, sans image de soi, peut canaliser sur la Terre d’intelligence créative, à la mesure de son être, universellement relié à d’autres d’êtres, qui, eux, auront dépassé le stage de la personnalité et entrés dans le grand monde mental de la puissance créative non colorée par l’image de soi.

C’est le phénomène de l’image de soi qui a créé une dissociation, une diffusion, des grands enseignements de l’Humanité. Les grands êtres qui sont venus sur la Terre, les grands êtres qui ont donné une science à l’Homme par le passé, et qui ont été suivis, au cours des âges, par d’autres Hommes, ont vu leur science distillée, diffusée, diminuer en vibration, de sorte qu’aujourd’hui il devient presque impossible à l’Homme de pouvoir reconnaître l’essence des paroles anciennes, parce que les Hommes qui ont suivi, au cours des âges, l’expérience primordiale de ces êtres, qui ne connaissaient pas l’image de soi, ont coloré les sciences ou la science qu’ils ont apportée à l’Homme, ont coloré le principe qu’ils ont apporté à l’Homme, et l’Humanité aujourd’hui ne bénéficie que d’un aspect irréel d’un enseignement profondément cosmique originellement.

C’est dans ce sens, qu’au cours de l’évolution les Hommes qui partageront avec d’autres Hommes les sciences cosmiques de l’avenir, devront être des êtres totalement libérés de l’image de soi, afin que l’énergie créative de leur conscience puisse parfaitement être universalisée à l’énergie créative des initiés qui viennent vers le Globe, pour donner à l’Humanité une nouvelle option de vie, d’évolution, une nouvelle capacité transformationnelle qui, ultimement, permettra à l’Humanité de dépasser le stage de sa conscience planétaire pour en arriver finalement à reconnaître en elle-même, à l’échelle mondiale, le lien cosmique entre l’Homme, la lumière, la conscience totale de l’Humanité, et la conscience cosmique de l’infinité.

Mais sur le plan individuel aujourd’hui, alors que la conscience supramentale commence, de façon embryonnaire, à se manifester dans le monde, il est très important que l’Homme, passant de l’involution à l’évolution, reconnaisse les failles de l’image de soi et prenne conscience du besoin profond de se manifester de plus en plus de façon réelle, de moins en moins de façon égoïque, même si cette façon égoïque aujourd’hui leur fait miroiter certaines capacités créatives.

L’Homme découvrira, au cours de l’évolution, que le pouvoir de la lumière ne peut pas être engendré sur la Terre, par l’Homme qui n’a pas compris que la personnalité doit s’effacer devant la personne, que les reflets de la lumière doivent disparaître devant sa puissance, que l’Homme intégral n’est pas un partage entre le désir et le pouvoir. Plus la lumière fracturera l’image de soi, plus l’Homme sera libre, plus l’Homme sera réel, plus il sera créatif et moins il aura à vivre par rapport à d’autres. Plus la lumière fracturera l’image que l’Homme se donne, plus la fusion grandira, plus l’Homme deviendra maître de sa vie, et plus il sera capable de renverser le pouvoir de l’âme sur sa vie.

C’est à partir de ce moment, dans l’évolution de l’Homme, où nous verrons des êtres grandir en puissance, grandir en manifestation, et aussi grandir dans leurs relations avec le monde. Tant que l’image de soi fera partie de la conscience subjective, nous ne pourrons pas bénéficier, sur le plan matériel, d’Hommes possédant de conscience universelle. Nous verrons des Hommes possédant des facultés créatives, pouvant atteindre des niveaux de manifestation créative, mais incapables de transformer la conscience de la Terre, incapables de libérer l’Homme des chaînes de l’involution.

Ces maîtres, ces Hommes, ne seront pas parfaitement dans la mesure de leur puissance, ils demeureront des maîtres, ils auront la capacité de façonner les Hommes un peu à leur image, mais ils n’auront pas la capacité de permettre à l’Homme qu’il se façonne lui-même, à sa propre image. Nous verrons des doublures, mais nous ne pourrons pas reconnaître des identités réelles, des identités universelles, nous serons toujours frappés par le phénomène de la personnalité.

Et plus l’Homme sera conscient, plus il sera intégral, plus il lui sera facile de percevoir de la personnalité chez les êtres humains. C’est dans ce sens que l’Homme nouveau, l’Homme très avancé de demain, l’Homme très conscient, l’Homme très intégré, sera forcé, par la vie consciente, à se séparer, à s’éloigner des Hommes qui n’auront pas encore parfaitement réalisé l’unité de leur être, c’est-à-dire qui n’auront pas encore réussi à vivre leur identité, à un niveau de grande perfection, des Hommes qui vivront encore leur personnalité, personnalité qu’ils chériront, personnalité qu’ils voudront garder à tout prix, parce qu’ils n’auront pas compris parfaitement les lois profondes de l’initiation solaire.

Donc la tête de l’énergie se séparera du corps de l’énergie, et viendra un moment, au cours de l’évolution, ou la tête se séparera complètement. Et cette tête fera partie d’une régence planétaire évoluant en fonction de principes émanant de la conscience universelle de l’Homme intégral. Là où le corps aura essayé d’évoluer, mais là où il n’aura pas pu passer du stage corporel au stage cérébral, nous verrons des Hommes laissés un peu derrière, par une tête, par une conscience beaucoup trop raffinée pour qu’elle partage des aspects encore non évolués, non transformés de l’ego qui jouit encore de l’image de soi.

Il deviendra avec les années de plus en plus évident que, dans le courant de l’évolution de la conscience supramentale, certains déchets qui furent par le passé nécessaires, seront forcés d’être ou de se ramasser dans la carrière de l’expérience de la nouvelle évolution, alors que la tête, c’est-à-dire la sommation de ces êtres conscientisés et intégrés parfaitement, poursuivra son chemin dans l’éther de vie de la planète afin de donner à la Terre, ce dont elle a besoin, c’est-à-dire une conscience nouvelle, créative, en puissance, et intouchable.

L’image de soi, la réalisation de l’image de soi, deviendra essentielle chez l’Homme nouveau. Les fils de la lumière, seront des êtres qui vivront d’une conscience ne pouvant plus être altérée par les forces psychiques de l’âme, ou maintenue à demi-éveillée par les aspects involutifs de la personnalité, qui restreignent l’Homme et empêchent sa lumière de s’intégrer avec sa matière.

Donc l’image de soi que nous avons, fait partie de la composante planétaire de notre conscience. Bien qu’il soit normal chez l’Homme involutif, de vivre d’une telle image, il sera reconnu, au cours des générations, que la conscience supramentale est un aspect cosmique de la relation entre l’Homme et la matière et que la personnalité ne peut, à aucun niveau, interférer avec la puissance de la personne. Et c’est là que nous verrons dans le monde, se créer une séparation entre les Hommes parfaitement conscients, et les êtres qui auront participé au premier mouvement de cette conscience, mais qui n’auront pas réalisé le besoin de s’effacer en tant que personnalité pour apparaître en tant que personne.

mise à jour le 21/08/2024

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