Les sources de l’angoisse

Canadian Arctic – credit: @NorthernScavenger YouTube

Conférence avec Daniel Ménard 2

« DM : Nous allons débuter dans la deuxième partie avec le sujet : “Les sources de l’angoisse”. Pour une première question, j’aimerais, Bernard, que vous nous donniez la raison fondamentale pourquoi l’individu devant une action, une action qui peut s’avérer pour lui importante, peut remettre en question systématiquement … » BdM

 

En Français vous lisez la transcription manuelle de la conférence de BdM, dans une autre langue la traduction par une intelligence artificielle (AI) de cette transcription manuelle, donc le résultat est à interpréter avec discernement.

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Daniel Ménard (DM) : Nous allons débuter dans la deuxième partie avec le sujet : “Les sources de l’angoisse”. Pour une première question, j’aimerais, Bernard, que vous nous donniez la raison fondamentale pourquoi l’individu devant une action, une action qui peut s’avérer pour lui importante, peut remettre en question systématiquement continuellement son geste ou sa décision, et évidemment générer une angoisse qui peut évidemment l’emmener très loin dans une détérioration de sa confiance en soi ou même de son acte comme tel. Qu’est-ce qui amène un individu à ces remises en question qui peuvent être très profondes et régulières chez un individu, et générer une angoisse ?

Bernard de Montréal (BdM) : Le phénomène de l’angoisse, c’est un phénomène psychique dans ce sens qu’il résulte du fait que le temps de l’ego et le temps de son Esprit ne sont pas coordonnés. Et ça, c’est causé par le fait que pendant l’involution, pendant des millénaires – surtout depuis que l’Homme a développé la philosophie de l’être et qu’il a été établi que l’Homme possède un libre arbitre – l’Homme a été forcé de réaliser qu’il y a une disjonction qui s’établit dans sa vie entre ce que le libre arbitre devrait lui donner et ce que la vie lui propose.

Et ceci fait partie de l’expérience de l’âme, ceci fait partie de la domination de l’âme sur l’ego, ceci fait partie de l’inconscience. Pour réellement comprendre l’anxiété, il faut comprendre comment ça fonctionne la vie. Donc il faut que l’Homme réellement ait contact avec son intérieur mais d’une façon télépathique, pas simplement d’une façon intuitive. Il faut que l’Homme vive une communication mentale comme il peut vivre une communication avec les humains qui sont autour de lui. Donc vous avez dans cette expérience d’anxiété toute une trame de réalité qui n’est pas conclue. C’est ça qui fait partie de l’évolution.

L’anxiété en elle-même est l’expression de l’incapacité de l’ego de s’adapter aux lois de la vie, et dans un autre mouvement, c’est le résultat de l’incapacité de la vie de se faire sentir à travers lui par le biais du mental. Donc il se crée dans l’expérience de l’Homme, dans l’expérience de l’âme, dans l’expérience de l’ego, une sorte de retenue constante… Retenue constante qui épuise et qui remet constamment en question la valeur fondamentale de l’être, celle d’être libre. Donc l’anxiété dénote fondamentalement chez l’Homme un manque de liberté.

Là, vous allez dire : “Ben, comment est-ce que l’Homme peut en arriver à être libre”… L’Homme ne peut pas en arriver à être libre par la voix philosophique. Il ne peut pas en arriver à être libre par le processus de l’autoanalyse. Pour que l’Homme en arrive à être libre, c’est-à-dire libre d’anxiété, il faut à un certain niveau ou à un autre qu’il connecte avec son intériorité.

Par contre, l’anxiété varie chez les Hommes selon la nature profonde de l’âme. Il n’y a aucun Homme qui peut vivre la même anxiété qu’un autre. Ce qui est anxieux pour l’un ne l’est pas pour l’autre. Donc l’Homme a avantage non pas simplement à se connaître, comme l’aurait dit Socrate – parce que se connaître dans le fond, dans le cadre du slogan socratique, c’est simplement une prise de position philosophique ou ésotérique – l’Homme ne doit pas nécessairement se connaître, il doit connaître comment fonctionne la vie et ensuite il en bénéficie.

Si nous demandons simplement à l’Homme de se connaître, nous demandons à son intellect de comprendre la vie. Et ce n’est pas par l’intellect que l’Homme peut comprendre la vie, c’est par une autre faculté qui fait partie de son troisième œil, qui fait partie de sa conscience réelle, qu’il peut comprendre les subtilités de son Esprit qui en retour vont lui expliquer, ou va lui expliquer la vie. Et à ce moment-là l’anxiété ne peut plus exister, parce qu’il se fonde une unité, une relation entre l’Esprit et la vie. Et la vie c’est l’Esprit dans l’Homme.

DM : Est-ce que vous dites que se comprendre suppose un aspect subjectif, c’est-à-dire une réflexion de soi-même, et que comprendre la vie c’est dépersonnaliser ?

BdM : C’est objectif. Comprendre la vie c’est une science intérieure, c’est une science du mental. Se comprendre, c’est une réflexion sur soi.

DM : Est-ce que c’est ça la source de l’angoisse, de l’anxiété ?

BdM : C’est ça qui est responsable de créer dans l’Homme l’illusion d’un certain équilibre et il s’aperçoit au cours de son expérience qu’il y a encore d’autres choses qui arrivent… Qu’il y a encore d’autres choses qui arrivent… Qu’il y a encore d’autres choses qui arrivent. Et si la chose continue constamment à arriver, effectivement, il vit une grande anxiété. Ceci est repris par les rêves, ceci est repris par les évènements, et l’Homme ne semble jamais être capable de casser quelque chose.

Et la raison pour laquelle il n’est pas capable de casser quelque chose, c’est parce qu’il n’a pas l’expérience de son intelligence, il n’a que l’expérience de son intellect. Il n’a que sa façon purement mémorielle subjective de voir les choses, il n’a que son intellect pour lui donner un aperçu de ce qui n’est pas réel. Donc il s’enfonce, il s’enfonce, et il s’enfonce. Et vous ajoutez les émotions là-dedans, vous ajoutez la mémoire là-dedans, vous ajoutez la manipulation astrale psychique dont l’Homme est totalement inconscient là-dedans, vous avez facilement accès à l’anxiété.

DM : Est-ce que l’angoisse ou l’anxiété, il n’y a pas de nuance là ?

BdM : Il y en a.

DM : Il y en a une !

BdM : Oui. L’anxiété c’est l’aspect psychologique de l’angoisse. L’angoisse c’est la déchirure profonde de l’âme face à l’explosion dans sa vie de toutes sortes d’expériences qu’il n’est pas capable de mater. Donc l’angoisse c’est réellement au niveau de l’âme, l’anxiété c’est au niveau psychologique, et l’un est simplement la partie de l’iceberg.

DM : L’un prépare l’autre ?

BdM : L’un est en relation avec l’autre. L’anxiété c’est la partie en surface de l’iceberg, l’angoisse c’est le fond.

DM : Est-ce que l’angoisse pour un individu est fondée sur le fait qu’il se donne une finalité ? Est-ce que c’est le fait de se fixer un objectif ou de voir la vie d’une certaine façon qui va générer éventuellement une angoisse profonde ?

BdM : Non. Ça, c’est une anxiété.

DM : Ça, c’est une anxiété !

BdM : L’Homme dans la vie a une anxiété qui peut devenir une angoisse. L’Homme a une anxiété, c’est-à-dire qu’il fonctionne normalement au niveau psychologique avec son intellect, ses pensées. Mais s’il n’est pas capable de réussir à mettre un certain ordre dans sa vie…

DM : Un sens à sa vie ?

BdM : Un sens à sa vie, à ce moment-là il va vivre une angoisse, et vous voyez, vous venez de dire : un sens à la vie ! Tout le monde parle de sens : “Ma vie a un sens… Je me cherche un sens”… Ce n’est pas un sens ! L’Homme fait toujours les choses à l’envers, il cherche un sens à sa vie, au lieu de chercher un ordre dans sa vie qui donnera à sa vie le sens dont elle a besoin, pour bien se parcourir. On fait les choses à l’envers. Donc automatiquement, en se cherchant un sens on fait de l’anxiété.

En cherchant un ordre ou en essayant de trouver l’ordre, ou en essayant d’établir l’ordre dans la vie, ce qu’on ferait c’est qu’on détruirait l’angoisse. En détruisant l’angoisse l’anxiété partirait. Donc on fait à l’envers, on “taponne” au niveau de la partie supérieure de l’iceberg mais on ne travaille pas au niveau du fond de l’iceberg. Et là on va dire : “Ben oui, mais on va commencer à travailler au niveau de l’iceberg à la pointe, puis ensuite on s’occupera du fond”… Et c’est le contraire, on doit aller dans le fond et la pointe va disparaître, parce que si on s’occupe de la pointe, le fond va toujours toujours demeurer.

Donc quand vous dites, par exemple… Quand vous ajoutez “sens” au lieu “d’ordre”, déjà vous faites une erreur, parce que se chercher ou chercher du sens dans la vie, c’est l’affectation qu’a l’ego pour sa propensité psychologique, alors que l’ego devrait s’occuper de se créer un ordre global dans sa vie, et de ceci, il vivrait le sens de sa vie.

DM : Mais l’ordre dans la vie d’un individu, ça lui a été dicté dans son développement familial ou social. Est-ce que l’ordre dont vous parlez, c’est un ordre qui a des caractéristiques humaines sociales ou si c’est une autre sorte d’ordre dont vous parlez ?

BdM : L’ordre dont je parle, c’est un ordre qui a une qualité mentale supérieure qui fait partie de l’intelligence de la conscience et qui doit s’imposer sur le manque d’intelligence ou sur la mécanicité de la vie. Je donne un exemple, je donne un exemple simplement pour illustrer quelque chose. Vous avez une jeune femme qui est en amour avec son patron, au bureau, qui lui est en amour avec une autre femme et qui est mariée à une autre femme. Donc elle vit un amour de bureau, profond ! Lui est déjà marié. Ensuite, il a une maîtresse, puis il y a elle ! Donc il a deux maîtresses puis sa femme.

Cette personne-là, si elle est le moindrement intelligente, elle va le “sacrer” là, elle va arrêter ça, elle va couper ça, parce que quelque part dans le temps, le type, soit qu’il revient vers sa femme très probablement, ou s’il ne revient pas vers sa femme il va avoir déjà pris l’habitude de deux femmes, peut-être il va en avoir trois. Donc elle ne sera jamais toute seule, mais elle l’aime ! Vous savez qu’est-ce que c’est une femme quand elle aime… !

DM : C’est terrible !

BdM : C’est terrible un amour de bureau (rires du public). Bon, alors à ce moment-là, si elle ne met pas d’ordre dans sa vie… Donc il y a quelqu’un qu’elle rencontre qui lui dit : “Bon, ben, écoute Madeleine, si tu n’arrêtes pas ça, tu vas souffrir”. Puis elle, elle répond : “Ben, je l’aime”. Donc il y a une partie d’elle qui aime. Ça, c’est l’âme !

DM : Il n’y a pas d’ordre !

BdM : Il n’y a pas d’ordre là-dedans ! C’est un désordre voulu, aimé, c’est de la flagellation. Mais aimer dans une condition telle que la sienne, c’est tellement extraordinaire que ça va lui prendre des grandes preuves pour qu’elle casse ! Donc ce n’est pas un conseil de sa petite “chum” (amie) ou le conseil d’autres personnes qui va faire qu’elle va casser son amour de bureau, parce qu’elle vit l’expérience d’âme trop profonde, elle a quelque chose à apprendre. Ce qu’elle a à apprendre, c’est qu’elle doit casser sa tête de cochon, dans l’amour !

DM : Mais le désordre qui est occasionné dans cette situation-là est vécu pour elle comme étant un bien-être ?

BdM : Ce désordre-là qu’elle vit, au début c’est un bien-être. Mais donnez lui deux ans, trois ans, quatre ans, cinq ans, sept ans, ça va être un enfer ! Parce qu’au bout de sept ans il ne l’aura pas mariée ! Il a connu toute la géographie de son corps, il a connu tout d’elle. Il en a connu d’autres, puis en plus de ça, il a la sécurité de sa femme qu’il aime bien “anyway” ! Ça fait que si elle n’est pas assez intelligente pour réellement mettre de l’ordre dans sa vie, à ce moment-là il n’y aura jamais de sens dans sa vie.

Elle, elle veut s’en donner un de sens, ça fait qu’elle continue ! Puis elle arrive toujours une demi-heure avant le temps le matin, la meilleure employée du bureau, pas huit heures… Sept heures et demie ! Elle donne un sens à sa vie ! Le monde lui dit : “Comment ça se fait que tu arrives de si bonne heure”… “J’aime mon job”… Je comprends qu’elle aime son job, parce qu’il est là ! Mais quand il prend des vacances le mercredi, elle n’aime pas ça. Ça fait que ça va loin l’affaire !

DM : Donc le désordre pour un individu pendant une certaine période de temps, ça peut être une forme de bien-être ?

BdM : Mais oui, c’est du parfum, c’est un élixir, c’est un espoir. Puis je vais vous dire une chose, l’Homme de la Terre vit et piétine, et entretient constamment une forme quelconque de désordre ordonné !

DM : De désordre toléré ?

BdM : De désordre ordonné ! Il y en a, c’est du désordre réellement désordonné, mais il y en a, c’est du désordre ordonné. Et on vit et on entretient… On peut entretenir un désordre ordonné pendant dix ans, quinze ans, vingt ans ! Ma grand-mère a vécu un mariage avec mon grand-père dans un désordre ordonné pendant soixante ans ! Pendant soixante, les petites “games” d’ego entre les deux, puis les petits ci, puis les petits ça, pendant soixante ans ! Aujourd’hui on est un petit peu plus intelligent, on coupe avant.

Mais dans ce temps-là, ça durait longtemps les désordres ordonnés, mais ça n’a pas changé parce qu’on a d’autres sortes, d’autres formes de désordres ordonnés, et parce qu’il y a là-dedans beaucoup de passion, beaucoup de pulsion, beaucoup d’âme, on continue à les maintenir. Puis ensuite, on se demande pourquoi est-ce qu’on n’a pas de sens dans notre vie ! C’est pour ça.

DM : Mais là, présentement j’étais anxieux, parce que je ne sais plus qu’est-ce qui est de l’ordre et du désordre (rires), la caractéristique de l’ordre…

BdM : La caractéristique de l’ordre dans le sens conscient du terme, c’est une faculté mentale sans émotion qui permet à l’Homme de mettre la hache dans tout ce qui le nuit.

DM : Comment arrive-t-on à cette évidence ?

BdM : À court ou à long terme, à court ou à long terme ! Il y a des conditions. Souvent il y a des affaires, il y a des conditions de respect, il y a toutes sortes de choses. De l’’intelligence c’est de l’intelligence. L’intelligence c’est toujours intelligent. Écoutez-bien ça, l’intelligence c’est toujours intelligent, mais à court ou à long terme, quelque part l’intelligence elle met la hache dedans ! Ça peut prendre dix ans, quinze ans, vingt ans, mais l’intelligence elle met la hache tout le temps. C’est ça l’ordre !

Donc l’ordre que je parle ou dont je parle, c’est une condition créative du mental qui, avec le temps, dans la mesure où l’Homme prend conscience de sa force intérieure, grandit en force intérieure, voit les illusions de son ego, développe du discernement, en arrive à une plus grande lucidité, ainsi de suite. Éventuellement, son intelligence créative ne peut pas lui empêcher de mettre la hache dedans. Ça, c’est l’ordre !

Donc l’ordre dont je parle ne fait pas partie du désordre ordonné de l’Homme, ce n’est pas une condition psychologique de l’ego, ce n’est pas une attitude égoïque, c’est une absence totale d’émotion dans le mental. Donc c’est la capacité de l’Homme d’appliquer sa volonté créative dans sa vie. À partir de ce moment-là, l’Homme trouve son sens.

DM : L’application de la volonté donne de l’ordre ?

BdM : L’application de la volonté est nécessaire pour avoir de l’ordre dans la vie.

DM : Parce qu’il y a des gens qui ont de la volonté…

BdM : Non, non, non, l’Homme n’a pas de volonté, l’Homme est volontaire. De la volonté, c’est la puissance créative de l’intelligence devant les obstacles insolubles par l’ego. Ce que les gens ont, c’est du caractère : “Ah ! J’ai du caractère”… C’est plein de monde qui ont du caractère, vous regardez leur vie…

DM : Ils veulent faire de l’ordre… Qui dicte les situations…

BdM : Avoir du caractère ce n’est pas assez. Du caractère, ça fait partie de l’âme. Tu viens au monde avec du caractère : Tu l’as, tu ne l’as pas, tu es une tête de cochon, tu es bien fin, tu viens au monde préparé, tu es programmé. Mais avoir de la volonté, tu ne viens pas au monde avec ça. Pour avoir de la volonté, il faut être intelligent. Tu ne peux pas avoir de volonté si tu n’es pas intelligent, parce que c’est l’intelligence de la vie qui t’amène à avoir de la volonté, puis la volonté qui t’amène à avoir plus d’intelligence. L’intelligence ça amène à avoir de la volonté, puis la volonté qui t’amène à avoir de l’intelligence.

Tu ne peux pas avoir de volonté sans intelligence ! Tu ne peux pas avoir de l’intelligence sans volonté, les deux vont ensemble ! Puis après quand tu les as ces deux-là, là tu peux bénéficier et vivre d’amour dans le sens d’une conscience qui aime intelligemment. Mais en bas ou en dessous de ça, la volonté de l’Homme, l’amour de l’Homme, l’intelligence de l’Homme, ça fait partie de l’expérience de l’âme. Il y a combien de personnes qui aiment puis qui souffrent…

Tu ne peux pas aimer puis souffrir en même temps. Ça n’a pas d’allure, c’est bon pour les poètes ça, comprends-tu ? Tu ne peux pas être intelligent puis souffrir en même temps. Ça n’a pas d’allure, c’est bon pour les philosophes. Tu ne peux pas avoir de la volonté puis ne pas en avoir en même temps, c’est bon pour les malades. Donc soit tu as la Volonté ou tu ne l’as pas. L’Intelligence tu l’as ou tu ne l’as pas. Puis l’Amour, tu l’as ou tu ne l’as pas. Donc l’Amour, la Volonté puis l’Intelligence, ça ne se polarise pas. Ce n’est pas un jour tu l’as puis un jour tu ne l’as pas ; un jour tu aimes puis un jour tu n’aimes pas ; puis un jour tu es ci, puis un jour tu n’es pas ça ! C’est ça que l’Homme appelle de la Volonté ou de l’Intelligence, ou de l’Amour.

DM : Est-ce qu’on peut reconnaître qu’on a de la volonté ou de l’intelligence ou les deux ensemble au moment où on vit de la constance ? Est-ce que c’est un élément ?

BdM : Quand tu commences à avoir de la constance dans ta vie là, puis que tu es capable intuitivement de voir puis de sentir, tu commences à sentir que tu l’as le contrôle, tu en as de la constance. Il n’y a rien de plus “plate” (ennuyeux) qu’une vie consciente, parce que dans une vie consciente il n’y a pas de haut, il n’y a pas de bas, il n’y a pas heureux un soir, malheureux demain, puis heureux demain soir, malheureux demain soir. Tu es toujours le même.

C’est pour ça que je dis : un Homme conscient n’est pas intéressé à être heureux, il est intéressé à être bien dans sa peau tout le temps, puis tout le temps, puis tout le temps… Il y a un gars un jour qui demandait à Hitchcock : “Qu’est-ce que c’est pour vous être heureux”… Puis Hitchcock disait : “Être heureux, c’est quand il n’y a pas de nuages dans le ciel. Pas de nuages”. Tandis que nous autres, être heureux ça marche, il n’y en a pas (nuages), puis après ça, ça tombe, il y en a. Puis ensuite il n’y en a pas, puis ensuite… Mais ça, c’est l’expérience de l’âme.

Un Homme conscient n’est pas intéressé à être heureux un soir puis malheureux demain, avoir de la volonté un soir et ne pas en avoir demain, être intelligent un soir puis être stupide demain. Soit tu l’es tout le temps ou tu ne l’es jamais. Donc pour l’être tout le temps, ben, il faut qu’il voit à travers les illusions de son intelligence qui monte, qui descend, son amour qui monte, qui descend, puis sa volonté qui monte, qui descend !

DM : Est-ce que l’individu peut être constant et quand même avoir dans sa vie des hauts et des bas ?

BdM : Tu peux être constant et vivre des changements vibratoires dans ta vie, mais les changements vibratoires dans ta vie font partie du raffinement de tes corps, mais tu es toujours bien dans ta peau. Mais ça fait partie du raffinement de tes corps parce que ton Esprit travaille, il travaille puis il raffine, puis il raffine, puis il raffine. Mais tu as toujours la Volonté, tu as toujours l’Intelligence, tu as toujours l’Amour, tu as toujours la Volonté dans le sens qu’il peut te mettre… Je te donne un exemple… Bon !

Moi je peux avoir une situation, une expérience qui va arriver dans ma vie, puis… Bon, puis ça va changer mes vibrations un peu, mais un peu… Parce que si ça change trop, c’est final. Moi je suis capable… Je retourne mon chapeau de bord… Couic… De même. Autrement dit, je veux bien là que mon Esprit travaille, l’intégration, puis… Papapa… Puis la conscience, puis tout ça que j’appelle la confiance là, mais brasse-moi pas, puis trop, t’sé, parce qu’il va venir un jour qu’elle va casser ma situation, donc tu ne pourras pas rien faire !

Il m’arrive un accident, ma maison passe en feu, je m’en vais m’asseoir le cul dans une île, dans une petite cabane en papier ! Je suis capable de le faire, je l’ai la volonté de le faire. Donc c’est comme s’il vient un point où ta source ne peut pas “taponner” trop, trop avec tes reins, puis ils le savent, puis ils vont te le dire. Donc il vient un point dans la vie de l’Homme où l’Homme commence à avoir le contrôle.

On s’est fait chier dessus pendant l’involution, ça c’était normal, on était ignorant, c’est l’involution de l’âme, c’est l’expérience de l’âme. Mais à partir du moment où l’Homme commence à connaître la “game” qui se joue en dedans là, puis qu’il commence à réellement savoir ce qui se passe – puis ils ne vont pas te le dire – il faut que tu le découvres, que tu le découvres, puis finalement, l’Homme devient suffisamment créatif. Autrement dit il y a assez de lumière dans son mental pour voir clair. Finalement, il se crée un équilibre, ça fait que sa Volonté est là, son Intelligence est là puis son Amour est là. Ça fait que les forces psychiques de son être ne peuvent plus “taponner” avec, c’est là que l’Homme commence à être libre.

DM : On ne parle pas de sensiblerie, là ?

BdM : Non, on ne parle pas de sensiblerie, là ! On ne parle pas de sensiblerie !

DM : Parce qu’il y a beaucoup de gens qui ne tolèrent plus parce qu’ils se disent incapables de supporter une situation, se disant trop sensibles, alors qu’en réalité c’est un manque de volonté ?

BdM : La sensiblerie ça fait partie de l’âme, la sensiblerie c’est une hypersensibilité qui n’est pas réellement mentalisée. Moi je suis sensible, mais je n’ai pas de sensiblerie. Puis ma sensibilité, c’est mon garde-fou. Autrement dit là : “Taponnez pas trop avec moi” ! Je les laisse un petit peu là, pouuup… Puis après ça… Paf ! Parce que finalement, l’Homme va découvrir qu’il a beaucoup plus de pouvoir sur sa vie qu’il pensait avant. Mais pour ça, il faut qu’il apprenne d’abord à mettre de l’ordre dans sa vie. Puis ça, l’Homme n’a pas appris à mettre de l’ordre dans sa vie !

DM : L’ordre dont vous parlez et l’expression de la volonté dont vous parlez, est-ce que c’est une lutte à finir avec des forces et non pas avec des individus ?

BdM : Ah ! Bien dit ! L’ordre c’est une lutte à finir avec les forces. Ce n’est jamais avec les individus. L’ordre dont je parle c’est avec les forces en toi, c’est avec toi. Il faut que tu domptes cette partie de toi qui est très forte, qui est cosmique. Il faut que tu la domptes, c’est ça l’ordre ! Et ce que vous dites, c’est très important parce qu’il est là le point. Ce n’est pas avec des individus. Les individus n’ont rien à faire là-dedans, c’est avec toi-même.

Quand l’Homme aura la force de mettre son double sur le “spot”, autrement dit quand il aura la lucidité pour voir à travers ses “games” utiles, créatives, à ce moment-là l’Homme mettra de l’ordre dans sa vie. Et cet ordre-là ne sera pas frontal, il ne pourra pas être brisé. Un Homme qui a de l’ordre dans sa vie, cet ordre-là va demeurer dans sa vie jusqu’à tant qu’il change de plan, parce que ça fait partie de la fusion de son être, ça ne fait pas partie de l’expérience de l’âme.

DM : Est-ce que vous pourriez dire que l’ordre nécessaire et le combat qu’il y a à faire avec les forces supposent, par conséquent, que tout être dans notre vie qui peut nous donner l’impression qu’on vit un désordre, n’est pas responsable ou coupable, ou n’est pas la source ou la cause de notre désordre ? C’est nous-mêmes qui devons absolument le vivre, est-ce que vous iriez jusque là ?

BdM : On est toujours responsable de notre désordre. Quand bien même vous blâmeriez n’importe qui autour de vous, ça c’est un alibi que vous vous donnez, vous vous affaiblissez votre position. Chaque être humain est responsable de la qualité d’ordre ou de désordre dans sa vie. Vous ne pouvez jamais dire : “Ah ! Ma belle-mère est de même, mon grand-père est de même ou mon frère est de même, ou mon boss est de même”… C’est vous qui êtes responsables du statu quo de votre conscience.

Et si vous maintenez votre conscience dans un statu quo, la vie va continuer, les perturbations vont continuer, puis vous paierez pour, parce que l’Homme ultimement, c’est un être qui est auto-décisionnel. Pas collectivo-décisionnel, auto-décisionnel !

DM : Pourriez-vous développer ?

BdM : L’auto-décisionnel pour l’Homme conscient, c’est la réalisation mentale quand il est arrivé à un certain niveau de conscience et de fusion que, sa vie, la valeur de sa vie est intouchable à tous les niveaux. Donc que ce soit sur le plan occulte, que ce soit sur le plan matériel, sa vie est intouchable. Donc il ne peut pas recevoir de l’extérieur de lui-même des indices trop rigoureux qui mettraient sa vie en déséquilibre.

Un Homme qui est auto-décisionnel, dans le fond, c’est un initié. Il est initié à son propre mystère, il est initié à sa propre réalisation et il est capable d’être auto-décisionnel pour lui-même. Il peut être auto-décisionnel par rapport à ses proches, ses enfants, sa femme, ainsi de suite, les gens avec lesquels il a une relation de conscience étroite, ainsi de suite. Et ces êtres-là seront auto-décisionnels par rapport à lui. Donc la famille deviendra elle-même auto-décisionnelle, ainsi de suite.

Et l’auto-décision, c’est la perception créative de la mentalité de l’Homme à l’échelle cosmique de son mental. Donc ça, ça n’a pas de limite. Et quand je dis que ça n’a pas de limite, ça veut dire qu’un Homme rendu à ce point-là est capable de même utiliser les plans occultes de sa conscience pour corriger ce qui ne marche pas sur le plan matériel.

DM : Est-ce qu’on pourrait affirmer que quelqu’un qui prend une décision à notre place ou que l’individu qui se laisse dans l’impression qu’un individu l’a forcé à prendre une décision, crée un désordre dans sa vie ? C’est qu’il y a des gens qui par l’information prennent une information d’une personne qu’ils vont respecter, mais cette information devient pour eux le prétexte de prendre une certaine décision, mais ça ne vient pas d’eux, ce n’est pas senti par eux. Est-ce que ça crée du désordre dans la vie ?

BdM : Il y a de l’information comme ça qui peut être utile, puis il y a de l’information comme ça qui peut être totalement inutile. Ça dépend de la qualité du conseil, ça dépend de la qualité de l’information. Mais un Homme conscient, par exemple, peut facilement prendre des conseils ou de l’information venant de l’extérieur. Mais il va mesurer cette information-là par la vibration, il va savoir si ça marche ou si ça ne marche pas.

On va prendre par exemple… Moi je suis un homme d’affaires, je suis dans les affaires, il y a beaucoup d’informations, des décisions qui se prennent dans mon entourage, bon, alors je ne peux pas tout faire, alors il y a des gens qui prennent des décisions. Quand on prend une décision par vibration, je sais qu’elle est bonne, ça marche. Mais si on prend une décision qui n’est pas créative ou qu’il y a une faille dedans quelque part, à ce moment-là je vais l’arrêter. Je deviens auto-décisionnel.

DM : OK. Vous, vous devenez auto-décisionnel… Les gens autour de vous ?

BdM : Les gens autour de moi vont voir la raison de ma décision parce que je vais leur expliquer.

DM : Mais expliquer, ça ne leur donne pas la décision ?

BdM : Non. Expliquer, ça va corriger leur décision. Ça va donner plus d’amplitude à leur pouvoir décisionnel dans un avenir prochain, dans un autre temps.

DM : OK.

BdM : Autrement dit, il y a des choses qu’ils n’auront pas vu présentement au niveau du décisionnel que demain ils verront, parce que ça leur aura été expliqué. Autrement dit c’est comme amener leur Esprit à aller un petit peu plus loin dans le raffinement créatif de leur mental. Donc la prochaine fois, quand ils prendront une décision elle passera bien.

DM : J’aimerais appuyer sur le fait que quand vous parlez d’auto-décision, vous parlez d’une reconnaissance vibratoire et non pas d’une logique dans l’information ?

BdM : Non. La logique dans l’information est valable seulement dans la mesure où elle permet à l’information d’être codifiée intellectuellement. La vibration dans l’information est valable ou utile, ou créative, dans la mesure où elle vient d’un plan qui n’est pas égoïque, mais qui est connecté à l’ego. Donc c’est beaucoup plus rapide, c’est beaucoup plus perfectionné, c’est beaucoup plus instantané, c’est beaucoup plus absolu, c’est beaucoup plus vaste en conséquence. Une décision ou une information qui est reçue vibratoirement par un ego va automatiquement prendre en conscience les lois de conséquence. Tandis qu’une décision qui est prise par un ego au niveau de l’intellect à travers la logique ne va pas prendre en conscience les conséquences de l’action.

Bon. On va prendre un exemple dans le monde de la science. Supposons qu’un Homme qui travaille aujourd’hui dans une industrie chimique, il fait un produit quelconque. Si cet Homme-là était conscient, par vibration il saurait si ce produit-là, au cours de l’évolution, de son historicité, va amener la civilisation ou la société à souffrir, par exemple, de pollution sur une base de cent ans, deux-cents ans, cinquante ans, vingt ans.

Tandis qu’un Homme sur le plan de la logique ne verra pas loin de même, parce que le produit dans le labo, c’est un beau produit, il y a le prix Nobel. Mais il n’est pas rendu dans la Terre, les conséquences. Alors que l’Esprit connaît les conséquences de l’acte, l’ego ne connaît pas les conséquences de l’acte. Donc la logique est totalement incapable de suivre l’historicité ou le mouvement, ou la continuité de l’objet ou de l’action dans le temps.

C’est pour ça qu’aujourd’hui on a de grands problèmes de pollution dans le monde. Pourquoi ? Parce que les Hommes politiques ou les scientifiques n’ont pas pris des décisions qui étaient vibratoirement en harmonie avec leur conscience. Ils ont pris des décisions qui étaient logiquement harmonisées par leur intellect en fonction des structures psycho-sociales, économiques, du temps où ces travaux ont été faits. Puis on en souffre, on en paie le prix, et on va le payer le prix !

DM : Mais est-ce qu’une vibration dans le phénomène de la décision, ça nous informe totalement de tout ce que vous dites ?

BdM : Ce n’est pas nécessaire.

DM : Ce n’est pas nécessaire ?

BdM : Non, parce que si l’Esprit communique avec l’ego ou le double communique avec l’ego de l’information au niveau des lois de conséquences, l’Homme ne serait pas capable de soutenir tant d’énergie, tant d’informations, les cellules sauteraient, parce que l’Esprit c’est trop vaste. Je vous donne un exemple. Un Homme conscient qui est en communication avec sa source, puis qui travaille dans un laboratoire, par exemple, ou qui travaille au niveau, disons dans le “Genetic engineering”, à ce moment-là s’il fait quelque chose puis qu’il est en harmonie avec sa source, tout ce qu’il va faire va être en harmonie au niveau du destin de l’objet ou de la science ou de la trouvaille.

Parce que le double va toujours lui faire voir, va toujours corriger, va toujours l’amener plus loin dans le perfectionnement ou dans la neutralisation de cet objet-là par rapport au destin de l’Humanité ou de la race récipiendaire. Mais l’Homme ne fonctionne pas de même, c’est ça le danger de la science aujourd’hui ! La science, elle est très belle, elle fait partie de la manifestation du mental très développé de l’Homme.

Mais la science d’un autre côté est en train, pour des raisons d’involution et des raisons d’inconscience dans son sein, de mettre en péril la planète, donc l’Homme a besoin de retourner à sa source, l’Homme a besoin de vivre le contact télépathique, pas simplement intuitif. Pendant l’involution, on a vécu l’intuition, des fois ça marche, des fois ça ne marche pas. Mais l’Homme a besoin de beaucoup plus que l’intuition !

Il a besoin d’être en communication verbale, mentale, télépathique, télépsychique, avec les circuits universels, c’est-à-dire avec les gouvernements parallèles qui font partie de l’ordre des choses, qui font partie de l’organisation invisible des mondes à tous les niveaux. Sinon, il n’a pas accès à une science suffisamment vaste pour empêcher que le décisionnel logique, mécanique, cartésien, de l’Homme moderne bouleverse tout.

DM : Donc avoir de l’ordre c’est très vaste ?

BdM : C’est très vaste, avoir de l’ordre. D’ailleurs, avoir de l’ordre, ça n’a pas de fin.

DM : Ça nous donne l’impression en tout cas quand on est subjectif, que du désordre c’est toute notre vie ?

BdM : La subjectivité c’est une forme plus ou moins harmonisée de désordre. Il y a des êtres qui ont des belles vies, ils ont du fun, ils travaillent… Ils ont des p’tits comptes en banque…

DM : Mais ce n’est pas de l’ordre ?

BdM : Ils ont des p’tits comptes en banque, ils se sont protégés, il y a un certain ordre là, ils se sont protégés, mais c’est un ordre psychologique. C’est un ordre qui fait partie de l’équilibre de leur civilisation… Ça fait que t’es “safe” là, t’as des p’tits comptes en banque. Imagine-toi qu’il y a un gros crash demain matin, qu’est-ce qui arrive à ton petit ordre ? Qu’est-ce qui arrive à ton petit ordre là, que tu as développé pendant vingt, trente, quarante ans, tes “blue chips” (actions de société) que t’as là, General Motors, ITT… Qu’est-ce qui arrive là quand il y a un crash ?

Ah ! Là, le petit ordre il n’est plus aussi ordonné qu’avant là, hein ! Là, il faut que tu ailles voir un psychiatre là, le psychologue là… Faut que tu m’amènes un psychiatre… Tu vas voir un psychiatre… Ça fait que tu sautes du châssis, hein ! Ça fait que c’est pas de l’ordre ça, quand t’es rendu que tu sautes du châssis ! Ça fait que ça va loin l’affaire ! Ça fait qu’un Homme conscient, ben, qu’est-ce qui va arriver ? Il est conscient, donc il a accès à sa source.

Donc son “chum”, il dit : “Hé, Jean-Paul ou Bernard… Je m’appelle Bernard de Montréal, Bernard de Montréal t’as des petites sommes de côté, tu ne serais pas intéressé à mettre de l’argent dans un stock, toi”… ? (rires du public). Ça fait que qu’est-ce que je fais moi ? Je ne doute pas que t’as des bons stocks “whatever”. Mais je vais aller en dedans, puis je vais dire : “Est-e que j’en mets des petites cennes dans ce stock”… ? Il va dire : “C’est pas le temps”. C’est final !

Quand bien même tu me donnerais le plus beau portefolio, c’est fini, parce qu’en dedans je sais que ce n’est pas le temps ! Ça ne veut pas dire qu’il n’est pas bon ton stock. Puis tu vas m’arriver la semaine prochaine, tu vas me dire : “Bernard, j’ai fait cinq-mille piastres”, je vais lui dire : “Je suis bien content pour toi”. Comprends-tu ? Mais moi…

DM : Si ça vous dit : “C’est pas le temps”, ça vous explique aussi qu’en l’an 2000 parce que vous avez mis mille dollars, ça aurait eu telle, telle conséquence ?

BdM : Pas nécessairement !

DM : Ça vous dit simplement : C’est pas le temps !

BdM : C’est pas le temps ! S’ils me disent : “C’est pas le temps”, c’est pas le temps ! Autrement dit, je n’ai pas une tête de cochon.

DM : Donc une vibration c’est simple ?

BdM : C’est simple ! Pas le temps ! Pourquoi pas le temps ? Je ne suis pas intéressé, je ne suis pas intéressé à la connaissance. Je ne suis pas intéressé à savoir pourquoi est-ce que le stock marche, pourquoi est-ce qu’il ne marche pas. Si tu me le demandes, là ça vient de l’extérieur, c’est ton affaire, mais en dedans je ne suis pas intéressé ! C’est pas le temps, pas le temps… ! Vous autres : “Pourquoi pas le temps”… ?

DM: Donc si je comprends bien, de vivre selon la vibration ce n’est pas compliqué…

BdM : C’est très simple, c’est ça vivre ! Moi je vis, je n’existe pas, mais c’est très dur d’en arriver là. Pourquoi ? Parce qu’on existe. On s’est créé un petit ordre. On s’est créé un ordre social, psychologique, subjectif, égoïque, basé sur notre religion, basé sur nos systèmes politiques, basé sur notre petit compte en banque. Ça fait que quand ça saute ça, sais-tu que tout saute ! Ça fait que la première chose que tu fais, tu penses aller voir ton psychiatre. C’est comme ça que ça marche !

DM : Ce contact avec la vibration pour éliminer l’angoisse, pour éliminer l’anxiété, pour finalement faire de l’ordre et le vivre simplement, le départ il se fait où ?

BdM : Le départ, il se fait à partir du moment où l’Homme commence petit à petit à réaliser que ce n’est pas lui qui pense ! Tant que tu penses que tu penses, t’es fourré, puis tu peux être fourré “forever” ! Tant que tu penses, c’est l’involution. Je ne comprends pas que… Je le comprends, mais je ne comprends pas que ça ait pris si longtemps pour l’Homme de réaliser que ce n’est pas lui qui pense ! C’est extraordinaire de réaliser que ce n’est pas lui qui pense, mais l’Homme il veut penser que c’est lui qui pense. Parce que sais-tu quand tu commences à penser que ce n’est pas toi qui pense, tu commences à te demander ce que t’es ! (rires du public). “C’est quoi moi, je suis quoi moi là-dedans”… Ça fait que là, l’ego fait de “l’overtime” !

DM : C’est une grande source de désordre. On fait de l’angoisse aussi !

BdM : On fait de l’angoisse !

DM : Parce que ça attaque l’âme ?

BdM : Parce que ça attaque l’ego.

DM : L’ego ?

BdM : Ben oui, parce que ça attaque l’ego. Ça crée de la réflexion dans le mental, tout le monde te dit… Puis l’Homme, l’expérience de l’Homme doit toujours laisser savoir qu’on pense qu’on pense. Je dis qu’on pense, on sait qu’on pense ! Mais quand tu commences… Quand il y a un niaiseux comme moi qui arrive dans le monde, puis qu’il dit : “Hé, on pense qu’on pense”… Ça choque, on n’aime pas ça. Si j’ai un doctorat de l’Institut de Montréal, je n’aime pas ça me faire dire par un p’tit gars moi, de même : “C’est qui ça, Bernard de Montréal”… “Qu’on pense qu’on pense”… Si je suis un psychologue, je ne suis pas intéressé moi, à me faire dire qu’on pense qu’on pense…

DM : Mais le conflit profond, il faut le comprendre aussi parce que le combat qui se livre est énorme ?

BdM : Le combat qui se livre est énorme, mais c’est ça l’évolution ! L’involution, la pente vers la terre du vide, puis l’évolution, la remontée… On n’a pas le choix. L’Homme doit en arriver un jour à retourner à sa source, à prendre conscience de sa source. Puis après ça, une fois qu’il a conscience de sa source, il n’est plus intéressé à penser qu’il pense. Me vois-tu moi, penser que je pense ? (rires du public). L’autre, il rit en dedans (rires public)… Penser qu’on pense ! C’est effrayant, c’est effrayant !

C’est la plus grande aberration qui a été imposée à l’Humanité pendant des siècles et savez-vous qui c’est, qui maintient ça ? C’est l’astral, c’est le monde de la mort. Ils ont du pouvoir. Ils veulent que l’Homme retourne à la mort. Ils ne sont pas intéressés à ce que l’Homme passe en conscience éthérique. Ils veulent que l’Homme retourne à la mort, ça fait que c’est ça la manipulation ! Vous-demandez pas pourquoi est-ce que la planète Terre, c’est ce que c’est, hein ! C’est normal !

DM : J’ai un scénario. Je dois être honnête, ça m’est déjà arrivé de le vivre. Une personne vous engueule et plutôt que de dire TU, vous dites : QUI est-ce qui me parle ? Ça prend la personne par surprise. C’est assez… Ça bouleverse un peu la conversation !

BdM : Oui. Mais il faut le faire.

DM : Mais disons que dans une salle comme ça là, on a des personnes ce soir qui ont le goût d’essayer de ne pas penser. Est-ce que l’expérience pour être – peut-être pas valorisante pour l’ego – mais est-ce que l’expérience pourrait avoir des résultats ? Parce que moi je suis intéressé à savoir comment on fait de l’ordre. Puis s’il faut absolument aller chercher ce contact-là et trouver la vibration, il faut qu’il y ait un moyen, il y a des gens qui me demandent s’il y a des moyens ?

BdM : Oui, oui. Mais ça, ça fait partie de votre expérience à vous autres. Moi je ne suis pas intéressé d’être un thérapeute collectif (rires du public). Je veux bien expliquer comment ça marche, mais ça s’arrête là ! Sans ça là, tu es pris avec des entités de tout le monde là ! Ça va loin cette affaire-là, c’est fatigant… Non, moi je me repose (rires public).

DM : Je ne parle pas de vous là. Je parle des gens qui, dans la salle, voudraient vivre l’expérience. Toutes les personnes ici veulent faire de l’ordre dans leur vie, mais comme se mettre des sous à la banque ou des choses du genre, organiser sa vie, ce n’est pas suffisant. il faut absolument avoir ce contact intérieur pour amorcer ça ?

BdM : OK. Pour répondre à votre question là, un Homme qui ferait cette expérience-là intérieure pourrait avoir une réponse objective ou pas avoir de réponse du tout. Ça fait que si l’Homme se demande si c’est vrai que ce n’est pas lui qui pense, il peut avoir une réponse qui va lui dire oui ou il peut avoir une absence de réponse.

DM : C’est assez fréquent ! (rires du public).

BdM : Ça fait que si vous avez une réponse qui est dans l’affirmative, ben, à ce moment-là, continuez à travailler dessus. Autrement dit, parler avec la source c’est comme parler avec un être humain. Puis là, vous allez commencer à voir comment ça se joue la “game” ! Quand vous aurez fait ça pendant dix, quinze ans, vous aurez l’expérience de l’intelligence, la pratique…

DM : La pratique oui…

BdM : Seulement n’y prenez pas pour du cash, parce que là, ils vont vous passer au bain…

DM : Mais ça, c’est l’autre problème. Ce qui vient c’est le phénomène de la preuve parce que pour certaines personnes, de vivre cette expérience du contact, ça peut être accessible, puis ils peuvent être même des exemples pour d’autres, mais la preuve dans le concret ?

BdM : La preuve c’est la grande infirmité de l’ego. Avoir besoin d’une preuve, c’est la preuve qu’on est inconscient (rires public).

DM : Donc c’est impossible de s’en sortir. Si on considère que tous les gens qu’on rencontre, à qui on ne donne pas un crédit naturellement dans une conversation, s’ils ne nous fournissent pas une preuve, ou si nous, on attend une preuve, on tourne en rond. iI faut que ça casse quelque part ?

BdM : Tant que l’Homme cherche la preuve il cherche la sécurité égoïque. Puis quand il est rendu dans ces domaines-là, la sécurité égoïque a sauté par le châssis depuis longtemps. Ça fait que ce qui va arriver, par exemple, si une personne parlait avec une personne consciente, puis elle voudrait une preuve, c’est possible qu’une personne consciente donne une preuve à une personne inconsciente, mais elle va le faire pour des raisons d’évolution, pour l’amener, pour l’aider à voir quelque chose dans le temps. Mais elle ne va pas nécessairement le faire, parce qu’une personne consciente n’est pas assujettie à ça.

DM : Oui. Il n’est pas intéressé à la preuve…

BdM : Il n’est pas intéressé à la preuve. Tout ce processus-là a été détruit par la source. Donc la preuve, ça fait partie de la requête égoïque, ça fait partie de l’insatisfaction égoïque, ça fait partie du doute égoïque. Mais ça, ça fait partie de l’expérience de l’ego.

DM : Est-ce que vous diriez qu’à force de vivre de la souffrance, l’accumulation d’une quantité phénoménale de souffrance, un individu en arrive un bon matin à se lever, puis ça lui parle ?

BdM : Ça devrait lui parler avant ça ! (rires du public). Ça devrait lui parler avant ça…

DM : Mais il y a deux sources là ?

BdM : Oui. Si l’Homme a, surtout aujourd’hui à la fin du vingtième siècle avec des sciences, la science occulte de la psychologie qu’on peut appeler la conscience supramentale ou la psychologie supramentale, avec cette science-là, avec cet outil-là, ça ne prend pas trop, trop longtemps, avant que ça se fasse.

DM : Donc dès que l’individu est informé de cette…

BdM : Il faut qu’il soit informé, ça d’accord. Il faut qu’il soit informé ou qu’il intuite. Il y a des gens qui le vivent ça, par intuition, et ce, depuis longtemps. Mais il faut que l’Homme en soit informé. Puis une fois qu’il en est informé, après ça, ça s’ouvre, puis ça s’ouvre, puis ça s’ouvre, puis ça s’ouvre. Parce que quelque part dans le temps, à partir du moment où il a été informé, déjà son mental est avisé. À partir du moment où son mental est avisé, lui a la capacité de réaliser qu’il n’est pas fou en fin de compte.

Parce que si tu vis ça tout seul, tu te poses des questions, tu vas voir ton psychologue. Mais si tu as bien du monde qui vit ça, puis il y en a de plus en plus de gens qui vivent ça qui, finalement, en arrivent à une connexion avec le mental supérieur, ben, sais-tu que quand tu commences à avoir cinq-cent-mille personnes qui communiquent intérieurement, ça fait bien des fous ça, qui ne sont pas si fous “pantoute”. Mais c’est un processus qui commence lentement, puis qui s’expansionne, puis qui s’expansionne. Mais aujourd’hui déjà, on en sait trop pour que ça soit arrêté.

DM : Donc “a priori”, l’information déclenche ?

BdM : Il faut savoir !

DM : La communication maintient ou poursuit ?

BdM : Avec le temps, oui elle peut. Il y a des gens dans la salle que je connais là, qui communiquent. Il y a des gens dans la salle, si on faisait une communication avec eux autres, ça se ferait, boum, boum, clair et net ! Puis il y a des gens avec qui ça ne se ferait pas clair et net. Ça dépend du taux vibratoire du mental, ça dépend de l’ouverture. Ça dépend si l’individu a plus d’Esprit que l’autre. Il y a des êtres qui ont beaucoup d’Esprit.

C’est comme la lumière, ça. Il y en a qui ont bien de la lumière, puis il y en a qui en ont moins, d’autres qui n’en ont quasiment pas, puis d’autres un petit peu. Mais si tu en as trop un petit peu, tu ne peux pas éclairer toute une salle comme ici. Ça prend bien de la lumière ! Si tu as bien de la lumière, à ce moment-là tu n’as pas besoin d’en avoir gros, gros, comme dans dix ans, puis dans vingt ans. Mais si tu as assez de lumière, à ce moment-là ça se fait.

Parce que l’ajusteur de pensée ou le double… Ce n’est pas facile pour le double de communiquer avec l’Homme, à moins qu’il fusionne avec un gars comme moi. Là, ils t’enlèvent tous tes moyens, puis c’est eux autres qui “run” (diriger) jusqu’à tant que tu les remettes à leur place. Ça c’est long… Des grandes souffrances. Mais pour l’Homme là, en respectant son équilibre psychologique, en respectant le fait qu’il travaille, qu’il a un job, ainsi de suite, – puis qu’il n’est pas un initié dans le sens que moi je le suis là – ce n’est pas facile pour eux autres, parce que l’ego est là, le doute est là, les corps sont là.

Il ne faut pas qu’ils en donnent une très grosse dose parce qu’il va aller à “Grande Bâtisse” (HP). Il faut qu’il continue à travailler, prendre soin de sa femme, c’est toute une affaire, c’est quelque chose ! Le monde, ils disent : “Ah ! Moi j’aimerais ça, être fusionné”… Continue à travailler chez Eaton ! (rires du public). C’est des illusions spirituelles, ça ! T’es bien là, justement !

DM : C’est parce que pour beaucoup de gens, la fusion c’est un pouvoir ?

BdM : Oui, mais ça, c’est parce que les gens projettent. Ça, c’est de la projection. L’Homme aura sa conscience dans le temps. En attendant, ce qui est important pour l’Homme, ce n’est pas la fusion, c’est d’être bien dans sa peau. C’est pouvoir travailler, prendre soin de sa femme, aller prendre des petites vacances en Floride, s’acheter une télévision de temps en temps, puis changer de bas (rires public). C’est ça qui est important pour l’Homme, faire l’amour de temps en temps !

DM : L’atmosphère, disons de cette partie-là, c’est sur l’angoisse, et l’atmosphère du phénomène de parler avec un contact ou avec des gens qui ont cette information-là, est-ce qu’on peut avancer que les individus qui ont cette forme de communication là sont totalement libres d’angoisse ou d’anxiété, sont totalement dégagés parce qu’ils peuvent tout expliquer ?

BdM : Non, non. Votre question est très bonne. Parler intérieurement ce n’est pas une mesure de l’absence d’angoisse. Parler intérieurement, les indiens l’ont fait, les grecs l’ont fait, c’est delphique ça, c’est médiumnique, c’est plein de monde qui parle intérieurement. Donc parler intérieurement, ce n’est pas une mesure de l’absence d’angoisse. Par contre, intégrer la jasette intérieure, intégrer toutes les conneries intérieures, ça, c’est l’absence d’angoisse ! Ça, c’est l’intégration !

DM : Vous dites : intégrer. Est-ce que vous pouvez expliquer le phénomène d’intégration de cette information psychique ?

BdM : C’est basé sur le principe fondamentalement et nécessairement absolu chez l’Homme de pas croire.

DM : Strictement ça !

BdM : Ahhhhh ! Si vous saviez comme c’est important de pas croire, vous ne croiriez pas (rires du public). Pas croire !

DM : C’est pas croyable !

BdM : Pas croyable !

DM : Mais je pensais que c’était dans l’action qu’on intégrait ?

BdM : Tu intègres dans l’action parce que tu n’as pas cru. L’Homme intégrera dans l’action lorsqu’il aura cessé de croire la moindre chose venant des plans. Après ça, il intègre ! Parce que l’Homme a déjà accès à sa lumière “anyway”. Croire, c’est le plus grand outil, le plus subtil outil, le plus dangereux outil qui a été imprimé dans le mental de l’Homme par les plans, subtilement à travers tout le système de pensée humaine, depuis que l’Homme est Homme jusqu’à la fin du vingtième siècle, jusqu’au début de l’évolution. Croire, c’est anti-Homme.

Si vous me dites quelque chose, ça a de l’allure c’est intelligent, OK. C’est ça. Mais si vous me demandez de vous croire, je ne peux pas vous croire. Quand bien même tu me dirais, quand bien même vous me diriez : “Écoute, Bernard, il y a une soucoupe volante qui est descendue dans ma cuisine hier”, je ne te croirais pas. “J’ai les marques, je suis brulé”. Je ne te croirais pas parce que probablement d’abord, je suis capable de t’expliquer qu’est-ce que c’est sans l’avoir vu.

Puis même si c’était ça, même si c’était ça, il faudrait que moi-même je le sache que c’est ça ! Puis pour le savoir que c’est ça, je ne peux même pas me permettre de croire eux autres d’en haut, parce qu’ils nous “pogneraient” tous les deux là, comprends-tu ce que je veux dire ? L’Homme ne peut pas se permettre de croire. Je m’en vais vous dire une chose. Autant l’Homme de l’involution a cru, autant l’Homme de l’évolution ne croira pas. Ça sera la fin des maîtres, ça sera la fin de l’autorité psychologique, philosophique, métaphysique, ésotérique, occulte, sur la planète. Ça sera le début de la liberté de l’Homme.

Puis je vous avertis, hein, parce qu’avec les années qui viennent au vingt-et-unième siècle, l’Homme va devoir apprendre une fois pour toutes à vivre par rapport à son centre mental, et casser ça en lui-même une fois pour toutes, la croyance par rapport aux Hommes et par rapport à la connexion interne à lui-même. Puis celle-là, c’est la pire parce qu’elle est occulte. Pas croire un Homme, ça, ça se fait. Mais quand t’es rendu à communiquer intérieurement, laisse-moi te dire, il faut être lucide “en maudit,” pour pas croire, parce qu’ils sont intelligents “en maudit” !

DM : Ils vous donnent des preuves ?

BdM : Évidemment qu’ils vont me donner des preuves. Tu prends une petite médium là. Quand je pense à ces pauvres médiums qui traînent sur la planète, c’en est plein ! Bon, ben là, ils te disent : “Va donc mettre cinq-cents pièces sur le cheval là, à Blue bonnets”. Là, la petite médium elle y va, elle va mettre son petit cinq-cents pièces, il va rentrer le cheval ! Qu’est-ce que c’est que tu penses ? C’est pas des caves, il va rentrer ! Tu vas chercher les mouches avec du miel. Ça fait que là, elle est contente, elle va voir sa “chum”, sa belle-mère, son frère, son mari : “J’ai mis cinq-cents pièces, ah dis donc, on en a cinquante-mille qui sont rentrés” ! Là c’est fini ! L’Homme est naïf. Savez-vous qu’est-ce que c’est la naïveté ? La naïveté c’est l’absence de feu dans le mental.

Un Homme qui n’a pas de feu dans le mental n’a pas la capacité de déjouer les forces occultes de sa conscience, n’a pas la capacité de voir à travers le mensonge cosmique, n’a pas la capacité de voir à travers l’astral, donc n’a pas la capacité de voir à travers la polarisation du vrai puis du faux qui vient vers lui à travers le mental par le biais du monde de la mort. Il n’a pas la capacité d’établir un équilibre, une unité de travail avec sa source, donc il est encore en initiation. Ça va loin la naïveté !

DM : Mais moi, ce qui m’impressionne le plus ce soir, c’est de voir qu’on n’a pas nécessairement besoin d’être dans l’action pour intégrer, c’est-à-dire vivre la réalité de cette vibration-là, on peut faire tout le processus dans le mental ?

BdM : Non, c’est dans l’action. C’est dans l’action, rappelle-toi voilà quatre ans, c’est dans l’action, c’est dans l’action que tu l’as fait voilà quatre ans, pas dans le mental. Dans le mental, tu n’étais pas capable de le faire, tu le rationalisais occultement. C’est dans l’action que tu l’as fait !

DM : Oui, mais vous dites : Pas croire, ça permet d’intégrer. L’action, si on vit l’action pour que ça donne une preuve…

BdM : Pas croire, ça nous permet de nous libérer des vertus psychologiques qui sont imprimées dans notre mental par la voix de la parole parlée d’un Homme, ou par la voix de la parole télépathisée d’un être qui est sur un plan invisible. Pas croire, c’est une sécurité profonde. Un Homme qui ne croit pas est incapable d’être joué des tours. Un Homme qui croit, il est fini, même s’il est fini gros de même, il est fini.

DM : Mais ça n’interrompt pas l’action ?

BdM : Ça n’interrompt pas l’action, au contraire. Ça rend l’action extrêmement objectivée, c’est-à-dire libérée de toutes formes de conscience subjective, émotive, ésotérique, spirituelle, médiumnique, “whatever” ! Pas croire, là… Moi je suis probablement sur notre planète le seul Homme qui, RÉELLEMENT, ne croit pas. Ça ne veut pas dire qu’il nie. Il y a des gens qui ne comprennent pas trop ce que je veux dire : “Comment, pas croire”… ?

Quand je dis PAS CROIRE, je ne nie pas que des petits hommes verts sont venus dans la cuisine, je ne le nie pas, je ne nie pas ce que Richard Glenn va dire, je ne nie pas. Je suis trop intelligent pour savoir ce qui se passe au niveau des plans, mais je ne crois pas. Ça veut dire que je ne m’implique pas émotivement dans quelque forme d’évènement amené par la voie de l’information à mon mental et possiblement coloré par le tien !

Donc je demeure libre de tes impressions et je me rends libre des miennes ! Ça fait que comme ça, je suis “safe” ! Ça fait que si tu as des petits bonhommes verts qui viennent à travers ton égout chez vous, puis que c’est réel, puis que tu es suffisamment conscient pour établir une communication avec eux autres, je pourrais dire : “Bon, ben, venez me voir la semaine prochaine… Je vais appeler Bernard de Montréal, on va venir vous voir ensemble”…

À ce moment-là je vais le savoir moi, “anyway”. Je vais t’appeler même chez vous, je vais te dire : “Tu ne m’invites pas à prendre un steak” ? Puis tu vas m’inviter à prendre un steak, puis quand je vais arriver chez vous, tu vas dire : On va recevoir les petites bonhommes verts ce soir, puis ça va marcher, ça marche ! Mais je n’irais pas chez vous voir ces petits bonhommes verts, parce que j’y ai cru. JE NE CROIS PAS !

Puis une des raisons… Il y a des gens qui me demandent qui me disent : “Pourquoi est-ce que tu ne parles pas des OVNIs, puis pourquoi est-ce que tu ne t’es jamais ouvert avec Glenn sur les OVNIs, pourquoi est-ce que ne t’es jamais ouvert avec Payotte sur les OVNIs”… Pour la simple raison que le sujet, ce sujet-là qui est très vaste, qui est très intéressant, n’est utile à l’Homme qu’après le temps où lui-même est devenu totalement capable de supporter ce qu’il sait, sans être obligé de vivre de la projection par rapport à ce qui se passe dans le monde.

Quand l’Homme sera suffisamment conscient… Quand tu es conscient le phénomène extraterrestre ou OVNIs, “whatever it is”, le phénomène occulte, “whatever it is”, c’est absolument secondaire, ça ne change rien dans ta vie, ça ne t’empêche pas de faire ton jardin, ça ne t’empêche pas d’aller chez Eaton. Mais tant que je sais que le monde, à cause de ce qu’il pourra savoir au niveau de tout ça ou au niveau d’autre chose, ça va les empêcher de travailler, prendre soin de leurs enfants, envoyer leurs enfants à l’école, à ce moment-là je n’en parlerai pas de ces affaires-là.

Je vais en parler en privé mais je n’en parlerai pas en public, parce que c’est rendre un “dit service” à la communauté, c’est rendre un “dit service” à la société qui est sensible. Il y a des choses que l’Homme doit savoir avant. Commencez à vous savoir vous-mêmes, commencez à savoir comment ça marche la “game”. Puis quand vous saurez comment votre “game” marche, à ce moment-là vous pourrez savoir comment ça marche la “game” des OVNIs, des extraterrestres, puis des plans. Occupez-vous de vous autres, vos oignons, vos femmes, vos enfants. Soyez de bons citoyens. Puis après ça vous connaîtrez, vous comprendrez les citoyens des mondes.

DM : Merci, Bernard de Montréal. (Applaudissements)

mise à jour le 22/08/2024

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