Le divorce

Canadian Arctic – credit: @NorthernScavenger YouTube

Conférence avec Daniel Ménard 9

“DM : Nous abordons l’année 1990 avec deux sujets très “légers” (rires) : “Le divorce” et en deuxième partie : “Le suicide”. Ce n’est pas pour annoncer les années 90, mais ça se place comme ça pour le tout début de l’année. Dans la première phase, donc le divorce, nous essaierons de percevoir les …” BdM

 

En Français vous lisez la transcription manuelle de la conférence de BdM, dans une autre langue la traduction par une intelligence artificielle (AI) de cette transcription manuelle, donc le résultat est à interpréter avec discernement.

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Daniel Ménard (DM) : Nous abordons l’année 1990 avec deux sujets très “légers” (rires) : “Le divorce” et en deuxième partie : “Le suicide”. Ce n’est pas pour annoncer les années 90, mais ça se place comme ça pour le tout début de l’année. Dans la première phase, donc le divorce, nous essaierons de percevoir les malaises sociaux et individuels qui touchent le couple, et évidemment les individus qui forment ce couple.

Et nous demanderons à Bernard de Montréal de nous toucher mot sur ces dimensions. Bernard de Montréal (Applaudissements). On pourrait peut-être baisser un peu les lumières, ici en avant, s’il vous plaît… Bernard, le sujet, disons, qui nous touche ce soir est : Le divorce, et il y a évidemment des gens qui ont certainement connu une expérience de cet ordre.

Et l’évolution du couple et sa démarche, pour un homme ou une femme, est exposée dans son processus à une séparation, une rupture ou à une forme quelconque de séparation. J’aimerais qu’on puisse parler des éléments dans un couple, qui maintiennent un couple, et aussi les éléments qui ont tendance à déclencher des atmosphères de séparation.

Bernard de Montréal (BdM) : Peut-on attendre un peu que le mouvement se calme dans la salle… Que je puisse me concentrer un petit peu… C’est quoi votre question ?

DM : La question, c’est : dans un couple, où les gens ont en tant qu’individus, à se donner, disons un certain temps d’accompagnement, il y a des éléments dans un couple qui lui permettent de se contenir, de vivre ensemble, et il y a d’autres éléments qui ont tendance à, comme dissoudre un couple, à créer par toutes sortes d’interférences, des occasions de rupture.

Ce qui serait intéressant, c’est de voir la possibilité que les individus ont de regarder ce qui les maintienne ensemble et les autres éléments qui ont tendance eux autres, à dissoudre le couple, à le fracturer. Quels sont ces éléments qui fracturent le couple et qui donnent au couple la possibilité de se maintenir ensemble ?

BdM : Les gens qui se rencontrent dans la vie, qu’ils en soient conscients ou non, se rencontrent dans le cadre de l’expérience de l’âme. Et dans le cas de l’expérience de l’âme, où l’expérience de l’âme n’est pas nécessairement une expérience intelligente, c’est une expérience de mémoire. C’est une expérience qui, pour la plupart des humains sur la Terre, est reliée à un passé qui, déjà, est oublié de l’Homme, parce que la vie de l’Homme s’étend sur plusieurs vies antérieures. Et les lois de la vie demandent que tout s’équilibre au cours de l’évolution.

Donc, l’Homme s’incarne, meurt, s’incarne, meurt, mais l’Homme se retrouve toujours à différents cycles en “partnership” avec d’autres hommes ou d’autres femmes – j’emploie le terme Homme dans le sens générique du terme – et dans l’expérience du couple, les gens se rencontrent et ils vivent une expérience d’âme ; donc, ils sont sujets à une certaine programmation. Une programmation qui est proportionnelle à leurs faiblesses et à leurs forces, à leurs qualités, à leurs défauts, ce qui crée la complémentarité dans le couple, ce qui crée la dualité dans l’union, ce qui crée la tension dans la relation, et aussi l’harmonie dans la relation.

Et le couple humain sur la Terre est un couple qui fait partie de l’involution de la conscience humaine, c’est-à-dire que c’est un couple qui se reconnaît, mais qui ne se reconnaît pas sur le plan de l’Esprit. C’est-à-dire sur le plan de l’Intelligence pure, il se reconnaît sur le plan des sensations, il se reconnaît à travers les perceptions, il se reconnaît à travers les sensibilités, mais tout ceci fait partie du corps astral.

Et tant que l’Homme sur la Terre ne passera pas de l’involution à l’évolution, ou tant que l’Homme ne passera pas de l’expérience de la conscience animique à la conscience pure, il est évident que le couple, à quelque niveau que ce soit de sa définition, le couple demeurera pour l’homme et pour la femme, un champ d’expérience utile à l’âme, mais difficile pour l’ego ou plaisant pour l’ego selon la condition.

Dans le cas de l’expérience de l’âme, le problème c’est qu’aujourd’hui, nous vivons dans un temps, dans une période, où les influences, les mœurs, la religion, changent tellement que l’Homme, aujourd’hui, génériquement parlant dans le couple, n’est plus tenu de vivre le “partnership” d’une façon aussi rigoureuse qu’il l’était par le passé. Il n’est plus retenu par la crainte, il est moins retenu par la culpabilité, il est moins retenu par l’excommunication de l’Église, si nous parlons de l’Église chrétienne, ainsi de suite.

Donc, dans un sens le couple moderne, ou l’Homme génériquement parlant dans le couple moderne, a plus de chance ou d’occasion de se redéfinir dans une alliance, de se redéfinir dans l’expérience. Ce qui l’amène, éventuellement, dans le temps, à briser le couple et à le reformuler. Par contre, cette condition fait partie des forces nouvelles de notre société qui influent sur les facultés de l’homme et de la femme, leur donnant plus de liberté, moins de position à la rupture.

Mais par contre, ceci ne permet pas nécessairement à l’être humain, à l’homme et à la femme de redécouvrir un autre couple, qui soit nécessairement à la mesure de leur Esprit. Autrement dit, auparavant le couple ou les partenaires dans le couple, vivaient peut-être toute une vie à l’intérieur d’une expérience d’âme qui pouvait être heureuse ou très malheureuse, très difficile. Et aujourd’hui, à cause des temps dans lesquels on vit, on peut vivre une période quelconque de notre vie à l’intérieur d’un couple, et à un certain moment, on en sort pour en reformuler un autre.

Mais le point que je veux faire, c’est que cette sorte de liberté demeure paradoxale, dans ce sens que le nouveau couple que nous créerons, que ce soit le deuxième, le troisième, ou le quatrième, n’est pas nécessairement libre de la programmation de l’âme, il est simplement plus libéré en fonction des mœurs nouvelles.

Et il faudra, au cours de l’évolution, que l’Homme en arrive à développer une conscience mentale suffisamment avancée, pour que, si pour une raison ou une autre, il doit sortir d’un couple qui fait partie d’une ancienne conscience, qu’il en découvre et qu’il en crée un nouveau, mais cette fois-ci, basé sur la reconnaissance de l’Esprit de l’autre, dans un sens qui va des deux côtés.

Et à ce moment-là, le couple, ce couple nouveau qui sera réellement créé par l’homme et par la femme, sera uni dans l’Esprit des deux êtres, et ne sera plus sujet à l’expérience de l’âme, donc il ne sera plus assujetti aux conditions involutives accélérées de notre société moderne.

DM : SI j’ai bien compris, l’individu, a priori, à cause de sa dynamique karmique, sa destinée ou sa programmation, ne choisit pas son couple, il rencontre un premier couple qui pourrait être pour balancer une mémoire dans le passé. Et vous dites que, à cause de la liberté d’aujourd’hui, l’individu peut remettre en question cette programmation. Mais est-ce que la programmation, on peut reconnaître quand elle est balancée ou terminée par rapport à la mémoire, même si on n’a pas souvenance de ces vies antérieures là ?

BdM : Oui, on peut le reconnaître dans la mesure où on est suffisamment mental, c’est-à-dire suffisamment desséché sur le plan émotif, pour ne pas laisser la mémoire et la qualité émotive de notre conscience personnelle, influer sur le jugement. C’est très très difficile pour les gens qui vivent une union ou qui ont vécu une union, surtout des gens d’un certain âge, les gens qui sont dans la quarantaine, dans la cinquantaine, de se séparer après avoir vécu, disons vingt ou vingt-cinq ans dans l’ombre ou dans… Ce que je pourrais dire… Dans les ténèbres de leur propre Esprit.

Ils sont habitués, ils ont développé des habitudes, ils ont développé des tendances, des manières de vivre, et souvent ils appartiennent à un temps qui est plus reculé que le nôtre ; donc ils ont beaucoup de mémoire, ils ont beaucoup d’affiliation avec des dogmes. Ils ont beaucoup de fidélité, dans un sens, avec des façons de vivre qui appartenaient à un temps où les Églises, ou les façons de pensée religieuse, influaient beaucoup sur la nature de la pensée.

Mais ces gens-là, même aujourd’hui s’ils vivent dans un temps qui est accéléré, qui se déchire, trouvent très difficile de briser cette programmation parce qu’ils ont trop d’émotions. Les anciens, les Églises, ont voulu établir des normes de longévité en ce qui concerne l’union maritale pour la protection de la société, pour la longévité sociale, pour aussi l’ordre social, l’ordre dans la famille, et ceci était bon dans le passé, c’était nécessaire.

Seulement aujourd’hui à la fin du vingtième siècle, l’Homme est devenu plus intelligent dans ce sens qu’il a libéré une grande partie de sa mémoire antérieure, parce qu’il a développé une plus grande conscience psychologique de la valeur relative qui conditionne son mental, en fonction des études psychologiques, en fonction des études comparatives sur la valeur rituelle ou essentielle des religions, en fonction des valeurs relatives qui concernent l’exposition philosophique des valeurs par la philosophie, ainsi de suite.

Donc, l’Homme a beaucoup changé et l’Homme, aujourd’hui, est rendu à un point où il individualise beaucoup plus sa conscience, mais elle n’est pas totalement individualisée ; donc, les gens, surtout les gens comme je disais, qui sont dans un certain “bracket” (catégorie), dans un certain âge, trouvent très très difficile de rompre cette programmation. Et c’est difficile aussi de les conseiller parce que les gens doivent prendre leur décision eux-mêmes.

Mais l’Homme avec le temps découvrira, dans la mesure où il se libérera de sa mémoire qui est ancestrale, qui est limitative, qui est extrêmement émotivée, très spiritualisée, il se libérera de cette mémoire, et à un certain moment, il réalisera que… Bon, le couple, il a fini son expérience dans le couple, et il doit se reconnaître une identité personnelle, il doit reconnaître une identité personnelle dans son partenaire, et les deux ensemble doivent continuer une vie qui convient à leur destinée, à leur bien-être, et à l’équilibre psychique de leurs émotions et de leur mentalité.

Ceci, ça fait partie de la nouvelle évolution, mais aujourd’hui, les gens sont en transition vers ceci et ils sont en transition parce qu’effectivement, nous n’avons pas encore réellement consolidé notre mémoire, nous n’avons pas encore suffisamment étudié l’Homme, l’Homme ne s’est pas suffisamment étudié lui-même pour prendre des décisions, ça fait partie de l’évolution du mental. Par le passé, nous étions, en tant qu’individus, extrêmement associés aux valeurs sociales, aux valeurs raciales, aux valeurs nationales, aux valeurs religieuses, ainsi de suite, aux valeurs spirituelles.

Et maintenant que nous sortons de cette période-là, nous n’avons plus de valeurs. Donc, il est très difficile pour nous autres de vivre la certitude que nous pourrons connaître demain, parce que nous sommes encore rattachés à l’incertitude du passé. Donc, les gens qui vivent leur couple aujourd’hui et qui se sentent un peu désabusés dans leur expérience, ne sentent pas encore cette force intérieure qui fait partie de leur identité, qui pourrait leur donner le coup de pouce nécessaire pour prendre des décisions réellement créatives en ce qui concerne leur couple.

DM : Est-ce qu’on sait que l’on en a fini avec la programmation quand on ne se sent pas coupable dans le cas d’un divorce, dans l’ambiance de la relation qu’on laisse en arrière ?

BdM : Oui, se sentir coupable dans cette expérience-là ou dans d’autres expériences, ça fait partie de la stupidité de l’Homme. La culpabilité, c’est une violation directe du droit humain à la vie en fonction de la destinée préconçue et sue ou perçue par l’individu. Dans le fond, l’Homme découvrira un jour, lorsqu’il se sera suffisamment libéré de ses mémoires ou de ces forces qui conditionnent son mental et son émotion, l’Homme un jour découvrira qu’effectivement, il est un être universel, c’est-à-dire qu’il est un être qui, dans son identité, représente la suprême essence ou la totale essence de l’êtreté.

Et l’Homme n’a aucune question à demander à personne, visible, ou invisible, en ce qui concerne sa destinée, sa façon de vivre sa vie, sa façon de poursuivre ses objectifs, et sa façon de réorganiser sa vie de couple sur le plan matériel. Cette illusion fait partie du conditionnement à tous les niveaux et à toutes les sauces que nous avons connu pendant l’histoire. Ici au Québec, nous sommes un peu plus libres de ceci, parce que nous vivons quand même dans une société qui bénéficie de l’échange ou de la transformation des valeurs entre l’Europe et l’Amérique.

Mais il y a énormément de pays dans le monde, de vieux pays dans le monde, de vieilles races, de vieilles mentalités, qui sont très loin encore de pouvoir réellement réaliser l’inutilité pour l’Homme de se lier d’amitié avec des formes de pensées qui coïncident avec un “arriérage” mental, équivalent au manque de maturité de toute une humanité ou de toute une race. L’Homme doit en arriver à reconnaître son identité, son individualité, mais il y a un prix.

Dans le passé, nous étions supportés socialement, nous étions supportés par une myriade de formes-pensée ou de valeurs, et maintenant que nous avançons dans un temps qui est beaucoup plus axé sur le développement de l’individualité, nous sommes obligés, en tant qu’individus, de supporter ce que nous savons. Et c’est ça qui est difficile et c’est ça qui empêche les Hommes, les couples, de se régénérer à un certain moment de la vie, sans vivre cette culpabilité, qui est la maudite partie de l’inconscience humaine.

DM : Est-ce que le développement de l’individualité est entravée par la vie de couple ?

BdM : Non, non, non, aucunement ; la raison pour laquelle les gens pensent ceci, c’est parce que dans la vie de couple actuelle, dans la vie de couple involutive, les gens s’accouplent par insécurité.

DM : C’est ce qui crée la programmation ?

BdM : Donc, en s’accouplant par insécurité, on va chercher chez l’autre des aspects, des valeurs, ou des paramètres d’expérience qui nous conviennent, qui nous plaisent ou qui nous déplaisent, mais ces aspects font partie de l’expérience de l’âme. Si l’Homme était dans son individualité intégrale, à ce moment-là il formerait, il créerait un couple à l’intérieur duquel il y aurait une réserve intégrale face à l’identité du partenaire, et il n’y aurait aucune lacune dans l’évolution de la liberté créative individualisée.

Il n’y aurait aucune restriction parce que ce ne serait plus une expérience d’âme, mais ce serait un mouvement de l’Esprit. Dans l’expérience de l’âme, il y a dualité, dans l’expérience de l’âme, il y a mémoire, dans l’expérience de l’âme, il y a des forces magnétiques extrêmement puissantes. Et ce sont ces forces qui conditionnent le flux et le reflux de l’énergie émotive et mentale de l’ego, que ce soit l’ego de la femme ou que ce soit l’ego de l’homme, alors que si la femme était dans sa parfaite individualité et l’homme aussi, ce mouvement, ce reflux et ce flux de l’âme n’existeraient pas.

Il y aurait simplement le mouvement créatif de l’Esprit et une entente permanente entre les deux êtres, et l’expérience d’être en amour, qui fait tellement partie du besoin émotif de l’Homme aujourd’hui, serait absolument inexistant, sans essentialité. Et simplement nous découvririons chez l’homme et la femme, l’être qui aime, l’état mental de l’amour, c’est-à-dire cette perception extraordinaire de l’Esprit qui sait que le partenaire est en vie et non mort.

DM : Qu’est-ce qu’un couple, dans une structure de séparation, qu’est-ce qui fait que dans un couple, un des deux partenaires souvent, a une peur de perdre l’autre, une peur qui peut l’emmener à même une forme de violence verbale, psychologique, ou même physique, dans le cas de certains Hommes ?

BdM : Parce que les êtres sont “insécures”, j’ai dit tout à l’heure que les Hommes… D’ailleurs, pour moi le couple n’existe pas sur la Terre, on est plus ou moins accouplé. Un couple, ça se créera, donc les êtres sont accouplés. Et comme ils sont accouplés… D’accord, on n’aime pas le mot “accouplé” parce qu’on est obligé de légaliser le terme, mais on est effectivement accouplé !

Parce qu’on s’est rencontrés dans des circonstances qui font partie du mouvement de l’âme, donc les gens ne se sont pas rencontrés par rayonnement interne, ils ne se sont pas rencontrés ou perçus ou évalués en fonction de leur Esprit, c’est-à-dire de leur intelligence créatrice, mais en fonction d’un mouvement de flux, de reflux, basé sur différents niveaux de perception, soit de beauté, d’intelligence, de compétences, de pouvoir financier, d’éducation, ainsi de suite.

Et ces valeurs sont purement animiques, ce ne sont pas des valeurs réelles, ce sont des valeurs mais ce ne sont pas des valeurs réelles, ce sont des valeurs expérientielles. Alors que dans un couple réel, dans un couple, dans le sens que je l’expliquerais si j’écrivais un livre sur le couple, je serais obligé de dire : “Un couple ça n’existe pas, il faut le créer”.

Et pour créer un couple, il faut totalement détruire l’âme astralisée, ou l’aspect astralisé de nos relations. Donc, une fois que l’Homme sera capable de voir dans son partenaire simplement de l’Esprit, il ne verra plus de défauts. À partir du moment où on ne voit plus de défauts, à ce moment-là, on ne voit que de l’Intelligence créatrice, et à ce moment-là la polarité des deux personnages disparaît, l’expérience de l’âme est terminée, il y a simplement le mouvement de l’Esprit.

DM : Donc, vous dites que deux personnes peuvent vivre pendant admettons vingt ans ensemble et ne pas encore former un couple, donc ce n’est pas le temps qu’ils vivent ensemble ?

BdM : Non, vous pouvez être soixante ans ensemble et vous n’avez pas créé un couple, vous êtes “accouplés” confortablement, point final.

DM : C’est une grosse nuance ?

BdM : C’est une très grosse nuance !

DM : Est-ce que : “accouplés” répond de l’âme ?

BdM : “Accouplés” répond de l’âme, “accouplés” est en-dehors du contrôle de l’Homme, “accouplés” fait partie de l’expérience de l’Homme, “accouplés” n’est pas prévisible, “accouplés” n’est pas permanent à 100 % sûr ! Qui aujourd’hui peut rencontrer son homme ou sa femme et dire : “Dans 50 ans on sera ensemble… Sûr”. Le savoir mentalement, autrement dit avoir la force mentale pour éliminer les aspects du couple qui pourrait entraver à cette destinée ?… Très rare !

DM : Mais il y a des gens qui veulent !

BdM : Tout le monde le veut ! La petite fille qui rencontre le petit gars, chez Big Mac, effectivement, aussitôt qu’ils font le contact de la main ou des doigts, ou qu’ils se frottent les joues ensemble, c’est pour la vie, mais dans le fond c’est pour quelque temps !

DM : Oui, mais ils ne le savent pas !

BdM : Mais non ils ne savent pas, ils espèrent, il faut quand même que l’Homme de l’involution vive d’espoir, ce qui est une grande robe d’ailleurs, une très grande illusion ! Vivre d’espoir, c’est l’opium pour le naïf (rires du public).

DM : Il s’en vend beaucoup !

BdM : Oui effectivement, c’est la grosse drogue mondiale ! (rires du public).

DM : Mais la question à savoir… C’est parce qu’accouplement et couple, il y a une période où l’individu doit savoir fondamentalement qu’il vit un couple, parce que vingt ans… !

BdM : Qu’il crée un couple !

DM : Qu’il crée un couple !

BdM : Oui. On créera un couple !

DM : Ça se crée comment un couple ?

BdM : Pour créer un couple, il faut avoir la volonté fondamentale, totale, de savoir, de pouvoir, et de vouloir ne jamais faire de la peine à l’autre.

DM : C’est dans les petits détails ?

BdM : Dans tous les détails !

DM : C’est dans le ton de la voix ?

BdM : Dans tous les détails ! Aimer dans le sens d’une conscience supérieure, dans le sens d’une conscience supramentale ou dans le sens d’une conscience identique à soi, c’est un état d’esprit, c’est-à-dire une faculté mentale de l’intelligence supérieure de l’Homme qui permet à l’Homme de réaliser que dans son mouvement par rapport à un autre être, la femme ou vice versa, s’il y a moindrement une tendance astrale à faire souffrir l’autre, c’est un piège de l’âme.

DM : Mais les gens sont inconscients quand ils font souffrir l’autre ?

BdM : Mais oui, c’est de l’inconscience !

DM : Mais comment est-ce qu’une personne inconsciente peut faire souffrir quelqu’un, peut vouloir créer un couple, s’il est inconscient, parce qu’il ne veut pas fondamentalement faire souffrir l’autre ?

BdM : Non. Les gens ne veulent pas faire souffrir l’autre, mais ils le font quand même pour toutes sortes de raisons qu’ils rationalisent.

DM : Beaucoup de gens vont dire : J’ai vécu cette expérience-là contre mon partenaire mais c’était malgré moi ?

BdM : Malgré moi, ça veut dire quoi ? C’est ça qu’il faut étudier en psychologie. Si on veut faire une étude psychologique de cette expérience qu’on appelle l’amour, il faut réellement comprendre qu’est-ce que ça veut dire ce “malgré moi”. Aussitôt qu’un être humain peut dire : “C’est malgré moi, j’ai fait ceci malgré moi, je t’ai donné une claque sur la gueule malgré moi”, à ce moment-là, il vivait une poussée d’âme ! Si l’être était le moindrement dans son Esprit, il pourrait contrôler cette vibration, il pourrait contrôler ce mouvement et le casser. Il verrait que c’est très dur.

DM : Mais quand vous dites : Ne pas faire souffrir l’autre, est-ce que ça tombe dans le fait d’emmener l’autre à toujours vivre dans un cadre douillet, ultra confortable, à l’abri de toute forme d’insécurité, style : prendre un exemple, pour un homme, prendre une femme et la mettre dans une cage de verre ?

BdM : Non, ne pas faire souffrir son partenaire ça veut dire : Être intelligent de son intelligence, réaliser que le partenaire dans sa relation avec soi est un partenaire ouvert vers soi. Bon, je vous donne un exemple simpliste. On va prendre par exemple une femme. Une femme c’est une femme, ça ne fonctionne pas comme un homme, ce n’est pas fait comme un homme, heureusement !

Ça ne pense pas comme un homme, ça n’émotive pas comme un homme, ça ne réagit pas comme un homme. Une femme, ça a un système de perception totalement différent de l’homme, et l’homme lui aussi a un système totalement différent de la femme.

L’un et l’autre se complètent parfaitement, mais si l’homme, lui, dans son gros ego “macho”, dans son ego “macho”, n’est pas capable de résister à la tendance qu’il a en tant que mâle, à ridiculiser la sensibilité de sa femme, les perceptions, son système à elle de vitaliser son énergie, à ce moment-là il va vivre par rapport à elle une certaine tendance à la dominer.

Mais s’il est capable de voir dans ses “petits mouvements”, de femme qu’il a bien voulu rencontrer et qu’il a aimée au début, cette grande sensibilité, ce grand don naturel de la femme d’aimer, parce que ça fait partie de son karma, à ce moment-là il verra que la femme, elle a des facultés d’engendrer une énergie créative dans la vie, qui est totalement en harmonie avec la sienne, dans la mesure où lui, ne se prend pas pour un autre… (Coupure enregistrement)…

(Reprise en cours) (…) Un facteur dominant dans leur relation, et c’est la même chose pour la femme. Si la femme réalise que l’homme a un karma très pesant sur la Terre qui est le karma du travail, qu’il doit bosser, qu’il doit travailler, et si elle réalise qu’il met tout son effort pour subvenir aux besoins de sa famille, à ce moment-là elle verra que, oui, le soir, il faut qu’il fasse de “l’overtime”, à huit heures au bureau !

Donc, si elle ne fait pas “d’overtime” à la maison, puis qu’elle ne se demande pas : “Est-il au bureau ou est-il ailleurs”, à ce moment-là la femme doit réaliser que l’homme a des obligations par rapport à sa vie, par rapport à son expérience. Donc, les deux êtres sont totalement différents, ce sont deux races différentes, et ils doivent apprendre à se connaître, à se comprendre.

Mais on ne comprend pas une femme à travers la psychologie du mâle, et on ne comprend pas l’homme à travers la psychologie de la femme, on comprend la femme à travers son propre Esprit à soi, parce que l’Esprit de l’homme ou l’Esprit de la femme, c’est une quantité, c’est une entité, c’est une réalité universelle qui, à la fois, peut parfaitement expliquer l’un ou expliquer l’autre, parce que l’Esprit est au-dessus de l’expérience de l’âme.

Mais si nous vivons notre relation par rapport à la femme avec toutes ces aspects, toute cette coloration de l’âme, c’est évident que la séparation, la division, le rapport entre les deux êtres va être très difficile, de temps en temps heureux, mais toujours expérientiel.

DM : Mais l’expérience de l’homme, vous dites “dans le sens karmique du terme” elle est liée au travail, la programmation de la femme est liée à l’amour, comment ces deux êtres peuvent ne pas se faire souffrir, c’est-à-dire peuvent avoir l’intelligence dans une relation de couple de ne pas se faire souffrir, tenant compte du fait qu’ils ont une programmation à régler qui est finalement quasiment opposée dans les faits ?

BdM : Il faut qu’ils connaissent et qu’ils reconnaissent le côté occulte de l’amour !

DM : Le côté occulte ?

BdM : Oui. Il faut qu’ils réalisent que l’être humain sur la Terre est un être qui est extrêmement manipulé par le plan astral, c’est-à-dire que c’est un être qui est extrêmement vibrant aux énergies du plan de l’âme, donc extrêmement vibrant aux énergies du plan de la mort. Il faut qu’ils aient une certaine conscience, une certaine science occulte de la mort, et qu’ils sachent comment ou à quel niveau la mort travaille et s’instruit sur le plan émotif, sur le plan mental de la conscience humaine.

Il faut qu’ils sachent qu’il y a des mondes parallèles à l’intérieur desquels des êtres décorporalisés évoluent et travaillent aussi en relation avec l’Homme de la Terre, dans la matière. La vie ne se limite pas simplement à la chair, la vie va au delà de la chair, et il faut que l’Homme réalise que tout ce qui est astral dans le cosmos, tout ce qui fait partie de ces zones ténébreuses de la vie, a tendance à disloquer sur le plan matériel, l’harmonie.

DM : Donc, c’est des forces sur d’autres plans qui engendrent l’action de son vécu…

BdM : Ce sont des forces sur d’autres plans qui engendrent par vibration cette énergie qui a tendance à disloquer sur le plan matériel l’harmonie de la vie dans le couple. Il est évident que c’est plus difficile de voir ceci dans un couple, mais si nous regardons certaines expériences humaines individuelles, on peut voir où ces forces astrales sont agissantes et même représentées télépathiquement sur le plan de l’expérience.

Regardez le type par exemple qui souffre de folie et qui entend des voix, et qui se fait dire des choses, donc ces voix, elles existent sur un plan parallèle. Donc, chez l’Homme en général qui est normal – qui a une certaine conscience plus balancée, ainsi de suite – qui n’est pas trop debalancé dans son corps astral, il n’entend pas ces voix, il ne vit pas ces voix dans une tonalité psychique qui empoisonne réellement l’ego d’une façon vertigineuse comme la folie. Mais il est quand même influencé et influençable, et ce sont ces influences qui perturbent la relation entre l’homme et la femme.

DM : Mais quels sont les enjeux pour ces plans dits “astraux”, quels sont les enjeux de vouloir, disons, créer une distorsion ou une séparation dans une relation de couple, dans le mouvement quasi naturel de reconnaître l’Esprit de l’autre ?

BdM : Ça fait partie des lois de la mort sur la Terre !

DM : Les lois ? Vous parlez de lois ! Ces entités-là veulent une séparation continuelle dans les échanges que les gens ont entre eux !

BdM : La mort est anti-Homme !

DM : Anti-Homme, à vouloir quoi ?

BdM : La mort est “anti-Homme” dans ce sens que les entités, une fois qu’elles sortent du corps matériel et qu’elles s’en vont sur le plan astral, sont régies par des forces, sont régies par des lois qu’elles ne peuvent pas défier. L’Homme, sur le plan matériel, ne peut pas défier la gravité, les morts ne peuvent pas défier les lois de leur monde, et ça fait partie des mystères de la vie sur la Terre, de comprendre ceci.

Une fois que l’Homme aura compris qu’il y a le plan matériel, qu’il y a les plans spirituels astraux, et qu’il y a le plan mental pur, à ce moment-là, l’Homme pourra commencer à comprendre les lois d’influence, et à ce moment-là l’Homme pourra commencer à comprendre réellement les lois de la vie d’une façon intégrale.

Mais tant que la psychologie humaine ne se sera pas permise de faire de l’introspection volontaire dans les domaines obscures, occultes du mental humain, l’Homme ne pourra pas connaître et comprendre les lois de l’influence qui influent sur son mental et qui utilisent l’énergie émotive de son ego, et à ce moment-là l’Homme sur le plan humain, sera affecté par cette condition, et c’est ce que j’appelle l’involution.

L’involution, c’est la coordination occultée de forces psychiques astrales qui travaillent contre l’Homme, et c’est ce qui a fait que l’Homme, depuis des millénaires, a perdu conscience, n’a jamais réalisé son identité, et a toujours été bafoué mentalement et philosophiquement par les grandes questions fondamentales : “D’où je viens, où je suis, et où je vais”, ce n’est pas normal que l’être humain ne sache pas d’où il vient, où il est, où il s’en va.

La seule raison qui fait que nous sommes prisonniers de ces trois questions minotauresques, c’est parce que nous n’avons pas accès à notre Esprit, nous sommes des êtres qui vivons inconsciemment par rapport à des forces astrales de l’âme, nous avons des contrats qui ont été établis avant la descente dans la matière, donc nous avons un “partnership” avec l’astral.

Et un jour, pour que l’Homme passe de l’involution à l’évolution, il lui faudra comprendre ceci, la philosophie elle est morte, elle est impuissante à comprendre ceci, la psychologie actuelle est impuissante à comprendre ceci, les Hommes qui entreront dans les domaines occultes de la conscience humaine seront obligés de prendre conscience que la science de l’Esprit, la science du mental, la science de la pensée, l’origine de la pensée, le monde de la pensée, les lois de la pensée, sont des lois qui doivent être comprises comme les lois de la gravité sur le plan matériel.

Donc, à ce moment-là l’Homme dans son couple, pour revenir au couple, comprendra parfaitement ces lois, il ne sera plus assujetti à la programmation, il ne sera plus assujetti à sa programmation, et il n’aura plus besoin de petits papiers pour le garder en relation harmonieuse et permanente avec son partenaire.

DM : Je suis très intéressé par le fait de voir qu’un individu a un contrat avec l’astral, mais la possibilité, absolument, quand on a un contrat, on peut le lire en tout temps, c’est marqué dans quelque chose sur papier ou c’est d’une entente verbale, il y a une définition en soi. Comment l’individu peut atteindre, je dirais, cette prise de conscience du contrat qu’il a avec l’astral, pour finalement le régler avec, pour pouvoir avoir la paix après ?

BdM : Il doit en prendre conscience !

DM : Oui mais comment ?

BdM : L’Homme doit prendre conscience de l’astral, comment prendre conscience de l’astral ? À partir du moment dans la vie où vous vous faites “fourrer”, vous devez savoir pourquoi. Si dans la vie vous vivez de la souffrance, vous êtes astralisés ! La vie ce n’est pas ce que les Hommes pensent. Les Hommes pensent que la vie c’est une expérience sur laquelle ils n’ont pas de contrôle, ça c’est une illusion. Ça, ça fait partie de l’illusion de l’astral.

Les Hommes pendant des millénaires ont voulu comprendre la vie, ils l’ont poétisée, ils l’ont “philosophisée”, ils ont tout fait pour la comprendre. Et aujourd’hui on est rendu à la fin du vingtième siècle, 1989, nous avons étudié la matière, mais nous n’avons pas étudié la vie ! Et nous nous sommes refusés d’étudier la vie occultement, parce que nous avons préféré, pour des raisons d’orgueil mental, de regarder les choses matérielles avec une objectivité dite scientifique, et avons refusé de comprendre et de réaliser que nous pouvons aussi regarder le côté occulte de la vie d’une façon objective et scientifique.

Et tant que l’Homme ne se libèrera pas de sa naïveté philosophique, de ses craintes, et de son orgueil surtout, mental, face aux côtés invisibles de la vie, il ne pourra pas commencer à mettre le doigt sur la réalité objective de l’astral, donc il ne pourra pas communiquer télépathiquement avec l’astral, il ne pourra pas reconnaître les jeux de l’astral, il ne pourra pas reconnaître les jeux à l’intérieur de son intuition qui est une forme d’intelligence imparfaite mais utile.

Il ne pourra pas reconnaître qu’en effet, il est un être sans gouvernail, il le saura par expérience, mais il ne connaîtra pas pourquoi, donc il ne pourra pas réellement briser les forces en lui qui sont occultes, voilées, et qui se cachent derrière le masque de la pensée subjective ; pour en arriver finalement à dompter cette dimension de son être, à casser le pouvoir de la mort sur sa conscience, et finalement entrer en fusion ou en union créative avec son propre Esprit, sa propre source, sa propre lumière, sa propre intelligence créatrice.

DM : Je vous soumets un cas qui peut apparaître, disons anonyme, là. Un individu est exposé, après quelques années de vie avec une personne, que ce soit une femme ou un homme, est exposé à devoir faire comme un choix, vivre sa vie d’une façon disons plus libre en expression, et dans un sens, abandonner ou laisser son partenaire à des fonctions qui, avant, évidemment, étaient laissées pour compte, qui là aujourd’hui, doit s’occuper, parce que lui veut s’occuper de sa vie et prendre une certaine autorité, une certaine forme d’autonomie, comme on dit souvent dans le langage.

S’il est manipulé par l’astral, cet individu agira d’une façon à faire souffrir son partenaire, comment cet individu qui fait ça en toute conscience pour pouvoir, disons se donner plus de force, plus de gravité, d’intensité et de puissance, comment cet individu peut reconnaître son contrat avec l’astral si c’est l’astral qui lui répond ?

Et comment il peut trouver son Esprit dans les gestes ou dans l’action qu’il va poser ? En d’autres termes, un individu laissé à lui-même dans la vie, qui se veut autonome, célibataire, qui rompt dans une relation de couple, qui finalement s’établit un dialogue juste par rapport à lui-même, comment cet individu peut reconnaître sa programmation, donc son contrat avec l’astral, s’il réussit parce qu’on a de l’information à dialoguer avec un plan invisible ?

Qu’est-ce qui nous dit que ce n’est pas l’astral qui va nous dire ce qui se passe, et comment on peut reconnaître qu’il y a de l’Esprit dans le mouvement qu’on fait ? Ce n’est pas facile de voir les nuances ?

BdM : Il y a de l’Esprit dans ce que l’on fait dans la mesure où il y a de l’Intelligence dans ce que l’on fait, il y a de l’Intelligence dans ce que l’on fait dans la mesure où il n’y a pas de crainte dans ce que l’on ressent.

DM : OK. Donc, quand il n’y a pas de crainte, c’est de l’Esprit ?

BdM : Tant qu’il n’y a pas de crainte, d’insécurité ! De l’intelligence, dans de l’intelligence, dans de la lumière, il n’y a pas de crainte, il n’y a pas d’insécurité, c’est clair, net, précis !

DM : Ça se supporte ?

BdM : Ça se supporte par soi, ça a sa propre dynamique ; donc, tout le reste, l’insécurité, la jalousie, tout, tout, tout, tout, toute cette fabrication de la personnalité humaine qui ne fait pas partie de la personne humaine, qui ne fait pas partie de l’identité humaine, ça, c’est la condition ou ce sont les conditions qui empêchent l’Homme de rentrer dans son identité.

L’Homme ne peut pas entrer dans son identité lundi matin à huit heures trente, c’est un processus, c’est un processus qui est proportionnel à l’élimination graduelle de tous ces facteurs qui font partie de la personnalité involutive. Donc, pour répondre à votre question, vous avez un couple, je vous donne un exemple parce que j’ai eu une expérience dernièrement… Que j’ai vue.

Vous avez un couple, une femme, une “bonne femme”, elle est mariée à un type – ils ont un certain âge – qui a une tête de cochon, mais une “câlisse”, t’sé, il y en a qui en ont… Bon… C’est le genre de tête de cochon, excusez mon langage… Le bon Québécois ! Donc la “bonne femme” elle aime son mari, ça fait longtemps qu’elle est mariée avec, il y a toute une histoire, ça fait trente ans que ça dure, trente-cinq ans que ça dure !

Puis lui, comme je dis, il a une tête de cochon, bon ! Ça prend combien d’années pour qu’une femme réalise que son mari, c’est une tête de cochon puis qu’il n’y a plus rien à faire avec, il n’y a plus de sève dans le bois ! Ça peut prendre bien des années parce qu’elle, c’est une émotive, parce qu’elle a peur d’être seule, parce qu’elle a peur de manquer d’argent, parce qu’elle a ci, ou parce qu’elle a ça !

Ça fait qu’elle a le choix de rester avec une tête de cochon qui va devenir encore plus entêté avec le temps, parce que le crâne diminue avec les années (rires du public), puis elle, à cause de son insécurité, puis son rationalisme de petite femme, de tout ça, elle peut se leurrer dans l’impression que si elle ne le lâche pas, sa vie est à terre.

Un être humain ça ne se met pas à terre ! Une loque humaine, oui ! Mais un être humain qui a moindrement d’intelligence, il n’en a pas besoin de gros gros, mais il en faut un peu, de la volonté, pas gros gros, un peu, un être humain qui a un peu de substance, ça ne se met pas à terre, un être humain ! Une loque humaine, oui !

Mais un être humain qui rentre à un point, qui réalise qu’il en a une de “crisse” de tête de cochon… Mais il faut le réaliser, si elle ne réalise pas ou elle sait qu’il en a une mais elle a peur de le “sacrer” là, parce que…Tout ça… À ce moment-là, ben, elle est finie la “bonne femme” ! Alors ne viens pas me voir moi, puis me dire : “Monsieur Bernard de Montréal, pensez-vous que je devrais le crisser là, ou le garder”…

C’est pas de mes affaires, je vais dire : “Faites ce que vous voulez, moi je ne donne pas de conseil à personne, j’explique des choses”, parce que si je dis : “Crisse-le là”, puis qu’elle le “crisse” là, puis qu’il fait une crise cardiaque, c’est moi qui vais être responsable, comprends-tu, ça fait que je ne dis rien, puis je ne dis jamais rien, puis je ne dirai jamais rien. Je peux regarder quand est-ce qu’elle va le faire ou si elle ne le fera pas, mais je ne vais pas aider !

DM : Donc, dans votre exemple, la personne, si elle ne fait pas un mouvement là, avec tout le contexte qu’elle a, par insécurité, elle est dans une programmation, donc…

BdM : Elle est dans une programmation, puis lui aussi, il est dans une programmation, parce que lui il est dans l’illusion à cause de sa tête de cochon, puis qu’il a raison, bababa… Parce qu’il fait partie d’un autre temps. Ça fait que lui est dans son illusion, puis elle, elle est dans son illusion, ce qui fait que les deux vivent leur karma !

DM : Par contrat avec l’astral ?

BdM : Par contrat avec l’astral, puis ça va loin ça !

DM : OK. Mais la conscience de leur contrat, si on leur dit, disons un soir : Votre souffrance et la conscience de votre contrat… Le jour où ils décident de faire un mouvement pour corriger cette souffrance-là…

BdM : Ces deux-là, s’ils prenaient la conscience du contrat, ils se “crisseraient” là tout de suite ! (rires du public). C’est parce qu’ils ne l’ont pas cette conscience-là, qu’ils ne peuvent pas le faire.

DM : OK. Prochain point qui vient, ils prennent conscience du contrat, comme vous dites, ils se laissent, est-ce que ça leur garantit que le prochain mouvement de faire une autre forme d’association pour un couple, est-ce que ça leur garantit une relation dans l’Esprit ?

BdM : Dans la mesure où ils s’énervent pas pour en prendre un autre !

DM : Vous voulez dire de se dépêcher là… Parce qu’il y en a qui attendent longtemps !

BdM : Ouais… Ouais… Parce que ce qui arrive, c’est que les gens… Bon, disons qu’ils vont faire une rupture, leur couple ne marche plus parce qu’ils ont pris une certaine conscience, ils ont bien arrangé ça, c’est bien fait. Mais là, ça commence à les chatouiller encore, parce que l’homme a de la misère à vivre tout seul puis la femme, elle ne veut pas rester toute sa vie toute seule !

Ça fait qu’ils s’ennuient, puis ça s’ennuie, ça fait que là ils s’énervent. Là, ils se font un autre couple trop vite : “Prends ton temps, regarde-le le bonhomme, regarde-là la bonne femme, il n’y a pas rien que les jambes puis le job ! A-t-il de l’Esprit, a-t-elle de l’Esprit”… ? il y a des gens qui me disent : “Un homme puis une femme, ça doit être différent, les gens devraient être différents”. L’homme puis la femme devraient être pareils, mais tu peux rien qu’être pareil si ton partenaire a de l’Esprit.

Si ton partenaire a de l’Esprit, si tu choisis ton partenaire en fonction de son Esprit, puis lui te choisit en fonction de ton Esprit, vous êtes pareils dans l’Esprit, donc à ce moment-là, vous n’avez pas cette impression qu’ont les gens que, dans un couple, il y en a un qui devrait être d’une façon puis l’autre, d’une autre façon.

DM : Quand on vise une différence, en tout cas au niveau des comportements, c’est ni plus ni moins qu’une extension de contrat ?

BdM : Ça fait partie de l’extension de contrat. Moi je suis un homme d’expérience, je voyage, ainsi de suite, puis je vis à différents niveaux, puis j’ai ma femme, ainsi de suite, puis moi puis ma femme, on est pareils dans la tête, dans l’Esprit. Si je dis à ma femme : “Bon, demain matin, on prend l’avion, on s’en va au Tibet puis on prend l’avion et on s’en va dans la jungle ou whatever it is”, si c’est intelligent elle va le savoir, puis si ce n’est pas intelligent, elle va me dire : “Oui c’est vrai, ce n’est pas intelligent, on n’y va pas”. On est pareils dans l’Esprit, mais si c’était au niveau de la personnalité, là on aurait des différences.

DM : Mais je reviens à cet élément-là, vous dites : “C’est pareil dans l’Esprit” mais il y a beaucoup d’années pour en arriver à ce que ce soit pareil ?

BdM : Ah ! Non, non, c’est tout de suite, ouais, ouais ! L’Esprit c’est instantané ! Tu la rencontres, tu la rencontres, vous êtes pareils, seulement ce qui arrive au cours des années, c’est que vous approfondissez votre propre intelligence, vous vous confirmez dans votre propre intelligence, vous vous confirmez dans votre propre profondeur.

Moi j’ai rencontré ma femme en 1970, puis je ne l’aime pas plus aujourd’hui que dans ce temps-là, il n’y a rien de changé entre moi puis elle, c’est pareil, c’est au niveau de l’Esprit. L’Esprit c’est instantané, point final ! Tandis que quand c’est l’expérience de l’âme, là ça prend cinq ans, dix ans, quinze ans, vingt ans, soixante ans avant de se connaître, il y a des couples qui ont soixante ans, ils ne se connaissent pas encore.

DM : Donc, des amis qui vous rencontrent, quand ils en aiment un, ils aiment l’autre aussi, c’est automatique ?

BdM : Évidemment.

DM : Parce que c’est le même Esprit ?

BdM : C’est le même Esprit !

DM : S’il reconnait l’Esprit à l’un, il reconnait l’Esprit à l’autre, instantanément !

BdM : Automatiquement, sans ça n’a pas d’allure, ça ne se tient pas !

DM : Qu’est-ce qui ne se tient pas ?

BdM : L’opposé de ce que vous dites (rires du public).

DM : Vous seriez un bon avocat !

BdM : Je créerais plus de confusion que d’instruction !

DM : Mais le point que je veux faire, c’est que souvent, il y a des gens qui sont socialement en couple, et puis l’un est plus populaire que l’autre, ou disons, dans un sens, a plus l’occasion de se manifester que l’autre, et on ne lui donne pas la même crédibilité à son partenaire, parce qu’il est plus effacé ! Comment deux individus qui finalement sont pareils dans l’Esprit, peuvent cohabiter dans une aussi grande différence dans leur manifestation humaine ?

BdM : Ils n’ont pas la même créativité, ils n’ont pas la même vibration, ils ont un Esprit harmonisé mais ils n’ont pas la même vibration, chacun est individuel à soi.

DM : Donc, le même Esprit ne veut pas dire la même personnalité ?

BdM : Ben, c’est évident ! Savez-vous qu’est-ce que c’est de l’Esprit ? De l’Esprit c’est de l’intelligence ; donc, de l’Esprit ça a sa source sur un certain plan, cette énergie-là connecte avec l’âme, si elle connecte parfaitement avec l’âme, l’Esprit qui passe à travers l’âme et qui fait vibrer l’âme, fait partie de la relation entre l’âme et l’Esprit d’une personne.

Et l’autre personne elle a son âme et son Esprit, c’est la même affaire, ça fait partie de sa relation, ou est en relation avec l’âme, mais chaque personne qui est dans un esprit universalisé extensionne cette énergie-là dans le monde, en fonction de la subtilité de ses corps. Chaque personne a un corps mental différent, chaque personne a un corps astral différent, ainsi de suite.

Donc, on est différent ; donc, être pareil ça ne veut pas dire qu’on perd notre identité par rapport à l’autre, être pareil ça veut dire qu’on est dans le même Esprit, on veut les mêmes choses, on veut faire les mêmes choses, tout est évident aux deux en même temps. Bon, l’intelligence universelle fonctionne comme ça !

En bas de ça, si on parle de l’intelligence humaine, si on parle de l’intelligence expérientielle, si on parle des facultés mentales involutives de l’Homme, si on parle de l’expérience de l’âme, à ce moment-là on tombe au niveau des personnalités où la femme est comme ça, puis le gars est comme ça, “Est and West, and both never meet” (Est et Ouest, les deux ne se rencontrent jamais), alors que les deux devraient facilement se rencontrer.

Les gens quand ils se rencontrent, les jeunes, quand tu es à l’Université puis que tu rencontres une fille, vous n’en avez pas gros de différence, hein ! Ça marche ensemble, d’ailleurs c’est ça qui détermine votre évolution dans la semaine qui s’en vient là ! Lui il est fin partout, puis elle, elle est fine partout. C’est au cours des années que lui n’est pas fin partout, puis elle n’est pas fine partout, pourquoi ?

Parce que la connexion qui s’est faite entre les deux, s’est faite au niveau de l’âme, elle ne s’est pas faite au niveau de l’Esprit ; donc, chacun a découvert au cours des années des petites lacunes dans un domaine ou dans l’autre. Mais si les deux s’étaient rencontrés au niveau du mental, au niveau de l’Esprit, à ce moment-là au cours des années, ça se serait simplement développé, cette unification des deux êtres, cette ressemblance, cette osmose des deux êtres !

DM : Mais c’est que vous éveillez un point, vous dites dans un sens, que dans un couple, lorsqu’un individu…

BdM : Je m’excuse… Parce que je vais l’oublier… Regardez ce qui se passe aujourd’hui, on parle d’astrologie, tout le monde parle d’astrologie : “C’est quoi ton gosse”… “C’est un Bélier”… “Puis c’est quoi, ta “blonde” (amie)”… “C’est un “Bœuf”… il y a toute un… Bon ! (rires du public). Puis ce qui arrive, le danger de tout ça – je suis d’accord que le Bélier a certaines caractéristiques puis le “Bœuf” a certaines caractéristiques, je suis d’accord avec ça, mais le point que je veux faire, c’est que ces caractéristiques-là sont au niveau de l’âme.

Et si ces deux êtres-là, dans leur astrologie personnelle, transcendaient les aspects polarisés de leur astrologie, ils se découvriraient les deux, ils se découvriraient non pas de de la polarité, mais de l’unité dans le mental.

DM : Exact !

BdM : Moi ma femme c’est une Sagittaire, réellement une Sagittaire, puis moi je suis un Lion, je suis un Lion double, ce n’est pas un cadeau un Lion double. Un Lion c’est un beau signe dans ce sens que c’est un signe solaire, mais un Lion ça peut avoir aussi des problématiques. Premièrement un Lion c’est orgueilleux, un Lion c’est généreux, un Sagittaire c’est ordonné et c’est très juste. Bon, si je suis un Lion, on va prendre mon cas, si je suis orgueilleux, si je me prends pour un “smart” (intelligent) puis si je me pense intelligent, puis si je me prends pour Bernard de Montréal, à ce moment-là la partenaire qui est Sagittaire est écrasée.

Mais si le Lion transcende le coté obscur de son astrologie, et comprend pour des raisons d’études internes, que l’intelligence ça ne vient pas de l’ego, que la pensée ne vient pas du moi inférieur, que la pensée vient des plans supérieurs, que la lumière passe à travers l’Homme et se manifeste à travers le mental ; donc, à ce moment-là l’orgueil qui fait partie du côté nocturne d’union de son involution, de l’expérience de l’âme, de sa naïveté, de son inconscience, disparaît.

Ça fait que tu as un Lion qui est capable de manifester à différents niveaux, les aspects solaires de sa conscience éveillée, ben, à ce moment-là tu as un Lion qui est le fun, qui est intéressant, qui n’est pas pesant, qui n’est pas dominateur, qui n’est pas orgueilleux, qui peut être aussi simple qu’un Capricorne en famille. Alors c’est la même chose pour l’autre.

L’autre c’est une Sagittaire par rapport à un Lion, très réceptrice, très dévouée, si elle rentre dans sa force, puis que son dévouement n’est pas de l’asservissement, si elle n’est pas asservie au Lion, si elle rentre dans sa force puis elle transcende les aspects nocturnes ou obscurs de son astrologie, elle devient une Sagittaire “au boutte” (génial) avec un Lion “au boutte” ! C’est pour ça que je dis qu’on forme un couple “au boutte” où il n’y a plus d’expérience d’âme, où tu as simplement une relation et un mouvement d’Esprit, et ça, c’est à la portée de tous les Hommes sur la Terre. FIN.

mise à jour le 22/08/2024

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