Souffrir de ses émotions

Canadian Arctic – credit: @NorthernScavenger YouTube

Conférence avec Daniel Ménard 12

“DM : Bernard, pour la deuxième partie, nous entamons la soirée avec : “Souffrir de ses émotions”. Les gens au cours de leur vie évidemment ont à supporter des transformations et à changer assez rapidement dans certaines occasions, et les émotions sont toujours une source de pensée ou de réflexion. Bernard, …” BdM

 

En Français vous lisez la transcription manuelle de la conférence de BdM, dans une autre langue la traduction par une intelligence artificielle (AI) de cette transcription manuelle, donc le résultat est à interpréter avec discernement.

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Daniel Ménard (DM) : Bernard, pour la deuxième partie, nous entamons la soirée avec : “Souffrir de ses émotions”. Les gens au cours de leur vie évidemment ont à supporter des transformations et à changer assez rapidement dans certaines occasions, et les émotions sont toujours une source de pensée ou de réflexion. Bernard, l’individu qui est pris avec des émotions quelle en est la source ? Quels sont les éléments qui déclenchent en lui la pression du corps émotionnel ou de tout ce qui touche finalement sa pensée autour d’une émotion ? Qu’est-ce qui donne à l’individu ou qu’est-ce qui pousse l’individu à souffrir ou à vivre une émotion ?

Bernard de Montréal (BdM) : La mémoire !

DM : Essentiellement ?

BdM : Oui. La mémoire c’est la force, c’est la dynamique dont se sert l’émotionnel, dont se sert le corps émotionnel pour fouetter les pensées et toujours mettre en évidence l’aspect négatif de l’être. La mémoire, ça fait partie du mensonge cosmique aussi chez l’Homme, mais à des niveaux tellement, tellement, tellement naïfs que l’Homme ne s’en rend pas tellement compte. Mais le phénomène mémoriel chez l’être humain en ce qui concerne l’émotivité, c’est définitivement le point de rencontre des forces occultes de sa conscience qui crée en lui de la souffrance.

DM : Est-ce que vous diriez qu’une absence de mémoire créerait une absence d’émotion ?

BdM : L’absence de mémoire crée l’absence d’émotion, oui.

DM : Donc quand on souffre émotivement, on est placé devant une mémoire. Et est-ce que ces mémoires-là ont leur source dans un aspect d’expériences individuelles ou dans une expérience à caractère collectif ?

BdM : Ça dépend de l’expérience. Il y a des expériences qui sont… Il y a des expériences où la mémoire va être utilisée au niveau collectif, d’autres expériences où la mémoire va être utilisée au niveau personnel, mais c’est toujours le même phénomène. La mémoire va toujours faire ressusciter dans la conscience humaine des énergies qui vont fouetter le mental en utilisant l’émotion, c’est-à-dire le facteur incontrôlable explosif de l’évènement qui choque d’une façon ou d’une autre l’ego.

DM : Est-ce que la puissance de la mémoire est proportionnelle à l’impression que l’individu a d’avoir fini ou terminé, ou finalisé une expérience dans sa vie ? En d’autres termes, est-ce qu’on garde en mémoire, et évidemment pour l’impact émotif là, est-ce qu’on garde en mémoire strictement les expériences qu’on considère ne pas avoir terminées ou finalisées ?

BdM : Tout se garde en mémoire, seulement qu’il y a des choses dans la mémoire qui sont soulevées. Le phénomène de la mémoire, c’est un peu comme un phénomène de vernis. Tu as des couches, puis tu as des couches, puis tu as des couches, tu as des couches, bon ! Plus l’Homme est conscient, plus c’est difficile pour lui de vivre des couches de mémoires réellement profondes, puis plus il va vivre en surface, la mémoire.

Puis un Homme qui serait réellement très, très, très conscient là, il ne vivrait même plus les dernières couches du vernis. Il vivrait dans un autre mental, dans une autre dimension du réel. Donc pour l’Homme, la mémoire c’est une invention et une réinvention constante de l’astral, c’est-à-dire que les courants astraux de sa conscience sont constamment à l’œuvre pour créer en lui de la souffrance, pour faire en sorte que l’ego prenne une certaine conscience. Seulement que cette conscience-là, l’ego la vit de façon passive, il ne la vit pas de façon créative active.

Pour que l’Homme en arrive à passer du stage de la mémoire purement réflective à l’élimination de cette mémoire réflective, pour entrer dans la grande mémoire cosmique, il faut que l’Homme, il faudra que l’Homme en arrive à ne plus mettre aucune valeur dans tout ce qui est d’émotions rattachées à du mémoriel.

DM : Si je comprends bien, vous dites qu’une personne qui vit une émotion donne une valeur à une mémoire ?

BdM : Ouais, ouais.

DM : OK. Quel est le mécanisme qui crée cette valorisation d’un passé ?

BdM : C’est l’astral mais c’est l’ego qui l’accepte. Je vous donne un exemple : vous avez une petite fille qui tombe en amour la première fois. Son “chum” (ami) la laisse, elle vit une crise. Si cette petite fille là avait été éduquée, en fonction de cet évènement-là, par ses parents, pendant des années de temps, des années de temps, des années de temps, quand l’évènement se serait produit, elle aurait passé par-dessus, comme une page d’un livre.

Tandis que là, la petite fille, elle va vivre le choc de l’évènement, le choc astral de l’âme ! Puis éventuellement elle va passer par-dessus, elle va se faire un autre “chum”. Bon, ben, c’est toujours comme ça dans la vie. L’Homme n’a pas été éduqué en fonction de la nature des lois événementielles qui frappent la psyché. Donc quand il se produit quelque chose, l’Homme vit toujours le choc, le feu, comme quelqu’un qui meurt !

T’as beau dire : “Bon, ben, ta mère elle meurt demain matin, ta grand-mère elle meurt à l’hôpital, ta tante elle meurt demain matin”, bon, c’est un beau salon mortuaire, elle est étendue là ! Qui c’est qui souffre ? C’est pas elle, c’est toi ! C’est toujours le vivant qui est le con dans l’affaire. Mais pourquoi est-ce qu’on souffre ? Parce qu’on vit du mémoriel par rapport à l’émotion qui utilise notre mémoire pour astraliser notre conscience, pour nous faire penser émotivement à un lien brisé, à un lien perdu, à un amour perdu, ainsi de suite, “whatever it is”. Tandis que la “bonne femme”, elle est de l’autre bord, puis elle rit elle, t’sé ! Et puis nous autres on est ici, puis on pleure. C’est tout à l’envers !

DM : Mais la valeur que l’on cite…

BdM : Si tu t’en vas au salon, puis que tu ne pleures pas… Tu regardes ton cousin, il va dire : “Il a l’air bien maître, sa bonne femme est morte il ne pleure pas, est-il drogué”… ? Ça fait qu’on dirait que l’Homme n’est pas capable de vivre le choc de l’expérience sans émotion, parce qu’il vit le choc de l’expérience en fonction de la mémoire, des mémoires que l’émotion va faire surgir en lui. Ça, c’est astral, ça fait qu’on souffre tout le temps !

DM : Donc on se fait astraliser sur tout ce qu’on donne de la valeur ?

BdM : On se fait astraliser sur tout ce qu’on met de la valeur dedans.

DM : Mais là, ça a beaucoup de conséquences de ne pas donner de valeur à quelque chose ?

BdM : Ça ne veut pas dire que tu ne mets pas de valeur à quelque chose. Ça ne veut pas dire que la “bonne femme” qui est dans le cercueil, tu ne mets pas de valeur dedans, il y en a une de valeur, mais une valeur de quoi ? C’est une valeur là ? Elle est sur un autre plan ! Ça fait que si tu lui donnes de la valeur et qu’elle est sur un autre plan, c’est ton affaire.

Bon… Ma belle-mère… Avant d’y aller, je lui dis : “Bon, ben va-t’en là, lâche moi, laisse faire ça ici, va-t’en sur les plans, retrouve-toi”… Dépendant de son cas. Je vais lui parler… Bon… Comme les petits “patins” font, ils ne chialent pas ici, ils sont contents… “Reste de l’autre bord”. Mais nous autres c’est le contraire… Les mouchoirs… Puis t’étais bonne… Tu t’es occupée de nous autres… Comprends-tu ? Moi, ma mère je me rappelle quand mon grand-père est mort, elle s’était jetée dans la tombe avec ! Une crise ! Elle s’est jetée dans la tombe ! Elle n’était pas capable de pendre le choc ! Là, bien vite, quand il y en a un qui va mourir, elle va se rejeter dans la tombe encore là !?

Ça fait que l’Homme n’est pas capable de vivre le choc sans mettre de l’émotion dedans. Donc automatiquement, il n’est pas capable de mentaliser l’évènement. Donc il l’astralise, puis on fait ça tout le temps, tout le temps, tout le temps, tout le temps !

DM : Mais vous soulevez une question. Dans quoi peut-on mettre de la valeur ? Est-ce que c’est dans un temps quelconque ou c’est dans une relation, c’est dans… ?

BdM : Mettre de la valeur dans quoi que ce soit, c’est égoïque.

DM : On ne peut pas dans la vie… Un individu conscient ne donne… Ne met de valeur dans rien ?

BdM : Tu vas créer une valeur relative pour juxtaposer des évènements en fonction des besoins que tu as d’eux. Point final.

DM : C’est strictement fonctionnel ?

BdM : C’est strictement créatif, donc fonctionnel, donc utile.

DM : Puis dès que l’utilité s’estompe c’est fini ? Il n’y a plus de mémoire là-dessus ?

BdM : Bon, je vais vous donner un exemple. Là, je ne le fais pas parce que je ne traite plus ça, ces affaires-là. Si tu m’avais demandé la même question voilà cinq ans, j’aurais “sacré”, un coup de pied sur la chaise… Comprends-tu ? Autrement dit j’aurais utilisé cette valeur-là pour expliquer quelque chose dans le temps. Là, je ne peux plus parce que je suis fatigué, mais dans le temps… Comprends-tu ? Mais quand l’Homme est créatif, il crée une valeur dans une instantanéité en fonction de ce qu’il a besoin de faire ou d’expliquer. Là, si tu dis : “Bernard de Montréal, c’est pas bien poli de faire ce que tu viens de faire, un Homme des grands salons comme toi”… Je comprends, mais là, j’ai expliqué quelque chose…

DM : OK. Donc la personne qui en souffre, ce n’est pas la personne qui pose le geste, puisqu’elle se défait de la valeur ? Mais la personne elle, qui subit ou…

BdM : Celle qui subit, puis celle qui met de l’émotion dedans, c’est elle qui en souffre.

DM : Une personne qui irait sur le pot, puis qui aurait taché sa robe, elle n’a pas de raison de donner de la valeur à ça ! (rires public). Elle va vivre une mémoire puis elle va souffrir de ses émotions (rires public).

BdM : Ouais, ouais, ouais, probablement (rires du public).

DM : Excusez, mais c’était plus fort que moi là ! (rires du public). C’est parce qu’il y a des gens dans une expérience qui sont lésés, et puis ils ont beau vouloir effacer la mémoire de l’expérience, ils ont l’impression qu’ils ont… Pas une revanche, mais qu’ils ont quelque chose à régler. Puis c’est souvent cet aspect-là qui fait que l’émotion…

BdM : Oui, mais ça, c’est l’astral. C’est ça l’astral. Comment veux-tu que l’Homme ait la paix d’Esprit s’il vit toujours ce mouvement-là entre l’astral puis sa conscience humaine ? Quand l’Homme sera conscient ou un Homme qui est conscient, il ne peut pas vivre ça, ce mouvement-là tout le temps, tout le temps, tout le temps. Tu n’as pas de paix dans l’Esprit, puis c’est ça que l’astral fait !

L’astral c’est l’effort contre l’Homme fait par des forces dont il est totalement inconscient, mais qui font partie de sa psyché – qu’il n’a pas encore identifiées – qui, en somme, représentent la sommation de son ego planétaire. C’est ça l’astral. Tandis que le mental, c’est la sommation d’autres forces qui font partie de son ego, mais cosmique, c’est-à-dire son ego universel, c’est-à-dire son mental pur. Puis ces forces-là représentent pour l’Homme qui viendra sa nouvelle destinée.

Pendant l’involution l’Homme a développé un ego planétaire pour se “grounder”, pour rentrer dans la matière, pour la connexion avec l’âme, le corps, ainsi de suite. Dans l’évolution, l’Homme développera un ego totalement transparent, totalement autre, qui fonctionnera selon des lois d’énergie totalement différentes de ce que l’on a connu pendant l’involution. Autrement dit, ce sera réellement la transmutation de l’ego humain.

DM : Mais l’évolution de cet Homme conscient là – en tout cas pour avoir baigné dedans assez longtemps – peut être interprété par beaucoup de gens, en tout cas, comme étant une froideur assez particulière ?

BdM : C’est une interprétation. C’est subjectif… C’est subjectif.

DM : Les gens qui vivent de cette nouvelle énergie ont, semble-t-il, en tout cas, une rapidité à trancher dans certaines situations qui occasionnent en tout cas pour leur environnement certains problèmes de comportement ou d’adaptation ?

BdM : Oui, mais ça, ça fait partie de l’évolution de la conscience dans ce domaine-là aussi. Dans la mesure où l’Homme va prendre conscience de ces nouvelles forces là dans son être, il va apprendre à traiter avec elles en fonction de son propre ajustement. Tu ne peux pas rentrer dans une nouvelle conscience puis tout savoir tout de suite. Une nouvelle conscience, c’est comme des chambres, il y a une petite affaire là, puis une petite affaire là… Ça fait qu’avec le temps, tu apprends, tu apprends, tu découvres, tu découvres, donc tu t’ajustes, tu t’ajustes. Puis avec le temps, ben, tu deviens normal, comme tu étais avant, mais…

DM : Mais quand vous dites ”normal”…

BdM : Normal dans le sens “anonyme”. Moi je me considère normal aujourd’hui. Je ne dis pas que j’ai toujours été normal de même là, parce que je n’ai pas pu toujours réellement contrôler ces énergies-là. Mais aujourd’hui je me considère normal. Je suis capable d’aller dans un bar puis prendre un petit verre, je peux aller danser du gogo, je suis capable de faire disparaître complètement le personnage Bernard de Montréal complètement ! C’est ça que j’appelle “normal”. Autrement dit si tu me rencontres quelque part dans un bar, ben, je vais parler du hockey ! Tu ne sauras même pas qui je suis. Puis je suis capable de ne pas parler de ce que je sais. Je suis capable de retenir tout ce que je sais.

DM : Est-ce que les gens vont penser que, même, vous avez des émotions ?

BdM : Ah ! Je suis capable d’en créer des émotions ! Les gens m’ont déjà vu pleurer à la télévision.

DM : Mais ça, c’est créer des émotions ou c’est…

BdM : Ça, c’est créer des émotions…

DM : Vous ne vivez pas d’émotions ?

BdM : Non.

DM : OK.

BdM : Je ne peux pas le faire comme je veux là, c’est un état mental. Mais quand je pleure à la télévision, c’est parce que je veux faire passer une vibration que je ne serais pas capable de faire passer avec des mots. C’est encore de la créativité.

DM : OK. C’est un processus exclusivement créatif. L’individu qui développe son état de conscience, donc élimine sa souffrance de ses émotions, donc recherche un état particulier, quelle est l’étape qu’il doit franchir pour savoir qu’il a toujours la capacité d’éliminer cette souffrance, donc cette mémoire ? Quelle est l’étape qu’il doit franchir qui est vitale, qui est fondamentale pour savoir qu’il est toujours capable de trouver une solution pour éliminer les émotions dans sa vie, j’étais pour dire dans le mental, mais dans son ensemble ?

BdM : Question intéressante. Il va être amené éventuellement par la vie ou par son expérience à devoir reconnaître une sorte d’intouchabilité dans son émotionnel.

DM : Est-ce que c’est en se libérant, exemple, du sentiment de culpabilité face à lui-même?

BdM : Ah ! Définitivement, définitivement. La culpabilité il n’y en aura plus.

DM : Ni face à d’autres, ni face à lui-même ?

BdM : Ah non ! La culpabilité, c’est… Tout !

DM : Parce qu’on se fait rattraper par la mémoire souvent par cette dimension-là ?

BdM : Je calcule que la culpabilité, c’est le poteau autour duquel l’énergie de l’émotion monte. L’énergie de l’émotion, elle monte autour d’un poteau, puis la culpabilité c’est le poteau. Ça va tellement loin la culpabilité là. J’aimerais ça un jour d’écrire un livre sur le sujet, si jamais j’ai le temps, parce qu’il y en a là-dedans. La culpabilité là, c’est tellement occulte mais tellement occulte, que l’Homme qui n’aurait pas de culpabilité à aucun niveau, il serait instantanément dans le savoir !

DM : Instantanément !

BdM : Oui, je vais vous dire pourquoi. Parce que quand tu n’as plus de culpabilité, tu rejettes tout ce que tu veux !

DM : Inévitablement !

BdM : Donc tu revoies tout ce que tu veux, tu gardes tout ce que tu veux, tu regardes tout ce que tu veux, tu fermes les yeux sur tout ce que tu veux, t’es libre.

DM : Par rapport à d’autres ?

BdM : Par rapport à tout ce que je viens de dire, puis après ça tu recommences. Après ça tu conçois tout ce que tu veux, parce qu’il ne faut pas avoir de culpabilité pour concevoir tout ce que tu veux. Si tu as la moindre culpabilité, tu ne seras pas capable de concevoir tout ce que tu veux, parce qu’il y a quelque chose en toi qui va te retenir. Puis là, c’est plus une affaire de : “Je suis capable, est-ce je suis capable, je ne suis pas capable”… C’est une affaire d’énergie… Tu ne l’as pas la vibration pour le faire !

Quand je dis concevoir ce que tu veux, il faut que tu sois pas mal libre de culpabilité parce qu’à ce moment-là tu commences à détruire le Temple de Salomon. Quand tu commences à détruire le Temple de Salomon, tu commences à reconstruire le Temple invisible des Melkisédechs. Ça, ça veut dire que tu deviens sur la Terre, prêtre, prophète, initié. Ça, ça veut dire que les vertus de ta conscience font partie de la gloire de la civilisation future qui t’amène éventuellement à représenter, pour une planète en évolution, les règles que les Anciens ont connues, comme dans le temps de Moïse, par exemple : Les dix Commandements !

Donc ça va loin l’affaire. J’aime ça, parler de cette période. Là, je te parle de ça de même en passant, mais je ne vais pas rentrer dedans. Je veux simplement dire que la culpabilité c’est le sublime poison qu’utilise l’astral pour empêcher l’Homme d’être roi sur sa planète ! Puis dans ce poison-là, tu as toutes les essences, dont la croyance est ultimement le plus grand des parfums.

DM : Ça voudrait dire qu’un individu, exemple, de ne pas croire à une situation pourrait se sentir coupable ?

BdM : Tu places les Hommes à différents niveaux de l’échelle sociale, raciale, conscience, quand même on n’est pas tous à Québec, il y a l’Amérique du sud, il y a l’Afrique, il y a l’Italie, ça ne manque pas. Ça fait qu’magine-toi si c’est long l’évolution d’une planète pour en arriver à une conscience supramentale, si ça doit prendre deux-mille-cinq-cents ans, ça prendra deux-mille-cinq-cents ans. Parce que ça va prendre des grands chocs pour réellement faire en sorte que l’Homme prenne conscience qu’il y a beaucoup plus à la réalité que la nature psychologique de son savoir, basé sur les vertus personnelles de sa crédulité nécessaire à la vitrification de son ego, dans le tunnel de son… Comment on appelle ça ?

DM : Vous m’avez perdu ! (rires du public).

BdM : Comment on appelle ça ?… On parlait de croire, puis de pas croire là…

DM : Excusez, je ne peux pas vous apporter de support, j’ai perdu la mémoire… (rires du public de BdM et DM).

BdM : Quand on disait que… Quand j’expliquais quelque chose tout à l’heure là, je disais, quand il n’y a plus de culpabilité, ça va loin. Parce qu’un Homme qui n’a pas de culpabilité, dans le sens de réellement… Poussé là

DM : J’ai une bonne question pour ça… Une personne disons qui voit un proche dans sa vie, quelqu’un de… Je ne sais pas… Disons sa femme, son mari, son enfant, qui se fait agresser, et qui n’intervient pas pour une raison d’impuissance quelconque dans l’évènement, et qui se sent coupable après de ne pas être intervenu. Comment vous pouvez ne pas traiter avec la culpabilité ?

BdM : Ça fait partie de l’expérience d’âme.

DM : Ouais, je comprends mais… C’est de la grosse mémoire !

BdM : Le gars qui n’est pas intervenu là…

BdM : Le gars qui n’est pas intervenu dans la situation, il était barré d’intervenir. Il était empêché occultement d’intervenir. Il était empêché par ses propres forces d’intervenir. Combien de fois vous avez été dans des situations de vie – surtout les hommes, le principe mâle, macho – vous avez été dans une situation de vie où vous avez vu une situation où vous auriez pu intervenir, mais vous avez vécu une petite crainte, puis vous êtes parti.

L’ego lui, est conscient de toute la mécanique occulte derrière l’action. Il a réfléchi à ça, après ça, il dit : “Étais-je peureux ou étais-je ci ou étais-je ça”… Puis dans le fond, ce n’est pas qu’il était peureux, c’est qu’il a été mis en lui de la crainte pour l’empêcher que, peut-être, il se serait fait casser la gueule au choix ou peut-être tué. Mais l’ego lui est conscient de tout ça, a tendance à se culpabiliser lui-même de ne pas s’être présenté dans l’action.

DM : Mais c’est quand même… L’individu donne quand même une valeur à un échange, à une relation. Et le fait de devoir se dégrader, devoir perdre quelque chose dans l’équilibre de sa relation, vous ne trouvez pas ça normal qu’il se sente un peu comme lié ou attaché ?

BdM : Je ne dis pas que ce n’est pas normal, je dis que ça fait partie de son expérience. C’est comme le gars qui devrait rentrer dans une action pour alléger le fardeau d’un autre, s’il n’a pas la vibration, il ne l’a pas la vibration. S’il l’a la vibration, il l’a la vibration. Ça fait que l’un ou l’autre, il n’a pas plus de mérite.

DM : Donc vous nous dites, fondamentalement, que l’individu conscient n’est pas là pour interpréter sa relation avec les autres, même s’il est plus proche ? Il n’a pas à interpréter. Il a une vibration pour agir ou il n’a pas la vibration pour agir ?

BdM : Un individu conscient, il a la vibration pour agir ou il ne l’a pas, oui, c’est ça.

DM : Peu importe le niveau de son échange avec les gens ?

BdM : Ouais. Sans ça tu subjectivises toutes tes actions. Ça fait que si tu subjectivises toutes tes actions, puis que tu ne comprends pas la mécanique occulte derrière tes actions, demande-toi pas pourquoi est-ce qu’on finit avec des sacs de père noël de culpabilité sur le dos. Les gens, par exemple, qui vont dire… Bon, je vais vous donner un exemple, un exemple que les psychologues connaissent, puis que même nous autres on connaît.

À un certain âge, tu t’en vas chez Eaton, il n’y a personne à un certain âge qui est allé chez Eaton, puis qui n’a pas voulu prendre une petite paire de pendants d’oreilles, puis le mettre dans la poche… C’est difficile, ils sont là les pendants d’oreilles ! T’as douze ans, treize ans, quatorze ans, tu vas apprendre à mettre dans ta poche. C’est du fun, “whenever days” (chaque jour).

Mais cette expérience-là, ce n’est pas rien que toi qui la vis, Il y en a des milliers de Montréalais qui sont allés chez Eaton, puis qui ont voulu en prendre des petites affaires… Dans la salle, c’est plein ici… Comprends-tu ? Pourquoi ? Parce que ça fait partie du mouvement astral de la conscience humaine, ça fait partie de l’expérience de l’Homme, ça fait partie de l’expérience de la prise de conscience des valeurs. Tu ne peux pas donner à un individu une valeur de non-vol s’il ne passe pas d’abord par le vol. Les grands grands saints ont été des grands pécheurs. Autrement dit pour réellement apprécier le non-vol, il faut que tu aies volé une fois.

DM : Vous semblez parler de deux étapes…

BdM : Laisse-moi finir (rires du public). Mais si tu n’es pas conscient de tout ça, si tu n’es pas conscient de la mécanique de tout ça, puis t’es un bon gars, puis tu viens d’une bonne famille, puis un jour tu prends quelque chose sur le balcon, sur le comptoir… Ça peut durer des années de temps, ça peut se pratiquer pendant des années de temps, tu vas vivre de la culpabilité. Bon, ben, l’Homme il est de même. L’Homme a fait toutes sortes de choses dans sa vie, puis il est toujours resté un petit peu avec la culpabilité de tout ça. Puis il n’y a jamais personne qui lui a dit : “Bon, ben ça, c’est une illusion, ça fait partie de ta programmation, ton expérience de vie, un jour il faut que tu le fasses sauter pour aller plus loin”.

DM : Bon, est-ce que je peux arrêter là ?… Est-ce que cet individu-là qui veut faire sauter ça, doit rebalancer des actions dans sa vie, en ce sens que là, je vois difficilement quelqu’un qui aurait volé des boucles d’oreilles en 1975 vouloir aller en racheter, puis les replacer ?

BdM : La question est très bonne. Ce n’est pas nécessaire. C’est dans ta tête que ça se passe.

DM : C’est strictement une question d’état mental. Il n’y a aucun geste à poser ?

BdM : Non. C’est strictement dans ta tête, parce que si tu fais le geste public de tout ça pour balancer ça, à ce moment-là tu rentres dans une autre culpabilité (rires du public).

DM : Dans quel sens ?

BdM : C’est une “game” que tu te joues.

DM : Il y a beaucoup de gens…

BdM : C’est dans ta tête que ça se passe… Bon, c’est fini, bang, bang, bang !

DM : Je pense entre autres au téléthon où les gens ont à donner des montants quelconques pour des oeuvres de charité OK. C’est beaucoup de gens qui agissent par culpabilité dans ces processus-là ! Parce qu’ils se disent eux en meilleure condition, et ils vont dire…

BdM : C’est de la culpabilité !

DM : D’où ça naît cette situation-là ? Ils ont une souffrance qu’ils partagent ?

BdM : Ça fait partie d’une sensibilité qu’ils ont par rapport à la souffrance du monde. Ça fait partie d’une certaine spiritualité, ainsi de suite. Puis ça aide le téléthon, puis ça aide les Hommes. Mais ça fait partie de leur expérience.

DM : OK. Mais est-ce que ces gens-là vivent avec une mission dans l’Esprit pour pouvoir agir dans cet état d’esprit là ?

BdM : Ça fait partie de leur expérience, ça fait partie de leur expérience… J’ai l’impression que je ressemble à “Mickey moose”… Mais ça fait partie de leur expérience !

DM : Mais c’est pas un choc ?

BdM : Est-ce que tu sais ce que ça veut dire, quand je dis que ça fait partie de leur expérience ? Faire partie de quelque chose qui fait partie de ton expérience, c’est quelque chose qui fait partie de ton monde mental à toi, ton monde émotionnel à toi. Ça, ça fait partie de ton expérience. Tu ne peux pas mettre de valeur plus ou moins, ça fait partie de ton expérience.

Une personne ne peut pas dire : “Bon, ben, ce que Ménard fait, c’est bon ou c’est pas bon”. Ça fait partie de ton expérience. L’Homme un jour doit en arriver à ne plus vivre d’expériences. Ça fait que tant que t’es obligé… Que tu peux dire d’une personne : “Ça fait partie de ton expérience”, ça veut dire que tu as quelque chose à apprendre. Quand tu n’as plus rien à apprendre, ça ne fait plus partie de ton expérience. Donc tout ce que tu fais, fait partie de la créativité de ton mental, tu ne peux plus vivre de culpabilité !

DM : Mais l’individu qui a à vivre un évènement qui fait partie de son expérience, il traite ça comment, pour purger ça, cette situation-là, pour en arriver à vivre un état de conscience sans culpabilité, sans mémoire, et évidemment sans émotion ? Comment on peut faire pour passer d’un plan à un autre plan ?

BdM : Il va l’épurer. Il va le souffrir, il va le voir. Il va voir les niaiseries à tout ça. Il va se réveiller à ça. Ça va devenir évident, “self évident truth”, ça va devenir évident !

DM : Ce n’est pas un balancement simplement en comprenant quelque chose ? On ne balance pas un mémoriel…

BdM : Non ! Ça devient évident ! Je dis dans mes séminaires, je dis ça… J’y repense encore, (BdM relate une histoire déjà évoquée)… Puis là, je ne lui donne pas d’argent : “Bernard de Montréal il n’est pas bien généreux” c’est encore ton maudit problème à toi, parce que je sais comment c’est rendu dans tes poches, comprends-tu ? Ça fait que le problème de la culpabilité, il n’est jamais toi avec l’autre !

DM : Le problème de la culpabilité, c’est toujours…

BdM : Il est toujours avec toi.

DM : Point. Ça s’arrête là !

BdM : Ah ! Définitivement. Le problème de culpabilité… Sais-tu que la culpabilité c’est une forme de paranoïa ? J’expliquerai ça un jour, ça va loin l’affaire, les relations avec la culpabilité, puis la paranoïa.

DM : Vous pouvez nous parler un petit peu ce soir ?

BdM : Non, non, parce que si je rentre là-dedans, je ne m’arrête plus. Mais je te dis qu’il y a une relation entre la culpabilité, puis la paranoïa. Les gens qui sont très très paranoïaques vivent beaucoup beaucoup de culpabilité. On étudiera ça un jour, c’est intéressant.

DM : Mais l’émotion qui se rattache finalement à la mémoire que l’individu a à vivre, moi en tout cas, c’est comme l’affaire du vaccin en première partie, j’aimerais ça, savoir comment on balance ça… Si l’individu, à travers l’exemple, une explication comme vous en faites, bon… Ben, l’Homme…

BdM : Il doit éliminer la culpabilité, tu vas voir le petit fil…

DM : Le petit fil ?

BdM : Le petit fil.

DM : Le fil d’Ariane !

BdM : Tu vas voir ! Il faut développer une force intérieure pour ça, pour éliminer de la culpabilité dans tous ses aspects, parce qu’une fois que tu élimines de la culpabilité à un niveau, après ça tu vas en éliminer à un autre niveau, puis à un autre niveau. Ça va loin, ça va loin, ça va loin. Donc l’élimination de la culpabilité amènera l’Homme à l’élimination de toutes les culpabilités possibles, imaginables. Donc ça amènera l’Homme à finalement voir directement face à face les possibilités du mensonge cosmique dans sa conscience. Donc ça, ça nécessite une capacité chez l’être de vivre une certaine centricité.

C’est une force intérieure mentale, c’est une conscience mentale. Il faut une force, Il faut une certaine force, parce qu’aussitôt que tu parles d’éliminer de la culpabilité, tu parles d’éliminer des liens dans ta conscience, des liens même qui sont vibratoires avec le mémoriel, qui peuvent faire partie du mémoriel personnel, qui peuvent faire partie du mémoriel collectif, ou qui peuvent faire partie du mémoriel cosmique, ainsi de suite, si t’es un initié, par exemple. Puis il faut que ce soit cassé ça !

Moi je le sais, je vis constamment en lutte avec les forces, tout le temps, tout le temps, tout le temps. Même si mon initiation a fini en 1984, je vis en lutte avec les forces, parce que j’ai trop conscience du fardeau que doit vivre la conscience humaine pour ne pas prendre conscience que ce fardeau-là est une illusion qui doit être totalement sautée, avant que l’Homme en arrive sur la Terre à avoir ses propres pouvoirs, ses propres capacités créatrices à tous les niveaux !

L’Homme ne peut pas se permettre de vivre le moindre assujettissement par rapport à l’invisible. C’est pour ça que l’élimination de la culpabilité dans sa conscience humaine – même si c’est à un petit niveau – au niveau de la religion, au niveau chrétien, au niveau… “Whatever” (peu importe) c’est essentiel ! Tu ne peux pas rentrer dans le domaine mental de la conscience si tu traînes les bottines de la culpabilité… “No way” (en aucune façon).

DM : Bon, j’ai la question qui vient avec ce que je vais encadrer là… Un individu conscient, peu importe le niveau, est-ce qu’il a une responsabilité face à des gens ou un environnement qui sont moins conscients que lui ou elle ?

BdM : Oui, il a une responsabilité, mais ce n’est pas tellement par rapport à l’extérieur de lui-même qu’est le problème, c’est par rapport à l’intérieur de lui-même. Un Homme qui est moindrement intelligent va prendre conscience du respect pour les autres. Donc il va éliminer en lui-même la culpabilité, mais il va compenser avec l’extérieur, dans le sens qu’il va empêcher l’extérieur de souffrir trop le fait que lui peut agir d’une certaine façon où la culpabilité n’est pas présente.

DM : Mais la responsabilité, c’est une valeur ?

BdM : La responsabilité, c’est une valeur dans la mesure où toi tu es capable de créer une valeur pour la responsabilité. Si tu n’es pas capable de créer de valeur de la responsabilité, la responsabilité devient inutile !

DM : Comment on peut vivre une responsabilité sans donner de valeur ?

BdM : Tu peux vivre une responsabilité sans lui donner de valeur si la responsabilité t’est imposée de l’extérieur, qu’elle ne fait pas partie de ta conscience créative. À ce moment-là, ta responsabilité que tu vis est une imposition extérieure de ta conscience, et elle t’enlève de la valeur pour en créer une qui est psychosociale qui t’en enlève, de la valeur.

DM : OK. Vous voulez dire… Je fais un résumé là : Vous voulez dire qu’un individu qui se donne une responsabilité ne sent pas de valeur, mais que si on lui impose une responsabilité ou si on lui suggère une forme quelconque de responsabilité, on lui impose à ce moment-là une valeur, et là il peut vivre de la mémoire, c’est ça ?

BdM : C’est ça !

DM : OK. Question qui suit avec ça : L’individu qui est conscient, est-ce qu’il a la possibilité de changer ses responsabilités ou si ça lui est imposé cosmiquement, sa responsabilité ?

BdM : Ça dépend de sa conscience. Ça dépend de sa conscience, ça dépend de son niveau de conscience, ça dépend de son niveau de fusion, ça dépend de son niveau d’intégration, ça dépend de son niveau de souffrance, ça dépend jusqu’où il en est rendu dans sa conquête de l’occulte des forces, jusqu’où il en est rendu à s’être libéré de l’occulte des forces pour avoir établi un équilibre entre l’occulte des forces et sa personne. Jusqu’où la fusion est réellement perfectionnée, jusqu’où la fusion n’est plus une imposition de la lumière sur ses corps subtils et où la fusion est en équilibre avec son être, jusqu’où, autrement dit là, il est prêt à passer d’un espace-temps à un autre au niveau du mental, jusqu’où il est prêt à rencontrer les maîtres de l’Éther. Il y a bien des conditions !

DM : Mais ce “jusqu’où”, est-ce qu’il se mesure par la capacité corporelle, physique, de supporter son état de conscience ?

BdM : Il se mesure par la capacité corporelle physique, oui, parce que son système nerveux est très ajusté au niveau vibratoire à ses corps subtils. Donc il y a une relation entre les corps très denses puis les corps très très subtils de son être. Puis ça va tout ensemble. La seule chose, c’est que les corps subtils vont avoir précédence sur sa conscience. Les corps subtils, surtout le mental, va avoir précédence sur sa conscience, même sur sa conscience physique. Dans le sens, il n’y aura pas d’espace entre la puissance mentale de totaliser sa capacité d’énergiser son corps matériel.

DM : OK. Je me cherche un thermomètre là pour mesurer l’eau, l’individu a dans un sens un peu comme le droit de se libérer d’un sentiment de culpabilité entre guillemets. Est-ce que son corps, lorsqu’il souffre d’une émotion, quand son corps a suffisamment encaissé de souffrance, est-ce que c’est à partir du corps que l’individu dit : C’est assez, ça arrête, je ne veux plus vivre aucune mémoire, aucune responsabilité, aucune culpabilité, face à tel évènement. Est-ce que c’est à partir du corps ?

BdM : En général, oui.

DM : Mais c’est jamais avant ?

BdM : Non. Parce que l’Homme pour comprendre quelque chose a besoin du toucher, puis c’est le corps physique qui touche plus… C’est comme quand vous êtes en affaire, par exemple, puis que vous avez des stress, ben, éventuellement vous faites de l’acide. Ça fait que là tu prends un “break”, tu commences à aller à Miami… Mais tant que tu ne feras pas de l’acide, t’as pas de raison de ne pas continuer à faire tes affaires à un certain rythme. C’est de même que c’est. Au niveau de l’émotion c’est la même affaire. Il faut la vivre dans le corps cette émotion-là, puis éventuellement, quand on a assez souffert, elle va sauter.

DM : OK. Donc la relation entre la maladie et l’émotion est finalement très étroite ?

BdM : Très étroite, très étroite.

DM : Et est-ce que la maladie peut servir à une prise de conscience chez l’individu pour épurer cette culpabilité ?

BdM : Oui, oui, oui, oui.

DM : Donc l’effet de culpabilité qui fait souffrir l’individu, est-ce que ça peut se loger à bien des dimensions ? Une personne me posait la question tout à l’heure : est-ce qu’on peut souffrir émotionnellement dans le sens du plexus solaire ou s’il y a des gens qui souffrent dans le mental ? Est-ce qu’il y a deux niveaux ?

BdM : Vous pouvez souffrir dans le mental, vous pouvez souffrir au niveau du plexus solaire, puis il y a des gens qui souffrent même au niveau du dédoublement astral.

DM : Dédoublement astral ?

BdM : Mais la chose qui est importante au niveau de la culpabilité, c’est de comprendre, puis l’Homme le comprendra un jour. Ça devient évident une fois qu’on a une certaine conscience, mais la culpabilité c’est l’équivalence de la partie mentale de tout ce qui est dans l’Homme, luciférien.

DM : Quand vous dites “luciférien”, est-ce que vous parlez… Vous faites référence au mal dans le sens…

BdM : Je ne parle pas de mal dans le sens moral du terme. Je parle du mal de l’Homme. Tout ce qui empêche l’Homme d’être libre, créatif, conscient, tout ce qui empêche l’Homme d’être libre, créatif, lumière, tout ce qui empêche l’Homme de passer de l’involution à l’évolution, tout ce qui empêche l’Homme de sortir du flux de son inconscience pour sortir dans le reflux de sa conscience.

DM : Tout ce qui empêche l’Homme de se manifester ?

BdM : Tout ce qui empêche l’Homme d’être réel, ainsi de suite. Ça, c’est relié à la culpabilité, c’est très grave la culpabilité. Je suis sûr que si j’écrivais un livre sur la culpabilité je pourrais écrire une bible. Puis ça serait extraordinaire parce que le monde mental… C’est seulement le monde mental… C’est à travers les yeux du monde mental que tu peux voir le monde astral. Tu ne peux pas voir le monde astral à travers les yeux astraux, il faut que tu ailles dans le monde mental.

Puis là tu regardes le monde astral de la culpabilité, puis là, tu vois des choses extraordinaires, parce que c’est là que tu t’aperçois que l’Homme a été un être manipulé à travers ses sentiments, donc ses émotions, pendant des millénaires. Puis c’est ça qui a créé la fabrique, la couleur de nos cultures, de nos civilisations, ainsi de suite.

DM : Est-ce que l’astral peut manipuler la lumière ?

BdM : L’astral ne peut pas manipuler la lumière, mais l’astral peut colorer la lumière.

DM : Quelle différence ça fait dans la forme ?

BdM : Ça va empêcher l’Homme de voir clair, d’être lucide.

DM : Donc un individu peut avoir de la lumière, mais être soumis à de multiples interférences ?

BdM : Oui.

DM : OK. Mais est-ce qu’un individu conscient, dans le sens qu’on l’entend, peut vivre une forme quelconque de culpabilité à cause de la coloration, ou s’il va voir à travers la culpabilité mais la subir quand même dans sa forme ?

BdM : Ça dépend de son niveau de conscience. Il peut voir à travers la culpabilité, la sentir encore un petit peu. Je pense que pour ne pas vivre de culpabilité du tout, du tout, du tout, là, il faut être très très intelligent.

DM : Dans le sens où c’est puissant là ?

BdM : Oui. Intelligent dans le sens de puissance du mental, de la lumière dans le mental. Je ne parle pas des chiffres, des codes… Très intelligent ! Ça veut dire être capable de voir à travers les illusions que l’astral va créer, les reflets que l’astral va créer dans les corps subtils.

DM : Je vous la pose cette question-là parce qu’il y a des gens, des fois, qu’on rencontre, qui souffrent d’une émotion, mais ils sont conscients de la stupidité d’en souffrir. Mais ils ne peuvent pas s’empêcher de souffrir ?

BdM : C’est parce qu’ils ne sont pas assez intelligents dans leur volonté, de leur souffrance. Si ces gens-là avaient de la volonté, ils feraient sauter ça. Ils n’ont pas assez de volonté, ça va prendre un certain temps avant de l’avoir.

DM : C’est encore une question de physique ?

BdM : C’est encore une question de transmutation des corps subtils.

DM : OK. On ne peut pas… Disons, pour une personne comme ça qui est consciente de souffrir d’une émotion, on ne peut pas, en parlant de sa mémoire, lui donner la volonté ?

BdM : Vous dites une chose qui est importante. Vous dites : “Les gens conscients de l’émotion”. Les gens sont conscients de bien des affaires, mais ils ne sont pas intelligents. D’ailleurs, le mot conscience, on ne devrait même plus utiliser ça, parce que tout le monde a une certaine conscience. Mais il y a bien des gens conscients mais il y a très très peu de gens intelligents.

Être conscient, ce n’est pas nécessairement être intelligent. Être conscient, c’est avoir un éveil de la conscience, tandis que quand t’es intelligent, tu n’as plus rien à faire avec l’éveil de ta conscience. Tu es dedans, tu travailles, t’en pètes du feu ! Tandis que quand tu parles de conscience, l’éveil de la conscience : “Je suis allé aux Indes, je suis allé là, puis j’ai choisi un maître là, puis j’ai lu un livre là… Puis ça grouille, puis ça bouge”… Ça, c’est encore de l’éveil de la conscience. Ce n’est pas de l’intelligence. Ça fait partie du processus qui va amener l’Homme éventuellement à fracturer sa conscience planétaire pour rentrer dans une conscience réellement universelle.

C’est pour ça qu’éventuellement les gens qui sont les moindrement conscients, dans le sens intelligent du terme, dans un certain temps, dans un avenir qui s’en vient, ils vont être obligés de se séparer des gens en évolution de conscience. Parce que ça va être comme un gars qui a trois doctorats là… Puis un gars qui est au “kindergarten” (jardin d’enfants) là ! Ça fait qu’il y a une impulsion donnée, ainsi de suite. Éventuellement, il va falloir que l’Homme qui est conscient, ou qui est en voie d’évolution de conscience, passe de la conscience une fois pour toutes à l’intelligence créatrice. Parce que moi, je connais bien des gens conscients partout dans le monde, mais du monde intelligent, très peu !

DM : J’essaie de voir la différence dans le sens de ce que vous parlez, de ce qui est conscient et de ce qui est intelligent. Est-ce qu’une personne consciente dans le sens où on le parle, c’est une personne qui serait comme en thérapie constante face à son étude intérieure d’elle-même ? Tandis que la personne intelligente, elle a saisi quelque chose et elle agit dessus ?

BdM : C’est ça, oui oui. La personne intelligente créatrice est en action dans le monde alors que la personne consciente en évolution thérapeutique, comme vous dites, est en instance de divorce avec son ancien moi (rires du public).

DM : Sans avocat ! (rires du public).

BdM : Sans avocat. Ça fait que ça peut être long.

DM : Donc une personne qui souffre d’une émotion qu’elle identifie, qu’elle la traite dans sa mémoire, peut entretenir finalement le jeu. Et l’individu intelligent lui, qui agit sur sa souffrance, est-ce qu’il peut accélérer le processus par le fait de son action ?

BdM : C’est pas de même que ça marche !

DM : C’est pas de même que ça marche, je le savais bien, mais je voulais l’entendre dire (rires du public). Ça marche comment ?

BdM : L’intelligence est le résultat de la capacité. Être intelligent au niveau de la conscience créatrice, c’est le résultat de la capacité, ce n’est pas une prémonition. C’est un résultat. Être intelligent créativement dans la conscience supramentale, c’est le résultat d’une capacité.

DM : Si on souffre, on identifie, puis qu’on décide d’agir…

BdM : Si tu souffres, tu l’identifies, puis tu restes là, t’es pas intelligent ! Si tu souffres, tu l’identifies, tu le fais sauter, c’est intelligent. “C’est le résultat de”…

DM : Mais est-ce que ça accélère ?

BdM : C’est sans importance, parce que si tu parles d’accélération, tu parles de valeur normative en fonction du processus de développement mental de la conscience pour le produit, pour le bénéfice de l’individu en fonction de sa sagesse. Il ne faut pas. “C’est le résultat de”. Autrement dit, si tu regardes un individu, puis tu sais que quand il arrive… Il vit des évènements dans la vie, puis il les fait sauter, il ajuste sa vie, il met de l’ordre dans sa vie, il met de l’ordre, puis il met de l’ordre, puis il met de l’ordre, puis il met de l’ordre, puis il met de l’ordre. Ça, c’est un signe d’intelligence créatrice.

DM : L’ordre ?

BdM : L’ordre ! De l’ordre dans la vie de l’Homme conscient, c’est-à-dire de l’application créatrice de ton mental dans la forme, c’est ça de l’ordre. À ce moment-là, ça, c’est un signe d’intelligence. Et cet ordre-là est toujours en fonction de tes propres paramètres. Il n’est pas en fonction des paramètres de tout le monde. Ça, c’est un signe d’être conscient, d’intelligence. C’est là que tu peux mesurer si un individu… Parce que c’est inutile à ce moment-là de te dire : “Bon, ben, progresses-tu”… Il est déjà là ! Il est déjà là ! Quand il mettra un autre ordre demain, il y sera déjà là ! Tu es déjà là ! Ce n’est pas que tu atteins ça, tu es déjà là, parce que c’est une capacité. Sans ça, si tu n’étais pas déjà là, tu ne pourrais pas le faire.

DM : Une question qui vient avec ça. Est-ce qu’une personne qui veut faire de l’ordre, on parle d’une personne là, qui vraiment identifie un processus, qui veut faire de l’ordre, est-ce qu’à côtoyer des gens qui ont de l’ordre, là j’étais pour prendre le mot accélérer encore… Mais est-ce que ça lui fait faire de l’ordre plus vite ? (rires du public).

BdM : Ça peut l’aider à voir l’importance de l’ordre dans la mesure où il y a suffisamment de simplicité dans le mental pour ne pas que l’orgueil bloque la vision.

DM : Parce qu’une personne qui a de l’ordre doit avoir une vibration particulière ?

BdM : Une personne qui a de l’ordre a une vibration particulière, puis en général la vibration que cette personne a, c’est une vibration de simplicité.

DM : OK. Donc, ce qui crée du désordre c’est la complexité ? Comment un être peut être complexe ?

BdM : Un être est complexe parce qu’il a tendance à voir dans son processus créatif une manifestation de son intelligence, au lieu de voir dans le processus créatif la confusion de son mental.

DM : Vous voulez dire que par l’introspection, il évalue son intelligence ?

BdM : Il évalue son intelligence par l’intérieur en fonction des conséquences extérieures. Donc ça donne à la complexité de son processus créatif une valeur subjective, puis éventuellement il se brûle. Alors que l’intelligence dans sa nature utile, c’est très simple l’intelligence. Ce qui est simple c’est très simple. Ce qui est simple ce n’est pas complexe. Mais ce qui est simple pour nous autres, souvent ce n’est pas intelligent ou c’est pas le fun parce que c’est pas assez astralisé. Donc on met ça de côté.

C’est simplement quand on a passé par l’autre ardeur de l’initiation que l’on veut simple… Tranquille… Pas trop vite… Il y a le temps… Avant on a tendance à s’essouffler, puis on en veut, on en veut de la conscience, on en met du poivre sur le sandwich, t’sé, puis avec le temps, l’expérience, puis un certain éveil de la conscience, c’est le contraire qu’on veut. On ne voit plus comme avant !

DM : Est-ce qu’une émotion c’est complexe ?

BdM : Une émotion c’est très très complexe, parce qu’une émotion ça appartient à la fois à la mort et à la vie. Une émotion ça fait partie du monde astral, ça fait partie du monde humain. Puis l’aspect mental de l’émotion, autrement dit le processus identificatoire de l’émotion fait partie de la réunion de l’activité astrale dans le mental et de la mémoire humaine. Donc c’est très très complexe l’émotion. Une émotion ça n’appartient pas simplement à l’Homme, ça appartient à la fois au monde de la mort et à la fois à l’ego. Ça se promène entre les deux plans.

DM : Entre les deux plans OK. Est-ce que ce lien-là est établi par un contrat entre le monde astral et l’être humain qui vit sur la planète ? Est-ce qu’il y a un contrat astral entre les deux plans ?

BdM : Il y a un contrat astral entre le plan astral puis l’âme. Dans la vie, il y a des expériences astrales qui peuvent naître de ce contrat-là, et c’est dans la fonction de l’Homme de se libérer de ce contrat-là. Et pour que l’Homme se libère de ce contrat-là, il faut qu’il soit mental, c’est-à-dire qu’il faut qu’il soit libre de l’émotion dans le mental, donc ultimement il ne faut plus qu’il y ait de culpabilité.

DM : OK. Vous avez dit : Une émotion c’est complexe. Quand l’être devient simple il n’a plus de rapport avec l’âme ?

BdM : Quand l’être devient simple – dans le sens occulte du terme – l’être ne fait plus partie du monde de l’âme, il fait partie du monde de l’Esprit. L’âme est simplement le support tellurique pour l’organisation psychique de son moi sur le plan mental, afin qu’il puisse bénéficier temporairement d’une mémoire dans le monde humain. Une fois qu’il sort du monde humain puis qu’il s’en va dans l’éther, il n’a plus besoin de cette mémoire-là. Donc il fonctionne sur un autre plan.

L’âme c’est de la mémoire. Je ne sais pas pourquoi est-ce que les gens mettent tellement d’importance dans l’âme. C’est l’Esprit qui est important dans la conscience humaine, ce n’est pas l’âme. L’âme est nécessaire pour l’évolution de l’ego. L’âme est nécessaire pour la reconstruction des différentes périodes historiques de la personnalité en évolution. L’âme est nécessaire pour le développement de la conscience égoïque, mais ultimement, quand l’Homme passe de l’involution à l’évolution, quand l’Homme entre dans sa fusion éventuelle, l’âme n’est plus nécessaire, parce que l’âme n’a plus de fonction, elle devient totalement nucléarisée. Puis elle est mise en taux vibratoire avec l’Esprit, c’est ça d’ailleurs qui crée la fusion.

Donc tout ce qui est au niveau, tout ce qui est autour du noyau, le périsprit, l’âme, l’inertie égoïque est éliminée. Donc à ce moment-là, si on regarde l’individu, on s’aperçoit qu’il n’y a plus de mémoire personnelle. On s’aperçoit qu’il ne fonctionne plus au niveau des émotions naturelles. On s’aperçoit qu’il est un petit peu différent du monde. Mais dans le fond, ce n’est pas qu’il est différent du monde, c’est qu’il est plus loin que l’Humanité en attendant que l’Humanité avance. Mais s’il est suffisamment balancé, ça ne paraît pas trop trop, qu’il fait partie d’un autre temps, ça se balance là ! Parce que l’énergie est suffisamment intégrée. Mais ça, c’est l’évolution de l’Homme. Il n’y a pas un Homme qui évolue pareil, il n’y a pas un Homme qui est fait pareil, les Hommes vivent des grandes craintes.

Tu sais, je dis souvent : Les initiés n’ont pas de mérite, puis les Hommes ont plus de mérite que les initiés, parce que les initiés sont comme fondus dans un… Sont pris par surprise à un certain temps de leur vie, puis ils sont forcés d’aller dans une certaine direction. Puis éventuellement ils équilibrent ça, ils balancent ça. Tandis que l’Homme, il est obligé de passer de l’ignorance, l’inquiétude, l’incrédulité, le choc, pour en arriver à une certaine conscience. Ça fait que l’Homme a beaucoup plus de mérite que l’initié.

L’initié a une force. Son mérite à l’initié, ce n’est pas sur la Terre, c’est sur les autres plans. Il vient ici puis il est prêt. Tandis que l’Homme lui, il n’est pas prêt, mais il devient prêt, mais ça prend des initiés pour expliquer ces voies obscures-là. Mais par contre, les Hommes – en tout cas, dans mon point de vue – ont plus de valeur que les initiés, plus de mérite que les initiés, parce qu’ils sont constamment confrontés par le doute possible.

Tandis que l’initié il n’a pas de doute. L’initié, c’est la force pure au niveau du mental. Un initié au niveau du mental, c’est comme un Rambo au niveau physique, ça ne plie pas, ça ne casse pas. Ça vient en contact avec des entités, n’importe quoi, des intelligences d’autres planètes… Un initié ça ne pense pas, ça ne crie pas, ça n’a pas de doute, ça n’a rien… (Les initiés dont je parle, ceux-là !) Alors que l’Homme lui, qui n’a pas le bénéfice de la fusion de sa propre lumière, il s’en va vers ça. Il y a une grande valeur, il y a un grand mérite.

DM : Pour le travail, pour se décomplexifier finalement…

BdM : Pour se rendre plus simple, puis pour voir, pour voir à travers les instructions, ou les enseignements ou ce que l’initié peut dire, parce qu’un initié quand ça parle, ça ne parle pas pour tout de suite. Ça parle toujours pour cinq ans, dix ans, quinze ans, vingt ans. Son rôle, c’est “longshot” (longue portée). Ça désengage l’ego, ça désengage l’ego ! Alors pour qu’un Homme avance dans tout ça, puis qu’il en arrive à sa propre conscience, c’est extraordinaire !

DM : Mais est-ce que la force d’un initié dont vous parlez, c’est sa simplicité ? On parlait de simplicité comme étant finalement le résultat d’un état d’intelligence ou de conscience. Est-ce que c’est le fait de cette simplicité-là qui fait que l’initié a cette force où il peut traverser le temps ?

BdM : Non. La force de l’initié ce n’est pas sa simplicité. Sa simplicité c’est simplement la conséquence de ce qu’il sait. Parce qu’on peut se mettre simple, c’est un autre habit que tu peux te mettre, la simplicité, puis avoir un intérieur bien orgueilleux, t’sé ! Si tu te mets simple, puis en-dedans c’est tout pété du feu d’orgueil ! Mais la simplicité de l’initié, c’est que l’initié connaît tellement la nature de l’intelligence, d’où ça vient… L’initié quand même, c’est un Homme qui est en contact avec l’invisible, donc il connaît tellement la “game” que tu ne peux pas jouer de “game”.

DM : c’est parce qu’il va chercher une solution ?

BdM : Le fait qu’il ne peut pas jouer de “game”, le fait qu’il sait d’où vient la pensée, comment est-ce que ça marche, ainsi de suite, quand bien même qu’il vivrait ou qu’il véhiculerait n’importe quoi sur le plan matériel, il est toujours conscient du rapport étroit avec l’invisible, que tout vient de l’invisible, ainsi de suite, qu’il est simplement un outil dans le monde comme les Hommes sont un outil dans le monde. Ça fait que sa simplicité, c’est une conséquence de ce qu’il sait, ce n’est pas une attitude positive biblique.

DM : Comme une personne émotive qui voudrait s’éliminer de la souffrance en pensant qu’en se simplifiant, elle se libérerait, c’est une illusion ?

BdM : Non, parce quelle se créerait des attitudes.

DM : Est-ce qu’il y a une solution pour les émotions à part de souffrir jusqu’au physique ? Est-ce qu’il y a quelque chose que l’individu doit “a priori” prendre conscience ?

BdM : Il ne faut pas qu’il se prenne au sérieux.

DM : Tout simplement. Merci beaucoup, Bernard de Montréal. (Applaudissements.)

mise à jour le 22/08/2024

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