Conférence avec Daniel Ménard 17
En Français vous lisez la transcription manuelle de la conférence de BdM, dans une autre langue la traduction par une intelligence artificielle (AI) de cette transcription manuelle, donc le résultat est à interpréter avec discernement.
Daniel Ménard (DM) : Ce soir, nous recevons Bernard de Montréal pour nous parler d’un sujet qui se veut très subtil et en même temps très concret : “Identifier sa programmation”. En d’autres termes, reconnaître ce que l’on considère être le karma, le destin dans notre vie, évidemment dans un aspect individuel. Donc nous recevons Bernard de Montréal pour nous parler de ce sujet.
Dans le contexte de vie d’un individu, on retrouve souvent des évènements qui semblent vouloir se répéter, revenir d’une façon tenace. Et évidemment, les gens qui sont un peu, disons, sensibles, à une recherche dite spirituelle ou occulte, ou ésotérique, ont tendance à vouloir identifier cette répétition cyclique dans leur vie, d’évènements ou d’états comme étant du karma, de la programmation, une destinée.
J’aimerais qu’on parle à cette heure de l’aspect, je dirais réel, ou la vérité d’une programmation, et surtout, disons de sa source, de la raison fondamentale pourquoi un individu vit de la programmation ? Est-ce que pour une première question, vous pourriez nous expliquer pourquoi un individu, fondamentalement, est manipulé par des cycles, ou a à se vivre ou à s’exécuter dans des cycles de vie qui semblent se répéter au cours de sa vie, évidemment ?
BdM : C’est quoi votre question ?
DM : La question, c’est de savoir pourquoi il y a de la programmation ? Pourquoi un individu a à vivre une programmation ?
BdM : Le terme “programmation”, le mot “programmation”, c’est un terme qui indique la relation qui existe entre la vie de l’Homme sur le plan matériel et la vie de l’Homme dans les effets psychiques de sa conscience. Quand on parle de l’Homme, quand on emploie le terme “Homme”, dans le fond on emploie un terme qui ne représente pas totalement l’être humain. L’Homme n’est pas encore sur la Terre ! Ce que nous avons sur le globe, c’est un être biologique qui a un certain niveau de conscience, qui a un certain niveau d’intelligence, mais qui est très très loin encore de l’exécution créative de son plein potentiel cosmique.
L’Homme n’est pas intégral, il n’est pas global, il est partiel, et la partialité de sa conscience reflète des relations étroites entre des forces qui s’exécutent dans les éthers de sa conscience dans l’invisible et sa conscience dans la matière. Il y a un partage, l’Homme n’est pas à la une, l’Homme est un être divisé, donc il y a une partie de l’Homme qui s’exécute dans l’invisible, il y a une partie de l’Homme qui s’exécute dans le matériel, mais la partie de l’Homme qui s’exécute dans le matériel n’est pas consciente de la partie de l’Homme dans l’invisible.
Donc automatiquement, elle subit ce que vous appelez une programmation, c’est-à-dire qu’elle subit des contraintes, et ces contraintes-là font partie de l’organisation invisible de la conscience humaine dans la matière. Si l’Homme ne vivait pas de programmation, l’Homme ne pourrait pas évoluer.
DM : Donc est-ce que vous sous-entendez…
BdM : Laissez-moi finir quelques minutes… Si l’Homme ne vivait pas de programmation, il ne pourrait pas évoluer, parce qu’il n’y aurait pas d’obstacles à son âme dans la matière, il n’y aurait pas d’obstacles à sa conscience animale dans la matière, il n’y aurait pas d’obstacles à sa conscience limitée dans la matière. Donc la programmation lui crée des obstacles, et avec l’évolution de sa conscience, avec l’évolution de la science de l’invisible, avec l’évolution de la science de sa programmation ou des lois qui sous-tendent l’invisible dans la matière, l’Homme peut en arriver dans le monde matériel à éventuellement établir une relation étroite bien définie entre l’invisible et le matériel, et de ce fait, neutraliser sa programmation, c’est-à-dire devenir libre.
Donc quand on dit que l’Homme a une programmation, on dit que l’Homme n’est pas un être libre. Il a un libre arbitre mais ce libre arbitre-là n’est que la réflexion psychologique de l’ego par rapport aux possibilités de sa conscience dans la matière. L’Homme n’est pas un être libre. S’il était libre il ne souffrirait pas. S’il était libre il ne connaîtrait pas la mort que nous connaissons. S’il était libre il travaillerait en étroite relation avec les forces dans les mondes invisibles qui sous-tendent la réalité du cosmos matériel.
Donc pour que l’Homme en arrive à cette évolution, il doit connaître une certaine programmation qui dure un certain nombre de vies, de cycles de vie, et éventuellement, selon l’évolution de la science, selon l’évolution de la conscience sociale, selon l’évolution de l’Homme lui-même, il y a équilibre, il y a cessation de la programmation, et il y a début de conscience créative sur le plan matériel.
DM : Est-ce que vous soutenez que la programmation que l’on perçoit, du moins en tout cas quand on fait une recherche quelconque, c’est l’exécution d’une partie de notre psychique ou d’un psychique qui est dans l’invisible ?
BdM : Ça dépend, la programmation peut être directement le produit de l’intervention d’entités dans le monde astral de la mort, ou la programmation peut être l’intervention directe de forces cosmiques hiérarchiques, créatives, qui sont à la source du phénomène de la pensée, qui évoluent dans les éthers du mental supérieur. Et ça fait partie de l’évolution de l’Homme de se fixer à un niveau ou à un autre, c’est-à-dire à un niveau astral ou à un niveau mental, pour en arriver à finalement comprendre sa programmation.
Si l’Homme est en connexion, si l’Homme est connecté consciemment ou inconsciemment avec le plan astral, c’est évident qu’il ne pourra pas se déprogrammer dans une vie, parce qu’il vivra toujours sa vie humaine inconsciente de façon naïve, c’est-à-dire qu’il ne connaîtra pas les lois de la vie, il sera totalement assujetti aux lois de la mort.
Par contre, si l’Homme en arrive éventuellement à être en contact télépathique mental avec les hiérarchies cosmiques de l’intelligence, il pourra – une fois qu’il aura pu soutenir cette grande absorption d’énergie nouvelle – il pourra comprendre les lois de la vie, les lois de sa vie, les lois du mental, les lois de la mort, les lois de sa conscience, les lois de l’émotion, les lois de la mémoire, ainsi de suite, et s’affranchir de la programmation pour en arriver à une certaine fusion éventuellement, et en arriver à une personnalité totalement intégrée.
DM : Quand on vous écoute, on a l’impression qu’une programmation ça revêt un caractère collectif, c’est-à-dire que c’est des lois qui s’appliquent à tout le monde de la même façon. Pour bien des gens, quand les gens parlent de programmation, ils ont tendance à identifier ou à penser qu’une programmation, c’est personnel ou c’est individuel. Est-ce que, dans un sens, la programmation c’est totalement individuel ou totalement collectif, ou c’est un mélange des deux ?
BdM : La programmation, c’est individuel mais elle s’unit à une programmation collective. Par exemple, si vous êtes né au Canada, vous vivez une programmation personnelle à l’intérieur d’une programmation collective. Le Canada aujourd’hui, par exemple, est en train de passer à travers une programmation évolutive. Donc l’individu lui, qui est plus évolué, subit moins la programmation collective. L’individu moins évolué subit grandement la programmation collective.
Prenons, par exemple, un type qui vivrait au Liban, un Libanais qui serait très évolué sortirait du Liban, il ne vivrait pas la terreur qui se fait sentir là-bas, il s’exilerait quitte à revenir plus tard. Donc il y a deux programmations : une collective, une individuelle, et celle qui est individuelle doit être suffisamment éveillée à la conscience de l’individu pour qu’il puisse se libérer de la programmation collective.
DM : OK. Donc une personne qui est dans une étape de sa vie ou de sa conscience, où il entame un processus de déprogrammation, donc individuel, se dégage automatiquement de la collectivité ?
BdM : Graduellement, oui.
DM : OK. La question qui suit maintenant, c’est qu’il y a des lois dans une programmation. En informatique du moins, quand on a un programme, c’est généralement pour exécuter une certaine fonction particulière. Est-ce qu’un individu, lorsqu’il a à la naissance une programmation, est figé dans une sorte de contrat dans sa vie ? Est-ce qu’il a des choses qu’il doit absolument exécuter, c’est-à-dire est-ce qu’il doit traverser une sorte de contrat pour pouvoir se libérer de sa programmation ou s’il peut terminer ou éliminer son contrat avant un certain résultat ? Est-ce qu’on doit, dans une programmation, atteindre un résultat quelconque ?
BdM : C’est une question intéressante ça ! Quand l’Homme vient, quand l’Homme s’incarne, ou quand l’âme s’incarne, effectivement l’Homme est régi par une programmation, c’est-à-dire qu’il doit passer à travers certaines expériences. Et comme il est inconscient, c’est très facile pour lui de passer à travers ces expériences-là, parce qu’il vit à ce moment-là ce que j’appelle une programmation fermée.
Par exemple, une personne qui est inconsciente et qui devient consciente, voit la différence absolue entre son inconscience antérieure et sa conscience ultérieure. C’est comme deux vies mentales différentes. Donc, dans un état de conscience mentale ultérieure, l’Homme ne peut plus vivre sa vie à l’intérieur d’une programmation fermée, il peut vivre sa vie à l’intérieur d’une programmation ouverte, mais pas fermée.
Et la différence entre les deux, c’est que… Quand l’Homme ou les Hommes… Les masses humaines en général, les Hommes vivent une programmation fermée, c’est-à-dire qu’ils n’ont aucune idée de la raison pour laquelle ils sont sur la Terre, ils n’ont aucune idée où ils s’en vont sur la Terre. Ils peuvent avoir une idée où ils s’en vont dans le commerce mais ils n’ont aucune idée où ils s’en vont sur la Terre, c’est-à-dire qu’ils n’ont aucune idée de ce que veut dire ou de ce que représente le phénomène de la conscience humaine. Ils sont réellement des êtres semi-conscients ou très inconscients qui réagissent à des impulsions de cette programmation-là.
Et s’ils ont une bonne programmation – ce que vous appelez souvent un bon karma – ils vont avoir une bonne vie, une vie suffisamment facile malgré qu’ils auront les heurts nécessaires qui font encore partie de la programmation. Autrement dit, que vous soyez riches, que vous soyez beaux, que vous soyez ci ou que vous soyez ça, l’Homme vit toujours dans sa vie des défaites qui font partie de son expérience.
Mais il y a des Hommes qui ont des programmations beaucoup plus alléchantes que d’autres, et quand on tombe à des niveaux où des individus vont vivre de grandes et de belles programmations… On prend un type comme Bob Hope, par exemple, ben, ces gens-là ont une certaine mission sur la Terre. Bob Hope il a une mission sur le plan matériel dans ce sens que sa fonction, c’était de représenter au monde, qu’en Amérique ou dans le monde occidental, mais surtout en Amérique, il y avait une relation étroite entre, par exemple, le gouvernement militaire et un certain amour pour ses soldats dans un sens très américain du terme.
Autrement dit les soldats américains ne sont pas simplement considérés en Amérique comme de la viande, de la chair à canon, donc ce type-là, ce Bob Hope, c’était sa mission. C’est une âme qui a un certain niveau d’évolution, donc il a eu une belle vie, il a eu une grande vie. Donc c’était sa programmation, mais il demeure toujours que ces êtres-là vivent à l’intérieur d’une programmation fermée.
L’Homme doit en arriver à vivre dans une programmation ouverte, ça c’est le début de la conscience mentale supérieure, puis un jour l’Homme en arrivera à être totalement déprogrammé, c’est-à-dire qu’il en arrivera, à cause de la conscience intégrée de son être, à cause de sa capacité de vivre simultanément sur tous les plans à la fois, d’être totalement libre de toutes les formes de programmation. Donc à ce moment-là, l’Homme connaîtra sa destinée, ainsi de suite, ainsi de suite.
DM : Quand vous parlez de programmation fermée, vous avez laissé aller le mot “mission”, les gens qui se sentent comme dans une sorte d’intérêt à s’en aller dans une mission, quand ils ont l’occasion, en tout cas, de structurer leur façon de travailler ou leur de façon de vivre dans une mission, ils vont utiliser ce mot, ils vont se donner une mission, vous parlez d’une programmation fermée. Est-ce que l’individu, lorsqu’il a terminé son contrat ou lorsqu’il lui a été donné l’occasion de sentir qu’il a été à la limite de sa mission, est-ce qu’il tombe automatiquement ou est-ce qu’il va automatiquement vers une programmation ouverte ? C’est quoi le passage de la programmation fermée à la programmation ouverte dont vous avez parlé ?
BdM : Le passage à la programmation ouverte, c’est la conscience à un niveau ou à un autre, que ce soit une conscience intuitive ou que ce soit une conscience ésotérique, ou que ce soit une conscience plus occulte, mais ça demande que l’individu ait une certaine conscience des lois cachées de la vie, des lois de l’invisible par rapport à la vie. Ça, ça mène vers l’ouverture de la programmation.
DM : Donc c’est une ouverture dans l’invisible qui…
BdM : C’est une ouverture vers l’invisible, oui.
DM : OK. Donc ça veut dire qu’un être est dans une programmation dite fermée, il va répéter de façon mécanique, de façon cyclique, des attitudes, des états d’âme, et certains comportements avec sa collectivité, tant et aussi longtemps qu’il n’a pas une vision réelle de l’invisible, c’est ce que vous dites ?
BdM : Oui, oui, parce qu’une fois que l’Homme a une conscience, une certaine conscience de l’invisible, il commence à apprendre des principes de la vie invisible par rapport à la vie dans la matière. Donc à ce moment-là, il commence à cesser un peu de vivre d’expériences, il vit moins d’expériences. Alors que l’Homme qui vit à l’intérieur d’une programmation, vit énormément d’expériences, ces expériences-là se raffinent ou l’on dit : “L’Homme prend de l’expérience”, mais il est toujours dans le flux et le reflux de l’expérience, il n’est pas dans la conscience créative.
DM : OK. Bon, ce contact dont on parle avec l’invisible, cette conscience de l’invisible, est-ce que c’est simplement de l’information, dont exemple dans une conférence, qu’on peut absorber intellectuellement une connaissance quelconque, est-ce que c’est suffisant pour permettre à un individu de s’abandonner vers une nouvelle forme de programmation dont vous avez mentionné le mot : ouverte ? Est-ce que c’est suffisant d’être simplement informé pour passer à cette étape de conscience de programmation ouverte ou s’il faut quelque chose de plus ?
BdM : L’information va agir sur l’Esprit, donc l’information va éveiller l’Esprit à lui-même, mais pour que l’Homme en arrive à être libre, même à l’intérieur de sa programmation ouverte, il faut qu’il soit réellement conscient de l’invisible. Autrement dit ce n’est pas parce qu’un Homme passe de la programmation fermée à la programmation ouverte que c’est fini, son problème, parce que les dangers de l’Homme à l’intérieur de la programmation ouverte sont plus grands encore qu’à l’intérieur de la programmation fermée.
C’est pour ça qu’on dit souvent… Il y a des gens qui vont dire souvent : “Ce qu’on ne sait pas, ça ne nous fait pas mal”. Tous les gens qui ont vécu une certaine conscientisation vont dire : “Ah ! Mais quand j’étais inconscient, j’avais moins de problèmes qu’aujourd’hui”. Dans ce sens que : “Quand j’étais inconscient, j’avais mon job, j’avais ma TV, j’avais mon boulot, j’avais mon argent, j’avais mon char, tandis qu’aujourd’hui je suis conscient et je comprends plus de choses, mais on dirait que la vie m’assaillit encore plus”.
Alors le problème avec le passage de la programmation fermée à la programmation ouverte ou de l’inconscience à la conscience, ou à une certaine conscience, c’est que l’Homme, même s’il a accès à une certaine conscience, il n’est pas intelligent dans sa conscience, parce qu’être conscient ne veut pas dire être intelligent. Être intelligent veut dire abattre, neutraliser, arrêter complètement le pouvoir de la programmation sur sa vie.
Alors que l’Homme qui a une certaine conscience ou l’Homme qui prend conscience de l’invisible, ou l’Homme qui commence à contacter ou à être en communication avec l’invisible, surtout s’il est en communication avec le plan astral, il peut vivre des expériences extrêmement pénibles, dans ce sens que ne connaissant pas les lois occultes de l’invisible astral et ayant une communication en plus, et n’étant pas dans son intelligence en plus, peut vivre des expériences avec l’astral qui peuvent être extrêmement retardataires, troublantes, difficiles.
C’est évident que si vous me demandez : “Est-ce que c’est mieux pour une personne d’être dans une programmation fermée que d’être dans une programmation ouverte”… Bon, je vais vous dire : “À long terme, c’est mieux d’être dans une programmation ouverte”. Mais par contre, dans une programmation ouverte, dans ses débuts, autrement dit dans un mouvement de conscience, dans un mouvement de l’Homme vers la conscience, il n’est pas sorti du trou.
DM : C’est que… Si je peux m’exprimer…
BdM : Parce que dans la programmation fermée, l’Homme a à comprendre les lois du monde, comment fonctionner dans le monde matériel, alors que dans la programmation ouverte, il doit apprendre à fonctionner avec le monde invisible qui devient plus conscientisé, et en même temps bien fonctionner dans le monde matériel, donc c’est une double vie. Une personne qui est consciente vous dira : “Bon, ben, il faut que je travaille, ou je travaille, ou je suis en relation avec des plans, je suis en communication avec des plans, j’ai une certaine conscience des plans, et en même temps je dois travailler à la bouffe de tous les jours, je dois travailler dans le monde tous les jours”.
C’est pour ça que beaucoup de personnes qui passent de la programmation fermée à la programmation ouverte, dans les premiers cycles de cette expérience, on les retrouve souvent dans un esprit néantique, on s’aperçoit souvent qu’ils sont, comment vous dites… “Flyés”… Ils ne sont pas “groundés”. Ils ont de la difficulté à travailler dans l’industrie, ils ont de la difficulté à maintenir un boulot, ils ont de la difficulté dans leur mariage, ils ont de la difficulté à manipuler la finance, ils ne sont pas capables de faire les deux. Ils ne sont pas capables de vivre une vie mentale intégrale, ils vivent une vie mentale qui a été “occultifiée” ou occultée, et ils perdent contrôle, contact avec la matière. Donc ils devront passer de la programmation fermée à la programmation ouverte à l’intelligence intégrale. Et c’est ça qui est long !
DM: Est-ce que le passage de la programmation fermée à la programmation ouverte est inclus dans la programmation fermée ?
BdM : Il fait partie de la programmation fermée, oui.
DM : Donc on est né pour passer à une autre forme…
BdM : On est né pour passer à une autre forme de conscience, oui. C’est déjà écrit !
DM : C’est déjà écrit ! Donc partant de ce principe-là, où on n’a finalement aucun contrôle dans le “fermé”, ça va de soi, et qu’on n’a, semble-t-il, aucun contrôle dans notre programmation ouverte, pourquoi ne pas se laisser tout simplement aller dans la vie à ce qui se produit ? C’est-à-dire sans créer de résistance, ça irait pas mieux comme ça ? Être fataliste en d’autres termes, dire : Si ça doit arriver, ça doit arriver ! Pourquoi ne pas se laisser vivre dans un principe de laisser aller ? Si vous êtes programmés ?
BdM : Quand vous êtes dans une programmation fermée, vous ne pouvez pas penser comme ça.
DM : Non, c’est correct mais, dans la programmation ouverte, oui.
BdM : Quand vous êtes dans une programmation ouverte, vous ne pouvez pas penser comme ça au début, parce que vous êtes trop impliqués dans la programmation ouverte. Autrement dit dans la programmation ouverte, l’Homme vit trop d’illusions spirituelles ou d’illusions occultes, d’illusions ésotériques ou d’illusions de certaines sortes. Et c’est au cours des années, lorsqu’il dépasse, lorsqu’il grandit, lorsqu’il évolue, lorsqu’il devient intelligent, à travers ou au-delà de la programmation ouverte que, là, à ce moment-là il peut dire ou il peut vivre comme vous le dites, mais à ce moment-là le travail est fait et les bavures ont été rayées de la carte.
DM : Donc l’objectif de toutes les programmations ouvertes, fermées, c’est de faire voir à l’individu qu’il n’a aucun contrôle sur rien ?
BdM : L’objectif des programmations… Ah ! Ça, c’est bien ce que vous dites ! L’objectif des programmation ouvertes ou fermées, c’est de faire réaliser à l’Homme qu’il n’a pas le contrôle sur sa vie. Par contre, dans la programmation fermée, l’Homme peut avoir l’impression intellectuelle, égocentrique qu’il a le contrôle sur la vie. Et à ce moment-là, on lui dénotera au cours de la vie qu’il n’a pas le contrôle sur la vie.
Dans la programmation ouverte par contre, l’Homme peut avoir l’impression qu’il a le contrôle sur sa vie ou qu’il est capable de l’avoir, et il réalisera qu’il n’a pas la volonté suffisante pour le faire. Il réalisera qu’il n’est pas aussi puissant intérieurement qu’il croit, il réalisera qu’il n’est pas aussi puissant qu’il devrait être, il réalisera qu’il n’a pas autant la volonté qu’il voudrait avoir, il réalisera qu’il n’est pas aussi intelligent qu’il pense l’être, ainsi de suite.
Donc on le brûlera graduellement dans ses illusions, et s’il est capable de dépasser ces illusions-là, ben, à ce moment-là il passera dans une programmation créative, c’est-à-dire dans un état de conscience de plus en plus fusionné avec la source, et ça, ce sera l’expression créative sur le plan matériel de l’Homme nouveau.
DM : On a souvent dans l’expérience d’une vie, une sorte de recherche intérieure d’avoir de la volonté, d’avoir une sorte d’autorité sur la vie, et je me pose la question, quand on parle de programmation, s’il est réellement possible de donner un sens au mot volonté, quand tout est programmé ?
BdM : Oui, effectivement, la volonté c’est une très grande chose, seulement la volonté elle devient utile chez l’Homme lorsqu’elle se personnifie. Le problème avec les gens, c’est qu’ils ne sont pas capables de personnifier leur volonté. Leur volonté, c’est une sorte de chapeau qu’ils portent ou qu’ils veulent porter, c’est une sorte d’attitude mentale en force qu’ils veulent exécuter, ce n’est pas personnalisé dans ce sens que ce n’est pas leur capacité intégrale d’abattre les obstacles dans leur vie.
Une volonté, ce que j’appelle en tout cas moi “une volonté”, c’est cette disposition du mental humain éveillé à sa conscience ou aux lois de la conscience, ou aux lois de la vie, qui permet à l’Homme de neutraliser toute forme de programmation. Un Homme qui a de la volonté ne peut pas subir contre son gré, au-delà de la mesure qu’il veut supporter, l’impunité de la vie ou la programmation astrale de la vie, ou la programmation mentale de la vie, ou la programmation astrologique de la vie.
L’Homme qui a une programmation créative ou qui est dans une conscience créative n’est pas capable de supporter la vie en opposition avec sa volonté, il n’est pas capable ! Donc à ce moment-là, il est prêt, il est capable, il est en puissance d’altérer quelque programmation que ce soit que la vie lui enverrait. C’est là qu’il tombe dans sa puissance créative et qu’il est capable de manipuler des énergies ou des forces qui lui permettront de garder à l’écart de son expérience, des aspects d’une autre expérience programmée qui serait pour lui extrêmement difficile, extrêmement punitive, extrêmement présente, lourde.
Mais pour en arriver à cette volonté, pour en arriver à cette force ou à cette puissance intérieure, il ne faut pas que l’Homme ait d’illusion à aucun niveau, ni par rapport à son intérieur et ni par rapport aux Hommes, ni par rapport à la société. L’Homme ne peut pas vivre d’illusion par rapport à quoi que ce soit, il faut qu’il ait réellement une conscience intégrale. Intégrale veut dire quoi ? Intégrale veut dire une conscience qui ne supporte aucun obstacle, aucun obstacle ! C’est ça une conscience intégrale !
Là, vous allez dire : “Ben” il y a toutes sortes d’obstacles, il y en a toujours des obstacles”. Selon le niveau d’évolution de l’Homme, il réussira à les neutraliser, mais dans la mesure où il ne subit pas, ou dans la mesure où il ne succombe pas à des illusions personnelles d’une sorte ou d’une autre, ou à des illusions extérieures qui lui sont imposées. Et ça, ça demande un très haut niveau de centricité, ça demande une capacité chez l’être humain d’être totalement CENTRIQUE !
DM : J’en viens à me poser la question, est-ce qu’un être centrique voit défiler une programmation qui devient un obstacle en soi, mais lui intérieurement ne se sent pas programmé ? Est-ce que c’est un peu ça que vous voulez dire, c’est qu’en personnifiant une volonté ou en donnant une centricité à sa vie, l’être, devant une programmation qui fait répéter des évènements et des évènements, il agit sur l’évènement, mais ne se sent pas pénétré par l’évènement, est-ce que c’est cela que vous voulez dire ?
C’est parce que l’être qui est programmé, devant l’obstacle ou l’évènement, il personnifie ou il se pense l’obstacle, il pense que l’obstacle c’est lui, c’est de sa faute, qu’il est coupable, que c’est à cause de lui, tandis que l’être fort dont vous parlez, c’est un être qui semble…
BdM : Oui, mais même l’être qui est en dehors de la programmation fermée ou qui est dans une programmation ouverte, commence à réaliser que les obstacles, comme vous dites, ne font pas partie de lui, mais ils font partie de lui ! La plus grande illusion de toute forme de programmation, c’est de pouvoir s’imaginer que les obstacles font partie de la programmation. Les programmations, c’est une mesure, c’est une démesure de soi même. La programmation, si elle a des obstacles ou si elle présente des obstacles, c’est parce que nous, en nous-mêmes, nous avons des obstacles, autrement dit la programmation c’est une illusion cosmique imposée à l’Homme sur la Terre, autrement dit dans la mesure où l’Homme vit des illusions à un niveau ou à un autre, il vivra de la programmation.
DM : OK. Donc l’évènement qui se produit dans notre vie, qui est un obstacle en soi, est généré par nous ou du moins, elle est l’expression de quelque état ou vibration que l’on a, c’est ça que vous dites là ?
BdM : Elle est en fonction de nos besoins intérieurs d’évoluer !
DM : D’évoluer… Ça, ça a énormément de conséquences là ! (coupure enregistrement)… (reprise en cours) (…) Qui se répète et qu’il est un obstacle négatif ou positif, c’est qu’il y a quelque chose dans l’individu qui doit prendre conscience de l’invisible de cette dimension ? Bon, j’aimerais que vous nous expliquiez la connexion entre l’évènement de la vie d’un individu, puis cette relation avec l’invisible de l’être, parce que dans un sens, j’ai l’impression qu’on a un certain contrôle sur la vie, si on parle de nous-mêmes face aux obstacles de notre vie, c’est-à-dire que s’il y a des obstacles dans notre vie, plutôt que de penser que c’est les autres qui les ont provoqués, ou que c’est la vie qui nous les a mis, là on sait que c’est à partir de nous-mêmes, en travaillant sur nous-mêmes, qu’on peut changer la nature, la situation des choses.
Mais il faut connaître le contact, la relation entre l’aspect invisible dont vous parlez, la force dont vous parlez, et le changement qu’on doit opérer sur une programmation, il faut que je vois le chaînon, on ne peut pas travailler sur un évènement extérieur qui nous apparaît extérieur. Vous nous dites : “Nous, l’expérience difficile ou facile qu’on a, qui est une programmation, c’est en relation avec une vibration, un besoin personnel”. Donc si on change notre état, on change l’évènement ou l’évènement va changer, c’est le corollaire qui va avec, mais la relation ?
BdM : C’est quoi votre question ?
DM : Ma question… Je veux absolument savoir comment un être peut changer ou est capable de changer une programmation qui se répète tout le temps ? Une personne vit des problèmes affectifs, vit des problèmes de travail, vit des problèmes de finances, et ça revient tout le temps. Une personne, exemple – je suis astrologue – qui est Capricorne, va avoir des problèmes de délai dans sa finance, dans son couple, dans sa vie sociale, il va passer sa vie à attendre. Qu’est-ce qu’il peut faire, cet individu-là, pour changer cette situation d’attente en une situation qui est facile, qui est instantanée ? Mais il faut qu’intérieurement là – vous dites qu’il faut intérieurement, il y ait une force quelque part qui modifie un état ou une vibration – qu’est-ce qu’il faut que l’individu ait dans le mental pour changer la situation de son état personnel, pour que les évènements changent dans sa vie ?
BdM : Il faut qu’il soit en puissance dans le mental, dans ce sens que dans le mental, quelle que soit son expérience de vie, que ce soit en amour, en finance, ou quoi que ce soit, dans le mental, là où il vit l’obstacle il faut qu’il le détruise.
DM : Comment on fait ça ?
BdM : Comment on détruit un obstacle ?
DM : Oui.
BdM : Ça ne se questionne pas comment on détruit un obstacle !
DM : Ça ne se questionne pas ?
BdM : Non ! (rires du public).
DM : C’est un état ?
BdM : Détruire un obstacle, c’est une compensation psychique pour l’amertume que l’on vit dans le plan matériel ou pour la souffrance. Donc détruire un obstacle, ce n’est pas une attitude psychologique. Vous ne pouvez pas détruire un obstacle avec une attitude psychologique “renforcie”. Détruire un obstacle, c’est éliminer de sa vie l’ordure de cet obstacle !
DM : Puis ça ne reviendra plus jamais alors ?
BdM : Non, impossible !
DM : Donc on change notre vie là !
BdM : Vous changez votre vie à ce moment-là. Le problème avec les gens, c’est que les gens ne changent pas leur vie, ils “taponnent” avec, l’Homme ne change pas sa vie. Changer sa vie, ça veut dire se lancer dans le vide de sa conscience créative, mais l’Homme ne fait pas ça. Il “taponne”, il déplace les meubles, il remplace les peintures, il réorganise la maison, sa maison intérieure, mais il ne fout pas les meubles à la porte, il ne fout pas les peintures à la porte, il dit : “Ah ! Cette peinture-là, elle a une petite valeur, ce meuble-là il a une petite valeur”… Les choses ont toujours pour lui une petite valeur !
Et pour réellement rentrer dans cette conscience ou dans cette force-là, il faut que rien n’ait de la valeur, que SOI. Et quand je dis que SOI, je veux dire que SA PAIX ! Un Homme qui met sa paix en balance dans la vie ne peut pas avoir la paix ! Ça ne se trafique pas, de la paix ! Mais on passe notre vie à trafiquer notre paix, notre vie. Et on est très habile à trafiquer notre paix : “Ah ! Si on est heureux pour deux, trois semaines, deux, trois mois, deux, trois ans, ça marche”…
Combien de gens vont rencontrer des gens… D’hommes vont rencontrer de femmes, et ils ont un petit mouvement intérieur qui leur fait savoir que ce n’est pas la bonne personne pour eux, mais il vont aller “fun a right” pendant deux, trois ans… La fille va marier le gars parce qu’il a un bon job, ou le type va marier la fille parce qu’elle est jolie, donc on se conte constamment des histoires. Pourquoi ? Parce qu’on a une certaine capacité de renflouement : “Ah ! Ben, je me reprendrai la prochaine fois”. Ça, vous pouvez faire ça quand vous êtes inconscients, vous pouvez de moins en moins faire ça quand vous devenez conscients, et quand vous êtes intelligents c’est fini ! Vous ne pouvez plus faire ça, d’ailleurs c’est pour ça que vous êtes intelligents ! (rires du public).
DM : OK. Là il y a un aspect très intéressant. Vous nous dites : Si on ne trafique pas avec la paix, si on ne fait pas de négociation avec les évènements qui nous créent une sorte d’importunage, si on est importuné par un évènement, si on ne négocie pas, puis que vraiment on coupe de façon radicale, on change la vie. Si l’évènement se répète, on ne trafique pas encore, bon ! Mais comment un individu peut être sûr fondamentalement que ce qu’il fait comme mouvement, c’est absolument ça ?
BdM : C’est ça le problème (rires du public), c’est que les individus ne sont pas sûrs, et pourquoi ils ne sont pas sûrs ? Parce qu’ils ne sont pas intelligents. S’ils étaient intelligents, ils seraient sûrs, c’est ça être intelligent. Être intelligent, ce n’est pas avoir un doctorat à l’Université de Montréal. Être intelligent, c’est d’être capable de s’assurer de façon permanente de la continuité harmonique de notre propre vie personnelle. C’est ça être intelligent !
BdM : Mais ce n’est pas convaincu, “sûr” ?
BdM : Ah ! Être intelligent, ça ne se discute pas !
DM : Parce qu’il y a des gens qui se vendent les idées, puis c’est-à-dire que la conviction, ils l’ont forte !
BdM : Être intelligent n’a rien à voir avec la conviction. La conviction, c’est une forme de “pressure selling” (vente sous pression). On se vend personnellement des idées, on se convainc soi-même, ce n’est pas de l’intelligence, se convaincre !
DM : Ça, ça ne change pas notre vie !
BdM : Non, non, non. De l’intelligence… De l’intelligence, ça ne fait pas partie de la programmation ni ouverte ni fermée. De l’intelligence c’est la cassure. De l’intelligence c’est la reprise par l’Homme de ses droits de vie, mentale, matérielle, émotive. C’est la reprise par l’Homme de ses énergies, du contrôle de ses énergies, c’est ça de l’intelligence !
DM : Il reprend ses énergies face à qui, face à quoi ?
BdM : Face à tout ce qui peut l’emmerder, que ce soit occulte, que ce soit matériel, que ce soit de l’invisible et que ce soit matériel ! Évidemment, reprendre le contrôle sur ce qui est matériel, c’est moins pire. Mais reprendre le contrôle face à l’invisible, c’est plus délicat parce que l’invisible est extrêmement puissant, extrêmement intelligent, extrêmement subtil, et l’Homme devient intelligent dans la mesure où il en arrive à assujettir l’invisible à sa volonté.
DM : Est-ce qu’assujettir l’invisible à sa volonté, c’est lui faire dire ce qu’on veut ?
BdM : Non, non, non. Assujettir l’invisible à sa volonté, c’est amener son énergie dans la vie à le servir intégralement à tous les niveaux !
DM : Il faut que ça soit bien concret ?
BdM : Ah ! Ben oui, sinon c’est de la philosophie. C’est de la philosophie, c’est de la psychologie, c’est du rembourrage, ce n’est pas réel, il faut que ce soit réel de l’intelligence !
DM : C’est très compliqué, changer sa vie ?
BdM : Non, non, non, c’est très facile, seulement pour l’Homme c’est très compliqué, ça apparaît très compliqué, mais c’est très facile !
DM : C’est parce qu’à la fois il faut trancher dans des situations, puis il faut être sûr que quand on tranche, ça n’a pas de conséquence à long terme ?
BdM : Oui, mais l’Homme est intelligent. Quand l’Homme tranche, quand l’Homme prend des décisions, quand l’Homme… À partir du moment où l’Homme a une certaine conscience, qu’il est suffisamment dans son intelligence, quand il prend des décisions, il les prend toujours, ces décisions, par rapport à des paramètres qui doivent maintenir, qui doivent demeurer dans un certain équilibre, si c’est bon que ce soit ainsi. Ceci ne veut pas dire qu’un Homme qui est dans une conscience intégrale se fout de tout le monde et qu’il prend des décisions, ou qu’il coupe les arbres à gauche, à droite ! Non, non, il a une bonne mesure de la portée de ses actions, par contre il est émotivement invulnérable à ses décisions mentales supérieures.
DM : Dans le cas où… Parce que moi, ce qui m’intéresse, c’est de savoir comment on peut changer la programmation, dans le cas où l’individu veut vraiment faire un arrêt à un obstacle, veut vraiment briser un obstacle, est-ce qu’il lui est donné – là j’essaie de comprendre s’il y a une loi occulte là – est-ce qu’il lui est donné la chance, entre guillemets, de faire un essai pour voir s’il prend la bonne décision ou il prend une bonne décision, puis c’est forever ? Il peut essayer ?
BdM : Je ne comprends pas votre question ? Elle est trop occulte pour moi (rires du public).
DM : C’est parce qu’il y a des gens qui veulent savoir… Ils veulent savoir, ils veulent, disons, penser à ça dans leur vie, ils veulent savoir s’ils sont corrects dans un mouvement. Est-ce que quand on prend une bonne décision pour changer quelque chose dans notre vie, on peut l’essayer une fois pour voir, ou si le jour où l’individu prend des bonnes décisions, il va prendre des bonnes décisions dans tout le reste de sa vie, pour le reste de ses jours ?
BdM : Si vous prenez une décision pour voir si vous êtes corrects, vous n’êtes pas corrects en partant ! (rires du public).
DM : Donc, on n’a pas le droit à un essai ? Dans les plans occultes, on n’a pas le droit à un essai ?
BdM : Ah ! Non, non. Vous avez droit à des essais, d’ailleurs vous les prenez d’une façon régulière…
DM : Oui, mais ça, c’est des expériences là…
BdM : C’est ça que vous appelez des expériences.
DM : Un individu qui veut sortir de l’expérience, ça se passe instantanément ?
BdM : C’est une fois, puis c’est fini !
DM : Puis c’est pour toujours, pour le reste de ses jours !
BdM : Ah oui, ah oui !
DM : Donc, le jour où il prend une bonne décision, il va prendre un million de bonnes décisions dans le futur, parce que finalement ce jour-là c’est réglé ?
BdM : Il a réglé une partie de sa décision.
DM : C’est pas final ?
BdM : Non, parce qu’il y en a d’autres… C’est comme… Il y en a d’autres ! Il y en a d’autres jusqu’au moment où… Il y en a toujours d’autres ! Seulement qu’avec le temps, ça devient très facile de régler les autres.
DM : OK. C’est que ça marche par secteur ?
BdM : Ben écoutez, il y a beaucoup d’expériences dans la vie, il y a beaucoup d’évènements qui se passent dans la vie, il y a beaucoup d’obstacles, il y a beaucoup de choses. La vie c’est très complexe ! Mais à partir du moment où l’Homme a pris conscience de la prise de décision intégrale, à ce moment là ça devient très facile pour lui de prendre des autres décisions. C’est la première et la seule décision qu’il faut prendre qui est la plus importante. Il y a une seule décision dans la vie qu’il faut être capable de prendre !
DM : Il y a une décision-clé ?
BdM : Il y a une décision-clé, oui effectivement il y a une décision-clé ! Puis les autres, ce sont des sous-clés, ce sont des rappels de cette clé fondamentale. Et si l’Homme n’a pas pris cette décision-clé, les décisions qu’il prend sont d’ordre expérientiel.
DM : OK. La décision-clé là, il y a du monde en attente, je le sens, (rires du public), la décision-clé, est-ce que c’est par rapport à un évènement personnel dans notre vie ou si c’est une décision par rapport à une condition de vie qui peut être généralisée pour tout le monde ?
BdM : Ça dépend des individus, ça dépend avec quoi, ça dépend avec qui vous traitez, ça dépend avec quoi vous traitez. Pour les Hommes en général, la décision-clé a à voir avec eux-mêmes. Pour un initié, par exemple, la décision-clé aurait à voir avec les forces… Direct ! Mais pour l’Homme en général, la décision-clé a à voir avec eux-mêmes.
DM : Quand vous dites eux-mêmes, ça ne sous-tend pas les forces ?
BdM : Ça sous-tend les forces mais à travers eux-mêmes, tandis que pour un initié en fusion, ça sous-tend les forces, point final. Alors pour l’Homme, ça sous-tend qu’il a une décision à prendre par rapport à lui-même quelque part, dans le sens qu’il y a une faille qui doit être éliminée de sa vie, une faille !
DM : Une seule ?
BdM : Une, qui peut mener à des embranchements, mais il y a une faille, et cette faille doit être cassée.
DM : OK. Donc on peut dire qu’un être humain a une seule faille, à vraiment prendre une décision ?
BdM : Oui.
DM : Ça, c’est vrai pour tout le monde ?
BdM : Oui.
DM : On ne peut pas avoir deux failles, on ne peut pas avoir trois failles ?
BdM : Non. Aucun Homme n’a deux failles.
DM : On a une faille avec plusieurs embranchements ?
BdM : Avec plusieurs embranchements.
DM : Parfait. Comment peut-on identifier la faille de notre vie ? Est-ce que c’est multiple, est-ce qu’il y a des millions de failles différentes ou s’il y a des modèles de failles qui s’assemblent l’une dans l’autre ? (rires du public).
BdM : La faille s’identifie dans la résultante de ses composantes expérientielles, autrement dit la faille, elle s’identifie au fur et à mesure où l’Homme avance dans la vie et il arrive à un point, à un niveau, où tout s’effondre !
DM : Tout s’effondre, vous voulez dire au niveau matériel ?
BdM : Tout s’effondre, autrement dit l’Homme arrive à un point dans sa vie où tout s’effondre. Bon, je vous donne un exemple : L’Homme grandit, se marie, il a des enfants, il y a la famille. Un jour, ah, ce rêve ou cet idéal, tout casse, boum ! Bon alors, il y a une faille qui mène là. Si c’est au niveau du travail, c’est la même chose. L’Homme, il a un job, ça va bien, il travaille, il a un bon salaire et un jour, hop, hop, ça casse ! La faille, elle se développe la faille ! Elle crée des embranchements, et à un certain moment de la vie, l’Homme aura à prendre la décision majeure, c’est là que la faille sera prise en considération.
DM : Donc il ne prend pas une décision sur des faits, le fait est le déclencheur là ?
BdM : Le fait est simplement le déclencheur, il prendra une décision par rapport à la faille.
DM : OK.
BdM : On dit par exemple souvent que des Hommes ou des êtres qui ont eu de très grandes expériences bouleversantes ont été changés après cette expérience, c’est la faille !
DM : Qu’ils ont pris une décision sur cette faille-là ?
BdM : Ils ont été obligés ou sinon ils seraient descendus par en bas !
DM : OK. Est-ce que la faille se révèle dans la mort ou face à la mort ?
BdM : Dans la faille, l’Homme vit la mort de l’ego, à un niveau ou à un autre.
DM : Mais est-ce que ça peut aller jusqu’à une part ou une crainte de mort physique ou c’est une expérience de mort physique, est-ce que ça peut aller jusque là ?
BdM : Ça peut aller n’importe où !
DM : Mais est ce que c’est nécessaire ?
BdM : Ça dépend de l’expérience, ça dépend de la programmation.
DM : Donc il n’est pas nécessaire d’aller vivre une torture mentale ou physique quelconque ?
BdM : Non, non !
DM : On peut identifier sa faille autrement ?
BdM : Ouais, ouais ! (rires du public).
DM : C’est parce que je n’ai pas l’impression que ce n’est pas si facile que ça de savoir la faille, parce qu’il y a des gens qui cherchent dans les embranchements pas mal avant de se rendre à l’arbre, mais l’arbre en question, est-ce qu’il est essentiellement émotionnel ?
BdM : L’arbre, il est… La faille, elle est toujours reliée à une façon de penser de soi.
DM : Ah ! C’est façon de penser ?
BdM : Oui, c’est toujours relié à une façon de penser de soi.
DM : C’est une façon de se voir ?
BdM : C’est une façon de s’évaluer.
DM : De s’évaluer ?
BdM : Ou d’évaluer la vie par rapport à soi.
DM : OK. Donc on peut dire – ça c’est global – on peut dire qu’un être qui veut identifier sa programmation ou la faille dans sa programmation n’a qu’à regarder comment il pense de lui, ce qu’il pense de lui et il va voir sa faille ?
BdM : Non, il faut qu’il vive certaines expériences pour la voir, la faille. Une faille, ça ne se voit pas sans l’expérience de vie qui mène à sa découverte.
DM : Parler de soi, ça ne serait pas suffisant si quelqu’un nous enregistre là ?
BdM : Non, vous pouvez parler de vous-même toute votre vie, puis être aussi inconscient et incompétent.
DM : Aussi fêlé !
BdM : Aussi fêlé ! C’est dans l’action que l’Homme va découvrir sa faille, et là, à ce moment-là, il va voir qu’effectivement… Bon, je donne un exemple. On sait très bien, par exemple, comment l’être humain, le mâle, l’Homme, l’Homme peut réagir de façon très difficile à une expérience où, par exemple, sa femme ou son ami va le flanquer là. Surtout s’il est gros, puis il est grand, s’il y a tout ça là… Bon. Donc un Homme qui se fait plaquer par la petite femme délicate, ça crée un choc. Et dans cette expérience-là, il peut voir la faille.
Ou un Homme qui avait des grands espoirs de réussite et qui s’aperçoit qu’il ne fout rien dans la vie, que dans la compagnie où il vit, on l’a complètement mis de côté, ça peut créer un choc qui va lui faire sentir la faille. Donc ça prend des évènements pour catalyser l’expérience et faire naître le contour de la faille, et là à ce moment-là l’Homme est face à face avec la faille. S’il est capable de passer à travers la faille, il va aller plus loin dans l’expérience, s’il n’est pas capable il va aller par en bas ! Ça, ça fait partie de la programmation.
DM : Donc l’individu qui s’évalue par rapport à un évènement, dont des individus en font partie dans cet évènement, l’être dès qu’il s’évalue en relation avec ça, il est exposé à sa faille ? La décision n’est pas dans l’évènement à ce moment-là, la décision se fait dans individu ?
BdM : La décision se fait dans l’individu, chez l’individu par rapport à l’évènement qu’il n’est pas en général capable de contenir tout de suite.
DM : Il souffre de sa pensée généralement ?
BdM : Il souffre complètement et totalement de sa pensée, il est même totalement imbriqué dans sa pensée, il est même totalement astralisé dans sa pensée. D’ailleurs, à ce moment-là, la pensée est très astralisée, très très astralisée. C’est là que l’Homme est le plus astralisé, c’est là que l’Homme fait face à ce que j’appellerais son complexe, son complexe “napoléonique”. Dans le sens que tout Homme, tout être dans sa vie a un certain sentiment de grandeur, de puissance, d’êtreté, de valeur. Et là, dans cette expérience-là, face à cette faille, il vit le complexe, il s’aperçoit qu’il fait face à un “Waterloo”. Et c’est là qu’il se voit de plus en plus comme “petit Napoléon” qui devient avec le temps, “petit poltron”, ainsi de suite.
DM : La façon que je le comprends, c’est que l’individu n’a pas à prendre une décision sur l’évènement ?
BdM : Il n’est pas capable !
DM : OK. Il n’est pas capable, parce que sa pensée…
BdM : Il est trop troublé !
DM : Comment un être qui est troublé dans sa pensée peut en arriver à prendre une décision qui, finalement, apparaît être une décision sur la pensée, avec le temps ?
BdM : Avec le temps, le taux vibratoire du mental change, le taux vibratoire du corps émotionnel change, donc sa conscience change, son état d’esprit change. Il a une voix plus claire, et là ça devient plus facile, mais parce qu’il n’y a plus de choix. Elle l’a flanqué là “anyway”, elle ne va plus revenir la douce !
DM : OK. Mais ce n’est pas en changeant de personne qu’il va régler son problème.
BdM : Ça peut aider !
DM : Ça peut aider, c’est un patch !
BdM : Non, non. En changeant de personne, ça peut aider dans ce sens que ça va rebalancer ses vibrations. Vous savez, on dit souvent, il y a des gens qui disent souvent : “Ah ! Ben moi”… (surtout les anciens, les gens de l’âge d’or)… “Ah ! Ben moi, j’ai été marié pendant quarante ans, j’ai aimé ma femme… J’ai aimé mon mari, je n’aurai jamais d’autre homme dans ma vie aussi bien que lui”. Mais ça, ce sont des illusions !
Alors il y a beaucoup d’hommes ou de femmes, s’ils avaient rencontré des personnes après la disparition malencontreuse de leur bien-aimé, auraient continué leur vie, et auraient vieilli beaucoup moins lentement, ainsi de suite. Donc il y a toujours une façon de rebalancer ses énergies, et l’Homme ne sait pas trop comment balancer ses énergies. Donc si dans le cas que vous m’expliquez, le type rencontre une autre personne, à ce moment-là ça va faciliter le passage.
DM : Mais il est toujours pris avec sa mémoire ?
BdM : Il va être pris avec sa mémoire dans la mesure… Ça, ça dépend de lui. S’il n’est pas assez intelligent, il va être pris avec sa mémoire. S’il est suffisamment intelligent, il va mettre la mémoire de côté et il va se faire une autre vie. Et ça, ça dépend de l’évolution de l’âme et ça dépend aussi de sa capacité d’être astralisé.
DM : Mais je reviens quand même au fait de la décision. Si l’individu décide de refaire sa vie dans un cas comme celui-ci et qu’il n’a pas le problème de la mémoire en question, est-ce que cette décision-là lui fait changer de vie ? Le fait de changer de relations – au niveau couple entre autres – et puis de ne pas se lier à une mémoire, de dire : “Bon, ben là, mon passé, c’est fini, j’oublie ça, c’est réglé et je refais ma vie”. Est-ce que ça, c’est une décision qui va direct à la faille dont on parlait ?
BdM : C’est une décision qui va aider.
DM : Ce n’est pas encore assez ?
BdM : Non. Pour qu’il puisse être totalement libre de cette condition-là, il faut qu’il réorganise totalement sa vie. La réorganiser, la reprendre sous son contrôle, ainsi de suite.
DM : Ça, ça voudrait dire quoi dans le quotidien ?
BdM : Ça veut dire être libre dans le mémoriel de son passé, ça veut dire être libre des valeurs qu’il avait dans son mental par rapport à l’expérience, ainsi de suite, ainsi de suite, ainsi de suite.
DM : Donc c’est plus que la mémoire de l’évènement passé, c’est toute sa façon de penser ?
BdM : Ah ! Oui. C’est toute la façon de penser. C’est toute la façon de penser, c’est une autre vie, c’est une autre vie mentale, c’est une autre expérience.
DM : Est-ce qu’il faut qu’il change de pays ?
BdM : Pas nécessairement, mais il y en a qui le font, oui.
DM : Changer de culture ?
BdM : Changer c’est changer, il n’y a rien comme changer. Changer c’est extraordinaire !
DM : Puis ça, ce n’est pas s’évader ?
BdM : Ah ! Non, non, ce n’est pas s’évader ! Changer, ça prend beaucoup de force intérieure quand on change. Quand on s’évade c’est une autre chose, mais quand on change… Wouuu !
DM : Quelle différence il y a entre les deux, s’évader et puis changer ?
BdM : Changer c’est aboutir à un point dans notre vie où on en a ras-le-bol, boum ! C’est devenir partiellement ou grandement intelligent. Tandis que s’évader, c’est simplement s’évader. S’évader c’est se tromper volontairement.
DM : Dans ses valises que l’individu traîne ?
BdM : Ah ! Oui, il traîne tout le système, il traîne tout !
DM : Il se souvient de tout ?
BdM : Ah ! Il se souvient de tout ! Ah oui, ah oui ! S’évader c’est terrible, parce que tu amènes ta tête, tu amènes… C’est une illusion s’évader !
DM : La fameuse décision là, pour la faille, c’est seulement la personne avec elle-même qui peut la prendre, elle ne peut pas être aidée ?
BdM : Ah ! Elle ne peut pas être aidée, elle peut être conseillée ! Mais au début, elle va rejeter les conseils, parce que dans l’état où elle est, elle ne peut pas les voir. Dans l’état où elle est, elle ne peut pas les mesurer, c’est dans la souffrance qu’elle va pouvoir les voir et les mesurer et en prendre conscience, ainsi de suite. Les conseils, c’est bon simplement pour aligner les gens, mais ça ne vaut absolument rien.
DM : Quand vous dites : ça ne vaut absolument rien, rentrez donc dans le détail…
BdM : Ça ne vaut absolument rien. Les conseils, ça ne vaut rien.
DM : Les gens passent leur vie à lire de l’information ou à chercher des conseils…
BdM : Oui, mais c’est parce qu’ils n’ont pas de centre de gravité, donc ils vont en chercher chez les autres.
DM : Mais ça fait quelque chose à ce moment-là, les conseils ?
BdM : Ça maintient simplement le statu quo de leur imbécilité (rires du public).
DM: C’est-à-dire que ces gens-là, pas de conseils ou pas d’informations, ils seraient obligés de faire face plus vite ?
BdM : Pour qu’un conseil soit utile, il faut qu’il soit actualisé. Si moi je vais vous voir pour un conseil, vous me donnez un conseil, je pars avec, je me mets en marche, à ce moment-là ce n’est plus un conseil, c’est une instruction. Vous m’instruisez, vous me dites : “Fais ça, fais ça, fais ça, fais ça”. Si je suis capable de faire ça, à ce moment là ce n’est plus un conseil, c’est de l’instruction. Alors que les gens ne vivent pas d’instructions, ils vivent de conseils. Moi je connais une personne qui est très, très, très bonne, très grande voyante d’ailleurs, ainsi de suite, et qui donnait ce que vous appelez des conseils à des gens, et s’apercevant que les gens n’étaient pas capables d’actualiser, elle a cessé ça.
DM : OK. Donc fondamentalement, une personne qui se nourrit de conseils, elle est comme finalement une personne qui essaie de gagner du temps ?
BdM : Une personne qui se nourrit du conseil, c’est une personne qui est faible primo, et qui cherche à gagner du temps, et qui en troisième lieu peut être très, très, très, très sincère par rapport au conseil, mais n’a pas la volonté d’actualiser.
DM : Bon, partant de ce point-là, vous me dites que si une personne donne un conseil qui devient de l’instruction, donc si une personne instruit quelqu’un sous-tendant évidemment que la personne qui reçoit le conseil actualise, cette personne qui reçoit l’instruction, est-ce qu’elle peut passer ou éliminer la faille ?
BdM : Elle cassera la faille.
DM : Donc l’intervention d’une tierce personne, d’une autre personne, peut effectivement nous aider à…
BdM : Dépendant de son niveau d’intelligence et de volonté, parce que ce qui est facile pour celui qui instruit n’est pas nécessairement facile pour celui qui reçoit l’instruction. Par contre… Moi je prends l’expérience de ma fille, puisque ça fait partie de ma famille. Moi je ne donne jamais de conseils à ma fille, je l’instruis, je dis : “Bon, ça, ça, ça, ça”… Comme ça, elle le fait, donc elle sauve énormément de temps. Si je disais… Si lui disant telle chose, telle chose, ça devenait pour elle des conseils, je perdrais mon temps.
DM : Quand vous instruisez votre fille, vous avez toujours finalement une sorte d’information qu’elle peut contenir ?
BdM : Je lui donne une sorte d’information qu’elle est capable d’actualiser. Je lui disais dernièrement… Bon, j’ai dit : “On va faire un jeu ensemble, on fait au niveau de ses études”, j’ai dit : “On fait le jeu du général et du soldat, alors moi je te fais un programme d’attaque, toi tu es le soldat, tu actualises ! Si tu fais ça, à dix-neuf ans tu as tel niveau, vingt-et-un ans tel niveau, vingt-quatre ans tel niveau, ainsi de suite, dans tes études”.
Et pour elle c’est très normal, parce que je l’ai éduquée comme ça depuis qu’elle est jeune, et comme je la connais très bien, je l’envoie toujours dans des expériences qui font partie de sa vibration, donc elle aime ça. Et elle aime se faire dire : “Bon, ben, va-t’en dans telle direction, telle direction”. Parce qu’elle ne perd pas de temps et chaque direction convient parfaitement avec sa vibration. Mais ça, ce n’est pas du conseil, c’est de l’instruction.
DM : Donc elle est libre de la programmation ?
BdM : Elle se libère énormément très vite de la programmation.
DM : Parce qu’elle est capable d’actualiser ?
BdM : Parce qu’elle est capable d’actualiser tout de suite, tout de suite, tout de suite, tout de suite, tout de suite ! Donc elle n’a pas à passer à travers tout le mouvement sinusoïdal que l’Homme connaît en général, que les jeunes aujourd’hui dans les études connaissent.
DM : OK. Une personne instruite comme vous parlez là, dans le sens ”instruite de l’instruction” perd de sa programmation, on peut dire en combien de temps ou en combien d’évènements, en combien de situations ? Est-ce qu’il est possible de mesurer une progression sur le fait de se libérer d’une programmation par le fait de l’instruction dont vous parlez ?
BdM : Ça dépend de la volonté que les gens ont.
DM : Avec une forte volonté ? Une personne qui veut vraiment là, qui suit une instruction ?
BdM : Avec une forte volonté, ça prend… Je dirais au moins sept ans !
DM : Sept ans ! C’est vrai pour tout le monde ?
BdM : Ça prend sept ans pour commencer à être intelligent, ça prend quatorze ans pour le devenir, ça prend vingt-et-un ans pour être absolument sûr de l’être. C’est une progression.
DM : Très intéressant !
BdM : Parce que le taux vibratoire des corps change. Après sept ans, vous prenez conscience de ce phénomène de l’intelligence. Après quatorze ans, vous rentrez dans la puissance de cette intelligence. Et à vingt-et-un ans, vous faites ce que vous voulez dans la vie. Mais c’est une progression. Mais les Hommes n’ont pas nécessairement à vivre des cycles aussi longs. Mais ce sont des cycles ça !
DM : Je vous remercie infiniment, Bernard de Montréal. À la deuxième partie… (Applaudissements).
mise à jour le 22/08/2024