Percevoir l’invisible

Canadian Arctic – credit: @NorthernScavenger YouTube

Conférence avec Daniel Ménard 18

“DM : Dans la deuxième partie, nous abordons le sujet : “Percevoir l’invisible”. Bien des gens se posent des questions souvent sur certains aspects de la vie où ils ont eu des expériences, disons, bizarres ou mystérieuses, et de plus en plus, le cinéma véhicule ces impressions où l’invisible est omniprésent dans notre …” BdM

 

En Français vous lisez la transcription manuelle de la conférence de BdM, dans une autre langue la traduction par une intelligence artificielle (AI) de cette transcription manuelle, donc le résultat est à interpréter avec discernement.

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Daniel Ménard (DM) : Dans la deuxième partie, nous abordons le sujet : “Percevoir l’invisible”. Bien des gens se posent des questions souvent sur certains aspects de la vie où ils ont eu des expériences, disons, bizarres ou mystérieuses, et de plus en plus, le cinéma véhicule ces impressions où l’invisible est omniprésent dans notre vie.

Bernard, votre instruction fait grand état de la dynamique de l’invisible dans la vie de l’individu. Pour un être qui est, disons, inconscient, son premier, disons, “niveau de contact avec l’invisible”, quelle pourrait d’après vous être la réalité ou l’aspect le plus réel de ce qu’il peut vivre avec ça ? Est-ce que c’est des informations qu’il a par le billet de films ou de cinéma comme Poltergeist (film) ou des films sur les entités, ou des choses du genre, ou si c’est vraiment des expériences personnelles qui peuvent être ses premières expériences les plus réelles ou réalistes face à ce niveau ?

Bernard de Montréal (BdM) : Ça dépend des individus ça, il y a des individus qui ont des expériences très étroites avec l’invisible, seulement ce sont des expériences d’ordre astral. Les expériences avec l’invisible d’ordre astral, si l’Homme n’est pas conscient, si l’Homme ne sait pas traiter avec ces expériences-là, ont tendance à fasciner l’ego, peuvent mener à une certaine démarche spirituelle, peuvent créer un déséquilibre dans l’ego. Que l’Homme soit fasciné par l’invisible, ça se comprend dans un sens parce que l’Homme est tellement emprisonné dans sa matière, par contre le contact avec l’invisible sur le plan astral…

DM : Est-ce que je peux vous interrompe une minute, quand vous parlez d’expérience de l’invisible avec l’astral, c’est quelle catégorie de manifestation que vous parlez, est-ce que c’est de la lévitation, de la disparition d’objets… Dans quelle catégorie de manifestation que l’être ou l’Homme peut avoir une preuve de l’invisible, mais dans le sens astral ?

BdM : Tout ce qui est relié au phénomène paranormal, tout ce qui est paranormal.

DM : Déplacement d’objets, table de Ouija ?

BdM : Oui, toutes ces choses-là qui sont d’ordre paranormal font partie du contact entre l’Homme et le plan astral.

DM : Pardon, est-ce que vous dites que l’Esprit ou une dimension, disonsn du mental dit supérieur, ne peut pas se manifester par le biais de table de Ouija ou de choses du genre ?

BdM : L’Homme qui vit par rapport à un mental supérieur ne vivra pas de paranormalité dans sa vie en fonction des forces astrales, c’est évident. S’il vit une paranormalité, il va la vivre par rapport à son corps éthérique, et même là, ça va être extrêmement ou rigoureusement contrôlé, dans ce sens que ça va simplement servir à lui donner petit à petit une preuve de l’invisible. Le mental ne fonctionne pas par rapport à la relation des plans comme le monde de la mort.

Le monde de la mort se sert du contact avec le plan physique pour mesmériser l’Homme, pour hypnotiser l’Homme, pour fasciner l’Homme, pour le garder encore plus sous sa domination. Le mental supérieur va travailler en relation avec l’Homme et les forces de l’invisible, pour l’instruire lentement dans la réalisation de ces choses-là, mais va lui soutirer le bénéfice. On va lui donner et on va lui soutirer, lui donner et soutirer pour éliminer de la conscience égoïque, l’attrait astral que l’ego inconscient a pour ces choses-là. Le premier contact entre l’Homme et l’invisible sur le plan mental se fera par le biais de la pensée.

DM : Par le biais de la pensée ?

BdM : Oui.

DM : L’invisible dans le sens du mental supérieur ?

BdM : Dans le sens du mental supérieur. Puis au fur et à mesure où l’Homme va prendre conscience, au fur et à mesure où il va intégrer ses énergies, le contact va se faire de plus en plus, ainsi de suite. Mais ce sera toujours sous le contrôle de la source, ça sera toujours sous le contrôle de son double. Ça ne sera pas un jeu de l’astral, ça sera réellement une progression très lente, très étapiste, pour démontrer à l’Homme, qu’effectivement, il entre lentement dans une relation avec ces forces-là.

Mais il faut que l’ego soit totalement épuré, il faut que l’ego soit totalement dépersonnalisé, il faut que l’ego soit “dé-astralisé”, il faut que l’Homme passe de la personnalité à la personne, sinon l’Homme aurait une tendance à chercher à développer des pouvoirs. Et l’Homme ne peut pas travailler avec les forces de la lumière et chercher à développer des pouvoirs. Ceci fait partie des forces lunaires, ceci fait partie des forces astrales, les forces anciennes de l’Humanité.

DM : Les personnes qui ont eu l’occasion de vivre ou de voir des manifestations de l’invisible sous des aspects très physiques comme des déplacements d’objets, de la momification, de la lévitation, ou qui ont connu des expériences de médiumnité avec des médiums, est-ce que ces êtres qui ont l’expérience de ça, peuvent avoir un pouvoir réel temporairement ?

BdM : Oui, ils peuvent avoir un pouvoir réel temporairement, mais ce pouvoir-là il est karmique, il est le produit d’une programmation entre l’âme et les plans astraux. Un Homme, par exemple, qui aurait vécu en Égypte ou en Inde, même en Atlantide, et qui aurait travaillé dans ce temps-là avec les forces occultes dans une autre vie, peut continuer ce lien-là avec l’invisible. Et éventuellement, s’il se conscientise, ce lien-là va se casser, va se briser. Un Homme qui se conscientise perd ses pouvoirs occultes, il les reprend plus tard, mais il les reprend dans des conditions qui sont totalement différentes de ce qu’il aurait connu ou présumé connaître pendant l’involution de sa conscience.

DM : Quelle est la différence ?

BdM : Elle est très grande la différence, dans ce sens que l’Humanité se sépare en deux champs de force, il y a un champ d’involution, il y a un champ d’évolution. Dans le champ involutif, le rapport entre l’Homme et les forces astrales est très développé, il va jusque dans la magie. Dans le champ de l’évolution, le rapport avec les forces occultes est aussi très développé, mais il n’est aucunement relié au monde de la mort, donc il est assujetti aux lois de la fusion. Et dans le fond, ce qui se produit à ce moment-là, ce n’est plus des entités qui manipulent la matière, c’est l’Homme lui-même.

Et pour que l’Homme lui-même manipule la matière ou pour que l’Homme lui-même travaille avec des énergies qui font partie de mondes parallèles, il faut, s’il fait partie de l’évolution, qu’il soit totalement sorti de la programmation astrale de l’Humanité, il faut qu’il soit totalement libéré de la conscience astrale de l’âme. Autrement dit il faut que l’âme soit totalement épurée, et il faut que l’Homme ne puisse plus trouver dans le pouvoir le moindre intérêt, parce que trouver dans le pouvoir un intérêt implique de la personnalité. Donc ça implique une très forte astralisation, même si cette astralisation est du domaine spirituel.

Et une des lois fondamentales de l’évolution – et elle est très nette cette loi-là – c’est que les Hommes qui en arriveront éventuellement à pouvoir graviter autour de leurs propres énergies éthériques seront totalement dissociés du pouvoir, dans ce sens que ce que nous appelons aujourd’hui le pouvoir sera une seconde nature pour eux. Ça sera comme manger, ça sera naturel et l’Homme n’aura plus d’égocentricité à aucun niveau par rapport à ces activités-là. Sinon, si ce n’était pas le cas, l’Homme, surtout aujourd’hui, l’Homme entrerait facilement dans une facette ou autre de la magie noire, même s’il avait l’impression de faire de la magie blanche, il ferait de la magie noire parce qu’il travaillerait avec des entités de l’astral.

Et dans le monde de la mort, que vous soyez en relation avec les forces du haut astral ou que vous soyez en relation avec des forces du bas astral, vous êtes toujours en relation avec des forces qui sont contrôlées par les hiérarchies lucifériennes. Le monde de la mort c’est un monde parallèle, c’est un monde où l’âme est empêchée de savoir et de comprendre l’origine de sa propre manifestation. De sorte que l’âme, dans le monde de la mort, elle fonctionne un peu comme un zombi, mais éclairée, c’est-à-dire que l’âme est toujours éclairée de l’extérieur à elle-même.

Si vous allez sur le plan astral et que vous regardez éthériquement une âme dans un paysage astral, vous verrez toujours que la réflexion de l’âme, elle vient toujours de l’extérieur et qu’elle se fait sur les parois “astro-psychiques” de l’âme. Ça ne vient jamais de l’intérieur, parce que l’âme, lorsqu’elle retourne au plan astral, elle revient avec tout son mémoriel, elle revient avec tout son périsprit. Et ce périsprit-là, c’est le matériel qui absorbe l’énergie extérieure. Autrement dit le plan, l’environnement occulte astral est réfléchi et absorbé par le périsprit de l’âme.

Alors que si l’âme était simplement le noyau ou son propre noyau, si elle était totalement vidée du périsprit ou de mémoire involutive, à ce moment-là elle ne pourrait pas demeurer sur le plan astral, parce que premièrement les entités dans le monde de l’astral ne pourraient pas la voir. Ne pouvant pas la voir, elles n’auraient avec elle aucune relation, donc l’âme vivrait une très grande solitude, et même sur les plans inférieurs de l’astral, l’âme ne vit pas de solitude, elle vit un grand retrait des plans supérieurs, mais elle est très très entourée de toutes sortes d’autres personnages autour d’elle, donc il y a une vie sociale qui se véhicule. Alors qu’une âme qui serait totalement libérée du périsprit ne pourrait pas être vue sur le plan astral, donc elle vivrait cette solitude, et l’âme ne peut pas vivre indéfiniment de solitude parce qu’elle aurait tendance à se désagréger, dans ce sens qu’elle perdrait la notion du temps.

Donc c’est pour ça que c’est voulu… Pour que l’âme illumine son périsprit, se libère complètement de son mémoriel autant planétaire que cosmique, il faut qu’elle soit en fusion avec la source, c’est ça l’évolution. Donc en étant en fusion avec sa source, même si elle perd le périsprit et dans la fondamentale de cette perte, dans cette expérience, même sur le plan matériel, on s’aperçoit qu’un Homme, même s’il a perdu toute la mémoire reliée à sa personnalité, il n’en a plus besoin parce qu’il est éclairé par une autre énergie, il est maintenu en conscience par une autre énergie. Et c’est cette autre énergie qui devient sa mémoire, qui devient une mémoire cosmique si vous voulez, mais il n’a plus besoin, il n’a plus crainte d’être totalement isolé, de vivre la grande solitude cosmique, parce que justement à cause de la fusion, il est toujours dans un “partnership” si vous voulez, sur une base de UN à UN avec sa source.

Et qu’est-ce que c’est la source, ce qu’on l’on appelle la source ? Il y a des civilisations dans le cosmos qui sont très avancées dans ce sens que ce sont des civilisations qui font partie de dimensions qui sont effectivement des dimensions de la lumière, ce ne sont pas des mondes matériels. Et les êtres qui évoluent dans ces dimensions-là, n’ont pas besoin de corps matériel, ils n’ont pas d’expérience planétaire et ils n’évoluent pas sur des globes. Donc si un être n’évolue pas sur un globe quelconque, quand je parle d’un globe je parle d’une planète, si un être n’évolue pas sur un globe, il évolue où ?

DM : Dans quel espace ?

BdM : Dans quel espace ? Ces êtres-là évoluent dans le temps, et le temps pour eux c’est équivalent pour nous à de l’espace, dans ce sens que ce qui fait la différence entre un espace temporel ou un espace intemporel et un espace matériel, c’est simplement la qualité ou la nature de l’énergie atomique.

Donc ces êtres-là ne vivent pas dans des mondes où la nature, où la qualité de l’énergie atomique se rapproche de la nôtre, parce qu’ils ont été créés dans des temps qui étaient totalement en dehors ou avant notre propre création, ou l’évolution de la création du cosmos matériel. Donc leurs énergies sont totalement différentes des énergies qui font partie de la substantialité cosmique, interplanétaire, des mondes matériels auxquels nous avons accès.

Par contre, dans le monde de la mort, à cause du périsprit, les entités, les âmes vivent des rapports d’expressions avec les autres âmes ou les autres entités qui sont essentiellement égales à ce que nous vivons sur le plan matériel. Autrement dit, une âme, une personne qui meurt s’en va sur un autre plan, et si, à cause de son statut spirituel ou de son statut évolutif, elle est suffisamment évoluée, elle peut se retrouver dans des environnements astraux très très beaux, des belles montagnes, des lacs calmes, des cygnes, ainsi de suite. Ou si elle se trouve dans des environnements astraux de très basses vibrations, elle va se retrouver dans des mondes extrêmement laids, extrêmement sulfureux, tout ce que les anciens appelèrent les enfers, ainsi de suite.

Mais tous ces mondes sont constitués par le rappel de la mémoire d’âme. Une âme qui s’en va sur le plan astral inférieur, par exemple, elle va créer dans son milieu une ambiance qui est proportionnelle à sa vibration, dans ce sens, que ce sont les âmes qui créent leur monde. Le monde astral n’existe pas par lui-même parce que le monde astral c’est une illusion, c’est une illusion réelle, mais les âmes créent leur propre monde. Et c’est normal parce que ce sont des êtres qui n’ont pas de corps matériel, ils ne sont pas régis par les lois de la gravité, ils ne sont pas régis par les lois de la matière telle que nous vivons. Mais ils sont régis par les lois de la mémoire que nous connaissons à travers la sensorialité de notre système psychique.

Donc, dans le monde de l’âme, la vie est effectivement très semblable à la vie sur le plan matériel, excepté qu’il n’y a pas de corps matériel, il n’y a pas de souffrance matérielle, il n’y a pas de limitation matérielle, l’espace-temps est beaucoup plus vaste que le nôtre à cause de l’absence de matérialité. Mais la dimension psychique de l’expérience de l’âme est essentiellement semblable à la nôtre, et c’est pour ça que les âmes ont besoin de trafiquer beaucoup avec les Hommes à travers l’intuition, à travers la suggestion, à travers l’inspiration ou à travers le contact direct, ainsi de suite.

Donc les âmes, quand elles sont dans le monde de la mort, collaborent d’une façon extrêmement étroite à l’involution de l’Humanité, même s’ils sont sur des plans supérieurs, parce que comme je l’ai expliqué tout à heure, ils ne sont pas conscients, ils n’ont pas accès à l’organisation interplanétaire, occulte, intemporelle, des mondes qui régissent le plan astral. C’est pour ça que dans un sens, au cours de l’évolution, l’Homme sera appelé à devenir intelligent. Ça veut dire quoi devenir intelligent ? Ça veut dire en arriver un jour à posséder un mental, ou une conscience mentale qui n’est plus soufflée, qui n’est plus régie, qui n’est plus subliminale, qui n’est plus contrôlée, qui n’est plus dominée, qui n’est plus influencée, qui n’est plus même intuitive de ces plans-là. C’est ça l’intelligence que l’Homme demain aura.

À ce moment-là, l’Homme sera capable, de par sa conscience, de comprendre tous les plans, le plan matériel, le plan éthérique, le plan astral, le plan mental. Et il sera capable de comprendre les autres plans qui font partie des organisations cosmiques des hiérarchies. Et à ce moment-là, son mental ne sera plus une machine en quête d’identité, parce qu’à cause de la fusion, il sera déjà dans tous les temps, selon sa capacité de supporter l’information.

Le seul problème de l’Homme aujourd’hui, si vous me demandiez : “Mais pourquoi l’Homme n’est pas intelligent, dans le sens d’une conscience mentale supérieure”, c’est parce que l’Homme n’est pas capable de supporter l’information. Donc au lieu de supporter l’information dont il n’est pas capable, il s’habitue graduellement au cours de sa vie à supporter la désinformation. Et la désinformation pour un être inconscient, pour un être qui avance dans une certaine conscience, peut être une forme d’information, parce qu’il n’y a pas de différence entre de la désinformation et de la fausse information ou de la vraie information, il n’y a pas de différence.

Je parlais à quelqu’un dernièrement, un Américain qui est très très au courant de tout se qui se passe dans le monde au niveau de tous les mouvements du New Age, ainsi de suite, et on voit dans l’expérience de tous ces gens-là le même disque qui tourne, la même histoire qui tourne, qui se communique à différentes nations, à différents groupes, ainsi de suite. Et les gens n’ont pas conscience, n’ont pas de centricité dans le mental et ne sont pas capables par eux-mêmes, de ce que j’appelle : de violer de façon absolue les lois psychologiques et psychiques du plan astral.

Et ce sont des êtres qui sont très bien, ce sont des êtres qui ont une certaine spiritualité, ce sont des êtres qui représentent probablement la crème de la crème de l’Humanité, mais ce n’est pas assez ! Ils ne sont pas dans leur intelligence, ils sont dans une intelligence expérientielle, ils sont dans une intelligence par rapport à d’autres personnes, mais ils n’ont pas cette capacité de constater par eux-mêmes l’inévitabilité de la désinformation astrale.

Donc quand vous leur parlez, vous voyez toujours et vous subissez toujours le même phénomène, c’est que vous êtes toujours obligés de les ajuster, puis de les ajuster, et de les ajuster. Et ça, pour un Homme conscient ça devient très très fatigant, parce que vous pouvez faire ça toute votre vie. D’ailleurs, c’est une des raisons pour lesquelles je me retire lentement, lentement, lentement, lentement, parce que je deviens au cours des années fatigué d’ajuster, et d’ajuster, et d’ajuster, et d’ajuster, et d’ajuster.

Parce qu’une personne dans ma position est appelée à rencontrer beaucoup de personnes qui sont des personnes extrêmement intéressantes, mais j’ai tendance à laisser vivre les gens leurs expériences, que de me rapprocher d’eux ou d’elles pour les ajuster, je suis fatigué de faire ça. Parce que j’ai besoin, moi aussi, dans ma vie, de rencontrer des gens qui puissent me nourrir, d’échanger avec moi et de me permettre de dire : “Ah ! Ben ça, c’est intéressant ce que tu dis là, c’est intéressant ce que tu dis là, ça c’est intéressant”.

Mais si je rencontre simplement des gens et je suis obligé toujours de me rendre moi-même intéressant pour eux, ça devient une perte d’énergie. Et l’Homme découvrira avec le temps que, plus il aura la capacité de voir à travers la désinformation astrale, plus il sera obligé de constater l’inévitabilité d’un besoin chez lui-même de se retirer, même dans le monde actuel, de tout ce qui lui soutire de l’énergie.

Que ce soit les grands maîtres spirituels, que ce soit des gens merveilleux, s’il y a la moindre perte d’énergie, l’Homme se fatiguera énormément et il deviendra extrêmement, extrêmement sélectif, et c’est inévitable ! Parce que le mental supérieur ne peut plus, à un certain point, travailler à instruire, et à instruire, et à instruire, il en arrive à un certain point à être obligé de se retirer pour travailler avec d’autres niveaux, d’autres forces, d’autres éléments qui font partie des plans hiérarchiques de l’Éther.

DM : Vous semblez dire que le plan justement éthérique a ses lois, et que le plan astral a d’autres lois ?

BdM : C’est ça.

DM : Les gens connaissent en général plutôt, disons, de par l’expérience, les lois astrales. Si je fais un résumé de ce que vous avez dit, vous semblez dire donc que l’astral se crée un espace à partir de la mémoire ?

BdM : L’astral se crée un espace à partir de la mémoire de l’Homme.

DM : Alors que l’Éther ?

BdM : L’Éther ne se crée pas d’espace à partir de la mémoire de l’Homme. L’Éther est un monde unidimensionnel, il y a pas de tridimensionnalité dans l’Éther.

DM : Il n’a pas de mémoire ?

BdM : Si on regarde l’organisation géométrique de l’espace, on s’aperçoit que la raison pour laquelle trois dimensions sont nécessaires pour l’expérience visuel de l’Homme ou pour l’expérience astrale ou psychique de l’âme, c’est parce que lorsque vous avez trois dimensions, vous avez la capacité instantanément de réfléchir l’énergie sur vos corps subtils de façon à ce que cette énergie vous renvoie instantanément une image.

Alors que dans un monde parallèle où il n’existe que l’unidimensionnalité, vous n’avez pas besoin de réfléchir d’énergie qui vous rapporte de l’image, parce que vous devenez tellement rapides dans vos mouvements, dans vos déplacements (ce n’est pas des décisions qu’on prend sur ces plans là), dans votre volonté créative, que c’est le mouvement dans l’éther du mental qui donne à l’Homme son espace-temps.

DM : C’est comme son rayonnement qui crée ?

BdM : C’est son rayonnement qui crée, c’est son rayonnement qui crée son espace-temps, c’est son rayonnement qui est sa dimensionnalité, c’est son rayonnement qui lui permet d’être en contact avec d’autres intelligences dans des espaces-temps uniques à eux-mêmes. Un Homme qui se véhicule sur le plan éthérique va rencontrer des êtres qui peuvent êtres très très étranges en soi, mais qui ne sont pas étranges à lui. L’étrangeté n’existe pas dans l’Éther, pour la simple raison que les Hommes ou les êtres qui se véhiculent dans ces plans-là, sont instantanément les gardiens de leur propre espace-temps.

Donc ils ne peuvent pas êtres influencés de l’extérieur, et ce qui permet ça, c’est la fusion, c’est la fusion. Parce que la fusion, c’est une dimensionnalité de l’expérience atomique de l’Homme sur le plan éthérique qui lui permet à la fois d’être cosmique et d’être éthérique, ou d’être cosmique et d’être planétaire. La fusion n’a pas d’autre fonction que ceci. Par contre, elle a le grand avantage que l’Homme ou l’être, ou l’âme, libre du périsprit, est représentative de l’instantanéité d’échange d’énergie entre la hiérarchie ou la source, et elle-même sur son propre plan. De sorte qu’un être qui se véhicule sur ces plans-là n’a plus besoin d’être exposé à quoi que ce soit.

C’est pour ça que l’Homme qui aura ou qui vivra sa conscience éthérique, réalisera que dans ces plans-là, dans ces mondes-là, on n’a plus besoin d’être. Alors que sur le plan matériel on a besoin d’être, alors que dans le monde de l’âme on a besoin d’être à travers l’Homme qui a le besoin d’être, alors que sur le plan éthérique on n’a pas besoin d’être. Pourquoi ? Parce qu’on n’a pas besoin de réflexion venant de l’extérieur de soi pour nous donner la perception, la sensation ou l’état d’êtreté.

Vous savez, on a fait des expériences par exemple, des médecins ont fait des expériences, ou des psychologues ont fait des expériences, où ils ont pris un bonhomme, ils l’ont mis dans une boîte noire ou dans une chambre noire, on l’a suspendu, et l’Homme, lorsqu’il est dans un environnement totalement absent de lumière, il passe à un autre état. Pourquoi ? Parce que l’Homme n’est pas capable de supporter d’être sans réflexion, alors que dans l’Éther, c’est le contraire, l’Homme EST, point final. Mais il n’a pas besoin d’être par réflexion, et c’est pour ça que l’êtreté éthérique de l’Homme nouveau sera un phénomène totalement neuf sur la planète, parce que les conditions sensorielles ou extrasensorielles de l’âme seront totalement différentes que ce que nous connaissons aujourd’hui, autant sur le plan matériel que dans le monde de l’âme.

Et c’est pour ça que l’astral ne pourra plus rien contre l’Homme, parce que l’Homme n’aura plus besoin de lumière venant de l’extérieur de lui, pour lui donner la notion d’êtreté. La notion d’êtreté, c’est une notion qui fait partie de la densité du corps matériel et de toute la neurologie de l’Homme, mais sur le plan astral, cette notion continue à exister, et même si l’être ou l’âme n’a pas de corps matériel, elle poursuit ce besoin-là à travers le corps humain et c’est pour ça que l’Homme sur la Terre est astralisé.

DM : Moi, si je comprends bien, l’astral nous fait la preuve de l’invisible ?

BdM : Vous venez de toucher à quelque chose, l’astral nous fait la preuve d’être !

DM : La preuve d’être, c’est ça !

BdM : C’est l’astral, c’est à travers l’astral qu’on a la preuve d’être. Regardez simplement la fonction psychique sensorielle du corps astral, c’est le corps astral qui nous permet de toucher à la table et de sentir qu’il y a une densité qui nous oppose. Si l’Homme n’avait pas de corps astral, il ne pourrait pas, il perdrait tous ses sens. Donc l’Homme vit beaucoup plus au niveau de l’invisibilité qu’il ne s’en rend compte.

Par contre, à cause de la limitation de ses sens, à cause de l’impossibilité en général pour lui de voir dans l’invisible, il situe toute son êtreté dans la conscience matérielle, alors qu’en réalité, son êtreté se situe par rapport à l’activité subtile de ses principes, à travers son corps matériel qui est extrêmement développé, très perfectionné, et très sensible aux vibrations qui passent et qui allument tout ce qui est névralgique sur le plan matériel.

Sortez l’Homme ou neutralisez les principes subtils de l’Homme par une voie ou par une autre, à ce moment-là sa sensation d’êtreté change, diminue, disparaît. Et dans la fusion, cette sensation de l’Homme peut lui être enlevée à un très très haut niveau, très très haut niveau. Et pourtant, il continue, et il continuera à être capable sur le plan matériel de maintenir l’équilibre entre tous ses principes et son corps physique, jusqu’à… (légère coupure) Où il sera obligé, pour des raisons ou d’autres, à changer de plan et à continuer son travail en tant que conscience créative.

DM : Comment se fait-il que l’individu s’accroche autant à ce besoin d’être ?

BdM : Parce que le besoin d’être fait partie de l’insécurité foncière de l’Homme qui résulte du lien absolu entre lui et le monde de la mort. Si l’Homme n’avait pas de contact karmique avec la mort, l’Homme ne connaîtrait pas l’insécurité, parce qu’il ne serait pas capable d’être violé dans son mental. Ce qui crée l’insécurité de l’ego, c’est la nature de sa pensée. La nature de sa pensée, c’est quoi ? C’est la dénaturalisation de l’Homme à partir de l’astral.

Donc l’astral et le monde matériel sont des mondes qui s’imbriquent les uns dans les autres, ce sont des mondes qui sont très développés les uns dans les autres, les uns par rapport aux autres, et l’un soutient l’autre. L’Homme sur la Terre soutient l’astral dans la guerre, dans l’infamie, dans l’inconscience, l’astral soutient l’Homme sur le plan matériel à travers tout le mouvement subtil des pensées intuitives non éveillées à une conscience mentale supérieure. Donc il y a un échange, il y a une relation, il y a des liens, il y a des contrats entre l’astral et l’Homme sur le plan matériel. Et c’est pour ça que l’Homme a beaucoup de difficultés dans sa vie à sentir ce centre, ou à se fixer dans ce centre qui est inviolable, invulnérable, qui ne connaît pas l’insécurité, qui ne connaît pas l’indécision, qui ne connaît pas l’absence d’intelligence, qui ne connaît pas la programmation, parce qu’il est toujours astralisé, toujours astralisé, toujours astralisé.

Donc nous avons besoin d’une science qui nous explique ces lois-là, pour que l’Homme en sorte éventuellement, et en arrive à un état de conscience supérieure, pour qu’il puisse finalement reconnaître que la pensée, quelle qu’elle soit, qu’elle vienne de l’astral, ou qu’elle soit colorée par l’astral, la pensée vient des hiérarchies cosmiques, dont le travail, dont la fonction ultime est d’amener les différents niveaux d’intelligences dans le cosmos, à éventuellement au cours de l’évolution, s’unir, à se perfectionner éventuellement dans une fusion. Mais cette énergie qui pulse toujours dans l’Homme et dont le processus est de créer constamment des pensées conscientes ou inconscientes, pour l’Homme, ça n’existe pas, parce que l’astral crée en lui l’impression et l’illusion du JE. Toutes les langues de notre planète contiennent le JE.

DM : Est-ce que vous dites, à ce moment-là, que le principal objectif des forces lucifériennes ou astrales, c’est d’emmener l’individu à se créer une personnification de lui-même ?

BdM : Très juste !

DM : C’est l’unique…

BdM : Ben oui, la fonction du principe luciférien, c’est d’amener l’Homme au développement d’une conscience égocentrique, pourquoi ? Pour qu’il se coupe de la source. Si l’Homme a une conscience égocentrique, automatiquement il se coupe de la source. Pourquoi croyez-vous, que c’est si difficile pour les Hommes de prendre conscience des lois d’une instruction ? Parce que les Hommes ont beaucoup plus d’intérêts psychologiques ou d’intérêts mineurs à vivre leur égocentricité, que d’être amenés un jour à réaliser que même dans le monde de leurs pensées, la source n’est pas la leur. Parce que pour un Homme qui a vécu ou qui a connu l’égocentricité, ou ce que les Anglais appellent le ”subconscious” pendant des années, des générations, des siècles, c’est très très difficile de vivre cette expérience.

C’est pour ça qu’un jour, lorsque l’Homme aura pris conscience des lois absolues de ce phénomène-là, de cette science, il sera obligé de passer de l’involution à l’évolution, parce que vous ne pouvez pas indéfiniment ne pas connaître ce que vous savez. Vous pouvez longuement retarder de savoir ce que vous ne voulez pas connaître, mais vous ne pouvez pas indéfiniment vous empêcher de connaître ce que vous savez.

Parce que ce que vous savez, à ce moment-là, n’est pas le su ou la qualité du savoir qu’a connu l’Homme en tant qu’instrument astral, mais est une dimension de lui-même qui va au-delà de la mort, qui fait partie des mondes de la lumière, qui fait partie des mondes de l’Esprit, et lorsque l’Homme prend conscience de ceci, il ne peut plus retourner en arrière. Donc à ce moment-là, la philosophie de la vie cesse d’être pour lui une importance. L’expérience psychologique de la vie telle qu’il l’a connue cesse pour lui d’être importante, et là, il entre dans la science de la vie, dont l’expression créative est une psychologie soutenue d’une conscience supramentale qui puise constamment, et de plus en plus, dans sa source qui est infinie, qui n’a plus de fin, que j’appelle pour le moment, le double, qu’on peut appeler le “higher self” (moi supérieur).

Mais je n’aime pas le concept du “higher self”, c’est pour ça que dans un livre que j’écris pour les Américains présentement, je ne vais pas l’utiliser, parce qu’une entité qui vient de l’astral et qui communique avec l’Homme peut facilement lui faire savoir ou lui faire croire que c’est son “higher self”, alors que le “higher self” va beaucoup plus loin que l’astral. Le “higher self” va beaucoup plus loin que les entités qui peuvent communiquer avec l’Homme.

Le “higher self” va tellement loin que l’Homme dans la matière est capable et doit ultimement être capable de contester le pouvoir de ce “higher self” sur sa vie matérielle. Alors qu’un Homme qui serait en contact avec les plans astraux, surtout s’il est en contact avec des plans astraux de haute spiritualité où vous avez des maîtres, ainsi de suite, il serait amené, cet Homme-là, quelque part, à se confondre avec eux, à s’unir avec eux.

Et probablement, une des plus grandes réalisations de l’Homme de l’évolution sera celle-ci, dans ce sens qu’il aura finalement compris par lui-même, à travers sa lutte contre les forces, même si ce sont des forces occultes qui font partie du mental, Il aura compris qu’il doit y avoir un équilibre absolu entre l’invisible cosmique hiérarchique et l’Homme sur le plan matériel, lorsqu’il est dans la matière, ou l’Homme sur le plan éthérique lorsqu’il a immortalisé sa conscience. Sinon, il n’y a pas de possibilité évolutive pour l’Homme vers une liberté intégrale et absolue. Et ça, qu’est-ce que vous voulez, on peut le dire, on peut instruire, mais c’est l’Homme lui-même par ses propres moyens, à travers une science que nous commençons, nous les Hommes, à développer, qu’il le saura.

DM : C’est comme si vous disiez que l’Homme doit arrêter d’être un véhicule de l’invisible et qu’il doit être l’invisible ?

BdM : L’Homme doit arrêter d’être un véhicule pour l’invisible et il deviendra demain lui-même invisible, c’est ça l’éthérique. À partir du moment où l’Homme deviendra invisible, à partir du moment où l’Homme aura accès à l’invisible à volonté, à partir du moment où il pourra utiliser son corps éthérique à volonté, l’Homme n’aura plus besoin, il ne pourra plus être assujetti aux lois planétaires.

Donc à ce moment-là la programmation fermée n’existera plus, la programmation ouverte sera terminée, et le pouvoir du monde astral sur l’Homme sera terminé. Donc à ce moment-là, le nombre d’Hommes sur cette planète, par exemple, grandissant au cours des deux-mille-cinq-cents années, en arrivera à créer une totale absence de nécessité du monde de la mort. Et c’est pour ça que l’Homme, à la fin de la sixième race-racine, passera à la septième où il n’aura plus besoin de corps matériel. Parce que la seule raison pour laquelle nous avons besoin d’un corps matériel aujourd’hui, c’est parce que nous sommes les conséquences de la descente de l’âme dans la matière et du développement, au cours des âges, de la nécessité du monde de la mort, à cause de la grande affinité qu’a eu l’âme avec la matière lorsqu’elle s’est astralisée.

Donc l’âme a ramené dans le monde de la mort toutes ses mémoires formidables de la Terre, elle a créé un monde astral à l’image de l’Homme, et elle est revenue pour reprendre dans l’expérience de l’Homme plus d’expériences, mais nous ne pouvons pas comprendre les lois occultes de la vie à partir d’un plan qui est mort. Nous ne pouvons pas comprendre les lois de la vie à partir d’un plan qui nous manipule, donc nous ne pouvons pas comprendre les lois de la vie à partir de l’intuition qui nous est donnée à partir de l’astral.

C’est pour ça que je dis très souvent, viendra le jour où les sciences ésotériques sur notre planète, les sciences occultes, les sciences qui dans le passé ont été nécessaires pour l’évolution spirituelle de l’Homme, seront totalement renversées par l’Homme lui-même. En attendant, elles servent l’Homme de l’involution, mais demain l’Homme sera obligé de créer de nouvelles sciences, et ces sciences-là ne seront plus occultes pour lui. Parce qu’un Homme qui est conscient, pour lui, rien n’est occulte, qu’est-ce que vous voulez que ce soit occulte de parler de l’invisible, des hiérarchies, de quoi que ce soit, ce n’est plus occulte, ça fait partie de la science de l’Homme. Ça fait partie de sa capacité de descendre ou d’aller dans les archives, donc ce n’est plus l’Homme qui reçoit, c’est l’Homme qui va chercher.

Donc la différence entre les connaissances que nous avons eues pendant le passé, c’est que nous avons reçu, mais nous avons reçu d’où ? Nous avons reçu du monde astral. Demain nous cesserons d’aller chercher les sciences du monde astral, nous renverserons complètement les sciences astrales et nous irons chercher nous-mêmes dans les archives cosmiques ce que nous avons besoin pour construire les différents véhicules que nous avons besoin.

Par exemple, nous avons besoin d’un véhicule éthérique, c’est-à-dire que nous avons besoin d’un véhicule qui est l’exacte compensation énergétique du plan mental. Le véhicule éthérique de l’Homme est équivalent au plan mental, un peu comme le véhicule matériel de l’Homme est équivalent au plan astral. Et ce véhicule, ce sera pour l’Homme son véhicule parfait, dans ce sens qu’à ce moment-là, il n’aura plus besoin de revenir dans un véhicule matériel pour l’évolution de l’âme, parce que parler de l’évolution de l’âme, ça fait partie des lois de l’involution.

Si l’âme n’était pas assujettie aux lois de la mémoire, si elle n’était pas assujettie au périsprit, l’Homme n’aurait pas de programmation à vivre, il n’aurait pas de karma à vivre, il serait un être libre, mais à ce moment-là il ne pourrait pas vivre sur le plan matériel, il serait obligé de vivre sur le plan éthérique d’une planète.

DM : Si vous dites que l’âme – c’est ce que j’en déduis là – si vous dites que l’âme perfectionne son véhicule de réflexion ou perfectionne sa réflexion, le corps éthérique il se crée comment ?

BdM : Par le plan mental, c’est le mental qui va créer le corps éthérique de l’Homme.

DM : Il se véhicule dans quoi ?

BdM : Le véhicule éthérique, il se crée d’abord dans la capacité extraordinaire de l’Homme de ne subir aucune influence astrale. Dans la mesure où l’Homme ne subit aucune influence astrale, il construit son véhicule éthérique parce qu’il est obligé, pour ne pas subir d’influences astrales, de puiser dans les archives cosmiques.

Donc il est obligé d’aller chercher dans les archives une énergie créative avec laquelle il crée son véhicule éthérique pour que – lorsque le temps sera venu – il puisse passer d’un plan à un autre. Alors que l’Homme inconscient lui, il n’est pas capable d’aller dans les archives cosmiques, il n’est pas capable d’aller puiser où il veut. C’est pour ça qu’on dit que l’Homme inconscient n’est pas intelligent. Un Homme intelligent doit être capable d’aller puiser dans les archives tout ce dont il a besoin pour créer son véhicule éthérique

DM : Qu’est-ce qui lui garantit que ce n’est pas les archives de l’astral ?

BdM : Ça, ça fait partie de son intelligence, ça fait partie de sa puissance créative, ça fait partie de sa conscience, ça fait partie de son absence de doute, ça fait partie de son invulnérabilité, ça fait partie de sa capacité de brûler l’astral, ça fait partie de sa capacité de devenir pour l’astral, une embûche, un obstacle. Un Homme qui est le moindrement dans sa conscience mentale n’est pas aimé de l’astral. Un Homme qui n’est pas dans sa conscience mentale ou qui est très astralisé sur le plan spirituel, va avoir avec l’astral des relations extrêmement, extrêmement intéressantes.

Vous ne pouvez pas être en contact avec… Bon, je vais vous donner un exemple. Alors, ce type dont je vous parlais qui a eu beaucoup d’expériences, qui a vécu tout partout dans le monde, il me conte sa salade orientale. Bon, il me conte qu’il est allé aux Indes, au Tibet, dans ce temps-là il rencontre le gourou… Et il veut rencontrer le gourou, il veut que le gourou lui parle… Et le gourou lui dit : “Bon, ben, frappe-toi la tête trois fois sur la roche”. Donc le type, il se frappe la tête trois fois sur la roche et le gourou le fait attendre encore, il le fait attendre pendant trois semaines ! Ça c’est des “games-gourous” !

Un type comme ça, s’il était dans son intelligence, il aurait l’intelligence de dire au gourou : “Si tu veux me parler, frappe-toi la tête trois fois sur la roche”. Et tu sais ce qui se passerait, tu t’imagines un gourou qui se fait dire : “Toi là, frappe-toi la tête trois fois sur la roche avant de me parler” ! Qu’est-ce qui se passe psychiquement au niveau astral, le gourou vivrait un choc terrible !

DM : Il serait mûr pour un contact, t’sé ! (rires du public).

BdM : Parce que le gourou, le gourou qui est régi par des lois astrales, c’est un très bon gourou, très fin gourou, mais il est régi par les lois astrales, et le pauvre con qui vient de l’Occident qui s’en va aux Indes continue à être régi par les lois astrales.

DM : C’est ça ! Par l’impression !

BdM : Vous pouvez vous imaginer, si je vais au Tibet et que le gourou me dise : “Frappe-toi la tête trois fois sur la roche”, moi je vais lui “crisser” dans le front la roche, vous comprenez ? (rires du public). Puis là, je vais dire : “Si tu es réellement gourou, dis rien” (rires du public), alors là il va se passer quelque chose avec le gourou. Là, peut-être que le gourou va dire : “Mais où tu as appris ça”… Ce que je veux dire, c’est que l’Homme nouveau, l’Homme conscient, l’Homme de demain, l’Homme intégral, l’Homme du futur, l’Homme… “Whatever it is”, un jour, sera amené dans sa fusion, dans sa conscience, dans la sortie de sa programmation, à inventer, à créer les nouvelles conditions de sa relation avec l’invisible, mais ça il faut le faire.

Parce que si vous allez dans l’Himalaya pour rencontrer le gourou et que vous ne savez pas ça, à ce moment-là vous vous faites “gourouyer”, donc vous vous faites spiritualiser, et le gourou fait partie de votre expérience, comme vous faites partie de son expérience, et le jeu astral continue, continue et continue. Il faut un jour que l’Homme s’éveille à sa conscience créative, et pour ça, il faut qu’il dépasse complètement les notions, la moindre vibration du plan astral.

Il faut qu’il passe à travers le monde de la mort, et c’est en passant à travers le monde de la mort que l’Homme découvrira sa grande certitude et qu’il verra s’envoler son insécurité psychologique, égoïque, spirituelle, occulte, ésotérique, tout ça. Et ça, ça fait partie de l’évolution de l’Homme. Mais on ne peut pas amener l’Homme à ça, c’est l’Homme lui-même qui s’amènera à ça. On peut faire une instruction, mais c’est l’Homme lui-même qui doit s’amener à ça.

Moi je suis obligé… J’écris un livre pour les Américains – j’ai écrit un livre pour les Québécois, que j’ai aimé – j’écris un livre pour les Américains, je dois l’écrire dans un registre totalement différent, parce que les Américains sont différents. Si j’écris un livre pour les Français, il faut que je l’écrive dans un autre registre, si je le fais pour les Italiens, il faut que ce soit dans un autre registre, si je le fais pour les Japonais, dans un autre registre.

Tu ne peux pas écrire un livre dans le même registre pour tout le monde, parce que les Américains ont une vibration différente. Le livre que j’ai écrit pour les Québécois : La Genèse du Réel, c’est un livre qui ne pourrait pas passer aux États-Unis, qui ne pourrait pas passer en Europe, parce que les gens d’abord n’ont pas eu suffisamment de promiscuité avec ma personne, et deuxièmement, parce que les gens ne sont pas suffisamment ouverts, excepté quelques uns, mais je parle dans la masse. Donc il faut que j’écrive un autre livre d’une autre façon, pour frapper le mental américain comme je dois faire pour les autres nations, et ça c’est nécessaire, parce qu’on ne peut pas écrire un livre pour tout le monde dans ce registre-là.

DM : C’est à cause de la nature des impressions ?

BdM : C’est à cause de la nature des impressions qu’il crée dans le mental.

DM : Pour revenir à l’aspect, disons, où vous dites “détruire l’impression”, on revient à l’histoire du gourou, l’individu qui a le niveau de conscience pour se créer un véhicule dit éthérique, c’est un individu qui, si je le comprends bien, va continuellement confronter la pensée qui lui est présentée, ou l’impression qui lui est présentée. C’est ça la différence finalement entre un véhicule dit astral et un véhicule dit éthérique. L’être qui se véhicule ou qui se construit un véhicule éthérique, semble, en tout cas dans la façon dont vous le présentez, semble continuellement confronter les impressions ?

BdM : Dans une conscience éthérique ou dans la conscience éthérique du mental, vous ne pouvez pas prendre quoi que ce soit.

DM : Vous ne pouvez pas rien absorber d’impressions ?

BdM : Non ! Et ça, il y a des gens qui vont dire : “Ah ! Ben ça, c’est intéressant”, et je vous assure que ce n’est pas intéressant, ce n’est pas intéressant parce que c’est comme si vous êtes toujours en lutte, et en lutte, et en lutte. Moi je rencontre des gens très intéressants dans ma vie, et il y a des gens… J’aimerais dire : “Ah ! Ben, venez chez nous, on va s’asseoir, on va prendre un café, on va manger à la table”, et je ne peux pas le faire, parce qu’au lieu de recevoir, d’échanger avec eux, ça va toujours finir encore : Bernard de Montréal qui travaille ! Et je ne peux plus. Je suis totalement… C’est fini, je ne peux plus !

Et pourtant il y a des gens très intéressants, et ça c’est le prix qu’on doit payer pour être dans cette conscience. Évidemment on peut être plaisant, on peut être gentil. Avec le type que j’ai rencontré dernièrement, ce type-là, j’ai été plaisant, j’ai été gentil. Mais il a fallu quand même que je fasse le point. Je ne peux pas faire autrement que de faire le point, parce que d’abord ça sert à long terme, dans ce sens qu’on ne peut pas me rencontrer et m’oublier, c’est la seule fonction.

Donc si je rencontre quelqu’un, bon, je rencontre quelqu’un en voulant dire : Bon, ben, même dans dix ans ou dans quinze ans, le type ne peut pas m’oublier, je crée une vibration ! Mais ça, c’est pour plus tard, mais pour le moment je ne peux plus, je n’ai plus le plaisir, je n’ai plus le… Il y a des gens avec lesquels j’ai ce plaisir, il n’y en a pas beaucoup. Pourquoi ? Parce que les gens sont impressionnables, et si l’Homme est moindrement impressionné par ce qui est extérieur à lui-même, à ce moment-là il ne peut pas être fixé dans ce qu’il sait.

Et un Homme conscient a besoin de savoir ce que l’autre sait, il a besoin parce qu’on ne peut pas seul, toujours être seul, parce que quand on est seul, on a soit le choix d’être en communication interne, ce qui est fatigant, ou être en communication avec des gens qui sont près de nous. Donc on est obligé de vivre cette échange-là parce que justement, on a une conscience très mentale, et dans le mental, le plus grand plaisir de la conscience mentale c’est d’échanger. Mais si vous n’êtes pas capables d’échanger avec des gens parce qu’ils sont astralisés, parce qu’ils ne sont pas dans leur mental, parce qu’ils ne sont pas dans leur intelligence, mais parce qu’ils sont dans des mémoires, à ce moment-là vous ne pouvez plus le faire.

DM : Donc quand vous dites qu’une personne n’est pas déplaisante, mais qu’elle ne vous nourrit pas, vous dites finalement que c’est une personne qui réfléchit continuellement sur elle-même ?

BdM : C’est une personne qui réfléchit sur elle-même, même si elle ne réfléchit pas consciemment sur elle-même, il y a de la réflexion personnelle, il y a de la conscience astrale. Une personne qui vous parle est sensée vous instruire.

DM : Continuellement ?

BdM : Continuellement.

DM : Elle ajoute à ce que vous dites ?

BdM : Elle ajoute continuellement à ce que vous dites.

DM : Puis ça ne fatigue pas l’individu ?

BdM : Ça ne fatigue pas l’individu.

DM : Alors que l’individu astral, il va vivre ça comme de la remise en question ?

BdM : Il va le vivre de n’importe quelle façon, mais il ne vous nourrira pas. Moi si je parle avec vous, je vous nourris, je vous nourris, je vous nourris, je vous apprends, et en même temps j’apprends. Et vous, quand vous parlez avec moi, vous me nourrissez, nourrissez, nourrissez, et en même temps vous apprenez. Ç’est ça la conscience mentale de l’Homme. Mais si je vous parle et je ne reçois pas de la parole, éventuellement je vais me fatiguer.

DM : Ça, ça veut dire que je réfléchis sur ce que vous dites ?

BdM : Ça veut dire que vous n’êtes pas dans votre conscience créative, vous êtes dans une conscience réflective. Vous pouvez être un Homme très intéressant, un très bon astrologue ou quoi que ce soit, mais vous ne m’instruisez pas, vous devez m’instruire. L’Homme doit instruire, les Hommes doivent s’instruire mutuellement parce que tous les cerveaux humains qui sont greffés à cette conscience créative qui est infinie, ont un taux vibratoire qui leur est propre.

DM : Mais généralement, les gens qui sont en contact avec une personne qui est le moindrement créative, donc qui exprime quelque chose de neuf, créatif, c’est souvent neuf ?

BdM : Créatif ! Créatif c’est toujours neuf.

DM : L’autre qui le reçoit, il n’a pas l’impression d’être capable d’ajouter sur ce qui vient d’être exprimé ?

BdM : C’est pour ça que je dis qu’éventuellement, cette personne-là va se retirer, elle va être en communication avec des gens avec lesquels elle est capable de vivre ça. Nous, on l’a fait pendant un certain nombre d’années, parce que pendant un certain nombre d’années, on ajuste notre parole, on ajuste notre parole, on ajuste notre parole. Mais il vient un temps, quand c’est très très ajusté, très très ajusté, ce que ça peut être ajusté, à ce moment-là l’Homme se retire, se retire, se retire, se retire, se retire. Lentement il se retire.

DM : Donc ce que vous dites, c’est que tout le monde peut apprendre quelque chose à quelqu’un ?

BdM : Ah Ben oui, tout le monde doit !

DM : Doit ?

BdM : Oui, tout le monde doit apprendre quelque chose à quelqu’un parce que tout le monde doit être capable d’aller dans les archives amener quelque chose. Moi je vous donne un exemple. J’écris mon livre, bon ! Moi quand j’écris un livre, effectivement c’est très facile, mais par contre le problème, c’est que je l’écris dans ma vibration, j’écris mon livre dans ma vibration… OK. Mais ensuite, je suis obligé d’avoir une personne qui va me dire : “Bon, écoute là, ce mot-là, je n’en veux pas dans le livre, ou cette phrase-là il faut enlever ça, ou ce paragraphe-là il faut enlever ça”. Disons, l’éditeur qui travaille avec moi. Donc je suis obligé de dire : “Bon, ben, écoute, moi j’ai fait le livre, ton job, toi… Tu deviens mon boss, tu ne veux pas ça, tu ne veux pas ça, tu ne veux pas ça, tu veux que j’explique ça, tu veux que j’explique ça, t’as simplement à me le dire”.

Alors la personne me dit : “Bon, qu’est-ce c’est le mot âme, tu emploies le mot âme, les Américains veulent savoir qu’est-ce que c’est le mot âme”, donc comme j’écris pour les Américains, je vais écrire sur l’âme en fonction des Américains, pas en fonction des Québécois, alors j’écris en fonction des Américains puis je mets ça dans le computer. Puis ensuite, je dis : “As-tu une autre question”… Il me dit : “Qu’est ce que ça veut dire ça”… Je ne sais pas moi, n’importe quoi… Je dis : “OK”. Prrrrrrr ! Et quand il m’a donné toutes les questions, ensuite j’ai dit : “Bon, va t’en à la maison, je vais continuer à faire le matériel et je vais le développer”.

Mais si je n’avais pas cette personne-là pour me “checker” moi, pour me dire quelque chose objectivement, mon livre ne pourrait pas se vendre. Parce qu’il n’y a pas un Homme qui va lire mon livre dans le registre vibratoire où je l’écris, le seul peuple qui aura été capable de me recevoir dans un registre vibratoire qui aura été très près du mien, avec quelques changements faits par un Québécois ici, c’est le livre : La Genèse du Réel. Le livre le plus facile que j’aurai écrit, le plus près de mon registre aura été celui-là.

Autrement dit, dans La Genèse du Réel, je suis parti du principe qu’ayant connu beaucoup de personnes, ayant été connu déjà dans la province, les gens sont capables maintenant d’ouvrir le livre et de dire : “Ah ! Ben ce livre-là, on peut le lire n’importe où ! Prrrrrrr. On le lit. Hop, on le ferme. Un autre jour on le lit. Hop, on le ferme”. Parce qu’il a été écrit comme ça. Tu peux le prendre au début, à la fin, n’importe où, chaque chapitre, chaque phrase se contient en elle-même, elle a quelque chose à dire.

Mais ça, ça prend le peuple Québécois pour le faire, parce que déjà le peuple Québécois a une sensibilité qui n’existe pas dans le monde. Donc, si je vais dans d’autres parties du monde, il faut que je change, sinon mon livre il ne passerait pas les frontières. Donc probablement le plus beau livre que j’aurai écrit aura été La Genèse du Réel, et les autres seront des livres intéressants, mais ils ne seront… IIs auront été travaillés…

DM : Comme une adaptation de la conscience à une culture ?

BdM : Adaptation d’une conscience à une culture, tandis qu’au Québec il y a eu une adaptation, mais déjà par une personne qui me connaissait, donc les gens le lisent et les gens passent à travers ça… Bababa… Tandis qu’aux États-Unis, en France, ça ne passerait pas, donc il faut que j’écrive pour les Américains, il faut que j’écrive pour les Français, il faut que j’écrive pour les Italiens, ainsi de suite, ainsi de suite, ainsi de suite.

Et ça, ça fait quoi ? Ça fait partie de ma vie, mais c’est une perte d’énergie, je devrais être capable de m’asseoir et d’écrire… Brrrrr… Voilà… Brrrr… Voilà… On ne peut pas faire ça, pourquoi ? Parce que chaque culture a son registre. Vous vous imaginez écrire sur la conscience cosmique à des Chinois, à des Japonais, à des Russes, à des Allemands, à des Hongrois ? Il faut le faire ! Il faut qu’il y ait des livres qui aillent dans tous les pays du monde. Mais vous ne pouvez pas envoyer un livre, il faut que ce soit des livres adaptés à chaque nation.

DM : Donc quand vous dites que vous êtes instruit par des gens, vous allez finalement chercher plus qu’une compétence dans les individus, vous allez chercher un élément qui s’ajoute ?

BdM : Oh ! Pas une compétence, la compétence ça fait partie de l’ego, ça fait partie de l’âme, ça fait partie de l’expérience de l’âme, c’est un talent. Ce n’est pas de la compétence, c’est de la science. Quand vous rencontrez quelqu’un qui vous dit quelque chose, qui vous fait savoir quelque chose, qu’il va dans les archives chercher quelque chose, c’est très intéressant, parce que vous n’êtes plus seuls ! Vous êtes contents, vous avez un partenaire dans une conscience qui est très très limitée sur le plan matériel.

Et l’Homme en viendra à ce point où il sera obligé de se trouver des partenaires, parce que sa conscience universelle, sa conscience en fusion, sa conscience supramentale dans les années à venir, dans les générations à venir, sera effectivement extrêmement sélective. Il n’aura pas de choix parce qu’il ne pourra plus perdre d’énergie. Instruire c’est une chose, mais à un certain moment, quand l’instruction devient de l’enseignement, c’est une grande perte d’énergie, et un Homme conscient ne veut pas enseigner à personne, il veut instruire mais il veut être instruit en même temps, et lorsque les Hommes s’instruiront en même temps, mutuellement, ce sera extraordinaire.

DM : Ils seront tout près de l’invisible ?

BdM : Ils seront déjà tout près de l’invisible, oui.

DM : Merci beaucoup, Bernard de Montréal. (Applaudissements).

mise à jour le 22/08/2024

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