Conférence avec Daniel Ménard 21
En Français vous lisez la transcription manuelle de la conférence de BdM, dans une autre langue la traduction par une intelligence artificielle (AI) de cette transcription manuelle, donc le résultat est à interpréter avec discernement.
Daniel Ménard (DM) : Bonsoir. Dans la soirée d’aujourd’hui, nous abordons deux sujets, dans la première partie : “La programmation sexuelle”, un sujet tout à fait léger pour la période (rires de DM et du public), nous allons être en entrevue avec Bernard de Montréal et explorer le domaine de la programmation, ou si vous aimez mieux, l’aspect occulte de la sexualité.
Beaucoup de psychologues ou bien des gens qui, dans les métiers qui touchent la psychanalyse, ont étudié ce domaine de façon, disons, formelle, nous allons regarder avec Bernard de Montréal, l’aspect psychique et occulte de la sexualité. Bernard de Montréal… (Applaudissements).
Bernard, avec tous les livres qui ont été écrits, toutes les conférences qui ont été faites qui traitent de la sexualité, si on essayait d’aborder un aspect, disons, plus original de ce domaine, et à le regarder du point de vue de l’âme et de l’Esprit, la première question qui me vient, c’est : Est-ce que tout ce qui touche à la sexualité est lié à une évolution de l’Esprit ou à une expérience de l’âme ?
Pour voir dans quel aspect on peut traiter la sexualité en soi, est-ce que c’est l’Esprit qui se sert… Ou l’évolution de l’être… Est-ce qu’il est amené à évoluer dans sa sexualité ou au travers de la sexualité par les pulsions de l’Esprit, ou si c’est l’âme qui le retient, ou le maintient, ou lui fait vivre ce qu’il y a à vivre comme expérience au niveau de la sexualité ?
Bernard de Montréal (BdM) : La sexualité, c’est une énergie, c’est une énergie cosmique la sexualité, mais elle est véhiculée, elle est entreprise dans son mouvement par le corps astral. La sexualité c’est l’astral cosmique, c’est-à-dire que c’est une “vibration-énergie” qui fait partie de la nature humaine, animale, et qui sert sur notre planète à faire vibrer l’âme à des niveaux suffisamment élevés ou suffisamment bons, pour qu’une relation entre les êtres s’établissent, et que ça crée dans ces êtres-là, une réflexion égoïque qui permet à ces êtres-là de s’unir ou de se désunir. Autrement dit, la sexualité c’est une énergie qui sur les plans invisibles est utilisée pour l’Homme ou contre l’Homme.
DM : Pour l’Homme, à quel niveau ?
BdM : Elle est utilisée pour l’Homme dans la mesure où l’Homme peut s’identifier avec elle pour le succès de sa vie relationnelle, ce qui devient une relation d’expérience d’âme, où l’Homme dépasse le côté purement psychologique de sa valeur intrinsèque, pour la vivre sur le plan de l’Esprit, c’est-à-dire dans le temps de l’Esprit. À ce moment-là, la sexualité ne fait plus partie de l’expérience de l’âme et elle est universalisée, c’est-à-dire qu’elle sert à d’autres aspects de l’évolution de la conscience humaine.
DM : OK. Ça, c’est l’aspect “pour”, vous dites c’est pour l’Homme, c’est la partie de la sexualité qui est “pour” l’Homme. L’aspect qui est “contre” l’Homme, c’est quoi ?
BdM : L’aspect qui est contre l’Homme, c’est l’aspect qui fait en sorte que l’Homme dans la sexualité réfléchit tellement sur sa valeur en fonction des paramètres psychologiques qui se dégagent de l’expérience que, la sexualité en elle-même, devient d’une importance capitale dans l’évolution relationnelle d’un couple, de sorte que pour l’être humain, sur le plan de l’âme, la sexualité est utilisée contre lui.
DM : OK. Donc on a établi en premier aspect que…
BdM : Autrement dit dans un couple, dans un couple réel, la sexualité ne devrait pas être le facteur essentiel à l’évolution, à la permanence, et à la créativité du couple, dans un couple réel, dans un couple universel, dans un couple où il y a mutuellement de la part de l’un et de l’autre, de l’Esprit. En dedans de ça, où la sexualité est utilisée pour “l’amalgation” ou la cohésion, ou l’union de deux êtres, ça fait partie de l’expérience de l’âme, et dans ce sens-là, dans mon optique, la sexualité est anti-Homme.
DM : OK. Si on parle…
BdM : Autrement dit c’est une force, c’est une énergie qui est très grande, qui est manipulée par les plans, je vous donne un exemple de manipulation par les plans. On prend, par exemple, une personne qui à un certain moment de sa vie commence à s’instruire d’une certaine recherche spirituelle. Et on s’aperçoit qu’au bout de quelques années, toute personne qui commence à s’instruire d’une certaine recherche spirituelle atteint la vibration du corps astral, et éventuellement perd l’intérêt de la sexualité qu’elle avait auparavant, alors qu’elle n’était pas impliquée dans une recherche spirituelle.
Donc qu’est-ce qui se passe ? Il se passe qu’à partir du moment où l’Homme s’identifie à un autre but, à un autre plan de conscience, les forces magnétiques de la sexualité diminuent, et ça sert ce processus-là, à spiritualiser le corps astral, à briser les liens d’affection sexuelle relative dans le couple, et à amener le couple à vivre sa sexualité, plutôt d’une façon dégagée, qu’engagée comme auparavant.
Là il y a une trappe. Il y a une trappe dans ce sens que l’Homme, éventuellement, surtout l’Homme, va être amené à perdre la volonté dans sa sexualité, dans ce sens qu’il va perdre la notion, il va perdre la vibration, il va perdre l’astral de la sexualité, et ça, ça peut mettre éventuellement son couple en danger, donc ça fait partie de l’expérience de l’âme. La sexualité c’est occulte.
DM : Si un individu vit une expérience d’âme, qu’est-ce qui donne autant puissance à la sexualité ?
BdM : C’est parce que la sexualité, c’est pour l’Homme en général, c’est la seule énergie qui lui donne un peu accès à l’infinité de sa conscience éthérique.
DM : Donc il y a une puissance réelle ?
BdM : Une puissance réelle !
DM : Est-ce que c’est connecté à l’Esprit ?
BdM : Ce n’est pas connecté à l’Esprit, c’est une énergie qui fait partie des forces vitales du corps éthérique, mais qui est manipulée par l’Esprit à travers la conscience astrale de l’Homme.
DM : Mais quand vous parlez d’infinité, vous parlez de capacité de l’individu de se projeter avec cette énergie-là au-delà de la forme ?
BdM : Au-delà de la réflexion égoïque.
DM : Au-delà de la réflexion égoïque ? Est-ce que c’est instantané ?
BdM : Il y a un instant, il y a un instant très court dans la sexualité que les psychologues ou les gens appellent le “plan climax”, il y a un instant très court où l’ego disparaît et où l’ego, l’être, vit une sorte d’ambiance, d’ambiance avec l’Éther, mais sans le vivre au niveau du corps mental. Il le vit simplement au niveau du corps astral, il y a une infinité, il y a un petit moment là, où l’ego décroche. Ça, ça fait partie des forces éthériques. Ça, ça fait partie des forces vitales de l’Homme, et ces forces-là sont suffisamment grandes, sont suffisamment élevées en vibration justement pour assurer l’évolution et la progéniture de la race.
DM : OK. Mais à ce moment-là, est-ce qu’on parle d’une connexion avec la dimension, disons, on va dire cosmique, occulte ? L’Esprit, est-ce qu’il y a une connexion entre la dimension astrale, l’expérience de l’âme à proprement parler, et cet aspect de l’Esprit, est-ce qu’il y a une connexion ?
BdM : Il y a une connexion dans ce sens que l’Esprit est capable de manipuler le corps astral, l’Esprit est capable de manipuler le corps astral pour faire vivre à l’Homme une certaine expérience.
DM : Donc dans cette expérience-là qui est la sexualité, l’Esprit a un champ d’intervention ?
BdM : L’Esprit a un champ d’intervention à tous les niveaux dans la conscience humaine, même au niveau du corps matériel.
DM : OK. Mais est-ce que cette recherche de l’infini que l’être a, est-ce qu’à travers ça, dans son inconscience, il peut y avoir ce qu’on pourrait appeler une sorte de lumière d’espoir, ou une lumière tout simplement qui lui garantit que ça existe l’infinité ? Est-ce que ça ne serait pas ça qui crée la puissance de la sexualité ?
BdM : Non. La seule garantie que l’Homme peut avoir de l’infinité, c’est d’y avoir accès d’abord sur le plan mental, puis ensuite sur le plan éthérique. Au niveau de la sexualité, ce n’est pas une garantie, c’est simplement une preuve, c’est une preuve tangible mais qui est au niveau de son système nerveux, au niveau de la conscience des cellules.
DM : OK. Mais il y a un état réel ?
BdM : C’est un état réel.
DM : Ce n’est pas une illusion ?
BdM : Ben non, ce n’est pas une illusion.
DM : OK. Mais s’il n’y a pas illusion, est-ce que ça ne serait pas la seule preuve qu’un être humain a de cet aspect, disons, cosmique, absolu, où quoi que ce soit du genre ?
BdM : Ce n’est pas une preuve, c’est simplement un fait réel, tu ne peux pas… L’Homme ne peut pas aller chercher la preuve de l’infinité dans la sexualité, mais l’Homme peut vivre la réalité de l’infinité dans l’expérience sexuelle, en tant que phénomène humain au niveau de la conscience des cellules.
DM : Bon. Je vous pose ces questions-là, c’est parce que je veux voir où l’individu se fait manipuler, parce qu’il faut quand même qu’il y ait un besoin. Dans le besoin, dans la sexualité, il y a une forme de besoin qui permet à ces énergies-là, à ces plans-là, de manipuler l’être humain. Pour qu’un être soit manipulable au niveau de la sexualité, il faut qu’il se passe quelque chose dans la sexualité qui fait que c’est fondamental pour l’individu, c’est ça que j’essaie d’identifier. Si c’est strictement viscéral, on aurait juste à brûler quelque chose dans le cerveau ou quoi que ce soit, on empêcherait quelqu’un de souffrir, mais la façon dont vous le présentez, il y a quelque chose qui dépasse le caractère strictement physique de la sexualité ?
BdM : La sexualité, l’énergie de la sexualité est mise en mouvement sur le plan astral. Une personne, par exemple, qui pourrait aller sur le plan astral et regarder les plans où la sexualité est en demeure, verrait qu’est-ce que c’est, quelles sont les entités, les intelligences, les plans, les mondes, où la sexualité ça fait partie d’une activité génératrice, planétaire, pour l’Humanité entière. Il y a des êtres sur ces plans-là, des hommes, des femmes, dans différents états d’expérience “sexo-astrale” qui génère l’énergie sexuelle pour l’Homme sur le plan matériel.
Je vous donne un exemple, par exemple, vous pouvez vous coucher le soir, puis vous vivez une expérience sexuelle sur un plan, et le lendemain, en vous levant, vous êtes énergisés sexuellement pour avoir une relation avec votre femme ou votre mari. Donc le travail se fait sur les plans, et la sexualité elle se fait sur les plans, elle s’allume sur les plans, elle se coupe sur les plans, elle se manipule sur les plans. La sexualité n’est pas sous le contrôle de l’Homme, pas plus que la pensée est sous le contrôle de l’Homme. Ça, ça fait partie des illusions de la conscience humaine.
DM : OK. Est-ce que ça voudrait dire que les attirances…
BdM : L’Homme est un être multidimensionnel.
DM : Est-ce que ça voudrait dire que les attirances, les attractions que les êtres ont entre eux est manipulée sur les plans intégralement ?
BdM : Les attractions que les gens ont entre eux font partie de leur programmation astrale, font partie des relations d’âmes, font partie des connexions qui doivent se faire entre les êtres humains, et l’Homme doit en arriver un jour à cesser de penser que, l’Homme, c’est ce qu’on conçoit comme cet être-là simplement matériel. L’Homme est multidimensionnel et la réalité de l’Homme se passe sur les plans, et elle s’affranchit des lois de ces plans-là dans la matière, et c’est là que l’Homme vit en relation étroite avec les plans, mais inconsciemment.
L’Homme est inconscient des plans, c’est pour ça qu’on dit que l’Homme est inconscient. Si l’Homme était conscient des plans, il comprendrait sa sexualité, il comprendrait son intelligence, il comprendrait son ego, il comprendrait sa conscience, il comprendrait ses pensées, il comprendrait, il saurait, il serait dans une conscience dite soi-disant universelle. Mais l’Homme est inconscient des plans, parce qu’il n’est pas psychiquement en communication télépathique avec les plans, donc il le vit par rapport au plan de la forme réflective qu’utilisent les plans, dans le mode d’expression de la communication universelle, qu’on appelle sur le plan terrestre, la pensée.
DM : Est-ce que la pensée gère la sexualité ?
BdM : La pensée est utilisée pour conditionner la sexualité… La pensée est utilisée pour conditionner la sexualité !
DM : Pour lui donner des valeurs ?
BdM : Pour lui donner des valeurs, et c’est à travers les valeurs que la sexualité est gérée, comme l’écran mental est utilisé par les plans pour donner à la sexualité de l’ampleur, pour donner à la sexualité un caractère imaginaire, ce que vous appelez des fantasmes.
DM : OK. Est-ce qu’une personne peut avoir le contrôle de sa pensée ?
BdM : Une personne ne peut pas avoir le contrôle sur sa pensée mais une personne peut détruire les “anti-pensées”, c’est-à-dire une personne est capable de détruire les aspects astraux de la pensée pour ne vivre que la pensée mentale intégrale. Avoir le contrôle de la pensée, c’est une illusion, mais détruire la subjectivité de la pensée, détruire l’astral de la pensée, détruire la pensée planétaire, ça, ça fait partie de la conscience cosmique de l’Homme. Et une fois que l’Homme a ça, à ce moment-là, il vit dans une pensée créatrice universelle et il est dans le mouvement créatif de cette énergie-là qui est en soi, intelligent.
DM : OK. La capacité que l’être a d’éliminer toute forme de subjectivité dans sa pensée, est-ce que ça part de son expérience dans la vie ou si c’est en changeant sa façon de penser ?
BdM : C’est en réalisant les illusions ou l’illusion que c’est lui qui pense, il faut que l’Homme en arrive un jour à réaliser l’illusion fondamentale que la pensée vient de lui. La pensée ne vient pas de lui parce que l’Homme en soi n’est qu’un aspect inférieur d’une multidimensionnalité qui est cosmique, universelle, et régie par des lois très vastes.
DM : Mais est-ce qu’il doit vivre, est-ce qu’il doit aller tremper dans l’action de la vie ou prendre conscience que c’est quelque chose d’intellectuel… Prendre conscience que ce n’est pas lui qui pense, est-ce que c’est dans l’action de tous les jours, dans le quotidien de tous les jours, ou si c’est en nous le faisant dire ou en le lisant ou… ?
BdM : Prendre conscience que ce n’est pas lui qui pense… Il faut que l’Homme en arrive à prendre conscience des sciences qui expliquent ça. Il y a des sciences sur la Terre qui expliquent cette réalité-là. Donc il faut que l’Homme prenne conscience de ça ou que l’Homme vive des expériences dans le psychique, très raffinées, qui lui font réaliser par lui-même qu’effectivement ce n’est pas lui qui pense… Qu’il y a une forme de communication télépathique subliminale entre lui, en tant qu’ego, et entre lui en tant que principe cosmique universel plus élevé, en dehors de la matière, mais réunie par un cordon ombilical qu’on appelle le “mind”, l’Esprit.
L’Esprit, ce qu’on appelle l’Esprit sur la Terre, ce n’est pas un personnage, ce n’est pas une entité, l’Esprit c’est une dynamique créative d’une énergie qui unit des mondes très élevés, très avancés, avec des plans moins avancés. L’Esprit c’est une phénoménologie, l’Esprit c’est une dynamique créative qui utilise la mémoire humaine pour faire vibrer dans le mental de l’Homme des impressions qui créent dans sa conscience une réflexion qui manifeste chez lui une êtreté, qu’on appelle psychologiquement un ego.
DM : OK. Donc vous pourriez dire que l’Esprit, c’est un processus finalement ?
BdM : L’Esprit c’est un processus, la communication qui fait partie de ce processus-là, on appelle ça de la pensée, de la pensée en soi ça n’existe pas. Tout ce qui existe c’est le mouvement dynamique d’une forme d’information qui à son origine est purement vibratoire, mais qui devient dans son passage à travers le mental de l’Homme, concrétisé, imprimé, réfléchi, ce qui donne à l’Homme… Ce qui permet à l’Homme d’en vivre l’effet.
Prenez un cerveau, si vous prenez par exemple un cerveau électronique, un cerveau électronique, qu’est-ce que c’est ? C’est simplement un mouvement binaire d’énergie qui, codifié, imprimé sur un écran, donne à l’Homme de l’information. Le cerveau humain c’est la même chose ! C’est un cerveau qui n’est pas électronique mais qui est psychique, psycho-matériel, qui reçoit de l’impression à partir des plans très élevés de la nature, et qui, à cause de l’impression que ça crée sur le plan mental de l’Homme, permet à l’Homme d’avoir une impression d’une réception, donc de vivre de l’information que lui dans son inconscience appelle de la pensée.
Il faudra un jour que l’Homme cesse de concevoir l’expérience mentale ou la dynamique mentale comme étant simplement de la pensée. De la pensée telle que l’Homme la vit, ce n’est qu’un processus de réflexion subjective dû à l’ignorance de sa conscience, et dû à son incapacité à ce stage-ci de l’évolution, de communiquer intégralement avec des plans qui, naturellement, à cause de leur puissance, neutralisent la réflexion égoïque et posent chez l’Homme une menace d’extinction psychologique de son moi.
Donc cette illusion-là, l’Homme un jour devra la dépasser pour réellement comprendre qu’est-ce qui se passe au niveau de la dynamique de ses corps subtils, que ce soit au niveau de la sexualité, soit au niveau du mental, soit au niveau de l’émotion, et plus tard, éventuellement, même au niveau de la maladie.
DM : Est-ce qu’on a les pensées de nos résistances ?
BdM : Vous avez les pensées qui sont à la mesure de votre émotivité et votre émotivité est à la mesure de votre incapacité de supporter votre infinité. Vos émotivités font partie de l’égrégore animal astral de la conscience humaine, qui est rattaché par tout le phénomène de la mémoire à la mémoire de l’Homme, à la mémoire de la civilisation, à la mémoire de la race, à la mémoire de vos idéologies. Donc l’Homme n’a aucune notion intégrale du réel, il ne fait que vivre des rapports d’émotivité dans le mental qui lui donnent des notions ou des concepts à la mesure de son émotion.
DM : Donc une personne sans émotions, c’est une personne sans pensées ?
BdM : Il ne faut pas dire “une personne sans émotions”, parce que si on dit “une personne sans émotions”, à ce moment-là on implique que l’Homme conscient n’a pas d’émotions. L’Homme conscient a des émotions, mais ce sont des émotions qui ne sont pas chargées négativement, dans ce sens que ce sont des émotions qui ne font pas partie sur le plan mémoriel, de la conscience de la race. Ce sont des émotions qui ne sont pas rattachées à des valeurs sur le plan mémoriel qui font partie de la conscience de la race, c’est simplement de l’énergie qui fait partie de la puissance vibratoire de l’Esprit, autant que la pensée est une énergie qui fait partie du plan vibratoire de l’Esprit, mais qui se situe sur le plan mental au lieu de se situer sur le plan émotionnel.
DM : OK. La programmation personnelle d’un individu, la programmation karmique d’un individu, est-ce qu’elle se joue dans le corps émotionnel exclusivement, j’inclus évidemment dans l’intellect, l’émotivité qu’il peut y avoir dans l’intellect ?
BDM : La programmation utilise le corps émotionnel pour empêcher l’Homme de vivre sa conscience mentale de façon intégrale. Si vous renversez ça, si l’Homme vivait sa programmation d’une façon mentale intégrale, il détruirait sa programmation astrale, c’est-à-dire qu’il serait libre dans le mental, et il connaîtrait une programmation cosmique, c’est-à-dire qu’il aurait une notion très précise de son devenir, il aurait une conscience très claire et très nette de son devenir, il aurait une voyance de la vie, de sa vie, ou de la vie de la race, de la vie de sa race, de la vie des races, il aurait une voyance des évènements, ainsi de suite, ainsi de suite, ainsi de suite.
DM : OK. Donc un être même évolué a une programmation ?
BdM : Un être évolué… Ça dépend ce que vous voulez dire par évolué ?
DM : Évolué, dans le sens qu’il a accès à une dynamique mentale dans l’ordre de penser que vous parlez là, qui n’est pas expérimental ou expérientiel ?
BdM : Bon. Un être évolué c’est un être qui cesse de vivre une conscience expérimentale. Ça, c’est un être évolué.
DM : Mais est-ce qu’il est programmé pareil ?
BdM : Il vit une programmation à la mesure où il en arrive éventuellement à une fusion qui est la fin de la programmation astrale planétaire, pour entrer dans une fusion intégrale avec sa source, son principe cosmique, son universalité, son identité.
DM : Cet être-là n’est pas manipulable par la pensée ?
BdM : Il n’est pas manipulable par la pensée, par contre il vit en étroite relation avec des champs de force qui manipulent son énergie de façon parfaite.
DM : OK. Revenons aux gens qui sont “involués”, qui ont une programmation, est-ce que la programmation de l’individu pourrait se reconnaître intégralement ou se voir intégralement à travers la dynamique qu’il vit à travers sa sexualité ? Est-ce qu’on pourrait dire, dans une personne, dans la façon qu’elle vit sa sexualité ou dans le processus du programme qu’elle se donne, inconsciemment évidemment, dans sa vie, que l’on peut connaître sa programmation de vie expérientielle dans le sens astral du terme ? Est-ce qu’il est possible de voir ça comme ça ?
BdM : Il est possible de voir des choses, beaucoup de choses, de beaucoup de façons, mais pour aller dans le sens que vous dites, on peut dire que la façon dont l’Homme vit sa sexualité est la mesure de son insécurité égoïque.
DM : La façon dont l’individu vit sa sexualité, c’est la mesure de son insécurité ! Il y a des gens qui se donnent beaucoup de puissance à travers la sexualité pendant une étape de leur vie, et pourtant, ce n’est pas nécessairement des gens qui ont une sécurité à long terme ?
BdM : Les gens qui se donnent de la puissance à travers leur sexualité sont des gens qui manquent de sécurité dans le mental, et qui utilisent la sexualité pour affermir une impression mâle de domination ou femelle de subversion, qui sécurise leur ego mais qui fait de leur sexualité une énergie d’appât, une énergie de contrôle, une énergie de “subjugation” (assujettissement), et non pas une énergie d’amour et d’harmonie intégrale.
DM : Bon ! Quelle différence peut-on voir ou remarquer entre…
BdM : Tu peux avoir un pénis de vingt pieds de long, ta femme elle va être heureuse parce que c’est évident qu’elle va vibrer, mais ça ne veut pas dire nécessairement qu’elle va être aimée !
DM : La question qui suivait, c’est…
BdM : Autrement dit ce que je veux dire, c’est qu’il y a des femmes ou des hommes qui vont vivre des expériences sexuelles de haute intensité astrale et qui vont fonder leur expérience d’âme sur cette expérience-là, mais ils vont aussi récolter dans ces expériences-là, ce qu’on peut appeler le chagrin amer de leur relation.
DM : Mais est-ce que le bien-être dans le sens de l’Esprit, ou dans le sens… le bien-être de se dégager de l’expérience de vie, est-ce que c’est inversement proportionnel à la passion qu’un individu peut vivre dans sa sexualité ?
BdM : La passion qu’un individu inconscient vit dans sa sexualité, ça fait partie d’un bien-être qui est recherché, puis ça c’est normal. Par contre, si l’Homme passe de l’involution à l’évolution, c’est évident que les forces cosmiques vont interférer avec le processus sexuel pour mettre en cause la valeur psychologique de la sexualité, par rapport à l’insécurité fondamentale de l’ego.
L’Homme inconscient et l’Homme conscient sont deux êtres très très différents en ce qui concerne la dynamique créative dans leurs énergies. Que l’Homme inconscient mette beaucoup d’importance dans sa sexualité, ainsi de suite, ça c’est normal, ça fait partie de son état d’inconscient. Mais que l’Homme conscient mette beaucoup d’importance dans sa sexualité, à ce moment-là il sera amené au cours de l’évolution à transformer sa conscience par rapport à cette énergie astrale là, pour en arriver à ne plus en souffrir.
DM : Est-ce qu’à ce moment-là, on parle de changement de façon de penser, de changement de pensée ou de débalancement des énergies ou de rebalancement des énergies, comment est-ce que l’on peut voir cette interférence dont vous parlez, qui est dans un processus de conscience, en tout cas quand on rencontre…
BdM : On peut la voir sur le plan de l’expression. Un Homme peut avoir une sexualité facile, tout d’un coup il se conscientise, sa sexualité devient difficile, ainsi de suite… Puis ça, ça lui cause des problèmes. Avec le temps, il en arrive à… Il peut en arriver à dépasser le problème psychologique de cette sexualité-là, pour en arriver éventuellement à reconquérir sa sexualité mais à un autre niveau, il ne la vivra plus pareil.
DM : Bon. Quand vous parlez d’un autre niveau, c’est quoi cet autre niveau-là ? C’est quoi qui se passe là ?
BdM : Ça dépend des individus.
DM : Parce que dans un temps, c’est une dimension qui est, semble-t-il, viscérale, vitale, physique à l’état pur, puis dans un autre temps, on dirait qu’il faut qu’elle soit repensée cette sexualité-là, revécue d’une autre façon ? Qu’est-ce qui se déplace, qu’est-ce qui change dans l’être humain ?
BdM : Ce qui change dans l’être humain, c’est sa conscience de la sexualité, l’importance qu’il met dans sa sexualité.
DM : Donc, vous voulez dire que dans le temps de l’expérience astrale de l’être humain, l’individu vit à la fois une sexualité dans le sens physique, puis il vit aussi des valeurs à travers ça ?
BdM : Beaucoup de valeurs, puis ça c’est égocentrique !
DM : C’est comme si à ce moment-là, la même sexualité avait double fonction ? Elle avait une fonction de lui donner une impression d’identité, c’est ça ?
BdM : C’est ça !
DM : Puis quand l’être perd ça, il se retrouve devant sa vraie sexualité ?
BdM : Il se trouve devant rien, puis ensuite il se retrouve possiblement devant sa vraie sexualité, mais ça ne serait plus la sexualité d’antan.
DM : Bon, ben, cette nouvelle sexualité-là, c’est quoi ? C’est strictement de l’énergie ?
BdM : Ça dépend de l’être, c’est strictement de l’énergie, oui ! C’est strictement de l’énergie ça, définitivement !
DM : Une friction dans la colonne, c’est assez là ?
BdM : C’est pas nécessairement “plate” (ennuyeux) comme ça (rires du public), mais c’est purement énergétique, autrement dit il n’y a plus de valeur psychologique rattachée à la sexualité !
DM : Je pose des questions comme ça parce que les gens à travers le cinéma…
BdM : Votre chat, quand il fait des petits chats, il vit sa sexualité de façon énergétique, les animaux vivent leur sexualité de façon énergétique, nous autres on “taponne” avec !
DM : Parce qu’on la pense !
BdM : Parce qu’on la pense ! Le p’tit minou, il ne la pense pas.
DM : Oui, mais vous avez dit tout à l’heure que c’est pas nous qui pensons ?
BdM : Oui, mais on ne le sait pas, ça ! On pense qu’on pense. (Coupure enregistrement)… (Reprise en cours)… (…) Si ça marche pas… Dans le mental, on dit : Comment ça se fait qu’il ne marche pas le bâton ! Là, l’ego se fait du “sang de cochon” (rires du public).
DM : Parce qu’il vient de penser…
BdM : Parce qu’il pense. Il vient de penser que le bâton ne marche pas ! S’il ne pensait pas que le bâton ne marcherait pas, le bâton ne marcherait pas, il reste couché ! Le bâton ne marche pas, il pense, alors là il est en maudit ! Ça fait que là, il s’en va sur le Saint Laurent… Il s’en va dans un “pet-shop”, comment vous appelez ça ? (rires du public)… Un “sex-shop” ! Parce qu’il pense !
DM : Remarquez, vous avez en partie raison parce qu’il y en a qui disent : “Mon chaton”, mais… (rires du public). L’intérêt qu’on porte ici, c’est le fait que l’individu qui ne pense pas ou qui n’a pas à donner de valeur à ce qu’il vit, peut vivre beaucoup plus confortablement, c’est-à-dire qu’en ayant pas de morale, dans le sens large, il est semble-t-il plus libre de vivre cette énergie-là dont on parle ?
BdM : Faites attention !
DM : Non ? Parce qu’il y a eu beaucoup d’ouverture !
BdM : Ne pas penser… D’abord, l’Homme n’est pas rendu à ce point-là encore ! Mais “ne pas penser” ne veut pas dire ne pas avoir de morale ! Mais “penser” veut dire avoir ou ne pas avoir de morale, comprenez-vous ce que je veux dire ?
DM : Il faudrait expliquer encore un petit peu.
BdM : Ce que je veux dire, c’est qu’un être qui ne pense pas subjectivement, ça ne veut pas dire que c’est un être qui n’est pas moral. Par contre un être qui ne pense pas subjectivement n’est pas moral. Comprends-tu ce que je veux dire ? Autrement dit, être moral ou ne pas être moral, ça fait partie de “penser”. Si tu ne penses pas, autrement dit si tu es dans une conscience créative, tu n’as plus besoin d’être moral ou pas moral, tu es simplement créatif ! La moralité, ça fait partie de la conscience humaine qui pense !
DM : S’en foutre ou se créer une barrière, c’est de la pensée !
BdM : C’est de la pensée ça. C’est évident qu’un Homme qui a une conscience créative, il ne peut pas vivre sa sexualité ou vivre sa vie par rapport à un code de moralité ou d’immoralité, il est simplement créatif.
DM : OK. Il vit ça selon un mouvement ou une pulsion qu’il ressent ?
BdM : Il vit sa vibration, il vit d’après sa vibration, d’après son énergie qui, étant créative, automatiquement est ascendante !
DM : Mais “créative” veut-il dire “stratégique” ?
BdM : Créative veut dire créative, puis créative veut dire créative ! (rires du public). Si vous parlez de stratégie, la stratégie fait partie de l’intelligence dans la créativité, oui.
DM : C’est parce qu’il y a beaucoup de gens qui nous parlent de vivre selon leurs pulsions ?
BdM : Vivre selon vos pulsions, ça peut être dangereux parce que vos pulsions sont colorées, sont astralisées, regardez ce qui se passe aujourd’hui au niveau de la politique dans le monde, la soi-disant liberté de l’Homme. Bon, on a voulu donner à l’Humanité une liberté sociale, une liberté politique, mais en fait, on est en train de détruire notre liberté relative, parce que la liberté qu’on a donnée à l’Homme, c’est une liberté qui réfléchit.
L’Homme n’est pas libre, si l’Homme était libre dans sa conscience, il pourrait vivre sa conscience d’une façon totalement créative, il n’y aurait pas besoin de se faire donner de la liberté relative, un Homme conscient ne peut pas aller contre les lois d’harmonie, alors qu’un Homme inconscient à qui on donne la prérogative d’une liberté sociale peut aller contre, même rompre les lois d’harmonie pour des raisons d’idéologie.
DM : Mais où est-ce qu’on prend le phénomène de libérer l’énergie ou libérer ces énergies ?
BdM : Libérer l’énergie… Pour que l’énergie de l’Homme soit libérée, il faut que l’Homme dans le mental soit libéré. Pour que l’Homme dans le mental soit libéré, il faut qu’il en arrive à prendre conscience de sa relation ultime avec les plans, c’est-à-dire il faut que l’Homme en arrive à réaliser sa multidimensionnalité. À ce moment-là, son savoir n’est plus idéologique, son savoir est totalement en fonction du processus créatif de sa conscience, de son Esprit, par rapport à son âme, par rapport à son ego, donc il y a une liaison entre l’Esprit, l’âme et l’ego, il y a une fusion, il y a une unité. Ça c’est l’Homme conscient, l’Homme nouveau.
Par contre, l’Homme inconscient qui vit une certaine progression sociale par rapport à des mœurs anciennes, et qui vit aujourd’hui une certaine liberté relative, est en train d’assiéger ses frères ou ses confrères à cause ou par rapport à des notions de liberté relative qui ne sont pas récréatives, qui ne sont pas réelles, qui sont simplement astralisées à un autre niveau, c’est ce qu’on vit dans le monde aujourd’hui.
DM : Mais l’expérience de l’individu qui veut… On revient à l’aspect sexuel ou à la dimension de la sexualité, qui veut libérer ses énergies ou libérer sa pensée des sentiments ou des émotions…
BdM : L’Homme ne peut pas libérer ses énergies, c’est sa source qui fait ça. Si l’Homme veut libérer ses énergies, puis si l’Homme veut se libérer à partir de l’ego, il va entraver le processus de sa conscience et il va automatiquement spiritualiser son être, il va en arriver à créer des attitudes dans son être, et il va en arriver, éminemment, à représenter une très grande polarisation dans sa conscience.
Et c’est ça qu’on retrouve, par exemple, dans les sectes, dans les sectes ou dans ces groupements d’individus qui se lient, qui s’unissent à une philosophie quelconque, venant d’un maître ou d’une soi-disant autorité occulte. À ce moment-là l’Homme ne vit pas sa conscience créatrice, il vit par rapport à une conscience qui est spirituelle, et à laquelle il adhère, pour des raisons de coloration astrale, pour des raisons d’expérience d’âme, pour des raisons égoïques, pour des raisons d’insécurité, pour toutes sortes de raisons qui varient selon les individus.
DM : Donc quand vous rencontrez des maîtres, puis on en connaît quelques-uns au Québec, qui favorisent une sorte de liberté au niveau de la sexualité, une liberté au niveau du nudisme, une liberté au niveau du corps, ou une liberté sous toutes ses formes, vous, vous dites : Faites attention, il peut y avoir une philosophie donc une illusion ?
BdM : S’il y a une philosophie il y a automatiquement de l’astral, parce que dans une philosophie vous allez préconiser une notion, donc vous aller prêcher une notion, et en prêchant une notion, vous ne serez pas capables d’absorber et de maintenir une harmonie avec la notion des autres.
DM : À cause de l’ego ?
BdM : À cause de l’ego ! Un Homme ne peut pas adhérer à une philosophie et en même temps adhérer à d’autres philosophies. Donc si l’Homme adhère à la philosophie du nudisme, aussitôt qu’il va rencontrer quelqu’un qui s’habille un petit peu trop, il va lui faire un speech, c’est normal ! Alors que l’Homme conscient n’étant pas un être philosophique, étant un être simplement créatif qui vit par rapport à son énergie pour lui même, par lui-même, en fonction de lui-même, il ne le vit pas, il ne vit pas cette conscience par rapport aux autres ou en fonction des autres.
DM : Tout part de lui ?
BdM : Tout part de lui et tout revient à lui. Il n’y a pas de conscience de proselytisation, il n’y a pas de conscience d’expansion à l’extérieur de lui-même, c’est sa conscience à lui. Là, s’il rencontre quelqu’un, puis que l’autre lui dit : “Bon, ben moi, je suis nudiste”, tant mieux, c’est intéressant d’être nudiste ! Parle-m’en ! Ça s’arrête là. C’est intéressant d’être Témoin de Jehovah. Ben oui, mais… Tu rencontres un Témoin de Jéhovah, ce sont des gens merveilleux ces gens-là, les Témoins de Jéhovah ! C’est des bons, c’est du bon monde les Témoins de Jéhovah, mais il ne faut pas qu’ils rentrent dans ta maison, puis que tu vendes ton garage ! Mais si tu parles avec, c’est du bon monde, ils sont fins, ils ne sont pas violents.
Bon, alors l’astralité de leur expérience, ça fait partie de leur expérience, du moment que les gens c’est du bon monde, ou si le gars c’est un fin nudiste, ou l’autre c’est un fin ci ou c’est un fin ça, le monde doit vivre leur expérience. Par contre, si l’Homme n’est pas dans sa conscience, s’il n’est pas centrique dans sa conscience et qu’il vit une philosophie quelconque par rapport à une conscience astralisée, à ce moment-là il y aura polarisation des valeurs, donc il va s’obstiner avec les Témoins de Jéhovah, il va s’obstiner avec les Mormons, il va s’obstiner avec tout le monde… Au lieu de réaliser que le gars qui est Témoin de Jéhovah, ça fait partie de son expérience de l’âme. Ça fait partie de son expérience d’âme, ça fait partie de l’expérience de la race.
Le gars qui est à Château-Gris qui veut rester là, ça fait partie de l’expérience de sa race, ça fait partie de l’expérience de l’âme, et l’Homme doit en arriver un jour à comprendre ça, ça fait partie de l’expérience de l’âme, jusqu’à tant que l’Homme rencontre des êtres qui ne sont plus dans l’expérience de l’âme, mais qui font partie du mouvement créatif de l’Esprit. Et à ce moment-là, que tu sois Témoin de Jéhovah, que tu sois Arabe, que tu sois Russe, ou que tu sois autre chose, ça n’a plus d’importance, parce que ça ne fait plus partie de ton expérience. Tu ne vis plus d’expérience.
DM : Donc la liberté ne vient jamais de l’extérieur ?
BdM : La liberté ne viendra jamais de l’extérieur, oubliez ça !
DM : Donc fondamentalement, un être qui parle de se libérer ou de libérer ses contraintes, au niveau de ses sentiments ou de ses émotions, est-ce que vous diriez qu’il ferait mieux de vivre toutes ses expériences ou qu’il… Je ne sais pas, je ne peux pas dire les refouler, les retenir, puisque si tout revient à lui, comment finalement il doit procéder ? Est-ce qu’il y a une recette ou il doit simplement se laisser aller à ce que les évènements vont lui présenter ?
BdM : Ça fait partie de sa conscience, ça fait partie de sa sensibilité, ça fait partie de son expérience d’âme, pour en arriver éventuellement à une conscience d’Esprit, ça fait partie de ce qu’il comprend de son être, de son invisible, de sa réalité, de son ego. L’Homme en tant qu’être n’est pas capable de supporter totalement son être, c’est dur de supporter son être.
DM : Une personne qui supporte son être, c’est un être libre ?
BdM : Ah ! Excellent ! Un Homme qui supporte son être intégralement, il est libre intégralement. Ça, ça va loin !
DM : Donc les gens qui ne se sentent pas libres, c’est parce qu’ils ne supportent pas leur être ?
BdM : Les gens qui ne sont pas libres, c’est parce qu’ils ne supportent pas leur être, ils ne supportent pas leur conscience, ils ne vivent pas leur conscience. Ils vivent à un degré ou à un autre par rapport à la conscience environnementale, la conscience des autres, la conscience de la race, la conscience des cousins, la conscience de la belle-mère, la conscience de l’Église, la conscience des gouvernements, la conscience des idéologies. Donc ils ne vivent pas par rapport à leur conscience. Comment voulez-vous que l’Homme soit libre ? C’est impossible !
DM : Dernière question : l’individu dans sa vie de couple, dans son intimité, est-ce qu’il doit vivre selon lui dans son expérience, est-ce qu’il doit regarder par rapport à lui, dans son expérience dite affective et intime, sexuelle, ou s’il doit toujours tenir compte de son partenaire ?
BdM : Il doit toujours tenir compte de son partenaire.
DM : Ça n’impose pas un système de valeur quelconque ?
BdM : Non, parce que quand vous tenez compte de votre partenaire, automatiquement vous êtes forcés de réajuster votre propre système de valeur. Je vous donne un exemple. Le gars il est parti en “balloune” ! Il a appris des choses là, il spiritualise, il va être conscient, toute cette merde-là, bon ! Puis là, il dit à sa femme : “Moi je n’ai plus besoin de ça, la sexualité, je me conscientise ma chère, je veux être grand, je veux rencontrer mon Esprit”. Bon, ben lui, il a quelque chose à apprendre. Le bâton, il va falloir qu’il sorte un jour, pour qu’il casse le pouvoir de son Esprit sur sa conscience astrale spiritualisée. Autrement dit, un jour il va falloir qu’il sorte le bâton, puis qu’il fasse l’amour à sa femme, comme un homme normal, puis qu’il casse la valeur spirituelle qu’il a mis dans son absentéisme.
Sans ça, s’il ne vit pas par rapport à sa femme ou vice versa, la femme par rapport à son mari, à ce moment-là il va vivre son illusion “forever”, il va finir comme un neuneu parce qu’il est astralisé ! La conscience cosmique n’est pas contre la sexualité, la sexualité fait partie de l’intégralité de l’Homme, mais la conscience cosmique doit amener l’Homme à vivre sa sexualité d’une façon créatrice, et non pas d’une façon purement simplement subjective, égocentrique, basée sur l’insécurité de l’ego et les illusions imaginaires de l’Homme. Ça va plus loin que ça la sexualité.
C’est une énergie extraordinaire comme l’énergie du mental, c’est une énergie extraordinaire, comme l’émotion, c’est une énergie extraordinaire, mais il faut que ce soit conscientisé cette affaire-là, sans ça on demeure ou on fait partie d’une société comme aujourd’hui, où la sexualité c’est à gauche puis à droite, puis on est rendu qu’on vit dans une société qui est totalement sodomisée.
DM : Donc en conclusion, l’évolution d’un individu c’est une évolution qui est individuelle mais qui doit tenir compte de ses proches, dans ce qu’il vit, sans jouer avec les valeurs ?
BdM : L’Homme ne peut pas ou ne pourra pas évoluer sans prendre conscience de sa relation avec les Hommes sur le plan de l’équilibre, sur le plan du respect, sans ça c’est de la fascination avec soi-même, c’est de la fascination avec soi.
DM : Je ne sais pas comment terminer, il faut arrêter… Il reste quelques minutes (rires du public).
BdM : On vient de commencer (rires du public). La fascination avec soi, ça va très loin. Quand tu adhères à une philosophie personnelle ou une religion personnelle, ou un mode de pensée personnelle, ou à une sorte de science occulte, ainsi de suite, tu vis une fascination par rapport à toi-même. Il faut que ça soit cassé ça, et l’Esprit va le casser. Si vous me demandiez : “Qu’est-ce que c’est ce qu’on appelle, aujourd’hui en tout cas, de l’Esprit”… ?
Je dirais que c’est une lumière qui est tellement forte qu’elle détruira tout ce qui est astrale dans la conscience humaine, donc ce qui fait partie de l’expérience de l’âme, ainsi de suite. Ça, c’est normal, l’Homme se spiritualise, c’est normal, il sort du matérialisme pour entrer dans la spiritualité, et un jour il faut qu’il devienne intelligent.
Si l’Homme vit sa sexualité d’une façon grossière ou si l’Homme vit sa sexualité d’une façon infantile, ou si l’Homme vit sa sexualité d’une façon qui retarde son évolution, c’est évident que son Esprit, s’il est programmé pour une certaine fusion, c’est évident que son énergie va éventuellement créer dans sa conscience, dans son expérience, des interférences profondes, et éventuellement il va en arriver à intégrer cette énergie-là, mais il faut que l’Homme intègre son énergie à tous les niveaux.
DM : Mais quand vous parlez d’intégrer l’énergie, on voit souvent dans la société des manipulations qui se font au niveau de l’argent, le travail, ces choses-là, de la consommation, puis il y a beaucoup beaucoup d’éléments qui sont comme “undergrund” à travers le phénomène de l’attraction, du sentiment vers l’autre, de l’attirance vers la forme, la séduction. Il y a un marché incroyable qui est autour de la sexualité, dans la publicité, ces choses-là.
Les insécurités des gens, est-ce qu’elles sont créées par la société ou si elles sont là déjà latentes, en ce sens qu’un être humain, pour pouvoir se débarrasser de toutes les formes d’insécurité que la société lui présente, est-ce qu’il est obligé d’affronter cette avalanche, je dirais de valeurs, qui lui est présentée, ou s’il doit s’en retirer, s’éloigner de ces valeurs-là ? Parce qu’on regarde les jeunes…
BdM : il ne s’agit pas de s’en éloigner, ce n’est pas la forme, ce n’est pas la matière qui est un problème, c’est la façon avec laquelle l’Homme vit la matière, ce n’est pas la forme. Quand ils disent, par exemple, dans les textes hermétiques, par exemple : “L’initié peut marcher dans l’enfer, il n’a pas à être touché par les flammes”, autrement dit un Homme conscient n’est pas affecté par la forme. Il y a des formes qui sont belles, il y a des formes qui sont moins belles, il y a des formes intéressantes, il y a des formes moins intéressantes, mais l’Homme conscient n’est pas affecté par la forme.
Si l’Homme est affecté par la forme, à ce moment-là il va vivre de l’insécurité, et l’insécurité chez l’être humain, elle commence à partir du moment où l’Homme commence à penser. Le phénomène de la pensée c’est un phénomène involutif, le phénomène de la pensée subjective c’est un phénomène involutif qui fait partie de la rupture du contact télépathique cosmique entre l’Homme et les sphères universelles.
Quand le contact a été “rupturé” entre l’Homme et les sphères, ou l’Homme et sa source, l’Homme a vécu la pensée pour le développement d’un ego, et l’Homme doit en arriver un jour à renverser la vapeur de cette pensée-là pour en arriver à pouvoir récolter la totalité de son énergie, que la pensée subjective l’empêche de faire. La pensée subjective ne peut pas permettre, ne peut pas donner à l’Homme accès à sa liberté, parce que la pensée subjective ne vient pas de sa source, elle vient du plan astral de l’âme, c’est de la manipulation systématique !
mise à jour le 22/08/2024