Prophètes et messagers de la fin du cycle

Canadian Arctic – credit: @NorthernScavenger YouTube

Conférence avec Daniel Ménard 27

Les deux parties ne sont peut-être pas de la même conférence DM : Nous parlerons des prophètes et messagers de la fin du cycle. Et évidemment dans cette conversation avec Bernard de Montréal, nous traitons de toutes les personnes qui annoncent à la télévision, dans les livres et partout, les bonnes et mauvaises …” BdM

 

En Français vous lisez la transcription manuelle de la conférence de BdM, dans une autre langue la traduction par une intelligence artificielle (AI) de cette transcription manuelle, donc le résultat est à interpréter avec discernement.

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Les deux parties ne sont peut-être pas de la même conférence

Daniel Ménard (DM) : Nous parlerons des prophètes et messagers de la fin du cycle. Et évidemment dans cette conversation avec Bernard de Montréal, nous traitons de toutes les personnes qui annoncent à la télévision, dans les livres et partout, les bonnes et mauvaises nouvelles des temps futurs. Donc nous recevons ce soir Bernard de Montréal pour nous entretenir sur ce sujet. Vous avez l’air en grande forme ce soir.

Bernard de Montréal (BdM) : Ah ! En grande forme… J’ai payé mes factures aujourd’hui…

DM : Avez-vous besoin d’un prophète pour vous annoncer les effets, la TPS… (rires). Bernard ce soir, le sujet, c’est les prophètes et messagers de la fin du cycle…

BdM : Les prophètes, les messagers de la fin du cycle ! (rires du public). Quand est-ce que vous allez faire des conférences sur les affaires ?

DM : Sur les affaires ? On va amorcer ça… D’après vous, les gens qui annoncent ou qui prévoient l’avenir en terme d’examen autant économique, culturel ou mondial, d’après vous, dans quelles mesures les gens peuvent suivre ces paroles ou ces idées et se donner un comportement de vie ou un style de vie en relation avec ces gourous qui annoncent certaines directions autant politiques, économiques, psychiques, dans certains cas ?

Dans quelles mesures les gens doivent ou peuvent conserver une certaine réalité ou voir une certaine réalité à travers les propos de ces gens-là qui écrivent ou ont énoncé certains types de prévisions dans l’avenir ? Pour la masse, celui qui écoute à la télévision ?

BdM : Mettre de l’importance dans les propos de ces gens-là, en tout cas en ce qui me concerne, c’est une perte d’énergie pour la simple raison que les évènements importants de la Terre, les évènements fondamentaux, au niveau de l’évolution politique, économique, ne sont jamais connus d’avance. Quand il y a eu des grands bouleversements en Russie en 1989, personne ne le savait.

DM : Même les gens à l’intérieur des circuits, disons, très réservés ?

BdM : Non, parce que ces grandes décisions là ou les grands évènements de la planète sont régis par les lois de conséquence. Et ce sont les lois de conséquence qui déterminent l’amplitude des évènements, ce ne sont pas les évènements eux-mêmes, et les lois de conséquence sont trop occultes dans ce sens qu’elles prennent en considération un plan trop vaste de l’évolution pour que l’Homme puisse le saisir d’une façon intégrale.

DM : Mais, ces mêmes lois de conséquence…

BdM : C’est comme si on regarde le mouvement nazi en Allemagne durant la deuxième guerre mondiale, c’était écrit, le mouvement nazi était écrit, Nostradamus en avait parlé, Steiner se promenait en Allemagne puis essayait de rendre les gens conscients de ce qui se passait là, beaucoup d’occultistes en étaient conscients.

Mais l’amplitude humaine, la souffrance humaine, je ne parle pas de la souffrance qui est perçue didactiquement quand on lit un livre où on parle de l’antéchrist, mais je parle de l’amplitude humaine, la souffrance humaine, la perte de vie, la perte du pouvoir économique des nations, ça n’a pas été mesuré. Ce qui s’est passé à Hiroshima c’est la même chose. Donc même si les gens avaient connaissance de ces évènements-là à travers la voie prophétique, ça ne leur donne pas une mesure réelle de l’évènement.

Par contre, ce qui est bon dans la voie prophétique, puis j’en prends une qui est très connue mondialement, on va prendre Nostradamus, par exemple, ce qui est bon aujourd’hui, pas nécessairement dans le passé mais aujourd’hui, c’est qu’après les évènements du vingtième siècle, après les prophéties de Nostradamus qui se sont réalisées, à ce moment-là les gens sont dans une mesure où ils peuvent mettre le doigt d’une façon plus approximative sur des personnages ou sur des évènements qui peuvent avoir une grande répercussion sur l’évolution politique des nations.

Là, je vous donne un exemple purement gratuit parce que je ne veux aucunement pointer dans cette direction-là, mais prenons la crise du Golfe, Saddam Hussein, le pétrole qui saute, les Américains qui ne veulent pas qu’un homme contrôle 40% du pétrole mondial, ainsi de suite. L’Europe qui dans un sens est derrière les Américains, même le Japon, ainsi de suite, même la Russie, ainsi de suite.

Après Nostradamus, après avoir pris conscience que par la voie prophétique, il y a des Hommes qui ont vu, tels que lui, à ce moment-là les gens scrutent un petit peu plus, et je suis très conscient que des Hommes, dans des hautes sphères politiques, en Europe, en Amérique, aux États-Unis, au Canada, ont pris conscience de Nostradamus. Nostradamus est connu dans le monde entier.

Donc le phénomène de l’antéchrist ou le phénomène du bonhomme qui vient, qui a un caractère militariste, qui vient et qui devient l’antéchrist, aujourd’hui les gens sont plus en mesure d’y croire, d’y prêter attention, d’en relever des facettes à travers les évènements de tous les jours, ainsi de suite. Et dans ce sens-là, très probablement, et surtout en France, si la France s’est liée avec les Nations Unies puis les Américains, dans le mouvement de sanctions contre Saddam Hussein, c’est très très probablement parce que les Français sont très au courant des prophéties de Nostradamus.

Puis dans ce sens-là, les prophéties peuvent aider des hommes politiques ou des gens qui sont dans les sphères d’influence à regarder de très près le bonhomme, puis faire une étude psychologique de ses actions, pour voir si cet homme-là pourrait correspondre à ce messager nocturne là, de la fin des temps ou de la fin du cycle. Mais de là, à vivre l’angoisse existentielle par rapport à la prophétie, pour moi c’est une perte d’énergie parce que la vie continue. Ce sont des cycles, ce sont des hauts, ce sont des bas, et la vie continue.

Le Japon a été… Hiroshima a été éliminée de la carte, puis aujourd’hui le Japon est devenue une puissance mondiale, l’Allemagne a été détruite, puis a été relevée par le “Marshall Plan” (Plan Marshall). Aujourd’hui, les Américains perdent leur puissance économique. Donc ce sont des cycles, donc si on attache trop d’importance à ces prophéties-là, ce qui arrive, c’est qu’au niveau émotionnel, au niveau psychique, ça nous effondre, ça nous affecte, ça nous fait perdre de l’énergie et ça nous enlève de la force pour passer à travers des évènements qui peuvent être prophétiquement réalisés ou non.

DM : Donc même s’il apparaît encore dans les temps qui viennent, même s’il apparaît des nouveaux prophètes qui pourraient être exacts dans leurs affirmations, l’individu n’a pas à considérer ces prophéties-là comme un mode de vie ou un mode d’action à suivre ou quoi que ce soit du genre pour se préparer ?

BdM : Non, parce que ces prophéties-là sont à l’échelle mondiale, sont à l’échelle de la planète. L’individu lui, il doit vivre en tout cas à son échelle individuelle, il doit en arriver à vivre par rapport à ses énergies, à ses forces, à sa conscience, à son intelligence, à ses possibilités, à son potentiel. Sinon il va se laisser astraliser, il va perdre courage.

DM : Donc c’est un non-sens de se préparer à l’avenir ?

BdM : Ah ! Ben, c’est un non-sens de se préparer à l’avenir dans le sens qu’on doit vivre notre vie de tous les jours, notre moment d’une façon intégrale, et ça, si c’est intelligemment fait, ça nous prépare à l’avenir.

DM : Parce qu’il y a beaucoup de gens que, s’ils savent l’avenir, vont être capables de faire des achats ou de faire des ventes ou de se créer un type de mode de travail ou d’emploi, où disons pendant trois, quatre ans, ils vont se préparer à une condition de vie sociale ou morale, ou culturelle pour s’extirper d’une possibilité de conflagration, ou de problèmes économiques, ou quoi que ce soit. Connaître l’avenir dans un sens, c’est un élément qui fascine…

BdM : Admettons, par exemple, admettons que par la voie prophétique, on puisse mettre le doigt sur des évènements, OK. Ça, c’est une chose. Mais quand les évènements se produisent, qu’est-ce qu’on fait ? Savoir que l’évènement va se produire, c’est une chose, admettons que la voie prophétique puisse nous le donner, OK. Mais qu’est-ce qu’on fait quand ça se produit ? Qu’est-ce qu’on fait quand il y a la crise d’Oka, est-ce qu’on reste là ? Est-ce qu’on “crisse” notre camp, qu’est-ce qu’on fait ? Qu’est-ce qu’on fait quand il y a une guerre ? Qu’est-ce qu’on fait quand il y a une famine, qu’est-ce qu’on fait quand il y a un mouvement politique anti-raciale comme il y a eu en Allemagne ?!

Si les Juifs en Allemagne, ou si un Juif, je ne parle pas des Juifs, si un Juif en Allemagne avait été intelligent, il y en a eu, ça n’a pas été la grosse masse mais il y en a eu, si un Juif s’était retiré de l’Allemagne en 32, en 38, puis il ne se serait pas astralisé dans ce sens qu’il n’aurait pas vécu la culpabilité par rapport à sa race, en partant pour les États-Unis ou en partant pour l’Angleterre, il laissait son peuple mourir, si le Juif n’avait pas été pris dans les émotions de sa race, le gars aujourd’hui il serait encore vivant, au lieu d’avoir été brulé à Auschwitz.

Autrement dit, le problème de l’Homme aujourd’hui dans le monde, c’est que l’Homme ne vit pas sa conscience par rapport à lui-même, il la vit par rapport à une conscience raciale, par rapport à une conscience nationale, et nous, au Canada ou aux États-Unis, on le vit moins ça, parce qu’il y a beaucoup plus d’individualisation, il y a beaucoup plus de liberté psychologique. Mais quand vous regardez les vieux peuples, l’Italie, les peuples d’Afrique du Nord, les Hindous, les Irlandais, ces individus-là qui vivent dans un éther social qui est extrêmement comprimé, extrêmement socialisé, extrêmement idéologisé, qu’est-ce qui se produit quand il y a une conflagration ? Ils brûlent avec tout le monde, ils se fondent avec tout le monde au lieu de lieu de pouvoir retirer leur individualité, puis “sacrer” leur camp !

Autrement dit, ce que je veux dire, si l’Homme ou lorsque l’Homme sera intelligent, il réalisera qu’il n’est pas responsable pour le karma de la race. Qu’est-ce qui fait que l’Homme se sent responsable du karma de la race ? Ce sont les enseignements qu’il a reçus. Ce sont les formes d’idéologie auxquelles il a été assujetti pendant sa jeunesse, pendant sa période d’éducation, ça fait partie de l’endoctrinement culturel, social, c’est ça qui forme la personnalité, c’est ça qui stabilise ou instabilité l’ego.

Mais l’Homme lui, l’être psychique dans une forme matérielle qui doit être un être centrique, pas égocentrique – centrique – où est-ce qu’il est ? Il n’est pas là. C’est pour ça que les Hommes souffrent tant. Donc quand il y a des situations comme ça, ou des situations qui sont prophétisées par des grands voyants comme Nostradamus ou d’autres, les gens paniquent. Pourquoi paniquer ? Ça ne va rien changer. Si l’Homme n’est pas capable individuellement de passer à travers des cycles d’expériences collectives d’une façon intelligente, même s’il sait que ça va se produire, il ne saura pas à quelle heure, parce que ce n’est jamais su, il va être pris pareil.

DM : Vous êtes en train de nous dire qu’une personne qui est consciente et centrique, c’est une personne qui vit finalement juste son temps présent, qui n’est pas libérée ?

BdM : Une personne consciente et centrique, c’est une personne qui vit par rapport à son énergie et en harmonie avec l’énergie des autres, dans la mesure où l’énergie des autres peut être harmonisée à la sienne, sinon on coupe. Si l’Homme ne fait pas ça, l’Homme sera constamment obligé de subir des pressions extérieures. Il sera obligé de vivre par rapport à des liens, l’Homme n’aura aucune identité, donc l’Homme à ce moment-là subira le choc de la civilisation tel que prophétisé par les voyants, ainsi de suite. Mais il ne pourra pas s’en sortir plus que l’autre qui n’a jamais entendu parler de ça. C’est une illusion.

DM: Vous voulez dire que les prophéties sont faites pour une masse qui est fondamentalement inconsciente ?

BdM : Les prophéties sont faites pour éveiller dans la conscience des masses des probabilités qui font partie de l’évolution des temps, et que certains voyants ont la capacité d’aller chercher dans leur expérience. Ça fait partie du contact entre l’invisible puis la matière. Mais à l’intérieur de toutes ces grandes probabilités là, les détails sont inconnus, l’heure est inconnue. S’il était donné aux voyants d’avoir l’heure exacte, puis les voyants arriveraient dans le monde à la télévision, puis diraient : “Bon, à telle heure, mardi matin à 5h30, il va se produire telle chose”, puis si ça se produisait, puis ensuite ils feraient encore la même chose, et si ça se produisait, ça créerait une psychose. Ça créerait une psychose !

Ces gens-là seraient probablement assassinés pour “empêcher de”. Donc la prophétie ou les prophéties, ou la médiumnité, ou le contact avec l’invisible, ça fait partie de la réalité humaine, mais il faut que l’Homme sache comment traiter avec ça. Sinon on se fait embarquer… Tout d’un coup, qu’il se trompe !

DM : Cet élément-là m’intéresse dans ce sens qu’un individu qui a accès, qui a une certaine conscience des plans dits invisibles, pendant un certain temps dans sa progression, dans sa recherche, il a tendance à vouloir vivre un pouvoir sur l’opportunité de saisir l’avenir ou de voir dans l’avenir, ce que peut produire telle action ou telle action, ou telle décision dans sa vie. Et beaucoup de gens – en tout cas, ça pourrait se confirmer sur des exemples – beaucoup de gens ont la certitude de pouvoir se préparer s’ils savent l’avenir.

Est-ce que c’est une réalité de pouvoir penser qu’on peut se préparer en sachant l’avenir ? Si on vous dit : Dans trois semaines, dans un mois, dans un an, dans cinq ans, il va se produire telle chose, est-ce que vous pouvez vraiment vous préparer ou c’est une illusion ?

BdM : Vous pouvez vous préparer mais votre préparation va faire partie de votre illusion. Si l’Homme communiquait avec les plans en ce qui concerne les évènements importants, je vais vous donner un exemple, la fin du cycle, des conflits qui se produisent présentement, ainsi de suite, si l’Homme communiquait avec les plans, puis il demandait aux plans : “Comment est-ce que j’agis dans cette situation-là”… Rien que le fait d’être en communication avec les plans, d’avoir une vibration mentale, qui permet à la conscience de se diriger de façon créative avec ces évènements-là, va forcer les plans à leur dire que ce qui se passe ou ce qui se passera, ça n’a rien à faire avec eux.

Autrement dit, un Homme conscient ne peut pas être affecté par ce qui se passe dans le monde. Ça ne fait pas partie de son expérience. Ça fait partie de l’expérience de la race. La grande marque de l’inconscience de l’Homme, c’est que l’Homme est lié au karma de la race parce que lui-même, personnellement, a un karma à vivre. Un Homme qui n’a pas de karma à vivre n’est pas lié au karma de la race, donc même s’il sait ce qui va se passer, ça ne va rien changer dans sa vie. Lui, il continue sa vie en fonction de sa conscience créatrice.

DM : Alors allons sur un autre niveau, est-ce que l’individu conscient peut être prévenu de son propre avenir ?

BdM : Un individu conscient est prévenu de son propre avenir, mais il va être prévenu de son propre avenir dans un temps qui coïncide parfaitement avec ses besoins. Il ne va pas être prévenu de son avenir dans un temps qui ne convient pas à ses besoins. Sinon, ça affecterait sa conscience, ça affecterait son corps émotionnel, ça affecterait sa mentalité.

DM : Donc il ne peut pas se préparer ?

BdM : Non, non. Les gens qui se préparent, c’est des gens qui ne sont pas préparés (rires du public).

DM : Mais il y a beaucoup de gens qui se fixent des objectifs dans la vie, on regarde dans des milieux, disons, professionnels, dans des entreprises, les plans de carrière, ou les objectifs que les gens se fixent, ils veulent arriver à un tel rendement dans deux ans, dans trois ans. Ils font finalement “des perspectives ou des possibilités de”, et puis ça doit fonctionner parce que…

BdM : Oui, mais ça, c’est au niveau psychologique, ça c’est une autre affaire.

DM : Mais c’est une forme de prévision dans un sens ?

BdM : C’est pas de la voyance ! C’est de l’organisation à long terme. Bon. Un Homme qui s’organise à long terme, c’est intelligent. Ça fait partie de sa conscience mécanique, mais un Homme conscient ne peut pas s’organiser à long terme, il s’organise bien tout de suite, puis il s’organise bien “tal’heure” (tout à l’heure), puis il s’organise bien après “tal’heure”. Ça fait que tous ces “tout de suite”, puis “après tal’heure”, à long terme, ça crée une grande organisation créatrice. Ça fait qu’au moins il ne vit pas de stress puis il n’y a pas de crise cardiaque. Tandis que le gars, lui, qui s’organise à long terme, tout d’un coup ça va mal à long terme, là il a une crise cardiaque. Ça fait qu’il y a deux sortes de conscience, il y a de l’inconscience puis de la conscience !

DM : Une conscience inconsciente, c’est une personne qui s’organise psychologiquement ?

BdM : Une conscience inconsciente, c’est une conscience qui s’organise psychologiquement, ça fait partie des hauts puis des bas de l’ego, ça fait partie des espoirs de l’ego, ça fait partie des tendances de l’ego de vouloir se sécuriser dans l’avenir au lieu d’être sécure “now” (maintenant). Si l’Homme était sécure maintenant, “tal’heure”, puis après “tal’heure”, puis après l’autre “tal’heure”, ben, il serait sécure tout à l’heure, plus loin dans le temps.

Mais l’Homme n’est pas sécure maintenant, donc il se crée des mécanismes de sécurité qui font partie de sa psychologie, sa culture, ses notions de sécurité, mais ça, ça peut sauter n’importe quand. “Tal’heure”, tu traverses la rue, tu te fais accrocher, tu te casses une jambe, tu perds ta femme, tu as le cancer… Tu sais, il y a toutes sortes de choses qui se produisent “tal’heure”. Ça fait que si “tal’heure”, tu n’es pas prêt parce que tu n’étais pas prêt avant, à ce moment-là tu vis ce que les gens vivent, l’incertitude constante.

DM : Est-ce que c’est l’incertitude qui amène les individus à avoir de la difficulté à supporter le temps ?

BdM : C’est l’incertitude qui amène les individus à ne pas pouvoir supporter le temps. L’Homme n’a pas d’idée qu’est-ce que c’est le temps. Si l’Homme pouvait travailler avec le temps, l’Homme n’en aurait pas de problème ! Mais comme l’Homme n’est pas capable de travailler avec le temps, il a des problèmes. Travailler avec le temps, c’est quoi ? C’est travailler avec l’énergie de ton Esprit en fonction du cycle que t’impose ton Esprit à travers ton corps matériel dans la vie de tous les jours. Mais l’ego n’est pas capable de traiter avec le temps parce que l’ego est toujours inquiet.

DM : Il veut toujours savoir ce qui s’en vient ?

BdM : Il est toujours insécure.

DM : Mais un ego qui veut savoir ce qui s’en vient, donc qui est insécure, comment est-ce…

BdM : Vouloir savoir ce qui s’en vient, c’est de l’insécurité.

DM : OK. Mais comment on peut guérir ça ?

BdM : Savoir ce qui s’en vient parce que tu le sais, ça fait partie de toi. Mais vouloir savoir ce qui s’en vient, puis toujours être à l’affût de savoir ce qui s’en vient, c’est bien fatigant cette affaire-là.

DM : Je suis bien d’accord ! Mais l’autre point que je veux faire, c’est que l’individu qui est pris avec le problème de vouloir savoir ce qui s’en vient, comment on peut guérir ça, comment on peut emmener un individu ou comment un individu peut s’emmener à vivre au jour le jour en sachant que ce qui s’en vient, c’est ce qui doit lui arriver ?

BdM : Ça fait partie de l’évolution de sa personnalité, ça fait partie de l’évolution de sa maturité, c’est de la maturité.

DM : Oui, mais elle prend conscience de quoi cette personne-là qui arrive dans le temps présent à se satisfaire de ce qui se passe aujourd’hui ?

BdM : Un individu qui devient mûr dans le sens créatif du terme, un individu qui commence à connaître la vie, comment ça marche la “game”… C’est une “game” la vie, bon… Un individu qui commence à savoir, à comprendre comment ça marche la vie, qui commence à savoir qu’il y a beaucoup de manipulations dans la vie, il commence à réaliser où est-ce qu’il se fait manipuler. Un Homme qui ne réalise pas où est-ce qu’il se fait manipuler dans la vie, c’est un brave idiot. C’est un brave idiot !

Une personne qui n’est pas capable de réaliser où il se fait manipuler dans la vie, il est réellement un brave idiot. Et l’Homme, c’est ça, l’Homme c’est un brave idiot, parce qu’il ne sait pas comment ça marche. La vie ce n’est pas simplement de la respiration. La vie c’est une grosse “game” qui se passe entre l’invisible puis la matière, puis un jour l’Homme va être obligé de s’ouvrir à ça, puis voir comment ça marche cette affaire-là. Une fois que l’Homme va savoir comment ça marche, à ce moment-là, il va voir la manipulation, donc, il va devenir de plus en plus mûr, puis éventuellement il va sortir de son insécurité.

DM : Vous parliez au début que ça serait intéressant de parler de finances. Quand un individu s’hypothèque à long terme avec une carte de crédit Mastercard, il travaille avec l’avenir, sa garantie qu’il a, à lui en tant qu’individu, de pouvoir payer sa carte, est fondée sur un état personnel immédiat. C’est quoi cette réalité qui permet à l’individu de se projeter dans le futur sur quelque chose qu’il n’a pas vu dans son travail, immédiatement ? C’est quoi ça ? C’est quoi la force que l’individu a de voir son avenir dans un aspect qui est très impliqué au niveau matériel, de voir ça dans l’instantané ?

BdM : Son job. L’individu a son job, il travaille, il a un salaire tous les mois puis c’est un bon travaillant, puis il a un diplôme, ça fait qu’il y a de l’avenir, il y a des possibilités, ce sont les possibilités qui donnent ça. Par contre, s’il n’est pas mûr, puis s’il n’est pas intelligent, éventuellement il peut en arriver à faire une banqueroute personnelle au niveau des gains.

DM : Oui, mais il y a beaucoup de gens dans une situation économique comme on commence à vivre là, que ce qui était sûr il y a dix ans l’est moins aujourd’hui ?

BdM : À ce moment-là les gens vont réaliser que les cartes, il faut qu’il fasse attention.

DM : Oui, mais il y a dix ans, ça fonctionnait… Il y avait peut-être des mouvements d’hypothèque…

BdM : Il y a dix ans ça fonctionnait, parce que voilà dix ans, d’abord il y avait moins de cartes sur le marché, il y avait moins de pression sur le marché. Aujourd’hui il y en a plus de pression. Les cartes, c’est extraordinaire, les cartes de crédit c’est extraordinaire parce que ça ouvre le marché, ça réduit le temps, ça permet à l’Homme d’aller chercher des choses, une paire de bottines plus vite qu’en Russie ! Tu sais, quand tu es obligé d’attendre trois ans pour avoir une paire de bottines, c’est dur, sur le marché… ! Je veux dire le marché… Les bottines.. (rires du public).

DM : C’est le talon d’Achille !

BdM : Le système des cartes de crédit, c’est la fondation même de la finance mondiale. C’est extraordinaire, par contre il y a un prix à payer. Un Homme qui est mûr, qui a de la maturité, qui sait comment traiter avec ses finances, avec ses achats, avec ses cartes de crédit, qui ne dépense pas trop, qui ne va pas trop hypothéquer sa finance, c’est utile, c’est une sécurité. Mais un Homme qui achète, comme j’entendais hier après-midi à la télévision, c’est rendu qu’aux États-Unis, tu vas acheter ta “grocery”, tu vas acheter ta bière avec des cartes de crédit, là c’est plus bon. Là, c’est rendu qu’ils ont des faillites, ils s’attendent à un million de faillites personnelles en 1990. C’est énorme. Pourquoi ? Parce que la carte de crédit, c’est pas fait pour être ambitionné… C’est extraordinaire, mais c’est comme n’importe quoi, c’est comme une belle femme, y a-t-il plus dangereux qu’une belle femme… Hein ?

DM : Ça dépend de l’Homme (rires du public).

BdM : Ça dépend de l’Homme… Exactement, ça dépend de l’Homme, ça dépend de toi, c’est la même chose avec la carte de crédit. Si c’est une belle femme, ça dépend de toi, comment est-ce que tu la traites cette carte de crédit là !

DM : Mais on pourrait dire que les pays, les dirigeants des pays ont joué aussi sérieusement avec la carte de crédit, et on se retrouve avec des déficits que les gens ne savent plus comment travailler !

BdM : Mais tout le monde fait la même chose, pourquoi ? Parce que l’argent, c’est astral !

DM : OK.

BdM : L’argent sur la Terre n’est pas contrôlé par les forces mentales de l’Homme, l’argent est contrôlé par les forces astrales, et l’argent c’est la plus grande des puissances, à part le sexe, donc automatiquement c’est très très difficile pour les gouvernements de contrôler ça.

DM : Mais les gouvernements qui se donnent finalement le droit de prendre certaines décisions fondamentales pour un pays, qui vont finalement hypothéquer l’avenir même de gens qui ne sont pas encore nés, ces gens-là qui ont le feeling ou le senti que ça va aller : “On va passer à travers pareil”, sur quelle base, qu’est-ce qui se passe dans leur mental pour être capable de travailler ou de pronostiquer l’avenir, avec une forme quelconque de positif ou de, je ne sais pas, d’optimisme, je ne sais pas comment ils fonctionnent là, mais…

BdM : Savez-vous qu’est-ce que c’est le “bottom line” ? (Tout ça pour dire que). Le “bottom line” sur la planète, ce n’est pas les banques, c’est la santé. Autrement dit, si on prend le système économique actuel, les cartes de crédit, tout ça là, les gars qui sont en dette, patati patata, le gars il va travailler pour payer ses factures, il va travailler pour payer sa maison… L’énergie de fond, l’énergie de base, elle est toujours fournie à la sueur du front humain. Donc l’énergie de base elle est toujours fournie à partir de la santé. Tant que tu as de la santé, tu délivres, tant que tu as de la santé, tu travailles, tant que tu as de la santé, tu payes tes factures, un jour tu “crèves”, c’est fini, t’as plus de problème ! C’est la même chose au niveau des nations. C’est la santé.

DM : Vous voulez dire que les dirigeants sont capables de spéculer sur l’avenir en tenant compte que le peuple a la santé ?

BdM : Le peuple a toujours… Parce que le peuple va toujours avoir la force de se “réjuvéner”, de se remettre sur… Regardez ce que les Japonais ont fait, regarde ce que les Allemands ont fait, regarde ce que l’Europe a fait. L’Homme a de l’Esprit, a beaucoup d’Esprit, a beaucoup d’énergie, donc… Mais il y a un prix à payer, c’est la souffrance. C’est ça les cycles. Si les nations, les peuples, puis les Hommes, étaient consciemment intelligents, ils seraient “consistamment” créatifs. Étant “consistamment”, il n’y aurait jamais de perte, ils ne vivraient pas de “cyclisme” (cycle).

Le “cyclisme” est lié au fait qu’il y a des positions planétaires qui influent plus astralement dans certains temps que dans d’autres, et le “cyclisme” c’est une forme d’aberration de l’énergie de la lumière. Le “cyclisme” astrologique c’est de l’aberration, c’est de la déformation des champs de force de la conscience humaine, c’est ça le “cyclisme”. Dans le fond, il ne devrait pas y en avoir de cycles. La raison qu’il y a des cycles, c’est parce que les Hommes sont affectés dans leurs énergies par des positions astrologiques parce qu’eux-mêmes astralement sont conditionnés par les vibrations des planètes.

Si un Homme était dans son Esprit, qu’il grandissait constamment, constamment, constamment, constamment, en force, en force, en force, en force, les cycles, leur puissance évocatrice dans sa vie, éventuellement se neutraliserait, parce que l’Homme ne serait plus assujetti aux lois de la polarité. Donc quand on parle de la santé de l’individu, qu’on parle de la santé des nations, toutes ces santés-là, ces formes de santé là sont liées au “cyclisme” humain et un jour, il va falloir que l’Homme casse les cycles, brise les cycles. Et l’Homme ne pourra pas le faire tant qu’il n’aura pas une conscience créatrice, autrement dit tant qu’il ne sera pas intelligent. Ça veut dire quoi être intelligent ? Ça veut dire être toujours… (coupure de l’enregistrement).

Reprise sans raccordement de ce qui est dit précédemment (peut-être une partie d’une autre conférence)…

BdM : C’est dangereux une femme qui n’a pas de tête puis qui a un beau corps. Le gars il a des problèmes sexuels… Puis là, il est content, il en pleure dans la nuit, puis là, il va la marier… Mais il est pris avec quoi après ! Puis son “chum”, il lui dit : “Marie pas ça, cette affaire-là”. “Ben oui, mais écoute, je lui ai déjà acheté une alliance, je ne peux pas lui faire ça”. On n’a pas de volonté créatrice !

DM : J’avais quelque chose qui me venait dans la tête. On l’envoie chez Bernard de Montréal (rires du public).

BdM : On n’a pas de volonté créatrice. On sait que notre action n’est pas sûre, l’Homme n’a pas le contrôle. Le problème avec l’Homme sur la Terre, c’est qu’il n’a pas le contrôle.

DM : Mais Bernard, quand une personne fait un mouvement dans une direction, il a toujours en lui une expérience à assumer ou à vivre, il y a une conséquence à assumer, mais est-ce que cette conséquence n’est pas déjà programmée ?

BdM : Tout est programmé, tout est… “Everything is written on the wall”. Tout est écrit sur le mur de l’invisible, mais c’est toujours en fonction de nos faiblesses. De dire que tout est écrit sur le mur, ça ne veut rien dire, tout est écrit sur le mur, tout est su, mais en fonction de nos faiblesses.

DM : Vous voulez dire que notre avenir est marqué sur nos faiblesses ?

BdM : Notre avenir, c’est l‘expression de nos faiblesses.

DM : Puis l’exploration de ce qu’on considère être notre force ou notre conscience…

BdM : Ça va tellement loin ça, ce que je vais vous dire là ! C’est que notre avenir est l’expression de nos faiblesses, puis si notre avenir était l’expression de notre force réelle, fusion, intégration de notre énergie, il n’y a aucun voyant qui pourrait voir dedans. Quand un voyant est capable de voir dans ta vie, c’est parce que ce qu’il voit c’est du karma.

DM : Mais il ne peut pas voir votre potentiel ?

BdM : Ton potentiel est toujours en fonction des faiblesses que tu réussis lentement à développer, à ajuster, mais la force là, la force intégrale de l’Homme, la fusion de l’âme, de l’Esprit, puis de l’ego, il n’y a aucun voyant qui peut voir à travers ça, parce que ça ne fait pas partie de l’astral, ça ne fait pas partie du karma humain, ça ne fait pas partie du karma de l’Homme. Quand tu vas voir un voyant, puis qu’il te dit : “La semaine prochaine, tu vas avoir un accident”, c’est parce qu’il voit dans ton karma. Si tu étais dans ton énergie, il ne pourrait pas voir.

DM : Est-ce qu’une personne consciente peut, je dirais, être environnée d’évènements qui sont, disons, karmiquement négatifs ou difficiles à vivre, et savoir qu’elle va se servir de cette rampe-là pour agir dans une force ou dans une dynamique de force ?

BdM : Tu parles d’une personne consciente ?

DM : Oui, une personne consciente !

BdM : Une personne consciente, elle va toujours se servir des évènements dits difficiles ou négatifs pour constamment, constamment, intégrer son énergie, puis intégrer son énergie ! Une personne consciente ne vit pas les évènements négatifs dans la vie de la même façon qu’une personne inconsciente. Une personne inconsciente qui vit des évènements négatifs dans la vie, elle les vit toujours par rapport à elle-même : “C’est moi qui suis un sans-dessein, c’est moi qui ai fait plein d’erreurs, c’est moi qui suis un pas bon”.

Tandis qu’une personne qui est consciente, puis qui vit les évènements dans la vie qui sont négatifs ou difficiles, ne va jamais les vivre par rapport à lui-même, il va toujours les vivre par rapport aux forces en lui, donc sa lutte va être avec ses propres forces. Sa lutte va être avec les forces qui créent dans sa vie des conditions difficiles et c’est à travers cette lutte-là qu’il va en arriver éventuellement à intégrer cette énergie-là.

La conscience psychique supérieure ou la conscience créatrice, appelez ça comme vous voulez, ce n’est pas une conscience réflective, ce n’est pas une conscience qui s’apitoie sur l’ego, c’est une conscience qui lutte contre l’invisible, contre son propre invisible. Ça fait que quand tu luttes contre ton invisible pendant des années, puis des années de temps, éventuellement tu en arrives à le mater, tu ne peux pas faire autrement, tu es obligé de le mater, tu n’as pas le choix, parce que ta force devient trop grande, puis éventuellement il y a un équilibre entre l’invisible puis l’Homme, puis éventuellement il y a un équilibre dans la vie de l’Homme.

Mais pour ça, ça demande de la conscience, puis pour ça, ça demande que l’Homme réalise que la vie c’est une “game”, jusqu’à tant que la vie soit réellement un processus créatif. Donc pour les Homme sur la Terre, la vie c’est une “game” qui n’est pas sous notre contrôle, puis celui qui tient la main remet dans le “blackjack” de l’autre bord.

DM : Ça, autant pour l’individu conscient ?

BdM : Non, non, non, je parle de l’individu inconscient.

DM : Inconscient ?

BdM : Oui.

DM : Celui qui tient la main sur le “blackjack”, il est de l’autre bord ?

BdM : Il est de l’autre bord, ça c’est dans l’invisible, ça fait partie de ton double, ça fait partie des entités astrales “whatever it is”, tandis que pour l’Homme conscient, la vie c’est une “game”, c’est encore du “blackjack”, mais éventuellement c’est lui qui contrôle la main. C’est ça la fusion de l’Homme, c’est ça la fusion de l’Homme, de la conscience supramentale. Parce que l’Homme va être rendu trop intelligent. Il vient un point où l’Homme va devenir réellement intelligent, ça veut dire quoi ça, devenir réellement intelligent ? Ça vaut dire voir la “game” tout le temps.

DM : OK. Vous avez déjà dit dans une autre conférence qu’un individu conscient dans les temps futurs aurait une conscience parfaite de la conséquence de ses gestes au large, pas simplement pour lui mais aussi pour les gens qui l’entourent. Est-ce que ce n’est pas ça en soi une forme de contrôle de l’avenir en soi, quand on connaît la conséquence de tous nos gestes ?

BdM : C’est parce que que quand vous connaissez la conséquence de vos gestes, ça vous permet de comprendre l’étendue dans le temps de ces gestes-là. Donc si vous êtes scientifique, par exemple, vous travaillez dans un laboratoire, vous travaillez dans une corporation qui fait de la grosse recherche, puis tu es conscient, tu es conscient de la conséquence de tes gestes en tant que scientifique. C’est évident qu’il y a des choses que tu vas mettre… Il y a des produits que tu vas mettre sur la tablette, puis il y a des produits que tu vas éliminer. Il y a des recherches que tu vas faire, il y a des recherches que tu ne feras pas, parce que tu es conscient des conséquences de tes gestes, ce que la science aujourd’hui n’est pas.

DM : OK. La composante qui permet à un individu conscient, ce qui se passe dans son mental pour être non seulement conséquent pour lui-même et conséquent aussi pour les autres, c’est quoi ça ?

BdM : Quand tu es conséquent pour toi-même, tu es conséquent pour les autres.

DM : Automatiquement ?

BdM : Automatiquement. Si tu es conséquent pour toi-même, tu es conséquent pour les autres. Si tu es conséquent pour toi-même de façon créative, tu ne peux pas être créatif rien que pour toi, puis pas l’être autour de toi, c’est impossible. La conscience créatrice, c’est globale, c’est universel, ça touche à tout. Par contre, c’est très difficile pour l’Homme inconscient ou l’Homme qui a beaucoup d’émotions, ou l’Homme qui vit à l’intérieur d’un état “sculpturel” extrêmement sensible à la conscience de la race, d’être conséquent pour lui-même, parce qu’il a toujours peur de ne pas l’être pour les autres. Puis ça, ça fait partie de son insécurité.

DM : OK. Est-ce que dans le même sens, vous diriez qu’une personne qui a la contenance de tout ce qu’il projette, donc la contenance de tout ce qu’il voit de son avenir et de toutes les décisions qu’il projette dans l’avenir, est-ce que ça lui garantit la contenance de toute la dynamique avec les autres, avec lesquels il fonctionne ? En d’autres termes, est-ce qu’un politicien qui aurait la contenance de sa décision jusqu’à l’ultime, serait…

BdM : S’il était conscient, oui.

DM : Ça serait une garantie pour le peuple ?

BdM : Ça serait une garantie pour le peuple, oui. Un politicien qui serait conscient de son action au niveau de sa conscience mentale, automatiquement deviendrait pour le peuple un père.

DM : OK. Mais est-ce que cette personne-là, ce politicien-là… Comment j’expliquerais ça… Est-ce que c’est un individu qui vivrait en relation avec son temps immédiat ou avec une projection, comme on voit souvent les politiciens faire dans leur campagne électorale, des projections de quatre ans, cinq ans ? Est-ce que c’est un individu qui fonctionnerait exclusivement pour le temps présent ou s’il se projetterait dans l’avenir ?

BdM : Il se projetterait dans l’avenir, mais un politicien comme ça, ça ne peut pas exister aujourd’hui. Un politicien conscient aujourd’hui, conscient… Là… Il serait assassiné.

DM : Bon, la raison c’est pour quoi ?

BdM : Parce qu’étant conséquent avec sa conscience, il serait obligé d’être conséquent avec ses actes, puis étant conséquent avec ses actes, il serait obligé de tout réviser ce qui ne va pas. Autrement dit, quand je dis réviser ce qui ne va pas, ça veut dire réviser ce qui ne va pas ! Ça fait que faire de l’ordre, ça veut dire faire de l’ordre. Ça fait que tu regardes la constitution, tu regardes les droits des unions, tu regardes les… “Whatever”… “Il serait obligé de”… Donc il deviendrait dans un sens un dictateur bénévole.

Pour qu’un politicien comme ça ou un Homme comme ça – ça, ça serait un initié – pour qu’un initié comme ça se manifeste dans un peuple, dans un temps, avant que ça se fasse, ça va prendre du temps. Puis si ça se fait, ça va se faire à l’ombre, puis si ça se fait à l’ombre, ça ne se fera plus dans le temps des nations, ça va se faire dans le temps d’une autre nation.

Autrement dit, ça va faire partie d’un gouvernement invisible qui n’a rien à voir avec l’évolution de la Terre telle qu’elle est aujourd’hui, parce que l’évolution de la Terre telle qu’elle est aujourd’hui est régie par les lois planétaires plutoniennes involutives. Alors que ces Hommes-là sont des êtres solaires, et s’ils travaillent au niveau de la politique mondiale, ils vont le faire ou ils le feront par rapport à des individus ou des Hommes, ou des mentalités, ou des personnes dans le monde qu’ils seront obligés éventuellement de retirer de la circulation, pour travailler avec eux sur un autre plan, ce qui fait partie de la Régence planétaire.

DM : Ces gens-là qu’on appelle la sixième race ?

BdM : Bon. Ces gens-là qu’on pourrait appeler la sixième race-racine, oui.

DM : OK. Bon, cette personne-là, en étant conséquente avec son développement, est-ce qu’elle aurait la possibilité d’être totalement dégagée des influences planétaires, fondamentalement ?

BdM : Effectivement.

DM : OK. Est-ce que les gens qui seraient en contact, devraient, avant d’être en contact avec cette personne-là, être libérés des influences planétaires ou se libéreraient des influences planétaires à son contact ?

BdM : Ils se libéreraient à son contact. L’Homme ne peut pas se libérer des influences planétaires seul, parce qu’il est trop… Ça prend une fusion pour se libérer des influences planétaires. Mais s’il y a un Homme qui a une fusion, qui est suffisamment intégré dans son énergie, cet Homme-là pourra éventuellement permettre à des êtres de se libérer de leurs influences planétaires parce qu’il aura ouvert pour eux un autre temps.

Il faut que les Hommes entrent dans un autre temps. Ils ne peuvent pas rester dans le temps de la Terre, il faut qu’ils passent à un autre temps. À ce moment-là, les Hommes seraient libérés des influences planétaires, ils commenceraient à former la base pour l’évolution politique, sociale, économique, scientifique, spirituelle d’une nouvelle race-racine, mais qui serait totalement occulte, autrement dit totalement invisible à l’Homme d’aujourd’hui.

DM : OK. Quand vous dites dans un autre temps, est-ce que vous parlez d’un temps à venir ou d’un temps parallèle ?

BdM : D’un temps parallèle.

DM : Donc qui peut fonctionner avec le temps immédiat ?

BdM : C’est un temps parallèle, c’est une autre dimension, c’est un monde parallèle, c’est un plan parallèle.

DM : Bon. Ce temps-là, on peut le reconnaître comment ? Parce que le temps, disons, du Journal de Montréal, le temps de tout ce qui est commun dans les boutiques de journaux, de ce qu’on voit à la télévision, ce temps-là, il est facile à… En tout cas, à percevoir, mais l’autre temps, le temps parallèle dont on parle, on le perçoit à travers quoi ?

BdM : On le perçoit à ravers le déplacement du véhicule éthérique dans un espace parallèle, c’est un autre monde.

DM : Oui, mais là, c’est moins évident parce que le déplacement…

BdM : Quand vous dormez le soir, vous rêvez. Vous allez dans l’astral, c’est un plan parallèle.

DM : C’est ce qu’on nous dit, en tout cas, on nous dit qu’on est en astral.

BdM : OK. Alors ça, c’est le véhicule astral. L’Homme a un véhicule éthérique, alors l’Homme peut se servir de son véhicule éthérique pour aller aussi dans un temps parallèle. Seulement, c’est un temps qui fait partie de sa conscience, alors que le plan astral ou le rêve fait partie de son inconscience.

DM : OK. Mais c’est le seul moyen d’identifier qu’on est dans l’autre temps ?

BdM : On n’a pas besoin d’un autre.

DM : C’est parce qu’on parlait de temps parallèle tout à l’heure, qu’on vivait le temps…

BdM : C’est l’intemporel, ces dimensions-là sont des dimensions intemporelles, ça fait partie de l’organisation psychique de l’Homme, ça fait partie de l’organisation cosmique de l’Éther, ça fait partie de la nature même de la Terre, de la conscience de la Terre, ça fait partie des nappes, des couches de la conscience de la Terre.

DM : C’est tout à fait normal qu’un individu qui est dans un processus de conscience vienne apprendre l’accès à cette forme de véhicule là ?

BdM : Qui débouche là, oui.

DM : Qui débouche là !

BdM : Oui.

DM : Puis tant qu’on n’a pas débouché là-dedans, on ne fait pas partie de ce temps-là ?

BdM : Exactement, exactement !

DM : On fait donc partie de l’autre temps qui est le temps astral…

BdM : On fait partie de notre temps, le temps expérientiel, le temps de l’âme. L’autre temps, c’est le temps de l’Esprit. Ce qu’on vit là, présentement, c’est le temps de l’âme, puis la preuve que c’est le temps de l’âme, c’est que tout ce qu’on fait, ça ne marche pas ! Quand je dis que tout ce qu’on fait, ça ne marche pas, ça veut dire que…

DM : Tout ce qu’on fait se dégrade ?

BdM : Tout se dégrade, on part avec des grandes lueurs d’espoir, puis on finit avec un petit salaire, on part avec des grandes lueurs d’espoir, puis on finit malade. Notre vie, elle ne va pas où on aurait voulu qu’elle aille quand on était petit gars !

DM : Oui, avec l’espoir de l’âme ?

BdM : On voulait devenir des grands médecins, on voulait devenir des grands ingénieurs, puis on est rendu des “p’tits culs” chez Eaton ! On dirait que notre vie a débandé quelque part (rires du public). Pourquoi ? Parce que l’Homme n’a pas de conscience créatrice. Donc il est constamment aspiré par son astral, aspiré par son astral ! Puis il y a des compartiments dans sa vie qui sont plus importants que d’autres. Dans un cas c’est le travail, puis dans l’autre cas c’est le mariage. Puis ça, c’est les deux grandes pierres d’achoppement pour l’Homme.

DM : C’est sa programmation !

BdM : Oui. Puis après ça, il y a des sous-plans de tout ça, la santé… Qui sont en relation avec les deux premiers. Ça fait que demande-toi pas pourquoi est-ce que les poètes n’ont pas été généreux par rapport à la vie, parce que dans le fond ce qu’on vit, ce n’est pas de la vie, c’est de l’existence, c’est de la manipulation “au boutte”. Puis c’est de la manipulation tellement “au boutte” que si l’Homme réalisait comment ou jusqu’à quel point c’est de la manipulation, il vivrait un grand retournement personnel. Mais nos écoles, nos sciences ne nous expliquent pas ça. L’ésotérisme est mort.

DM : Pour se dégager de la manipulation, vous parliez d’un temps parallèle, est-ce que ça serait l’ultime, je dirais, espace, qu’il faut accéder, le fameux temps parallèle dont on parle, l’aspect éthérique dont vous parlez ?

BdM : C’est l’inévitable développement de la conscience humaine. C’est inévitable. Il faut que l’Homme en arrive éventuellement à passer à l’intemporel.

DM : Mais comment l’individu peut passer de son temps astral à l’intemporel, comment il peut goûter un peu de l’intemporel pour au moins, je dirais, se confirmer qu’il passe d’un temps à un autre ?

BdM : Il ne peut pas se confirmer, l’Homme ne peut pas goûter de l’intemporel un petit peu rien que pour voir si ça existe. Ça ne marche pas comme ça.

DM : Ça ne marche pas de même ?

BdM : Ben non, parce que ça éliminerait tout le travail qui est nécessaire pour la destruction du doute qui est la fondation même du passage dans l’intemporel.

DM : Ah ! OK. Vous dites que c’est en éliminant le doute qu’on passe dans l’intemporel ?

BdM : Ah ! Ben, c’est évident, tu peux aller en astral, tu peux aller dans des écoles qui vont t’enseigner comment aller dans l’astral, sortir de ton corps le soir puis revenir, mais tu ne peux pas passer dans l’intemporel, en allant voir des écoles. L’intemporel, pour que l’Homme passe dans l’intemporel, il faut que le doute soit totalement détruit, puis la destruction du doute c’est la fusion.

DM : Pour faire un petit raccourci, il faut éliminer le doute de quoi ?

BdM : Le doute de pas savoir !

DM : Le doute de pas savoir, en d’autres termes tout ce qu’on se pose comme questions, il faut avoir une réponse.

BdM : On ne devrait même pas se poser de questions. Poser des questions, ça fait déjà partie de notre ignorance.

DM : On ne devrait même pas demander des réponses à d’autres ?

BdM : On n’a pas à demander de réponses à personne ! La raison qu’on demande des réponses à d’autres, c’est parce qu’on est insuffisant avec soi-même.

DM : Mais ça fait quoi comme conversation, des individus qui ne se posent pas de questions (rires du public) ?

BdM : Les individus qui ne se posent pas de questions, c’est très intéressant, ils se donnent des réponses (rires du public).

DM : Ils se donnent des réponses !

BdM : Vous en êtes-vous déjà posé des questions dans la vie ?

DM : Oui, oui, oui ! Pas en public (rires). Mais la condition de ces conversations-là repose…

BdM : Regardez la question, elle est importante (rires du public), elle est importante ! Est-ce qu’on est capables de se parler nous deux, sans jamais poser de questions ? Rien que des réponses, puis faire aller plus loin le processus créatif…

DM : Là, vous l’amorcez ce soir…

BdM : Je ne l’amorce pas là, mais je veux, pour le bénéfice de la salle, te faire comprendre qu’on passe notre temps à se poser des questions, puis la raison qu’on se pose des questions, c’est parce qu’on n’est pas capable de se donner des réponses. Puis la raison qu’on n’est pas capable de se donner des réponses, c’est parce qu’on a le doute de savoir qu’on le sait.

Puis il n’y a personne assez intelligent dans le monde pour dire : “Ouais, t’as raison, ouais t’as raison”. On est tous des petits “crisse” de PhD qui disent : “Non, t’as pas raison”. Puis des curés qui disent : “T’as pas raison”. Qu’est-ce que tu veux faire ! Comment est-ce que tu veux que nos enfants grandissent sachant, sentant qu’ils savent. Moi j’en ai une de petite fille de dix-sept ans, puis elle est “au boutte”, parce que je ne l’ai jamais brimée là ! Elle a ses réponses. Mais nous autres on n’a été constamment infirmés, diminués.

DM : Mais l’individu qui doit passer à cette espèce de savoir…

BdM : Le savoir n’est pas aussi loin qu’on pense. Le savoir est bien plus proche de l’Homme qu’il pense, puis l’invisible est bien plus proche de l’Homme qu’il pense. Ce qui fait que le savoir est loin de l’Homme ou que l’invisible est loin de l’Homme, c’est parce que l’Homme est assujetti d’une façon terrible à des mécanismes de réflexion personnelle qui ont été créés par le monde extérieur dans son mental au cours de son évolution, de son éducation. Ce qui a réduit à une totale impotence sa capacité de savoir qu’il sait.

L’Homme c’est un être de lumière. L’Homme c’est un être psychique, mais quand tu es petit gars, sept, huit, neuf, dix, quinze ans, puis tu dis au professeur : “Ah ! Je sais ça”. Puis il lui dit : “T’attendras d’aller à l’Université pour savoir ça”. Ce qui fait que t’arrives à vingt, vingt-cinq ans, t’as le pipi là, de même ! C’est pour ça que c’est difficile pour l’Homme de reprendre conscience, puis que ça prendra une initiation solaire pour le faire.

DM : Mais est-ce que vous iriez jusqu’à dire que savoir, c’est simplement une question d’affirmer, tout simplement ? Une personne qui affirme ?

BdM : Savoir, c’est canaliser une vibration à partir du plan mental, puis la faire passer à travers ta parole pour le bénéfice du monde extérieur. Un Homme qui sait, il n’est pas intéressé à ce qu’il sait. Savoir, ce n’est jamais pour toi.

DM : Ça suppose que l’autre ne sait pas ?

BdM : Ça suppose que l’autre ne sait pas, ça fait que tu l’informes, mais savoir, ce n’est jamais… Un Homme qui sait n’a jamais soif.

DM : OK. Si je vous parle, puis que vous savez, puis ce que je sais, je veux vous l’affirmer. C’est inutile de vous l’affirmer, vous le savez, parce que vous savez ! Ça fait que deux êtres qui savent ensemble, quel genre de conversation ça fait ?

BdM : Ils parlent d’autre chose (rires du public).

DM : Mais vous comprenez ce que je veux dire là ? C’est que si un être qui sait doit parler son savoir à quelqu’un qui ne sait pas, mais deux personnes savent, là je sens le test arriver…

BdM : Il y a toujours deux taux de vibration. Moi j’ai mon taux vibratoire, et vous, vous avez votre taux vibratoire. Bon. Supposons qu’on parlerait des Alephs, on peut parler des Alephs, qu’est-ce que c’est un Aleph ? Si on commence à parler des Alephs, mon taux vibratoire va probablement me permettre de parler des Alephs avec beaucoup plus d’amplitude que vous. Mais votre taux vibratoire va vous permettre de comprendre instantanément ce que je dis. À ce moment-là, le mouvement de sortie de l’information, le mouvement d’entrée d’information, c’est le plaisir que nous deux ensemble on peut avoir à parler des Alephs. À part tout ça, parler des Alephs, ça nous donne quoi, qu’est-ce que c’est que ça va changer dans ma soirée de parler des Alephs ?

DM : C’est vrai que c’est pas évident !

BdM : Ça ne change absolument rien, la seule chose que ça va faire, c’est qu’évidemment ça va élever notre taux vibratoire, ça va élever le taux vibratoire, puis si on va très très loin dans les mystères, de l’île centrale du Paradis, à ce moment-là ça va devenir une conversation intéressante, mais ça va nous donner quoi ? Absolument rien ! Ça va avoir simplement fait vibrer mon corps mental, puis vous, ça va avoir fait vibrer votre corps mental.

DM : Ça va avoir donné ça !

BDM : Ça va avoir donné rien que ça !

DM : Mais rien que ça, ça fait quoi ?

BdM : Bon, ben, rien que ça, pour le moment où on le fait, c’est le fun, parce que disons qu’on a dix minutes pour le faire, mais après ça, on peut retomber, puis dire “On s’en va jouer au bowling”. Mais le monde (les gens), c’est pas de même qu’ils sont. Le monde, s’ils commencent à parler des Alephs, c’est fini, ils vont rester dans les Alephs, puis ils vont oublier de jouer au bowling, parce qu’ils ne sont pas capables de vibrer à un niveau supramental élevé, puis descendre dans la rue, puis jouer au bowling. Ils sont accrochés parce qu’ils sont spirituels, ils sont “astrals”, ça fait qu’à ce moment-là, ce n’est pas intéressant de parler des Alephs avec des gens qui sont trop intéressés à savoir ou à connaître l’invisible, puis l’infinité, puis l’intemporel.

C’est intéressant de parler des Alephs avec des gens qui ne sont pas intéressés de parler de tout ça, mais qui peuvent en parler pour qu’ensemble on fasse simplement vibrer l’énergie, puis qu’on voie jusqu’à point notre énergie va nous amener dans la discussion. Puis après ça, on va couper net. Puis dans une autre semaine, on peut continuer encore, puis ça va encore plus loin parce que ça fait partie de la conscience créatrice d’explorer les mystères “anyway” ! C’est comme respirer.

DM : C’est comme si ces gens-là ne cherchent pas à accumuler de la connaissance, ils font simplement vivre une vibration ?

BdM : On doit vivre seulement la vibration, alors que l’Homme lui, il veut accumuler de la connaissance. Puis accumuler la connaissance, ça fait partie encore de l’inquiétude, de l’insécurité de l’ego du fait que l’ego n’est pas capable de savoir, de sentir, puis de se prêter à la réalité de lui-même qui sait.

DM : Mais on ne pourrait pas donner à l’ego une raison de vibrer quand il parle de ces choses-là ?

BdM : Une raison de vibrer ?

DM : Oui, on dirait : Bon, ben écoute, quand tu parles de ça, tu vibres, puis quand tu augmentes ta fréquence, ça donne ça. Puis l’ego serait content, il dirait : Bon, ben, quand je fais ça, ben, ça fait ça, ça donne tel résultat !

BdM : Ça, c’est intéressant si vous voulez enseigner la mécanique de ça à quelqu’un, par contre éventuellement, ça devient “plate” (ennuyeux) ! Enseigner la science occulte de la vibration, c’est bon dans un cadre donné de faire ça, mais tu ne peux pas faire ça tout le temps, sans ça tu te viderais.

DM : Je vous pose la question, c’est parce que souvent les gens nous disent : J’aimerais ça parler puis exprimer avec savoir quelque chose, mais je ne suis pas intéressé à savoir des choses qui ne règlent pas ma vie matérielle ou ma vie de tous les jours, donc ils restent fondamentalement toujours dans des créneaux psychologiques parce qu’ils ne peuvent pas…

BdM : C’est intéressant ça. D’un côté ils sont intelligents, d’un côté ils ne le sont pas. D’un côté ils sont intelligents parce qu’au moins ils ne sont pas trop “flyés”, puis par contre ça les empêche d’aller plus loin, puis de pouvoir utiliser… L’Homme devrait être capable de rentrer dans l’infinité de son mental, puis de rentrer aussi dans la finitude de son mental. L’Homme devrait être capable de regarder dans les grandes zones intemporelles, puis travailler, puis parler ou s’occuper de regarder là-dedans, puis aussi de s’occuper de son steak, puis son job, puis l’éducation de ses enfants.

Si l’Homme était complet, il serait comme un chêne, il aurait une tête très très haute, puis les racines très profondes. Si tu n’as rien que des racines, éventuellement, puis tu n’as pas de tête, éventuellement tes racines vont se geler, vont se fossiliser. Là, tu vas être intéressé rien qu’avec la matière. Si tu n’as rien que de la tête, tu n’as pas de racines, éventuellement tu vas “flyer”, tu vas rentrer à “Grande Bâtisse” (HP), comprends-tu, ça fait que ça prend les deux. Donc les gens qui disent : “Ah ! Ben moi, je me tiens loin de ces affaires-là, c’est trop flyé, je m’occupe de mon computer”. D’accord !

Mais un jour, peut-être qu’il va t’arriver quelque chose dans la vie où tu vas avoir besoin de sortir un petit peu de ton computer pour voir comment est-ce que ça marche la vie. C’est pour ça que souvent les gens ont des chocs dans la vie. Le gars qui est alcoolique, il a un accident, puis après ça, il décide… Bon ! Mais l’Homme conscient devrait être capable d’aller dans les hautes sphères puis descendre dans les basses sphères. Elle est là la vie, c’est là que la vie devient intéressante, mais tu ne peux pas être là-dedans tout le temps. Moi je ne suis pas intéressé de parler de l’occulte tout le temps. Il y a des fois, j’aime ça parler d’affaires ici là, les cartes de crédit, puis des fois je suis tanné de parler des cartes de crédit, j’aime ça retourner là-dedans.

Il y a un mouvement de haut en bas, autrement dit ça fait partie de la grande élasticité de l’Esprit, ça fait partie de la vibration de l’Homme, ça fait partie de sa conscience. Il y a un temps pour chaque chose, il y a des moments dans la vie où tu peux parler réellement de la vie dans sa grande profondeur mécanique occulte cosmologique, puis il y a des moments dans la vie que tu parles bistrot, puis de l’eau.

DM : Mais dans votre déplacement entre les autres sphères, puis le plan matériel, vous êtes capable de valider tout le déplacement, vous, dans votre cas ?

BdM : Ça fait partie de la conscience, c’est ça de la conscience, c’est l’équilibre entre la matière puis l’invisible. S’il n’y a pas d’équilibre entre la matière puis l’invisible, tu ne peux pas être consistant dans ta vie, tu ne peux pas contrôler ta vie.

DM : Parce que quand je dis “valider”, il faut bien faire comprendre que, le matériel pour bien des gens, c’est une réalité, c’est tangible, mais pour vous, le psychique c’est aussi tangible que le matériel ?

BdM : Ah ! Ben effectivement !

DM : Bon, ben c’est ça le problème, c’est que les gens qui vivent dans le plan matériel ne sont pas capables de reconnaître un aspect tangible au psychique ?

BdM : Le psychique, en tout cas dans mon cas, le psychique est beaucoup plus concret que le matériel, parce que le psychique, je suis capable de parler avec, je suis capable de me faire des “jokes” avec, je suis capable de le voir, c’est un autre monde le psychique. Donc c’est un monde qui est beaucoup plus tangible parce qu’il est beaucoup plus réel que le matériel. Le matériel est très éphémère, le psychique est éternel, il ne change pas, il est toujours là. Tu te réveilles à trois heures du matin : “Comment ça va”… ? Ils te parlent. Tandis que le matériel, peut-être il n’y a pas de lumière dans la chambre, tu ne le vois pas.

DM : Tandis que la personne qui se réveille qui n’est pas vous là, mais qui se réveille dans la nuit, puis ça lui parle dans la tête, elle a hâte de se réveiller pour aller travailler ?

BdM : Oui, parce que l’Homme n’est pas suffisamment conscient de son énergie, de sa réalité.

DM : Comme s’il n’est pas assez connecté ?

BdM : C’est ça. Il y a un manque de fusion entre les énergies. Il est trop dans l’âme, il n’a pas assez d’esprit. L’Esprit est capable de connecter avec l’âme et la matière, avec l’ego, ça fait une unité totale. Si l’Homme n’a pas assez d’Esprit, qu’il n’a pas assez d’intelligence créatrice, c’est seulement de l’âme avec de l’ego, à ce moment-là il vit une vie comme on vit sur la Terre, il vit une vie qui est toujours sujette, demain matin, à péter dans les mains. C’est fatigant ça !

DM : Le psychique lui, il nous donne pas cet état-là ?

BdM : Le psychique il te donne de la contenance, de la continuité, de la perpétuité, puis ça, ça n’a pas de fin.

DM : Il supporte tous tes gestes?

BdM : Il supporte tout parce qu’il est à l’origine de tout. Seulement tu le sais qu’il est à l’origine de tout.

DM : Donc étant à l’origine de tout, il est ton futur ?

BdM : Il est ton avenir puis il est ton présent, il est ton passé, effectivement.

DM : Bon, dernière question. Comment on peut toucher à ce psychique tout en restant les deux pieds sur la terre, y a-t-il une formule magique pour ça ?

BdM : Il n’y a pas de formule magique pour rien. Mais il faut apprendre lentement, rigoureusement, à être toujours plus intelligent que la vie.

DM : Les évènements de la vie ?

BdM : Oui. Il faut toujours se protéger contre la souffrance à n’importe quel prix. Puis ça, on a une grande lacune là-dedans parce qu’on a des émotions. On n’est pas capable, on n’a pas la volonté pour se couper d’expériences qui, on sait, peuvent nous créer de l’ambiguïté dans la vie. Puis c’est ça qui crée tout notre “pattern” (modèle), c’est ça qui crée notre karma, notre existentiel, notre incertitude. On est trop assujetti aux autres, on est trop assujetti aux opinions, on est trop assujetti à ce qui est à l’extérieur de soi, on ne vit pas suffisamment par rapport à notre centricité.

mise à jour le 22/08/2024

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