L’Homme éthérique

Canadian Arctic – credit: @NorthernScavenger YouTube

Conférence avec Daniel Ménard 31

“DM : Dans la soirée, la première partie, nous aborderons le sujet : “L’Homme éthérique”, évidemment une question qui se pose avec les nouvelles qu’on a régulièrement à CNN et à la télévision sur la guerre en Irak, est-ce que l’individu, l’Homme sur la planète a une porte de sortie ? Est-ce qu’il a …” BdM

 

En Français vous lisez la transcription manuelle de la conférence de BdM, dans une autre langue la traduction par une intelligence artificielle (AI) de cette transcription manuelle, donc le résultat est à interpréter avec discernement.

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Daniel Ménard (DM) : Dans la soirée, la première partie, nous aborderons le sujet : “L’Homme éthérique”, évidemment une question qui se pose avec les nouvelles qu’on a régulièrement à CNN et à la télévision sur la guerre en Irak, est-ce que l’individu, l’Homme sur la planète a une porte de sortie ? Est-ce qu’il a l’occasion dans ses réflexions, de se poser la question : Quel type d’avenir puis-je envisager ?

Si ce n’est pas pour moi-même, c’est pour les enfants qui sont en progression, et ce soir nous recevrons Bernard de Montréal pour nous parler, évidemment, de ce plan qu’on dit “éthérique” et qui, dans certaines recherches spirituelles, ou dans la démarche, disons, psychique, que certaines personnes font, l’Éther semble être dans le vocabulaire et semble être assez commun dans les conversations de gens qui étudient un autre univers, un autre aspect de l’univers qui semble être parallèle à la Terre.

Donc ce soir nous recevons Bernard de Montréal pour nous parler de l’Homme éthérique. Bonsoir Bernard. Dans la progression que l’Homme a à vivre au cours de sa vie, il est évidemment confronté au phénomène de survie ou au phénomène de tension de la survie. Et dans ces recherches, pour ceux qui font cette recherche, le plan astral est évoqué et on parle également d’un autre plan, le plan éthérique. J’aimerais ce soir, qu’on fasse un parallèle entre cette dimension qu’on parle : “l’Éther”, et l’évolution de l’Homme dans son processus planétaire.

Est-ce que l’Éther, c’est un domaine ou c’est un espace particulier pour l’Homme en évolution ou c’est simplement la condition dans laquelle il devient éthérique après avoir vécu ou perçu une initiation ? Donc la première question, c’est : l’Homme dans sa progression accède-t-il à différents plans ou si tous ces plans-là font déjà partie de sa vie et qu’il les découvre au fur et à mesure de son existence ?

BdM : Ces plans-là font partie de sa réalité.

DM : À la naissance ?

BdM : La réalité de l’Homme est multidimensionnelle, l’Homme à cause de sa structure psychologique, à cause de son corps matériel, à cause des impressions qui s’impriment astralement dans sa conscience, n’a pas accès à ces plans-là, parce que justement, ces plans-là, leur vibration, la vibration de ces plans-là, est trop haute. Et ce qui diminue la vibration de l’Homme, c’est-à-dire ce qui diminue le niveau éthérique de sa lumière, c’est sa condition planétaire. Sa condition planétaire, c’est sa façon de penser, sa façon de vivre, sa façon de s’actualiser, tout ceci en fonction de ses émotions !

Ce qui fait que l’Homme sur la Terre aujourd’hui vit une condition planétaire involutive, ce sont ses émotions ! Ce qui se passe dans le monde aujourd’hui est caractérisé par une décharge émotive extraordinaire, d’ailleurs c’est ce qui va créer la fondation du troisième conflit mondial. Et la transmutation de ces énergies-là est pénible, elle est longue au niveau de la race humaine, elle est plus courte au niveau de l’individu, mais elle est très pénible au niveau de l’individu, parce que l’individu, tant qu’il n’a pas accédé à un plan de conscience mentale, c’est-à-dire à un plan de conscience où sa conscience éthérique est unifiée à son intelligence, a de la difficulté à centrer son énergie sur le plan mental et à la garder sur le plan mental, donc il l’astralise constamment.

L’astralisation de cette énergie-là, c’est ce qui créé dans l’Homme les flux et les reflux de sa personnalité, c’est ce qui créé dans l’Homme le doute, c’est ce qui créé dans l’Homme l’éloignement de lui-même, c’est ce qui créé dans l’Homme l’incapacité de se tenir solide, sans être ébranlé devant le moindre ou le plus grand des obstacles. Si on voit la vie d’un plan universel, on s’aperçoit que la vie c’est une programmation.

Donc c’est une programmation à la mesure des difficultés de l’évolution, c’est une programmation aussi à la mesure des besoins de l’évolution, donc c’est une programmation qui est à la mesure de l’Homme, qui est à la mesure de l’âme, qui est à la mesure de l’Esprit. Cette programmation-là, elle fait partie des lois involutives et elle fait aussi partie des voies évolutives de la conscience. Donc pour que l’Homme ait accès à sa conscience éthérique, il faut d’abord qu’il ait conscience mentale, et cette conscience mentale là, elle est fondée sur sa capacité de “dé-astraliser” constamment son énergie, c’est-à-dire de s’éloigner de plus en plus de la subjectivité raciale de sa conscience mémorielle, et ça, c’est difficile.

DM : Quand vous parlez de conscience mentale, est-ce que c’est le point de jonction entre ce qui est palpable au niveau émotionnel et matériel et ce fameux corps éthérique là, est-ce que c’est le point qui fait la jonction entre les deux, les deux aspects dont on parle, le corps éthérique et finalement le corps émotionnel ?

BdM : Ce n’est pas tellement un point de jonction comme un point au-delà d’une certaine frontière. La frontière humaine, c’est la frontière animale. La frontière animale, elle est basée sur la coexistence du principe matériel, du principe astral, donc du principe animique et du principe spirituel, Esprit pur, qui n’est pas réalisé de façon fonctionnelle chez l’Homme, parce que les principes inférieurs qui sont involutifs n’ont pas été suffisamment transmutés.

Donc la conscience mentale se situe au-delà de cette région, elle fait partie de la qualité extraordinaire de l’Esprit manifesté à travers l’Homme, et donnant ou permettant à l’Homme de se réaliser intégralement dans la matière, alors que son Esprit cohabite avec l’âme. Ça, c’est le tour de force de l’évolution. C’est la consubstantialité de la transmutation de la conscience supramentale, c’est l’évènement cosmique de l’Homme sur la Terre, c’est l’inévitabilité de la transmutation des énergies de la conscience humaine au cours de l’évolution.

Mais l’Homme… Quand on parle de l’Homme, on parle de l’Homme en tant qu’être racial ou on parle de l’Homme en tant qu’être individualisé… L’être racial existe sur la planète en grand nombre, l’être individualisé existe sur la planète mais en petit nombre. Et lorsque nous parlons de l’évolution de la conscience éthérique ou la prise de conscience mentale de l’Homme, nous parlons à la fois de la capacité individuelle chez l’individu, chez l’Homme qui a une certaine conscience, de cesser intégralement, et finalement, de se résumer en tant qu’être involutif, c’est-à-dire de se résumer par rapport à des paramètres ou à des valeurs psychologiques qui sont réellement une condescendance par rapport à sa réalité.

Donc l’Homme est obligé en fonction de sa programmation, s’il évolue, ou il sera obligé de constater à un certain point qu’il est définissable seulement par lui-même. Il ne peut pas être défini de l’extérieur de lui-même ou par d’autres que lui-même. Et cette définition qui se fait de par lui-même, c’est une définition qui est fondée sur sa capacité, son pouvoir, sa conscience mentale et ultimement, sa conscience éthérique. Et ça, ça fait partie de l’évolution de la conscience de l’Homme.

DM : Donc quand vous dites qu’un être est capable de se définir, vous ne parlez pas d’une définition dans le sens d’une reconnaissance des différentes émotions ou sentiments, ou désirs ou passions que les gens peuvent avoir. Quand une personne identifie une pulsion, ce n’est pas de la définition, selon vos termes ?

BdM : Non. Se définir, c’est être capable de soutenir l’agression de la vie planétaire de façon intégrale, c’est-à-dire de façon constante, de façon permanente, et de plus en plus, de façon qui mène à la focalité totale de l’Homme. L’Homme a tendance à – je ne parle pas de l’Homme racial, je parle de l’Homme individualisé qui sort de la conscience raciale de l’Humanité – a tendance à voir la vie comme une situation qui doit à court ou à long terme, le favoriser.

Et cette perception de l’Homme, elle est valable à long terme mais elle n’est pas valable à court terme, parce que pour que la vie favorise l’Homme, c’est-à-dire pour que l’Homme en arrive à avoir éventuellement le contrôle sur sa destinée, c’est-à-dire sur son essence, et qu’il ait le pouvoir nécessaire de sa propre lumière sur le plan matériel, il faut que la vie s’oppose à lui. Et cette opposition, elle fait partie de sa programmation.

Il faut qu’il en arrive éventuellement à cesser de combattre, non pas la vie mais les impressions qu’il a de la vie, ou les impressions qu’il a des structures de la vie, ou les impressions qu’il a de la façon dont la vie devrait être menée par rapport à lui. Et pour ceci, pour qu’il en arrive à ceci, il faut que la vie, dans un sens cosmique, constamment le pousse contre le mur, contre le mur, et contre le mur, pour tester jusqu’à quel point il est capable de supporter sa programmation, sans ne pas défaillir sur le plan psychologique, subjectif, émotif, astral, qui fait partie de sa condition planétaire !

Ça, c’est l’initiation solaire, c’est la transmutation de ses énergies, et c’est le chemin que l’Homme un jour éventuellement au cours de l’Histoire future, sera obligé de prendre, parce que la seule condition cosmique qui puisse altérer l’Homme, c’est la condition cosmique qui n’est pas intégrée. Autrement dit l’Homme c’est un être de lumière, donc s’il n’est pas capable d’intégrer son énergie pour des raisons de conscience raciale, pour des raisons de conscience planétaire, ça fait partie de son karma, mais ça ne fait pas partie de son pouvoir.

Si l’Homme, par contre, en arrive à intégrer cette énergie, à partir d’une certaine science, d’une certaine conscience, d’un certain savoir qui n’est égal qu’à lui-même, et je dis bien “égal qu’à lui-même”, à ce moment-là il s’amène éventuellement à océaniser sa conscience, c’est-à-dire à la rendre totalement, totalement au-dessus du plan mental subjectif, réflectif, astralisé de l’involution, et à ce moment-là il est libre !

Vous allez dire : “Mais qu’est-ce que ça veut dire la liberté”… La liberté c’est un état d’esprit qui permet à l’Homme de ne jamais pouvoir rompre avec sa destinée, c’est-à-dire de ne jamais perdre de vue où il va et d’où il vient, et où il est ! C’est ça la liberté, ce n’est pas une liberté psychologique, ce n’est pas une liberté philosophique, ce n’est pas une liberté ésotérique ou hermétique, c’est un pouvoir qui est très embryonnaire et qui fait partie de l’ascension de l’Homme vers sa source, c’est-à-dire la fusion de son âme, de son Esprit, de son corps.

Ça fait partie de l’immortalisation de l’Homme, éventuellement, pour qu’il puisse en arriver un jour à pouvoir sortir de son corps matériel en conscience éthérique, et à normaliser sa conscience atomique, c’est-à-dire éliminer de sa conscience atomique des mémoires ancestrales, pour qu’il puisse entrer dans la lumière et passer d’un plan à un autre, et investiguer l’universel de façon qui convient aux scientistes des temps futurs.

DM : Vous avez parlé que la vie doit s’opposer par le biais de la programmation de l’individu, doit s’opposer à l’individu, pour que cet individu puisse l’intégrer, intégrer la vie. La vie c’est quoi exactement ?

BdM : La vie c’est la transmutation intégrale de l’énergie cosmique à partir des plans inférieurs jusqu’aux plans supérieurs. La vie c’est une organisation systématique – et quand je dis systématique, je parle au niveau de tous les univers locaux et transdirectionnels – la vie c’est la systématisation de l’énergie, c’est-à-dire la descente de l’énergie sur les plans inférieurs pour l’élimination sur ces plans-là, des forces ou des énergies qui ont été sujettes pendant l’involution, pendant l’Histoire, pendant les grandes périodes, aux lois d’accidents ou aux lois accidentelles.

Donc la vie en soi, sur le plan cosmique, c’est le perfectionnement de l’accidentalité. La vie c’est la perturbation totale de tout ce qui peut être ébranlé, de tout ce qui est ébranlable. La vie c’est la continuité entre l’absolu et le particulier, c’est-à-dire entre l’universel et ce qui est, de façon prépondérante aujourd’hui, statique actif ou cyclique passif, c’est-à-dire l’évolution des races, l’évolution de l’émotion, l’évolution de l’intelligence. Donc la vie, c’est la déprogrammation de l’ancestralité, c’est-à-dire l’élimination des mémoires de toutes les races, à tous les niveaux. C’est la reprogrammation de cette conscience humaine, une fois que cette ancestralité a été éliminée des archives.

La vie c’est la conquête mentale de l’Esprit, c’est-à-dire c’est le pouvoir de l’Esprit sur le plan mental de s’exécuter à travers différentes formes, de façon à ce que ces formes, éventuellement, soient dominées simplement ou seulement par leur propre volonté d’existence. Et quand je parle de la volonté d’existence, je parle autant de la volonté d’existence sur le plan matériel que sur le plan éthérique. La volonté d’existence, ce n’est pas une capacité psychologique, mentale, subjective, qui fait partie de la personnalité.

La volonté d’existence, ça fait partie du pouvoir de la lumière qui se réfléchit dans les corps, qui se permet à volonté, de s’autodiriger, de s’autodéfinir, de s’auto-orienter, pour que la civilisation passe du plan matériel au plan éthérique, et éventuellement, universalise les univers, et aussi, puisse éventuellement créer une certaine agglomération au niveau des continents cosmiques, pour que les races se retrouvent, pour que les races s’unifient, et que la dispersion des races, que nous retrouvons dans la mémoire raciale de l’involution, cesse, ce que nous vivons aujourd’hui, au niveau des conflits, par exemple, entre l’Islam et la judéo chrétienté.

Donc la vie ce n’est pas hermétique, c’est un avènement qui est perpétuel, la vie ce n’est pas un mystère, tout se comprend dans le cosmos. Mais pour que l’Homme comprenne le cosmos, pour que l’Homme comprenne la vie, pour que l’Homme comprenne la mort, pour que l’Homme comprenne la transmutation des énergies, qu’il comprenne la conscience à volonté, la programmation, l’âme, l’Esprit, le Feu, il faut qu’il soit en harmonie intégrale avec son énergie, c’est-à-dire qu’il faut qu’il en arrive un jour à cesser d’être une personnalité, qu’il devienne une personne, c’est-à-dire qu’il faut qu’il en arrive un jour à éliminer intégralement de sa vie, le doute, qui constitue essentiellement la perte de vision de sa conscience planétaire par rapport à sa conscience cosmique.

DM : Est-ce que la personne qui veut, dans un sens, mesurer où elle en est rendue dans son combat, en terme d’intégration de la vie dont on parle, est-ce qu’elle a la mesure par les réponses qu’elle se donne ou qu’elle acquiert par elle-même, ou par le processus décisionnel qui lui permet d’exécuter ce qu’elle veut, dans le champ des évènements de sa programmation, est-ce que c’est ça qui lui permet de savoir qu’elle a intégré la vie ?

BdM : Non. Ce qui lui permet de savoir s’il a intégré la vie, c’est la mesure de l’absence de crainte qui existe dans son corps morontiel, c’est-à-dire que l’Homme, par rapport aux évènements qui se produisent, soit sur le plan personnel ou dans le monde, vit le choc vibratoire des impressions. Le choc vibratoire des impressions crée la crainte. La crainte est simplement une impression et la mesure qu’il a. La dimensionnalité de cette crainte ou la qualité subjective qu’elle communique en lui, c’est sa mesure ou c’est la mesure qu’il a de lui-même.

DM : Mais vous parlez de crainte dans le corps morontiel, mais on aurait plutôt pensé de crainte dans le corps émotionnel ?

BdM : Non, non, je parle de crainte dans le corps morontiel parce que je parle… Le corps morontiel c’est le corps éthérique, mais le corps morontiel est en évolution, le corps éthérique est en évolution, donc il existe dans l’Homme ou dans la totalité de l’Homme, des fuseaux d’énergie qui, dans ces corps-là, dans ces corps sublimes là, dans cette conscience-là, créent de la crainte.

Autrement dit… Bon, je vous donne un exemple. On entend souvent parler des gens qui disent : “Moi, je n’ai pas peur de la mort” ou “moi, je n’ai pas peur de la guerre”, ou “moi, je n’ai pas peur de ci, je n’ai pas peur de ça”. Mais lorsque la mort vient, que la guerre vient, c’est là qu’on peut mesurer si l’Homme est réellement astralisé dans son corps morontiel, c’est-à-dire s’il y a dans ce corps de lumière un peu de ténèbres, donc un peu de crainte. Et c’est là que l’on mesure l’Homme, c’est là que l’Homme se mesure, c’est là que l’Homme se définit, c’est là que l’Homme existe et qu’il existe dans sa réalité, et qu’il coexiste dans sa conscience avec d’autres aspects de lui-même qui peuvent ou ne peuvent pas être révélés maintenant, mais qui font partie consubstantiellement à sa réalité présente, de façon embryonnaire ou future, de façon totalement transcendante.

DM : Cette crainte dont vous parlez qui, finalement, est une vibration qui passe par les impressions, quand l’individu a accès à une forme d’évènement où il y a matière à craindre, est-ce que cet individu-là, s’il ne craint pas, s’il ne vibre pas à la situation, est-ce qu’il ne sera plus testé éventuellement dans le futur, c’est-à-dire que le test ou les tests vont s’arrêter au moment où il ne vibre plus, ou si des tests, il y en aura indéfiniment, même si dans un temps, il ne craint rien ?

BdM : Si l’Homme ne craint pas, qu’il y ait des tests ou non, ça ne change plus rien à sa condition.

DM : Indépendamment de la quantité de tests ?

BdM : Indépendamment de la quantité. Si l’Homme craint, les tests à ce moment-là ont une conséquence sur sa condition. Autrement dit la vie elle est complexe, l’Homme n’est pas seul, la vie planétaire est régie énormément par les lois d’accidents, d’ailleurs c’est ce que vous retrouvez dans toutes vos astrologies. Donc le problème de la conscience humaine ou de la conscience cosmique de l’Homme, ce n’est pas avec les évènements, avec les bombardements des impressions de la vie, c’est avec la réaction de l’Homme par rapport à ces bombardements.

Donc je ne vois pas que la vie cesse, je ne vois pas que l’Homme, à quelque niveau qu’il soit, ne soit pas obligé de vivre par rapport à un bombardement évènementiel de la vie, à un niveau ou à un autre. Même lorsque l’Homme sera sur le plan morontiel, qu’il aura une conscience éthérique, l’Homme sera obligé de travailler à d’autres niveaux, à l’exécution des forces de vie, à la créativité, ainsi de suite. Mais il sera équipé de façon psychique ou mentale, ou morontielle, à un niveau tellement avancé, qu’à ce moment-là il ne pourra plus vivre l’évènement accidentel de la vie, comme il l’a vécu pendant l’involution de sa conscience planétaire. Donc pour que l’Homme en arrive à ce stage, il faut qu’il vive l’évènementiel jusqu’à ce que la crainte cesse d’exister en lui.

Et la crainte existe dans l’Homme pour une raison seulement, c’est que l’Homme vit sur le plan matériel constamment, d’une façon ou d’une autre – on peut faire des analyses à différents niveaux, mais on arrivera toujours au même paramètre – l’Homme a toujours la crainte de perdre. Et la crainte de perdre au niveau de la forme équivaut à la crainte de la mort au niveau de l’Esprit, et la crainte de la mort au niveau de l’Esprit, c’est l’ultime test de l’Homme mental par rapport aux évènements de la vie sur la Terre.

Donc à partir du moment ou l’Homme cesse d’avoir la crainte de perdre, à quelque niveau que ce soit sur le plan matériel, il commence à transmuter son énergie astrale, il commence à éliminer de son corps morontiel cette tache qui est créée par l’astralité de sa conscience. Et finalement, il commence à éviter les pièges de sa conscience ancestrale, c’est-à-dire ce qui, constamment, réfléchit en lui l’espèce d’impuissance catatonique qui représente la condition humaine, qui représente l’Homme qui n’a pas encore touché du doigt l’essentiel de sa réalité.

DM : Donc vous dites que les voiles que les gens vivent au cours de leur vie ou de leur progression, programmation, ces voiles-là sont strictement générés par la crainte de perdre ?

BdM : Ces voiles-là ne sont pas générés par la crainte, les voiles font partie de son ignorance cosmique de son plan astral, donc ces voiles font partie de l’ignorance qu’il a de sa programmation. Si l’Homme avait une complète compréhension de sa programmation, il pourrait avoir accès, dans le temps, à la compréhension de ces évènements. Donc il aurait une sorte de voyance intégrale, une voyance interne des évènements futurs, et à ce moment-là il ne serait pas affecté par les évènements. C’est pour ça que la programmation doit être cachée pour que l’Homme puisse vivre le choc des évènements, et alors être testé dans sa capacité à résister à l’astral de sa conscience, c’est-à-dire à cette tendance raciale de s’éloigner de son centre mental.

DM : Bon. Une personne qui a développé au cours des années, un processus de conscience mentale, on ne peut pas dire nécessairement une conscience mentale mais un processus, est-ce que cette personne-là est à l’abri des tests ou si les tests sont plus forts à cause qu’elle a une conscience mentale ?

BdM : Les tests sont plus forts parce qu’à ce moment-là, la personne devient plus sensible à l’érosion graduelle de ses facultés psychologiques normales qui sont le résultat des attributs de la société par rapport à lui. Donc plus l’Homme entre dans une conscience mentale, plus il s’individualise. Plus il s’individualise, plus il pense différemment des masses, plus il s’éloigne de la conscience planétaire, donc à ce moment-là il devient de plus en plus seul.

Et comme il devient de plus en plus seul, ses moyens ancestraux, ses moyens antiques sont éliminés, parce qu’il n’a plus la vibration de vivre ou de s’exécuter créativement comme la masse le fait ou comme le système le fait. Donc à ce moment-là il devient vulnérable, mais il devient vulnérable seulement par rapport à sa crainte, il ne devient pas vulnérable par rapport à la société ou par rapport aux évènements, il devient vulnérable par rapport à sa crainte en relation avec la société ou en relation avec les évènements.

DM: Donc vous semblez dire à ce niveau-là, quand un individu a cette conscience, que la seule réelle menace c’est lui-même ?

BdM : La seule réelle menace de l’Homme c’est lui-même, qu’il soit inconscient ou qu’il soit conscient. Lorsqu’il est inconscient, il ne le réalise pas, donc il pense que ce sont les gens à l’extérieur, que ce sont les races, que c’est le monde à l’extérieur de lui. Mais lorsqu’il devient conscient, il s’aperçoit et il réalise avec le temps que sa seule menace c’est lui-même, effectivement.

DM : Est-ce que la vie peut, si elle sent qu’un individu est fragile, vulnérable, mais n’a pas ou ne dispose pas encore des énergies pour passer à travers, est-ce que la vie retient l’évènement ou retient les situations ?

BdM : Non, la vie ne retient rien parce que la vie ne fait aucune faveur à l’Homme.

DM : Donc l’individu est toujours, au moment où l’évènement se présente, est obligé de livrer un combat absolu, finalement ?

BdM : Il livre un combat… L’Homme n’est pas encore à un stage où il puisse livrer un combat absolu. Pour que l’Homme puisse livrer un combat absolu à la vie, il faut qu’il soit capable, instantanément, selon sa propre volonté, d’éliminer de sa conscience, des paramètres psychologiques ou psychiques de la vie à laquelle il a accès par télépathie, selon son bon vouloir.

Autrement dit, c’est comme si je dirais : Un Homme conscient ou un Homme qui est dans cette conscience, aurait la capacité à volonté, quand il veut, où il veut, de se relâcher ou de relâcher ce qui est autour de lui, ou ce qui le soutient matériellement dans le monde, et se retirer intégralement dans un espace matériel où il serait absolument intouché par des évènements qui constitueraient aujourd’hui des sources de souffrance.

Et cet Homme-là, à un certain moment de sa vie, dans un certain temps, à plus ou moins longue échelle, sera amené à le faire d’une façon ou d’une autre, parce qu’il viendra un point dans l’évolution de la conscience supramentale sur la Terre, où les Hommes conscients ne voudront plus “jouer” au jeu de la vie, mais seulement lorsqu’ils auront suffisamment compris le jeu de la vie.

DM : Et quand on dit comprendre le jeu de la vie ?

BdM : Comprendre le jeu de la vie, ultimement, ça veut dire comprendre la programmation, comprendre le rapport psychique qui existe entre l’Homme et le double ou entre l’Homme et sa source mentale, ou sa conscience mentale. Comprendre, ça veut dire être aussi intelligent que l’invisible. Donc lorsque l’Homme sera aussi intelligent que l’invisible, autrement dit lorsque l’Homme sera aussi intelligent sur le plan matériel qu’il peut l’être sur les plans occultes, sur les plans psychiques de sa conscience, autrement dit lorsqu’il aura intégré totalement sa conscience, l’Homme sera suffisamment libre. L’Homme sera suffisamment libre pour pouvoir bénéficier de sa liberté.

DM : Quand on parle d’être aussi intelligent que l’invisible ?

BdM : Être aussi intelligent que l’invisible, ça veut dire ne pas avoir aucune illusion par rapport à soi-même face à l’invisible, c’est-à-dire face à son intuition, face à sa spiritualité ou face à un contact télépathique direct avec le plan mental.

DM : Comment une personne…

BdM : Ça veut dire, autrement dit, ne pas se faire “chier” à aucun niveau ! (rires du public).

DM : Comment une personne, Bernard, qui a les deux pieds sur la Terre, qui fonctionne dans un système collectif, comme vous l’avez dit, programmé à l’ultime par la vie, comment cet individu-là peut avoir accès à l’invisible sans se perdre de vue sur le plan matériel, et vis-à-vis du matériel et de l’invisible, créer une bonne symbiose ?

BdM : Ça, c’est être intelligent, c’est difficile pour l’Homme d’avoir contact avec l’invisible et ne pas se perdre de vue au début, c’est ce que j’appelle la spiritualité ou la naïveté. Mais avec le temps, l’invisible est tellement tordu qu’il est aussi tordu que certaines races, qu’éventuellement, l’Homme apprend à le reconnaître, à connaître ses jeux. C’est très important pour l’Homme de connaître les jeux de l’invisible, parce que connaître les jeux de l’invisible, ça équivaut psychiquement et psychologiquement à avoir une compréhension intégrale de ce que les psychologues appellent le subconscient.

Donc l’invisible c’est le subconscient. Le subconscient c’est l’invisible. Il y a différents niveaux de subconscient, il y a le subconscient astral, il y a le subconscient éthérique, il y a le subconscient mental, pur. Mais d’une façon ou d’une autre, l’Homme a accès, peut réellement comprendre parfaitement les couches subconscientes de sa conscience. À ce moment-là il connaît, il comprend l’invisible, et naturellement rendu à ce point-là, en général il a accès à une communication télépathique avec ces plans-là. Mais ces plans-là sont des plans d’intelligence, ce sont des plans de programmation, ce sont des plans hiérarchiques, ce sont des plans qui varient dans leur contact avec l’Homme selon l’évolution de l’âme, selon l’évolution de l’Esprit.

Mais d’une façon ou d’une autre, ce sont des plans universels, ce sont des plans d’intelligence, des civilisations très avancées, ce sont des mondes, et c’est à l’Homme, en connexion, en relation avec ces mondes, d’harmoniser son énergie, mais toujours en fonction de ses besoins, en fonction de sa réalité, en fonction de son autonomie, et en fonction ultimement de son indépendance d’Esprit.

Si l’Homme perd contact avec son indépendance d’Esprit, dans son rapport avec l’invisible, à ce moment-là il va astraliser son énergie, la spiritualiser, et il ne sortira jamais de son ignorance, même si son ignorance est une grande forme de voyance, parce qu’à court ou à long terme, on viendra le chercher par derrière, on viendra essayer de le truquer.

DM : Mais une chose… Quand vous parlez du double, vous semblez parler d’une partie de l’individu qui est parallèle à lui-même du point de vue matériel, mais qui est lui-même, mais ça, c’est une partie invisible. Si on parle du double d’un individu, on parle de l’individu mais sur une partie autre que le plan matériel ?

BdM : Quand on parle du double, on parle de l’individu sur le plan cosmique mental. Le double c’est la partie cosmique mental de l’Homme, c’est la source intelligente de sa conscience.

DM : Donc c’est l’Homme ?

BdM : Non, c’est la partie mentale cosmique de l’Homme ! L’Homme c’est la partie psychologique, égoïque, planétaire, personnalité.

DM : Est-ce qu’on peut affirmer que cette partie-là est invisible ?

BdM : Elle est invisible, oui.

DM : Comment ne peut-on pas…

BdM : Pour le moment, elle est invisible.

DM : Comment ne peut-on pas faire confiance ou donner confiance à une partie de nous-mêmes ?

BdM : Vous ne pouvez pas donner confiance à une partie de vous-mêmes parce que vous n’êtes pas conscients des lois, vous n’êtes pas conscients de la réalité. Vous n’êtes pas conscients du jeu qui se joue à une plus haute échelle pour faire évoluer votre autre “vous-même” qui est planétaire.

DM : La partie de moi-même qui est planétaire…

BdM : C’est ça l’évolution, c’est ça l’évolution de l’intelligence, c’est ça la conscience supramentale, il faut que la conscience… Il faut que la partie de l’Homme qui est cosmique teste, joue un peu avec.

DM : La partie planétaire ?

BdM : La partie planétaire, parce que l’Homme, l’Homme au niveau de sa partie planétaire, est beaucoup trop insuffisant dans la constatation de sa réalité pour pouvoir se donner les moyens nécessaires à l’évolution et à l’élévation de sa réalité.

Donc ça prend un plan au-dessus de lui, plus grand que lui, plus universel que lui, qui puisse d’une façon fraternelle, mais extrêmement exigeante, amener l’Homme, qui est dans sa contrepartie planétaire, à élever son regard vers cette partie, en la comprenant, en en comprenant les modalités, en en comprenant l’hermétisme, en en comprenant le côté occulte caché, voilé, à la personnalité.

Et c’est là que l’Homme passe du stage de la personnalité à la personne. Donc il commence à intégrer cette énergie, pour qu’un jour il puisse être libre, volontairement, de sa conscience ou de son corps matériel.

DM : Sur le plan mental, ce double, et nous sur le plan matériel, qui font finalement UN, est-ce qu’on a les mêmes règles du jeu, est-ce qu’on fonctionne avec les mêmes lois ? Est-ce que ce double fonctionne avec les mêmes lois que nous sur le plan matériel ?

BdM : Le double c’est une conscience cosmique. Nous, nous avons une conscience planétaire. La preuve que nous n’avons pas ou que nous ne vivons pas des mêmes lois, c’est que si vous preniez un Homme sur le plan matériel, et que vous disiez à l’Homme : “Qu’est-ce que tu veux dans la vie”… L’Homme dirait : “Je veux une belle femme, je veux un beau char, je veux une télévision, je veux de l’argent en banque, je veux la paix, je veux une bonne santé, je veux être créatif, et un p’tit peu de sexe”… Bon, l’Homme serait heureux !

Mais cette condition qui est valable, qui fait partie du désir humain, c’est tout de même une condition planétaire. Si l’Homme a cette belle télévision, cette belle femme, ce beau chien, ainsi de suite, toutes ces choses-là, on dit qu’il a un bon karma. Mais par contre il peut se faire accrocher dans la maladie. Donc que vous soyez roi ou pauvre, vous vous faites accrocher quelque part !

Si l’Homme est conscient, à ce moment-là il commence à réaliser que quelle que soit la qualité de son karma ou quelle que soit la qualité de sa programmation, cette qualité-là peut être élevée, c’est-à-dire qu’elle peut être amenée à un niveau de conscience supérieure, dans la mesure où il est suffisamment intelligent pour ne pas se faire prendre dans les griffes de son double, c’est-à-dire pour ne pas devenir naïf, trop confiant, autrement dit spirituel.

À ce moment-là il aiguise son intelligence… Il aiguise son intelligence, et éventuellement, son intelligence devient réellement unique dans ce sens qu’elle est réellement intelligente… Son intelligence ! Mais l’Homme ne peut pas accéder à son intelligence, à cette “uniticité” de l’intelligence, sans qu’une Intelligence supérieure en lui, qui fait partie de sa totalité cosmique, puisse travailler à élever cette intelligence.

Sinon l’Homme… Il n’y a pas un Homme qui va se mettre… Il n’y a pas un Homme sur la Terre qui va se créer des conditions d’initiation, il n’y a pas un Homme sur la Terre qui va se mettre dans une situation de souffrance, parce que l’Homme est beaucoup trop passif, il est beaucoup trop “mexicain”, donc…

DM : Excusez… Si le double a préséance à cause de la très haute vibration, donc il a une ascendance sur l’aspect planétaire, ce n’est pas normal que la personne, en tout cas pendant un certain temps, se laisse aller entre les mains de ce double ?

BdM : C’est normal, c’est inévitable d’ailleurs, c’est ce qui se produit avec tout le monde ! Tous les gens que vous rencontrez qui prennent conscience d’une certaine… Tous les gens qui se sont joints à des sociétés comme les Rose-Croix, qui sont rentrés dans des sociétés spirituelles, qui ont fait une recherche, ainsi de suite, tous ces gens-là se sont vus – ou certains ne se sont pas vus encore – mais tous ces gens-là, avec le temps, dépendant du niveau de connaissance auquel ils ont accès, vont ou seront amenés à réaliser le jeu qui se joue entre leur conscience planétaire et leur conscience intuitive, ou leur conscience médiumnique, ou leur conscience réellement télépathique, ou leur conscience cosmique. C’est inévitable !

Il n’y a pas un Homme qui prend conscience aujourd’hui, qui ne réalise pas dans cinq ans qu’il s’est fait avoir, ou dans dix ans qu’il s’est fait avoir ! Mais lorsqu’il réalise qu’il s’est fait avoir, lorsqu’il commence à comprendre le jeu, qu’il commence à réellement rentrer dans “l’architectonique” du mental, il devient très intelligent, et éventuellement il ne se laisse plus avoir !

C’est ce que j’appelle l’Homme mental, la conscience mentale. C’est là que l’Homme prend conscience de sa destinée, qu’il prend en main son émotivité et qu’il prend en main sa vie d’une façon réelle et intégrale. Et à partir de ce moment-là, cet Homme-là cesse de vivre, un petit peu à la fois, parmi les Hommes !

DM : Mais il vit sur d’autres lois ?

BdM : Il vit sur d’autres lois, oui ! Et il vit sur d’autres lois et il crée d’autres conditions sur le plan matériel pour la manifestation de ces lois à l’intérieur du cadre de son existence planétaire actuelle.

DM : Donc quand vous dites qu’il vit sur d’autres lois, ça veut dire aussi qu’il est en mesure de manifester dans le plan matériel, dans le plan planétaire, ces lois-là ?

BdM : Il est en mesure de manifester sur le plan matériel sa conscience par rapport à des lois qui font déjà partie de la fusion de son Esprit avec son âme, c’est-à-dire qu’à ce moment-là, il EST, il EST réellement un initié, c’est-à-dire qu’il EST réellement un être qui n’appartient plus au monde de l’Homme, mais qui appartient au monde de l’Homme de demain, qui appartient à une race mentale, c’est-à-dire à une race dont l’Esprit, l’âme et le corps, sont de plus en plus unifiés par un processus de fusion, de transmutation de l’énergie.

DM : Bon, donc cet être-là ne fonctionne plus sur des lois à caractère planétaire ?

BdM : Il fonctionne sur des lois à caractère planétaire, mais il a la capacité, dans un temps ou dans un autre, selon sa volonté, de se soustraire de ces lois-là, selon l’évolution de sa propre programmation universelle, de sa propre conscience universelle.

DM : Mais la façon dont vous parlez de la loi du mental, c’est plus une sorte d’état de vie ou de mode de vie ?

BdM : La loi du mental, c’est une perception instantanée et sans aucune faille de l’Esprit à travers l’ego, qui permet à l’Homme de transcender sa personnalité, pour ne vivre que dans le monde de sa personne, c’est-à-dire vivre sur le plan mental de sa conscience. Et un Homme qui vit ainsi, quand je dis qu’il ne vit plus parmi les Hommes, je ne dis pas qu’il ne vit plus parmi les Hommes corporellement, je dis qu’il ne vit plus parmi les Hommes conditionnellement !

DM : OK.

BdM : Donc à ce moment-là, si les conditions parmi les Hommes ne suffisent plus à l’équilibre de ses énergies, il créera d’autres conditions pour se donner à court ou à long terme le destin nécessaire ou les conditions nécessaires, qui l’amèneront plus loin dans l’évolution de ses corps subtils et dans l’évolution de sa conscience supérieure.

DM : Si… Pour le plan planétaire, c’est-à-dire l’Homme qui vit planétairement, le bonheur s’identifie à une forme de consommation, celui… Le bonheur de l’individu qui est sous ces autres lois là, serait représenté par quoi ?

BdM : La paix !

DM : Strictement une vibration de paix ?

BdM : La paix ! Et le moindre trouble dans cette paix le rend extrêmement vulnérable, parce qu’il est extrêmement sensible, et comme il est très sensible, donc très vulnérable, il sera obligé de se rendre totalement invulnérable. Et cette capacité qu’il a de s’invulnérabiliser fait partie de sa capacité mentale, d’établir sur le plan matériel, ou à l’intérieur des conditions planétaires, ses besoins. Parce que l’Homme inconscient racial, l’Homme ancestral, est beaucoup moins vulnérable à sa conscience qu’un Homme conscient.

L’Homme conscient est très vulnérable à sa conscience, il est très vulnérable parce qu’il voit le jeu, il sent le jeu, il sait le jeu. Et dans la mesure où il est capable de vivre à l’intérieur de ce jeu, il va demeurer stable à l’intérieur de sa condition planétaire, ouverte, mais à un moment donné ou dans le temps, où il n’est plus capable de subir le jeu, il va automatiquement s’exorciser, se sortir, s’éliminer… Il va rentrer chez lui !

C’est pour ça que je vois que l’Homme conscient, au cours des générations à venir, que les Hommes conscients sur la Terre, qu’ils viennent de n’importe quel pays, seront obligés, quelque part dans le temps, de se sortir des conditions qui favorisent l’involution, pour se créer en parallèle des conditions qui favoriseront leur évolution. Si vous me demandez : “Quelles seraient ces conditions”… Probablement que je n’en parlerais pas, parce que c’est inutile de créer des formes pour l’Homme.

Mais je sais que l’Homme, l’Homme conscient, l’Homme supramental, l’Homme qui aura intégré son énergie, à un certain moment de son évolution ou de sa vie sur le plan matériel, à un certain moment, sera forcé par la vie, par les forces accidentelles de la vie, de se retirer du voisinage, avec tout ce qui peut débalancer ses corps subtils, pour qu’il puisse entrer dans une nouvelle paix, dans une grande paix, et finalement, facilement entrer en contact avec des plans d’intelligence qui conviendront à la subtilité morontielle de son corps mental.

DM: La paix dont vous parlez, il y a certaines personnes, des fois, qui la recherchent, parce qu’elles sont sur-stimulées par les jeux de la consommation, par l’agression de l’information aussi, télévision, radio, ces choses-là, cette paix-là est-ce qu’elle est méritée ou est-ce qu’elle est voulue ? Est-ce que c’est un individu qui la veut la paix, qui la crée la paix, ou si simplement, à cause de tout son combat, il finit par la mériter, dans un sens ?

BdM : Ce n’est pas le résultat d’un mérite, c’est le résultat d’une volonté extrême.

DM : Extrême, vous appuyez sur le mot extrême ?

BdM : Oh oui ! Une volonté extrême, je dirais même une volonté absolue, inévitable. Sans cette paix, c’est la détérioration du corps physique. Un Homme conscient, un Homme qui a une certaine conscience, un Homme qui est très près de lui-même, et qui serait empêché d’avoir accès à cette paix, à un certain moment, disons, par force physique, il serait forcé de sortir de son corps matériel. Autrement dit il mourrait volontairement pour renaître sur un autre plan mais non pas sur le plan astral.

DM : Mais ça, ce n’est pas s’échapper, ça ?

BdM : Non, non, ça c’est réellement être libre.

DM : Parce qu’il y a des gens qui disent : Je vais me suicider, je peux pas…

BdM : Non, non, je ne parle pas de suicide ! Non, non, je ne parle pas de suicide, je parle de sortir de son corps matériel au niveau du plan éthérique, c’est pas du suicide ça !

DM : Puis vous revenez ?

BdM : Tu reviens si tu veux (rires public).

DM : (rires) Non, c’est parce que je veux savoir s’il y a un billet de retour sur…

BdM : C’est la crainte ça ! (rires public). On veut toujours un billet de retour…

DM : Oui, mais la question qu’on se pose, c’est qu’à un certain moment donné, quelle est la mesure où un individu lâche prise dans ce qu’on pourrait appeler un test ou une tension qui, finalement… Il y a beaucoup de gens dans le processus de conscience, qui se disent : “Bon, ben là, j’intègre”. Puis quand ils parlent d’intégration, ils parlent toujours de combat, de lutte, de souffrance, et puis…

BdM : Oui, mais tant que l’Homme… L’Homme, c’est un drôle d’animal, tant que l’Homme dit : “Je suis conscient”, tant que l’Homme dit : “J’intègre”, tant que l’Homme dit : “Ah ! Moi, j’aime ça, l’initiation solaire, moi j’aime ça les souffrances, vous pouvez en envoyer”, il est réellement bête et stupide parce qu’il va en avoir plein son casque ! Et lorsque l’Homme aura fini tout ce processus de … Comment on dit en anglais… De “centralization” (centralisation), à ce moment-là il ne sera plus intéressé à intégrer, d’ailleurs probablement une des grandes marques de l’Homme qui s’approche de ces plans-là, c’est réellement celui qui lui permet de finalement constater qu’il en a ras-le-bol de l’intégration, puis de la conscience, puis de tout ceci, de tout cela, parce que ce sont des mots, dans le fond.

DM : Oui, mais est-ce qu’une personne pourrait dire immédiatement : “Bon, là, Bernard dit ça, donc je décide ce soir que j’en ai ras-le-bol du développement de la conscience, puis là, je suis déjà rendu là”. Mais il y a quand même quelque chose qu’il faut avoir traversé avant de dire qu’on en a vraiment ras-le-bol ?

BdM : Ça vient de soi.

DM : Parce qu’il y a des gens qui souffrent inconsciemment, puis il y en a d’autres qui souffrent avec un autre niveau de conscience, mais il y a des gens qui souffrent à répétition des mêmes problèmes pendant des années, et puis la façon dont vous parlez, c’est que le ras-le-bol dont vous parlez, c’est un ras-le-bol final ?

BdM : Le ras-le-bol dont je parle, c’est un ras-le-bol conscient, c’est réellement ras-le-bol ! (rires du public).

DM : Mais on a ras-le-bol de l’invisible ou si on a ras-le-bol de la vie planétaire dans laquelle on vit ?

BdM : Ce n’est pas la vie planétaire qui est le problème, c’est l’invisible ! Pour l’Homme inconscient c’est la vie planétaire, ce n’est pas l’invisible. Pour l’Homme conscient c’est l’invisible, ce n’est pas la vie planétaire. Donc pour l’Homme réellement conscient, c’est les deux, c’est-à-dire l’invisible qui est extrêmement présent et la vie planétaire qui est extrêmement inconsciente. Donc un Homme conscient sur une planète telle que la nôtre, il doit réellement choisir les endroits où il va, les milieux où il se mélange, pour pouvoir vivre ou astraliser ses énergies, d’une façon qu’il puisse avoir un plaisir… Un plaisir… Un plaisir velouté !

Tandis qu’un Homme inconscient lui, il va chercher les plaisirs n’importe où, même là où il y a beaucoup de violence psychologique, où il y a beaucoup de beuveries, où il y a beaucoup d’inconscience, tandis que l’Homme conscient qui cherche un plaisir planétaire, c’est-à-dire une certaine vibration astrale pour faciliter le fait qu’il vit sur une planète expérimentale, il va être obligé de choisir ses endroits.

DM : Donc quand vous parlez d’un ras-le-bol planétaire, vous parlez d’un ras-le-bol de consommation, une saturation, et ça, l’individu peut avoir à répéter ça dans sa vie, je voudrais juste terminer… L’autre ras-le-bol que vous parlez…

BdM : Non, non, ce n’est pas le ras-le-bol dont je parle, le ras-le-bol dont je parle, c’est… Ça dépend à quel niveau vous parlez ! Si vous parlez de l’Homme qui est inconscient ou du ras-le-bol de l’Homme qui est spirituel, qui a beaucoup d’illusions encore, ou de ras-le-bol d’un être qui est conscient, qui sait comment ça fonctionne, à ce moment-là, le ras-le-bol change au niveau de l’intensité de la volonté derrière. Un Homme conscient qui en a ras-le-bol, il en a RAS-LE-BOL par rapport aux forces en lui qui manipulent les énergies de la vie pour le faire avancer ! Et à ce moment-là, selon la qualité de son ras-le-bol, il est capable de prendre des décisions extrêmement, extrêmement fixes, extrêmement focalisées pour se sortir des conditions qui lui ont donné ras-le-bol !

DM : Il a autorité !

BdM : Il a autorité totale sur sa vie !

DM : Tandis que l’autre ras-le-bol, on n’a pas d’autorité ?

BdM : Non, l’autre ras-le-bol, c’est de l’écœurement ça ! De l’écœurement c’est une chose, le ras-le-bol c’est une autre chose ! L’Homme qui a encore des illusions ou l’Homme qui doit vivre encore une certaine transformation de sa personnalité, qui en a ras-le-bol, parce qu’il est écœuré, c’est un Homme qui, dans le fond, n’est pas suffisamment conscient pour pouvoir prendre intégralement sa vie en main. Alors que l’Homme qui est conscient et qui en a ras-le-bol, il peut en avoir ras-le-bol pour la moindre des petites choses !

Un Homme conscient peut avoir ras-le-bol pour la moindre des petites choses parce que la moindre des petites choses peut le faire vibrer. Un Homme conscient peut souffrir pour des choses qui sont réellement anodines, si on le compare à l’Homme inconscient, parce qu’il est réellement à “fleur d’esprit”, je ne dis pas à “fleur de peau” mais réellement à “fleur d’esprit”. Donc à ce moment-là, ça n’en prend pas beaucoup pour qu’il ait ras-le-bol et qu’il prenne des décisions extrêmement précises en ce qui concerne sa vie.

DM : Bon, ces décisions-là, est-ce qu’elles sont sans retour ?

BdM : Elles sont sans retour, oui !

DM : Parce que dans l’expérience de l’Homme inconscient, les décisions sont souvent à répétition, en ce sens qu’il prend souvent la même décision, devant le même évènement, tandis que… Je veux faire la nuance là, entre l’aspect psychique, l’aspect psychologique. Cette décision dont vous parlez, elle est fondée sur quelque chose de vraiment fondamental ?

BdM : Un Homme conscient, c’est comme un tank, il avance, il ne recule jamais ! Il peut avancer un petit peu, il peut avancer beaucoup, mais un Homme conscient ne recule jamais. Tandis que l’Homme qui est moins conscient peut reculer, il avance, il recule… Donc c’est comme l’histoire du cheval, il avance, il recule, il avance, il recule, le cheval devient fou ! Donc… Tandis que l’Homme conscient ne recule jamais et la raison pour laquelle il ne recule jamais, c’est parce qu’il n’a pas peur de perdre !

DM : Et il connaît la finalité ?

BdM : Il connaît la finalité dans ce sens qu’il a accès à la finalité.

DM : Bon, la question que je me pose, c’est : est-ce qu’il a accès à la finalité parce qu’il a la volonté d’y arriver ou s’il a accès à la finalité parce qu’il a la médiumnité de la finalité ?

BdM : Il peut avoir la médiumnité de la finalité ou il peut avoir accès à la finalité à travers sa propre volonté, autrement dit sa volonté c’est la finalité !

DM : C’est la finalité !

BdM : Oui, parce qu’il n’a pas la capacité de se questionner ou de mettre en doute son mouvement.

DM : Donc ce que vous dites finalement, c’est que la mesure de lui-même, c’est ce qu’il veut ?

BdM : La mesure de lui-même, c’est ce qu’il fait !

DM : C’est ce qu’il fait ?

BdM : Oui ! Et ce qu’il fait, fait partie de ce qu’il veut, et ce qu’il veut fait partie de ce qu’il sait pouvoir faire et devoir faire ! Et ceci fait partie de sa conscience.

DM : Et ce qu’il parle ?

BdM : C’est simplement l’expression de ce qu’il sait !

DM : De ce qu’il sait ! Est-ce que pour faire… L’Homme conscient, est-ce que pour faire, pour en arriver à sa finalité, il a besoin d’autres personnes ou s’il le fait seul ?

BdM : Ça dépend de son temps !

DM : Ça dépend de son temps ? Est-ce que vous pourriez expliquer ?

BdM : Ça dépend de son temps, ça dépend de son rôle, ça dépend de… Quand je dis de son rôle, il est évident que l’Homme conscient joue un rôle dans une certaine collectivité, à cause de sa vibration, à cause de son magnétisme, à cause de ce qu’il sait, à cause de sa science. Donc il y a un rôle qui se joue, et à l’intérieur de cette collectivité-là, il engendre des mouvements. Ces mouvements peuvent être intéressants, ces mouvements peuvent être bons, mais ces mouvements, d’une façon ou d’une autre, sont créatifs, à court ou à long terme.

Par contre, à l’intérieur de cette collectivité-là, les Hommes qui sont avec lui ou qui partagent cette vie avec lui, ne sont pas nécessairement conscients de la nature, de l’importance des conséquences, des mouvements, comme lui. Donc à ce moment-là si les Hommes ne sont pas capables de poursuivre dans l’évolution de ses mouvements, au même niveau mental que lui, il doit respecter leurs limitations. Il doit respecter leurs conditions, et à ce moment-là se retirer et les laisser aller, seuls, eux, pour qu’ils puissent eux-mêmes découvrir à l’intérieur de leurs mouvements, leurs propres programmations, et aussi le fait que la science universelle s’applique à tous les Hommes, que ce soit celui qui est conscient, ou que ce soit celui qui l’est moins.

Donc l’Homme en évolution doit tester au cours de son évolution, puisqu’il est en dehors de la philosophie, en dehors de la religion, en dehors de la spiritualité, il doit tester ce qu’il sait. Il est réellement un scientiste de l’Esprit, il est réellement un scientiste de la Lumière. L’Esprit ou la science de l’Esprit, c’est une science exacte, et il doit tester l’exactitude de cette science. Mais l’exactitude de cette science est fondée sur le rapport entre lui et son devenir, et non pas entre lui et les besoins de son présent.

DM : OK.

BdM : Nous avons tendance à penser que l’Homme conscient, à cause de ses facultés médiumniques, à cause de ses facultés intérieures, jouit nécessairement dans un certain temps, de ses facultés médiumniques, et ça c’est une illusion parce que ses facultés médiumniques servent simplement à canaliser vers lui une énergie de très haute vibration qui n’est pas planétarisable, c’est-à-dire qui n’est pas astralisable.

Et comme elle n’est pas astralisable cette énergie-là, l’Homme ne peut pas l’utiliser pour des fonctions psychologiques, égoïstes, qui sont reliées à la planétarisation de son astral, il est obligé d’utiliser cette énergie-là à un autre niveau, à un niveau où il est réellement libre, c’est-à-dire au niveau de sa conscience éthérique, au niveau de son corps morontiel, au niveau où il perce réellement la scientificité ou la spécificité mentale de ce qu’il sait.

À partir du moment où l’Homme est capable de tester la spécificité mentale de ce qu’il sait, il devient ce qu’il dit, il devient ce qu’il sait. Et automatiquement il est libre, c’est-à-dire qu’il n’a plus besoin de réfléchir sur sa condition planétaire, il a simplement à passer à travers la qualité guerrière ou accidentelle de cette condition pour raffiner ses armes, c’est-à-dire raffiner sa conscience mentale, pour qu’un jour il puisse utiliser son corps éthérique, et réellement aller à la conquête de ces espaces qui sont interminables et qui font partie de la multidimensionnalité de sa conscience cosmique.

Nous ne pouvons pas et ne devons pas être… Nous devons à un certain moment de l’évolution future, laisser tomber derrière soi les anciennes illusions spirituelles de l’Humanité, que ces illusions viennent de l’Orient, ou que ces illusions viennent de l’Occident, que ça vienne d’un hermétisme oriental ou occidental.

Et nous devons éventuellement en arriver à constater que la spécificité de ce que nous savons, doit être à la mesure de ce que nous pouvons, afin de pouvoir réellement prendre conscience intégrale de ce que nous sommes, et à ce moment-là, réaliser intégralement que ce que nous savons et ce que nous sommes, fait partie de la conscience supramentale qui a été annoncée sur la Terre, qui est inévitable, et qui fait partie de la conquête des zones cosmiques de la conscience humaine, qui fait partie de la conquête des autres temps, qui fait partie du contact entre l’Homme et d’autres intelligences, qui fait partie des autres sciences.

Mais nous ne pouvons pas avoir accès à la multidimensionnalité de l’Homme en partageant avec l’Homme ancien, des mémoires ou des qualités de mémoires qui sont ancestrales, c’est-à-dire qui sont basées sur la crainte, qui sont basées sur la personnalité, ou qui sont basées sur des passions égoïques qui réfléchissent constamment l’astral de l’Homme, qui veut que la vie travaille dans cette direction.

La vie ne travaille pas dans la direction de l’Homme, la vie elle a toujours été faite, depuis le début de l’involution, elle a été faite pour le perfectionnement des corps. Elle a été faite pour le développement de l’âme, elle a été faite pour le développement du corps matériel, même sur le plan génétique, elle a été faite pour le développement du corps émotionnel de l’Homme, le corps astral. Elle a été faite pour le développement du corps intellectuel mental inférieur de l’Homme, c’est-à-dire l’intellect, et elle est faite aussi pour le développement de la conscience mentale supérieure de l’Homme.

Donc la vie ne doit pas à l’Homme quoi que ce soit, mais l’Homme a le droit, le droit sans équivoque, éventuellement, de reprendre le contrôle de sa propre destinée, c’est-à-dire de se donner, dans la vie, la notion, la science nécessaire qui lui permet d’établir avec elle, un dialogue, un rapport, une harmonie intégrale basée sur sa capacité d’être aussi intelligent que les forces cosmiques qui sont derrière le monde mental, responsables pour l’expression, la canalisation, la formulation et la construction des formes-pensées qui constituent sur le plan matériel, le médium psychologique de l’ego, que nous avons toujours pensé être réfléchi, basé sur soi-même, tel que Descartes l’avait annoncé, pour en arriver finalement à réaliser que la pensée fait partie des systèmes de communication cosmiques à différents niveaux, que la pensée en soi n’existe pas comme nous la voyons, que la pensée est réellement un phénomène terrestre, et que la pensée sur d’autres plans est un phénomène cosmique, et qu’elle n’existe pas dans sa réalité telle que nous la concevons.

Lorsque l’Homme sera rendu à ce niveau-là, il est évident que l’Homme sera libre, l’Homme aura passé à un autre stage, l’Homme entrera dans un autre temps, et s’il n’est pas capable de vivre dans un autre temps avec des Hommes qui vivent dans un temps antécédent, il sera obligé, par la condition de son évolution, par la nature de sa conscience, par l’extraordinaire lucidité de son mental, de se libérer de ces Hommes, de s’en aller seul, jusqu’à ce que ces Hommes puissent eux-mêmes entrer dans leur énergie.

Et ceci fait partie des mystères de la race-racine, ceci fait partie du contact entre l’Homme et la Régence planétaire, ceci fait partie de ce temps, où l’Homme sur la Terre – quand je dis l’Homme sur la Terre, je ne parle pas de tous les Hommes, effectivement – de l’Homme conscient sur la Terre, finalement, sera donné de réaliser que la vie, elle est beaucoup plus grande qu’il ne peut s’imaginer, et que la conscience est beaucoup plus vaste qu’il ne peut se l’imaginer, et que l’intelligence est beaucoup plus présente qu’il ne puisse se l’accaparer, dans la mesure, ou tant qu’il met, ou qu’il mélange de la personnalité avec ses ambitions, de la personnalité avec ses passions, de la personnalité avec son personnage humain et planétaire.

Et c’est ça qui fait la différence entre l’involution et l’évolution, autrement dit si vous me demandez : “Quelle est la différence entre l’involution et l’évolution”… Je vous dirais que c’est cette dimension, c’est ce temps où l’Homme, finalement, sera obligé de réaliser, seul, à l’intérieur de sa propre réalité, s’il a les “couilles” nécessaires pour devenir une personne.

DM : Merci beaucoup (Applaudissements).

mise à jour le 22/08/2024

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