Conférence avec Daniel Ménard 35
En Français vous lisez la transcription manuelle de la conférence de BdM, dans une autre langue la traduction par une intelligence artificielle (AI) de cette transcription manuelle, donc le résultat est à interpréter avec discernement.
Daniel Ménard (DM) : Ce soir, nous aurons deux sujets qui se rapprochent beaucoup de notre quotidien, dans la première partie : “L’expérience planétaire”. Évidemment, on pourra associer certains éléments au phénomène de la destinée, et dans la deuxième partie, un sujet qui, certainement, est très à point en temps de récession : “L’esclavage monétaire”. Et évidemment, je vais essayer de rassembler toutes les questions que vous pouvez vous poser quand vous êtes placés en situation de survie. Donc dans la première partie, nous aurons Bernard de Montréal qui nous présentera une sorte d’exposé sur les questions que je vais lui poser en relation avec l’expérience humaine, et nous accueillons immédiatement Bernard de Montréal.
Bonsoir Bernard, dans la première partie, Bernard, le sujet c’est : “L’expérience planétaire”. La question que les gens se posent souvent lorsqu’ils sont placés dans une vie, c’est : Quel est le sens de la vie ? Pourquoi je vis ? C’est quoi la valeur qu’on peut accorder au fait de vivre, dans certaines occasions, quand c’est des questions très extrêmes ?
Et dans notre contexte de vie “Nord Américain”, en tout cas le jeu de la consommation ou l’importance de la consommation semble prendre beaucoup beaucoup de place, est-ce qu’on est en droit de penser qu’un être humain vient sur une planète pour vivre une expérience particulière ? Ou on est tout simplement, je dirais, entre les mains de scientifiques dans l’occulte qui manipulent les émotions, le corps humain ou la dynamique humaine pour des intentions ou pour des buts qui sont totalement étrangers à l’être humain ?
Donc ma première question : Est-ce qu’un individu qui vient sur la planète vient pour lui-même ou vient pour une expérience qui est au-dessus de sa conscience personnelle ? Est-ce que l’expérience planétaire, c’est un travail pour l’être humain sur la planète en terme de conscience personnelle ou l’expérience humaine sur la planète sert à d’autres plans, ou sert à d’autres aspects qui sont plus occultes et qu’on ne connaît pas ?
Bernard de Montréal (BdM) : La Terre c’est une école, c’est une école qui sert à l’évolution primordialement de ce que l’on appelle l’âme. Quand on parle de l’Homme, il faut parler de l’âme, on ne peut pas parler de l’Homme encore, on parlera de l’Homme quand on parlera de l’Homme fusionné, autrement dit de l’Homme uni à la source de sa pensée avec l’âme. Quand la source de la pensée, le principe cosmique, le double, l’ajusteur de pensée, le principe d’origine de la conscience humaine sera unifié à l’âme, à ce moment-là on pourra parler de l’Homme, mais ce ne sera pas l’Homme d’aujourd’hui.
L’Homme d’aujourd’hui, quand il vit sur la Terre, il vit une conscience expérimentale, dans ce sens qu’il n’est pas parfaitement intelligent. Il est peut-être sophistiqué dans son intelligence, mais il n’est pas parfaitement intelligent parce qu’il ne connaît pas et ne comprend pas les lois de la vie, les lois occultes de la vie, je ne parle pas des lois psychologiques de la vie au niveau expérientiel.
Et tant que l’Homme ne comprend pas les lois occultes de la vie, il ne peut pas posséder une conscience totale, il a une conscience qui est conditionnée par ses sens, conditionnée par sa culture, conditionnée par la mémoire de la race, conditionnée par l’histoire, ainsi de suite. Donc il vit beaucoup plus au niveau de sa personnalité que de son être intégral et de sa personne.
L’Homme sur la Terre ou l’âme incarnée, l’Homme sur la Terre, c’est plutôt l’âme incarnée que l’Homme en fusion, donc l’âme incarnée sur la Terre vit par expérience, elle accumule de l’expérience à cause des voiles qui couvrent la conscience humaine. Et cette expérience-là sert à l’évolution sur des plans subtils d’une très vaste mémoire qui, au cours de l’évolution de la race humaine, est utilisée pour le perfectionnement de la conscience mentale de l’Homme, qui est un corps subtil, pour la conscience, pour le développement aussi de sa conscience émotive. Et ces deux aspects-là, le développement de l’émotion et le développement de la mentalité permet à l’âme éventuellement de grandir, c’est-à-dire d’évoluer en fonction, non pas d’un savoir, mais en fonction d’une préparation éventuelle qui lui permettra de connaître la fusion, c’est-à-dire le contact unifié avec sa source.
L’âme, c’est purement de la mémoire, donc la personnalité de l’Homme ou l’Homme ou l’âme incarnée sur le plan matériel, c’est un phénomène mémoriel. Si on enlevait à l’Homme la mémoire au niveau de son ego, l’Homme vivrait un “backlash” (contrecoup) terrible, dans ce sens qu’il ne pourrait pas traiter avec ce vide-là, l’Homme vit dans un faux plein, et ce faux plein-là, dépendant à quelle culture il appartient, à quelle race il appartient, dépendant de la nature de sa mémoire, ceci lui permet, sur le plan matériel de notre planète, de vivre un temps qui n’est pas le sien. Il vit le temps des autres.
L’être sur la Terre ne vit pas son temps, il vit le temps des autres, il vit le temps de sa culture, il vit le temps de sa race, il est mesmérisé, hypnotisé, magnétisé, malgré lui-même, par les forces qui constituent le médium culturel, civilisateur, de son inconscience ou de sa conscience involutive, ou de sa conscience expérimentale. C’est pour ça que lorsque l’Homme passera de l’inconscience de l’involution à la conscience de l’évolution, qu’il amènera la fusion de l’âme et de la source, il sera obligé de vivre une sorte de souffrance, dans ce sens qu’il sera le seul à pouvoir déterminer l’orientation de son évolution.
Tandis que l’Homme de la Terre n’est pas seul à orienter l’évolution de son être, il y a des forces dans le monde, puissantes, qui constituent le matériel psychologique avec lequel il évolue. L’Homme dont vous parlez, c’est un être qui a conscience psychologique, l’Homme qui viendra sera un être qui a plutôt conscience psychique.
DM : L’être qui vient avec la conscience psychique, est-ce qu’il est né de l’Homme qui a une conscience psychologique ?
BdM : Ah ! Ça, c’est intéressant. Non, l’être qui vient et qui aura une conscience psychique verra dans son expérience, à un certain moment de sa vie, mourir l’Homme de la conscience psychologique. Il vivra une mort au niveau de l’ego, il vivra une transmutation profonde de sa personnalité, il vivra un choc à l’âme très puissant. Et c’est ce choc à l’âme là qui créera la “sévérance” (coupure) entre son passé psychologique, le passé de sa personnalité, le pouvoir de sa culture, de s’introduire et de manipuler son mental et son émotion.
Donc, par rapport à la culture ancienne ou la culture que nous connaissons, il pourra être très froid. Par rapport aux notions de la réalité, il sera totalement au-dessus, par rapport à l’émotion qui est la qualité de son vécu, il pourra être très très désengagé. Par contre, par rapport à l’avenir, par rapport à son présent ou par rapport à l’avenir de la race, il aura une science très très profonde qui ne sera pas nécessairement facilement compréhensible par l’être psychologique, mais qui sera très facilement compréhensible par d’autres êtres psychiques ou médiumniques, ou sensibles comme lui.
DM : Donc, si je résume un peu ce qui a été dit, on accumule au cours des vies une expérience qui, finalement, retourne à l’âme dans son processus collectif, et éventuellement, dans une incarnation, l’individu a accès ou a la possibilité d’atteindre à l’être psychique. La question, c’est : Quand l’être passe du psychologique au psychique, est-ce qu’il y a une étape dans les incarnations ou une finalité dans les incarnations qui permet à l’individu de passer de l’être psychologique à l’être psychique ?
BdM : Oui, il y a un temps au niveau de l’évolution de l’âme, il faut que l’âme soit suffisamment évoluée pour passer d’un stage à un autre parce que si l’âme n’est pas suffisamment évoluée, l’ego ou plutôt la lumière de l’Homme ne pourra pas passer à travers les couches astrales. L’ego va rationaliser. Et pour que l’Homme passe de la conscience psychologique à la conscience psychique, l’âme doit être suffisamment évoluée, autrement dit l’ego doit être suffisamment sensible à ces courants d’énergie là, pour ne pas rationaliser cette nouvelle information.
S’il la rationalise, à ce moment-là il va développer des attitudes profondes qui vont avoir tendance à le maintenir dans son passé. Si on parle de l’Homme psychique, de l’évolution psychique de la conscience, en “contradistinction” avec l’évolution psychologique, on parle d’une évolution totalement différente. Premièrement, on parle d’une nouvelle science de la réalité, c’est-à-dire qu’on ne voit plus ou on n’explique plus la réalité comme nous l’avions expliquée dans le passé, dans ce sens qu’elle n’est plus basée sur le processus de spéculation philosophique.
Donc le fait qu’elle ne soit plus basée sur la spéculation psychologique, ça implique que l’Homme, cet Homme-là, soit obligé de convenir d’une façon décisive, soit par rapport à d’autres Hommes qui sont dans cette même énergie-là ou par rapport à lui-même, il faut qu’il convienne d’une façon décisive en ce qui concerne la nature de son mental. Il ne peut plus questionner son mental parce que son mental n’est plus réfléchi, il n’est plus psychologique, son mental est totalement créatif, donc il vit un peu dans l’effluve constante de nouvelles notions, de nouvelles notions, de nouvelles notions…
C’est comme s’il passe d’un plan purement intuitif à un plan réellement psychique, dans ce sens que la nature des choses, que ce soit sur la planète, que ça concerne la vie, les gouvernements, la politique, ou que ça concerne les autres dimensions, les autres mondes parallèles, ça fait partie d’un tout. L’univers n’est plus pour lui séparé entre le monde matériel visible et le monde immatériel invisible, c’est un tout. Il n’a pas nécessairement accès au monde invisible parce qu’il doit maintenir un certain équilibre dans le monde matériel, mais éventuellement il doit avoir accès au monde invisible.
Mais le terme même “invisible” n’aura plus la même notion pour lui ou la même valeur pour lui, parce que c’est simplement une relativité d’espace et de temps, autrement dit il aura des véhicules qui lui permettront de voir sur ces plans-là. Donc l’invisibilité, ça ne sera plus un problème philosophique pour lui, donc sa conscience sera globale, il ne pourra plus… Il sera réellement psychique. Et quand je dis psychique, je veux ajouter ceci.
Pour moi, l’Homme psychique n’existe pas sur la Terre, il y a des gens qui sont psychiques effectivement, médiums, ainsi de suite. Mais l’Homme psychique… Pour qu’un Homme soit psychique, d’ailleurs il faudra probablement éventuellement développer un autre terme, parce que le terme “psychique” a été utilisé à toutes les sauces… Mais on pourrait dire peut-être que l’Homme deviendra métapsychique, ou je ne sais pas moi, mais dans le sens que je l’emploie, l’Homme est psychique quand il n’a plus aucune relation psychologique avec la mémoire, que la mémoire soit en lui, qu’elle fasse partie de lui, qu’elle fasse partie de son vécu, ainsi de suite, ça, ça fait partie de sa constitution mentale inférieure.
Mais il ne vit plus par rapport à sa mémoire psychologique, donc les notions, sa science, ou ce qu’il dira, ainsi de suite, ce sera toujours du neuf, parce que ça n’appartiendra plus au même temps. Donc ça, c’est l’Homme psychique. Et on ne peut pas intellectualiser le mental psychique. On ne peut pas intellectualiser les notions qui viennent d’un mental psychique, parce que le taux vibratoire de l’énergie, même à travers la forme pensée ou la forme parlée ne peut plus être saisie par le mental inférieur. C’est comme si le mental inférieur ne peut pas comprendre le mental supérieur ou le mental psychique.
Donc si l’Homme doit comprendre le mental psychique, il faut qu’il mette un peu de côté son mental inférieur, autrement dit son mental rationnel, la fondation psychologique de sa personnalité au niveau de son intelligence, pour pouvoir facilement comprendre, parce que le mental psychique ça se comprend très facilement, tout ce qui est du domaine du mental psychique se comprend très facilement, les mystères sont très faciles à comprendre, mais ils deviennent très difficiles à comprendre si on commence à rationaliser.
Donc si on parle… Si le mental psychique de l’Homme discute l’origine de Dieu, par exemple, à ce moment-là c’est évident que le mental psychologique, il faut qu’il se tasse. À ce moment-là le mental psychique s’ouvre et ça devient très très facile de parler de choses ou de sciences qui ne sont plus réfléchissables et qui font partie du processus créatif de la fusion de l’Homme.
DM : Le mental psychologique a, par nature, tendance à mécaniser les choses, est-ce que le mental psychique est totalement libre de toute forme d’encadrement ?
BdM : Oui, d’ailleurs, de là, sa définition, sa nature. Le mental psychique est libre de n’importe quoi, il est capable de créer des formes pour soutenir dans l’expression, sa réalité. Il est créatif, donc il ne sert pas celui qui le vit. Probablement, une des grandes distinctions entre le mental psychologique et le mental psychique, c’est celle-ci, c’est que dans le mental psychologique, la connaissance appartient à l’ego, il est fier d’elle, ça devient pour lui une mesure de ce qu’il est.
Tandis que dans le mental psychique, la connaissance n’existe pas, il y a un savoir qui devient connaissance une fois qu’il est parlé, mais la connaissance n’existe pas pour l’ego, parce qu’il n’y a plus de réflexion. Donc à ce moment-là, l’être est libre, selon sa vibration, selon son niveau d’évolution, il est libre d’aller scruter si vous voulez, les mystères. Il est libre de parler de n’importe quoi. Par contre, ce qui lui donne cette capacité de grande liberté créative, c’est le fait qu’il ne peut plus réfléchir sur ce qu’il dit, donc la connaissance n’est plus la sienne, il n’a plus de fierté ou de gloire dans la connaissance, parce que le mental psychique fait partie d’un autre temps, il ne fait pas partie du temps de l’Homme de l’involution, il fait partie du temps de l’Homme, d’un autre Homme de l’évolution.
DM : Est-ce que l’être psychique est capable de vivre dans un temps où l’Homme psychologique est maître en nombre ?
BdM : Oui, il est capable, mais… Il est capable, d’ailleurs il doit l’être parce que s’il ne pouvait pas le devenir, il serait très très malheureux, il serait extrêmement souffrant, et ça fait partie de l’intégration de sa conscience de le devenir. Un être psychique doit en arriver éventuellement, ou en arrivera éventuellement à pouvoir réellement fonctionner dans les deux mondes à la fois.
Par contre, il est évident que si son accélération vers la conscience psychique est trop grande, trop rapide – et ça, ce n’est pas le cas, parce que tout est contrôlé de l’invisible ou des autres plans – mais techniquement parlant, si son évolution était trop rapide, à ce moment-là il ne pourrait pas vivre sur la Terre, il serait obligé de sortir de son corps.
Donc il vivrait la mortalité même s’il ne retourne pas en astral. Il serait obligé de sortir de son enveloppe matérielle, parce que la planète ici deviendrait trop restreignante, trop contraignante, parce que justement, la conscience psychique ne voit pas ou ne peut pas voir, ne peut pas regarder, observer ce qui se passe dans le monde avec les mêmes yeux que la conscience psychologique. Elle n’a plus les mêmes valeurs. La conscience psychologique, elle a des valeurs, la conscience psychique n’a pas de valeurs, elle ne fonctionne pas sur la base des valeurs. Vous allez me demander sur quoi elle fonctionne, quelle est la fondation de sa pulsation…
DM : Sa motivation ?
BdM : Quelle est sa motivation ? Et je vous dirais que la seule chose qui motive ou qui lui permet de continuer à se propulser, à se manifester, ainsi de suite, c’est la capacité de constamment se mettre en équilibre.
DM : On ne peut même pas parler d’un challenge ?
BdM : De balancer ses vibrations, la conscience psychique est capable de balancer ses vibrations, l’Homme conscient balance ses vibrations. Bon, je vais vous l’expliquer dans un terme très simple. Les gens dans la salle savent qu’ils ont des hauts et des bas. OK. On a des hauts, on a des bas, bon ! Ils savent qu’ils ne sont pas toujours heureux, il y a des trous !
DM : Régulièrement, de façon cyclique !
BdM : Oui. Et ces trous-là, ils ne sont pas capables nécessairement de les combler, ils vont essayer de les combler, ils vont boire de la bière Molson, ils vont aller jouer au hockey, ils vont aller au forum ! Bon, ça, ça fait partie de combler. Mais les trous reviennent, donc c’est pour ça que l’Homme d’ailleurs sur la Terre ne peut pas être heureux. Être heureux, c’est une projection idéaliste du mental inférieur, l’Homme doit être bien dans sa peau. Ça, ça viendra.
Tandis que dans la conscience psychique, le malheur n’existe pas. Ce qui existe, c’est une très très grande sensibilité à ces mouvements d’énergie, qui crée dans l’Homme psychologique les hauts et les bas. Donc l’Homme psychique lui, est très conscient de ce mouvement d’énergie-là, il est très conscient de sa vibration. Et comme il est conscient de sa vibration, de la vibration, autrement dit de l’énergie qui pulse en lui sur le plan mental, sur le plan émotionnel, ainsi de suite, à ce moment-là, il est capable de travailler avec cette énergie-là, et de toujours la maintenir en équilibre. C’est réellement un grand équilibriste, et c’est ça qui lui permet de se maintenir en forme ou en balance, ou en harmonie, avec le monde involutif, extrêmement restreignant de l’involution.
DM : Est-ce que ça serait à cause, je dirais, de cette aptitude à se balancer, à ne jamais faire de compromis sur son équilibre vibratoire que les êtres psychologiques ne peuvent pas l’encadrer dans le sens de le rendre, je dirais, prévisible ou régulier ?
BdM : Oui, il devient totalement imprévisible parce qu’il vit sa vie par rapport à sa vibration, tandis que l’Homme vit sa vie par rapport à des notions qui sont sous-tendues par une vibration. L’Homme vit sa vie… Je vous donne un exemple, je vous donne un exemple simpliste. Supposons que vous appartenez à une race qui a une mémoire très forte, et une influence de mémoire très forte sur vous, par exemple, supposons que vous êtes un Italien. Bon, le Peuple Italien a une mémoire de race très puissante. Bon, vous êtes un Italien et vous passez de l’inconscience à la conscience, de l’involution à l’évolution. Vous avez les Arabes aussi, les Hindous… Il y a des Peuples qui ont une grande mémoire, et les individus qui sont dans cette mémoire, sont extrêmement liés à cette mémoire.
Donc si vous êtes Italien, vous avez une bonne famille, la mamma, tout ce qu’on connaît de la famille Italienne, et qu’un jour, pour des raison d’évolution, vous passez de l’involution à l’évolution, en tant qu’ego, en tant que personnalité, vous verrez que c’est très très difficile de vous libérer des “italianeries”, (rires du public), de tout ce qui est Italien, de tout ce qui est des…
DM : Des attaches !
BdM : Des attaches. Et c’est là effectivement, probablement que vous vivrez une très grande initiation. Et si l’Homme, cet Homme Italien continue à évoluer, ainsi de suite, il est évident qu’un jour, il sera psychiquement libre dans ce sens que la mémoire de la race n’aura plus sur lui de pouvoir. Effectivement là-dedans, il va y avoir beaucoup de grincement de dents au cours de cette évolution-là. S’il le fait d’une façon intelligente, d’une façon pondérée, et qu’il n’a pas trop d’illusions, ainsi de suite, à ce moment-là il pourra traiter avec ces énergies-là, de la mémoire de la race, et en même temps se rendre libre, mais effectivement il vivra un très grand conflit, un très grand conflit d’intérêt.
DM : La déchirure que cet Italien pourrait vivre ou que cet Arabe pourrait vivre vis-à-vis de sa famille, vis-à-vis de son environnement, souvent on lui reprochera de manquer de solidité ?
BdM : Bon, là, on parle de l’Italien parce que c’est évident, les Italiens ont une grande mémoire de race, les Arabes… Mais dans le fond, c’est tous les Peuples, même au Québec on a une mémoire de race, mais elle est beaucoup plus ténue, mais elle se situe plutôt au niveau de la famille, au Québec. Mais passer de la mémoire de la conscience psychologique à la conscience psychique, c’est un tour de force, ce sera un tour de force, et ce sera la mesure effective de la nouvelle conscience humaine sur la Terre. Il y a des Hommes qui pourront aller plus loin dans ce mouvement-là de leur Esprit, il y en a qui pourront aller moins loin, mais effectivement, si on parle de l’évolution d’une conscience supérieure, on ne peut plus parler d’une conscience qui est contrainte par une inconscience antérieure, et c’est là que tout se joue.
DM : J’aimerais revenir quand même au point où l’individu, quand il déplace une valeur qui est qualifiée de psychologique, quand il la déplace, est-ce qu’il la remplace par une autre valeur ou il la dégage simplement pour être capable de jouer à l’équilibriste, dont vous parlez ?
BdM : Ce n’est pas qu’il la remplace, c’est qu’il en devient libre, parce qu’une valeur c’est toujours polarisé, donc ce qui est valeur dans notre société, ou ce qui est valeur dans la conscience psychologique, le bien, le mal, par exemple… Le bien, le mal, pour un Homme conscient, le bien, le mal, ça n’existe pas. Dans ce sens, au niveau d’une valeur émotive sur sa conscience.
Il y a du bien, il y a du mal dans le monde, mais lui en tant que conscience ne vit pas la valeur du bien et du mal comme l’Homme de l’involution, parce qu’il n’a plus la mémoire, il n’a plus la mémoire psychologique de la race, donc ce qui est le mal, ce qui est mal… Ce qui est mal… Bon ! Prenons Hitler, par exemple, prenons Hitler, la civilisation occidentale, et prenons la civilisation Judéo-chrétienne. Bon, pour l’Homme inconscient, Hitler c’est le mal. Les Français, les Américains, c’est le bon, OK !
Et je n’ai pas d’objection à cette polarité, mais pour l’Homme conscient, ce n’est pas vécu de la même façon. Autrement dit l’Homme conscient peut regarder le mouvement hitlérien, le mouvement nazi en Allemagne et voir les causes et les raisons, et “les pourquoi” qui existent ou qu’on a vécu sur la Terre, le mouvement nazi… Quelles sont les racines, quelles sont les causes fondamentales au niveau de la mémoire des âmes, ainsi de suite, en relation, par exemple, avec le peuple Juif, ainsi de suite. Et c’est la même chose à tous les niveaux, c’est la même chose avec ce qui se passe présentement au Moyen-Orient, ça fait partie du karma planétaire.
DM : Si cet individu-là qui se dégage finalement d’une perception morale, religieuse ou politique…
BdM : Polarisée !
DM : Bon, qu’il se dégage de cette morale-là, est-ce que c’est parce qu’il a une vision occulte du processus ?
BdM : C’est parce qu’il a une compréhension occulte du processus.
DM : Donc il faut absolument une conscience occulte pour se dégager des valeurs morales ?
BdM : C’est ça le mental psychique. Le mental psychique c’est une conscience occulte.
DM : OK. Cette conscience occulte, elle vient à l’Homme comment ?
BdM : Elle fait partie de l’ouverture de son centre mental, dans ce sens qu’elle fait partie de la connexion beaucoup plus personnalisée de sa source avec lui. C’est comme… Il y a un renversement dans son mental de la valeur psychologique ou grammatical du JE et du TU. Chez l’Homme inconscient, le JE fait partie de sa personnalité, “je fais ci, je fais ça”, il ne vit pas le TU au niveau de son mental inférieur, il va vivre le TU au niveau du commandement. Tandis que dans la conscience psychique, l’Homme va vivre le TU au niveau du commandement intérieur, il va vivre le JE comme expression de son être dans le monde. Donc il vit automatiquement une communication télépathique avec le plan mental.
Tandis que l’Homme inconscient ne vit pas la communication télépathique consciente avec le plan mental, il peut le vivre, mais il le vivra à l’insu de la connaissance occulte de la valeur psychologique sur son moi, du JE et du TU, donc il peut être gardé toute une vie ou pendant des générations, et des générations, dans l’ignorance des lois occultes du JE et du TU.
DM : La façon que j’entends ça, c’est qu’on passe du psychologique au psychique dès qu’on est capable de laisser tomber le JE pour avoir cette perception du contact ?
BdM : Quand on est capable de passer du JE au TU dans le mental. La conscience psychique permet à l’Homme de vivre le TU dans le mental, la conscience psychologique permet à l’Homme de vivre le JE dans le mental. Si l’Homme n’est pas préparé à vivre le TU dans le mental, il deviendrait fou. Donc il faut qu’il y ait une préparation, il faut qu’il y ait une science, il faut qu’il soit averti. S’il n’est pas averti, il devient dingue ou il devient possédé par le plan astral, donc s’il ne doit pas être possédé par le plan astral, mais qu’il doit être en communication télépathique avec le plan mental, il faut qu’il sache réellement ce qui se passe au niveau de son être, de son mental, de sa conscience.
DM : Dans le domaine psychologique, les gens qui sont, disons, les plus informés de l’occulte, sont généralement les ésotéristes, les médiums. Ces êtres-là qui sont médiums et qui, dans certains cas, parlent même avec des entités, est-ce que ces gens-là ont fait basculer le JE au TU ou s’ils sont sur une frontière ?
BdM : Ils sont sur une frontière mais n’ont pas pu basculer encore parce qu’ils n’ont pas pénétré le mystère de leur conscience. Il faut que l’Homme pénètre le mystère de sa conscience, il faut qu’il pénètre le mystère de la conscience, pour qu’il pénètre l’astral de sa conscience. Les médiums ou les gens qui sont en communication avec des entités sur le plan astral sont en communication avec des entités qui peuvent leur être inférieures ou qui peuvent leur être supérieures, mais qui d’une façon ou d’une autre, parce qu’ils sont en dehors de l’enveloppe matérielle et qu’ils sont en forme astrale, sont régis par les lois de l’involution, donc automatiquement ne sont pas en fusion.
L’Homme en fusion est beaucoup plus avancé en intelligence psychique que l’entité dans son enveloppe astrale peut l’être. Il n’y a pas d’intelligence dans l’astral. L’astral ou le monde de la mort, c’est un monde qui est équivalent sur le plan de la mémoire ou de l’expérience à l’Homme sur le plan matériel. L’âme qui est dans une enveloppe matérielle ou l’âme qui est dans une enveloppe astrale, ou qui est libre du corps matériel, elle est aussi stupide que ce qu’elle était sur le plan matériel.
La seule chose, c’est qu’elle a accès à des archives que, nous, nous ne possédons pas parce que nos archives, ce sont des livres, ce sont des archives très matérielles qui sont basées sur l’accumulation des notions qui font partie de l’expérience des centres. Alors que l’âme elle, elle a accès aux archives qui font partie des lois cosmiques du monde de la mort, donc c’est le seul avantage qu’elle a. Elle est dans un autre temps, donc elle peut donner à l’Homme de l’information dans son temps, donc, qui va devenir pour lui de la précognition, ainsi de suite.
Mais l’âme n’est pas dans une position – même si elle est dans son enveloppe astrale – n’est pas dans une position pour amener à l’Homme de la lumière, elle peut simplement amener à l’Homme de son expérience. Si elle est une âme évoluée, elle va apporter, amener à l’Homme une bonne expérience. Si elle est une âme qui n’est pas très évoluée, elle va apporter à l’Homme une expérience qui est à cette mesure-là.
Si l’Homme est médiumnique ou qu’il est en contact avec ces sphères-là, il sera obligé, éventuellement, de passer de l’involution à l’évolution, il sera obligé de connaître la fusion, il sera obligé de connaître le contact télépathique avec le plan mental, et à ce moment-là il comprendra parfaitement le monde de l’âme, et à ce moment-là, s’il communique avec des entités qui sont dans le monde de la mort, il deviendra lui-même leur maître. Dans le sens que c’est l’Homme qui deviendra maître des âmes dans le monde de la mort, et c’est l’Homme qui apportera de la connaissance dans le monde de la mort, c’est l’Homme qui apportera de la science dans le monde de la mort, c’est l’Homme qui fera évoluer le plan astral, et c’est sa fonction. Et aujourd’hui, les âmes dans le monde astral ou dans leur forme astrale, le savent ceci.
Il y en a beaucoup qui s’opposent à ce mouvement-là, parce qu’elles perdent du pouvoir sur l’Homme, par contre il y en a d’autres qui sont très contentes, parce que finalement, elles commencent à voir au bout du tunnel, elles commencent à savoir éventuellement que le contact se fera avec la lumière, qu’elles n’ont pas. Le monde des entités dans le monde de la mort n’ont pas le contact avec la lumière.
La lumière astrale ce n’est pas la lumière de l’Homme, la lumière astrale ça fait partie des mondes, de leur monde, ça fait partie de la relation entre leur temps et leur impuissance, ça fait partie de leur incapacité totale de se réorienter. Et si les âmes n’avaient pas de lumière astrale, elles deviendraient totalement folles, elles deviendraient totalement dingues à un point tel que ça menacerait l’équilibre évolutif, procréatif de l’Humanité.
Donc cette lumière astrale qu’elles ont, pour elles c’est une illusion, et ça leur donne de l’espoir à très très long terme de venir en contact avec elle. Et un jour, elles doivent réaliser que cette lumière-là, elle ne peut pas venir en contact avec elles, elles doivent venir dans la matière, dans la chair pour faire la fusion avec elle, et c’est justement cette connaissance-là qui commence aujourd’hui à rentrer dans le monde de l’astral, qui est en train de troubler le monde de l’astral.
DM : Est-ce que vous êtes d’accord, Bernard… On parlait de médiums, de gens qui sont sur une frontière entre l’être psychologique et l’être psychique, est-ce que vous êtes d’accord que l’individu qui perçoit ces deux-mondes-là, le monde de la lumière et le monde de l’astral, est-ce que vous êtes d’accord que l’astral, à certaines occasions, se servira d’un commandement pour l’Homme matériel pour lui indiquer des directions ? Pourtant l’individu aura l’impression d’avoir une information qui vient de son Esprit ou de lui-même, comment on peut différencier ou traiter avec ce problème-là ?
BdM : Oui, c’est un gros problème. L’Homme, je parle de l’Homme conscient, l’Homme psychique découvrira dans son évolution, que la première règle du jeu, la règle fondamentale de la conscience psychique sur la Terre, c’est de ne pas croire. Un Homme qui ne comprend pas ça, il est fait à l’os !
DM : Ça protège contre tout ?
BdM : Ça protège contre tout, parce que ça le force à vivre de son intelligence au niveau où il la perçoit, comme étant intelligente. Autrement dit un Homme qui vit consciemment ou inconsciemment par rapport à un niveau d’intelligence, que lui sent, ou réalise, comme étant intelligent, dans ce sens que ça le protège contre la souffrance, il est bien. Mais un Homme qui s’ouvre à des dimensions dont il ne connaît pas les lois, et qui, parce qu’il vit un commandement au niveau du TU, et qu’il suit ce commandement-là, il finit comme beaucoup de gens finissent.
Les gens qui commettent des meurtres ou des gens qui font des choses comme on lit souvent dans les journaux, quand ils vont voir les psychologues, les psychiatres, et qui disent : “J’ai entendu une voix qui me dit de faire telle chose”, bon, ben, la raison pour laquelle l’Homme vit ça, c’est parce qu’il a une conscience psychologique qui est ouverte au plan occulte, mais il n’a pas la science, il n’a pas le discernement.
Et comme ces gens-là font encore partie du monde de l’expérience, ça fait encore partie de l’expérience de l’âme, ça fait partie de l’expérience de l’Homme, ça fait partie de l’expérience de l’Humanité, ces gens-là vivent cette expérience et en sont les victimes. Par contre, l’Homme qui passe de l’inconscience à la conscience, ou qui sort de la conscience expérimentale, et je veux dire bien “de la conscience expérimentale”, à ce moment-là il va vivre le TU qui devient une forme de communication, mais éventuellement il sera suffisamment intelligent pour intégrer cette communication et ne plus vivre le TU comme un commandement.
Quand un Homme est commandé à partir d’un autre plan, il est déjà en danger, s’il écoute le commandement dans ce sens qu’il y croit, il est en danger. S’il écoute le commandement parce qu’il le sait comme étant intégré à sa conscience, comme faisant partie de sa conscience, comme ne faisant pas partie du monde de la mort, comme faisant partie du monde mental, de sa conscience mentale, à ce moment-là ce commandement-là devient pour lui une exécution rapide qui le sort de la nécessité de se servir de ses réflexes normaux pour actualiser son expérience ou son action.
Donc ça fait partie de sa conscience, ça fait partie de ses pouvoirs, ça fait partie de l’accélération de son action, mais définitivement l’Homme psychique, ultimement parlant, ne pourra plus croire, ça ne fera plus partie de sa conscience. D’ailleurs, croire, ça fait partie de la conscience psychologique… Croire, ça fait partie de la conscience psychologique !
Toutes les races, toutes les nations, tous les Hommes, tous les peuples ont certaines croyances, que ce soit au niveau d’une idéologie, que ce soit au niveau d’une religion, que ce soit au niveau d’une philosophie, les peuples ont de la croyance et les individus font partie de ces peuples. Donc ils ont des croyances, et c’est un signe de la conscience psychologique. Montrez-moi un Homme qui croit, je vous montrerai un Homme qui a une conscience psychologique !
DM : Bernard, je mets dix personnes autour d’une table, dix personnes qui ont conscience suffisamment de règles psychologiques qu’on vit dans le quotidien et qui ont aussi un certain éveil intelligent au psychisme, dans ce sens qu’ils sont conscients de la manipulation de l’astral, la manipulation du double, ces choses-là.
Est-ce que dans ces dix personnes-là qui parlent ensemble, peut sortir de l’information qui permet de prendre une décision, qu’on peut qualifier de, je dirais, de certaine, de sûre, et est-ce que les êtres qui sont autour de la table, à ce moment-là, lorsqu’ils en arrivent à un consensus, est-ce que c’est des êtres qui croient à quelque chose ou si c’est simplement des gens qui reconnaissent quelque chose ?
BdM : Non, ce sont des êtres qui créent par la parole certains mouvements d’idée, et ces mouvements d’idée là, de par leur vibration, de par leur harmonie, éventuellement vont amener à un consensus. Et ces Hommes-là vont partir avec ce matériel-là, ils ne croiront pas à ce qu’ils disent, ils vont simplement savoir que ce qu’ils disent, c’est ça ! Ils vont partir avec ceci. Il n’y a pas de croyance.
DM : Est-ce qu’il est possible dans les dix personnes qu’il y ait des éléments qui sont différents dans l’information et qu’une personne ou quelques personnes disent : Bon là, il faut avoir la majorité pour prendre une décision ! Est-ce qu’un consensus doit être fait quand c’est intelligent, ou s’il y a un aspect psychologique, il peut y avoir des éléments où il y a une polarité, c’est-à-dire qu’il y a 60 % qui disent que c’est ça, et puis 40 % qui disent d’autres choses ?
BdM : Le consensus est valable dans ce sens que ça permet d’égaliser l’astral possible des différentes personnalités. Si vous aviez un initié dans ce milieu-là, il n’y aurait pas de consensus, vous n’auriez pas besoin de consensus, c’est l’initié qui dirigerait le processus.
DM : Mais les êtres…
BdM : Mais si vous n’avez pas un initié, que vous avez des Hommes conscients, à ce moment-là vous avez avantage à avoir un consensus, parce que ce qui va se passer à travers leur mental, chacun de ces individus-là va faire partie de la tarte, va faire partie de la globalité. Ce qu’une personne va apporter, ce que l’autre va apporter, ce que l’autre va apporter, ça va tout se fondre ensemble, ça va former une unité. Et quand l’unité sera formée, ce sera ça le consensus.
Donc, des gens qui sont conscients et qui se parlent créent toujours à long terme, au cours de la discussion, au cours de l’évolution de leur parole, ils s’amènent éventuellement à créer un consensus qui est basé sur le fait que chacun a amené une partie de ce qu’il sait. Le consensus… Ce n’est pas un consensus psychologique, c’est une unité mentale, c’est un unité de différents “mentals” qui, finalement, en parlant, ont créé la forme dont ils avaient besoin pour opérer.
DM : Où est-ce qu’ils risquent de croire là-dedans ?
BdM : Parce que je ne vois pas le risque de croire, si vous me parlez de gens conscients, ils ne croiront pas. Ils vont utiliser, ils vont partir avec ce qu’ils ont créé et ils vont avancer avec. Plus tard ils vont ajuster, ils vont reparler, ils vont avancer, ils vont ajuster, ils vont parler, mais ils ne croiront pas. Vous ne pouvez pas parler de conscience psychique et de croire.
DM : Je pose la question parce qu’à un certain moment donné, vous parliez : Un initié, il n’y aurait pas de problème. L’initié qui arrive dans un processus unifié, automatiquement, de par sa crédibilité, de sa certitude, de son propre rayonnement crée une sorte d’unité par le seul fait de sa parole. Par contre, lorsque dix paroles, dix personnes parlent, il n’est pas établi que les dix personnes peuvent avoir une crédibilité équivalente, donc par conséquent, le processus de croire peut apparaître chez certaines personnes face à la certitude de l’un ou certitude de l’autre face à ces différents aspects ?
BdM : Oui, mais c’est parce qu’ils ne sont pas habitués. Ces Hommes conscients là dont vous parlez, ce ne sont pas des initiés dans ce sens qu’il n’y a pas suffisamment de transparence dans l’ego. Ce qui fait que des gens vont écouter des initiés, c’est parce qu’il y a de la transparence, donc il n’y a pas de menace, il n’y pas de jeu de pouvoir.
Tandis que dans l’Homme inconscient, même s’il est psychique, il y a toujours une possibilité d’astralisation de cette énergie-là. Et éventuellement, il n’y en a plus parce que les Hommes qui sont conscients, éventuellement, reconnaissent tellement le jeu de cette astralité-là, qu’éventuellement, ils parlent puis ça devient un plaisir totalement créatif, vous ne sentez plus l’ego.
Tandis que l’initié, lui, comme il agit toujours dans un début, dans le début d’un mouvement, il va créer des conditions pour tester l’Homme, pour l’amener à une certaine transparence, pour ensuite se libérer de lui, pour qu’eux finissent, continuent leur propre travail. Mais éventuellement, ils n’auront plus besoin de croire, la question de croire l’un ou l’autre, ça n’existera plus, ça sera simplement une question de sentir l’intelligence de l’autre.
DM : Comme une reconnaissance ?
BdM : Oui, une reconnaissance, oui.
DM : OK. Maintenant, vous dites qu’on peut avoir un aspect psychique et on peut être astralisable encore… C’est-à-dire que l’être peut avoir accès à une certaine invisibilité, puis encore être vulnérable au niveau de l’ego. Est-ce que c’est là qu’intervient le phénomène, disons du pouvoir occulte ou de toutes formes… Certains iront pousser jusqu’au concept de la magie ? Est-ce que dans les êtres qui ont une certaine conscience de l’invisible, est-ce qu’il y a encore dans la fin de course, une sorte de recherche du pouvoir dans l’invisible ou de se servir de l’invisible ou d’une dynamique de l’invisible pour avoir un contrôle sur le plan matériel, est-ce que c’est un point… ?
BdM : Pas chez l’Homme conscient.
DM : Pas chez l’Homme conscient ? Qu’est-ce qui différencie cet élément ?
BdM : La transparence de l’ego. Si vous travaillez… Si l’Homme travaille consciemment ou s’il est en contact télépathique conscient avec le plan mental, il n’est plus régi par les mêmes lois, il n’est plus régi par les lois de la mort. Un Homme qui est en contact avec des entités sur le plan astral, effectivement il est régi par les lois de la mort.
Donc, effectivement la magie, le pouvoir, ça viendra dans sa conscience parce que ça fait partie de la manipulation des Hommes sur la Terre à travers ces courants astraux. Mais l’Homme qui est psychique ou l’Homme qui travaille avec le plan mental, il sera dans une puissance créatrice, il pourra s’émaner de lui une puissance créative ou créatrice, mais il ne sera pas intéressé au pouvoir parce que le pouvoir ou la recherche du pouvoir, c’est de l’inconscience.
DM : Je pense aux sectes…
BdM : C’est de l’inconscience, c’est de la domination, c’est de la manipulation pour quelque raison que ce soit, aussitôt que vous osez manipuler un être humain, au niveau du pouvoir, déjà vous faites partie des lois astrales, déjà vous êtes un Homme dangereux.
DM : Qu’est-ce qui emmène une personne qui a une certaine conscience des lois d’énergie subtile, je pense à des gens qui sont dans des sectes, qui ont conscience de l’invisibilité du subconscient d’un être, et qu’est-ce qui les pousse à vouloir manipuler ces individus-là ?
BdM : Ça fait partie de leur inconscience, c’est ça de l’inconscience, ils sont manipulés par l’astral, ils ont un corps de désir très vibrant, ils sont manipulés par l’astral. Quand vous parlez de pouvoir, vous parlez de l’astral !
DM : Automatiquement ?
BdM : Automatiquement ! Que ce soit une secte, que ce soit une religion, que ce soit n’importe quoi.
DM : OK. Si vous allez dans le sens de l’être psychique qui ne veut pas de pouvoir, comment cet individu-là, dans une société qui exige, disons, une certaine autorité, comment cet individu peut fonctionner collectivement ou par regroupement, ne serait-ce que vivre un couple ou une famille, et ne pas vouloir exprimer un pouvoir, comment l’individu peut convenir avec d’autres personnes sans vouloir exprimer une certaine force, un certain pouvoir ?
BdM : Si vous étudiez le mot vouloir, si vous parlez de désir, vous parlez de l’astral, si vous parlez d’astral ou si vous astralisez cette conscience dite créative, et qu’elle finit par un processus de manipulation de l’Homme qui, relativement à vous, est plus ignorant ou plus naïf, vous faites partie des lois de la magie noire, vous devenez dangereux à l’évolution.
Si vous parlez d’un Homme conscient, d’un Homme qui a une conscience universelle, vous ne pouvez pas parler de pouvoir, il peut avoir une certaine maîtrise, il peut avoir une certaine conscience, il peut avoir de la puissance créatrice, mais elle ne peut pas être astralisée cette énergie-là, et c’est pour ça que cet Homme-là, dans son énergie créative, il va toujours chercher à se retirer.
DM : Ah ! C’est une des clés, ça ?
BdM : Oui, au lieu de former la collectivité, ou au lieu d’avoir sous son empire une collectivité, il va chercher à se retirer. Vous ne trouverez jamais un Homme psychique ou de ces Hommes dont je parle, à la tête d’une secte, voulant former une secte ou voulant former une religion, ou voulant avoir autour d’eux toute cette multitude de personnes.
Au contraire, rendus à un certain moment, ils veulent se retirer… La paix… Et actualiser leur énergie à d’autres niveaux. Tandis que l’Homme inconscient, astralisé, médiumnique, en contact avec les forces occultes, veut le pouvoir, parce que le pouvoir… Ce qu’on appelle le pouvoir, en “contradistinction” avec la puissance, le pouvoir sur la Terre, c’est la recherche de la domination, alors que la puissance, ça fait simplement partie de la vibration de la vie à travers les différents plans.
La puissance elle est impersonnelle, le pouvoir il est très personnel. La puissance de l’Homme conscient ou de l’Homme psychique, elle est à la mesure de la transparence de son ego. Tandis que le pouvoir de l’Homme psychologique, même s’il est occulte ou s’il a contact avec des entités, ou s’il pratique certaines sciences occultes, ce pouvoir-là est à la mesure de son désir de dominer, de commander. Il est basé sur une très grande insécurité, et quelque part dans le temps, il va faire une erreur, dans ce sens que quelque part dans le temps, il ne sera plus capable de contenir ce pouvoir-là.
Si vous regardez les Hommes sur la Terre, revenons au niveau politique, si vos regardez les Hommes sur la Terre qui ont ramassé le pouvoir, qui ont travaillé pendant des générations ou des années, ou des décennies de leur vie à créer le pouvoir, quelque part dans le temps, ils ont fait une erreur fatale parce que l’Homme n’est pas capable, à long terme, n’est pas capable toute sa vie, de contrôler les illusions du pouvoir qui viennent de l’astral.
Au début, ça paraît bien, peut-être qu’au début… Bon… Prenons Papa Doc en Haïti, Papa Doc au début, c’était un bon médecin de campagne, ainsi de suite, il a aidé les gens, il a aidé le peuple… Papapapapa… Il est venu au pouvoir, il est rentré dans la magie noire, il a fait le vaudou, il a eu le pouvoir sur les masses, il a fait l’erreur. Vous prenez Hitler, c’est la même chose, il a commencé avec de bonnes intentions, finalement il a initié sa garde prétorienne au secret de la magie noire, et finalement il a fait l’erreur. Regardez Saddam Hussein. Regardez… Comment il s’appelle à Panama… Noriega, lui aussi, il est “vaudouesque”, ainsi de suite.
Donc l’Homme n’est pas capable, à long terme, de travailler avec les forces occultes et ne pas les astraliser s’il n’est pas psychique dans le sens que je dis, s’il n’a pas une conscience mentale. Autrement dit s’il n’y a pas une connexion entre son âme et sa source, le centre radial de sa conscience. Sinon, il est simplement une âme qui est sous l’empire d’autres âmes, et s’il n’est pas sous l’empire d’autres âmes, il peut être sous l’empire d’autres intelligences qui font partie des lois ahrimaniennes ou qui font partie des lois lucifériennes du monde de la mort.
Et à ce moment-là, si l’Homme n’est pas suffisamment conscient, éventuellement, ça lui échappe ces notions-là, il devient totalement assoiffé de pouvoir, c’est la même chose qui s’est produit dans les pays de l’Est, ça a été la grande erreur de Staline. Donc le pouvoir, dans le sens psychologique du terme, c’est la recherche de la domination, c’est l’élixir de l’ego, c’est la damnation éventuelle de l’Homme. Et un jour, le pouvoir devra passer de l’involution à l’évolution, donc il devra passer dans un processus de transmutation, et au lieu du pouvoir, on parlera de la puissance de l’Homme, on parlera de la puissance créatrice de l’Homme, mais cette puissance créatrice sera le résultat de la fusion de l’Homme sur la Terre.
Ce n’est pas important ce que l’Homme peut faire, que l’Homme puisse guérir, que l’Homme puisse faire de la lévitation, que l’Homme puisse transmuter le taux vibratoire de l’atome, ainsi de suite, ça na pas d’importance, mais ça a de l’importance si c’est du pouvoir. Là, ça devient dangereux parce que les Hommes ne sont pas capables de traiter… On peut traiter des petites affaires humaines, mais on ne peut pas traiter avec les forces, si on n’a pas de conscience.
Donc, l’Homme a la possibilité de vivre à trois niveaux. Il a la possibilité de vivre sur le plan psychologique, humain, ignorant, bonhomme, il y a des Hommes qui en arrivent à vivre sur le plan plus occulte de leur conscience, on parle d’Hitler, on parle de ceux qui ont traité dans les différentes formes de magie ou qui ont traité avec les forces astrales. Et ensuite, vous avez l’Homme nouveau, qui traitera avec la source de sa conscience, ce que les gens appellent son moi cosmique ou l’ajusteur de pensée, ou l’origine de son être, ce n’est pas important le terme.
Et cette étape de l’évolution, dans cette étape de l’évolution, on ne parlera pas de pouvoir, on parlera de puissance, et ces Hommes seront très anonymes dans leur énergie, tandis que dans le cas antérieur, il y a beaucoup d’orgueil, il y a beaucoup de vanité, ce sont des dictateurs personnels. Les Hommes qui sont dans le pouvoir, qui cherchent le pouvoir, sont des dictateurs personnels. Hitler c’était un dictateur personnel, Idi Amin c’était un dictateur personnel, tu ne trafiques pas avec ces Hommes, ils te coupent la gorge, ils te font fusiller.
Tandis que l’Homme conscient, l’Homme psychique, l’Homme nouveau, tous les termes qu’on puisse donner à cet être qui vient ou qui viendra, ces êtres-là sont des êtres universels, donc ils ne sont pas intéressés au pouvoir. Effectivement ils seront dotés de certaines capacités créatives, de certaines grandes facultés qui font partie de leur conscience, qui font partie de la fusion de la conscience, qui font partie de la descente de la lumière sur la Terre, mais on ne pourra plus parler de pouvoir comme on a parlé dans l’ancien temps.
DM : Cet être-là qui est psychique, est-ce qu’il subit une dictature de son contact ?
BdM : De sa source ? Au début oui, au début parce qu’à partir du moment où l’Homme vient en contact avec les plans parallèles, automatiquement l’expérience est tellement renversante, que vous soyez en contact avec les forces astrales ou que vous soyez en contact avec les forces de la lumière, ça n’a pas d’importance. C’est tellement renversant, parce que ça amène l’Homme à corriger totalement son tir psychologique, ça amène l’Homme à voir la vie d’un autre ordre, ça amène l’Homme à avoir des réponses où auparavant il n’y avait que de la spéculation, ainsi de suite. Ça amène l’Homme à se séparer complètement de la conscience de la race.
Donc effectivement, au début, ne connaissant pas les lois occultes de sa source, il est obligé de vivre une sorte de grande relation étroite avec cette source-là, mais au cours des années, au cours de l’habitude, au cours du temps, il en arrive à équilibrer la verticalité et à faire passer son énergie de ce plan-là à ce plan-là, dans ce sens qu’il en vient éventuellement à être maître de cette énergie. Il n’est plus maîtrisé par elle. Ça, c’est l’intégration. Donc ce n’est pas la fusion qui est importante.
La fusion est purement un accident cosmique de son expérience, mais l’intégration, c’est réellement la mesure de l’intelligence de l’Homme. Si vous me demandiez : “Qu’est-ce que c’est la plus grande mesure de l’intelligence de l’Homme de demain”… C’est sa capacité d’intégrer l’énergie de sa fusion. Que vous parliez de fusion, ça ne m’impressionne pas parce que d’ailleurs, tous les Hommes sur la Terre ont un degré plus ou moins avancé de fusion.
À partir du moment où vous parlez de la fusion, si l’Homme n’avait pas de fusion, il ne pourrait pas parler, parce que la pensée vient d’ailleurs. Mais à partir du moment où la fusion s’accélère, à ce moment-là la force est tellement grande, la présence est tellement évidente que, l’ego, ça lui prend quelque temps, d’années pour en arriver à un certain discernement, une certaine lucidité, et à ce moment-là il y a équilibre entre la source et l’Homme. Et tant que l’Homme n’a pas trouvé cet équilibre, c’est-à-dire cette capacité de maintenir, d’être réellement libre du commandement, il n’a pas intégré cette énergie.
Aussitôt que l’Homme vient en contact avec l’invisible, il est commandé. S’il est en contact avec l’astral, il est commandé, ça fait partie des lois de l’astral. S’il est en contact avec les mondes de la lumière, il peut être commandé au début, mais éventuellement, il doit briser le commandement. Un Homme qui est commandé de l’invisible n’est pas intégré et il n’a pas une conscience totale. Et là, vous allez dire : “Mais oui, mais si l’Homme fait partie de l’invisible, à ce niveau-là, pourquoi ne pourrait-il pas accepter le commandement”…
DM : Pour se donner confiance ?
BdM : Pour se donner confiance au commandement, et mon expérience de vingt ans m’a démontré que c’est une illusion. Autrement dit, ce qui est en haut est en bas, donc si l’Homme a intégré son énergie et qu’il est capable de supporter sa vibration, il n’a plus besoin d’être commandé. La conscience, elle passe des plans supérieurs aux plans inférieurs, et ce qu’il actualise dans la matière, ça fait partie de ce qui devrait être actualisé à partir des plans, donc c’est une mesure. Tant que l’Homme est commandé à partir des plans, c’est une mesure de sa naïveté, qu’il soit en connexion avec des entités astrales ou qu’il soit en connexion avec sa source, c’est une mesure de sa naïveté.
L’Homme n’a pas à être commandé, parce qu’effectivement il est un être total, il est un être global, il est une âme en relation avec la source. Il est un ego qui est totalement équilibré dans ces rayonnements d’énergie là, l’Homme n’a pas à être commandé, l’Homme ce n’est pas un serviteur.
DM : Est-ce que l’Homme qui est intégré peut donner confiance à l’information de sa source, sans être commandé ?
BdM : Un Homme qui est intégré ne donnera jamais confiance à rien, il va sentir simplement le mouvement vibratoire, il va connaître d’une façon très précise les lois du temps, il va connaître d’une façon très précise la mesure de son action, il va connaître… Il va toujours se protéger contre la source. Un Homme qui ne se protège pas contre la source, il va être amené par la source à se protéger contre la source.
DM : Et comment on se protège contre la source ?
BdM : En ne croyant jamais la source.
DM : C’est parce que la source donne à un certain moment donné…
BdM : Et quand je dis ne pas croire la source, c’est très difficile pour l’Homme psychologique de comprendre ce que ça veut dire : Ne pas croire, parce que pour lui, ne pas croire, ça veut dire ne pas croire, et pour moi, ne pas croire, ça ne veut pas dire ne pas croire (rires du public), ça veut dire ne pas être capable de croire !
DM : Il n’y a pas de scepticisme ?
BdM : Dans le sens psychique du terme, tu n’es pas capable de croire, ce n’est pas que tu ne veux pas ou que tu veux, c’est ne pas être capable psychiquement de croire. Tandis que l’Homme inconscient, l’Homme psychologique, si vous lui dites : “Il ne faut pas croire”, il va faire l’effort de ne pas croire, ce n’est pas ça que je veux dire, c’est ne pas être capable de croire, ne pas avoir le matériel mental, ne pas avoir le matériel psychologique…
DM : C’est comme ne pas être magnétisable ?
BdM : Tu n’es pas capable, je ne suis pas capable de croire, ce n’est pas que je ne veux pas mais peut-être que j’aimerais ça, croire, peut-être que ce serait le fun de croire ma source, mais je sais que…
DM : Comme ce soir, vous dites des choses qui sont réelles, de mon point de vue, mais vous n’y croyez pas ?
BdM : Non ! Non, parce que croire c’est une attitude psychologique, ça fait partie du mental inférieur, c’est une béquille, c’est de la béquille, croire !
DM : Donc, vous, quand vous affirmez quelque chose, vous l’affirmez, point ! Mais ça ne semble pas vous appartenir ?
BdM : C’est pour ça, ça n’appartient pas à l’Homme, ça ne m’appartient pas, ça fait partie de ma sensibilité, de ma fusion, de le parler, d’arracher les voiles, d’aller dans les mystères… Je vais aller dans les mystères, je vais aller dans les mystères, je peux parler de n’importe quoi, OK. Ça fait partie de la fusion, mais je n’ai pas besoin de croire. Croire, c’est une notion psychologique de l’ego qui a besoin de quelque chose pour s’appuyer sur quelque chose !
Donc ce phénomène-là de s’appuyer sur quelque chose, c’est une forme de naïveté, et ce quelque chose sur lequel vous voulez vous appuyer peut toujours être manipulé par les plans. Donc l’Homme, en tout cas, l’Homme un jour ne pourra pas croire. OK. Je vous donne un exemple parallèle. Aujourd’hui l’Homme croit en Dieu, que ce soit n’importe quel Dieu, ça n’a pas d’importance, l’Homme croit en Dieu, OK. Bon ! C’est bon pour ses émotions, “whatever”, bon !
DM : C’est valable !
BdM : Bon, c’est valable, c’est valable, c’est très très valable, et je suis content que beaucoup d’Hommes croient en Dieu, parce que dans un sens, ça rend la civilisation un petit peu plus humaine. Mais par contre, l’Homme un jour ne pourra plus croire en Dieu, donc là vous allez lui dire : “Mais qu’est-ce que c’est Dieu”… Et il va dire : “C’est telle chose, telle chose, telle chose”, mais il ne pourra pas croire en Dieu parce que, croire, ça fait partie du phénomène psychologique. Ça ne fait pas partie de l’état mental supérieur de l’Homme, psychique de l’Homme.
Croire, ça fait partie du besoin égoïque de l’ego de s’appuyer sur quelque chose, que ce soit bon ou que ce soit pas bon, croire c’est une béquille ! Donc à partir du moment où l’Homme va passer de l’involution à l’évolution, les béquilles, il ne pourra plus en avoir, parce qu’il ne vivra plus sur la Terre à partir ou en fonction de l’expérience de l’âme. Il va vivre sur la Terre en fonction de la fusion de son Esprit avec l’âme, avec l’ego, donc ce n’est plus une conscience expérimentale qu’il va connaître, ça sera une conscience créatrice.
Donc, il va penser de moins en moins, s’il est très très conscient, il pensera réellement de moins en moins. Donc à partir du moment où vous ne pensez plus, vous n’avez plus besoin de croire en rien. C’est parce que l’Homme pense qu’il a besoin de croire, c’est un appui pour ses pensées, mais si vous ne pensez pas, ça vous donne quoi de croire, vous ne pouvez pas croire, vous n’avez même pas la mécanique pour croire !
DM : Dans le même ordre d’idée, croire que quelqu’un nous croit, c’est vouloir être supporté ?
BdM : Effectivement, vouloir que quelqu’un nous croit, c’est totalement… ! (Fin)
mise à jour le 22/08/2024