Faire confiance ou non à l’invisible

Canadian Arctic – credit: @NorthernScavenger YouTube

Conférence avec Daniel Ménard 39

“DM : Bernard, dans la première partie : “Peut-on faire confiance à l’invisible” ? Beaucoup de gens dans leur développement personnel en arrivent à se poser la question. L’invisible existe-t-il ? Une fois qu’ils ont résolu cette perception-là et qu’ils ont accepté, dans un sens, qu’effectivement il y a une …” BdM

 

En Français vous lisez la transcription manuelle de la conférence de BdM, dans une autre langue la traduction par une intelligence artificielle (AI) de cette transcription manuelle, donc le résultat est à interpréter avec discernement.

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Daniel Ménard (DM) : Bernard, dans la première partie : “Peut-on faire confiance à l’invisible” ? Beaucoup de gens dans leur développement personnel en arrivent à se poser la question. L’invisible existe-t-il ? Une fois qu’ils ont résolu cette perception-là et qu’ils ont accepté, dans un sens, qu’effectivement il y a une vie parallèle ou une vie sur d’autres plans, ils en viennent à se poser la question : L’information qu’on reçoit de l’invisible, les communications qu’on peut capter de l’invisible, est-ce qu’elles sont valables dans nos prises de décisions, dans l’organisation de notre quotidien ? Et évidemment, cette question est souvent liée à notre propre expérience, tantôt positive, tantôt négative.

Ce soir, nous recevons Bernard de Montréal pour nous parler de cette crédibilité potentielle qu’on peut avoir dans l’invisible. Donc nous recevons Bernard de Montréal. Bernard, ce soir, le sujet c’est : “Peut-on faire confiance à l’invisible” ?

Bernard de Montréal (BdM) : Non ! (rires du public).

DM : La direction est donnée ! Pourtant l’invisible existe, je veux dire, la relation de l’individu ici sur le plan matériel, elle est intimement liée à l’invisible. Comment peut-on ne pas faire confiance à quelque chose qui existe ?

BdM : Le problème quand vous me posez la question… Pas faire confiance à l’invisible, ça ne veut pas dire que l’invisible n’existe pas !

DM : Ah ! Oui, c’est vrai.

BdM : Bon. Pas faire confiance à l’invisible, ça veut dire que les plans invisibles qui font partie de la conscience humaine, le plan mental, le plan astral, sont des plans d’énergie, ce sont des plans d’intelligence où des intelligences actives cohabitent avec l’Homme sur ces plans-là. Puis l’Homme est un être multidimensionnel, l’Homme c’est un être qui est dans une enveloppe matérielle, mais dont les dimensions psychiques font partie de l’invisible. Et ces plans-là sont habités par des intelligences qui ont différentes fonctions selon le niveau d’évolution de l’Homme ou de l’être humain.

Mais quand on parle de confiance à l’invisible, on parle de quoi ? On parle de l’évolution de l’Homme par rapport à l’invisible pour que l’Homme en arrive éventuellement à pouvoir intégrer l’invisible, c’est-à-dire en arrive à ne plus être assujetti à l’invisible. Si l’Homme fait confiance à l’invisible, l’Homme devient totalement démuni psychologiquement. Parce que le but de l’évolution de l’Homme sur la Terre, éventuellement, c’est l’intégration de sa matière avec ces plans subtils.

Les plans subtils font partie de l’invisible. Si l’Homme fait confiance à l’invisible, il n’intègre pas l’énergie de ces plans-là, il les subit. Et c’est pour ça que l’Homme ne peut pas faire confiance à l’invisible. Alors quand vous posez la question : “Est-ce qu’on peut faire confiance à l’invisible”… On ne doit pas sous-entendre dans la question que l’invisible n’existe pas, mais on doit entendre dans la question que l’Homme ne doit pas faire confiance à l’invisible, que l’Homme doit l’intégrer, que l’Homme doit en arriver à en voir le jeu, pour en arriver lui-même à être suffisamment dans son intelligence qui est effectivement un processus d’intégration, pour que l’Homme en arrive éventuellement à être libre.

DM : Bon, il y a un travail énorme qui se fait chez l’individu pour établir que l’invisible a une réalité. Pour certaines personnes, cette réalité est un acte de foi, mais pour d’autres c’est vraiment un travail là, de voir l’application concrète, du jeu, des manigances de l’invisible sur le plan matériel.

Le seul fait de reconnaître que l’invisible existe, ça ne présuppose pas, en tout cas, du moins pour certains êtres qui sont en voie de conscientisation, ça ne suppose pas nécessairement que le fait que ce soit une réalité, il y a une certaine confiance à donner, du fait qu’on lui reconnaît une certaine intelligence à cet invisible-là. Que ce soit astral ou que ce soit d’ordre mental, on voit définitivement des démonstrations d’intelligence.

Est-ce que l’individu, dans son comportement, ne devrait pas avoir une attitude de participation vis-à-vis de cet invisible-là ? Participer activement là, je ne peux pas parler de confiance en terme de croyance, mais on pourrait peut-être parler d’un facteur de participation avec l’invisible dans le processus décisionnel entre autres, prendre une décision sur une information subtile occulte ?

BdM : Même si l’Homme prend une décision par rapport à une information occulte ou subtile, comme vous dites, la décision qu’il prend, il faut qu’elle soit à la mesure de son intelligence à lui, et non pas à la mesure de ce qu’elle contient comme information. Autrement dit quand on parle de l’invisible, par exemple, il faut situer deux plans. Il y a deux plans très différents dans l’invisible. Il y a le plan astral qui est le plan de la mort, puis il y a le plan mental qui est le plan de la lumière de l’Homme.

Pour que l’Homme en arrive à vivre sa conscience mentale au niveau du plan mental, autrement dit pour que l’Homme en arrive à ce que son intelligence ne soit pas astralisée, il faut qu’il passe à travers l’astral de sa conscience. Dans ce processus-là, ce qui prend un certain nombre d’années, l’Homme, s’il fait confiance à l’invisible, il va automatiquement se mettre en initiation, surtout s’il bénéficie d’un contact télépathique, parce que sa nature humaine, au début, va lui donner l’impression que parce qu’il est en communication ou parce qu’il reçoit de l’information, que cette information elle est toujours précise. Et elle n’est pas précise toujours, parce que si elle l’était, l’Homme aurait un pouvoir de voyance sur la Terre, absolu !

Donc, tout le monde sait que la communication intuitive ou que la communication télépathique avec les plans n’est jamais une communication qui a de l’information absolument juste. Une fois que l’Homme réalise ceci, à ce moment-là il se met en garde, il apprend à se mettre en garde et c’est là qu’il devient intelligent. Devenir intelligent, c’est voir à travers le jeu de l’Esprit. Quand je parle de l’Esprit, je parle autant du double que je peux parler des entités !

Une fois que l’Homme voit ça, là il devient intelligent, là il entre dans son intelligence, dans son énergie, dans sa lumière, et là il voit clair. Et à ce moment-là, le temps, le processus d’intégration a fait en sorte qu’il n’a même plus besoin de se référer par télépathie à l’invisible. Ce qu’il voit, ce qu’il parle ou ce qu’il met en action est parfaitement coordonné, et à ce moment-là il vit une fusion, il vit une conscience unifiée à cette énergie-là, et c’est ce qui lui donne accès à une conscience supramentale.

DM : La partie de l’individu qui est lucide dans l’action, ce n’est pas la partie qui est invisible dans l’être ?

BdM : La partie de l’Homme qui est lucide dans l’action, c’est la partie de son intelligence qui est intégrée à cette énergie-là qui vient du plan mental.

DM : Donc, il y a vraiment une invisibilité et une matérialité qui doivent se connecter ?

BdM : Il y a une invisibilité, c’est-à-dire qu’il y a une intelligence mentale, objective, qui est occulte, mais qui fait partie de la conscience de l’Homme. La conscience de l’Homme elle est occulte, l’Homme ne la vit pas occultement parce que son niveau de conscience est trop bas.

Mais si le niveau de conscience de l’Homme était plus élevé, si le taux vibratoire de son mental était plus élevé, son intelligence serait occulte dans ce sens que l’Homme aurait accès facilement à des données qui sont suprarationnelles, mais des données suprarationnelles qu’il pourrait facilement intégrer au monde rationnel dans lequel on vit. Donc ça lui donnerait une voyance, ça lui donnerait accès à des facultés qui ne sont pas pensables, qui ne sont pas rationalisables, mais qui sont en soi très très intelligentes. Elles ne sont pas nécessairement logiques dans le sens que nous, nous le pensons, mais sont très ordonnées dans un autre sens.

Mais pour que l’Homme en arrive à bénéficier de ce coefficient d’intelligence là, il faut qu’il s’habitue au niveau de son émotivité à ne pas croire dans l’invisible. C’est le corps émotionnel qui nous fait croire dans l’invisible, parce que quand on commence… Quand un être est bien conscient et qu’il commence à prendre conscience ou qu’il commence à entendre la voix intérieure, ou qu’il commence à communiquer avec la voix intérieure, c’est un saut en hauteur pour l’Homme, c’est une découverte d’une autre dimension psychique de son être !

Donc pour lui, c’est très révélateur de quelque chose d’extraordinaire, mais par contre il doit réaliser qu’il y a un temps, il y a un temps, un certain nombre d’années qui doivent s’exécuter avant qu’il puisse réellement intégrer ça, parce que le contact avec l’invisible, le contact avec les plans astraux s’est fait depuis des millénaires avec l’Homme ! Les mediums le vivent, les gens le vivent dans leur vie de tous les jours plus ou moins consciemment, mais les Hommes se sont toujours fait jouer parce que les Hommes ont cru !

On ne peut pas croire à l’invisible, on doit l’intégrer, le mater complètement pour qu’il devienne réellement UN avec notre propre Esprit. Qu’est-ce que ça veut dire notre propre Esprit ? Notre propre Esprit, ça veut dire notre âme, mais dénuée de mémoire, notre âme dénuée de la mémoire de l’expérience, le centre même de l’âme, l’essence même de l’âme connectée avec son Esprit qui lui donne cette unicité-là ou cette fusion-là !

Si l’Homme croit à l’invisible, automatiquement il va se faire astraliser, parce que ça fait partie des lois astrales de l’involution, ça fait partie des lois du mensonge cosmique de l’involution, ça fait partie de l’ignorance de l’Homme. Si l’Homme avait… Les Hommes, puisque les Hommes ont communiqué avec l’invisible depuis des millénaires, il y a des races aujourd’hui qui font partie, qui vivent ce contact avec l’invisible, en Afrique, en Amérique du Sud, ainsi de suite, si les Hommes avaient eu contact avec l’invisible et que le contact avec l’invisible avait été pour eux réellement une source intégrale d’informations, l’Humanité aujourd’hui serait très très avancée.

On ne serait pas au vingtième siècle tel que l’on est, on serait des êtres très très avancés. Donc le fait que l’Homme aujourd’hui soit très avancé sur le plan matériel, sur le plan logique, sur le plan de la science, sur le plan de la réflexion, mais qu’il soit si peu avancé sur le plan de la conscience intérieure ou de la compréhension, ou de la connaissance de soi, nous indique de façon très précise que l’invisible ne peut pas être pour l’Homme un support, un support absolu tant que l’Homme n’a pas créé en lui-même une conscience absolue de ce support-là.

Et pour que l’Homme crée ou se crée une conscience absolue par rapport à cette source ou ces sources d’information là, il faut qu’il reconnaisse que la croyance dans l’information qui vient des plans parallèles, fait toujours partie de son évolution d’âme ou fait partie de la structuration psychique de sa conscience en évolution. Ce qu’on appelle le contact entre l’Esprit et l’âme.

DM : Est-ce que c’est les plans invisibles qui établissent les règles du jeu ou si c’est nous autres qui…

BdM : Non. Ce sont les plans invisibles qui établissent les règles du jeu au début, parce qu’on ne les connaît pas les règles du jeu. Mais au cours de l‘évolution de la conscience de l’Homme, au cours de l’initiation solaire de l’Homme, l’Homme en arrive à les connaître les règles du jeu, et une fois que l’Homme connaît les règles du jeu, qu’il les connaît bien, il ne peut plus croire l’invisible. Il peut communiquer avec mais il n’est plus assujetti à l’invisible.

L’invisible magnétise le mental humain, l’invisible magnétise le mental humain à un tel point que, l’Homme, à cause de l’ignorance des lois occultes de la conscience ou de l’ego ou de l’Esprit, ou de l’âme, n’est pas capable de voir les conséquences de sa croyance avec l’invisible. C’est pour ça qu’il y a des gens qui vivent des expériences de toutes les sortes par rapport à l’invisible !

La pensée humaine, notre pensée, quand vous pensez là, vous réalisez dans votre expérience jusqu’à quel point votre pensée n’est pas nette, claire, précise, lucide. Un Homme qui a une pensée lucide ou qui a une conscience lucide, a une conscience lucide, ça ne se discute pas une conscience lucide. Mais une conscience qui n’est pas lucide, ça se discute.

Donc l’Homme qui vit sa conscience par rapport à l’invisible et qui ne comprend pas les lois occultes de l’invisible, éventuellement, s’empêche de pouvoir intégrer cette énergie-là, d’en arriver à la lucidité, et peut être ballotté dans une direction ou dans une autre, et c’est ça qui fait que l’expérience occulte ou l’accès à des sciences marginales qui, dans un sens, c’est très bien, c’est très bon, c’est nécessaire, c’est fondamental, demande chez l’être humain une très grande vigilance !

DM : La façon dont vous parlez, on semble parler d’un aboutissement à une rencontre avec l’intelligence plutôt qu’à une relation de dominant-dominé ou peu importe ?

BdM : Au début c’est dominant-dominé, puis éventuellement ça le deviendra encore. Puis ça devient une égalité. Quand l’Homme prend conscience de l’invisible au début, quand l’Homme est inconscient, puis il commence à prendre conscience de l’invisible, la relation est verticale, puis c’est l’invisible qui domine. Et plus l’Homme est évolué, plus l’Homme vit une relation étroite avec les plans, plus la domination est profonde et puissante.

Et avec les années, avec l’évolution, cette verticalité-là s’horizontalise, de sorte qu’éventuellement un Homme qui a une conscience réellement en fusion ou qui a une conscience intégrale, est absolument égalitaire avec l’invisible. L’invisible ne peut pas lui faire faire quoi que ce soit que lui ne veut pas, que lui ne voit pas. Alors dans le processus du mouvement vertical vers l’horizontal, c’est là que se situe l’initiation solaire.

C’est là que se situe le développement de la conscience humaine, le développement de la conscience supramentale de l’Homme, le développement de la fusion, le développement de l’intelligence, l’accès à la lucidité, quand c’est horizontalisé. Tant que l’Homme est dominé à un niveau ou à un autre par l’invisible, il n’est pas dans sa conscience intégrale, il est en voie d’évolution, il peut être très sensible, il peut avoir une grande conscience spirituelle mais il est sujet à des expériences, il est sujet à des souffrances quelconques sur le plan psychologique.

DM : Est-ce que dans l’étape où il est en relation verticale avec les forces, est-ce que c’est là qu’il donne confiance à l’invisible ?

BdM : Oui, c’est quand sa relation avec les forces est sur un plan de verticalité. Et plus le temps change, plus il se conscientise, plus il développe du discernement, plus il voit la “game”, plus il voit le jeu, à ce moment-là il passe de la verticalité à l’horizontallité. Puis quand il est très fusionné, très conscient, quand il est très lucide, à ce moment-là, là il bénéficie réellement du contact télépathique probablement avec l’invisible. Là il peut l’utiliser. Et c’est long !

Ça ne se fait pas d’un jour à l’autre parce que l’Homme est quand même un être dans une enveloppe matérielle, l’Homme n’est pas en dehors de son corps, l’Homme ne sort pas de son corps, l’Homme n’a pas accès visuellement ou astralement, ou éthériquement, au monde de l’invisible, donc étant prisonnier de son enveloppe il veut s’en sortir, il veut prendre conscience, il veut connaître la mécanique de la vie qui se cache derrière la matière.

Et au début, quand il prend conscience de ceci, il a l’impression qu’il a la réponse, mais dans le fond, il commence simplement à mettre le doigt sur la réponse. Puis c’est avec le temps, l’évolution, la conscientisation, l’intégration de son énergie, le développement de la lucidité, qu’effectivement, éventuellement, il aura la réponse, il saura la réponse, il sera libre. C’est là qu’un être humain est libre !

Un être humain n’est pas libre quand il est contact avec l’invisible puis qu’il agit en fonction de ce que l’invisible lui offre comme information, parce qu’il y a des entités dans l’invisible qui vont offrir facilement de l’information à l’Homme, ils rendent l’Homme médiumnique, par exemple ! Ça, ça fait partie de son karma, ça fait partie de son expérience, mais ça ne fait pas partie de sa conscience.

La conscience n’a rien à voir avec la médiumnité ! La conscience a à voir avec la réunion d’un principe universel avec un principe matériel, en passant par la connexion avec le principe animique ou l’âme de l’Homme. Mais pour en arriver à ça il faut que l’Homme cesse, ou apprenne à se protéger constamment contre le mouvement de flux et de reflux qui s’exerce en lui, qui fait partie de sa pensée.

La pensée de l’Homme est encore très très subjective, la pensée de l’Homme s’exerce beaucoup au niveau de la personnalité ! Quand l’Homme passera de la verticalité à l’horizontalité, sa pensée ne sera plus subjective, elle ne sera plus réflective. Sa pensée sera totalement de la communication avec le plan mental. C’est pour ça que je dis souvent, viendra le temps où l’Homme ne pensera plus, “il communiquera avec”, au lieu que ce soit de la réflexion ce sera de la communication.

Mais pour que l’Homme en arrive à vivre de la communication intérieure au lieu de vivre de la pensée réfléchie, il faut qu’il nettoie, qu’il nettoie, qu’il “clean” constamment son rapport avec l’invisible, et c’est ça la conscience, c’est ça le développement du discernement, c’est ça l’éventuelle mise en action de sa lucidité, actualisation de sa lucidité. À ce moment-là, là il est libre. Là il ne peut plus se faire jouer de tour.

Là, à ce moment-là, ce qu’on appelle sa voyance c’est-à-dire son intelligence dirigée, parce que de la voyance ça devient à ce niveau-là de l’intelligence dirigée, à ce moment-là c’est intéressant de vivre d’une intelligence dirigée, parce que tu vis ta vie, tu vois ta vie, tu peux voir des années d’avance, tu peux comprendre des choses avec une simplicité très grande, mais aussi avec une perception extraordinaire. Mais pour que ceci se fasse, il faut que le corps astral, toutes les énergies qui font partie de la mémoire de l’âme se nettoient, et ça c’est long !

DM : Bon on parlait… Moi ce qui m’intéresse surtout, c’est la relation verticale, parce qu’on est plus proche de ça nous autres que de l’horizontalité. Dans l’étape de la relation verticale où l’individu prend conscience de l’invisible, si l’ego était libéré du rendement ou du résultat qu’il recherche dans la vie, de se libérer de la survie ou d’avoir un certain pouvoir financier, ou un pouvoir sur le plan affectif,si l’ego était libéré du rendement et du résultat, est-ce que sa relation avec l’intelligence invisible – j’exclus les entités de l’astral – est-ce que sa relation avec l’invisible passerait plus rapidement à l’horizontale ? Est-ce qu’il y aurait plus facilement une communication ? Si l’objectif de l’ego n’était pas le résultat…

BdM : Il serait mis en situation d’une autre façon. Tant que l’Homme est dans la matière, l’invisible peut toujours travailler à la structuration de sa relation avec lui. Donc, peut-être que l’Homme ne serait plus sur le plan de la maladie ou… Mais tant que l’Homme est dans la matière, déjà ses facultés sont limitées, et c’est parce que ses facultés sont limitées qu’il est dans un sens presque un cobaye ! L’être humain sur la Terre, c’est presque un cobaye. C’est pour ça que je disais, puis j’ai toujours dit : La conscience de l’Homme sur la Terre c’est une conscience expérimentale ! L’Homme n’a pas de conscience créative. Il pense qu’il a une conscience créative, mais il n’a pas de conscience créative. Il a une conscience expérimentale.

DM : Être dominé par des forces intelligentes, on devrait normalement se laisser aller à l’intérieur de ce mouvement-là, si c’est intelligent…

BdM : Pour nous, le concept de l’intelligence des forces, c’est un concept humain. D’ailleurs on s’en aperçoit au cours de l’évolution, puis au cours de la fusion. Ce qu’on considère intelligent, nous autres, par rapport aux forces occultes qui font partie de notre conscience, c’est la mesure dans laquelle ces forces-là sont capables de travailler par rapport à nous sur le plan matériel, en fonction de nos besoins, ou souvent de nos désirs. Puis ça ne marche pas de même, parce qu’une fois que les forces donnent à l’Homme accès à une certaine vibration par rayonnement, ces forces-là ne peuvent plus retirer à l’Homme ce qu’elles ont donné.

Et les forces occultes de la conscience mentale de l’Homme, ce sont des forces qui dans leur rapport avec l’Homme, exercent une relation absolue, de sorte que l’Homme éventuellement en arrive à avoir une conscience de plus en plus absolue. Et pour que l’Homme puisse avoir une conscience ou bénéficier sur la Terre d’une conscience absolue, il faut qu’il soit réellement “dé-astralisé”, c’est-à-dire qu’il faut qu’il ait une conscience réelle. S’il n’a pas de conscience réelle et qu’il est donné, à cause de son rapport absolu avec des forces qui lui donnent par rendement de l’information absolue, l’Homme deviendrait un être absolument, absolument dangereux sur la planète, parce qu’il utiliserait sa voyance pour son bénéfice personnel, pour l’atteinte du pouvoir pour le développement du pouvoir, il utiliserait la télépathie pour le contrôle des Hommes, ainsi de suite.

Donc l’Homme astraliserait ceci, et c’est ça qu’on appelle la magie noire. Donc l’Homme ne peut pas travailler avec les forces du mental supérieur sans que les aspects de sa conscience inférieure soient transmutés, pour qu’effectivement, justement, il n’utilise pas ces forces-là de façon inconsciente involutive comme nous les avons utilisées pendant l’involution. C’est dans ce sens là qu’un Homme qui s’amuserait, par exemple, à venir en contact par des rituels avec des entités sur le plan astral, pourraient être données des facultés, mais ces facultés-là étant infusées dans une conscience involutive, deviendraient pour l’être humain et d’autres autour de lui, une source d’expériences involutives.

DM : On pense à Hitler avec les sciences occultes !

BdM : On peut penser à Hitler avec les sciences occultes, on peut penser à Noriega avec les sciences occultes, on peut penser à toutes sortes de gens qui sont dans les sciences occultes, on peut penser à… Comment est-ce qu’il s’appelle… Un chanteur aux États-Unis qui va tous les mois dans des réunions de magie à New Jersey… Donc dans l’évolution de la conscience pure, la conscience intégrale, la conscience supramentale, il sera enlevé à l’Homme des mécanismes qui pourraient réfléchir cette énergie-là. Et tant que l’Homme peut réfléchir cette énergie-là, qui peut être très forte, qui peut être très grande, très créative, à ce moment-là, à partir du plan mental cette énergie-là est contrôlée.

DM : Donc dans un premier temps, vous semblez dire que le double, l’invisible, vise en tout cas la partie qui veut faire évoluer l’individu, pas la partie astrale, cherche à établir une relation où l’individu ne peut plus penser ?

BdM : Pas nécessairement. Quand on parle de ne plus penser, il n’y a pas grand monde sur la planète qui ne pense pas, puis ce n’est pas nécessaire que l’Homme ne pense pas, mais ce qui est nécessaire, c’est que l’Homme pense intelligemment. Donc le double ou l’Esprit, ou l’ajusteur de pensée, s’occupe dans son évolution, dépendant de l’évolution de l’âme, ainsi de suite, dépendant de l’âme avec laquelle il travaille, il s’occupe d’amener cette âme-là ou l’ego, à véhiculer ou à vivre d’une pensée créatrice.

Qu’est-ce-que c’est une pensée créatrice ? C’est une pensée qui est de moins en moins réfléchie au niveau de la mémoire de l’âme. Elle est réfléchie, elle peut être réfléchie par rapport à la lumière de l’âme, mais elle n’est pas réfléchie par rapport à la mémoire de l’âme. Et l’Homme, quand il vit de la réflexion, il vit toujours de la réflexion par rapport à son mémoriel, et c’est ça que l’ajusteur de pensée ou le double transmute lentement au cours de l’année, au cours des années d’évolution.

Et vient un point où l’Homme pense, d’accord il pense, mais il sait d’où vient la pensée, il en connaît les mécanismes, il en connaît les illusions et il en bénéficie créativement. Pour ne plus penser, il faut vivre une fusion réellement très avancée, totalement intégrale, vivre un passage intégral de la personnalité à la personne, et ce n’est pas nécessaire que l’Homme vive ça ! Parce qu’il y a un but pour ça, un but. Mais l’Homme n’a pas besoin d’être un canal à ce point-là.

L’Homme, par contre, a besoin de canaliser son énergie mentale d’une façon suffisamment intelligente pour qu’il puisse en bénéficier dans sa vie de tous les jours. Et ça, ça demande la “dé-astralisation” de sa conscience, ça demande un ajustement de son corps émotionnel qui joue beaucoup sur le plan mental, ça demande un ajustement de sa mémoire. C’est pour ça que les gens qui évoluent ou qui vivent un processus évolutif, s’aperçoivent, avec le temps, qu’ils n’utilisent plus leur mémoire comme ils l’utilisaient avant pendant leur phase inconsciente, parce qu’il y a beaucoup du matériel mémoriel qui est retenu par la source pour que l’Homme puisse vivre de plus en plus d’une conscience instantanée créative.

Une fois que l’Homme sera très très conscient, très avancé en conscience ou en fusion, ainsi de suite, de la mémoire il n’en aura presque plus. Mais par contre, il en aura beaucoup, elle viendra instantanément. Mais pour ça, il faut que l’ego soit réellement transmuté. Et l’Homme, comme je vous le disais, n’a pas besoin de vivre des… Parce que ce sont des grandes souffrances, donc l’Homme n’a pas besoin de vivre ça. Mais l’Homme qui évolue doit vivre un peu de cette transformation de son corps mental, puis son corps émotionnel pour élever le taux vibratoire de sa conscience mentale, pour qu’il puisse vibrer cette énergie-là, la réfléchir de moins en moins, puis finalement la sentir de plus en plus, et puis en percevoir la source et l’origine.

DM : Comment un individu peut devenir intelligent sans souffrir ? De la façon dont vous parlez…

BdM : Je ne vois pas.

DM : Moi non plus, mais la question…

BdM : Je ne vois pas, parce que quand on parle, quand on dit : Devenir intelligent dans le sens de la conscience créatrice, ça implique renaître, ça implique revenir à un état de conscience qui défie les lois de l’involution, qui défie les lois de la culture, qui défie les lois de la civilisation sur le plan philosophique, sur le plan psychologique, sur le plan psychique, ainsi de suite.

Un Homme conscient est obligé, de par la nature même de sa conscience, de remettre tout en question. Il remet tout en question, parce qu’un Homme conscient vous ne pouvez pas lui imposer quelque chose de l’extérieur. Tout vient de son intérieur à lui. Donc automatiquement, pour qu’il puisse remettre en question – pour lui-même, remarquez bien, quand je dis remettre en question, c’est pour lui-même, pas pour les autres, les autres ont leur évolution à faire – mais pour lui-même, il remet tout en question, pourquoi ? Parce que le taux vibratoire de sa conscience est plus élevé, et automatiquement ça lui donne la lumière suffisante pour voir à travers les formes qui ont été nécessaires pendant l’involution mais qui, pour lui, ne le sont plus maintenant qu’il passe à l’évolution.

À partir du moment où l’Homme passe de l’involution psychologique à l’évolution psychique, il ne peut pas vivre une conscience personnelle de la même façon, et c’est ça qui crée une souffrance parce qu’il est seul. L’Homme sera toujours seul dans son évolution. Il peut y avoir des gens qui parlent, il peut y avoir des gens qui donnent des conseils, il peut y avoir des gens qui donnent de l’information, il peut y avoir des êtres qui ont une certaine connaissance, mais c’est l’Homme lui-même qui sera obligé de vivre cette transformation. Il n’y a pas d’école, il n’y a pas de groupe, c’est seul, et ça, ça demande une certaine force intérieure parce qu’il est toujours confronté à sa mémoire.

Si l’Homme n’avait pas la mémoire ou si la mémoire lui était enlevée instantanément, il vivrait une fusion instantanément, donc il n’y aurait pas de problème. Mais l’Homme ne vit pas ça instantanément. Donc l’Homme vit graduellement une érosion de sa mémoire, graduellement, graduellement… (coupure enregistrement)…

DM : (Reprise en cours d’enregistrement)… (…) Bernard, l’individu qui fait une fusion, il y a une grande souffrance dans cette expérience-là. Est-ce que c’est moins souffrant de se faire grignoter la mémoire au cours des années ? Est-ce que l’être souffre moins, à perdre sa mémoire petit peu par petit peu ? Ou si on n’aurait pas un moyen, disons, technique, de placer un individu devant ses mémoires, lui décrire ses mémoires par un scanner quelconque, pour aller chercher toute la mémoire là ?

BdM : L’évolution de la conscience humaine, c’est toujours par rapport à l’âme individuelle. Alors quand un Homme est arrivé, qu’il appartienne à n’importe quelle ville, de n’importe quelle région du globe, quand un Homme a une âme qui est prête à vivre le contact subtil avec les plans, il le vit. Si cet Homme-là doit vivre une fusion instantanée il va le vivre. S’il doit vivre une fusion à long terme il va le vivre. Ça dépend, c’est une affaire d’âme ça.

DM : C’est en relation avec sa contenance ?

BdM : C’est en relation avec sa contenance effectivement. Et puis, ce n’est pas toutes les âmes qui ont la capacité de prendre ces chocs-là. Donc les âmes sont beaucoup plus fragiles qu’on pense, la preuve c’est que l’ego est beaucoup plus délicat qu’on s’imagine, donc il ne faut pas en demander trop à l’Homme. Donc c’est sa source qui sait comment ou quoi faire avec lui, combien lui donner de chocs, de réalisations, ça ne peut pas venir de l’extérieur ça. Donc à ce moment-là, un Homme qui vit une certaine conscience par rapport à son intérieur, il le vit en fonction de ce qu’il peut vivre. Plus que ça, il ne pourra pas le prendre, donc chaque Homme a sa mesure.

DM : OK. Bon maintenant, si chacun a sa mesure, est-ce que c’est l’Homme qui décide de sa capacité de souffrir ?

BdM : Non, non, ce n’est pas l’Homme.

DM : Ce n’est pas lui ?

BdM : La seule chose que l’Homme a, c’est que l’Homme est la mesure de son ignorance. L’Homme est la mesure de son ignorance, c’est cette mesure d’ignorance là qui détermine sa capacité de souffrir.

DM : OK.

BdM : Et son ignorance… Son ignorance est liée au niveau d’évolution de son âme.

DM : S’il élimine l’ignorance, il élimine la souffrance ?

BdM : Si tu élimines l’ignorance, tu n’en as plus de problème !

DM : Puis là, quand vous parlez d’ignorance, on ne parle pas de connaissance ?

BdM : Non, non, non. Tu peux avoir un doctorat, tu peux être bien bien ignorant. Ça, ça n’a rien à faire avec ça. L’ignorance n’a rien à voir avec la connaissance. La connaissance… Il y a des hommes dans le monde qui sont très simples, tu peux avoir des fermiers qui ont beaucoup de conscience, donc beaucoup de connaissance que des types qui ont des doctorats n’auront pas avant quatre vies. Ça fait qu’oublie ça ! Ça, c’est totalement séparé. La conscience intérieure c’est la conscience intérieure, la conscience intellectuelle c’est une autre conscience, elle a sa fonction c’est nécessaire.

L’intellect ça fait partie du mental inférieur, c’est nécessaire, c’est ça qui nous permet de comprendre le monde, étudier le monde, étudier la matière pour nous donner un certain niveau d’abondance. Puis l’intelligence créatrice, ça, ça fait partie d’un autre plan de la conscience mentale de l’Homme, et l’Homme s’en va inévitablement vers ça. Puis dans la mesure où l’Homme s’en va vers cette conscience supérieure, cette conscience créatrice, il va être obligé de mettre un petit peu de côté la conscience réflective qui se sert de la logique, puis de la raison, puis de tout le “tralala” psychologique de l’ego. Puis là, il va naturellement vivre la souffrance.

DM : Le mot “ignorance” pour bien des gens, ça reflète le manque d’instruction, ça reflète… On est éliminé ! Mais si on parle d’intelligence, comment on a accès à l’école ou à l’information de l’intelligence ? Comment l’individu peut vouloir être intelligent ou être conscient pour éliminer la fameuse ignorance dont vous parlez ?

BdM : Il y a des Hommes dans le monde, il y a beaucoup de monde, surtout aujourd’hui, il y a beaucoup d’êtres qui s’acheminent par toutes sortes de moyens vers une certaine connaissance intérieure. Il y a des gens qui font du yoga, il y a des gens qui font du ski, il y a des gens qui font toutes sortes d’affaires !

DM : Il y a des techniques ?

BdM : Il y a des gens qui font des techniques, bon, il y a toutes sortes de choses, il y a des gens qui vont à l’église, il y a toutes sortes de choses, il y a toutes sortes de moyens pour l’Homme. Et ces moyens-là sont valables dans la relativité temporelle de l’évolution de l’ego. Mais il vient un point, ou il viendra un point dans l’évolution de l’Homme, où le seul moyen qu’il aura à s’amener vers sa conscience, ce sera la connexion avec sa conscience.

DM : Donc avec le double ?

BdM : Ça fait que, comme je dis souvent, toutes les routes mènent à Rome, on dit toujours ça, toutes les routes mènent à Rome, effectivement toutes les routes mènent à Rome, mais rendu à Rome vous allez découvrir qu’il y a un petit chemin que vous ne saviez pas, puis là, tu es tout seul. Ça fait que, que tu fasses du yoga, que tu manges du raisin, que tu te tiennes par les cheveux accrochés au mur (rires du public), que tu fasses des méditations, que tu sois végétarien, que tu manges rien que des oranges, “whatever”, tu es allé aux Indes, que tu reviennes… Ça, ça fait partie des voies qui mènent à Rome. Quand tu vas être rendu à Rome, tu vas voir qu’il y a un petit sentier qui n’est pas gros, puis tu vas le découvrir parce que c’est ton petit sentier à toi tout seul là.

DM : Ça, c’est la voie intérieure, c’est là que la connexion…

BdM : C’est là que ça commence.

DM : C’est là que ça commence ? (rires du public).

BdM : C’est là que ça commence, quand tu arrives à Rome ça commence. Mais ne demande pas que quand tu arrives à Rome, c’est fait ! Non ! Quand tu arrives à Rome, ça commence.

DM : C’est quand même pas mal de mirage, se rendre à Rome ?

BdM : C’est un grand mirage, oui, effectivement (rires du public).

DM : Puis là, vous dites : ça commence ! Bon, quand vous dites : Ça commence à Rome, la communication commence là à se faire, après ça est-ce qu’on peut parler d’horizontalité, ou est-ce qu’on est encore dans le processus vertical ?

BdM : Au début; non, au début…

DM : Je veux savoir où est-ce qu’on peut se rendre à un moment donné ! (rires du public).

BdM : L’horizontalité… Rendu à Rome dans le petit chemin là, c’est là que l’Homme commence à réaliser réellement nettement la verticalité, puis plus il avance dans le petit chemin, plus il s’en va vers l’’horizontalité, puis quand il est complètement dans l’horizontalité, il n’y en a plus de chemin !

DM : Ça, c’est bon. On aboutit à quoi à ce moment-là ?

BdM : On n’aboutit à rien (rires du public). Tu n’aboutis à rien, t’es fait.

DM : Le bout du bout, c’est le vide ?

BdM : Le bout du bout, c’est le vide, oui ! Parce que tant qu’on veut aboutir à quelque chose, c’est parce qu’on a quelque chose à découvrir. Ça fait que quand tu as fini de découvrir, à ce moment-là tu n’aboutis plus à rien, il n’y a plus rien.

DM : Ça se peut-il qu’en cours de route, on a été “slide” du vide (rires du public), tu sais, qu’on voit le vide d’avance, qu’on sent qu’on est dans le vide quelque part, mais qu’on n’a pas fini, c’est quoi la différence entre ces deux vides-là ?

BdM : Vous pouvez sentir le vide, mais vous basculez dedans, vous allez basculer dedans, vous allez être inconfortables dedans, vous allez être insécures dedans, puis un jour vous allez être bien dedans.

DM : OK. Donc un jour, quand on est bien dedans, ça, c’est le jour où on est rendu à Rome et puis qu’on est au bout du petit chemin ?

BdM : Ouais.

DM : OK. Tandis que l’autre vide qu’on rencontre, c’est quoi ça ?

BdM : C’est le processus.

DM : C’est le processus ?

BdM : C’est l’initiation solaire.

DM : C’est les pancartes qui nous disent : Rome tant de kilomètres là (rires du public). Excusez mon impatience, je ne travaille pas pour Michelin là, pantoute, mais c’est que, souvent, le phénomène, on a l’impression en tout cas, que de donner confiance à l’invisible, ça va nous faire aller plus vite sur le chemin, c’est vraiment ça qu’on a comme impression.

On se dit : si j’apprends beaucoup de l’invisible, si je m’informe beaucoup de l’invisible et par l’invisible, on a l’impression que ça va aller plus vite, mais la façon que vous parlez, c’est une illusion ! Et puis là, la question qui me vient à l’idée, c’est : Pourquoi les gens ont besoin de faire tant de prises de conscience de l’invisible ? C’est pourquoi, c’est pour se donner une sécurité ? Ça sert à quoi d’aller chercher une instruction ou une information sur l’invisible ?

BdM : Parce que l’invisible c’est la source du savoir pour l’Homme. Par contre… Bon, l’invisible c’est comme une salade. T’as des tomates, t’as des carottes, bon, toutes sortes d’affaires, t’as des pissenlits, “whatever” (rires du public), mais il faut que tu fasses une salade ! Ça fait que la carotte elle existe, mais la salade elle n’existe pas encore. Alors il faut que l’Homme se crée sa salade !

Alors créer sa salade, autrement dit en arriver à avoir un grand discernement concernant les lois de la vie et de la mort, ainsi de suite, whatever, ça prend du temps, ça prend du temps de faire une salade. Tu ne peux pas faire une salade tout seul. Là, vous me dites : “Bon, ben il y a des carottes, il y a de la salade, il y a des pissenlits”… La salade n’est pas faite !

Vous autres, vous pensez que parce que vous êtes en contact avec l’invisible que vous avez accès à la carotte ou au pissenlit, que vous êtes conscients, la salade n’est pas faite ! Il faut la faire la salade. Puis ça prend un certain temps à faire la salade. Moi je ne connais pas personne qui est capable de faire des salades instantanément, il faut que tu la travailles la salade, tu mets un petit peu d’huile… Ça fait que c’est ce que l’Homme va découvrir, c’est ce que l’Homme va réaliser.

Regardez Rajneesh, quand il est retourné aux Indes, il a dit à son ashram qu’il pensait que le nirvana c’était le summum de la conscience, puis là il réalise que c’est le début ! Bon, ben au moins il était assez intelligent pour le dire. Mais c’est le premier maître spirituel hindou qui ose dire en public que le nirvana c’est le début de l’affaire. Tout le monde, pendant des années puis des siècles, a dit à l’Homme que le nirvana c’est la fin, ce n’est pas la fin, c’est Rome, Il y a un petit chemin là !

DM: Mais quand on commence à avoir des balbutiements d’informations de l’invisible, ne peut-on pas penser un petit peu dans une certaine horizontalité ?

BdM : Si tu as une certaine conscience… Mais avec le temps vous allez réaliser que quand vous allez être horizontaux, vous allez le savoir. C’est vous autres tout seuls qui allez le savoir. Mais tant qu’il va y avoir un petit temps, vous allez le savoir, puis vous allez glisser.

DM : Le petit temps, est-ce que c’est le doute ?

BdM : Le petit temps, c’est le doute, oui.

DM : À la verticale, ça ne doit pas être drôle !

BdM : Oui, ça descend bien à pic ! (rires du public).

DM : Bon, et l’information que l’individu peut avoir accès en parlant…

BdM : Quand Kardec… Kardec au dix-neuvième siècle, quand il disait : “C’est impossible à l’être humain d’avoir de la vérité à partir du monde des esprits”, il avait entièrement raison. Puis là, il parlait du plan astral, il avait entièrement raison mais les gens, ils ne réalisent pas ce que ça veut dire. Regarde Steiner, quand il a fait ses études occultes sur les plans, il s’est retiré, puis il a attendu trente ans avant de revenir sur les plans, en astral.

Donc il faut comprendre une chose, que l’univers invisible est divisé en deux plans, le plan astral, plan de la mort où on va nous autres quand on sort. Le plan de la mort, ça c’est des âmes. Ces âmes-là sont régies par des lois aussi rigides que nous autres on est régis par les lois de la gravité, ils ne peuvent pas en sortir. Et les lois de ce monde-là, c’est la domination de l’Homme parce qu’ils ont le pouvoir, ils vivent à travers l’Homme. Alors comme ils vivent à travers l’Homme, ils ne sont pas intéressés à ce que l’Homme en sache trop.

Donc c’est évident que, quelle que soit l’information qui vient du plan astral, ça va toujours être pour attirer la mouche avec du miel, tout le temps, tout le temps, tout le temps, tout le temps. Ils l’ont fait avec Hitler. Hitler a envoyé ses astrologues au Tibet pour recevoir de l’information sur l’évolution de la guerre en Allemagne, ils l’ont fait, il n’a pas gagné la guerre pareil ! Donc l’Homme ne peut pas se permettre de croire, surtout s’il est en étroite relation avec le plan astral, ça il faut réellement qu’il l’apprenne.

Mais au niveau du plan mental c’est la même chose, parce que toute forme de communication psychique avec l’être humain sur la Terre, que ce soit du plan astral ou que ce soit du plan mental, ça magnétise l’ego, ça fascine l’ego, et il faut que l’ego en arrive un jour à ne plus être fascinable, parce que ça va bien plus loin. La conscience supramentale, ça va bien plus loin que ce que l’on connaît aujourd’hui.

Ça fait partie de l’évolution de l’Humanité, donc ça va jusqu’au contact éthérique entre l’Homme et ces plans-là, ça va jusqu’au contact éthérique entre l’Homme et d’autres civilisations, ça va jusqu’au contact entre l’Homme et des civilisations tellement avancées que, leur technologie immatérielle, si elle était matérialisée sur notre planète, transformerait notre planète instantanément.

Donc les forces cosmiques sont tellement grandes quand on entre dans ces temps-là que, l’Homme, pour être à la mesure de la communication, de l’information, des rapports intelligents avec d’autres niveaux d’intelligence ou de civilisations, l’Homme doit être réellement mûr. L’Homme doit être réellement, réellement très mûr dans sa conscience, c’est-à-dire en arriver à ne plus avoir d’émotion dans le mental, ne plus être fasciné ou fascinable par l’invisible. Tant que l’Homme est fascinable par l’invisible, il ne bénéficie pas d’une totale horizontalité. Donc il n’est pas entièrement maître de sa conscience mentale, il vit encore une certaine domination, il vit encore une certaine magnétisation, il peut se faire encore prendre dans le jeu de la conscience, dans le jeu de sa pensée.

C’est pour ça que l’Homme ne peut pas facilement se savoir, donc ne peut pas facilement savoir les autres, parce qu’il n’est pas capable de vivre une objectivité intégrale par rapport à une source d’intelligence qui est nettement plus grande que lui en tant qu’intellect, et nettement plus vaste que la sienne en tant que mémoire.

DM : Est-ce qu’une personne, on peut dire qu’elle a réussi à se démagnétiser quand elle se dégage d’une sorte d’idéologie de l’invisible ou même, dans certains cas, de modèles qu’elle se fait de gens qui ont pour eux une certaine représentativité de l’invisible ? Est-ce qu’une personne a réussi à se dégager de cette espèce de magnétisme dont vous parlez, quand il n’y a plus d’idéologie quand il n’y a plus de modèle de vie face à l’invisible ?

BdM : Oui, oui, oui.

DM : Est-ce que ce serait ça ?

BdM : Oui. Un Homme là, qui serait totalement libre de l’idéologie, de n’importe quelle idéologie ésotérique, occulte, “whatever”…

DM : Politique…

BdM : Politique, “whatever”… Et qui aussi serait libre des modèles humains, on peut dire que cet Homme-là aurait une conscience avancée.

DM : Avancée ! Ce n’est pas complet ça ?

BdM : La raison pour laquelle je dis “avancée”, c’est parce que ça n’a pas de fin la conscience, donc si on parle de conscience avancée… Je connais des gens qui ont des consciences avancées, et ces gens-là sont libres d’idéologie, ils sont libres des modèles humains, ils ne sont plus fascinables, ils ont des consciences avancées.

DM : Bon là, il semblerait y avoir quelque chose d’incomplet. Est-ce que vous diriez qu’à ce moment-là, quand l’individu est libre d’impressions qu’il reçoit, est-ce que, tant et aussi longtemps qu’il veut créer une idéologie ou être lui-même un modèle, il n’est pas encore parfaitement intégré ?

BdM : Non. Un Homme qui veut créer un modèle ou qui veut se manifester, avoir une certaine idéologie, a une forme quelconque d’orgueil. Automatiquement, ça fait partie de son involution, ça fait partie de ses illusions, ainsi de suite, donc il ne pourra pas bénéficier d’une conscience mentale intégrale. Il va être astralisé quelque part là-dedans. Il est là le jeu.

DM : C’est vraiment très individuel le développement de la conscience ?

BdM : C’est très très individuel, puis c’est très universel à la fois. C’est très individuel dans le sens que ça fait partie de l’évolution de chaque Homme, de chaque ego, et c’est très universel dans ce sens que le point final, le but final, la finalité intégrale de ce processus-là, elle est égale pour tous les Hommes. De sorte que des Hommes qui auraient une conscience horizontale, autrement dit une conscience réellement en fusion, se comprendraient avec très grande facilité.

Et plus tu remontes vers la verticalité, et moins cette conscience-là serait facile, parce qu’il n’y a plus de réflexion égoïque, c’est l’ego, c’est la réflexion de l’ego qui rend difficile la relation entre les Hommes. Et c’est la réflexion égoïque qui rend difficile la compréhension interne de l’Homme par rapport à lui-même. Sinon, si c’était différent, l’Homme saurait facilement. Et aussitôt que l’Homme se sait, il sait les autres parce qu’il n’y a plus de réflexion. Il n’y a plus de danger qu’il sache les autres parce qu’il ne va pas utiliser ce qu’il sait des autres pour son propre pouvoir personnel, parce qu’il est en dehors de ce qu’on appelle les sciences noires ou les ordres noirs, ou la magie noire.

DM : Une question qui m’est venue à un moment donné, c’est que sur le plan matériel on est identifié par un nom, on est identifié dans un sens par un titre ou une nationalité, en d’autres termes, on a comme… En dehors, sur même notre corps, on a aussi une sorte de territoire qui définit par l’adresse, notre numéro d’assurance sociale, notre nom, notre famille, ces choses-là. Est-ce que sur les plans, on est aussi nommé ? Est-ce qu’on est titré sur les plans ?

BdM : Si on a une identité, une identification ?

DM : Si on a une identification ?

BdM : Oui, oui. Chaque âme a un numéro.

DM : Un numéro ?

BdM : Oui. Mais ce n’est pas un numéro dans le sens qu’on puisse s’imaginer un numéro. Si vous allez sur le plan astral, par exemple, que vous regardez une personne, vous allez sur le plan astral, vous allez voir que chaque personne a une couronne. Chaque être humain, chaque âme a une couronne. Et ces couronnes-là sur le plan astral, ce sont comme des couronnes sur le plan matériel.

Seulement, ce sont des couronnes astrales, il y a différentes pierres sur ces couronnes-là, puis les pierres ont différentes fonctions, différentes valeurs d’identification, et puis c’est à travers le couronnement de l’âme que les entités ou les êtres de service dans ces mondes-là, sont capables d’identifier la qualité de l’âme, son service, son évolution, son statut. Donc le numéro de l’âme est dans la couronne, dans sa couronne. Chaque être humain a une couronne. Chaque âme a une couronne.

DM : Quand on voyait des images de saints avec une auréole, c’est un petit peu symbolique ?

BdM : Ça, ça fait partie du symbole ça, oui.

DM : OK. Bon maintenant, si on est titré ou identifié sur les plans, comment est-ce possible, parce que ça doit être hiérarchique à ce moment-là, comment est-ce possible de ne pas avoir de modèle ? Parce que sur les plans, il doit y avoir des gens qui sont des modèles pour d’autres ?

BdM : Sur le plan astral, il y a des êtres qui sont des modèles pour d’autres, parce que sur le plan astral, les âmes sont en voie d’évolution personnelle. Tandis que sur le plan matériel, à partir de l’Homme, à partir du moment où l’Homme entre dans une conscience supramentale, une conscience supérieure où il doit vivre la fusion avec l’âme et l’ego, à ce moment-là l’élément de modèle cesse d’être pour lui important, pour la simple raison que la réflexion n’est plus importante.

Ce qui fait que les Hommes ont besoin d’un modèle sur la Terre par rapport aux Hommes, ou ce qui fait que les âmes ont besoin d’un modèle par rapport à d’autres âmes sur le plan astral, c’est parce que les âmes ne sont pas arrivées à un niveau d’évolution leur permettant de vivre conjointement la relation avec l’ajusteur de pensée. Si les âmes vivaient conjointement, consciemment, la relation avec l’ajusteur de pensée, il n’y aurait pas besoin de modèle, parce que le besoin de modèle réfléchit simplement une certaine impuissance en soi par rapport à une puissance à l’extérieur de nous, qu’on veut émuler pour toutes sortes de raisons.

Donc le phénomène du modèle ou le phénomène de la projection extérieure, que ce soit au niveau de l’Homme dans la matière, ou que ce soit au niveau de l’âme sur le plan astral, ça fait partie encore des lois de l’involution. D’ailleurs, ce sont ces modèles-là qui sont très importants au niveau des religions. Dans la religion, par exemple, la Vierge est un modèle, Saint-Joseph c’est un modèle, le Christ est un modèle, les grands saints ce sont des modèles. Le phénomène du modèle, ça fait partie de l’insuffisance créatrice de l’âme, soit dans l’astral ou soit sur le plan matériel.

Si les êtres étaient réellement… Si l’âme était en fusion, si l’âme était totalement pénétrée par la lumière du double et que l’ego était totalement en équilibre avec ces deux énergies-là, à ce moment-là l’Homme n’aurait pas besoin de modèle ! Modèle de quoi ! Vous ne pouvez pas avoir un modèle dans un miroir qui ne réfléchit pas d’image.

Si vous regardez un miroir qui réfléchit de l’image, vous avez du modèle. Vous regardez dans un miroir, il y a une image, là c’est un modèle de vous-mêmes. Mais si vous regardez dans un miroir, puis qu’il n’y a pas d’image, il n’y en a plus de modèle ! Et ça, c’est ce qui fait partie de l’évolution de l’Homme, la conscience de l’Homme. Il viendra un jour où l’Homme ne pourra plus vivre par rapport à des modèles psychologiques ou par rapport à des modèles psychiques, parce qu’il n’y aura plus de réflexion dans sa conscience. À ce moment-là, il aura atteint un niveau d’individualisation, intégral.

DM : Même dans la lumière il n’y a pas de…

BdM : Il y a des hiérarchies, puis il n’y a plus de modèles.

DM : Il n’y a plus de modèles ?

BdM : Non. Le phénomène du modèle… Autrement dit, si je l’explique d’une autre façon, vivre par rapport à un modèle, que ce soit intérieurement ou extérieurement, c’est démontrer sur le fait instantanément qu’on n’est pas dans la pleine mesure de soi. Si on était… Si l’Homme était dans la pleine mesure de soi, il n’aurait plus besoin de modèles.

DM : Pourquoi l’ego a tant besoin de modèles ?

BdM : Parce que l’ego n’est pas capable de supporter son infinité. C’est ça qui fait que l’ego a besoin de modèle. Si l’ego était capable de supporter son infinité, il n’en aurait pas besoin. Et pour que l’ego supporte son infinité il faut qu’il soit capable de supporter l’infinité de sa conscience. Pour qu’il supporte l’infinité de sa conscience il faut qu’il puisse supporter la proximité extraordinaire avec son double, sa source, qui est en soit une infinité absolue. Alors à partir du moment où il commence à venir en contact, soit intuitif ou télépathique avec cette source-là, il vit la brisure, la fragmentation du processus réflectif, c’est ça qui crée sa souffrance, c’est ça qui crée le doute, sinon il n’y aurait pas de doute, il n’y aurait pas de souffrance.

DM : Puis celui qui est le modèle, est-ce que ça veut dire qu’il contient l’infinité de tous ceux qui sont, je dirais, entre guillemets, “à sa remorque” ?

BdM : Celui qui est le modèle ?

DM : Celui qui est le modèle là ?

BdM : Celui qui est le modèle représente les illusions de tous ceux pour qui il est le modèle.

DM : Oui. Est-ce qu’il contient l’infinité des autres ?

BdM : Non, il représente simplement l’illusion de tous ceux qui ont pour lui une perception “modélique”.

DM : Il représente une illusion ?

BdM : Oui.

DM : Il est dans un sens comme une réflexion vivante ?

BdM : Il est une réflexion vivante de leur impuissance à travers de l’imagination astrale de leur inconscient.

DM : Donc une personne qui a un modèle politique, un modèle social quelconque, ou un modèle idéologique quelconque…

BdM : Il réfléchit toujours son impuissance.

DM : Ouais, mais la personne, disons, qui est modèle sans le vouloir, disons, qui devient un modèle pour quelqu’un… Je ne sais pas… Un enfant qui regarde son père, puis…

BdM : Ça fait partie de son inconscience, c’est normal, c’est un bon modèle, c’est un modèle qui est utile, il va essayer “d’émuler” (égaler – surpasser) son père, puis un jour il va être obligé de “s’émuler” lui-même. Le phénomène du modèle sur la Terre, surtout aujourd’hui, ça devient très très populaire. Dans l’industrie du cinéma, par exemple. Les stars, ce que vous appelez les stars, les stars, il y en a qui brillent, il y en a qui brillent un petit peu moins, bon… L’astral de la planète aujourd’hui, l’astral de la Terre aujourd’hui est extrêmement vibrant à ce niveau-là. Madonna, je ne les connais pas toutes moi là, vous les connaissez plus que moi…

DM : Juste les sportifs, c’est déjà…

BdM : Oui, les sportifs, tout ça là, bon ! Alors ça, ça fait partie de l’involution, ça fait partie de l’inconscience de l’Homme, c’est très fort, puis l’Homme aujourd’hui a une vie très difficile, l’Homme est dans la survie, l’Homme a besoin de relaxer, l’Homme a besoin d’être “entertainé”. Mais à cause de son inconscience, de son insécurité psychologique, de son insécurité égoïque qui, conséquemment, lui enlève le pouvoir créatif intégral de sa propre conscience, il sait qu’il ne pourra pas atteindre ces sommets-là. Donc ces gens-là deviennent pour lui des modèles, donc des sources d’émotivité, puis tu as toute la grosse finance derrière ça, puis tu as toute la grosse… Il y a bien des affaires avec ça, c’est une grosse machine, c’est un gros business.

DM : Mais la personne qui est modèle, elle, elle n’a aucune forme de connexion même psychique avec celui qui… Le fan, de tout ça ?

BdM : La personne qui est modèle, qui est inconsciente, la personne qui est inconsciente, puis qui est modèle, puis qui sait qu’elle est modèle – tous ces gens-là – ben, elle va utiliser leur fascination, puis elle vont maintenir ça. Ça fait qu’elle va avoir des “fan-clubs”, puis toute sortes de choses.

DM : Mais occultement, ça fait quoi ça ?

BdM : Occultement ça maintient des liens astraux entre l’Humanité puis le plan astral, puis c’est ça qui crée l’égrégore astral de la Terre, puis c’est ça qui crée la pollution qu’on vit aujourd’hui, puis c’est ça qui crée la pollution de la pensée aujourd’hui, puis c’est ça qui fait que les Hommes, de plus en plus, plus on avance dans le temps, plus on est ignorant dans le sens que plus on perd notre individualité, ainsi de suite, ainsi de suite, ainsi de suite. “Bullshit” (connerie) !

DM : Puis ça, les deux éléments sont victimes de cette situation-là ?

BdM : Les deux éléments sont victimes parce que pour ces êtres-là qui, inconsciemment, involutivement, doivent supporter le rôle de modèle, ben, eux aussi souffrent parce qu’ils ne peuvent plus sortir, ils ont besoin d’avoir un bodyguard, ils ne sont plus capables d’aller chez XX, ils ne peuvent plus… Tu sais… Leur vie… J’étais en France dernièrement, puis Madonna était là, à Cannes là, puis… Ils n’ont plus de vie ces gens-là. Ça fait que ça, c’est le prix qu’ils payent pour être des modèles. Il y en a qui sont un petit peu plus “smart” (intelligents), ils se retirent, comme… Comment est-ce-qu’il s’appelle… Celui qui avait le film là…

DM : Marlon Brando ?

BdM : Non, non, non, parle-moi pas de Marlon Brando, c’est un malade… Heu… Il vit dans l’Utah, et puis il est bien retiré, puis il a ses chevaux, puis Hollywood il va juste faire ses films là… Ça fait qu’il y en a… Celui qui a fait le grec là !

DM : Anthony Quinn ?

BdM : Anthony Quinn ! Ça, ces gens-là, je les admire pour avoir réussi à voir clair, mais le reste c’est difficile.

DM : Bon. Donc si on ne donne pas confiance dans un modèle, ça c’est l’aspect peut-être spirituel ou…

BdM : Je vous donne un exemple pour trancher ça clair, cette affaire-là. Ceux qui ont un certain âge là, qui ont connu la période d’Elvis Presley, puis des Beatles, ceux qui ont été jeunes dans ce temps-là (rires du public), rappelez-vous comment c’était difficile de ne pas embarquer dans la “Beatlemania”, comment c’était difficile !

DM : Ouais, c’était très difficile. Il fallait avoir un bon centre de gravité.

BdM : Il fallait avoir un bon centre de gravité.

DM : Ça fait que si on se dégage…

BdM : Pas embarquer ! Bénéficier de la musique, “whatever”, mais pas embarquer dans toute la… Fallait le faire ! Parce qu’il fallait être IN. Les jeunes aujourd’hui veulent être IN, mais leur IN, où il se trouve ? C’est réellement le OUT, puis ils le réalisent au cours de certaines années, ça fait que c’est très difficile, ça prend un centre de gravité, ça prend une bonne éducation, ça prend des parents intelligents qui sont capables de réellement enligner leurs enfants.

Puis ça ne veut pas dire : Pas leur faire écouter de la musique métal, “whatever” là, mais développer leur sensibilité, les amener vers le beau, leur faire sentir le beau, pour qu’ils puissent par eux-mêmes voir les différences, les nuances dans la musique, les nuances dans les films, les nuances dans les arts, les nuances dans les vêtements, ainsi de suite.

DM : Je vous remercie beaucoup, Bernard de Montréal. (Applaudissements).

mise à jour le 22/08/2024

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