Conférence avec Daniel Ménard 48
En Français vous lisez la transcription manuelle de la conférence de BdM, dans une autre langue la traduction par une intelligence artificielle (AI) de cette transcription manuelle, donc le résultat est à interpréter avec discernement.
Daniel Ménard (DM) : Dans la deuxième partie, nous abordons un sujet : “Les voiles de l’ignorance”, et je vais demander à Bernard, comment se fait-il que l’individu à la naissance soit affublé d’une ignorance qu’il doit dépasser tout au long de sa vie ? Pourquoi on ne naît pas intelligent ? Pourquoi on n’a pas accès à la naissance, à ce que vous donniez en première partie, d’une conscience des cellules ? Pourquoi est-ce que ce n’est pas donné à l’Homme, ça ?
Est-ce qu’il y a une raison particulière qui empêche l’individu d’avoir accès rapidement ou du moins facilement à cette lumière-là ? Et-ce qu’il y a un manque de résistance chez l’individu, une impotence ou une incapacité autre que celle de l’âme là, qui justifie cette ignorance-là, disons, qu’on a à subir pendant des années… ?
BdM : Bon, pour répondre à votre question il faut prendre en considération le facteur karmique incarnationnel. Il ne faut pas oublier qu’aujourd’hui nous nous situons, cosmiquement parlant, dans l’involution. Donc quand nous naissons sur le plan matériel, nous naissons avec un certain bagage karmique, nous naissons avec des voiles, nous naissons avec beaucoup de mémoire d’âme.
Nous ne naissons pas dans un temps où la lumière est établie sur le globe de façon universelle, dans ce sens que nous n’avons pas accès par incarnation déjà à des parents qui sont conscients. Par le fait même que nos parents ne sont pas conscients, nous sommes obligés de vivre une expérience d’âme qui nous assujettit à la mémoire de la race, à travers les parents, à travers le système d’éducation. Nous ne sommes pas favorisés temporellement sur le plan de l’incarnation. Nous le serons au cours des siècles à venir, au cours des générations à venir.
Au cours du nouvel âge, l’Homme qui naîtra, naîtra dans des conditions très favorables, naîtra dans des conditions où l’instruction sera répandue au niveau très très primaire de la structure sociale. Les notions qui aujourd’hui sont occultes feront partie des notions universelles dans ce temps-là. Nous sommes à un moment de l’histoire où la conscience humaine doit renverser les forces de l’astral, donc le timing, si vous voulez, n’est pas…
DM : Propice !
BdM : Propice pour une incarnation d’avant-garde, c’est-à-dire une incarnation où l’individu à l’intérieur, par exemple, de sa famille, peut bénéficier d’une instruction, c’est-à-dire d’une éducation qui lui coupe facilement tout contact avec l’astral, pour l’amener éventuellement, une fois que l’ego est développé, à un grand saisissement de sa conscience !
DM : Vous disiez effectivement qu’on est dans un temps involutif, de transfert en tout cas, est-ce que cette ignorance qui vient des voiles, et finalement d’un processus karmique, est-ce que c’est génétique, ou c’est après être né, c’est le fruit d’une éducation ou d’une instruction sociale qui nous rend ignorant ? Est-ce que c’est génétique ?
BdM : Il y a deux aspects. Il y a le facteur animique, il y a le facteur du caractère qui est directement une programmation de l’âme. Donc on vient au monde avec un caractère, et dans ce caractère, le caractère c’est l’embryon de toute cette programmation animique là. Et le caractère doit être ajusté, il s’ajuste au fur et à mesure où nous évoluons, mais toujours en relation et en proportion avec les influences bénéfiques de la famille ou les influences bénéfiques de la société, ou les influences maléfiques de la société.
Le caractère est une mémoire. Dans le caractère, nous sommes segmentés, nous avons un caractère qui est astrologiquement programmé. Nous sommes Poisson, Verseau, Sagittaire, ainsi de suite. Nous avons des facultés qui sont très polarisées. Dans la mesure où l’Homme naîtra dans une civilisation consciente, dans des familles conscientes, autrement dit dans la mesure où l’Homme entrera de plain-pied dans une race déjà consciente, l’aspect programmé de son caractère sera très atténué, très changé.
Le facteur du caractère, l’aspect du caractère, si on le regarde à partir du plan mental, on le voit comme, à la fois un empêchement et à la fois un potentiel. Mais nous n’avons pas d’outils sur le plan de l’éducation, sur le plan de l’instruction familiale ou scolaire, ou universitaire, nous n’avons pas d’outils qui nous permettent de séparer instantanément l’ivraie du bon grain, c’est-à-dire les aspects négatifs, des aspects positifs. Parce que nous-mêmes en tant qu’instructeurs parentaux, si vous voulez, nous n’avons pas de science, nous ne connaissons pas la science de l’énergie de l’être.
Un des plus grands, probablement un des plus grands problèmes, ou un des grands problèmes de l’Homme futur – je ne parle pas de l’Humanité future, je parle de l’Homme futur – ce sera sa capacité de faire une gestion extrêmement intelligente de son énergie. Parce que faire la gestion de son énergie, c’est être en conscience de son énergie. On parle souvent de conscience comme étant un état qui nous semble souvent être d’une certaine spiritualité, mais ça va beaucoup plus loin que ça. La conscience ce n’est pas simplement un état spirituel.
La conscience c’est une capacité mentale chez l’Homme de s’auto-informer sur le plan vibratoire, afin de pouvoir se dédommager instantanément de toute forme d’énergie karmique ou astralisée qui puisse entrer en résonance avec ses corps subtils. Le mot conscience, je l’utilise parce qu’il fait partie du vocabulaire de l’Humanité, mais dans le fond, le terme “conscience” n’a aucune valeur pour moi parce que tout ce qui est conscience, ou tout ce qu’on appelle “conscience”, ou tout ce que j’appelle “conscience”, est en définitive une science de l’énergie.
DM : Est-ce qu’une personne qui se purgerait, qui éliminerait toutes les influences de son éducation qui a été nocive pour lui, de son environnement culturel ou même sa province, son pays, s’il se dégage de ça, est-ce qu’il y a encore un obstacle au niveau de sa génétique, de son mental cellulaire ? Est-ce qu’il y a encore un obstacle dans son développement face à des voiles d’ignorance ? Est-ce qu’il pourrait y avoir encore un obstacle à cette dimension-là ? Après avoir éliminé toutes les formes, les gammes d’impressions venant de sa famille, de son environnement social, politique…
BdM : Mais vous allez éliminer ces aspects d’influence avec quoi ? Ça vous prend un outil. L’outil est-ce qu’il est astralisé ? Si l’outil est astralisé, vous partez, vous faites du nettoyage, mais vous faites du nettoyage en fonction d’une âme dont le nettoyage fait partie de l’expérience. Donc à ce moment-là, vous allez développer des attitudes particulières, vous allez devenir marginal. Vous allez devenir quelqu’un qui ne se socialise pas, quelqu’un qui ne se colle pas à la société, vous allez être très malheureux.
La solution ultime pour l’Homme, ce n’est pas de mettre de côté ce qui l’a astralisé, ou la solution pour l’Homme ce n’est pas de s’isoler. La solution pour l’Homme c’est de devenir conscient, c’est-à-dire de faire une gestion de son énergie sur le plan mental et sur le plan émotionnel. Ceci veut dire que toutes les notions qui font partie du particularisme de sa race ou de sa nation ou de son temps, et toutes les énergies qui font partie de la qualité spirituelle de son émotion, doivent venir éventuellement, doivent faire partie éventuellement de sa conscience, de l’éveil de sa conscience, de la science de l’énergie de sa conscience.
Ce n’est pas le monde dans lequel nous sommes qui est le problème. Effectivement, le monde dans lequel nous sommes est très problématique, mais le problème de l’Homme est avec l’Homme, il n’est pas avec la société. Le problème de l’Homme est avec l’Homme, il n’est pas avec la mémoire de l’Humanité. Le problème de l’Homme est avec l’Homme, c’est-à-dire que l’Homme doit apprendre à travers cette science à laquelle nous commençons à avoir accès, à traiter avec la société, ou avec la mémoire de la race, ou avec la mémoire primaire de l’âme, d’une façon intelligente. Ceci demande beaucoup de maturité.
Nous avons eu des périodes pendant l’histoire humaine, jusque même dans les années 60, où les jeunes, par exemple, ont voulu se retirer de la société, ont réagi contre la société, ont porté des grandes barbes, se sont laissé pousser les poux, ont fait toutes sortes de choses, et qui les ont amenés à ce que j’appelle au syndrome de l’amour : “Make love not war” (Faire l’amour pas la guerre), tout ça ! Et ça, c’est une illusion.
Aujourd’hui ces hommes, ces mêmes hommes là, ces mêmes femmes là, ils sont revenus dans le système et ils se promènent en Mercedes. Donc ça, c’est l’illusion astrale. Même chose avec la drogue. Les années 60 où les jeunes ont pu découvrir quelque chose que l’Humanité n’avait pas découvert, ainsi de suite, aujourd’hui ils se retrouvent avec des cerveaux éclatés, ou ceux qui ont échappé à cette situation, ont reconverti leurs mœurs et sont revenus à la société, ils sont devenus une autre sorte de culture qu’on appelle les “yuppies”.
Mais le point demeure que l’Homme a besoin d’une science qui n’est pas astralisée, qui ne vient pas du rationnel humain et qui ne vient pas du surnaturel spirituel astral. Ça, c’est que j’appelle l’instruction. Cette science elle n’appartient pas à l’Homme, elle ne fait pas partie de l’Homme, elle est créée en résonance avec lui, dans la mesure où il est capable d’en supporter les conséquences. Supporter les conséquences de cette science veut dire quoi ? Lui-même entrer en résonance avec la lumière, sa propre lumière qui, à l’origine, à travers un canal ou un autre, est universelle.
À partir du moment où l’Homme est capable d’étudier, de regarder, d’observer les aspects involutifs qui ont conditionné sa conscience, ou qui l’ont mené à l’inconscience, et qu’il est capable de supporter ce rapport étroit avec lui-même, c’est-à-dire la conscience de son énergie, il n’a plus de problème avec la société. Et dans la mesure où il est capable de faire ceci, que d’autres le feront, ce qui fait partie de l’évolution de la race-racine, la société en bénéficiera et la société évoluera.
DM : Dans l’instruction, vous avez donné beaucoup de principes ou de paramètres pour que les gens se situent dans les ondes d’influence, que ce soit astral ou même des fois du contact avec le double, l’Esprit, et vous parliez tout à l’heure de gestion de l’énergie, c’est-à-dire que pour s’attaquer finalement à l’ignorance, l’individu doit faire une bonne gestion de ses énergies.
Est-ce que quand vous parlez de gestion d’énergie et qu’on fait un rapport avec le fait de ne pas croire, de ne pas être placé à donner une forme de crédibilité absolue à quelque chose, est-ce que le fait, le simple fait de ne pas croire, ça modifie quelque chose dans notre cellule, dans notre corps, dans le terme de gestion d’énergie dont vous parlez ?
BdM : Oui.
DM : C’est plus qu’un principe intellectuel. Ça a un effet physiologique ?
BdM : Ah ! Oui, oui, oui. Un Homme qui en arrive éventuellement à ne plus pouvoir croire, ça va jusque ce point-là, un Homme qui en arrive à ce point-là est automatiquement indemnisé psychiquement sur le plan mental, c’est-à-dire qu’il bénéficie, sur le plan mental, d’un certain rayonnement, automatiquement. Parce que le fait de ne pas croire, ou le fait de ne pas pouvoir croire, est un aspect plus avancé de cet état de conscience.
Forcer l’individu en tant qu’être, à supporter sa propre science à quelque niveau de développement qu’il soit rendu, et en le forçant à développer la capacité de supporter sa science, il développe des centres d’énergie de plus en plus puissants, de plus en plus fermes, de plus en plus radiants, de moins en moins astralisables, et éventuellement il atteint des sommets de conscience ou des plans de conscience où il devient un maître de la pensée, c’est-à-dire un Homme capable d’utiliser la parole en fonction de la vibration de son plan mental, au lieu d’utiliser la parole à partir d’une fonction psychologique ou psychomotrice, qui est en harmonie astralisée avec son mental inférieur ; ce qu’on appelle penser ou ce qu’on appelle jaser, au lieu de parler. Parce que dans le fond, un Homme qui parle dans le sens réel du terme, il apprend des choses.
Un Homme qui jase dans le sens que nous connaissons, n’apprend rien. Mais pour que l’Homme parle, il faut qu’il puisse supporter sa parole, primo ! Il faut qu’il puisse engendrer encore plus de parole, secundo ! Il faut qu’il puisse utiliser la parole comme un œil, comme un outil qui investigue l’infinité. Une parole ce n’est pas simplement quelque chose qui débite.
Une parole c’est quelque chose qui entre, qui entre, et qui entre dans la forme, et la forme, et la forme… Il n’y a pas de limite à la pénétration de la parole dans la forme pour la faire éclater, pour lui faire manifester d’autres aspects. Mais si l’Homme n’est pas capable de supporter les conséquences de sa parole, ce que la parole crée dans le monde, à ce moment-là il sera obligé de revenir un pas en arrière et de jaser. Et c’est ce que l’Homme a fait pendant des siècles, il a jasé, il a jasé, et il jase encore, donc il n’apprend rien. Des fois, il jase de façon différente, donc l’autre a l’impression d’avoir appris quelque chose, mais c’est simplement de la jasette, et ça se perpétue et ça se perpétue ! Et la jasette c’est un système fini, c’est un système qui a une limite. Passé un certain point, vous ne pouvez plus jaser.
C’est pour ça que les Hommes qui ont une mentalité technique rationnelle, ne sont pas capables de jaser de l’invisible, ne sont pas capables de jaser sur l’existence des plans parallèles, ne sont pas capables de jaser sur la réalité de l’âme ou de l’Esprit, ne sont pas capables de jaser sur le phénomène de l’habitation psychique de l’Homme. Autrement dit, ils ne sont pas capables de jaser sur le phénomène qui sous-tend la réalité humaine. Pourquoi ? Parce que jaser, ce qui est l’expérience de l’Humanité involutive, n’est pas créative.
DM : Vous dites que la parole est un outil pour ouvrir les centres, pour gérer finalement une certaine énergie. Vous, exemple, vous parlez de certaines choses. Est-ce qu’une personne qui répète quelque chose que vous avez dit, mais qui ne le vit pas sous une forme d’information apprise – ce n’est pas une information mémorisée – mais se verrait dans une conversation à redire les mêmes choses que vous, mais sous sa vibration, est-ce que cette personne-là, pour elle-même du moins, est-ce qu’elle gère bien son énergie ?
BdM : Dans la mesure où elle redit ce que j’ai dit, ou ce qui a été dit, à partir de sa propre résonance, sinon elle répète, et si elle répète, ça c’est un processus psychologique mental inférieur. Mais si elle redit – parce qu’une fois qu’une chose est dite, elle met en résonance le mental, peut-être que l’ego ne se rappelle pas exactement ce qui a été dit – mais dans un état, dans une autre situation, dans un état qui est quasi second, l’ego peut répéter une chose avec certaines petites variantes, mais il sentira que ce qu’il dit à ce moment-là, il le dit à partir de sa vibration. Et ce qu’il dira à partir de sa vibration sera exactement pareil ou semblable à ce que moi j’ai dit à partir de la mienne. Mais s’il répète catégoriquement, techniquement, ce que j’ai dit, à ce moment-là il n’y aura aucune vie dans ses paroles, et ce que j’aurai dit pourra être facilement astralisé par l’autre personne, ainsi de suite.
DM : Donc c’est très important l’aspect vibratoire de la parole ?
BdM : La parole est totalement vibratoire.
DM : Mais pour beaucoup de gens, la parole c’est informationnel, c’est intellectuel…
BdM : Oui, mais ça, c’est la parole mécanique, c’est la parole mécanique qui fait partie du plan inférieur du mental, mais la parole créative elle est totalement vibratoire, et elle a la capacité à l’infini, de débiter ce que l’Esprit peut débiter à travers l’âme, à travers l’ego. La parole ce n’est pas un outil qui appartient à l’Homme. La parole c’est un outil qui fait partie de l’Homme. C’est un outil qui fait partie de la structure psychique de l’Homme. C’est un outil qui fait partie de la structure mentale supérieure de l’Homme. Et cette parole elle est puissante parce qu’elle est vibratoire, donc elle s’attaque créativement à tous les plans.
Autant elle peut s’attaquer au plan matériel, autant elle peut s’attaquer au plan psychique, mais pour que l’Homme la vive, la connaisse, la reconnaisse, pour qu’elle s’installe en lui, il faut que sa conscience subjective, qui est un mécanisme de réflexion égoïque, s’atténue avec le temps ! Que l’ego cesse de se prendre au sérieux, que l’ego cesse de se miroiter une image, que l’ego cesse de se voir comme il se voit en tant que personnalité et qu’il se voit plutôt comme un canal, qu’il se voit comme une antenne, qu’il se voit comme une lentille, à ce moment-là la parole elle se manifeste, elle descend facilement. Parce que c’est très facile d’être intelligent, mais ce n’est pas facile d’être transparent dans l’intelligence.
DM : Est-ce que la parole ou la communication est le meilleur outil pour gérer l’énergie, ou s’il en existe d’autres ?
BdM : La parole elle est importante pour évaluer les conditions événementielles extérieures à soi, qui sont susceptibles de créer des variations dans notre taux vibratoire. Donc, par exemple, dans un couple, un homme et une femme qui se respectent bien, qui sont sur une même longueur d’onde, ou des amis, ainsi de suite, qui ont à évaluer une situation extérieure qui risque d’influer sur leur énergie, à travers la parole ou par l’entremise de la parole, ils sont capables de découvrir des aspects qui pourraient les astraliser en fonction de ces évènements-là.
S’ils sont capables de s’écouter mutuellement et de faire vibrer leur parole, ils en arriveront éventuellement à toucher à des domaines d’investigation, ils en arriveront à des perceptions subtiles, extrêmement subtiles, qui jetteront beaucoup de lumière sur l’événementiel, et à partir de ça, ils pourront prendre des décisions qui sont à la mesure de leur équilibre et qui sont à la mesure de leur bien-être.
Mais si l’un n’écoute pas l’autre et que la parole est utilisée simplement comme aspect psychomoteur pour échanger de l’information par rapport à des valeurs captées émotivement, subjectivement, en fonction du caractère de la personnalité, ben, à ce moment-là ne demandez pas à ces gens de bénéficier de la parole et de pouvoir faire la gestion de leur énergie à travers la parole. La parole c’est une science vibratoire.
DM : C’est une science, oui !
BdM : C’est une capacité vibratoire, c’est une faculté psychique, et ultimement, c’est un pouvoir sur la matière.
DM : Ultimement, c’est un pouvoir sur la matière ! Vous voulez dire que l’individu qui serait capable avec la parole de se mettre en résonance physiquement avec, soit avec l’énergie qu’il transmettra ou qu’il captera, et exprimée par les mots, aura une influence sur son environnement ?
BdM : Oui. Oui.
DM : L’influence que les gens ont par la parole sur leur environnement, est-ce que c’est présentement, au stage évolutif dans lequel on est, est-ce que c’est au niveau de l’information des principes qu’ils véhiculent, ou c’est leur personne qui vibre, en ce sens que : Est-ce qu’une personne qui est en affaires ou qui est dans une activité quotidienne qu’on connaît, ou un travail, est-ce que sa parole a de l’impact sur son environnement en relation avec les idées qu’elle véhicule, ou si c’est en relation avec la vibration qu’elle a elle-même, et qui se véhicule dans les idées ?
BdM : Sa parole a de l’impact en fonction de la valeur vibratoire qu’elle émet par rapport à son état psychologique et ses attitudes, en relation avec les attitudes réceptives et l’état psychologique de ceux qui le reçoivent. Autrement dit, quelqu’un peut facilement vous mettre dans la merde si vous pouvez être mis dans la merde. Si vous ne pouvez pas être mis dans la merde, personne ne peut vous mettre dans la merde, quelle que soit sa capacité psychomotrice de parole.
DM : Donc si quelqu’un a un pouvoir…
BdM : Je vous donne un exemple. Prenons le système marxiste ou communiste, en Russie. La parole qui a échappé à la conscience russe et qui a échappé aux démagogues russes pendant sept décennies, était une parole extrêmement astralisée, encastrée dans des formules anti-capitalistes, et qui a, au cours de ces décennies, mis la conscience du peuple sous veilleuse, l’a endormie, l’a hypnotisée.
Les conséquences de cette parole mécanique astralisée, d’origine satanique, luciférienne, ahrimanienne, a brimé l’esprit du peuple ou des peuples, et a empêché l’Homme en tant qu’individu, de pouvoir surgir par lui-même des flots extrêmement torrentiels de cette parole. Après Khrouchtchev, des individus sont venus, il y a eu Soljenitsyne, il y a eu un éveil de la conscience russe qui a amené jusqu’à Gorbatchev, ainsi de suite. Mais durant la période stalinienne, c’était très difficile pour un Homme d’utiliser la moindre parole, il était envoyé en Sibérie !
Donc vous allez dire : “Mais pourquoi est-ce qu’un Homme conscient ne serait pas né en Russie durant cette période”… Parce que ça ne faisait pas partie de son karma. Un Homme conscient qui aurait été dans ce temps-là, durant la période stalinienne, il aurait été obligé éventuellement de prendre ses claques et ses bottines et son petit peignoir, et de marcher vers une frontière occidentale. Il n’aurait pas pu demeurer là, s’il avait été conscient.
Et étant conscient, ben, il n’aurait pas été envoyé en Sibérie ou il n’aurait pas été fusillé, mais il aurait été obligé de prendre des décisions à partir de sa conscience mentale, mais cette décision aurait été basée totalement sur sa capacité de supporter son intelligence. Donc il aurait été obligé de mettre de côté les dictées de Lénine, il aurait été obligé de mettre de côté toutes les idéologies ou toutes les façons de penser du système communiste. Il aurait eu à être très fort, il aurait eu à se dévêtir complètement de ce qu’il avait vêtu pendant des années.
Ceci aurait demandé une très grande conscience, un grand contact avec sa source, mais pouvant déjà vivre un grand contact ainsi avec sa source, il serait né dans un autre pays, parce que les conséquences de sa conscience auraient été beaucoup plus valables dans l’Ouest que dans ces pays-là.
DM : Est-ce que la parole dans le sens vibratoire du terme, est-ce qu’elle a un pouvoir d’action relativement immédiat, en ce sens que l’individu qui dispose d’une certaine conscience, et qui a une aptitude à la parole, à échanger avec son environnement, et qu’il est conscient d’une certaine vibration, est-ce qu’il a un pouvoir réel d’action avec cette parole ?
BdM : Il a un pouvoir réel de pénétration. L’action fait partie de la capacité des individus qui le reçoivent, de se mettre en vibration. Mais l’individu a un pouvoir instantané de pénétration, c’est-à-dire qu’à cause de la résonance de sa parole, il est capable de pénétrer les voiles de la conscience astrale de l’Homme et d’installer petit à petit un peu de lumière, un peu de lumière, un peu de lumière, pour mettre en résonance ses facultés supérieures.
DM : Deux êtres qui sont capables d’actualiser cette parole, s’interpénètrent, et dans cette interpénétration-là, qu’est-ce qu’ils font évoluer ?
BdM : Ils peuvent faire évoluer la science de la parole, ils peuvent ensemble étudier des aspects cosmiques de l’entretien entre le double et l’égo, ils sont capables d’éterniser la conscience sur le plan des cellules, dans ce sens qu’ils peuvent découvrir les mystères à volonté. Ils peuvent étudier les mystères et descendre cette science sur le plan matériel et établir des corrélations avec la vie sur le plan planétaire.
Ils peuvent dévoiler à l’Humanité ou se dévoiler à eux-mêmes, dépendant de la condition de l’entretien, ils peuvent dévoiler la science des lois de la conséquence, qui est une science extrêmement vaste et extrêmement contiguë à la conscience universelle des plans, des mondes, des planètes et des sphères. Il n’y a plus de limite à ces êtres-là, parce qu’ils ont la capacité de déchiffrer instantanément les valeurs de la lumière qui sont codifiées dans les différents systèmes d’énergie qui constituent tout le patrimoine dialectique de la conscience de l’Humanité.
Ils ont la capacité sur leur propre plan morontiel, d’investiguer la nature de la pensée à un point tel, où ils seraient capables éventuellement de communiquer simplement par télépathie, pour déchiffrer encore la conscience de ce qu’on appelle Dieu. Déchiffrer la conscience de Dieu ne veut pas dire – je ne parle pas du Dieu des chrétiens ou du Dieu biblique – quand je parle de la conscience de Dieu je parle de la conscience des cellules universelles qui constituent l’organisation cérébrale des Alephs. Donc il n’y a plus de limite à ce point-là.
DM : Mais est-ce que ce processus-là d’échange, finalement, ne servirait pas qu’à ces deux personnes-là ??
BdM : Non. Il servirait à mettre l’astral en vibration et à forcer des âmes sur le plan astral, à s’incarner un peu plus tard dans l’évolution de l’Humanité, pour ne pas manquer leur coup.
DM : Ils pourraient modifier les conditions des plans astraux ?
BdM : Oui, ils modifieraient la programmation astrale. D’ailleurs, la conscience supramentale sur la Terre et la science des nouveaux exégètes permettra finalement la reprogrammation des données servant à l’articulation des incarnations sur le plan astral, et ceci permettra finalement à l’Humanité de recevoir en incarnation des âmes un peu plus évoluées. Donc nous verrons au cours des générations qui viendront, et des siècles qui s’amèneront devant nous, nous verrons des êtres réellement spectaculaires, des êtres réellement intéressants, des êtres réellement créatifs, des êtres réellement intelligents. Nous verrons des enfants venir au monde et déjà posséder une certaine lueur, ce qui donnera à l’Humanité beaucoup d’espoir, et aussi aux parents, beaucoup d’espoir.
DM : Dans les gens qui seraient en contact – là on comprend qu’il y a une influence sur le plan de l’astral – mais dans les gens qui seraient en contact avec cette source d’information, est-ce qu’il y a des possibilités d’application immédiate des sources d’information qui seraient acquises à ce moment-là ? Est-ce que ces gens-là seraient obligés d’être en vibration eux-mêmes avec ceux qui communiquent ? (Coupure enregistrement)…
(Reprise en cours) (…) Avec une autre personne, et vous avez trois, quatre témoins ; est-ce que les trois, quatre témoins qui ne sont pas nécessairement au même diapason, qui ont une bonne écoute, pourraient appliquer l’information qui serait ressortie de votre échange avec une autre personne, s’ils ne sont pas eux, en vibration, au même diapason, si vous voulez ?
BdM : Ça dépend de ce que vous parlez comme échange, ça dépend de ce que vous parlez comme science donnée. Je ne suis pas une personne à échanger avec n’importe qui, je ne suis pas une personne à donner libre cours à cette science, je ne suis pas une personne à… Je ne suis pas généreux dans la science. Je donne la science au fur et à mesure où elle peut être assimilée.
DM : Assimilée ou appliquée ?
BdM : Assimilée. L’assimilation vient avant l’application. Parce que l’assimilation crée la résonance dans l’être, alors que l’application fait partie simplement de la loi de conséquence. Une fois que l’assimilation est établie, à ce moment-là l’individu peut se… Dépendant de toute la formulation de cette science et de ses conséquences, et de son envergure sur le plan social, de son effet sur le plan technique, l’individu doit être capable de rencontrer d’autres individus, parce que tout ceci se fera avec plusieurs individus.
Donc il y a tout un acheminement d’évolution personnelle avant que cette science puisse être amenée à un niveau d’application. Si la science était appliquée avant l’assimilation, à ce moment-là il y aurait détournement de cette science, il y aurait extrême astralisation. Et nous ferions la même erreur que nous avons fait durant l’Atlantide, ce qui ne sera pas fait cette fois.
DM : Donc si vous parlez d’assimilation, vous parlez d’assimilation d’une vibration, pas nécessairement d’une compréhension ?
BdM : Quand je parle d’assimilation, je parle toujours d’assimilation vibratoire. La compréhension fait partie de l’assimilation. Sur le plan occulte, la compréhension fait partie de l’assimilation. Il y a deux niveaux fondamentaux de compréhension. Il y a la compréhension directe structuraliste, qui fait partie de l’organisation symbolique et du décodage des mots, qu’on appelle la dialectique référentielle du mental inférieur, donc la raison.
Et il y a aussi la compréhension instantanée qui fait partie de la résonance du mental, ce mental étant mis en vibration par rapport à un autre mental qui, en général, lui est supérieur ou égal. Mais dans la mesure où cette deuxième forme de compréhension est mise, est actualisée sur le plan matériel, la résonance s’installe et la communication télépathique s’achève petit à petit. Et je dis “s’achève”, parce qu’elle est déjà installée et elle finit son installation. Et lorsque son installation est terminée, là elle est réalisée en expérience.
Autrement dit, deux êtres qui viendraient en communication télépathique sur le plan éthérique, déjà cette communication télépathique serait en voie d’achèvement, c’est-à-dire que les réseaux auraient été créés dans l’invisible, et lorsque les êtres vivraient, connaîtraient cette expérience sur le plan matériel, déjà cette science aurait été appliquée dans l’invisible pour qu’elle soit structurée et appliquée dans la matière. Donc ce qui est achevé dans l’invisible est commencé sur le plan matériel.
Donc lorsque nous parlons de compréhension par rapport à la résonance entre deux êtres, lorsque deux êtres sont en résonance, déjà leur compréhension s’achève sur le plan parallèle, et se met en actualisation sur le plan matériel. Donc lorsque deux êtres sont déjà prêts à appliquer sur le plan matériel la compréhension d’une science occulte, technique, intertemporelle, déjà ces deux êtres-là ont été sur les plans subtils, mis en résonance, et cette résonance elle est achevée.
DM : OK. Ça c’est très intéressant. Combien y a-t-il de temps qui s’écoule entre l’assimilation et la réalisation ?
BdM : Il y a au moins vingt-et-un ans, au moins, le minimum. Autrement dit à partir du moment où une intelligence en résonance occulte, vibratoire, en syntonisation avec les circuits universels s’installe sur une planète, il faut demander au moins trois cycles de vie, avant qu’il soit possible de commencer l’application de la science. Par contre, ce n’est pas parce que ça demande trois cycles de vie, que ce sont trois cycles de vie qui seront utilisés avant que cette science s’applique. D’ailleurs, je sais que ce sera plus que trois cycles de vie, mais il y a aura trois cycles de vie. Ceux qui peuvent me comprendre, ceux qui sont dans la salle et qui peuvent me comprendre, verront qu’à partir de : soixante-neuf plus (+) sept, ça fait soixante quoi ?
DM : Soixante-seize.
BdM : Soixante-seize plus sept, ça fait quoi ? Quatre-vingt-trois. Quatre-vingt-trois plus sept, ça fait quatre-vingt-onze. À partir de quatre-vingt-onze, déjà sur le plan matériel, l’application de cette science était faite, finalisée, mais de là, à ce que des Hommes puissent réellement aller de l’avant et agrandir leur espace vital, échanger, diffuser, ça c’est une autre paire de manches. Mais on peut dire qu’aujourd’hui en 1991 il y a des êtres, il y a même une organisation qui est susceptible de prendre cette science et de l’appliquer. De là à dire que cette organisation, elle est prête, capable de le faire, c’est une autre chose ! Mais de dire que cette organisation existe, que les individus qui doivent en faire partie ont été rencontrés, que des liens entre eux ont été établis, oui, c’est déjà fait, donc c’est trois cycles de vie.
DM : C’est très intéressant. Vous dites donc que toute chose qui est parlée vibratoirement exige un minimum de vingt-et-un ans pour être structurée ?
BdM : Structurée en fonction d’un développement, structurée en fonction d’une émancipation, structurée en fonction d’un placement humain, d’un placement humain industriel, d’un placement humain technique, d’un placement humain politique, d’un placement quelconque. Au moins trois !
DM : C’est long… Longtemps !
BdM : Ce n’est pas long, ce n’est pas long. Vous croyez que c’est long, mais ce n’est pas long. Parce que si vous saviez jusqu’à quel point l’Homme est stupide, jusqu’à quel point l’Homme peut faire des erreurs monumentales, jusqu’à quel point l’Homme est orgueilleux, jusqu’à quel point l’Homme est avide, jusqu’à quel point l’Homme est incapable de travailler avec le temps, qui est fondamental, jusqu’à quel point l’Homme est un être douteux, jusqu’à quel point l’Homme doute de sa propre certitude, jusqu’à quel point l‘Homme a peu de force, jusqu’à quel point l’Homme est réellement petit, vous verriez, qu’effectivement, trois cycles de sept ans, c’est très peu pour commencer à lui donner une certaine mesure !
DM : Mais la personne qui fait l’éveil de la conscience en 1990, disons, et qui commence à pouvoir appliquer, pendant vingt-et-un ans il assimile finalement une énergie, une vibration, une dynamique et…
BdM : Je parle d’application. Je parle d’application d’une science dans le monde.
DM : Ah ! OK.
BdM : Je ne parle pas de la conscience individuelle. Je parle de l’application de la descente de cette énergie sur le plan matériel pour son application dans le monde. En ce qui concerne l’individu, combien de temps un individu peut en arriver à avoir une conscience de lui-même suffisamment avancée pour se sentir bien dans sa peau ? Ça dépend de l’individu, ça ne devrait pas être tellement long, un cycle de sept ans, mais…
DM : Entre une période d’assimilation…
BdM : Pour un être qui est déjà formé sur le plan de l’ego, un être très avancé qui sur le plan de l’ego est très formé, sept ans c’est suffisant pour en arriver à une prise de conscience où cette dernière est suffisamment cristallisée pour qu’il sache où il s’en va par rapport à lui-même, par rapport au monde, oui.
DM : Bon là, la question qui me vient, c’est quel travail qu’ils font sur les plans pendant cette période-là pour qu’il y ait assimilation – on parle d’assimilation d’une vibration – donc d’une relation finalement, “Esprit-ego” ou “double-ego” si vous aimez mieux, quel travail qui se fait sur les plans, pour qu’il se construise sur les plans une structure, et qu’elle descende après coup dans le plan matériel ? Quel est le travail qui est fait sur les plans ?
Ça passe par quoi le processus d’assimilation ? Quand l’être absorbe une vibration et qu’il est en transmutation, qu’il vit un changement important dans sa conscience mentale inférieure, émotionnelle et même physique, le travail qui se vit sur lui, il le sent, il se sent en initiation, mais quel travail se fait-il sur les plans ? Quel genre d’opération que les êtres ou l’invisible fait ?
BdM : Le double, autrement dit le plan de lumière, les êtres de lumière, autrement dit chaque être de lumière qui appartient à chaque âme, ou qui travaille avec chaque âme, va mettre cette âme en résonance à un plus haut niveau, c’est-à-dire qu’elle va créer chez cette âme ou dans cette âme une plus grande pression psychique. Ce qui créera par réverbération, sur le plan de l’ego, une tendance parfois à se sentir décroché, une tendance parfois à sentir qu’il n’est pas comme les autres, une tendance parfois à sentir qu’il est isolé, une tendance à sentir qu’il est seul, ainsi de suite. Mais ce travail qui se fait sur le plan individuel dépend de chaque âme, dépend de chaque être humain. Il n’y a pas un être humain qui vit le contact avec sa lumière de la même façon.
Sur le plan de la télépathie, ceux qui vivront le contact avec le plan mental sur le plan télépathique, effectivement ils verront ou ils sentiront que leur pensée se modifie, que la nature, la qualité de la pensée se modifie. Ils verront que la mémoire mécanique se dissout, qu’ils n’ont pas accès à la même facilité mécanique qu’ils avaient auparavant, qui était la mesure de leur intellect. Donc ceci créera chez l’ego un certain stress, une certaine ambiguïté. Mais il n’y a pas de réponse universelle à votre question parce que tous les Hommes sont différents.
DM : Les gens ne passent pas tous les mêmes étapes ?
BdM : Ah ! Non, mais non, parce que tous les Hommes sont différents. Il y a des Hommes qui peuvent supporter un très grand choc vibratoire à partir du plan mental et ne pas déraper. Il y a des Hommes qui en reçoivent à un autre niveau et ils ne doivent pas déraper. D’ailleurs, ces êtres-là connaissent parfaitement l’Homme, ils connaissent parfaitement la chimie de l’Homme, ils connaissent parfaitement la structure psychique de l’astral de l’individu. Ils connaissent parfaitement le plan mental de l’être.
Ils sont, ces êtres-là, à la source de la pensée, donc ils sont totalement en connivence avec le processus de distribution des pensées à travers le cerveau. Ils ont une conscience, une science des cellules absolument aberrante. Ces êtres-là sont des infinités, ces êtres-là sont des intelligences pures. Certains Hommes ont, non pas comme guides, mais comme source, ces êtres à un certain niveau. Il y a d’autres Hommes qui ont comme source ces êtres à un autre niveau ! Donc un Homme qui est en contact avec un Chérubin, par exemple, sur le plan mental, ne vivra pas la même conscience qu’un Homme qui est en contact avec un Archange. Donc chaque Homme a sa propre relation.
Mais le phénomène d’ajustement, le phénomène de préparation, le phénomène de mise en résonance, pour les Hommes en général, pour le mortel planétaire, est effectivement semblable, dans ce sens que les Hommes seront mis en face de leur réalité psychologique, et amenés petit à petit à la défaire, en fonction de l’émotivité qu’ils ont placé dans cette réalité psychologique, et qui leur a donné une certaine certitude psychologique, pour en arriver éventuellement à perdre, cette certitude psychologique, et à ne pas déraper.
Parce qu’à partir du moment où l’Homme perd sa certitude psychologique qui fait partie de la certitude de son mental inférieur, et qu’il gravit un autre niveau, qu’il passe à un autre niveau, il ne faut pas qu’il dérape. Donc sa source l’aidera dans cette direction et l’amènera finalement à comprendre, à saisir des aspects d’une instruction qui est universellement répandue, et l’Homme pourra se mettre en résonance facilement, et finalement atteindre son plan mental. Plan mental qui lui est personnel, qui fait partie de sa propre conscience, et de là, il rencontrera d’autres Hommes dans le monde, au cours de son expérience, et il verra que ces Hommes savent comme lui.
Il verra que la chicane intellectuelle de l’involution n’existe plus. Il verra que l’exploration créative et très fraternelle de deux esprits fait partie du contrat occulte cosmique de l’évolution. Il verra que chacun a accès à un aspect mais que les deux aspects sont universellement raccordés dans une résonance intimement liée à la lumière des deux êtres. Donc nous ferons l’expérience au cours de nos rencontres, avec des êtres qui sont réellement remarquables, nous aimerons énormément ces êtres.
Nous ne les aimerons pas comme nous avons aimé l’Homme pendant l’involution, avec de l’émotivité et de la spiritualité, parce que ce serait pour nous beaucoup trop de souffrance. Mais nous les aimerons avec une très grande mentalité, une très grande capacité d’en comprendre les aspects créatifs, à un point tel où l’Homme conscient sera capable de regarder l’Homme, le voir déjà perfectionné, et oublier complètement ses mémoires involutives, c’est-à-dire ses défauts. Déjà, ceci demande un très grand perfectionnement de la conscience, un très grand support de la lumière, une très grande pénétration de la clarté, donc une certaine transparence, donc l’élimination du caractère.
Je reviens au caractère, parce que je sais très bien que le caractère peut être utilisé par la lumière, comme il peut être utilisé contre l’Homme. Le caractère est néfaste parce qu’il fait partie de ce que l’on pourrait appeler l’aspect embryonnaire de la possession animique sur le plan matériel. Un Homme qui est conscient n’a pas besoin de caractère, il imite toutes les facettes de la mémoire de l’Humanité.
S’il a besoin d’être petit il est petit, s’il a besoin d’être drôle il est drôle, s’il a besoin d’être arrogant il le devient pour le besoin de la cause, afin d’échapper à l’emprise d’autres arrogants ! S’il a besoin d’être extrêmement subtil, diplomate, velouté, il le fait encore pour le besoin de la cause, afin de ne pas brusquer certaines émotions qui risqueraient de ne pas le comprendre, ainsi de suite, ainsi de suite.
Donc un Homme conscient n’a plus besoin de caractère, il est la sommation de tous les caractères de l’Humanité. Il est effectivement l’Homme ou l’être qui est capable de jouer tous les jeux et les défaire en même temps. C’est ça la conscience universelle. Il a réellement la conscience des cellules. Non pas simplement habiter la conscience de ses propres cellules, mais il est capable de s’éteindre et de se ressusciter, si vous voulez, dans les cellules de l’Humanité, parce qu’il a un mental supérieur, c’est-à-dire un mental qui fait partie d’une galaxie supérieure.
Il fait partie d’un réseau de communication qui ne vient pas en résonance avec l’astral, donc il a la capacité sur le plan de la résonance vibratoire du mental, d’établir les coordonnées nécessaires à l’évocation vibratoire de son génie et des génies de tous les Hommes en même temps, de sorte qu’il n’a pas la tendance à particulariser sa fonction sur le globe. Mais il a la fonction de particulariser l’humain sur le globe par rapport à une totalité évolutive qui fait partie de la conscience d’une race en éveil. Donc c’est un Homme nouveau, c’est un Surhomme, c’est-à-dire qu’il ne fait plus partie de l’involution.
C’est un être intégral, c’est un être qui n’a plus besoin de savoir pour penser, et qui n’a plus besoin de penser pour savoir, donc il est en dehors de la connaissance. La connaissance ne l’intéresse pas, parce qu’il n’a pas besoin de reconnaissance pour avoir une mesure de lui-même, puisque lui-même n’existe plus en tant qu’aspect réflectif astral de la conscience personnifiée, à travers les besoins de l’âme. Donc il ne fait plus partie de l’incarnation, il ne fait plus partie de la réincarnation, ainsi de suite, ainsi de suite. Et c’est ça le futur de l’Humanité.
DM : Présenté comme ça, c’est reposant pour le mental.
BdM : C’est reposant pour le mental parce que ça permet au mental de réaliser qu’éventuellement l’Homme a, et tous les Hommes – je dis bien – ont dans l’avenir, un avenir, mais un avenir qui repose sur leur capacité créative de savoir qu’on n’a pas besoin de croire pour percevoir quoi que ce soit. C’est pour ça que dans la mesure où l’Homme apprendra à se déraciner de cette convention psychologique, qui a fait partie du pouvoir de l’astral sur la Terre, l’Homme commencera à se sentir, il commencera à sentir qu’il est intelligent un petit peu, ensuite un peu plus, et il s’habituera à être intelligent.
Et lorsque l’Homme se sera très habitué à être intelligent, il deviendra totalement différent à l’intelligence. Et lorsque l’Homme sera totalement différent à l’intelligence, il sera très intelligent, parce qu’il ne sera plus capable de connaître l’orgueil. Et c’est l’orgueil qui diminue l’intelligence, c’est l’orgueil qui donne à l’Homme l’impression d’être intelligent, et c’est pourquoi l’orgueil est dangereux, parce que l’orgueil est astral.
Donc lorsque l’Homme saura qu’il est intelligent, lorsqu’il aura une grande conscience de la nature de l’intelligence et de ses ressources, il n’aura pas le besoin ou le goût d’être intelligent. Ce sera pour lui simplement une vocation, c’est-à-dire ce sera simplement pour lui une façon d’entrer en résonance avec ses circuits de communication universels, qui font partie de la grande diaspora des êtres de lumières aliénés de l’involution, séparés des forces lucifériennes, des forces ahrimaniennes et sataniques, et attendant le retour de l’Homme.
DM : Vous avez dit à un moment donné que le caractère de l’Homme c’était une sorte d’engramme à une possession animique, avec une possession de l’astral. Est-ce-que l’individu qui, évidemment, naissant dans une famille, il a accès à un caractère de façon, par programmation ou par karma, est-ce que l’individu qui a la possibilité de travailler son caractère dans le sens d’être conscient des effets physiques de son caractère sur ses vibrations, peut modifier…
BdM : Ça fait partie de l’éducation. Le rôle de l’éducation c’est de ramener le caractère à l’ordre.
DM : Le caractère à l’ordre !
BdM : Oui. Ramener l’âme à l’ordre. Et ramener l’âme à l’ordre, c’est la mettre en vibration avec l’Esprit.
DM : Est-ce qu’on pourrait dire que l’expression du caractère chez quelqu’un…
BdM : C’est le désordre de l’âme .
DM : Et est-ce que c’est aussi l’expression d’une entité ou d’une…
BdM : Ça peut être ça, ou ça peut ne pas être ça. Mais ce que je veux dire, c’est que le caractère, l’éducation sur les plans cosmiques, l’éducation c’est considéré très important, et surtout l’éducation familiale, beaucoup plus que l’éducation scolaire. Sur les plans cosmiques, l’éducation familiale est très importante parce que c’est dans la famille que les parents, techniquement, ont la possibilité de remettre le caractère à l’ordre, c’est-à-dire de remettre de l’ordre dans la résonance vibratoire de l’âme.
Si les parents ne font pas ça, pour quelque raison que ce soit, à ce moment-là l’Homme demeure avec une partie de son caractère qui n’a pas été mis en résonance avec l’Esprit, donc comment voulez-vous que l’Homme bénéficie de son caractère ? Comment voulez-vous que l’Homme qui est fort bénéficie d’une force créative ? Comment voulez-vous que l’Homme qui est perspicace bénéficie d’une vision qui pénètre les choses et qui est capable de distinguer à multiples échelles, à multiples exemplaires, des facettes similaires ?
Comment voulez-vous que l’Homme qui est généreux, puisse vivre une générosité ou répandre dans le monde une générosité qui est intelligente et qui aide ceux avec lesquels il est généreux ? Comment voulez-vous que l’Homme qui est charitable puisse aider ceux qui ont besoin d’aide, sans les démunir de leur propre force personnelle ? Donc c’est très important que le caractère soit mis en ordre, qu’il soit mis en résonance avec l’Esprit, et éliminé dans sa résonance d’avec son contact avec le plan astral.
DM : Quand on parle d’un caractère fort ou d’un caractère faible, est-ce qu’il y a réellement une force dans la force ou est-ce qu’il y a aussi la force dans une forme de faiblesse, dans le fait que les gens faibles ont…?
BdM : Il n’y a pas de force dans la faiblesse. Il peut y avoir de la force dans la douceur.
DM : C’est parce que je pense à des êtres qui expriment une faiblesse mais qui manipulent avec la faiblesse, donc c’est comme si leur âme, leur astralité, joue avec l’impression qu’ils créent ?
BdM : Oui.
DM : Bon. Est-ce que l’individu qui est voilé finalement par un certain caractère et même dans un statut adulte, dans une condition adulte, est-ce qu’il a encore la possibilité, lorsqu’il a des années accumulées de pratique de ce caractère-là, est-ce qu’il y a encore une possibilité de corriger ce fameux caractère ? Pour un enfant, on peut comprendre, c’est facile là…
BdM : Oui, oui, effectivement, il a la possibilité dans la mesure où il rencontre chaussure à son pied.
DM : Donc il faut effectivement des chocs ?
BdM : Ah oui, ah oui, ah oui ! (rires du public).
DM : C’est inévitable !
BdM : Ah oui ! Pas de choc : RIEN ! (rires du public). Pas de choc : RIEN ! Même chez un enfant, la discipline c’est un choc. Pour un adulte c’est un autre niveau de choc, mais pas de choc : RIEN ! Ça, je peux vous l’assurer, pas de choc : RIEN ! Pas de choc, pas d’évolution, hein ! Pas de choc, pas d’évolution, et je vous le dis une fois pour toutes, parce que si l’Homme avait accès à des sciences occultes très avancées, il ferait tellement de philosophie avec ces sciences, qu’il ne pourrait pas en arriver à une conscience intégrale. Et éventuellement ces sciences auraient chez lui un effet retardataire, parce qu’il ne pourrait plus se “grounder”, il ne pourrait plus travailler comme on travaille, il perdrait petit à petit de sa vocation…
DM : Un choc pour un caractère faible, ça semble être facile à donner ou à recevoir, en ce sens que la personne qui a un caractère relativement doux ou du moins vulnérable en apparence, s’il reçoit un choc, on dit : C’est bon pour lui, ça va lui donner du corps. Mais s’attaquer à un caractère fort, une personne, disons, qui est contestataire, qui est marginale dans l’âme, qui est révoltée fondamentalement, qui est pratiquement délinquant dans son essence, quand on parle de donner un choc à ces individus-là, est-ce qu’on ne renforcit pas sa révolte, son côté marginal ?
BdM : Ah ! On peut ! Mais dans la mesure où on sait comment donner un choc. Quand on sait comment donner un choc à un individu, il faut balancer, pour que l’individu sache que celui qui donne le choc est réellement un être intelligent, qu’il n’y a pas de subjectivité dans son mouvement d’énergie. Vous ne pouvez pas donner des chocs comme ça à l’Homme simplement pour donner des chocs parce qu’on a dit que les chocs étaient nécessaires pour l’évolution ! Donner un choc c’est créatif.
Moi j’aime bien ma fille, je lui donne des chocs, mais je balance. Je donne des chocs et je balance. Mais je l’ai préparée pendant des années et des années, depuis qu’elle était petite, à recevoir des chocs, et à ne pas les vibrer sur le plan de l’émotion. Donc aujourd’hui je peux lui donner – plus maintenant parce qu’elle est trop grande – mais je peux… Encore… Elle a eu un petit choc dernièrement (rires du public). Elle peut recevoir un choc, mais elle est tellement consciente maintenant de toute la mécanique, elle me regarde dans les yeux et elle absorbe la vibration, et elle part avec le niveau de science de son être que je lui donne. À ce moment-là, il n’y a pas de possibilité de détruire l’enfant ou l’être.
Mais si vous donnez des chocs simplement, parce que vous avez de l’ego ou que vous êtes le père, et que vous, vous êtes celui qui sait, comme les gens disent, souvent les gens vont dire : “Ah ! Ben moi, je suis conscient” ! J’entends souvent ça les gens dire : “Ah ! Ben moi, je suis conscient”, les gens pensent qu’ils sont conscients parce qu’ils parlent avec l’invisible. Attention, hein ! Attention ! Attention ! Parce que si vous parlez avec l’invisible, et que vous vous croyez conscients, je vous assure que vous allez réaliser un jour que l’invisible n’est pas très conscient ! (rires du public).
DM : Quelle dimension de l’invisible…
BdM : Être conscient c’est un équilibre entre l’invisible et le plan matériel. Être conscient c’est une conséquence de l’équilibre. Être conscient c’est un équilibre. Je peux faire ceci. Être conscient c’est être en équilibre sur tous les plans. Donc être conscient ce n’est pas être télépathe avec l’invisible. Je le dis à tous !
DM : Un point que je veux faire aussi, c’est, je rencontre un ami qui est orphelin, il dit : J’aurais voulu dans ma vie avoir un encadrement, avoir un père qui m’ajuste ou quoi ce soit. Est-ce que cet individu-là peut recevoir un choc ou vivre des chocs d’ajustement d’un étranger, finalement, qui n’est pas de sa famille ? Ou si c’est la vie qui doit lui donner des chocs ? La vie dans le sens…
BdM : Un étranger fait partie de la vie ! L’étranger fait partie de la vie !
DM : Un choc peut être un évènement, par exemple, un accident ou une perte d’emploi ?
BdM : Oui.
DM : Est-ce que les deux situations sont possibles ? Les chocs de la vie et où on parle d’un étranger ?
BdM : Ça dépend de son expérience, ça dépend de son niveau d’expérience, ça dépend de son karma. Mais le meilleur choc à recevoir, c’est de quelqu’un !
DM : C’est d’un individu ?
BdM : Oui, parce qu’un choc qui vient de la vie, ça fait partie de la programmation astrale. Tandis qu’un choc qui vient de quelqu’un qui est intelligent, qui est conscient, ça fait partie de la conscience mentale.
DM : Bon. La personne qui reçoit le choc, est-ce qu’elle est obligée d’avoir une crédibilité ou une confiance dans la personne qui reçoit le choc, ou si elle peut carrément recevoir le choc indépendamment de la confiance qu’elle accorde à l’autre, à la personne qui lui donne ?
BdM : Une personne peut recevoir un choc même si elle n’a pas confiance ou si elle n’a pas de crédibilité par rapport à l’autre personne. Mais elle ne comprendra pas le choc, parce qu’il ne lui sera pas expliqué. Par contre, si elle connaît une personne, si elle respecte une personne qui lui donne un choc, parce qu’elle sait que cette personne a un bel Esprit, qu’elle est réellement en résonance ascendante, elle bénéficie instantanément de cette personne, donc ce n’est pas de la relation.
DM : Donc maintenant, est-ce qu’on pourrait dire que l’aptitude ou la capacité d’absorber des chocs, balancés évidemment, c’est ce qui nous rend intelligent, c’est ce qui nous sort de l’ignorance?
BdM : Oui. Oui, oui, oui. Plus une personne a la capacité d’entrer en résonance avec cette énergie de choc qui a été balancée par celui qui l’aimait, plus cette personne a une capacité d’entrer dans une certaine conscience, parce que c’est trop difficile pour l’être humain seul de se voir, un autre peut nous voir.
DM : Maintenant pour terminer, est-ce qu’il est possible qu’une personne qui reçoive un choc qui n’est pas balancé par la personne qui le donne, puisse aller plus loin dans son ignorance, puisse, disons, se voir handicapée ou dans l’impossibilité d’accéder à l’intelligence qui est supposée émaner du choc ?
BdM : Oui. Ça peut le retarder.
DM : Ça peut le retarder.
BdM : Nous avons une grande responsabilité. Les Hommes conscients ont une grande responsabilité par rapport à l’Homme de l’involution, en ce qui concerne l’application des chocs vibratoires. C’est une grande responsabilité. Donner un choc à une personne quand on est conscient, ça fait partie des lois vibratoires de la conscience, de notre propre conscience personnelle. Mais aussi, ça fait partie des lois de l’évolution. Donc pour que l’Homme puisse vibrer ces lois d’une façon créative, il faut qu’il soit conscient quand il donne un choc, d’aimer celui avec lequel il travaille, parce que c’est un travail.
DM : Ouais, c’est ça.
BdM : Vous ne pouvez pas simplement donner un choc pour des raisons de réflexion ou de position psychologique. Parce qu’un Homme qui donne un choc à une personne, il fait déjà un acte d’amour, dans ce sens qu’il fait un acte de grande intelligence, mais seulement dans la mesure où il aime. Il faut aimer. Je ne parle pas nécessairement d’aimer avec les émotions, mais je parle d’aimer avec le mental. Moi quand je donne “de la merde” à ma fille, c’est parce que je l’aime beaucoup. Si je me retenais de le faire parce que c’est ma fille, je l’aimerais moins, parce que chaque fois que je le fais – aujourd’hui ça ne me dérange pas et ça la dérange moins – mais chaque fois que je le fais ou que je le faisais, c’était difficile… Fin de l’enregistrement.
mise à jour le 22/08/2024