Canadian Arctic – credit: @NorthernScavenger YouTube

 

En Français vous lisez la transcription manuelle de la conférence de BdM, dans une autre langue la traduction par une intelligence artificielle (AI) de cette transcription manuelle, donc le résultat est à interpréter avec discernement.

Daniel Ménard (DM) : Bernard, dans la deuxième partie, le sujet : “Puissance versus pouvoir”. On terminait dans la première partie en donnant le relief du fait que les forces astrales sur la planète avaient eu un ascendant sur l’Homme pendant des siècles, et qu’ils étaient, dans un sens, comme englobés par une dynamique que vous avez établie comme étant luciférienne. Dans la recherche de l’Homme, du pouvoir et d’une certaine sorte de puissance sur le plan planétaire, on parle souvent dans certains…

Bernard de Montréal (BdM) : Je vais vous laisser continuer là, mais c’est très important de comprendre quelque chose. Le terme “luciférien” n’a pas pour moi la même valeur que le christianisme ou les religions, ou les systèmes leur appliquent. Je ne veux pas entrer dans le côté voilé de ces choses-là dans cette conférence, mais “luciférien” veut dire : “Qui apporte de la Lumière vers la Terre en passant par les sphères”. Lumière veut dire : “Qui est Lumière sur la Terre en ne passant pas par les sphères”.

Donc lorsque nous parlons de forces lucifériennes, que nous parlons de forces ahrimaniennes, nous parlons d’énergie ou de lumière apportée vers la Terre mais toujours en passant par le plan astral. Lorsque nous parlons de Lumière, lorsque nous parlons de Force Omega, lorsque nous parlons de la constitution atomique de la conscience humaine sur le plan éthérique, nous parlons de la descente directe de la Lumière sur la Terre en “bypassant” (contournant) le plan astral.

C’est très important de comprendre ceci, parce que dans les années qui viendront, les mystères de la vie à tous les niveaux seront expliqués à l’Homme, et quand je dis les mystères de la vie à tous les niveaux, je veux dire la création, les mécanismes de la création, l’exploitation des forces de la création, et tous les domaines où s’instruit la vie dans une forme quelconque d’évolution, autant sur le plan minéral que plantaire-animal-humain-suprahumain, ainsi de suite, et d’autres relations.

Ce sera très très important pour l’être humain de comprendre et de savoir d’une façon mentale et objective la différence et la portée, la conséquence, de ce que nous appelons les forces lucifériennes et les forces de la Lumière. Ce sont deux forces cosmiques. Ce sont deux forces qui ont des royaumes, qui ont établi des royaumes avec lesquels “ils” travaillent depuis très longtemps ! Par contre “ils” ont des fonctions différentes sur le plan émotif, spirituel, inconscient, ignorant, de l’Humanité.

Lorsque nous parlons des forces lucifériennes, nous regardons ceci en général comme les forces du mal. Mais le mal, tel que nous le parlons sur la Terre, est simplement une déformation psychologique de notre mental face à des forces qui doivent entrer en interaction avec des matières très denses, pour pulvériser la lumière qui demeure quelque part en esprit dans des sous-couches éthériques de ces mêmes substances-là ! Et ce sont ces forces qui ont la fonction de faire ceci, et ces forces, à cause de cette fonction, et à cause naturellement de toutes les consciences absolument extraordinaires de l’Humanité pendant des siècles, ne sont pas comprises par l’Homme. Et à cause de leur relation avec le monde astral, le monde astral aussi ne les comprend pas.

Donc lorsque je dis que le plan de la mort est régi par les forces lucifériennes ou que je dis que le plan de la Terre est régi par les forces ahrimaniennes, je dis que l’Homme, tant qu’il est inconscient, n’est pas régi par les forces de la lumière. Il y a un peu de lumière qui vient en lui. Il y a un peu de lumière qui fait partie de sa conscience, mais il y a trop d’inconscience de sorte qu’il est réellement noyé. Il est réellement dans un état de noyade existentiel autant sur la Terre que sur le plan astral.

Et lorsque je dis que les forces lucifériennes sont “inimical” (hostiles) à l’Homme, je ne le dis pas dans un sens spirituel du terme. Je le dis dans un sens que leur fonction est d’apprivoiser la conscience humaine à des vibrations qui coïncident avec l’expérience du monde de la mort. C’est pourquoi sur la Terre, toute invention, toute science, tout “partnership” scientifique entre l’Homme et le monde de la mort est un “partnership” d’involution, c’est-à-dire que nous n’avons pas les notions sur la Terre pour éveiller l’esprit des royaumes. Nous avons simplement la notion sur la Terre de créer des chocs à l’esprit des royaumes.

La fusion de l’atome c’est un exemple, la pollution c’est un exemple, et tout ce que nous vivons au niveau science, c’est un exemple. Mais ça, ça fait partie de l’involution et ça a servi à développer le corps mental inférieur de l’Homme. Au cours de l’évolution, lorsque l’Homme aura accès à d’autres taux vibratoires, d’autres espaces-temps, ainsi de suite, effectivement il créera, il donnera naissance à une très grande science qui fera de celle que nous connaissons aujourd’hui réellement une ancienneté.

En attendant, nous devons comprendre que le monde astral – et quand je dis le monde astral, je ne parle pas seulement des plans astraux inférieurs, je parle des plans astraux les plus élevés, ceux qui, par exemple, sont contrôlés par les grands maîtres spirituels de l’Humanité – ces plans astraux sont régis par les forces involutives qui ont la fonction de maintenir en proximité, EN PROXIMITÉ de l’Homme, toutes les vibrations qui font partie de ces mondes-là. Et cette proximité elle est vécue chez l’Homme par le biais de la pensée intuitée, rationalisée, qui construit chez lui la conscience égoïque égocentrique, ainsi de suite. Lorsque l’Homme passera à l’évolution, il se libérera de ces impressions, et à ce moment-là, il entrera dans une autre phase, il sera libre du plan astral qui lui aussi deviendra libre de ces forces descendantes.

Et un jour, on pourra étudier ce qui se passera sur la Terre – pas dans ce cycle-ci, mais à la fin de l’évolution de la race-racine – on pourra étudier, regarder ce qui sera, ce qui se passera sur la Terre lorsque le monde astral ne sera plus légiféré par ces forces-là. Et c’est très intéressant, parce que ça permettra à l’Homme finalement de comprendre la prochaine évolution jupitérienne de son incarnation Adamique. Et là, l’Homme réellement commencera à comprendre les profonds mystères de l’incarnation sur la Terre, et aussi le grand mystère de l’Esprit collectif de l’Humanité.

DM : Bon. Là, vous venez de soulever un élément qui est très intéressant. Vous dites que les forces astrales ou les plans qui sont finalement les plans de la mort sont cohérents par la pensée de l’Homme, c’est-à-dire que c’est la pensée de l’Homme qui assure finalement une stabilité ?

BdM : Elles sont maintenues en équilibre.

DM : À cause du rapport… Bon, une personne qui a accès à sa Lumière, à son double, et qui vit une épuration de sa mémoire, est-ce que ça suppose qu’automatiquement, dès que l’être est en vibration avec son double, il ne pense plus et que, par conséquent, il brise la stabilité de ces plans-là ?

BdM : Éventuellement, éventuellement, très éventuellement, l’Homme ne pensera plus, l’Homme sera en communication. Penser, c’est une déformation de la Lumière. Penser, c’est une acquisition psychologique de l’ego. Penser, c’est une conscience virtuelle. Penser, ça ne fait pas partie du plan cosmique de la création de l’Homme. L’Homme est un être à multiples niveaux de conscience, il a la faculté de communiquer. L’Homme est dans un sens très universel, un habile communicateur.

Lorsque nous pouvons communiquer avec les Hommes par la parole ou que nous pouvons communiquer avec les plans par la parole silencieuse, nous ne pensons plus, c’est de la communication. C’est de la télépathie qui peut être verbalisée à haute voix ou exprimée par le silence du mental, mais ce n’est plus de la pensée.

Et au cours de l’évolution de la race-racine, au cours de l’évolution de la conscience supramentale sur la Terre, à partir du moment où l’Homme aura suffisamment conscience de cette présence en lui qui est sa source, il n’aura plus besoin de penser, parce que le besoin de penser chez l’être humain fait partie du lien étroit qu’il vit depuis des âges avec le monde de la mort. Et ce besoin de penser que connaît l’Homme, il fait partie de sa proximité karmique avec le plan astral.

Un Homme à qui on retiendrait la faculté de penser pendant, disons, deux semaines, trois semaines, quatre semaines, il ne pourrait pas soutenir ce vide-là. Par contre, lorsque l’Homme sera en contact télépathique avec son agenda universel – le plan mental – même s’il ne pense pas pendant deux semaines, trois semaines, quatre semaines, c’est-à-dire qu’il ne communique pas, pendant ce temps-là il se repose. C’est un repos, c’est un très grand repos, d’ailleurs c’est un repos qui est nécessaire.

DM : Quelle est la différence entre les deux ? Celui qui ne supporte pas le fait de ne pas penser, il ne supporte pas quoi ?

BdM : Celui qui ne supporte pas le fait de ne pas penser est celui qui a besoin de penser pour avoir conscience virtuelle de sa réalité.

DM : Ce n’est pas autre chose que ça ?

BdM : Non.

DM : Donc un être humain qui finalement n’a pas de point de repère…

BdM : Je vous donne un exemple. Quand vous vous couchez le soir, vous vous couchez, vous allez en astral, vous rêvez, ainsi de suite. Et lorsque vous rêvez, vous ne vivez pas votre rêve de façon égocentrique. Vous vivez votre rêve de façon dégagée de votre ego. C’est pour ça d’ailleurs que vous pouvez facilement aller sur ces plans. Vous pouvez avoir de l’information même venant du plan mental, lorsque vous avez ces rêves réellement puissants qui vous frappent et qui vous éveillent à une certaine réalité dans votre expérience.

Mais lorsque vous vivez ces rêves, vous ne vivez pas la pensée comme vous la vivez sur le plan matériel. Votre pensée n’est pas égocentrique, elle est simplement virtuelle, présente. Vous vivez une pensée ou une parole ou une communication virtuellement présente. Elle est virtuellement présente en général chez l’Homme, parce que vous avez affaire avec un plan astral. Mais si vous étiez sur le plan éthérique en communication directe avec le double, votre expérience le soir dans la nuit, dans ce sommeil éveillé, ne serait pas une conscience virtuelle. Ce serait une conscience intégrale et vous seriez capables sur ce plan-là de voyager dans le temps, d’étudier les sciences contemporaines, de voyager en dehors du système solaire.

Vous pourriez rencontrer d’autres intelligences, entrer dans d’autres civilisations, rentrer dans leurs vaisseaux, étudier leur mécanisme, étudier leur science, leur comportement, ainsi de suite. Donc temporairement vous deviendriez un scientifique du rêve ou un scientifique dans le rêve. Si vous étiez plus évolués, c’est-à-dire plus intégrés dans cette énergie, vous pourriez le vivre sur le plan matériel le jour.

Donc vous pourriez le jour être un scientifique de la nuit, c’est-à-dire être en contact, seuls avec des intelligences sur un autre plan, que vous seuls pourriez voir, avec lesquelles vous seriez capables de vous entretenir en même temps que vous seriez capables de boire votre café. Donc il n’y a pas de limite à la conscience réelle, mais la conscience virtuelle de l’Homme de l’involution fait partie de son lien avec le plan astral.

C’est pour ça que je dis qu’au cours de l’évolution, la pensée humaine se modifiera – je ne veux pas dire que l’Homme va perdre sa faculté de penser – je sais que l’Homme va commencer d’abord à communiquer intérieurement et que cette communication intérieure qui va se développer au cours des années va s’ajuster, s’ajuster, s’ajuster. Éventuellement, l’Homme va rentrer dans une conscience de plus en plus fusionnée, c’est-à-dire de plus en plus près de sa source. Et éventuellement, le phénomène de la pensée, tel que nous le connaissons aujourd’hui, deviendra inexistant, parce qu’il ne sera plus utile.

La seule raison pour laquelle nous pensons, c’est parce que nous avons l’impression que nous vivons une utilité par rapport à ce phénomène-là. Mais lorsque l’Homme sera suffisamment avancé en conscience, il verra très bien qu’il n’y a plus d’utilité dans la fonction primaire de la pensée. Et cette fonction primaire de la pensée, c’est d’amener vers sa conscience virtuelle constamment des éléments subjectifs, c’est-à-dire des éléments astraux qui lui permettent de vivre la joie ou la peine, le bien ou le mal, la vérité ou le mensonge, c’est-à-dire la polarité, qui est quoi dans le fond, la polarité ? La polarité est créée, est le résultat du “partnership” invisible entre l’astral et le plan matériel.

Si l’astral n’existait pas, instantanément, il n’y aurait plus de polarité dans l’Homme, parce que l’Homme serait obligé de communiquer avec le plan mental. Mais comme l’astral existe, il interfère, de par sa nature, avec l’énergie qui descend vers l’Homme et qui fait partie de l’Homme. Et automatiquement, l’Homme vit la polarité. C’est pour ça que… Pendant que je parle, je veux faire allusion au livre de Monsieur Haab, celui que vous m’avez gentiment donné hier, et il a raison lorsqu’il dit que le problème de l’Humanité, c’est que l’Homme a perdu énormément de temps pendant des siècles à chercher la vérité, lorsqu’en fait, la vérité est simplement une relativité qui existe sur différents plans.

Donc la vérité sur la Terre, c’est une étape d’évolution de conscience. La vérité sur le plan astral, c’est une autre étape d’évolution de conscience. La vérité sur le plan mental n’existe pas. Le seul plan où la vérité n’existe pas, c’est sur le plan mental. Pourquoi ? Parce que lorsque nous parlons de vérité, nous parlons de dualité. Lorsque nous parlons de dualité, nous sommes obligés de parler du “partnership” de deux plans, donc le plan astral avec le plan humain, c’est-à-dire le phénomène de correction constant entre la pensée qui vient de l’astral par vibration et la réception de cette pensée, qui est vécue sur le plan humain en fonction de nos émotions, de notre mémoire, de notre culture et de notre race.

Donc cette polarité, elle est nécessaire au maintien sur la Terre et sur le plan astral, à un conditionnement psychique de la vibration que nous appelons la vérité. Donc Haab a entièrement raison lorsqu’il dit que la vérité, elle est totalement relative. Elle est relative à tous les plans. Mais un jour, il faudra que l’Homme cesse de s’occuper de la vérité. Mais pourquoi l’Homme s’occupe-t-il de la vérité ? Parce qu’il a besoin de sentir la sécurité de sa conscience virtuelle. Parce que la vérité, lorsque nous avons l’impression d’avoir ou d’être dans la vérité, nous nous sentons bien.

Mais lorsque nous nous sentons bien, qu’est-ce qui se passe dans l’astral ? Nous spiritualisons notre énergie et nous vivons à très très haute proximité avec les plans qui nous sont dûs au cours de notre évolution, ou au cours de notre retour dans l’astral. Un Homme qui vit une très grande proximité, un grand sentiment de chaleur avec une notion de vérité sur le plan matériel, peut instantanément avoir une impression d’où il ira lorsqu’il sera dans le monde de la mort. Donc c’est ça qui retarde l’évolution de la conscience. Parce que l’Homme, pour qu’il devienne intelligent, c’est-à-dire qu’il puisse faire l’acte de création instantanément, il faut qu’il cesse de se nourrir de la vérité qui existe sur les différents plans.

Il faut qu’il cesse d’être relatif dans sa conscience virtuelle afin d’éliminer l’émotion qui perturbe sa lumière et qui enlève à sa vibration la fixité éternelle de son mouvement. Parce qu’une vibration, lorsque ça part du double et que ça descend vers l’Homme, ça passe comme un rayon laser. C’est très concentré, c’est très rapide, c’est très parfait, c’est très intégré, c’est très bousculant de tout ce qui est faible autour.

Si l’Homme a moindrement appétit de la vérité sur un plan ou sur l’autre, il ne peut pas absorber cette vibration puissante qui fait partie de la Genèse de la création. Donc nous devons un jour comprendre que nous devons nous dissocier de la Genèse des dieux pour prendre conscience de la Genèse de la création. Et c’est pour ça que j’ai intitulé mon livre : La Genèse du Réel, pour cinq raisons. La Genèse du Réel, parce que tout ce qui est Genèse implique l’origine d’un mouvement.

Dans le cas de l’Homme nouveau, l’origine de ce mouvement est à la base même de sa capacité de réorganiser tout le territoire psychique qui a servi pendant l’involution à l’émasculation d’une conscience virtuelle au profit d’une vérité qui, dans le fond, était une forme de mensonge, lorsque nous changions de plan et entrions dans une autre relativité !

La Genèse du Réel aussi a pour fonction d’établir sur le plan matériel finalement que l’Homme a la capacité de s’instruire lui-même, de s’instruire de lui-même et de s’instruire pour lui-même, dans la mesure où il est percé, transpercé, habillé de cette lumière qui est sienne, qui est celle de tous les Hommes, qui est celle de toutes les races, qui est celle de tous les plans, qui est celle de tous les mondes. À partir de ce moment-là, l’Homme cesse d’être simplement humain, astral, expérientiel, il devient morontiel créateur. Et à ce moment-là il peut s’inviter, selon son taux vibratoire, à participer créativement à des mondes, à des plans, à des planètes en convivialité avec des intelligences qui sont très évoluées, très éveillées, mais qui n’ont pas nécessairement son statut cosmique.

C’est pour ça que dans le titre de La Genèse du Réel, même si c’est très implicite, il y a là-dedans une vibration dont la vocation est d’éveiller la conscience de l’Homme au-delà de tout ce qui a été connu par le passé, afin de lui permettre en tant qu’entité matérielle de spiritualiser sa mort, d’éveiller sa conscience et d’éterniser finalement sa conscience des cellules pour immortaliser son lien avec la Lumière. On continue.

DM : À l’ultime niveau, Bernard, est-ce que le fait d’éliminer la polarité, ça risque d’éliminer aussi l’homme et la femme qui sont finalement une sorte de polarité ?

BdM : Non ! L’homme et la femme ne sont pas une polarité. L’homme et la femme sont deux Esprits dans des corps différents, dont la fonction sur le plan matériel est évidente. Où l’homme et la femme sont polarisés dans leur expérience, c’est en fonction de leur mental et de leur émotif subjectif, c’est-à-dire de leur expérience d’âme. Si l’homme et la femme vivaient l’un par rapport à l’autre en fonction de leur propre lumière universelle individualisée, l’un ne pourrait pas voir dans l’autre la différence psychologique d’une conscience virtuelle qui a été en nous – dans nos couples involutifs – cette permanence créative de la conscience universelle.

C’est pour ça que nous ne sommes pas capables, lorsque nous rencontrons l’homme ou que nous rencontrons la femme pour former un couple – et qui aussi nous amène des enfants – nous ne sommes pas capables de connaître, de vivre, de bénéficier de la permanence, de la réunion de trois ou de deux Esprits. Nous vivons toujours aux aguets. Nous vivons toujours en fonction de certaines craintes, de certaines inquiétudes, de certains balbutiements de l’âme à travers un ego dont l’égocentricité, c’est-à-dire l’aspect subjectif de l’expérience mémorielle, nous empêche d’être réellement à la mesure de notre intelligence par rapport à l’autre, comme l’autre par rapport à soi. C’est pour ça qu’il y a polarité entre l’homme et la femme.

Mais dans le fond, l’homme et la femme sont tous les deux, deux Esprits dans des corps différents pour des fonctions différentes. Et je sais très bien que dans l’évolution de la conscience future de l’Humanité, dans l’évolution du couple humain sur la Terre, ces réticences personnelles, personnalisées, psychologiques, psychiques, qui font partie de l’expérience ancienne de l’Homme, dans des corps différents au cours de l’incarnation, seront totalement atténuées, éliminées.

Et l’homme verra dans sa femme de l’Esprit, la femme verra dans l’homme de l’Esprit, et les deux partageront le même rôle, c’est-à-dire de mutuellement, de MUTUELLEMENT, s’instruire sur le plan matériel, sur le plan éthérique, en fonction de leur rôle à jouer, c’est-à-dire en fonction de leur invitation mutuelle à la table de ceux qui savent reconnaître dans l’autre, l’expérience créative de cette Lumière qui leur est universelle. Donc tous les dialogues, toutes les illusions, toutes les meurtrissures, toutes les souffrances que nous voyons, que nous connaissons dans le couple humain disparaîtront.

Et à ce moment-là l’homme, au lieu de vivre un rapport avec la femme ou vice-versa – comme nous parlions dans le passé – lorsque nous disions : “Bon, est-ce que c’est ton âme sœur ou est-ce qu’il est ton âme sœur, ou est-ce qu’elle est ton âme sœur”… Ce ne sera plus l’âme sœur, qui devient une cousine après quelques mois, ce sera réellement un principe complémentaire avec lequel vous continuerez à poursuivre sur d’autres plans, l’exécution, la cosmicité de votre nature, de votre esprit, de votre réalisation universelle.

Mais pour ça, il faut que l’homme et la femme cessent d’être liés à un passé qui fait partie autant de la mémoire de la race que de la mémoire de l’individu, que de la mémoire de l’âme. Et ce qui peut éteindre ce passé, c’est la conscience, c’est-à-dire la relation étroite avec le double qui amène vers l’être, vers l’homme ou la femme, cette science intégrale pure qui ne se discute pas, qui se parle, qui se partage, et qui n’est pas biaisée d’aucune façon par le besoin de la vérité ou le contraire, le mensonge !

DM: L’Esprit lorsque qu’il se manifeste, vous semblez dire qu’il affecte sérieusement le mental des cellules, c’est-à-dire que dans la cellule il y a une dynamique psycho-éthérique qui semble créer un effet particulier. Est-ce qu’il y a une mutation du corps qu’on peut s’attendre de voir dans les centaines d’années futures due à cette vibration que le nouvel Homme aura absorbée ? Est-ce que le contact avec le double, libéré de toute mémoire, aura un effet particulier sur le corps et sur le mental des cellules, dont vous parlez ? Est-ce qu’on peut s’attendre à une mutation ?

BdM : Oui. Les premiers changements vont s’opérer sur le plan mental, sur le plan de la conscience des cellules, parce que vous savez que la Lumière c’est un feu, c’est un feu cosmique. C’est un feu, et ce feu lorsqu’il vient en contact avec des énergies psychiquement organisées comme le plan mental, ce feu fait vibrer ce corps mental, parce que le corps mental, c’est un corps de lumière.

Ce feu le fait vibrer… LE FAIT VIBRER ! Et avec le temps, dans la mesure où l’Homme devient de plus en plus habitué à ce lien, à cette lumière-là, avec le temps le mental ne répond plus à la conscience de la mémoire. Lorsque l’Homme cesse de répondre à la conscience de la mémoire, lorsque le mental cesse de répondre à la conscience de la mémoire, il répond à la conscience universelle, à la conscience créative.

Donc automatiquement, il y a chez l’être humain une transmutation de sa personnalité. Il y a une transmutation vers la personne. Il y a une unification de ses principes. Parce que cette énergie qui fait vibrer le corps mental, elle distribue dans les autres couches auriques de la conscience totale de l’Homme, des vibrations. Et éventuellement, ça descend jusque sur le plan matériel, ça se connecte, ça crée une plus grande fusion. Et avec le temps, l’Homme deviendra extrêmement énergisé, mais énergisé d’une façon qui sera nouvelle, dans ce sens qu’il s’énergisera à partir de sa conscience mentale. Il ne s’énergisera pas à partir du monde extérieur.

DM : Les courants telluriques ? Toutes ces choses-là ?

BdM : Tout se fera à partir du plan mental. Pour un Homme conscient, le monde tel que nous le connaissons aujourd’hui, n’a pas tellement d’attrait parce qu’il y a trop de défauts. Effectivement, il y a de belles choses dans le monde. Vous savez, quand vous regardez une belle Mercedes ou quand vous regardez un beau plat de cristal, ou quand vous regardez une belle architecture, il y a quelque chose. Mais par contre, c’est très impermanent. Par contre, sur le plan éthérique, les choses sont très très permanentes.

Donc à ce moment-là l’Homme vit une relation avec le mouvement de la lumière, et toute l’association qui se crée dans la forme par rapport à son mental, il vit dans la beauté, même la science c’est de la beauté, mais ce n’est pas une beauté qui se confond avec l’expérience de l’âme. Donc c’est une beauté qui est établie et qui se perpétue, et qui s’accentue avec la permission de la lumière. Et cette permission de la lumière, elle est octroyée au fur et à mesure où l’Homme a la capacité de la recevoir.

Ce n’est pas une permission dans le sens méritoire du terme. Ce n’est pas une permission dans le sens que “je vais te donner quelque chose”. C’est une permission dans le sens que, dans la mesure où l’Homme est capable d’absorber, de vivre en contact étroit avec cette énergie, c’est-à-dire d’augmenter sa fusion, dans cette mesure il a une plus grande présence, une plus grande relation avec tous ces différents niveaux, ces différents paramètres de beauté qui constituent par eux-mêmes l’universalité de la création, et les lois fondamentales de la création qui ont été perturbées pendant l’involution, non pas simplement pendant l’involution de la race humaine, mais aussi pendant des grandes périodes, où sur les plans cosmiques lucifériens descendants, il y avait énormément d’intelligence qui n’était pas suffisamment adaptée à la loi et à la science universelle de la lumière.

Donc c’est ça qui a créé beaucoup de déformation. Si vous allez sur les plans astraux inférieurs, si vous voyagez un peu dans le centre de la Terre, vous allez voir que c’est absolument abominable les formes que nous retrouvons dans ces mondes-là. Pourquoi ces formes existent ? Parce que ces formes sont des formes qui ont été avortées. Ce sont des formes qui n’avaient pas suffisamment de puissance sur le plan de la génération pour s’exécuter à l’intérieur des vortex d’énergie ascendante de l’astral. Donc ces formes, éventuellement, sont redescendues et ont été gardées dans le centre de la Terre. Et les médiums qui vont étudier ces mondes-là ou qui se promènent sur ces plans astraux, ils ont besoin d’avoir un estomac solide parce qu’effectivement, c’est pas très très beau, hein !

Donc la vie c’est absolument extraordinaire, mais nous avons besoin d’une science. Et je suis content qu’aujourd’hui dans le monde, cette science commence à transparaître. Et je vous assure que nous n’avons pas commencé à parler, que nous ne savons rien, parce que l’univers est infini, l’Esprit est infini, la conscience de l’Homme, dans la mesure où elle est greffée à cette infinité, elle est totalement créative.

Donc l’Homme n’a plus de raison aujourd’hui pour pleurer sa petitesse, pour souffrir sa petitesse, mais par contre il faut qu’il s’ouvre à quelque chose. Parce que l’Homme aujourd’hui ne peut plus se permettre de croire les Hommes, parce que les Hommes sont trop astralisés ou trop astralisables. Mais l’Homme doit s’amener à s’ouvrir à lui-même. Et si l’Homme s’ouvre à lui-même, il va commencer à entrer dans des couches, passer d’un plan à un autre. Et pour ça il faut qu’il se fasse confiance. Qu’est-ce que ça veut dire se faire confiance ? Ça veut dire que chaque Homme doit savoir – puisque nous avons une science qui l’explique – que chaque Homme doit savoir qu’à la source même de ce qu’il pense ou de ce qu’il dit, il y a soit de la désinformation ou de l’information.

S’il se complaît dans la désinformation – parce que ça fait partie du plaisir qu’il a à retenir la vérité – il est fait à l’os ! Par contre, s’il s’amène à faire face à l’information qui n’est pas toujours plaisante – parce que l’information qui vient du plan mental cherche seulement une chose, à défaire, et à défaire, et à défaire ce que le monde astral a fait pendant des millénaires – donc si l’Homme comprend ceci, à ce moment-là il commence à passer de la désinformation à l’information. Et éventuellement il devient de plus en plus informé, informé, informé, informé, le corps mental change, la connexion s’établit et éventuellement sa conscience grandit. Il passe de la conscience virtuelle à la conscience créative, et c’est ça l’évolution de la race-racine.

DM : J’ai une question : beaucoup de gens qui sont dans le stage de passer de la désinformation à l’information recherchent généralement dans l’information, avec leur lumière, une sorte d’autorité. J’irais même jusqu’à dire un certain pouvoir dans les évènements de la vie au niveau d’un processus de décision ou quoi que ce soit. Est-ce que c’est une illusion chez l’individu qui est dans un processus de conscientisation, est-ce que c’est une illusion de penser que la dynamique du double vers l’ego donne un pouvoir ?

BdM : Bon. Les Hommes ont toujours été fascinés par le pouvoir, un certain pouvoir astral a été octroyé aux Hommes. Je peux vous assurer une chose, que les Hommes qui passeront de l’involution à l’évolution, sera donné le minimum de preuves, le minimum ! Un Homme qui a trop de preuves ne peut pas bénéficier d’une haute fusion. Pourquoi ? Parce qu’une preuve c’est une assistance. Et si la lumière est obligée d’assister l’Homme – cette lumière elle est universelle, c’est un feu cosmique – si la lumière est obligée d’assister l’Homme, c’est qu’il est déjà trop petit.

Par contre, si l’Homme est capable de vivre par rapport à sa lumière, par rapport à ce qu’il sait, par rapport à ce qu’il voit, par rapport à ce qu’il sent, sans toujours avoir besoin de la preuve, cette énergie va le grandir dans la transmutation, c’est-à-dire qu’elle va le grandir dans le feu. Elle va le grandir dans la transmutation de ses corps subtils, elle va créer en lui un plus grand niveau de souffrance face à la preuve, donc face au pouvoir.

Par contre, lorsque le travail sera terminé, lorsque l’Homme sera dans une conscience réellement éprouvée, c’est-à-dire dans une grande proximité avec sa réalité réelle, le pouvoir qu’il aura sur la Terre ne sera plus le pouvoir qu’il aura convoité pendant l’involution astrale de sa conscience. Parce que je peux vous dire une chose, la recherche du pouvoir c’est une mémoire luciférienne. Donc il y a des Hommes sur la Terre qui ont fait partie de l’astral. Il y a des Hommes sur la Terre qui ont fait partie de l’Atlantide, qui ont participé à l’évolution des Fils de Bélial. Il y a des Hommes qui ont traité dans certaines races avec la sorcellerie, la magie noire, un peu tout ça, bon !

Donc pour moi, le pouvoir c’est une mémoire astrale luciférienne. L’Homme qui demain sera dans la lumière, il sera Pouvoir. L’Homme qui sera dans la lumière sera Pouvoir, mais il ne recherchera pas le pouvoir. Il ne sera pas intéressé au pouvoir, je vais vous dire pourquoi. Sur le plan éthérique, que l’Homme travaille avec les Rayons, que l’Homme travaille avec les Cristaux, qu’il travaille avec l’énergie, c’est normal, parce qu’il ne participe plus à l’Humanité. Mais sur le plan matériel, un Homme qui travaille avec des forces aussi grandes, aussi puissantes, il faut qu’il sache, il faut qu’il soit très, très, très près de sa réalité pour ne pas souffrir du pouvoir.

Pour moi, le pouvoir c’est une souffrance tant que nous sommes dans la matière, parce qu’à cause de ce qu’il déclenche, à cause des lois de conséquence, à cause de l’ignorance de l’Humanité, ainsi de suite ! Et c’est pour ça que je dis que les Hommes demain qui travailleront avec la lumière sur la Terre, travailleront dans des conditions extrêmement retirées. S’ils sont dans le corps matériel, c’est comme s’il y aura une séparation virtuelle entre l’activité dans le corps matériel et l’activité sur les autres plans.

Mais un Homme conscient… Les Fils de la lumière ne pourront pas exercer dans le monde le pouvoir tel que le pouvoir a été conçu pendant l’involution. Ça, je suis sûr, je suis sûr, parce que pour trois raisons ! Premièrement, parce que le pouvoir nouveau – parce qu’il sera nouveau le pouvoir, les sciences seront nouvelles – le pouvoir nouveau sera tellement grand (que ce que les Fils de Joseph-Ta, pendant la troisième période du royaume de l’Atlantide, ont connu), ces Fils-là qui avaient beaucoup de pouvoir sur la nature étaient redevables à des intelligences extraterrestres qui avaient déjà fait partie de l’évolution de la Terre avant. Donc déjà, ces êtres-là étaient redevables à des intelligences extraterrestres qui avaient laissé la Terre à un certain moment et qui n’étaient plus revenues.

Alors que l’Homme nouveau – quand je parle de l’Homme nouveau, je parle de l’Homme qui travaille avec le feu cosmique sur le plan éthérique, qui le manipule consciemment à travers ses corps, qui le manipule à travers la dextérité vibrante des cristaux mis en mouvement simplement par sa volonté – cet Homme-là ne travaillera pas avec des intelligences dites “extraterrestres”. Il travaillera simplement avec la lumière. La lumière sera à la fois la farine et son pain.

Mais ensuite à cause de sa vibration, et à cause de la perfection croissante de sa liaison avec les plans morontiels, lorsqu’il entrera en contact avec les intelligences avancées, les autres civilisations, il ne sera plus dans une relation de “petit-grand prêtre”, il sera dans une relation d’autorité grandissante. Et déjà cette science, ce savoir, cette archive créée qui est perçue sur les autres plans, crée de l’angoisse.

L’Homme nouveau – quand je dis l’Homme nouveau, je dis un nouvel Homme, donc pour moi l’Homme nouveau, ce n’est plus l’Homme que nous avons connu sur la Terre avec ses différentes facultés, ses différents liens karmiques – l’Homme nouveau est réellement une révolution sur le plan vibratoire, et il est une transmutation créative à partir du feu cosmique. Il n’a plus aucun intérêt, aucun lien avec les intelligences céphales de l’astral ambiant.

Il est totalement libre, il est en fusion, c’est-à-dire qu’il représente pour la première fois, depuis la création de la forme humaine par les Esprits de la lumière, il représente pour la première fois le temps où l’Homme n’est plus simplement le Fils de la lumière, où l’Homme n’est plus simplement le Fils de l’Homme, l’Homme sera devenu ce que j’appelle le Régent planétaire. Il sera le Régent planétaire, il établira une Régence planétaire. Et cette Régence planétaire sera un modèle de coordination, d’activité scientifique, gouvernementale, politique, spirituelle, non pas simplement pour la Terre mais pour la galaxie locale à l’intérieur de laquelle nous vivons.

Des êtres, des intelligences viendront de tous les coins de la galaxie, se matérialiseront, viendront à la rencontre des Hommes qui feront partie de cette Régence planétaire. Et il se créera pour la première fois sur le globe un soleil permanent, c’est-à-dire que les Hommes qui feront partie de cette nouvelle dynastie, de cette nouvelle aristocratie humaine mais cosmique, ces Hommes auront leur propre soleil. Et les Hommes n’auront plus besoin de vivre ou de répondre à ce que le soleil – l’astre que nous connaissons aujourd’hui – nous donne. L’Homme aura son propre soleil.

Donc il faut réellement comprendre que nous sommes dans un temps nouveau. Il y aura beaucoup d’aberrations, il y aura beaucoup de mauvaises informations, il y aura beaucoup de déformations. C’est pour ça que la première règle du jeu pour l’Homme qui entre dans une certaine évolution de conscience réelle, la première règle du jeu, c’est d’apprendre à ne pas croire. Et si l’Homme savait, connaissait l’importance de ce principe qui est un principe messianique, l’Homme ne serait jamais affligé dans son évolution par l’astral. Il ne serait jamais affligé dans l’émotion par la polarité de la vérité et du mensonge. Et il grandirait très rapidement, parce que l’Homme peut grandir très rapidement, très, très, très rapidement. Mais tout dépend de sa disponibilité psychique à lui-même et non pas à d’autres.

DM : Quand vous parlez de grandir rapidement, vous parlez dans une échelle de temps ?

BdM : Ooh ! Quand je dis “grandir rapidement”, je dis à l’intérieur de quelques années. Quelques années où il a atteint un taux vibratoire suffisamment avancé pour pouvoir finalement entrer en communication télépathique avec les Pères de la race, et éventuellement être amené dans des endroits sur la Terre, dans ces centres d’énergie, dans des points telluriques où finalement il sera invité à reconnaître qu’il existe une civilisation parallèle.

DM : Donc quelques années, c’est quoi ? C’est quatre ans, cinq ans ?

BdM : Quelques années, quelques années ! (rires du public)

DM : Une autre question qui me vient. C’est intéressant d’entendre parler qu’il y a comme une évolution qui semble irréversible. Est-ce qu’il y a des interférences à caractère astral qui peuvent empêcher ça, qui peuvent empêcher cette évolution… une guerre mondiale ?

BdM : Non, non, non, une guerre mondiale, c’est de la petite bière, non…

DM : On parle d’extraterrestres, de descente d’extraterrestres ou de quoi que ce soit ? Il n’y a rien qui peut manipuler la planète pour empêcher ça ?

BdM : Ah ! Non, non ! (rires du public). Je ne peux pas, dans le langage matériel humain, je ne peux pas traduire, je ne peux pas expliquer des choses parce que le langage est borné par trop de mémoires. Mais si je pouvais employer mon langage personnel et que les gens pouvaient le comprendre ce langage personnel, l’Homme verrait jusqu’à quel point… L’Homme réel, l’Homme de la prochaine évolution est un être absolument extraordinaire. C’est un être qui n’existe pas, c’est un être qui n’a pas existé, c’est un être qui n’existe pas présentement sur d’autres planètes, c’est un être neuf.

C’est une révolution dans la genèse de la conscience, c’est une révolution dans l’organisation psychique du moi, c’est une transmutation perfectionnée à un haut niveau de la substance même de ce que nous appelons l’organigramme de l’âme. C’est absolument extraordinaire. C’est pour ça que je parle de ces deux personnes qui sont venues. Vous savez pourquoi je les ai fait venir ? Je ne les ai pas fait simplement venir, parce que c’était bon que des gens les rencontrent et que les gens leur demandent des questions. Je les ai fait venir pour moi.

Je suis tellement écœuré d’être seul, j’ai subi tellement longtemps cette solitude. Évidemment j’ai des amis comme vous, ainsi de suite. Mais je suis allé chercher très loin des gens qui étaient très près, et depuis que j’ai rencontré – même si je viens juste de les rencontrer physiquement – depuis que j’ai rencontré ces personnes, déjà je ne me sens plus seul, déjà je suis bien, déjà ma vibration change, déjà je suis près à parler plus loin, déjà je suis… Pourquoi ? Parce que le fait que nous nous sommes rencontrés sur les autres plans, nous avons développé d’autres réseaux d’énergie.

Donc si l’Homme avait la science, si l’Homme savait ce qui se passe dans les plans parallèles – qui ne sont pas des plans invisibles, ça c’est une hallucination – si l’Homme savait ce qui se passe dans les plans parallèles, ce que l’Homme, ce que des Hommes font dans les plans parallèles, l’Homme serait absolument, absolument heureux de vivre à la fin du vingtième siècle.

DM : Bernard, pendant des millénaires, l’individu a absorbé, je dirais, les intelligences, entre guillemets, astrales. Est-ce qu’on parle aussi encore d’un millénaire à absorber des forces de lumière ?

BdM : Oooh, c’est intéressant cette question, ooooh ! Ce n’est pas juste de demander une question comme ça ! (rires public). Je vais vous répondre quand même. Pendant l’évolution de la race-racine qui durera approximativement deux-mille-cinq-cents ans, l’Homme viendra en contact avec son double, donc la fusion deviendra de plus en plus grande. Au cours de l’évolution de la septième race-racine qui sera la dernière race sur la Terre qui durera… Cette évolution ne durera pas tellement longtemps, peut-être cinq, six-cents ans, l’Homme finalement dans ce temps-là n’aura plus besoin de corps matériel, et il commencera son évolution jupitérienne.

À partir du moment où un être humain n’a plus besoin d’un corps matériel et qu’il maintient, et qu’il garde toute sa conscience sur un plan parallèle – donc il a immortalisé sa conscience – il devient un Régent, c’est-à-dire qu’il est capable de subvenir aux besoins cosmiques des intelligences qui font partie du plan mental supérieur, simplement. Autrement dit, pendant l’involution, l’Homme a subi, l’Homme a servi. Pendant l’évolution, l’Homme sera tellement égal à la lumière, ce ne sera plus un être vertical, ce sera un être comme ça (—). Il sera tellement égal à la lumière qu’il viendra un point dans l’évolution des temps, dans l’évolution de l’Homme, dans l’évolution de la conscience, dans l’évolution de l’atome, dans l’évolution de la galaxie, il viendra un temps où il n’y aura plus de séparation entre le plan mental et le plan morontiel.

Donc il n’y aura plus, dans un certain temps, de séparation entre les plans de la lumière et les plans inférieurs qui les reçoivent, donc le plan morontiel. Et c’est à ce moment-là que l’Homme n’existera plus en tant qu’âme. La conscience n’existera plus en tant que système de perception éthérique. Tout ce qui existera, ce sera la partie voyante de l’âme, et à tous les niveaux. Ce que j’appelle la partie voyante de l’âme, voir, le phénomène de voir sur le plan matériel ou le phénomène de voir sur le plan de l’âme, ou le phénomène de voir sur le plan mental, le phénomène de voir sur le plan éthérique, c’est simplement une oscillation instantanée, mais extrêmement rapide de l’Esprit de la galaxie.

Voir, ce n’est pas un phénomène personnel. Si vous ne voyez pas ici, vous allez voir ailleurs. Si vous ne voyez pas ailleurs, vous allez voir ailleurs. Autrement dit, VOIR, ça fait partie de la disjonction qui existe entre le mouvement vibratoire de la galaxie dans son énergie cosmique et l’Homme. Si l’Homme était très très évolué ou lorsque l’Homme sera très très évolué, ou lorsque l’Homme sera réellement uni à la lumière, ou lorsque la lumière, le plan morontiel seront UN, lorsqu’il n’y aura plus de séparation entre le haut et le bas, la galaxie cessera d’être mise en vibration.

Donc il y aura à ce moment-là séparation totale des temps, dans ce sens que ce ne sera plus nécessaire pour une intelligence, pour une conscience, de voir. Donc qu’est-ce qui se produit quand une conscience n’a plus besoin de voir ? Question à 64 000 dollars n’est-ce pas ?

DM : Ce n’est pas moi qui vais payer ! (rires).

BdM : Quand une conscience n’a plus besoin de voir, qu’est-ce qui se passe ?

DM : C’est moi qui dois répondre ? (rires du public).

BdM : Je vous le demande ! Quand ce qui est conscience, matérielle, astrale, mentale, éthérique, n’a plus besoin… Qu’est-ce qui se passe ? Qu’est-ce qui se passe dans le cosmos quand voir n’est plus une fonction ou une disjonction, ou une disfonction du mouvement vibratoire de la galaxie ? Qu’est-ce qui se passe ? La galaxie devient vivante et elle devient un nouvel Homme !

DM : La galaxie devient un nouvel Homme ?

BdM : Oui !

DM : Un nouvel Homme ?

BdM : Oui, un nouvel être !

DM : Un nouvel être !

BdM : Oui ! Et si on me demande… Parce qu’il y a des gens qui disent souvent : “Mais pourquoi est-ce qu’il y a tant de galaxies dans le cosmos ? Pourquoi tout ce travail qui a été fait pour rien”… C’est parce que dans l’univers, dans le temps, dans les temps futurs, dans les grands espaces jupitériens de la conscience réatomisée de l’Homme, lorsque la lumière et la conscience morontielle seront unies, les Hommes n’existeront plus. Les nouveaux êtres seront les planètes, les galaxies, et les supernovas !

DM : Vous voulez dire que pour chaque être humain, il va y avoir une planète ?

BdM : Pour chaque être humain il y aura une planète, il y aura une galaxie, il y aura…

DM : Est-ce que c’est déjà ça ? La planète Terre, c’est un être humain ?

BdM : La galaxie, les configurations de la galaxie, les nombres des planètes qui sont absolument immenses, il y a beaucoup plus de planètes et de mondes globulaires dans le cosmos que d’êtres humains… Et ça, je ne veux pas rentrer là-dedans parce qu’on n’arrêtera plus, mais la raison pourquoi tant de mondes, tant d’univers, tant de masses atomiques ont été créés et nucléarisées, c’était pour permettre éventuellement que l’Homme passe de la dimension microcosmique à la dimension macrocosmique.

Mais quand je parle de l’Homme, je ne parle pas de l’Homme dans le petit corps d’Homme. Je parle de la conscience qui ne voit plus, qui n’a plus besoin de voir. Et lorsque que l’Homme, suffisamment unifié dans cette lumière, lorsque la lumière et le plan morontiel seront suffisamment unis, la conscience n’aura plus besoin de voir.

Et à ce moment-là, l’être, la conscience, les différentes Infinités, les différents Alephs, les différents Éternels seront là pour mettre en vibration tout ce monde extraordinaire, toutes ces planètes. Parce que ces planètes, ces mondes, sont plus tard de nouveaux états de conscience, mais des états de conscience très avancés, très scientifiques, très très puissants. Vous savez pourquoi je déteste la pensée, parce que penser c’est… Quand on pense, on ne peut rien savoir !

DM : On comprend, mais on est limité à la compréhension !

BdM : On comprend ce qu’on en pense !

DM : Effectivement ! (rires du public).

BdM : Mais comprendre ce que l’on pense, ça nous donne quoi si on ne pense rien ? Vous comprenez ! Tandis que lorsque l’on ne pense pas et que l’on comprend ce que l’on parle, à ce moment-là on se remplit de notre propre lumière. Et à ce moment-là les mystères et tout ce qui comporte la création qui n’est pas voilée à l’Homme, il n’y a aucun mystère de voilé à l’Homme, l’Homme fait partie de ceci, les mystères deviennent intéressants, les mystères font partie de la science, autant de la science passée qui est la mémoire de l’âme que de la science future qui est la mémoire créée par l’Homme morontiel !

DM : Vous avez souvent parlé de la planète d’origine. Vous disiez que quand on voit, on est finalement dans une espèce d’état de perception, donc on semble être loin de notre conscience. Est-ce que le fait de parler, ce ne serait pas le chemin pour retourner à notre planète d’origine par hasard ?

BdM : Le fait de parler, c’est la façon qui nous sera donnée de reprendre conscience de notre intelligence. C’est par la parole que l’Homme deviendra conscient de son intelligence.

DM : Quand vous dites “intelligence” vous faites référence à quoi ? Parce que “intelligence”…

BdM : L’intelligence… Je fais référence à la source, je fais référence à la vibration, je fais référence au feu cosmique qui allume l’Homme. Je fais référence à ce feu cosmique qui va, avec le temps – d’ailleurs très très bientôt – renverser totalement la kundalini chez l’Homme. Je fais référence à cette vibration absolument extraordinaire, qui est la matérialisation sur la Terre d’un très grand être, ainsi de suite, ainsi de suite.

DM : Question que les gens se posent, est-ce que notre source c’est nous ?

BdM : Aaah ! Ça c’est intéressant. Notre source, c’est soi !

DM : À quel niveau ?

BdM : À tous les niveaux !

DM : Y compris le matériel ?

BdM : Y compris le matériel ! La conscience que notre source c’est nous, c’est de la conscience virtuelle. C’est un besoin psychologique de nous asseoir sur l’assiette de l’existentialisme.

DM : Mais cette conscience de la lumière, on y accède par la parole, par la manifestation, mais quand on n’a pas personne à qui parler, on communique avec quoi ou avec qui ?

BdM : Il y a toujours quelqu’un avec qui parler. Si vous ne parlez pas à des Hommes, vous parlez avec vous-mêmes, si vous n’avez pas l’inquiétude d’être fous (rires public).

DM : Bon, écoutez, dans les registres de conférence dans lesquels vous êtes présentement, on pourrait se poser la question, parce qu’on s’en pose encore nous autres, on pourrait se poser la question : D’où sort ce matériel ? D’où ça vient ce matériel, parce qu’on ne l’a jamais entendu ?

Pour que vous puissiez le parler avec un calme, une certitude, une présence intégrale, il faut que vous soyez présent à quelque chose qu’on ne perçoit pas égoïquement ; cette information, cette parole que vous allez chercher, cette vibration finalement, elle se connecte comment ? C’est comme si vous habitiez deux temps en même temps. Comment vous faites la connexion ? Ou qu’est-ce qui se passe pour que la connexion se fasse ?

BdM : Je fais la connexion. C’est facile de faire la connexion parce que je n’appartiens pas aux archives akashiques, donc je n’ai aucune mémoire d’âme.

DM : Vous dites que les Hommes font partie des mémoires akashiques ?

BdM : Ben oui, parce que ça fait partie de l’involution. Mais au fur et à mesure où l’Homme va évoluer l’Homme ne fera plus partie des archives akashiques !

DM : Bon. Ça veut dire que l’Homme appartient à ces mémoires ?

BdM : Il y a autant de sciences, il y a autant de connaissances, il y a autant de paroles, il y a autant de verbes qu’il y a d’atomes. Il y a autant d’intonations, il y a autant de mouvements, il y a autant de perceptions, il y a autant de rendements, il y a autant de performances qu’il y a de consciences. Nous avons tendance à compartimentaliser le jargon humain dans des formes qui nous permettent de codifier, de le structurer pour avoir l’impression d’être savant. Mais ceci fait partie de la réflexion psychologique du moi. Donc ceci fait partie de la mémoire de l’âme, et ceci fait partie de la sécurité de l’ego. Mais lorsque l’Homme se débarrasse ou est débarrassé de ceci, tout est là pour expliquer TOUT ce qui a été ou TOUT ce qui vient !

DM : Mais cette certitude, vous l’avez ou vous ne l’avez pas ?

BdM : Bon. Cette certitude, elle grandit au fur et à mesure que l’Homme grandit.

DM : Donc une personne peut commencer à parler sur des sujets ou des aspects qui sont très simples, mais en venir à des aspects qui sont plus cosmiques ?

BdM : C’est ça. C’est ça. Si l’Homme parle de choses qui sont très simples et qu’il n’a pas la force de supporter ce qu’il dit, parce que l’autre lui a dit que c’est de la connerie, à ce moment-là comment voulez-vous qu’il grandisse ? C’est pour ça que maintenant, dans un sens, nous avons de la veine parce qu’il y a de plus en plus de gens qui ont de l’écoute. Il y a de plus en plus de gens qui sont capables de parler avec d’autres personnes, et dire : “Ah ! Oui, c’est intéressant ce que tu dis. Ah ! Oui, c’est intéressant ce que tu dis”.

Donc l’Homme se met en diapason avec l’autre Esprit, alors qu’auparavant c’était des discours, c’était des confrontations, c’était des discussions. Maintenant c’est de l’échange, de l’échange, de l’échange ! Donc l’Homme parle, et parle, et les deux Esprits ensemble font vibrer, se font vibrer mutuellement. Et éventuellement ils percent, ils vont au-delà d’un certain seuil. Et donc, à un certain moment ils sont éblouis de dire ce qu’ils ont dit, ils ne sont pas habitués, avec le temps ils s’habituent, et un jour c’est une seconde nature.

Moi je ne suis pas surpris de ce que je dis, j’apprends beaucoup de choses quand je parle évidemment. Mais je trouve ça intéressant. Mais je suis habitué, c’est une seconde nature pour moi. Parler, ça deviendra une seconde nature pour l’Homme. Mais pour ça il faut que l’Homme se trouve de bons amis.

DM : Mais comment on les dépiste ces gens-là ?

BdM : Les gens qui ont de l’écoute. Les gens qui sont simples sans être niaiseux (rires public).

DM : Merci beaucoup, Bernard de Montréal. (Applaudissements).

mise à jour le 22/08/2024