Les maladies de l’âme

Canadian Arctic – credit: @NorthernScavenger YouTube

Conférence avec Daniel Ménard 55

“DM : Ce soir, en première partie, nous recevons Bernard de Montréal, pour nous parler d’un sujet qui, à notre époque, avec toutes les pressions de consommation et d’influence des médias de toutes formes, nous recevons donc Bernard de Montréal pour nous parler des “maladies de l’âme”, en première partie, donc …” BdM

 

En Français vous lisez la transcription manuelle de la conférence de BdM, dans une autre langue la traduction par une intelligence artificielle (AI) de cette transcription manuelle, donc le résultat est à interpréter avec discernement.

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Daniel Ménard (DM) : Ce soir, en première partie, nous recevons Bernard de Montréal, pour nous parler d’un sujet qui, à notre époque, avec toutes les pressions de consommation et d’influence des médias de toutes formes, nous recevons donc Bernard de Montréal pour nous parler des “maladies de l’âme”, en première partie, donc Bernard de Montréal ! Bonsoir Bernard !

Bernard de Montréal (BdM) : Bonsoir. Je peux me moucher avant ?

DM : Oui, on parle de maladie de toute façon…

BdM : J’ai le rhume !

DM : C’est une bonne amorce ! Bernard, les gens en général, quand on parle de maladie, identifient toujours le terme maladie à un aspect physique, et évidemment les gens considèrent qu’ils ont mal consommé…

BdM : C’est de ça qu’on parle ce soir ?

DM : Oui, oui, c’est les maladies de l’âme, c’est sérieux sérieux…

BdM : Je vais me moucher avant !

DM : Je peux parler pendant ce temps-là (rires du public), et effectivement, quand on parle de maladie, on parle toujours d’un déséquilibre que l’individu a du point de vue physique. Quand on parle de maladies de l’âme, les gens ont tendance naturellement à identifier ça à des maladies d’ordre mental, à des maladies qui touchent un déséquilibre quelconque au niveau de la coordination des idées ou des valeurs qu’on a à traiter dans la société.

On parle souvent de maladies mentales dans des procès où des gens ont des cas de conflits majeurs avec les familles, ou qui sont même allés jusqu’au meurtre dans certains cas. Est-ce que le terme maladie mentale dans les conférences où vous parlez, vous parlez souvent de l’Esprit, de l’ego, et de l’âme, des forces astrales qui s’associent à l’âme, est-ce que les maladies de l’âme sont propres au monde astral, au monde de l’âme ?

Ou si c’est vraiment l’ego qui est le responsable de l’absorption de la maladie en soi, est-ce que c’est l’ego, l’individu dans la vie de tous les jours qui est vraiment le terrain, le responsable des maladies qu’il a à vivre au niveau de l’âme, au niveau du mental ? Est-ce que vous pourriez, dans vos termes à vous, redéfinir le terme “malade de l’âme”, un être qui est malade au niveau de l’âme ?

BdM : Un être qui est malade au niveau de l’âme, c’est un être qui a une âme qui n’est pas suffisamment évoluée pour pouvoir, sur le plan humain physique de l’incarnation, traiter avec la vie d’une façon intelligente. Comme l’âme n’est pas suffisamment évoluée, elle est facilement influençable à partir de l’astral. L’Homme n’a pas de conscience intégrale encore, l’Homme a une conscience expérimentale sur la Terre, donc tout ce qu’il vit dans sa société, dans sa culture, à l’intérieur de la conscience de sa race, c’est toujours sujet à des éléments qu’il ne peut pas comprendre complètement.

L’Homme vit sous l’influence de pulsions astrales puissantes, l’Homme a un lien karmique avec le plan de l’âme, l’Homme vient de la mort, il s’incarne, il retourne à la mort, il s’incarne, bon… Alors l’Homme a des liens karmiques et ces liens karmiques là, il ne les connaît pas, l’Homme a des sensibilités par rapport à lui-même qui sont souvent des sensibilités par rapport à l’astral en lui-même. L’Homme est un être multidimensionnel, le problème de l’être humain, c’est qu’à cause de sa façon de penser qui est très subjective, à cause du conditionnement de sa culture, de la conscience de sa race, n’est pas capable à ce stage-ci de l’involution, n’est pas capable de saisir le fait qu’il est un être multidimensionnel avec un corps astral, un corps mental, un corps physique, un corps vital, ainsi de suite.

Donc l’Homme a l’impression que tout ce qui se passe dans sa tête, ça fait partie de l’activité cérébrale de son cerveau, mais aussi l’activité de son ego, que ça fait partie de son ego, et ce n’est pas le cas. L’ego c’est simplement le résultat d’un processus de réflexion qui est créé par l’activité du mental à travers la subjectivité de ses pensées qui, elles, sont très facilement influençables à partir du plan astral.

On ne peut pas assujettir l’univers à la méthodologie scientifique. La méthodologie scientifique s’applique à la compréhension des lois matérielles. Pour comprendre l’univers, il faut comprendre les plans parallèles, il faut comprendre les plans subtils de l’âme, ainsi de suite, ou le plan mental de l’Esprit. Il faut appliquer des lois qui sont différentes, autant objectives mais différentes. Et c’est à partir de ce moment-là que l’Homme peut comprendre la relation qui existe entre son expérience en tant qu’ego sur la Terre, à travers ou par rapport à des expériences personnelles, ou des expériences collectives comme la guerre, par exemple, et des forces en lui qui sont attenantes à sa conscience.

L’Homme n’a pas de pensées créatrices, il n’a pas de conscience créatrice, il a une conscience expérimentale. Expérimentale, ça veut dire quoi ? Ça veut dire que cette conscience n’est pas capable par elle-même de devenir complètement autonome, tant qu’elle n’est pas mise en vibration à partir d’un plan supérieur au monde de la mort, au monde astral, qui est le plan mental supérieur, qui est le plan mental, d’où lui reçoit l’énergie de sa pensée à sa source, mais qui est éventuellement, au fur et mesure où elle descend dans sa conscience inférieure, astralisée, manipulée, et sujette à créer dans son ego, des perceptions qui ne sont pas nécessairement intelligentes.

DM : On parle dans la maladie, de virus, de bactéries, est-ce qu’il y a un équivalent dans la relation de la maladie avec l’âme, la maladie avec le corps, on parle de virus, on parle de bactéries ?

BdM : Le pire ! Le plan astral, le plan de la mort, le plan astral, le plan des désincarnés, le plan des entités, ces êtres-là, dès qu’ils sont sortis de la matière et qu’ils ne se conforment plus aux lois humaines matérielles, deviennent des vampires. Bon, maintenant, comment est-ce que l’Homme peut par lui-même savoir que les désincarnés ou les entités sont des vampires ? Bon, ben, il faut qu’il parle avec eux autres, mais déjà pour parler avec eux autres, communiquer avec eux autres, c’est déjà du “stock”, parce que l’Homme n’est même pas conscient du pouvoir de sa propre parole, il n’est même pas conscient du siège dans sa conscience mentale d’une faculté créative qui est libre de ces plans-là.

Donc il n’est pas capable de communiquer avec ces plans-là, parce que ça fait partie des lois de ces plans-là d’assujettir la vibration de la pensée à un mode subjectif. Donc l’Homme, quand il vit sa pensée, il la vit toujours dans un mode subjectif. L’Homme quand il pense, il ne pense pas par rapport à un TU, il ne pense pas par rapport à une forme pronominale du TU objectif, il pense toujours par rapport à un JE. C’est toujours un JE qui vient dans la tête, mais le JE, il fait partie du conditionnement psychique de l’ego à partir du plan astral.

Si l’Homme était réellement conscient, et qu’il était en communication télépathique avec les circuits universels, donc sa source, l’Homme ne vivrait pas une communication, ou c’est-à-dire une pensée subjective, il vivrait une pensée objective qui deviendrait de la communication télépathique avec le plan mental. Et le JE subjectif qui est astralisé dans sa conscience involutive deviendrait un TU prépersonnel communicatif, qui établirait une base de relation entre lui en tant qu’ego ou en tant qu’être, ou en tant que petit moi, avec un principe plus vaste qui est lui-même, sur d’autres plans universels, qui coïncident parfaitement avec la gestion de ce petit moi dans l’expérience de l’âme sur le plan matériel.

Ça, ça fait partie de l’évolution de la psychologie de l’Homme nouveau de la conscience supramentale. En attendant, l’Homme quand il vit son expérience, quand il vit ses difficultés dans la vie, quand il vit sa conscience expérimentale, il ne peut pas avoir une parfaite vision de la dynamique de cette conscience-là. Donc il a une conscience existentielle totalement basée sur le principe de la réflexion de la pensée, c’est pour ça que l’ego, ce qu’on appelle l’ego aujourd’hui, c’est un phénomène de réflexion de la pensée subjective qui est astralisée.

Si l’Homme était conscient, si l’Homme était en communication avec sa source sur un plan mental où la pensée ne serait pas subjective, où il pourrait utiliser la forme pronominale du TU au lieu du JE, l’ego dans sa fonction réflective, subjective, expérimentale, disparaîtrait. Et l’Homme automatiquement aurait une conscience supérieure, c’est-à-dire une conscience capable de comprendre ce qui se passe dans le plan de la mort, capable de comprendre les nuances au niveau de son mental, au niveau de ses pensées.

Puis la meilleure façon d’expliquer, si vous voulez, ou d’indiquer la réalité de ceci, c’est… Puis ça, ça s’adapte probablement à tout le monde, quand on est jeune puis qu’on n’a pas beaucoup d’expérience de vie, puis qu’on ne s’est pas créé encore un ego – parce que l’ego se stabilise à vingt-et-un ans – qu’on est à la recherche d’une certaine identité, ainsi de suite, on vit énormément de frustration au niveau de l’ego, on ne sent pas notre être encore, on n’est pas capable de bénéficier d’une sorte de solidité de notre être.

Puis à ce moment-là, c’est très facile pour nous, surtout quand on vit des peines d’amour en tant que jeune fille, ou qu’on perd notre job en tant que jeune homme, ainsi de suite, ou qu’on se fait dire par le boss qu’on est des “plein de merde”, c’est très facile pour nous autres de devenir très petits dans notre conscience personnelle, parce que l’astral vient à l’attaque.

Donc dépendant du lien karmique… Parce que l’Homme qui s’imagine que l’âme sur la Terre, elle est totalement solidaire dans un processus incarnationnel, il se fout de lui-même, parce que l’âme n’est pas solidaire, parce que l’âme elle est rattachée par du lien karmique à d’autres plans d’où elle vient – donc si l’Homme est moindrement ferme, moindrement émotif, moindrement délicat dans le mental, le contact à partir du plan astral vers lui, dans son mental inférieur, se fait à son insu.

Donc la petite fille elle, la petite fille, par exemple qui va se faire violer, puis qui va penser – parce qu’elle pense – elle va penser qu’elle est souillée, elle peut penser qu’elle est souillée pendant longtemps, jusqu’à tant qu’elle rencontre quelqu’un qui va lui expliquer ce qui se passe, des parents intelligents ou un curé intelligent, ou un psychologue intelligent, puis elle peut ruiner sa vie ! Mais la pensée d’être souillée, qui est purement, purement, purement manipulative, c’est du vampirisme astral, ce sont des âmes, ça peut même être quelqu’un avec qui elle a eu des relations dans d’autres vies, qui est “pogné” dans la mort, puis qui veut, pour des raisons d’expérience antérieure, se reprendre contre elle.

La vie, si on la regarde d’un point de vue occulte, la vie c’est de la machination – la vie inconsciente, je parle – c’est de la machination, la vie inconsciente c’est de la manipulation ! Puis si on va très très loin dans des expériences de vie comme les gens qui deviennent malades, qui sont obligés d’aller en HP, ainsi de suite, qui perdent leur esprit là, ou des gens qui entendent des voix, puis qui vont en ville, puis qui tuent du monde là, “parce que ça leur a dit que”… La vie ça devient extrêmement vampirique !

Donc c’est la vie astrale, c’est le plan astral qui est comme ça, puis un jour l’Homme sera obligé, il sera amené de par sa propre évolution personnelle à comprendre et à savoir, et à réaliser ceci. Mais pour le réaliser ceci, il va être obligé de vivre des changements dans son être, dans sa façon de penser, très profonds.

DM : On parle de maladie, on parle de virus, est-ce que le virus est identifié par le JE, est-ce que c’est le fait de réfléchir en JE qui établit la maladie, qui permet à la maladie de s’installer ?

BdM : Ce qui permet à la maladie de s’installer, c’est de réfléchir en JE et de ne pas être suffisamment intelligent pour reconnaître que le JE, c’est un JE imposé à partir de l’astral qui peut te faire faire n’importe quoi ou penser n’importe quoi.

DM : OK. Aujourd’hui là, vous l’avez dit, on le sait ! Est-ce qu’on peut tout de suite changer une situation comme celle-là ?

BdM : Non, parce que même si vous le savez, c’est purement d’ordre psychologique ou philosophique, vous ne le savez pas dans la souffrance de l’expérience, mais si vous le savez, puis un jour vous vivez une certaine souffrance, vous vivez une certaine manipulation au niveau de l’astral, puis que ça vous a été dit, là ça va revenir, ça. Puis éventuellement, vous allez pouvoir le tester ça, puis peut-être qu’un jour, tu vas te faire dire dans ta tête que : “T’es un plein d’marde”, puis tu vas être assez intelligent, tu vas prendre une chance, tu vas dire : “Va donc chier toi” (rires public).

Puis là, tu vas réaliser qu’il se passe quelque chose, tout d’un coup ça devient silencieux, puis là, tout ça là, ben là, tu vas avancer puis tu vas commencer à comprendre. Mais c’est au niveau de l’expérience personnelle, ça ne peut pas être philosophique, tu ne peux pas rentrer dans la conscience évolutive supramentale philosophiquement, ça c’est au niveau de ton expérience, il faut que ça soit dit, bon, c’est écrit, c’est dit, c’est “placoté” dans le monde… Les Français n’en reviennent pas… En Europe, de tout ça, bon !

Un jour, on va être obligé de “dealer” avec ça, autrement dit on part de l’involution, puis on s’en va à l’évolution, on est descendu dans la matière, puis on retourne à la source, puis dans ce processus-là, il va falloir que l’Homme s’éveille à sa conscience. S’éveiller à sa conscience, c’est s’éveiller à sa conscience, pas aux balbutiements puis aux élucubrations du plan astral, des entités puis des désincarnés.

Les gens vont dire : “Bon, qu’est-ce qu’on connaît du monde de la mort, les morts ne sont jamais revenus, ils nous ont jamais expliqué”… L’Homme s’imagine qu’il est obligé de mourir pour savoir ce qui se passe de l’autre bord, c’est une illusion. L’Homme est capable de savoir ce qui se passe dans le monde de la mort, il est capable d’expliquer aux morts ce qui se passe, pour que les morts évoluent aussi, parce qu’il faut qu’ils évoluent eux autres, hein !

Mais pour qu’il le fasse, il faut qu’il ait une conscience mentale, autrement dit il faut qu’il ait une conscience qui est liée, qui est fusionnée à un plan mental, à un plan universel. À ce moment-là, étudier le monde de la mort, puis étudier les conséquences du monde de la mort sur la vie, c’est une affaire d’enfant, puis après ça l’Homme se dégage, puis il rentre dans une conscience universelle. Là, la maladie de l’âme n’est plus possible.

DM : Quand on parle de la maladie, on parle de médecin, il y a un parallèle qui se fait. La façon dont vous parlez, la seule façon de se dégager d’un problème de l’âme, c’est l’autoguérison, vous parlez de savoir par soi même dans une expérience. Est-ce qu’il peut y avoir des gens qui peuvent, je ne sais pas si on pourrait dire, démontrer l’existence ou la réalité du plan de la mort, je pense à des médiums, entre autres, toutes ces choses-là, qui pourraient donner à l’individu une certitude qu’il existe dans les plans de la mort, une influence réelle sur le mental ?

BdM : Si vous cherchez une certitude à l’extérieur de vous-mêmes, vous allez demeurer quand même philosophiques, autrement dit… Parce que n’oubliez pas, quand vous parlez de médiums, c’est évident qu’il y a des médiums, il y a des bons médiums, mais ce n’est pas parce que un être est médium qu’il est intelligent. Un médium, c’est un être qui a une faculté d’être en “communication avec”, mais de là à comprendre puis à savoir ce qui se passe quand tu es en “communication avec”, c’est une autre paire de manches.

Moi j’en connais des médiums, c’est réellement des gens très, très, très bien, très intelligents, très sensibles, je connais d’autres médiums qui sont très simples puis très naïfs, puis je connais d’autres médiums qui sont réellement dangereux, je connais d’autres médiums qui sont réellement des êtres extraordinaires. Puis des médiums qui sont réellement “au boutte” là, réellement “au boutte”, je n’en connais pas (rires public) ! Parce que rendu à ce point-là, tu n’as plus besoin d’être médium, t’sé, tu n’as plus besoin…

Qu’est-ce que ça veut dire être “au boutte” ? “Être au boutte”, ça veut dire ne plus être influençable, ça veut dire réellement savoir ce qui se passe de l’autre bord, tu veux communiquer avec l’astral, tu communiques avec l’astral pour ton plaisir personnel, parce que tu n’as plus besoin de ça. Mais tu peux le faire par intermédiaire pour d’autres personnes, si ça fait partie de ta vie de travail, ainsi de suite… Mais à ce moment-là, tu n’es plus médium, tu n’es plus médium, parce qu’être médium c’est karmique.

DM : Donc on ne peut pas dire qu’un médium peut être une forme de médecin de l’âme ?

BdM : Oui ! Mais…

DM : Oui, mais il y a des réserves ?

BdM : Je n’ai rien contre le fait que l’Homme soit médium, c’est bon que l’Homme soit médium, ça fait partie du service de l’Homme à l’Homme, ça fait partie de sa sensibilité, mais c’est important que les médiums deviennent intelligents de leur médiumnité. S’ils ne sont pas intelligents de leur médiumnité, ils vont se faire manipuler pareil, puis ils peuvent se faire manipuler encore bien plus, parce qu’ils ont déjà accès à ce plan-là.

Le monde la mort, c’est un monde de mensonges, c’est des menteurs nés, il n’y a rien de plus menteur qu’un mort (rires du public). Si vous voyez des films des fois, tu sais, des films là ! Ma femme elle aime ça ces films-là, bon, elle les regarde tous, puis elle les passe tous, puis quand tu vois… Il y en avait un à la télévision sur une chaîne américaine, puis c’était une affaire de femme qui était en forme fantomatique, bon !

Puis au début quand elle commence son affaire, elle est bien “straight” (droite), mais à la fin du film elle est toujours “croche” (tordue), ils sont toujours “croches”, les morts sont toujours “croches”, (rires du public), ça n’existe pas un mort créatif. D’ailleurs les morts n’ont pas de conscience créative, la preuve c’est que les morts ne peuvent pas connaître la fusion. L’âme sera en fusion, elle va être obligée de repasser par la matière, après ça, changer le taux vibratoire, dématérialiser le corps, passer à l’immortalité, mais il faut que l’âme revienne dans la matière pour fusionner, ça ne se fait pas dans l’astral. Puis les morts le savent, ça les inquiète, ça les fâche un petit peu, mais c’est de même (rires public), ça ne peut pas se faire.

DM : L’individu qui veut absolument…

BdM : Laissez moi continuer, je veux rien que mettre une petite parenthèse là, il y a tellement de choses à dire, vous me faites des petites conférences de deux heures, t’sé… Je vous donne un exemple, on va prendre les hauts plans spirituels, les hauts plans là, imagine les hauts plans spirituels où t’as des gourous là, puis t’as toute la crème, la crème là, c’est tous des menteurs, pareil ! Mais ils mentent tellement bien que c’est beau ! Ça, on appelle ça la haute spiritualité (rires public), c’est ça !

DM : Qu’est-ce que vous entendez par menteurs ?

BdM : Mentir, ce n’est pas dans le sens mentir ici quand tu mens à ta mère. Mentir ça veut dire ne pas expliquer, ne pas pouvoir expliquer les lois du mensonge cosmique à l’Homme. Les morts ne peuvent pas expliquer à l’Homme les lois du mensonge cosmique, parce que d’abord le mensonge cosmique existe pour sa protection psychologique. L’Homme n’est pas prêt à savoir ce qui se passe dans l’intemporel, parce qu’il pense trop. Tu ne peux pas penser à ces affaires-là, tu sautes, l’Homme deviendrait malade, il ne pourrait même plus travailler, le taux vibratoire changerait trop. Bon, OK. Ça fait que le mensonge cosmique, c’est une protection pour l’Homme en involution de conscience dans une conscience expérimentale.

Mais quelque part, quand l’Homme commence à être intelligent, puis qu’il commence à faire interface avec ces plans-là, il ne peut pas se faire charrier indéfiniment. Quand un Homme commence à faire une recherche spirituelle, quand un Homme est en contact d’une façon ou d’une autre avec des maîtres spirituels, un jour il va falloir que l’Homme sache ce qui se passe sur ces plans-là. Mais l’Homme ne peut pas le savoir à partir de ces plans-là, parce que ces plans-là sont responsables du maintien, c’est leur job de maintenir dans l’univers le mensonge cosmique sur la conscience expérimentale de n’importe quelle race en évolution, que ce soit la race humaine ici, ou que ce soit d’autres races sur d’autres planètes.

Donc pour que le mensonge cosmique soit dévoilé ou détruit, ou annulé, il faut que l’Homme rentre dans une certaine conscience mentale, directement avec sa source. À ce moment-là, de ce plan mental là, il est capable de regarder dans le monde de la mort, communiquer avec les morts, regarder le monde de la mort, et extraire de ces plans-là les lois qui font partie de l’involution et qui les ont soutenus depuis très longtemps. Si l’Homme ne fait pas ça, il ne peut pas comprendre la vie, il ne peut pas comprendre la conscience, il ne peut pas comprendre les lois de la pensée, il ne peut pas développer une psychologie créatrice, il ne peut pas développer un moi intégral, il ne peut pas avoir des réponses personnelles et prépersonnelles à la fois, qui sont totalement basées sur sa conscience à lui.

Donc il est obligé de vivre sa conscience mentale par rapport à de l’extérieur, soit l’extérieur social ou l’intérieur astral, ce qui équivaut à la même chose, donc il est fait à l’os ! Et c’est ça qu’on appelle “l’involution”. Tu ne peux pas demander à un mort, là… Quand j’essaie d’expliquer aux gens comment est-ce que tu traites avec les morts, bon, ben, avec les morts il faut que tu traites de la même façon comme si tu étais un avocat. Quand tu es un avocat, tu ne te fais pas chier, le gars il est assis sur la chaise là, puis tu le testes, mais si l’avocat n’est pas plus intelligent que le gars sur la chaise, il est fait à l’os. Ça fait qu’arrange-toi pour être un avocat au moins plus intelligent que le gars, parce que tu peux avoir des gars sur leur chaise dans la salle qui sont pas mal “triqués”.

Ça fait que si tu n’es pas toi-même suffisamment conscient, si tu n’as pas suffisamment en contact avec ta propre source, tu ne pourras jamais le faire parler, il ne parlera pas. Il va te conter des salades, puis tu vas y croire, puis si tu es spirituel tu vas y croire encore plus. Puis si tu es médiumnique spirituel, tu vas réellement y croire. Ça fait que t’es fait ! Là, qui c’est que tu vas amener, tu vas amener tout un tas de monde en arrière de toi à y croire ! Donc l’Homme éventuellement, quand il va traiter avec les morts, il va traiter avec les morts comme s’il était un avocat, autrement dit il ne prendra rien pour du cash, tu ne peux rien prendre pour du cash.

DM : Bernard, quand les gens, en tout cas, je parle pour un médium, les médiums souvent ont de l’information, et puis dans les événements passés ou futurs…

BdM : Je veux finir une minute, j’ai une petite affaire à te dire… Je suis allé à Sainte Agathe dernièrement, j’ai rencontré une petite femme à Sainte Agathe, c’est ma femme qui a rencontré la petite femme à Saint Agathe, bon. Puis ma femme est comique parce qu’elle aime ça, des fois, aller voir des médiums, mais ce qui finit tout le temps, c’est toujours elle qui est obligée de leur parler après.

Je lui dis : “Arrête ça”, t’sé… Ça fait qu’elle rencontre une médium, puis finalement la médium elle s’est arrangée pour me rencontrer, parce que ma femme a dû lui parler de moi quelque part ! Ça fait que moi j’étais au restaurant, je sors du restaurant, puis qui c’est que je vois arriver ? La médium ! Bon, moi je ne veux pas rencontrer personne sur la rue, mais là j’étais pris, je lui ai parlé un petit peu, puis j’ai dit à la médium : “Madame, vous êtes très fine”…

Puis elle était fine, une bonne médium, une bonne… Sensible, les médiums qui veulent aider le monde… Puis je lui dis : “Réalisez-vous que vous êtes en train de vous faire mettre en dette là” ! Je lui dis : Vous avez 35 000 pièces de dettes, votre santé est à terre là”, puis je lui dis : “Si vous continuez ça, à travailler avec ces entités-là”, je lui dis : “Vous allez être faite” !

Puis elle me dit : “C’est justement ce qui se passe”, elle me dit : “Comment ça se fait que vous savez que j’ai 35 000 pièces de dettes”… Je lui dis : “Ça, c’est pas grave que je le sache, mais je vous le dis que vous avez 35 000 pièces de dettes, puis organisez-vous pour arrêter ça”… Mais c’était une petite femme spirituelle, puis une bonne p’tite femme, puis c’est plein de bonnes p’tites femmes de médiums comme ça… Puis c’est là que je dis que les médiums, il faut qu’ils deviennent intelligents !

Là, elle était chanceuse, elle m’a rencontré, elle a rencontré ma femme, on l’a enlignée… Mais il va venir un jour où il va falloir que les médiums s’enlignent seuls, que les médiums sachent ce qui se passe au niveau astral, puis que le monde arrête de confondre le plan astral comme étant une source d’information à toute épreuve. Puis quand le monde comprendra ça, surtout les médiums, ils ne pourront pas aller plus loin…

Puis ils ne pourront pas aller plus loin, parce que l’Homme, tant que… Dans la mesure où l’Homme est conscient, il est médium “anyway”, parce qu’être médium ça veut dire quoi ? Être médium, ça veut dire simplement être capable de répondre psychiquement à des plans subtils. Par contre, quand tu as une conscience mentale, intégrale, que tu es réellement centrique, tu ne réponds plus à des plans astraux comme si tu étais un esclave de ces plans-là !

Autrement dit, ce que tu sais, ce que tu dis, ça vient de ta propre source universelle, et à ce moment-là tu es capable de les affronter ces êtres-là, puis ensuite les aider à évoluer, ça fait qu’on est rendu là, puis on est rendu là à un autre niveau, parce que dans le monde, aujourd’hui, si vous regardez la télévision, les films, ce qui se passe en Californie, il y en a de plus de plus d’affaires de cette médiumnité-là !

Ils ouvrent des kiosques aux États-Unis avec partout des médiums, puis ça, je n’ai rien contre ça, ça fait partie d’une certaine évolution, ça fait partie de toute une évolution rapide qui se fait, mais ce n’est pas parce que ça s’en vient tout à la télévision ce monde-là, ça s’en vient tout en fun ce monde-là, que les gens ne doivent pas faire attention, et qu’eux-mêmes ces gens-là, ne doivent pas prendre en considération le fait qu’on rentre dans un âge neuf, qui veut dire quoi ? Qui veut dire que finalement, à partir du moment où l’Homme passe de l’involution à l’évolution, c’est lui qui dicte les règles du jeu, elles ne sont plus dictées à partir de l’astral.

Pour ça, ça demande une vision, on en a une et on avance, ça fait que finalement, l’Homme aura sur la Terre énormément de science, de connaissance personnelle concernant ces plans-là, et l’Homme ne sera plus vampirisé. Ce qui va rendre… Ce qui va être très difficile au cours de l’évolution pour l’être humain, je parle de celui qui va évoluer, ça va être de reconnaître l’importance et le fait irréfutable, qu’il va être obligé de complètement changer son fusil d’épaule face à ce qu’il sait.

Puis quand je dis “complètement”, vous n’avez même pas d’idée de ce que je veux dire, complètement… Quand je dis “complètement”, je dis “complètement”, autrement dit la mémoire involutive va totalement sauter face à la mémoire cosmique de l’Homme nouveau. Totalement !

Ça, ça veut dire que toutes les notions qu’on a de n’importe quoi, que ce soit Dieu, les anges, Satan, Lucifer, les morts, nous autres, “whatever”, la vie sur les planètes, nous autres, les extraterrestres, TOUT, ça va tout sauter, parce que ça va devoir être réajusté en fonction de la lumière de l’Homme conscient, c’est-à-dire de l’Homme qui retourne à son contact original, à sa source, à son principe universel, qui lui, sous-tend tout ce qui y est inférieur, tout ce qui est expérimental, ainsi de suite. C’est pour ça que l’initiation solaire va être difficile. Et ça, ça se fera sur une base individuelle.

DM : Est-ce que vous êtes en train de dire que les milliers d’années d’information nous ont tout le temps désinformés ?

BdM : Les milliers d’années d’information ont servi au développement de la conscience égocentrique de l’Homme, pour le développement et l’expérience de l’âme, mais il vient un point où c’est assez que l’ego vive sous l’influence de l’âme, il faut éventuellement que l’âme soit mise en vibration. Et elle ne peut pas être mise en vibration que par l’Esprit de l’Homme. Il y a une différence entre l’âme et l’Esprit. L’âme, ce n’est pas un Esprit cosmique, c’est un esprit planétaire. L’Esprit cosmique, c’est le double. L’Esprit cosmique met l’âme en vibration.

Si l’Esprit cosmique n’est pas capable de mettre l’âme en vibration, parce que l’âme elle est entourée ou protégée à travers une mémoire qui est maintenue, soutenue, développée par l’ego inconscient, insécure, dans une civilisation qui veut garder le pouvoir pour elle-même, ou en relation avec un plan astral qui veut garder la domination sur l’Homme, comment voulez-vous que la source, le double, la lumière de l’Homme puisse, ou son principe universel puisse mettre l’âme en vibration ?!

Il faut que l’âme soit mise en vibration, et je vous assure que l’âme ne peut pas être mise en vibration sans qu’elle vive un choc, c’est impossible, impossible, impossible ! Ça prend un choc pour que l’âme soit mise en vibration. Une fois que l’âme est mise en vibration, à ce moment-là, ben, elle peut évoluer très très vite, et l’ego à ce moment-là devient désengagé spirituellement de la valeur de la connaissance.

Ça veut dire quoi ? Ça veut dire que l’ego devient totalement… Il commence à se situer au-dessus de la valeur de la connaissance de l’involution qui est toute basée sur des aspects émotifs de sa conscience astrale. Il n’y a pas d’émotion dans le savoir. Il y a de l’émotion dans la connaissance, nos religions ont démontré jusqu’à quel point il y a de l’émotion dans nos connaissances ! Amène un Juif avec un Arabe, tu vas le voir tout de suite, un Catholique avec un Protestant, un Anglais avec un Québécois, donc nos connaissances sont faites, sont cimentées avec de l’émotion, c’est pour ça qu’on n’a pas de savoir.

Quand l’Homme rentrera dans une conscience supramentale, une conscience réellement fixée à sa source, à ce moment-là il n’y aura plus d’émotion dans la connaissance. À ce moment-là, l’Homme passera au savoir, mais rendu à ce point-là ou dans ce passage-là, il sera obligé de vivre des transformations au niveau de son corps émotionnel, profondes. Mais ces transformations-là font partie de son expérience interne à lui, ce n’est pas un Homme qui peut te faire vivre ça, c’est toi qui va te faire vivre ça à partir de ton plan supérieur, en relation avec ton plan mortel ici, là.

DM : Ce double-là qui met l’être en vibration, est-ce qu’il est obligé d’attendre que le karma de l’individu soit terminé, est-ce qu’il y a une connexion qui se fait dans la mise en vibration de l’ego ?

BdM : Il faut que l’âme soit suffisamment évoluée.

DM : Donc il y a une programmation au minimum que l’individu est obligé de vivre ?

BdM : Oui, mais ça, ça fait partie de l’évolution de l’âme, c’est lui qui sait si l’âme a évolué six, sept, dix fois sur une planète ou sur d’autres planètes, c’est lui qui a toute l’archive de tout ça, le double il sait quand mettre l’âme en vibration. Si le double mettait l’âme en vibration avant le temps, il détruirait l’Esprit dans l’ego, l’Homme deviendrait fou. Donc il n’y a rien comme l’Esprit, c’est l’Esprit qui connaît le plus l’âme, comme c’est l’Esprit qui connaît le plus l’ego. Donc c’est une science pour eux autres. L’âme pour eux autres c’est une science, comme pour nous autres un carburateur c’est une science, ça fait qu’ils connaissent parfaitement l’âme, ils connaissent toute la mémoire de l’âme.

Ils connaissent tout le pedigree de l’âme, ils connaissent l’évolution de l’âme, ils savent où elle s’en vient, ainsi de suite, ainsi de suite, ils connaissent tout le numérotage de l’âme, ces êtres-là sont… Mais l’âme a toujours l’Esprit qui convient, c’est évident. Mais ils sont déjà sur des plans de lumière ces êtres-là, donc automatiquement connaissant l’âme, quand le temps vient, ils les mettent en vibration, puis une fois que l’âme est mise en vibration, là elle évolue.

Puis une fois qu’elle a commencé à évoluer, à partir de ces vibrations-là, elle n’a plus besoin de faire de recherche, parce que l’Homme ne peut pas continuer toute sa vie à faire de la recherche, faire de la recherche, faire de la recherche, parce que faire de la recherche, ça fait partie… C’est un signe de notre insuffisance intérieure. Un Homme qui a de la suffisance intérieure ne fait pas de recherche, faire de la recherche de quoi ?!

Faire de la recherche des autres mémoires, des vieilles mémoires de ceux qui ont fait de la recherche des autres mémoires des veilles mémoires !! Ça me fait penser aux gars qui font des PhD à l’Université de Montréal, puis qui étudient les PhD qui ont fait des recherches sur les autres PhD, qui ont fait de la recherche des autres PhD ! C’est comme un jeu de queue qui se tire, il faut que ça arrête ça, il n’y a rien de créatif là-dedans, c’est de la mécanique, bon ! (rires du public).

Ça fait qu’il va falloir un jour que l’Homme arrête de faire de la recherche, mais il ne pourra pas faire ça tant qu’il n’aura pas de conscience suffisamment intégrée, c’est-à-dire basée, fixée au ras de sa certitude universelle qui est son double, là tu ne fais plus de recherche, là tu commences à étudier, il y a une différence entre faire de la recherche puis étudier. Faire de la recherche, c’est courir après ta queue, tu cours après ta queue, tu cours après ta queue spirituelle, tu cours après ta queue ésotérique, tu cours après ta queue occulte, tu cours après ta queue, c’est plein de monde dans le monde qui court après leur queue ! Bon, ça c’est tourner en rond.

Étudier fait partie du mental, là tu étudies, tu étudies le monde de la mort, tu étudies le monde de l’Homme, tu étudies la politique, tu étudies n’importe quoi à partir du plan mental, là ce n’est plus de la recherche, c’est de l’étude. Mais pour étudier, il faut être sorti de la recherche, parce que quand tu fais de la recherche, tu n’étudies pas, tu prends ton pote, tu écoutes, tu pars avec ce qu’il te dit, tu t’en vas avec ça !

DM : C’est de l’observation !

BdM : C’est de l’observation, tu prends ce qui a été expérimenté, ce qui a été dit, ça ce n’est pas de la recherche, c’est rechercher de la mémoire, faire de la recherche. Mais étudier, c’est entrer en vibration avec ce qui se passe, que ce soit sur le plan matériel, que ce soit sur le plan astral, que ce soit sur le plan éthérique, c’est entrer en vibration avec ce qui se passe, mais à partir de ton Esprit. À ce moment-là, tu as de l’information instantanée, tu avances avec ça, tu fais de l’étude, puis l’Homme fera de l’étude, c’est à l’infini faire des études, il n’y a plus de fin, parce que la science est infinie, elle n’a pas de fin.

DM : Cette étude-là, est-ce que c’est une projection ?

BdM : Non, c’est une création, tu ne peux pas projeter une science, une science qui est dévolue du plan mental vers l’ego, tout est su !

DM : Donc c’est déjà existant ?

BdM : Tout est su !

DM : Donc quand vous faites de l’étude, vous êtes…

BdM : Étudier à partir du plan cosmique, ça veut dire reconnaître les dimensions probablement utiles à ta conscience créative dans le milieu où tu es vivant, c’est ça que ça veut dire l’étude ! C’est inutile pour l’Homme d’étudier des choses qu’il va savoir ou qu’il va utiliser simplement quand il va être sur le plan éthérique. Bon, ça fait que tu étudies toujours des choses en fonction… Ils vont te donner de l’information, ils vont t’informer, te mettre en vibration par rapport à ce qui peut être utile, parce qu’il vient un point où tu passes à un autre niveau, vient un point où tu ne peux plus communiquer des sciences occultes, autrement dit des sciences de l’intemporel, tu es obligé de le faire au niveau télépathique, tu es obligé de le faire à partir d’autres langues qui ne font pas partie des langues de notre planète, ainsi de suite.

Donc ça dépend où tu en es rendu, donc l’étude est toujours en fonction de ce que tu as besoin, de ce que tu peux faire, de ce qui peut t’être utile. Sans ça, ce serait une perte d’énergie énorme, puis ça, ça serait basé, ça serait causé par la curiosité ! Tu ne peux pas étudier par curiosité quand tu as une conscience mentale, tu étudies par nécessité, pas par curiosité. Tu fais de la recherche par curiosité, tu cours après ta queue par curiosité, mais tu ne fais pas d’étude par curiosité.

DM : Souvent dans vos conférences, vous mettez beaucoup beaucoup l’accent sur le fait de ne pas croire, est-ce que le fait de ne pas croire, quand l’individu en arrive un jour à ne pas croire, pas dans le sens d’être sceptique, mais ne pas croire dans le sens que vous, vous le dites, est-ce que c’est à ce moment-là qu’on peut identifier qu’on a été mis en vibration par l’Esprit ?

BdM : Oui…

DM : C’est à ce moment-là que le déclenchement se fait ?

BdM : Ça, j’aime ça ! Oui, quand tu en es rendu que tu ne peux plus croire, tu es déjà en vibration !

DM : Tu l’es déjà ou c’est le moment où tu es mis en vibration ?

BdM : Quand tu ne peux plus croire, tu es déjà dans ce processus-là parce que c’est dur pour l’être humain de “pas croire”, premièrement il pense que penser c’est bon, puis il pense que s’il pense à quelque chose d’intéressant ou qu’il lit quelque chose d’intéressant, ou qu’il entend quelque chose d’intéressant, c’est bon puis c’est vrai ! Le problème avec la croyance qui a été utilisée par tous les pouvoirs de la Terre, autant les pouvoirs des religions que les pouvoirs des gouvernements, c’est que la croyance elle est polarisée, elle polarise le mental.

En polarisant le mental, elle situe l’ego, elle met l’ego face au vrai puis au faux, ça fait que tu te promènes toute ta vie avec : “Est-ce que c’est vrai, est-ce que c’est faux, est-ce que c’est vrai, est-ce que c’est faux, est-ce que c’est ça ou pas ça, Dieu existe ou n’existe pas, les morts existent-ils ou les morts n’existent pas, l’immortalité existe-t-elle ou n’existe pas”… T’sé… Ça fait que tu passes ton temps à te promener à gauche puis à droite !

Puis un jour il faut que tu te branches, t’arrêtes de te promener à gauche ou à droite, puis tu sais si Dieu existe ou n’existe pas, si les morts existent ou n’existent pas ! Un jour il faut que tu saches ce qui se passe. Bon, ben, pour ça, il faut que t’arrêtes de croire ! Ça veut dire quoi arrêter de croire ? Ça veut dire arrêter de croire (rires du public), mais ça, ce n’est pas une attitude mentale, c’est une faculté évolutive que tu as perdue, ça !

Ça, ça se produit, puis ça devient de plus en plus évident, naturel, plus t’es conscient. Tu ne peux pas croire, croire qui, quoi ? Par contre, dans la mesure où tu avances dans cette capacité, parce que c’est une capacité “pas croire”, c’est extraordinaire “pas croire”, quand t’es rendu suffisamment avancé dans cette capacité, dans cette conscience mentale là, de “pas croire”, t’es capable d’étudier n’importe quoi.

T’étudies, t’étudies, t’étudies, mais t’es pas capable de croire, parce que croire ça fait partie de l’insécurité de l’ego. La seule raison que l’Homme est obligé de croire ou que l’Homme croit, c’est parce qu’il n’a pas accès à ses corps subtils, donc il est pogné dans la matière, puis il est comme ça, ça fait qu’automatiquement il est obligé de croire pour se donner ce que les Anglais appellent un “meaning of life” (sens de la vie).

Mais tant que t’es obligé de te donner un “meaning” (sens) dans la vie, qui est basé sur la croyance, t’es fait à l’os, tu vas toujours être astralisé, au lieu de t’en créer un “meaning”, tu vas t’en donner un en fonction de ta croyance, puis en ce qui me concerne, le phénomène de croire, c’est ce qu’il y a de plus astral sur la Terre. Puis c’est responsable pour l’ignorance abominable de l’être humain qui a été perpétuée pendant des siècles, puis qui a été amenée à des niveaux de sophistication tellement avancés que même dans les Universités, on nous l’enseigne ! C’est absolument abominable la croyance !

C’est abominable, les idéologies, les religions ! Toutes, toutes, toutes les prêtrises ont utilisé la croyance, parce qu’à partir du moment où l’Homme… Puis je ne dis pas que ça n’a pas été bon, c’était bon dans le temps que l’Homme croit à ça, puis que l’Homme croit au Père Noël, puis que l’Homme… Mais il va falloir un jour que l’Homme sache qu’est-ce que c’est cette affaire-là objectivement. Ça, ça fait partie de l’évolution, mais en ce qui me concerne, croire c’est anti-Homme, croire ! C’est anti-conscience, c’est anti-identité, c’est t’assujettir instantanément à un niveau quelconque de pouvoir, soit sur la Terre à travers les gouvernements, les religions, ou dans l’astral à partir des désincarnés.

DM : Donc on peut affirmer que “croire”, c’est la source de toutes les maladies de l’âme ?

BdM : Croire… Aaah ça, c’est bien dit ! Maudit que c’est bien dit ! Croire, c’est la source de toutes les maladies de l’âme, je ne pourrais pas le dire mieux que ça ! Croire, c’est la source de toutes les maladies de l’âme !

DM : Les solutions, Bernard ? Face au fait que quelqu’un croit, une personne généralement va croire quelqu’un qui présente une vérité, une personne vit quelque chose. Pour elle c’est vrai, c’est réel, puis pour l’autre, elle voudrait participer à cette vérité ou réalité que l’autre vit. Mais vous dites, vous, il ne faut pas croire, donc il ne faut pas percevoir ce que l’autre vit ou dit comme étant notre réalité.

Comment est-ce qu’on peut composer avec un environnement qui débat des idées continuellement, qui nous demandent de croire, puis qui nous demandent dans nos croyances, d’être privilégiés d’un certain “membership” (adhésion) dans quelque chose, parce que si tu crois à la loi, tu peux être avocat, si tu crois à quelque chose tu peux être dans d’autres choses, l’individu est obligé quasiment dans notre société de croire à quelque chose s’il veut participer à un regroupement quelconque, comment peut-on se libérer ?

BdM : Oui, mais quand je parle de croire là, je ne parle pas de croire ou de ne pas croire au niveau profane, je parle des choses réellement importantes au niveau de la conscience humaine, je ne parle pas d’avocat ou de pas avocat. Quand je parle de croire, je parle de toute la notion de croyance qui sous-tend l’adhésion psychologique et psychique de l’ego à des formes de perception qui ont à faire avec la soutenance de son Esprit. C’est ça que je veux dire : croire ! Bon !

Quand t’es rendu dans ces niveaux de croyance là, où c’est ta tête qui est en jeu, ton Esprit est en jeu, le calme de ton Esprit est en jeu, là c’est là que l’Homme un jour va en arriver à ne plus croire, s’il est pour en arriver à savoir ! Tu ne peux pas croire puis savoir ! Tu peux croire puis avoir des connaissances qui vont renchérir ta croyance, mais tu ne peux pas croire puis savoir en même temps, parce qu’un est mutuellement exclusif de l’autre.

DM : Vous êtes quelqu’un qui sait, c’est impossible pour lui… Ben oui, il vit de la certitude, c’est ca…

BdM : Tu ne peux pas croire, tu vis une certitude. Moi si je te parle, si je te dis quelque chose, puis tu ne me crois pas, ça ne change rien dans ma vie. Ça, c’est ton problème, je te l’explique, va-t’en avec ça pendant dix ans, quinze ans, regarde, étudie ça à partir de toi. Dis : “Bon, c’est intéressant”, je suis capable de te le mettre d’une façon assez intéressante, créative pour que… Tu vas voir qu’effectivement, c’est intéressant. Mais si tu ne crois pas, c’est encore mieux. D’ailleurs, probablement, une des choses que j’apprécie le plus dans ta personne, c’est ton indépendance d’Esprit. Par contre “pas croire”, ça ne veut pas dire nier, ça c’est une attitude. Pas croire, ça veut dire “pas croire” ! C’est bien compliqué ça : “Pas croire” (rires public) !

DM : Effectivement pour les gens, c’est très compliqué : “pas croire”, parce que c’est ce que j’expliquais, les gens ont été formés depuis la toute petite enfance à participer à un regroupement collectif quelconque sur une base de croyances idéologiques !

BdM : Si je dis quelque chose d’intéressant, tu es capable de dire : “Ah ! C’est intéressant”.

DM : Oui, mais je ne me sens pas obligé de participer !

BdM : C’est ça !

DM : Mais pour les gens, c’est comme un consensus de base !

BdM : Ben oui, c’est ça, il faut que l’Homme dépasse… Du monde, comme moi, c’est dangereux !

DM : Pourquoi vous dites ça ?

BdM : C’est dangereux du monde comme moi, parce qu’heureusement que je contrôle ma parole là, que je sais ce que je dis, que je suis capable de réellement mesurer ce que je dis. Mais du monde comme moi c’est dangereux, parce que ça met en vibration. Bon, admettons que je suis un bon gars, le danger est moins pire. Mais le monde, ils ne savent pas si je suis un bon gars, qui c’est qui sait que je suis un bon gars ? Peut-être au cours des années, peut-être après dix ans, quinze ans, vingt ans, le gars il est bien continu, il respecte l’individualité de l’Homme, il ne cherche pas à faire des religions, il ne cherche pas à faire des sectes. Il ne s’occupe rien que de sa famille, peut-être que c’est un bon gars… Mais l’Homme, il ne peut pas savoir de prime abord si je suis un bon gars avec la gueule que j’ai, je suis peut-être un charlatan, je suis peut-être, je suis peut-être… Tu vois ce que je veux dire…

DM : Mais comment il peut le savoir à ce moment-là ?

BdM : S’il ne croit pas, il essaie, c’est pour ça que je dis, c’est important de “pas croire”, autrement dit je me mets dans une situation difficile, OK. Je me mets dans une situation difficile, puis peut-être que je suis un bon gars, puis peut-être que je ne suis pas un bon gars, ça fait que je dis au monde… Parce que tu ne sais pas si je suis un bon gars ou je ne suis pas un bon gars… Alors ne crois pas !

DM : Oui, mais on a beaucoup plus tendance à croire quelqu’un qui dit de ne pas le croire ?

BdM : Ouais, mais ça, c’est parce que vous êtes susceptibles à la déformation de la vérité, vous êtes susceptibles à la négation de l’importance, vous trouvez ça merveilleux un gars qui se…. Vous trouvez ça merveilleux, mais ça peut être un truc, t’sé, un gars comme moi, ça peut être bien… Je suis créatif moi, t’sé… La psychologie humaine pour moi, c’est un jeu d’enfant. Ça fait que je peux faire ce que je veux, ça fait que si je suis réellement un être intégral, réel là, qui dit tout ce qu’il est supposé te dire, comme je dis que je le dis là, ben, à ce moment-là je dis : “Croyez pas”. C’est important que même moi vous ne me croyez pas.

Ça fait que si moi, vous ne me croyez pas, qui est supposé être un gars, Bernard de Montréal, réellement conscient de l’individualité de l’Homme, puis conscient de toute la “crisse de game” de l’involution là, que je suis en train de faire sauter dans mon travail, puis dans mes livres, ben, à ce moment-là, vous êtes plus “safe”. Parce que même si j’étais fin, puis même si j’étais un bon gars, puis vous me croyez, vous allez vous assujettir à ma personne, ça fait que ce n’est encore pas bon !

Que je sois bon ou que je ne sois pas bon, me croire ce n’est pas bon ! Comprends-tu ce que je veux dire ? Il faut que l’Homme reste, demeure dans son individualité, toi tu ne me crois pas, tu parles avec moi, on a du fun, on s’échange, je regarde ton point de vue, tu regardes le mien, puis on fixe ensemble, c’est probablement pour ça que je t’ai invité à me laisser inviter. Si tu me croyais, puis si tu étais assujetti à ma personne, je n’aurais pas de plaisir, il n’y aurait pas cette tension créative là entre nous deux, parce que je n’aurais pas de respect pour ta personne. Ça fait que j’ai pris un gars qui est réellement indépendant d’Esprit, mais assez intelligent pour voir ce que je dis, puis aller par rapport à lui-même, puis investiguer, voir si ça a de l’allure.

Ça fait que tu pars de ton centre, moi j’ai mon centre, puis on amène nos deux centres ensemble, ça fait qu’on peut faire quelque chose d’intéressant dans le monde, dans la province de Québec, parce que c’est important de “pas croire”, puis le monde (les gens) qui ne comprennent pas ça… ! Parce que je suis la première personne dans l’Histoire de l’Humanité qui a expliqué de façon catégorique à l’Homme l’importance de pas croire.

Ça fait que si je suis un initié, puis je dis au monde : “Apprenez à pas croire” dans le sens créatif du terme, pour ne pas vous assujettir à la conscience des autres, que ce soit sur le plan matériel ou que ce soit sur le plan astral, je sais pourquoi je le dis, partez avec ça, un jour vous comprendrez pourquoi est-ce que c’est important pour l’Homme de “pas croire”.

DM : Bon, Bernard, peut-on rencontrer des personnes qui sont réelles, qui ne cherchent pas à faire croire, je ne parle pas de vous, mais je parle dans la vie là, et que parce qu’on n’a pas de centre de gravité, on veut être remorqué par leur certitude, on peut prendre deux, trois personnes qui ont une certitude et puis avoir cinquante personnes qui veulent être remorquées par la certitude d’autres ?

BdM : Ben oui, c’est évident, parce que l’Homme a besoin de croire…

DM : OK. Bon, Bernard, non mais ce besoin de croire…

BdM : Je vais fumer une cigarette… (rires du public).

DM : Faites comme chez vous ! Ce besoin de croire, on disait tout à l’heure, c’est la source de la maladie de l’âme, ce besoin de croire, est-ce qu’on peut l’extirper par… Vous parliez d’un choc, est-ce qu’on peut l’extirper, d’une façon je dirais claire, d’une façon évidente, par une façon de parler ou par une façon de faire vivre certaines choses ?

Les trois personnes qui disposent d’une certitude, admettons dans une action, ces gens-là n’ont pas besoin que les autres les croient, eux autres bénéficient de leur certitude, ils ont leur centre de gravité, mais entourés d’une cinquantaine de personnes qui eux ont besoin de les croire, comment ils peuvent traiter avec ces gens-là ?

BdM : Ils doivent les mettre au parfum.

DM : Bon, ils leur disent, on ne veut pas vous voir, mais eux autres les cinquante, ils veulent continuer pareil, parce qu’il y a un principe bizarre, on dirait que plus on repousse du monde, plus ils veulent…?

BdM : Ouais, mais quand tu repousses du monde, quand t’es conscient, que t’as une grande centricité, que tu es très créatif, bababa bababa… Puis que tu sens que le monde (les gens) sont attirés à toi, ainsi de suite, là il faut que tu aies suffisamment d’intelligence pour les protéger, ces gens-là, contre toi. C’est toi qui dois couper avec eux autres. Si tu ne coupes pas avec le monde, le monde il va toujours venir !

DM : Ce qui fait qu’ils viennent, c’est quoi ? Manque d’identité, manque d’équilibre, c’est quoi, qu’est-ce qui fait que l’individu a absolument besoin de croire quelqu’un, quelque chose ?

BdM : Le besoin de croire, ça fait partie de l’insécurité foncière de l’ego face à l’infinité de la vie; puis les mystères de la vie, l’ego “a besoin de”… Quand il arrive quelqu’un avec des théories ou des idées, l’ego, selon la mode, ainsi de suite, va avoir tendance à croire. Ça, ça fait partie de l’involution. Dans l’évolution, l’Homme nouveau, l’Homme conscient, va avoir compris ça, l’importance de pas croire. Donc il n’aura pas tendance, dans son processus créatif par rapport aux Hommes… Supposons qu’il est médecin, architecte, “whatever”, il n’aura pas tendance à vouloir créer cette condition de rapport là avec les Hommes, il va avoir tendance plutôt à s’effacer, il va avoir tendance à mettre l’Homme en garde contre la croyance, parce que lui va avoir vécu ça, il va avoir compris ça.

Quand tu as compris le danger de croire, tu comprends jusqu’à quel point les Hommes sont des êtres très assujettissables, et si l’Homme est conscient et que l’Homme aime réellement l’Homme, ça va loin, mais quand tu parles d’aimer l’Homme, pas aimer l’Homme avec tes émotions, mais aimer l’Homme au niveau de ta conscience mentale, aimer l’Homme au niveau de la science que t’as de lui, en ce qui concerne ses faiblesses, son assujettissement, l’astral qui joue de tout ça là, quand tu aimes réellement l’Homme, tu le laisses libre.

Ça ne t’empêche pas de lui parler, ça ne t’empêche pas de communiquer avec, mais tu travailles toujours à le rendre libre, et le rendre libre ça fait partie de lui faire savoir l’importance de “pas croire”. Il n’y a pas de jeu là-dedans d’ailleurs je vais vous dire une chose, l’Homme nouveau ne pourra pas croire. Et ça, ça sera la fondation de sa conscience.

DM : L’état émotif dont vous parlez, les gens n’en sont pas conscients quand ils croient, parce qu’ils ont l’impression…

BdM : Non, parce que ça fait partie de leur besoin au niveau de l’âme, c’est un besoin de l’âme, la raison pour laquelle les gens croient, c’est parce que les gens ne sont pas suffisamment dans leur Esprit. L’Homme vit trop dans l’âme, l’Homme est trop dans l’âme, l’Homme est trop astral, ça fait qu’il vit dans son âme, ce qui est astral, il vit par rapport à d’autres entités, d’autres âmes qui sont dans l’astral, ça fait qu’il ne vit pas sa conscience égoïque tout seul.

DM : OK. Parce que les gens les plus croyants, c’est les gens que j’ai vus, moi dans ma vie, qui étaient les plus perdus, donc un être qui croit, en général, on dirait qu’il s’accroche à une sorte d’autorité ou de consistance ?

BdM : Je suis d’accord, je suis d’accord !

DM : Bon, c’est difficile de décrocher d’une consistance !

BdM : Oui, oui, je suis d’accord !

DM : Bon, qu’est-ce qui garantit à l’individu qui doit ne pas croire, qui entend une conférence comme ça, qu’il doit ne pas croire, qu’est-ce qui garantit à l’individu qu’il va retrouver un point de repère, puis une sorte de consistance ?

BdM : Si un individu écoute des conférences de même, dans le cas où on parle là, où on met beaucoup d’emphase sur “pas croire”, puis qu’il s’en va chez lui puis qu’il lit des livres, puis qu’il va voir d’autres conférenciers, “whatever”, qu’il fasse n’importe quoi ou qu’il vienne à ces conférences-là, puis qu’il prenne ça réellement comme un principe important, “pas croire”, ben, graduellement il va se désengager. Puis éventuellement il va pouvoir aller, il va pouvoir écouter, il va pouvoir rencontrer des gens, il va pouvoir aller à des conférences de même, puis au lieu de s’assujettir à des perceptions astrales, il va commencer à pouvoir sentir que ce que le gars dit, lui aussi le sait !

DM : OK. C’est sa mesure !

BdM : Il va dire : Ah ! Il y a des gens qui me disent, des fois ils me disent, il y a des gens qui sont venus à mes séminaires qui me disent : “Je le sais ça, je le savais ça, je le savais ça”. L’Homme n’est pas un idiot, il y a beaucoup de choses que l’Homme sait par lui-même, mais la croyance qui est extérieure à lui-même, a toujours recouvert ça, a toujours recouvert ça… Comment est-ce que tu veux que des gens, par exemple, qui ont été des êtres très très fervents, spirituels, bababa bababa… Puis qui vivent des expériences réellement particulières, paranormales, psychiques, comment est-ce que tu veux que ces gens-là puissent “superimposer” ces deux expériences-là ?! Ils n’ont pas de référent !

Quel niveau d’expérience va être supérieur à l’autre, c’est celui où il y a de la croyance, parce que dans l’autre il n’y a pas de croyance. Ah ! Le gars il est sorti de son corps un soir ! Il est sorti de son lit, puis il se retrouve accroché à travers la lampe en haut (rires public)… Si ça avait été expliqué dans l’Église que : “Oui, effectivement, mes chers enfants, dans la vie, après un certain choc ou selon certaines conditions occultes, vous pouvez sortir de votre corps”… Mais l’Église a tué ça cette affaire-là, comprends-tu, parce que ce n’était pas pratique pour elle, comprends-tu ce que je veux dire ? Par contre il y a des prêtres qui étudient ça, il y a du monde dans le monde, il y a du monde dans l’Église, dans les Églises, qui savent le faire, puis qui sont très très ferrés dans ces sciences-là. Mais pourquoi est-ce que la masse n’aurait pas accès à ces sciences-là, comprends-tu !

Ça fait que ça, ça a été mis de côté, ça fait que s’il faut que le p’tit gars ou la p’tite bonne femme, elle aille voir son confesseur spirituel en fin de semaine, puis elle dit… “Monsieur le curé, j’ai monté au plafond dans ma chambre, puis j’ai vu mon corps d’en haut, puis j’étais accrochée là, puis j’étais bien”. S’il n’est pas bien intelligent le curé, il peut lui démolir son affaire. Par contre, s’il a pris des cours en parapsychologie à l’Université de Montréal, il va dire : “Ah ! Mais madame, vous êtes peut-être sortie de votre corps pour un p’tit voyage astral”.

Puis elle, si elle dit : “Mais c’est écrit dans la Bible vos dires”… ? “Bah, je vais faire de la recherche un p’tit peu, regarder ça”… Autrement dit, ça dépend toujours de l’individu, ces expériences-là ! Pour que l’Homme en arrive à réellement traiter… Moi si je retourne avant 69 là, parce que quand tu me parles, là je retourne avant 69, pourtant je n’étais pas “sans-dessein” avant 69, j’allais à l’Université, puis j’ai étudié en génie comme tout le monde. Bon, mais j’étais réellement “sans-dessein”, quand je regarde ma vie aujourd’hui, ma vie après 69 après ma fusion là, puis avant 69, quand je faisais le petit intellectuel là, j’étais réellement “sans-dessein” !

Pourtant je n’étais pas “sans-dessein”, mais j’étais réellement “sans-dessein”, puis j’aurais peur de retourner avant 69 aujourd’hui, parce que la vie est tranquille là, t’es tout seul là, il y a des croyances là, puis elles sont toutes polarisées, t’avais le système communiste dans le temps, le marxiste dans le temps. Moi je me rappelle les intellectuels dans les années 50, les années 40, c’était en vogue d’être socialiste de la gauche, Jean Cocteau et compagnie ! En Angleterre c’était la mode, tout était polarisé, ça fait que ce n’est pas un cadeau de vivre une conscience polarisée basée sur le vrai ou le faux, basée sur les idéologies, que ce soit les idéologies temporelles ou spirituelles, mais c’est une sécurité pour l’ego.

Quand ça t’est enlevé cette affaire-là, laisse-moi te dire que, sais-tu que tu es rendu, tu n’as plus de culotte ! Tu n’as réellement plus de culotte ! Là il faut que tu commences à t’en pasticher des culottes, tu commences à te mettre des patchs de culotte !

DM : OK. On enlève l’individu de la croyance, lui il est obligé éventuellement de se redonner une crédibilité, se redonner une crédibilité sans passer par le fameux JE qui est une source de manipulation dans le mental, ça se passe comment ?

BdM : Se donner une crédibilité, ça veut dire commencer à prendre conscience qu’on n’est pas sans intelligence. Tu ne peux pas toujours tester ce que tu sais par rapport aux conventions culturelles de la connaissance sociale, tu ne peux pas toujours aller dans les laboratoires ou rencontrer un prof à l’Université pour lui demander si c’est réel ça, parce que s’il ne peut pas y passer dans les tests, pour lui, ce n’est pas réel. Puis il a raison, la méthodologie scientifique, elle a été définie en fonction de certaines paramètres, les scientistes ont le droit de maintenir la rigidité de leur système pour s’empêcher de faire des erreurs statistiques. Ça, c’est leur privilège, puis ils ont le droit, ça fait qu’on n’a pas à blâmer les scientifiques.

Mais c’est à nous autres, les Hommes, si on doit traiter avec des sciences un peu plus paranormales, plus occultes, ou plus occultées à la raison, de développer un centre de gravité. Donc il y a des gens dans le monde qui vivent des expériences, puis là, il y a la télévision, il y a beaucoup de communications, il y a beaucoup de choses qui se passent au niveau de l’information. Ça fait que l’Homme a réellement une grande chance aujourd’hui d’ouvrir ses oreilles. Il y a des centres de vibration dans la province de Québec comme celui-ci, qui sont mondiaux, qui sont très très présents dans le monde.

Donc l’Homme a aujourd’hui réellement la chance d’aller chercher des points de repère qui, pendant l’involution, lui étaient impossibles. Mais la clé, moi je vous le dis, j’ai assez souffert de l’astral… J’ai assez souffert de l’astral, tellement souffert de l’astral… Le mensonge cosmique que j’ai écrit dans La Genèse du Réel, ce n’est pas quelque chose que j’ai lu aux Indes, c’est quelque chose que je suis allé chercher dans mon expérience initiatique, ça fait que l’Homme parte avec ça !

Puis si on dit à l’Homme : “C’est important au cours de l’évolution future d’en arriver à pas croire”, je ne veux pas dire nier, je veux dire regarder les choses à partir de vous autres, lentement, vous n’êtes pas pressés, lentement, puis bâtir solidement à partir de votre propre conscience personnelle, après ça vous pourrez rencontrer des gens qui ont des idées créatives très intéressantes, vous pourrez échanger avec eux autres, et à ce moment-là, ça mettra fin au fameux phénomène occulte, spirituel, ésotérique des sectes dans le monde.

DM : Merci, Bernard de Montréal. (Applaudissements).

mise à jour le 22/08/2024

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