Se protéger de la faiblesse des autres

Canadian Arctic – credit: @NorthernScavenger YouTube

Conférence avec Daniel Ménard 57

“DM : Ce soir, nous recevons Bernard de Montréal pour nous parler du sujet : “Se protéger de la faiblesse des autres”. Les gens sont souvent exposés à l’insécurité des personnes qui les entourent dans leur intimité, ou à une insécurité qui peut être plus collective, plus anonyme, et nous recevons donc Bernard de …” BdM

 

En Français vous lisez la transcription manuelle de la conférence de BdM, dans une autre langue la traduction par une intelligence artificielle (AI) de cette transcription manuelle, donc le résultat est à interpréter avec discernement.

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Daniel Ménard (DM) : Ce soir, nous recevons Bernard de Montréal pour nous parler du sujet : “Se protéger de la faiblesse des autres”. Les gens sont souvent exposés à l’insécurité des personnes qui les entourent dans leur intimité, ou à une insécurité qui peut être plus collective, plus anonyme, et nous recevons donc Bernard de Montréal pour nous expliquer d’où vient cette insécurité et cet état que les gens dégagent, et comment se protéger de cette situation : Bernard de Montréal (Applaudissements).

Bernard, le sujet de la soirée : “Se protéger de la faiblesse des autres”, nous amène à penser que dans une époque comme on vit, où les gens sont souvent confrontés à beaucoup de consommation, à beaucoup d’états extrêmement divisés, au niveau politique, au niveau mondial, les gens vivent des grandes insécurités et ont tendance évidemment à chercher un appui avec les gens qui sont proches d’eux.

Et évidemment, cet état d’insécurité peut dans certains cas, se communiquer, et créer, disons, une épidémie psychique. On aimerait savoir, vous, comment vous percevez la possibilité pour un individu de se protéger des autres, de se protéger de la faiblesse, de l’insécurité des autres, comment on peut arriver ou comment on peut développer une façon d’être ou un développement personnel qui nous protège contre les états d’âme des gens qui nous entourent ?

Bernard de Montréal (BdM) : C’est un gros sujet ça. Tout d’abord, si on part du principe que l’être humain n’a pas d’identité et que l’évolution de l’Homme est fondée sur le développement de l’identité, à quelque niveau que ce soit, il est évident que, tant que l’Homme vit dans une société qui, sur le plan psychologique, sur le plan psychique, est extrêmement hétérogène, il a besoin quelque part, au cours de son évolution, dans la mesure où il devient mûr, c’est-à-dire dans la mesure où il réalise ses besoins personnels, il doit réaliser que tous les Hommes dans une société, dans un contexte social, ne peuvent pas faire son affaire.

Pendant l’involution, nous avons eu, nous avons bénéficié socialement, religieusement, moralement, éthiquement, de conventions qui nous permettaient entre les Hommes d’égaliser nos différences. Ça c’était bien, c’était nécessaire, c’était la fonction sociale des philosophies, des religions et des credo. Mais lorsque l’Homme passe de l’involution à l’évolution et qu’il développe une conscience intégrale, c’est-à-dire une conscience qui ultimement devient parfaitement intelligente de soi, l’Homme ne pourra plus utiliser les principes coordonnateurs de l’involution pour se les appliquer, parce que sa sensibilité sera trop élevée, sa conscience sera trop grande, son savoir trop vaste et sa capacité de comprendre l’autre, trop instantanée.

Donc l’Homme sera forcé au cours de l’évolution de vivre sa relation par rapport à l’Homme d’une façon totalement différente de ce qu’il a connu, dans ce sens qu’il sera forcé de prendre conscience de lui-même totalement, et d’intégrer cette énergie. Et en intégrant cette énergie, il devra composer avec les autres, mais non pas en fonction d’une perte d’énergie pour lui-même. Quand on parle d’intégration d’énergie, vous savez, on parle de récupération de notre énergie à tous les niveaux, donc l’Homme ne peut pas récupérer son énergie à tous les niveaux, c’est-à-dire amasser une réserve de force intérieure, mentale, émotive, et même vitale, et en même temps en dépenser à tous les niveaux.

Donc l’Homme deviendra extrêmement conscient de son environnement, de l’éther, il sera très conscient des égrégores astraux qui ont été cultivés pendant l’involution, et il se retirera graduellement de ce que j’appelle l’égrégore de la mémoire de la race. Et en se retirant de l’égrégore de la mémoire de la race, qui est très puissant sur une planète expérimentale, il sera forcé de se reconstituer, c’est-à-dire se reprendre complètement en main, à partir du plan mental, du plan émotionnel, du plan vital, et d’installer en lui-même des centres de force qui feront partie de sa fusion avec l’intemporel.

DM : Si vous parlez d’intégration, vous parlez d’identité, est-ce que ça veut dire que tout individu qui a une bonne intégration de ses énergies et de son identité se protège automatiquement de l’influence de la mémoire de la race ou de sa culture, ou de son milieu ?

BdM : Tout individu qui intègre son énergie – un individu peut se protéger des Hommes par maladie mentale, par paranoïa, ou des choses comme ça, ce n’est pas de ça dont je vais parler – mais un individu qui est conscient, qui est très équilibré, qui connaît la vie, ainsi de suite, il est obligé de se protéger contre l’Homme, parce que les Hommes – je parle génériquement parlant – les Hommes ont des taux vibratoires très différents. Et pendant l’involution, l’être humain a été plongé dans une sorte d’atmosphère d’incubation, on a été incubé pendant des siècles, et étant dans cette atmosphère d’incubation, nous avons atteint une température homogène.

Mais lorsque l’Homme passe de l’involution à l’évolution, il sort de l’incubateur psychosocial, il entre dans son propre incubateur, et automatiquement la température change, c’est-à-dire que sa sensibilité change, sa sensibilité à lui-même grandit terriblement. Et il vient un point où l’être humain a la capacité intégrale, sur le plan de l’émotion et le plan de la mentalité, de construire son être à partir de ses propres centres à lui, parce qu’il développe des référents universels qui, à un certain niveau de conscience, deviennent intouchables, c’est-à-dire totalement réfractaires aux alternations, aux changements, aux transformations extérieures. Et c’est ça qui va permettre à l’Homme de développer une conscientisation de l’être et d’en arriver un jour à avoir son identité, à avoir une identité réelle, non pas une identité basée sur un talent ou sur une relation sociale qui lui donne une certaine valeur, mais une identité totalement en fonction de son énergie, de sa lumière.

Et ça, ça va forcer l’individu à reprendre en considération la valeur ou les valeurs qu’il attache à ses relations humaines, et si j’étends ce processus-là à l’échelle de l’Homme, à l’échelle universelle, effectivement l’Homme sera obligé de retourner la terre de la mémoire de la race. Parce que, n’oubliez pas une chose, que si nous parlons d’évolution, nous parlons d’agrandissement de la conscience humaine au-delà des frontières de la mémoire de la race. Donc l’individu qui, pendant l’involution, a été soutenu par les mémoires de la race, a été incubé dans les mémoires de la race, ce même individu dans l’évolution sera projeté par ses propres forces intérieures au-delà de la mémoire de la race. Et quand je parle de ses forces intérieures, je ne parle pas des forces spirituelles.

Probablement le chaînon manquant dans la conscience évolutive aujourd’hui, autant dans l’Occident que dans l’Orient, c’est que les Hommes n’ont pas encore contemplé le fait, n’ont pas encore réalisé le fait que lorsque nous parlons d’individualisation de l’être, que nous parlons de fusion, que nous parlons de reconnexion de l’Homme avec les circuits universels, nous parlons de l’abolition complète de l’inconscience matérielle et spirituelle de l’involution, c’est-à-dire que sur le plan matériel ou sur le plan spirituel de l’involution – parce que ces deux plans sont connexes – l’Homme sera obligé de faire un transfert d’énergie, de reprendre le contrôle de sa conscience par rapport à ces plans-là.

Donc même si on peut facilement aujourd’hui dire : “Bon, ben, l’Homme qui évolue, passe de la conscience matérielle à une conscience spirituelle, et on arrête là”, ce n’est pas là ! Lorsque l’Homme sera arrivé à une conscience spirituelle, il sera obligé d’aller plus loin ! Et cette conscience universelle, cette conscience mentale, cette conscience intégrale, donnez-lui le nom que vous voulez, sera une conscience basée sur le rapport étroit entre l’ego psychiquement connecté à la source, et donnez le nom que vous voulez à cette source, appelez-la ajusteur de pensée, appelez-la le double éthérique, c’est absolument sans importance, ce qui compte c’est la phénoménologie du processus.

Donc à ce moment-là, l’Homme ne pourra plus contempler la vie psychologique de son être comme il le fit avec les meilleures valeurs au monde, ou avec les meilleures intentions au monde pendant l’involution. Donc il sera obligé de réévaluer sa relation avec l’Humanité, avec l’Homme, avec les institutions, non pas dans un sens radical, non pas dans un sens révolutionnaire, mais dans un sens évolutif, c’est-à-dire dans un sens d’appréciation personnelle. Et ceci le forcera, sur le plan des relations humaines, même très rapprochées de lui-même, à reconvertir sa conscience par rapport aux autres, et d’établir un point, un plan vibratoire tout en partie de sa conscience, où certaines personnes pourront travailler avec lui, évoluer avec lui, vivre avec lui, expérimenter, échanger avec lui et en même temps, un plan qui empêchera d’autres personnes d’évoluer dans cette même direction.

N’oubliez pas une chose, que l’être humain sur la Terre, qu’il soit de n’importe quelle race, qu’il appartienne à n’importe quelle nation, qu’il ait quelque “race-mémoire”, que ce soit même les mémoires les plus définies, comme nous retrouvons dans les Pays Orientaux, cet être-là, ne pourra plus demain. À cause des lois internes de la fusion.

Lorsque nous parlons de l’évolution de la conscience supramentale sur la Terre, nous ne parlons pas de la relation entre un Homme et un maître, entre un Homme et une Église, entre un Homme et une secte, entre un Homme et une religion, nous parlons de l’effondrement de ses relations et de la reconstitution d’un lien universel entre l’Homme et sa source. Et ceci, même lorsque nous parlons de la source, aujourd’hui nous pouvons parler de la source, les gens, les Hommes, peuvent intégrer que la source puisse être spirituelle à un certain niveau très très archétypal comme, par exemple, on dira dans certains milieux que la source du contact humain sur le plan psychologique pourrait être l’ajusteur de pensée ; sur un autre plan, ça pourrait être dans les atmosphères archétypales comme les Archanges, ainsi de suite, mais ça va plus loin que ça.

Donc pour que l’Homme soit capable sur le plan psychologique de l’ego de traiter avec une dimension mentale, c’est-à-dire avec un intemporel psychique qui n’a aucune relation avec les mémoires de la race, il lui faudra, au début, dans ses relations très très basses, dans ses relations frontales avec l’Homme, il sera obligé de faire un grand grand travail de nivellement, d’ajustement, pour trouver son propre focus. Parce qu’un Homme qui vit trop par rapport à la mémoire de la race et ses conséquences, c’est-à-dire les relations humaines qui en découlent, n’a pas de focus et l’Homme conscient aura un focus absolument total, dépendant naturellement de son niveau d’évolution, dépendant de son statut universel, ainsi de suite.

Mais l’Homme conscient, l’Homme nouveau, l’Homme de la race-racine, l’Homme qui aura finalement commencé à traiter avec l’intemporel de sa conscience psychique, il aura un focus totalement développé. Donc sa conscience personnelle sera totalement définie parce qu’elle aura une fondation prépersonnelle totalement accrue, totalement présente dans sa conscience. Donc il est évident que lorsque nous parlons de relations humaines, lorsque nous parlons de personnes dans le monde qui sapent nos énergies, ou que nous parlons de systèmes qui sapent nos énergies, ou que nous parlons de philosophies, ainsi de suite, l’Homme sera obligé de – il n’aura pas le choix d’ailleurs – il sera obligé de changer complètement sa position personnelle par rapport à ces égrégores astraux là. Parce que le problème de l’Homme, c’est qu’il traite toujours avec une énergie astrale.

Même si vous êtes très gentils, vous êtes très fIn, vous êtes très charitables, c’est plein de monde dans le monde qui sont gentils, qui vous vampirisent à la mort, c’est plein de monde dans le monde qui sont ce qu’on appelle des grandes âmes, mais moi j’en ai marre des grandes âmes ! Parce qu’une grande âme, ça peut être absolument ignorant, tu sais, donc l’Homme devrait être intelligent et l’intelligence ne vient pas de l’âme. D’une façon ou d’une autre, l’intelligence ne vient pas de l’âme, donc se faire dire qu’on est une grande âme ce n’est un cadeau, ce n’est pas nécessairement – comment vous appelez – ce n’est pas une flatterie une grande âme !

DM : Ça peut être une forme d’englobement ?

BdM : Oui, d’ailleurs, en ce qui me concerne toutes les grandes âmes sont englobées. Il faut qu’il y ait fusion, Il faut qu’il y ait choc de l’âme entre la source et cette dernière pour que l’Homme soit intelligent. S’il n’y a pas choc à l’âme, à ce moment-là c’est très facile d’être une grande âme et de se promener dans le monde avec les ailes déployées, et de faire toutes les tournures d’esprit spirituelles que l’on veut. Mais ceci ne crée pas d’intelligence, n’amène pas de l’intelligence sur la Terre, et la preuve c’est que nous vivons depuis des siècles de cette nourriture spirituelle et nous sommes autant aujourd’hui dans l’affrontement que nous l’avons été par le passé !

Il n’y a pas eu d’évolution chez l’Homme en ce qui concerne le développement de la conscience intelligente, créatrice de son être universel. Il y a un développement sur le plan psychologique, parce que le mental est habitué, capable, à cause de l’affinité qu’il a avec tout le mémoriel, de développer des capacités statistiques pour s’engager dans la poursuite de la connaissance. Mais l’Homme nouveau n’aura rien à voir avec la connaissance, ce sera un être qui traitera simplement avec le savoir, et le savoir n’appartient pas à l’ego.

DM : Bernard, vous dites souvent que pour l’être qui développe sa conscience, il est comme obligé de saisir ce qu’est une vibration. Est-ce que, quand on pense “pensée”, quand on parle de penser ou quand on parle de vibration, il y a une différence fondamentale dans votre conversation ? On associe souvent, pour les gens, on associe conscience avec connaissance, puis d’après la façon dont vous parlez, la connaissance c’est un élément pas nécessairement à rejeter, mais ça ne s’identifie pas à la conscience. Donc la relation entre la pensée et la vibration, comment on peut la faire la connexion ?

BdM : La vibration est au savoir ce que la pensée est à la connaissance. C’est aussi simple que ça.

DM : Donc quand on dit qu’une personne est vampirique, c’est ses pensées qui nous vampirisent ?

BdM : C’est ses pensées, donc ses pensées affligent, affectent ses émotions, c’est une cercle vicieux, les émotions affectent le mental inférieur, et c’est ça qui crée les égrégores, c’est ça qui crée le vampirisme de l’Homme. Et en plus du fait que l’Homme n’est même pas conscient de l’astral, de l’activité du plan de la mort sur sa conscience spirituelle, alors vous vous imaginez que vous n’avez pas simplement l’Homme qui est vampirique !

D’ailleurs, l’Homme est vampirique malgré lui-même, il est vampirique parce qu’il est ignorant de lui-même, ce n’est pas l’Homme que je blâme moi, ce sont les invisibles, ce sont les désincarnés ! Et nous traitons dans le monde… Nous avons aujourd’hui de plus en plus d’individus qui s’intéressent aux sciences paranormales, qui s’avancent dans ces domaines-là, c’est absolument extraordinaire ! Mais l’Homme, sur le plan occulte de la conscience, sur le plan de la relation entre le monde des désincarnés et l’Homme, entre l’astral et l’Homme, entre les égrégores qui polluent sa conscience, nous sommes aujourd’hui aussi ignorants de ce continent très vaste que l’ont été les Européens avant la venue de Colomb en Amérique.

Nous sommes réellement des colons, nous sommes absolument… C’est aberrant l’ignorance que nous avons, l’ignorance occulte ! Je ne parle pas de l’ignorance matérielle, rationnelle de la science, cette science-là elle est fixée, elle est en mesure de s’accorder avec le matériel, donc il n’y a pas de problème là. Mais lorsque nous tombons dans des zones, des zones de conscience, sur des plans de conscience, lorsque nous sortons de toutes les atmosphères skinnériennes, behavioristes, mécanistes, de la conscience humaine, et que nous rentrons réellement dans l’occulte de la conscience, les lois de l’Esprit, les lois de l’âme, les lois de la pensée et tout ça, on est très très loin, même à travers nos spiritualités, nos sciences ésotériques, nos sciences occcultes, ainsi de suite, nous sommes réellement très loin de comprendre et de savoir ce qui se passe, parce que nous sommes des êtres qui pensons. Nous ne fonctionnons pas par vibration, nous pensons.

Donc pour l’être humain de l’involution, la pensée subjective qui était nécessaire, qui est un surcroît, qui est un avantage de l’involution, pour l’être de l’évolution au cours des siècles à venir, ce sera simplement un passage à un deuxième niveau. Autant l’Homme aujourd’hui pense et bénéficie de sa pensée subjective qui est toujours astralisée, autant l’Homme conscient intégré dans sa conscience n’aura plus à penser. Il vivra une communication télépathique avec les circuits universels, mais ça, ce n’est plus de la pensée, donc nous tombons dans le plan vibratoire, nous tombons dans le plan du savoir qui devient une fois manifesté pour l’être humain, une connaissance. Mais la connaissance n’existe pas pour cet Homme-là parce qu’elle n’est pas réfléchissable. La connaissance est une notion de la réalité qui est réfléchissable par l’ego.

Le savoir, c’est une condition psychique établie par le feu cosmique qui passe à travers le mental de l’Homme et qui établit sa loi dans la conscience de la race en évolution, qui instantanément impose une transmutation globale chez l’être, même si elle est plus ou moins longue, mais qui instantanément impose une vibration, donc une transmutation chez l’être. C’est pour ça que l’Homme nouveau n’aura absolument rien à voir, rien à faire pour passer à la conscience supramentale.

Ceci se fera dans la mesure où il sera mis en vibration. Une fois mis en vibration, ça se développe, ça se développe, se développe, et éventuellement l’Homme commence à mettre le doigt sur son savoir parce que tous les hommes ont le savoir. Ce n’est pas quelque chose que certaines personnes ont, que d’autres n’ont pas. Le savoir c’est universel, mais pour toutes sortes de raisons qui sont explicables, certains Hommes ont plus accès à ce savoir que d’autres, parce qu’ils sont moins affligés par la pensée, donc ils sont moins affectés par les égrégores astraux, ainsi de suite.

DM : Bernard, comment ça se fait ça ? Si la pensée nous a été donnée finalement par une éducation, par une instruction, comment on peut être mis en vibration ? Comment on peut accéder à un savoir, disons, qui est finalement une relation avec la vibration qu’on a ?

BdM : Parce qu’il y a des Hommes plus évolués que d’autres.

DM : Donc ça, à la naissance c’est déjà fait ?

BdM : Les scientifiques dans leurs labos sont prêts à dire : “Bon, il n’y a pas deux cristaux de neige qui se ressemblent”, donc s’il n’y a pas deux cristaux de neige qui se ressemblent, comment voulez-vous que des Hommes se ressemblent ! Donc il y a des Hommes très évolués sur une planète telle que la nôtre, même si c’est une planète qui est extrêmement non évoluée, il y a des Hommes qui viennent d’autres systèmes et qui ont des travaux à faire quelconques, qu’ils en soient conscients ou qu’ils en soient inconscients.

Donc dans l’évolution, il est évident que si nous sommes arrivés à un point dans l’évolution de l’Humanité où l’Homme doit passer de l’inconscience à la conscience, et que l’évolution doit se faire, parce que ça fait partie de toute cette grande chronologie des événements universels sur la Terre, il est évident que l’Homme sera obligé de vibrer. Mais de là à se casser la tête : “Est-ce que je vibre, est-ce que je ne vibre pas”, bon, ben là, c’est une perte de temps, ça ! Quand on vibre, on vibre, on sait qu’est-ce que c’est une vibration, sinon on tombe encore dans la connaissance de la vibration, là on va développer une systémique, une cosmogenèse de la vibration, une métaphysique de la vibration, et là on va retourner encore dans l’involution, parce qu’on va toujours chercher à utiliser la pensée pour comprendre ce qui se sait par vibration, ce qui est impossible !

C’est très facile de savoir. Un Homme a beaucoup plus de mérite à développer la connaissance que d’entrer dans le savoir. Par contre, c’est très très difficile de vibrer à un savoir qui est juste, correct, précis, parce que nous avons trop de pensées. Donc il y a des âmes qui sont plus en vibration, qui sont plus près de cette mise en vibration, et ce sont ces êtres-là qui au cours de l’évolution passeront d’un plan à un autre.

DM : Pour se raccorder au sujet de la pensée et faire un lien avec ça, est-ce que ça veut dire que les gens qui nous font penser, c’est ceux-là qui nous menacent ? Est-ce que c’est les gens qui nous transmettent finalement leurs pensées, leurs connaissances qui sont les éléments les plus menaçants pour notre savoir ?

BdM : Non, ce ne sont jamais les Hommes, ce n’est jamais la société qui est menaçante pour l’Homme, c’est l’Homme lui-même. Si l’Homme n’avait pas, si l’Homme aujourd’hui à la fin du vingtième siècle n’avait pas accès à une fusion sur le plan matériel, qu’il n’avait pas accès à une instruction mondiale, qu’il n’avait pas accès à des données qui transcendent le psychisme, le psychique, l’occulte, l’ésotérique, tout ça, si l’Homme n’avait pas accès à ceci, là on pourrait dire : “L’Homme dans le monde a une conséquence chez l’individu, et comme l’individu n’a pas de science universelle pour traiter avec ces influences, l’Homme, la société, la mémoire de la race, dans un sens, peut créer, peut empêcher l’Homme d’évoluer”. Ça c’est normal.

Mais l’évolution cosmique, l’évolution des espèces, l’évolution des intelligences, des consciences, dans l’univers, elle est toujours prise en considération. Il y a des facteurs de temps qui entrent en jeu, mais elle est toujours prise en considération parce qu’aucune race, aucune conscience expérimentale sur aucune planète n’est laissée à elle-même. Donc il vient un temps au cours de l’évolution où des Hommes se pointent, des sciences se manifestent, et l’Homme finalement a les outils pour travailler avec.

Donc à la fin du vingtième siècle, nous avons ceci, nous avons ces outils-là. À partir du moment où nous avons ces outils-là, nous ne pouvons plus blâmer les Hommes ou la société, ou les civilisations ou l’involution pour notre condition. Nous devons regarder ce que nous sommes, utiliser ces outils-là, et commencer à nous extraire des bas-fonds de l’involution, c’est-à-dire du ciment de la mémoire de la race.

Donc aujourd’hui, à partir du moment où la fusion s’établit sur une planète, les Hommes ont les outils, à ce moment-là on ne peut plus dire que l’Homme, en tant qu’individu, est affecté dans son évolution par la mémoire de la race. Parce qu’à ce moment-là, il part d’un point zéro et ce point zéro c’est la collusion psychique, systémique, entre lui sur le plan mental et un autre plan d’intelligence qui fait partie de ses coordonnées universelles. Donc l’Homme n’a plus raison de blâmer l’Humanité, de blâmer l’Homme.

Par contre, à ce moment-là il doit comprendre les effets des influences de l’Humanité sur sa conscience. Le jeune qui a douze ans, treize ans, quatorze ans, quinze ans, doit comprendre les effets de la musique rock. Tous les jeunes devraient aller à l’école où les profs qui sont à l’école devraient prendre le film “Doors”, et amener ce film-là à l’école, pour que les jeunes voient ce qui s’est passé dans les années 60, avec ces mouvements de masse ! Ces individus rockeurs qui faisaient vibrer astralement des milliers d’individus et qui étaient eux, totalement perturbés dans leur propre psychisme, des individus dont on a fait des idoles, des individus qui nous ont attirés dans des forums par milliers !

Donc il est temps que l’Homme regarde ces influences qui sont partout dans le monde, qui sont supportées par un système financier extraordinaire, qui sont supportées par une synergie financière abominable, que vous alliez dans n’importe quel domaine. Donc l’Homme devra regarder ces influences sur lui, la musique sur lui, les religions sur lui, toute la fragmentation de la psychologie religieuse dans le monde aujourd’hui, surtout aux États-Unis, le retour au fondamentalisme, ainsi de suite, tout ça, les politiques, les subversions politiques que j’appelle les idéologies !

Vous avez des milliers de personnes qui ont cru pendant soixante-dix ans à un marxisme socialiste ! Vous avez des intellectuels français qu’on a considérés comme des demi-dieux Jean Cocteau, vous avez des intellectuels anglais qui sont tombés dans la trappe, même Jean-Paul Sartre, qui sont tombés dans la trappe du socialisme, ainsi de suite. Donc l’Homme nouveau, je parle de l’Homme nouveau… Je ne blâme pas Sartre, je ne blâme pas Cocteau, pour s’être fait englober par ces idéologies, parce que la science n’existait pas !

Mais à partir du moment où la science est installée sur la Terre et que l’Homme a accès librement à cette science, il a accès à des outils que lui peut utiliser pour mettre un espace entre les influences qui se situent dans le monde, qui font partie de l’involution de la race, c’est normal. Vous n’allez pas empêcher les rockeurs de rocker leur musique et de rocker les masses qui y vont, vous n’allez pas empêcher Tchétchénie là, de faire son devoir, ou de Madonna de faire son devoir, ça fait partie de leur expérience.

Mais de là, à devoir être englobé par ces êtres qui font partie de l’involution, qui font partie de la grande anarchie des âmes contre la spiritualité impure de l’involution, que les âmes elles, dans leur travail, ne sont pas capables de discerner… Vous ne pouvez pas demander à Madonna pourquoi elle fait ça, elle va vous donner des réponses totalement psychologiques ! Mais le côté occulte de tous ces mouvements dans le monde, à tous les niveaux, l’Homme individualisé dans sa conscience pourra le comprendre, pourra laisser faire Madonna son travail, Techtchénie faire son travail, tout le monde leur travail pendant que lui, finalement, aille vers ses centres, pour un jour, lorsque le temps soit venu, il puisse lui aussi faire son travail sans troubler ceux qui font leur autre travail.

DM : Mais est-ce qu’à ce moment-là, pour en arriver à s’individualiser, il faut être comme “contrinformé” par ce qu’on reçoit, en ce sens qu’il faut absorber une information qui va neutraliser la connaissance qu’on a absorbée ?

BdM : Je vous donne un exemple, il est évident qu’une personne ou qu’une âme évoluée, qu’une âme sensible, ainsi de suite, qui est dans un milieu social quelconque va vibrer à une vibration chez elle. Ddonc vous prenez un jeune qui a quinze ans, seize ans, qui a ses amis qui vont à ces forums de rock, puis lui, ça ne l’intéresse pas.

Il y a des jeunes comme ça, même s’ils sont très jeunes, que l’ego n’est pas cristallisé encore, ils ont suffisamment d’autonomie psychologique et même de sensibilité interne, mais ils ne comprennent pas pourquoi, ils sont malheureux de ne pas avoir le goût d’aller à ces forums, ils ne comprennent pas pourquoi ils ne sont pas comme les autres, il ont de la difficulté à traiter avec le fait de ne pas être comme les autres.

Donc c’est à ce moment-là qu’ils ont besoin de profs, d’amis, d’intimité, de parents, qui disent : “Bon, tu n’es pas comme les autres, tu n’es pas comme les autres et tu n’es pas comme les autres”, et de supporter leur individualité précoce, mais ce n’est pas le cas pour tout le monde. Moi je me rappelle quand j’étais jeune, quand j’étais gosse, j’avais cette capacité de ne pas me laisser… (Coupure enregistrement)… (Reprise en cours d’enregistrement) (…) Constater qu’il est un être totalement individualisé, mais ça prendra, ça nécessitera une certaine souffrance, un certain travail.

Vous ne pouvez pas devenir conscients en prenant un avion, un Boeing 747 et aller à Calcutta rencontrer Babaji, hein, c’est fini ça ! Donc la conscience c’est totalement personnel, individuel, il n’y a plus de personne qui puisse vous aider. Il y a une science dans le monde qui s’étend, qui s’étendra, qui deviendra très vaste, mais l’Homme sera obligé de vivre son évolution personnelle par rapport à cette science.

Là, si vous me demandez : “Quelles preuves l’Homme a de la valeur de la science”, il n’y en a pas de preuve, d’ailleurs tant que l’Homme cherche la preuve, il est foutu parce que rendus où nous en sommes aujourd’hui, si nous fonctionnons en fonction de la preuve extérieure à soi, nous sommes foutus. Parce qu’autant, pendant l’involution, nous avons cherché la vérité, nous avons voulu nous éloigner du mensonge en épousant la vérité, autant nous nous sommes fait prendre dans le jeu de la polarité, ce qui était la vérité pour les nazis, ce qui était la vérité pour les Russes, ce qui était la vérité pour l’inquisition, ce qui était… Vous me comprenez ?

Donc, la vérité c’est la poussière sur les yeux de l’Homme. Alors si vous me demandez : “Mais qu’est-ce qu’il y a, s’il n’y a pas de vrai et s’il n’y a pas de faux, qu’est-ce qu’il y a”… Il y a une réalité, la réalité fait la synthèse du vrai et du faux. La réalité peut vous expliquer pourquoi il y a eu en Allemagne le mouvement nazi, la réalité peut vous expliquer pourquoi la nécessité du mouvement marxiste, la réalité peut vous expliquer pourquoi les Japonais sont en train de foutre les Américains par terre, la réalité peut vous expliquer toutes sortes de choses, mais elle ne prend jamais position. C’est intéressant !

DM : C’est une question de point de vue. Mais moi je me dis, il y a des gens qui peuvent éveiller des gens, mais la façon dont vous exprimez ça, c’est qu’on ne peut pas transmettre ?

BdM : Transmettre quoi ? Qu’est-ce que vous allez transmettre ? Vous allez transmetre quelque chose que vous n’êtes pas. Vous pouvez simplement transmettre ce que vous êtes.

DM : Mais vous, vous rayonnez, votre rayonnement ça transmet quelque chose ?

BdM : Mais je transmets ce que je suis, je ne peux pas transmettre ce que je ne suis pas.

DM : Oui, mais ça se transmet !

BdM : Ben oui, c’est ça que je veux dire ! Vous transmettez ce que vous êtes, mais vous ne pouvez pas transmettre ce que vous n’êtes pas !

DM : Bon, OK. La personne qui est capable…

BdM : Dans la mesure où vous êtes quelque chose, vous transmettez quelque chose, si vous n’êtes rien vous ne transmettez rien (rires du public), mais il faut que vous soyez quelque chose pour transmettre quelque chose, donc si vous êtes un petit peu quelque chose, on va le percevoir. Bon, si vous n’êtes absolument rien, on ne percevra rien, en tout cas pas moi (rires du public).

DM : Mais si vous êtes quelque chose, on part du principe que les gens qui ont une certaine identité sentent qu’ils sont quelque chose. Est-ce que ce quelque chose là qu’ils sont, est-ce que c’est confirmé par l’extérieur ou bien c’est simplement qu’ils le savent pour eux-mêmes ?

BdM : Ce quelque chose là ?

DM : Oui.

BdM : C’est totalement par rapport à soi, le “quelque chose” ; le “quelque chose” n’a besoin d’aucun support extérieur. Si vous avez un “quelque chose” qui doit être supporté de l’extérieur, ce n’est pas quelque chose… C’est quelque autre chose (rires du public). Ce n’est pas quelque chose, ça. Ce n’est pas réel. Vous ne pouvez pas demander… Est-ce que je peux fumer ?

DM : Oh oui, faites comme chez vous !

BdM : Au risque de faire bavarder les gens !

DM : Mais ce quelque chose là, Bernard, ce n’est pas de la connaissance ?

BdM : Ah ! Mais non.

DM : C’est quoi ?

BdM : Ce quelque chose, ça fait partie de votre réalité. Vous pouvez le vibrer, le parler, on va dire : “Ah ! Oui c’est ça, c’est ça”. Il n’y a pas un Homme qui sait quelque chose qui va dire à un Homme qui est capable de percevoir quelque chose, qui va être refusé par cet Homme. C’est impossible de refuser un “quelque chose”. Vous ne pouvez pas refuser une vibration. C’est réel une vibration. Peut-être que vous ne pouvez pas la parler comme il faut, peut-être que vous n’avez pas les mots, que vous n’avez pas le vocabulaire, vous n’êtes pas sophistiqués dans la langue, mais elle est là la vibration. La vibration c’est une lumière, ça fait partie du feu de l’Homme

DM : Donc s’il y a une lumière dans son rayonnement, elle est toujours reçue, ça veut dire qu’elle met toujours les gens en vibration ?

BdM : Non, elle n’est pas toujours reçue, parce qu’on n’est pas capable de la transmettre comme il faut, parce qu’on n’a pas la parole juste. Il est là le problème de la vibration. Si on avait la parole juste… N’oubliez pas une chose, que nous sommes des êtres astraux… Lorsque nous prenons conscience d’une réalité de quelque chose en soi, nous devenons totalement énervés !

Regardez ce qui se produit avec des Hommes qui se conscientisent, les premières années, ils sont totalement… Ils ont la maladie de la parlotte, ils veulent parler, ils veulent parler, ils veulent parler, ils veulent parler, ils se nourrissent de parler, c’est une découverte absolument insatiable, parler, parler, parler, parler, parler, ça devient une maladie, parler, pourquoi ? Parce qu’ils sentent cette vibration… Mais ils ont des émotions… Ils ont toutes sortes de choses qui font que les gens vont dire : “Bon, ben là, c’est très intéressant ce que vous dites, mais foutez-moi la paix”…

Tandis que l’Homme qui n’aurait pas ces vibrations, ces égrégores astraux qui modifient, qui affectent la parole, qui lui enlèvent sa précision, ce serait un plaisir. Vous aimez ça quand je parle ? Vous n’avez pas de problème quand je parle ? Vous ne comprenez rien à ce que je dis ? (rires du public). Mais vous êtes là quand même, hein ? Bon, pourquoi ? Parce que la parole elle est juste, quand elle est juste, on n’a pas besoin de la comprendre, c’est vibratoire ! Bon, après deux ans, six mois, un an, là ça devient facile de comprendre, il y a des gens qui viennent à mes conférences, qui repartent, et ils disent : “Moi, j’ai rien compris de ce qu’il a dit ce bonhomme”, ils reviennent deux ans plus tard, la vibration est ajustée, et là, ils comprennent tout.

C’est quoi la différence ? C’est que quand ils sont venus la première fois, ils sont venus chercher de la connaissance, quand ils sont venus la deuxième fois ils sont venus simplement vibrer, écouter, enlever l’ego de là, l’intellect, tous le PhD là, le doctorat, écouter. À ce moment-là c’est facile. Bon, c’est aussi facile pour eux d’écouter que c’est facile pour moi de parler, donc le savoir il est facile, ça s’échange, c’est ça la vibration. Bon, ça demande un certain ajustement, ça demande un certain changement dans l’attitude mentale de l’ego par rapport à la connaissance, ainsi de suite.

DM : Est-ce que c’est le fait d’être mis en situation par une vibration dont vous pouvez être, vous, dans votre cas, le transmetteur dans un sens, qui fait le changement chez l’individu, ou si c’est dans l’individu que ce changement-là est demandé et qui permet la rencontre avec vous ?

BdM : Ouais, il y a des individus qui sont prêts, il y a des Hommes qui font une recherche spirituelle depuis des années, ils sont prêts, ils sont arrivés à un certain plafond, ils sentent qu’il y a d’autres choses, donc quand l’autre chose vient, c’est facile. Mais il faut que l’Homme lui-même soit en vibration, il faut qu’il soit en mouvement intérieur, il faut qu’il y ait quelque chose pour lui qui soit essentiel, qui réponde. L’Homme a besoin de réponses, mais s’il n’y pas trop d’orgueil au centre…

DM : Est-ce que c’est possible que les gens qui sont appelés à être conscients, je ne dis pas qu’ils le sont, mais qui sont appelés à être conscients, ce sont simplement des gens qui se rencontrent plutôt que des gens qui cherchent quelque chose ?

BdM : La recherche, ça fait partie de l’expérience de l’âme. Lorsque l’Homme sera conscient, il ne se cherchera plus. Se chercher quoi ?

DM : Mais les gens qui sont entre eux ?

BdM : Ah ! Mais ça aide ! Les gens qui ont une certaine sensibilité, qui se rencontrent, ils partagent certaines sensibilités, donc ils entrent dans un certain champ d’énergie, ils peuvent même créer une certaine synergie vibratoire. Donc ça, ça aide à créer une certaine dislocation des vieilles habitudes, faire pénétrer une nouvelle vibration, effectivement. Parce que c’est beaucoup plus facile, beaucoup plus utile, beaucoup plus plaisant de rencontrer des personnes avec qui on a une sorte de facilité de parler, mais ils s’aperçoivent que ce n’est pas avec tout le monde qu’ils peuvent faire ça.

Ils peuvent le faire avec certaines personnes, ils ne peuvent pas le faire avec d’autres, ils le font avec certains, il ne le font pas avec d’autres, et là, il est là le plaisir, mais c’est ça de la conscience. Que vous soyez blanc, noir, Africain, Européen, ça n’a absolument aucune importance !

DM : Mais ce quelque chose dont on parlait qui, finalement, est la vibration, est-ce que c’est une connexion entre votre source et votre ego ?

BdM : Toujours, ce quelque chose c’est la connexion entre la source et l’âme à travers l’ego et ça fait partie de la mise en vibration de l’Esprit à travers l’âme, ça fait partie de la mise en vibration de cette intelligence cosmique qui est le principe individualisé de l’Homme, et dépendant des âmes, dépendant des Hommes, ainsi de suite, ça peut être mis en vibration très fortement, plus doucement, dépendant du plan de vie.

Mais ça vient toujours de la source, et cette source, elle est individuelle, donc un Homme qui sait, ça fait partie de son individualité, un autre Homme qui sait, ça fait partie de son individualité, mais comme c’est universel, ils sont capables de savoir la même chose mais de façon différente.

DM : Pourquoi dites-vous de façon différente ?

BdM : Parce que vous ne pouvez pas demander à deux Hommes de parler de la même façon, vous ne pouvez pas demander à deux Hommes de répondre à une question de la même façon, ils ont un taux vibratoire différent, donc le taux vibratoire étant différent, l’émission est différente, la façon de parler est différente. Moi j’ai ma façon de parler qui est la mienne, vous, vous avez la vôtre, l’autre a la sienne, mais ce n’est pas parce que nous avons des façons de parler différentes que nous sommes différents psychiquement sur le plan mental, sur le plan mental nous sommes identiques, nous sommes identiques !

DM : Mais comment peut-il y avoir une différence dans la vibration et avoir une similarité sur le plan de l’Esprit ?

BdM : Parce que ce qui est universel, c’est la lumière, la vibration c’est simplement son comportement sur le plan du mental en fonction de son rayonnement à partir de la source. Autrement dit, les âmes n’ont pas tous la même capacité de traiter de façon très très proche avec la source. La source c’est un feu, le feu ça crée un choc dans l’âme, toutes les âmes n’ont pas cette même capacité de supporter ce feu-là, mais toutes les âmes ont le droit à ce feu-là. D’ailleurs, toutes les âmes ont accès à ce feu-là lorqu’elles sont incarnées.

Donc à ce moment-là, il y a des âmes qui sont plus réceptives, plus habituées, plus “tunées”, si vous voulez, à cette vibration-là, donc ils parlent d’une certaine façon, ils sont capables de répondre, ils ont une voyance particulière. Donc ça, ça fait partie du caractère universel individualisé de l’Homme, c’est ça l’individualisation. Ce serait absolument atroce si nous étions tous semblables, si nous étions tous pareils, mais c’est merveilleux que nous ayons accès à une vibration universelle qui nous permet tous de comprendre la même chose, mais de façon différente.

DM : D’où vient à ce moment-là l’acharnement de l’ego à créer des différences avec ses tiers, avec les personnes qui l’entourent ?

BdM : C’est parce que l’ego a besoin toujours de se sentir supérieur, il a besoin d’une priorité, il a besoin d’éliminer, de neutraliser chez lui le sentiment d’infériorité ou d’insécurité qui fait partie de son inconscience. Qu’est-ce que c’est la souffrance de l’Homme sur la Terre ? Il y en a simplement une, c’est son insécurité par rapport à la vie. Et quand je parle par rapport à la vie, je parle d’une façon synthétique, que ce soit le travail, l’amour, ainsi de suite, ou la connaissance. Donc c’est l’insécurité de l’ego, donc pour se protéger contre cette insécurité, il développe des mécanismes qui, souvent, sont des mécanismes de défense, souvent ce sont des mécanismes d’attaque, et c’est ça qui empêche la communication vibratoire entre les individus.

Vous savez, si vous rencontrez un Homme sur la rue, d’ailleurs justement je me faisais couper les cheveux ce soir parce que je voulais être beau pour vous, et je suis allé chez le barbier, et j’ai rencontré ce type qui vend du bois où je vis, et c’est un type qui souffre beaucoup du fait qu’il est intelligent, mais il n’a jamais eu de succès dans la vie. Et un jour… Je l’avais rencontré dans un restaurant, et je lui ai dit : “Vous savez Monsieur, vous êtes un être très très intelligent”, et il est presque tombé de son siège, il m’a dit, il m’a avoué : “Jamais on ne m’a dit, on ne m’a avoué que j’étais intelligent, je supporte ce fardeau depuis des années”… Je lui ai dit : “Vous êtes très très intelligent, c’est merveilleux de parler avec vous, vous parlez très mal, mais vous parlez très bien, autrement dit il y a derrière ce que vous dites quelque chose d’absolument essentiel, donc je repars enrichi”.

Et il est venu chez le barbier ce soir, et il était absolument content de me voir, il m’a serré la main, ainsi de suite, donc si dans la société – je prends ce principe – si dans la société avec nos enfants, les gens que nous rencontrons tous les jours qui, de temps à autre, balbutient quelque chose de réel… Si nous avions suffisamment d’intelligence, il faudrait leur dire : “Ah ! Ce que tu dis là, c’est ça”. Nous aiderions les Hommes à développer, à passer de la personnalité à la personne. Nous aiderions les Hommes à réaliser qu’ils savent quelque chose, mais non !

Nous avons des doctorats, l’autre n’a pas de doctorat, nous avons des “vingtième année”, l’autre a une deuxième année “forte” (rires du public). Donc c’est très très difficile pour faire cet échange, et dire : “Ah ! Ce que vous dites, c’est ça”. Mais c’est ça la vibration, ce n’est pas de la charité ça, c’est simplement de l’intelligence.

DM : Bon, là vous dites que vous avez vu une personne qui, comme vous dites, dans la forme, parlait mal, mais qui dans la vibration parlait bien ? Comment vous reconnaissez la vibration chez un individu ? Parce que vous ne vous nourrissez pas de connaissance ?

BdM : Elle fait partie de son Esprit.

DM : Vous reconnaissez quoi ?

BdM : La vibration ! la vibration !

DM : C’est vraiment difficile à expliquer ?

BdM : Qu’est-ce que c’est une vibration ? Une vibration c’est une perception psychique de l’état mental de l’Homme, de soi. Et une vibration, c’est la même chose pour une autre personne, donc une vibration, c’est une perception psychique de l’état mental. Qu’est-ce que c’est l’état mental ? C’est la capacité de l’Homme de se révéler psychiquement, au-delà de la forme, en utilisant la forme simplement pour véhiculer l’énergie de la vibration.

Une vibration, c’est une caractéristique fondamentale de l’essence de l’Esprit à travers l’ego pour la manifestation sur le plan matériel, d’une forme d’intelligence quelconque selon la destinée de l’individu, selon son plan de vie. Qu’est-ce que c’est une vibration ? C’est une capacité créatrice de l’Esprit permettant à l’Homme, sur le plan mental, d’interpréter psychiquement sa relation avec l’universel pour des fonctions créatives sur la Terre qui n’ont rien à voir avec la destinée de l’Humanité. Là, on tombe dans l’occulte de la vibration.

Qu’est-ce que c’est une vibration ? Une vibration c’est une destinée vibratoire qui permet à l’ego, sur le plan mental, de concevoir, de percevoir, de réaliser, de comprendre, et d’instantanément pouvoir interpréter un message qui vient des circuits universels, qui fait partie de l’organisation systémique des univers locaux, et qui permet à l’Homme sur la Terre de très bien et parfaitement comprendre les conséquences de la vie à tous les niveaux. Et on peut aller comme ça à l’infini, donc on ne va pas se casser la tête avec “qu’est-ce que c’est une vibration”, parce qu’une vibration est capable de se faire, de se défaire, de se refaire, de se défaire, de se refaire, de se défaire. C’est pour ça que le savoir, c’est simplement un flux et un reflux d’énergie.

Ce que nous savons aujourd’hui, demain nous serons obligés de le défaire, pour aller plus loin dans le savoir… Et nous serons obligés de le défaire pour aller plus loin dans le savoir, alors que dans la connaissance, nous voulons demeurer attachés à la connaissance, nous n’aimons pas que les fondations de la connaissance soient affectées par le doute, nous n’aimons pas que les fondations de la connaissance soient affectées par les tremblements historiques de la civilisation ou du questionnement de l’entendement humain, pourquoi ? Parce que nous avons besoin, en tant qu’ego pensant, d’une sécurité psychologique afin de pouvoir, sur le plan humain, traiter avec des valeurs qui font partie de la mémoire de la race, donc ultimement de nos mémoires personnelles.

Mais sur le plan psychique de la race nouvelle, de la conscience supramentale, sur le plan psychique de l’évolution systémique de l’intelligence de l’Homme, nous n’avons plus besoin de ceci. Vous ne pouvez pas demander à un bateau d’avoir la même stabilité que l’automobile, le bateau se porte bien dans la vague, dans le flux et le reflux, pourquoi ? Parce qu’il est fait pour cette fonction, c’est la même chose pour la conscience supramentale.

La conscience supramentale n’est pas intéressée au statisme de la vérité et du mensonge, elle n’est pas intéressée au statisme de la polarité, parce que la conscience supramentale, elle est née de la puissance créatrice du flux universel pour l’épanouissement de la conscience humaine, soit sur le plan mental, sur le plan éthérique, sur le plan astral, pour l’épanouissement, mais épanouissement veut dire quoi ? Veut dire agrandissement. Agrandissement veut dire quoi ? Développement. Développement veut dire quoi ? Croissance, sans cesse, qui mène à quoi ? L’immortalité. Qui veut dire quoi ? Cesser de mourir et de retourner à l’astral, sortir du corps matériel et aller sur un autre plan où la conscience demeure éternelle, vivante, ce qui est équivalent à la transmutation de la conscience des cellules, ainsi de suite, ainsi de suite.

Il faut que nous en arrivions un jour à réaliser que dans la mesure où nous sommes plongés, affectés, diminués, retardés, restreints par la mémoire de la race, nous ne pouvons pas avoir accès à notre propre individualité, c’est une impossibilité, ça ce n’est pas un credo c’est une loi de la vibration. Lorsque l’Homme aura cette conscience, il entrera dans la conscience de cette loi vibratoire, parce que tous les Hommes savent, dans leur fond intérieur, quelque part, tous les Hommes savent que c’est absolument normal, c’est absolument naturel que nous devrions savoir, c’est absolument aberrant que nous ne sachions pas !

Puis c’est absolument naturel que nous puissions un jour sortir de notre enveloppe matérielle à l’aise, et au lieu d’être attirés par une lumière astrale, aller vers le plan éthérique qui est une lumière totalement différente, c’est-à-dire qui est totalement régie par la consumation du lien occulte, voilé entre l’Esprit et l’âme, c’est-à-dire la fusion. Donc il y a des choses qui font partie de notre savoir. Il n’y a pas un Homme qui aime mourir, nous ne devrions pas mourir, mais les Hommes ne comprennent pas ce que veut dire ne pas mourir. Ne pas mourir pour les Hommes, c’est ne pas mourir dans la chair, ça c’est une illusion, ça fait partie de la crainte de la mort.

Ne pas mourir veut dire : Ne pas retourner, lorsque nous sortons de la matière, ne pas retourner dans l’astral, c’est-à-dire ne pas retourner en mémoire astrale, en forme astrale, mais sortir du corps matériel en forme éthérique, avoir pleine conscience et simplement dédoubler l’énergie de la conscience des cellules.

Donc à ce moment-là, la vie sur le plan matériel, la mort et la congestion psychologique de l’ego face à toutes ces craintes archétypales foncières qui font partie de la domination de la mémoire de la race sur la conscience de l’Homme, et en plus de la mémoire cosmique du plan astral sur l’inconscient de l’Homme, ce sera totalement dissipé, l’Homme sera individualisé dans sa conscience.

À ce moment-là, l’Homme serait dans le savoir, il ne serait plus intéressé à la connaissance, la connaissance est utile pour les fils de l’Homme, parce que les fils de l’Homme n’ont aucune raison d’être, alors que le savoir est utile et fait partie de la convention des forces systémiques en relation avec l’Homme, pourquoi ? Parce que l’Homme conscient, autrement dit non pas le fils de l’Homme, mais ce qu’on aurait appelé le fils de Dieu ou le fils de la lumière, ou les fils de la lumière, ont pour but, dans l’évolution cosmique systémique sur la Terre, de réévaluer et de réinventer la conscience. Donc l’Homme doit réinventer la conscience.

Comment voulez-vous réinventer votre conscience si elle est affectée, dominée, conditionnée par d’autres formes d’inconscience qui, souvent, sont d’une telle astralité que ce n’est pas surprenant que nous perdions aujourd’hui notre Esprit, et que nous n’ayons aucun accès à notre intégralité universelle. C’est dans ce sens-là que je suis contre les influences.

Nous ne pouvons pas vivre dans un vase clos, c’est évident, nous devons nous arrêter à la lumière rouge (feu rouge), laisser passer les passants, il y a des lois qui sont intelligentes parce que ce sont des lois fonctionnelles. Mais l’Homme conscient, lorsque les choses touchent son Esprit, il faut faire attention. C’est lorsque les choses touchent votre Esprit que vous devez faire attention, parce que votre Esprit, c’est votre essence et les Hommes ne s’occupent pas de leur Esprit.

Je vois des jeunes partir, aller dans ces forums, fumer du “pot” (cannabis) et se perdre dans ce tintamarre ! Et dans un sens, ils font une recherche, parce que ce ne sont pas ces jeunes-là qu’il faut blâmer, ça fait partie des forces astrales de l’involution, mais ils font une recherche, ils veulent une réponse, ils vont chercher des réponses dans de la musique. Comment voulez-vous aller chercher des réponses dans de la musique ? J’en écoute quelquefois de la musique pour voir qu’est-ce qui se passe dans le monde, c’est absolument abominable !

DM : Mais qu’est-ce que vous appelez “toucher dans l’Esprit” ?

BdM : Toucher dans l’Esprit, c’est en arriver éventuellement, par soi-même, une fois que les sciences sont établies sur le globe, en arriver par soi-même à réaliser que nous sommes, en tant qu’individus, suffisamment intelligents pour le devenir plus. Si nous n’avons pas conscience de cette suffisance d’intelligence pour le devenir plus, autrement dit plus ajustés dans cette vibration, à ce moment-là nous sommes réellement dans des situations difficiles.

C’est pour ça que la fondamentale de la psychologie supramentale dictera à l’Homme le principe suivant : Que l’Homme, dans la mesure où il EST, qu’il soit n’importe quoi, dans la mesure où il EST, il est déjà bien. Ça, ça n’empêche pas l’Homme de regarder en arrière et de dire : “Ah ! Moi j’ai été violé, moi j’ai eu des parents qui étaient réellement des cons, j‘ai eu des parents qui étaient alcooliques, je me suis fait violer à douze ans”. C’est sans importance ce que vous avez été ! Parce qu’une fois que l’Homme sera mis en vibration, ce qu’il aura été… Si elle s’est fait violer à dix-sept ans, qu’elle a eu un choc émotionnel auquel elle est devenue très petite dans sa personne, qu’elle a senti qu’elle n’avait plus de valeur en tant que femme, prenant conscience d’elle-même à travers cette vibration, cette souffrance, cette faille de l’âme, cette faille dans le cristal, servira à la pénétration de la lumière.

Autrement dit, il faut que l’Homme ait des failles pour qu’il devienne sans faille. S’il était sans faille, il ne serait pas ici. OK. Donc avoir des failles c’est normal, il y en a qui ont des petites failles, il y en a qui ont des grandes failles. Vous avez cet Homme-là ici, il vient de France, c’est un Homme merveilleux, grande sensibilité. Qu’est-ce que c’est sa faille ? C’est sa sensibilité, c’est sa faille, c’est sa faiblesse. Pour vous qui le rencontrez, cet Homme-là, c’est un Homme merveilleux, il a la larme à l’œil, ce grand sensible, cet esthète de la vibration de l’Esprit qu’il ne contrôle pas, parce que la vibration de l’Esprit, c’est une force qu’il faut éventuellement contrôler. Donc c’est quoi sa faille ? Qu’est-ce qui me fâche par rapport à lui ? C’est cette faille, c’est cette grande sensible générosité.

Donc pendant l’involution, ça faisait partie de la caractéristique involutive de la sensibilité de l’âme, ça faisait partie de la programmation pour aller plus loin dans son évolution, mais maintenant que cet Homme entre dans une évolution beaucoup plus mentale, il sera obligé d’en arriver à sécher ses larmes, il sera obligé d’en arriver à cesser de vivre à la pointe de cette grande bonté généreuse de l’âme très évoluée. Sinon, il ne pourra jamais en arriver à comprendre qu’est-ce que c’est une vibration, mais ça c’est sa faille.

Qu’est-ce c’est, elle, sa faille ? Sa faille, c’est qu’elle change sa faille, mais au début sa faille, c’était la tocade, elle était toquée, donc avec le temps moins de tocade, moins de tocade, donc elle s’ajuste, elle s’ajuste, donc elle commence à prendre plus conscience non pas de son intelligence, mais de la possibilité de le devenir, ça se sent, on se sent ! Donc je ne vais pas passer à travers la salle pour expliquer vos failles, mais je veux faire comprendre que ce que vous êtes, ce que vous avez été, face à ce que vous devenez ou à ce que l’Homme deviendra, parce que je ne parle pas nécessairement à la salle, je parle de l’Humanité, vos failles sont nécessaires, vos failles font partie de votre programmation, font partie de vos mémoires antérieures.

Donc vos failles c’est le petit paquet de “merde” dont vous avez besoin pour faire un petit paquet d’or (rires du public). Donc il va falloir un jour que l’Homme cesse de faire de la psychologie subjective, de la psychologie évaluative, rationaliste et qu’il se prenne comme il est, et qu’il parte avec ça. Ce que je dis c’est très important, c’est fondamental ! L’Homme doit se prendre comme il est, et à partir du moment où il se prend comme il est, déjà il commence à sortir de la stabulation psychologique de son ego par rapport à la mémoire de l’âme, il commence à se libérer des pulsations de l’âme, il commence réellement à grandir, développer ses centres et se mettre en vibration.

DM : Mais comment une personne peut se prendre telle qu’elle est comme vous dites, quand elle se fait dire par l’extérieur qu’elle n’est pas ci ou qu’elle n’est pas ça ?

BdM : Ben ouais, c’est ça que j’ai voulu dire, et je le dis en public, je l’écris, je le parle. Vous n’avez pas le choix, il faut que vous vous preniez comme vous êtes, vous n’aurez pas de choix, vous serez obligés de vous prendre comme vous êtes. Et quand vous aurez compris que vous devez vous prendre comme vous êtes, vous aurez compris un peu ce que je veux dire, vous devez vous prendre comme vous êtes, et à partir ce moment-là vous casserez avec le passé.

Et si vous ne vous prenez pas comme vous êtes, vous ne pourrez jamais casser avec le passé, et quand je parle du passé, je ne parle pas simplement de votre passé culturel, qui est le résultat de votre conscience d’évaluation, l’évolution de votre conscience à l’intérieur d’un contexte purement social, je parle de l’âme, l’âme a de l’influence sur l’Homme, l’âme a un grand passé. Donc l’Homme doit apprendre à se prendre comme il est là, vous partez à zéro, vous devez partir à zéro, cessez de regarder en arrière, et en arrière, et en arrière, et dire : “Ah ! Vous, vous avez eu des parents qui étaient ceci, ou vous, vous avez eu… wawawawawa”… Tout ça, ça fait partie de l’involution, ça fait partie de la psychologie involutive. Il n’y a rien, que la lumière de l’Homme ne peut pas transmuter, absolument rien!

Donc que vous ayez été “guidoune”, “guidon”, voleur, riche, roi, pauvre, c’est absolument sans importance, ça fait partie simplement d’une programmation. Donc cette vibration est capable de transmuter l’Homme parfaitement. À ce moment-là vous rentrez dans le savoir, vous rentrez dans votre conscience, dans votre identité, sinon vous allez toujours demeurer des êtres à la recherche. Et c’est ça qui est le danger de la désinformation psychologique de l’involution, c’est que nous avons des sciences qui avancent certaines théories et nous sommes pris à la gorge ensuite avec ces théories pendant des siècles. L’Homme doit savoir comment il fonctionne, qu’est-ce que c’est un Homme, comment ça fonctionne un Homme ! Comment ça fonctionne la pensée, qu’est-ce c’est de l’âme, qu’est-ce que c’est un plan de vie, qu’est-ce que c’est un karma !

Ça fait partie de la science de l’Homme, donc l’Homme a accès à cette information, mais pour y avoir accès, il faut qu’il se donne l’occasion, la chance de savoir que ce qu’il est déjà, dans ce qu’il est, dans son organisation florale, il y a une rose, même si le reste ce sont des pissenlits.

DM : Dernière question, Bernard, l’univers de l’individu est multidimensionnel, mais est-ce qu’un individu conscient a accès à cette multiplicité ?

BdM : Mais oui, mais ça fait partie de la conscience, un Homme ne peut pas être indéfiniment prisonnier de sa matière corporelle. Un jour, l’Homme doit pouvoir traiter sur les plans systémiques, l’Homme doit pouvoir un jour utiliser d’autres véhicules pour communiquer, converser, travailler sur le plan scientifique avec d’autres intelligences, c’est normal ! Mais il faut qu’il soit suffisamment avancé dans sa vibration pour ne pas se faire berner, parce qu’aujourd’hui le problème qui se produit dans le monde, c’est qu’il y a beaucoup, beaucoup de cette interpénétration de dimensionnalités !

Il y a des Hommes qui viennent en contact, qui font des expériences ou qui vivent des expériences avec d’autres plans et qui se font totalement berner, parce que ces autres plans-là sont tellement au-delà de leur expérience antérieure, qu’ils n’ont pas de référent personnel pour traiter avec ces autres intelligences. Et c’est le danger que nous courons maintenant, et c’est le danger que nous courrons dans les années à venir. Si l’Homme ne fait pas attention et qu’il n’est pas réellement très très conscient de lui-même, très centré sur lui-même, et qu’il ne développe pas ses propres référents, viendra… Parce que sa sensibilité grandira, viendront des moments dans sa vie où il vivra un contact avec l’intemporel. Et lorsqu’il vivra ce contact avec l’intemporel, il fera de l’intemporel des dieux, des forces.

Et à ce moment-là, il sera totalement englobé et il continuera à demeurer prisonnier de l’involution, et il risquera d’amener beaucoup d’êtres avec lui dans cette même prison involutive. C’est ce qui lui permettra de créer des sectes, des religions, ainsi de suite. Donc nous sommes à un point dans l’évolution de l’Humanité où les Hommes… Vous allez voir que le rock‘n roll c’est une petite chose, mais qu’il y a beaucoup plus que des rockeurs dans le monde, il y a des Hommes dans le monde qui ont eu contact avec l’intemporel, et qui sont très très capables… Et ça, c’est malgré eux, hein, je dis malgré eux parce que… (Fin – coupure).

mise à jour le 22/08/2024

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