Les parasites de la conscience

Canadian Arctic – credit: @NorthernScavenger YouTube

Conférence avec Daniel Ménard 62

“DM : Dans la deuxième partie, nous abordons le sujet, Bernard, “Les parasites de la conscience”. Vous abordez souvent le terme “entités” dans les conférences publiques, et puis, est-ce qu’on pourrait considérer que tout ce qui crée un masque, (vous parliez de densité de l’ego dans la première partie), tout ce …” BdM

 

En Français vous lisez la transcription manuelle de la conférence de BdM, dans une autre langue la traduction par une intelligence artificielle (AI) de cette transcription manuelle, donc le résultat est à interpréter avec discernement.

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Daniel Ménard (DM) : Dans la deuxième partie, nous abordons le sujet, Bernard, “Les parasites de la conscience”. Vous abordez souvent le terme “entités” dans les conférences publiques, et puis, est-ce qu’on pourrait considérer que tout ce qui crée un masque, (vous parliez de densité de l’ego dans la première partie), tout ce qui crée un masque à l’ego, à la source, c’est les entités, ou une forme d’astralité quelconque qui génère le masque en question ? Est-ce que l’individu, quand il doit se libérer de son opacité égoïque, est-ce qu’il faut qu’il se libère d’entités ou d’influences astrales d’autres plans ?

Bernard de Montréal (BdM) : Bon, on peut prendre l’occasion pour parler des entités, quand on parle d’entités astrales, effectivement l’Homme peut être bloqué dans son évolution par les entités astrales. Ça, c’est presque mondial. Par contre, il n’y a pas seulement des entités astrales qui bloquent l’évolution de l’Homme, il y a des égrégores aussi, des égrégores astraux. Puis ça, c’est important de voir la différence.

La pensée c’est une énergie, la pensée qui est générée par des émotions, c’est une énergie, puis toute forme d’énergie personnalisée, autrement dit toute forme d’énergie qui peut être rendue au mental, perçue par le mental comme une forme de pensée, devient ce qu’on appelle un égrégore. Puis un être humain peut être très très conscient, puis il peut être testé de temps en temps par des égrégores qui font partie de l’éther astral, puis des égrégores qui peuvent être utilisés par son énergie supérieure, pour voir jusqu’à quel point il est manipulable…

DM : Puis ça, ça n’a rien à faire avec les entités ?

BdM : Ça n’a rien à faire avec les entités, c’est simplement un autre aspect du mystère de l’astral, c’est un autre aspect du mystère de la conscience humaine, puis je vais faire la différence entre les deux. Des entités, ce sont des morts qui sont dans l’astral qui continuent à communiquer avec l’Homme, puis qui rayonnent, puis qui se mettent en vibration avec l’Homme à son insu, à travers le canal mental. Donc l’Homme a l’impression que c’est lui qui pense, mais ce n’est pas lui, OK.

Il y a un autre niveau plus subtil de l’astral qui est le niveau des égrégores, puis le problème fondamental de l’être humain… Ce qui empêche l’Homme sur la Terre d’être heureux tout le temps, ce n’est pas nécessairement les entités, ça va plus loin que ça, parce qu’une fois que l’Homme est libre de ces entités, qu’il est suffisamment dans son intelligence, il peut être manipulé par des égrégores, puis je veux faire la différence, dans quelques minutes.

Les entités sont des êtres, des âmes. Les égrégores ne sont pas des âmes, ce sont des énergies, puis ces énergies-là font partie de tout le vocabulaire de l’Humanité. Quand je parle du vocabulaire de l’Humanité, je parle de la mémoire de l’Humanité. Quand vous rêvez le soir, par exemple, vous rêvez des choses que vous n’avez jamais pensées, vos rêves sont faits d’égrégores d’énergie, parce que quand vous rêvez le soir – au lieu de penser, parce que l’ego est en suspension et n’a pas de mécanisme de réflexion – à ce moment-là, vous vivez de la pensée égrégorifiée.

Un rêve c’est de la pensée égrégorifiée, puis souvent vous faites des rêves à ce niveau-là. Puis le jour, vous vivez aussi des pensées égrégorifiées, de sorte que ces pensées-là font partie de toute la réserve infinie de pensées qui ont été créées, puis qui sont enregistrées dans l’astral de l’Humanité sur notre planète. Puis l’Homme, selon sa vibration, selon sa réceptivité temporaire, attire ces égrégores-là, puis ça vient très vite.

Puis ces égrégores-là viennent sous une forme de pensées, puis ce ne sont pas des pensées réelles, ce sont simplement des flashs d’énergie, et l’Homme doit se méfier de ceci, et ce sont plutôt les égrégores qui empêchent l’Homme d’être totalement bien dans sa peau tout le temps, que les entités. Parce que les entités… Un être qui est suffisamment évolué est suffisamment libre des entités, les gens qui ont des entités, ce sont des gens qui sont réellement débalancés au niveau du corps astral.

Mais par contre, les Hommes ne sont pas libres des égrégores, puis quand je parle des Hommes, je parle des Hommes… Même des Hommes très très évolués ne sont pas libres des égrégores, parce que quand on vit un stress dans la vie… Je vais vous donner un exemple simpliste. Supposons que… Comment je pourrais vous donner un exemple… Tu es chez toi, tu travailles sur la maison, tu prends ton échelle, tu montes sur la maison, tu montes sur la toiture, il y a une tension psychique là, entre toi-même puis le sol, une tension… Temporairement, tu es déséquilibré, parce que tu es dans un niveau spatial qui n’est pas terre à terre.

DM : Qui n’est pas commun ?

BdM : A ce moment-là, ton système psychique est mis en vibration par la tension psychique de l’environnement, puis automatiquement les égrégores rentrent, tu peux avoir un égrégore qui va rentrer, puis qui va te dire… Ça peut te dire n’importe quoi… Mais tu vas voir que ta tête n’est pas en paix, tu ne pourras pas peinturer à cinquante mètres du sol dans les airs en plein silence, il va y avoir quelque chose qui va venir te charrier.

Si tu conduis ton automobile sur la route, tu vas vite faire du cent-vingt, du cent-trente, hop, ça rentre ! Donc les égrégores sont des énergies perpétuelles, les entités ne sont pas des forces perpétuelles, les égrégores sont des énergies perpétuelles, et l’Homme se libérera des égrégores seulement à un moment dans sa vie où il aura réellement pris conscience de sa domination sur le mental.

Ça, ça veut dire qu’il va venir un point dans la vie de l’évolution ou dans l’évolution de l’Homme, où l’Homme va être dans les situations les pires, les plus difficiles, l’Homme va être capable de dominer l’énergie de son mental et être libre des égrégores. Mais ça, ça fait partie de l’évolution de la conscience humaine, donc c’est long ce processus-là. C’est pour ça que quand vous avez des problèmes dans la vie, on dirait que vous dites : “On pense plus (+)”, dans ce temps-là !

Il y a le phénomène de “penser plus” quand ça va mal, puis regardez-le, quand ça va mal, “ça pense plus”, il y a toutes sortes d’égrégores qui rentrent. Et c’est très important pour l’être humain de prendre conscience de la permanence de ces formes d’énergie là, puis de s’en libérer instantanément, parce que ça fait partie des lois du plan astral.

Puis un être humain qui se libère de ces pensées égrégorifiées là, instantanément, qui devient habile à ça, éventuellement il reprend son calme tout de suite, puis dans les moindres situations qui déséquilibrent ses énergies, il reprend son calme, puis il reprend son calme, puis il reprend son calme ! Donc quand on parle de l’inconscience humaine, effectivement il y a beaucoup… Il y a des êtres humains qui sont débalancés par des entités, mais il y a beaucoup plus d’êtres humains qui sont débalancés par des forces égrégorifiées.

Puis les égrégores sont très permanents, puis sont très puissants, sont très près de la conscience humaine. Si l’Homme n’avait pas d’égrégores, si l’Homme n’était pas en contact avec des égrégores et qu’il n’était pas en contact avec des entités karmiquement parlant, l’Homme ne serait pas capable de supporter la solitude de son mental, autrement dit le vide de son mental.

L’Homme ne serait pas capable de rester trois, quatre semaines, un mois, deux mois, cinq mois, sans qu’il pense, donc les égrégores servent temporairement à donner à l’Homme l’illusion qu’il pense, jusqu’à tant que l’Homme soit capable de supporter un vide mental total, qui est remplacé par la communication avec les circuits universels. L’Homme n’est pas prêt à ne pas penser, c’est au cours de l’évolution que l’Homme en arrivera à ne plus avoir besoin de penser.

Donc ce qui crée la pensée, ce qui crée le phénomène de la pensée dans la conscience humaine sur la Terre, ce sont d’abord les formes égrégoriennes, égrégorifiées, ce sont les égrégores qui créent la forme-pensée, puis au fur et à mesure où l’Homme va prendre conscience des structures psychiques de son moi, il va prendre conscience de la pensée… D’ailleurs, il en est conscient de la pensée, il va commencer à prendre conscience de l’origine de la pensée qui peut être du plan astral, des entités, ou il va prendre conscience de la manipulation de sa pensée à travers la connexion des égrégores à son mental. Puis ensuite, il va prendre conscience de sa pensée à un autre niveau, au niveau du mental pur, qui est le contact télépathique avec les circuits universels, ce que j’appelle son double ou sa source.

Donc il y a des étapes, mais pour que l’Homme en arrive à franchir ces étapes-là, il faut qu’il prenne conscience d’abord de la pensée comme étant un phénomène subjectif qui lui est imposé, qui fait partie du contact possiblement avec des entités, ou qui fait partie du contact possiblement avec des égrégores. Et où il peut mesurer l’évidence de ce phénomène-là, c’est que dans une pensée qui est mise en vibration par des entités ou dans une pensée qui est mise en vibration par un égrégore, la pensée elle-même cherche toujours à déséquilibrer l’ego.

Tandis que la pensée qui vient du double, la source de l’Homme cosmique dans l’Homme matériel ne cherche pas à déséquilibrer l’ego, elle cherche au contraire à renforcer, puis renforcer, puis renforcer, puis renforcer l’ego, donc il y a une séparation initiale profonde fondamentale dans la constitution psychologique du moi. L’Homme doit savoir, connaître, reconnaître, comment se structure le moi.

Donc chez l’Homme, il y a un moi planétaire qui est à la fois le produit de l’actualisation des entités ou des forces égrégorifiées ou des égrégores, et il y a la partie cosmique du moi qui est simplement le rayonnement vibratoire d’une énergie qui vient du plan mental, qui se fixe dans le mental de l’Homme, mais qui devient pour l’Homme une communication télépathique, mais au niveau des circuits universels.

À ce moment-là l’Homme ne peut plus vivre sa conscience personnelle involutive au même niveau, elle devient très très personnelle, très créatrice mais elle est sujette à des lois différentes des lois de l’involution ou de la pensée psychologique de l’involution, qui est rattachée au phénomène des entités ou au phénomène des égrégores. Une fois que l’Homme va avoir saisi ceci, il va commencer à prendre conscience, puis il va commencer à voir et à saisir jusqu’à quel point il est manipulable dans ses émotions.

Donc si l’Homme s’actualise dans la générosité, si l’Homme s’actualise dans la charité, si l’Homme s’actualise dans une action quelconque, il va voir si sa pensée est égrégorifiée ou si elle est le résultat de la connexion avec une entité, ou si sa pensée elle est totalement cosmique. Et si elle est cosmique, automatiquement il va vivre une perception mentale différente de ce qu’elle serait dans un autre cas, et c’est là que l’Homme va commencer à prendre conscience. Il va commencer à prépersonnaliser sa conscience et rentrer dans un rayonnement d’énergie mentale très différente de ce qu’on a connu pendant l’involution, et devenir très très indépendant dans son Esprit.

Quand je dis être indépendant dans son Esprit, ça ne veut pas dire ne pas avoir respect pour l’Humanité ou le reste de l’Humanité. Ça veut dire “être indépendant dans son Esprit”, ne plus être influencé dans son Esprit par des forces qui ne font pas partie de sa réalité psychologique au niveau du moi. À ce moment-là, l’Homme aura un moi réel, c’est-à-dire un moi qui n’est pas basé sur la déformation psychologique de son être, parce que l’ego, c’est de la déformation psychologique constante.

Pourquoi est-ce que l’Homme souffre sur la Terre ? Parce que son ego vit toujours une forme de déformation psychologique, que la déformation psychologique vienne de la mémoire de la race, qu’elle vienne des religions, qu’elle vienne des philosophies, qu’elle vienne des idéologies, l’Homme vit toujours une déformation psychologique, parce que la conscience de l’Homme sur la Terre, elle est rattachée sur des pouvoirs extérieurs à lui-même, que ce soit un pouvoir temporel psychologique, que ce soit un pouvoir spirituel religieux, il y a toujours un pouvoir quelconque qui cherche à mettre la main mise sur la conscience de l’Homme. Donc l’Homme lui, il n’en a plus de conscience.

Donc quand il n’a plus de conscience, il devient quoi ? Il devient simplement une loque humaine, il n’est pas une coque astrale, mais il devient une loque humaine. Et à ce moment-là, les coques astrales ont beaucoup de pouvoir sur lui, et ça, ça met sa vie psychologique en constante perturbation, en constante turbulence, et l’Homme ne peut pas avoir de paix d’Esprit. Donc il va essayer de trouver la paix de son Esprit dans les religions, mais les religions n’ont pas le pouvoir de donner à l’Homme la paix de l’Esprit, parce que les religions sont des systèmes, des idéologies spirituelles qui sont venues après les initiés.

Les religions sont des conséquences spirituelles d’une puissante vibration sur la Terre, dans un certain temps, qui a été mise en marche pour des raisons totalement différentes par les Hommes qu’on appelle les initiés : Le Christ, par exemple, ou Mohamed, par exemple, ou Bouddha, par exemple. Donc la conscience d’un Bouddha, la conscience d’un Christ, la conscience d’un Mohamed, ce n’est pas la conscience des Hommes qui vivent par rapport à des égrégores spiritualisés après deux, trois, quatre-mille ans, vous comprenez ?

Donc l’Homme doit revenir à sa source, c’est-à-dire qu’il doit revenir à une conscience universelle que, probablement ces êtres-là, le Christ, Bouddha, ainsi de suite, Mohamed, avaient dans différents contextes psychologiques, mais dans des époques où l’Humanité avait besoin d’un certain message à la hauteur de la compréhension symbolique, psychologique des masses, qui faisait partie de la population dans ce temps-là. Un être humain, un Homme comme le Christ, par exemple, qui arriverait au vingtième siècle pour parler à l’Homme, ne pourrait pas parler dans les paraboles comme dans ce temps-là. Il serait obligé de parler différemment, Bouddha, ce serait la même chose, Mohamed, ce serait la même chose.

Donc il serait obligé d’instituer sur le plan matériel une conscience qui est réellement révolutionnaire sur le plan psychologique de l’ego, pour permettre à l’ego finalement, parce qu’il est capable aujourd’hui – le plan mental étant suffisamment développé – de connaître les lois occultes ou les mystères de la conscience, au lieu de vivre simplement par rapport à des données qui sont insuffisantes pour un Homme qui, aujourd’hui, a la capacité de supporter l’infinité de la communication. Mais l’Homme aujourd’hui est rendu à ce point-là, ce sont les computers, les cerveaux électroniques qui ont dénoté la capacité de l’Homme de travailler avec des systèmes de communication à l’infini.

Donc si l’Homme est capable de travailler avec des systèmes matériels qui, au cours des années surtout, vont lui permettre de travailler avec des infinités de données, l’Homme est capable de travailler avec des systèmes psycho-matériels qui eux aussi sont capables au cours des années de travailler avec lui sur une base d’une infinité de données, mais à une autre échelle de temps. Et aussi avec une autre portée dans le temps, mais pour ça, ça demande que l’Homme en tant qu’être, se libère des égrégores ou surtout des entités astrales qui diminuent son rayonnement psychique, qui diminuent sa conscience.

On parle souvent… On dit souvent, comme Marx dit : Les religions… L’opium, les religions, c’est l’opium pour les masses, OK. Les religions c’est l’opium pour les masses, on peut dire aussi : les idéologies sont l’opium pour les masses. Autrement dit, toutes les formes de pensée sur la Terre, que vous soyez Chinois, Russe, Américain, Français, Allemand, c’est de l’opium pour les masses, ce n’est pas seulement les religions qui sont de l’opium pour les masses, donc tout ce qui existe au niveau de la conscience collective, c’est de l’opium pour les masses. Et l’individu qui sort de cette conscience collective là, doit se sortir de la puissance d’influence qu’ont ces différents opiums là.

Mais ça demande une capacité de supporter seul sa conscience, et c’est ça qui sera difficile, parce qu’un Homme qui supporte seul sa conscience… Je vais vous donner un titre d’une conférence que vous devriez faire là, vous devriez faire une conférence qui s’intitulerait : “L’élimination de la souffrance dans la vie de l’Homme à tous les niveaux”, jusqu’à tant qu’il n’y en ait plus. Puis ça crée dans l’Homme une très grande force, et ça l’amène à être très intelligent.

L’Homme ne pourra pas devenir intelligent s’il n’en arrive pas à éliminer dans sa vie la souffrance à tous les niveaux. Quand je parle de la souffrance à tous les niveaux, je parle de la souffrance à tous les niveaux, parce que si tu sais ça, t’as quelque chose à faire, t’as quelque chose à travailler sur tes propres corps subtils, pour en arriver à être intelligent. L’Homme ne deviendra pas intelligent sans avoir appris à éliminer la souffrance dans sa vie à tous les niveaux. Pourquoi ? Parce que la souffrance dans la vie de l’Homme, elle est reliée quelque part à un niveau évident ou à un niveau souterrain à des égrégores de pensées ou à des pensées, ou à des opinions, ou à des formes de pensée qui font partie de la conscience expérimentale de l’Humanité.

Donc quand l’Homme souffre… Vous allez dire : “Ah ! Ben, il souffre à cause du sytème”… Vous ne souffrez jamais à cause du système, vous souffrez à cause de votre façon de traiter avec le système, c’est vous autres en tant qu’individus qui n’êtes pas suffisamment intelligents pour traiter avec le système d’une façon intelligente. Ça fait que le Juif qui dit, durant la deuxième guerre mondiale : “On a souffert, nous autres, les Juifs, à cause d’Hitler”, ce n’est pas vrai, vous n’avez pas été assez intelligents pour vous libérer de la mémoire de la race, pour vous libérer des sentiments que vous aviez par rapport à la race Juive, pour vous libérer par rapport à l’importance du sionisme Juif, pour vous libérer de l’importance du patriotisme racial Juif !

Donc ça, cet égrégore racial là vous a emprisonné en tant qu’individus, ça fait que quand Hitler est venu au pouvoir en 32, qu’il a fait le putsch en 32, vous n’avez pas été suffisamment vite pour “crisser” votre camp, puis aller aux États, comprends-tu ? Il y en a qui l’ont fait, je parle au niveau de… C’est la même chose pour tout le monde, je prends les Juifs comme exemple ! Donc quand on parle de conscience supramentale sur la Terre ou qu’on parle de l’évolution d’un nouveau cycle de conscience sur la Terre, ça ne peut venir et ça ne viendra que de l’Homme lui-même, totalement informé par lui-même.

Donc l’Homme a un coup de pouce aujourd’hui, au niveau de l’explication des lois occultes du mental. Mais l’Homme devra lui-même appliquer les lois cosmiques de la pensée. Et pour ça, le principe de base, c’est que l‘Homme, qu’il soit Chinois, Américain, Japonais, n’importe quoi, si l’Homme souffre dans sa vie, il souffre toujours à cause de son impuissance, il ne souffre jamais à cause de ce qui se passe dans le monde. Mais si l’Homme s’assujettit à ce qui se passe dans le monde, parce que lui-même est impuissant à corriger ses propres paramètres intérieurs, l’Homme va continuer à souffrir.

Puis comme ça va de plus en plus mal dans le monde, parce qu’on est rendu à un cycle de totale désinformation, de très grande transmutation rapide de la conscience humaine sur la Terre, l’Homme est fait à l’os, l’Homme va continuer à souffrir. Donc ce n’est pas le système qui est responsable de la souffrance de l’Homme, c’est l’Homme lui-même qui est responsable de sa propre souffrance. C’est pour ça que je ne peux pas partager la vue des gens qui disent : “C’est la société qui m’a rendu comme ça”. On a souvent des gens qui sont malheureux, qui ne travaillent pas, ou qui sont impuissants au niveau du travail, qui disent : “C’est la société qui m’a rendu comme ça”. Ce n’est pas la société qui t’a rendu comme ça, c’est ton inconscience qui t’a rendu comme ça.

Là, tu vas dire : “Ben oui, mais c’est la société qui m’a rendu inconscient”. Là, je vais te dire, d’accord la société t’a mal cultivé, la société t’a mal éduqué, parce que t’avais pas suffisamment d’Esprit. Si t’avais eu suffisamment d’Esprit, si t’avais eu moins d’orgueil pour écouter des gens qui avaient du “plug”… Puis qui te disaient : “Mon p’tit gars, fais attention à la drogue, mon p’tit gars, fais attention à cette sorte de musique-là, mon p’tit gars fais attention à ci, mon p’tit gars fais attention à ce que ton boss il te disait là : Quand je te dis arrive à huit heures le matin, je ne te paie pas pour arriver à huit heures et demie, arrive à huit heures”…

Si t’avais été capable de te dompter, puis d’arriver à huit heures, t’aurais développé une discipline intérieure, donc t’aurais développé une force intérieure. Donc t’aurais développé une force qui t’aurait complètement mis à l’abri des égrégores subtils de ta conscience. Le gars qui dit : “Je ne suis jamais capable d’arriver à l’heure, comment ça se fait que je ne suis jamais capable d’arriver à huit heures, j’en suis même malheureux”… t’sé…Ça fait que l’Homme est constamment affecté par ces égrégores-là, et éventuellement il arrive des situations où le boss le met “en forte”, puis l’autre le met “en forte” !

Puis éventuellement, l’Homme se démolit psychologiquement, donc il devient affaibli psychiquement. C’est pour ça qu’un jour il arrive quelque chose, exemple, il y a un changement de gouvernement, le gars il est fait à l’os ! Les Russes ont vécu sur le dos de l’État pendant des années de temps, ils ont renié l’individualité, aujourd’hui ils paient !

DM : Ils paient très cher !

BdM : Ça fait que c’est comme ça que ça marche… C’est comme ça que ça marche ! Tu ne peux pas… On ne peut pas s’attendre… La société, ce qu’on appelle la société, ce qu’on appelle le corpus social, ce qu’on appelle le contrat social, le contrat social est régi par des forces sociales collectives, donc l’Humanité, l’Homme, en fonction de forces maximalement développées, ou minimalement développées. Dans un contrat social africain, tu n’as pas le même rendement que dans un contrat social québécois, c’est évident.

Pourquoi il ne peut pas y avoir de révolution au Québec ? Parce que déjà on est trop évolué, on est trop avancé, il ne peut pas y avoir de révolution aux États-Unis, pourquoi ? Pour la même chose. Les Marxistes n’ont jamais fait de révolution en Allemagne pour la même chose, parce que les Allemands étaient beaucoup plus avancés, il y avait beaucoup plus d’individualité. Donc il y a des régions, il y a des peuples où la révolution devient presque nécessaire, parce que ces peuples-là sont totalement abasourdis, ils n’ont pas réellement d’identité.

Dans les peuples où il y a de l’identité, il n’y a pas de révolution possible ! Par contre, il y a une évolution individuelle possible et l’Homme est rendu à un point où c’est au niveau de l’individu, de l’évolution individuelle qu’il en est rendu. En Europe, au Japon, en Amérique, on est rendu là ! Et l’Homme va être obligé de faire la révolution individuelle, pas la révolution collective, c’est fini ça. Si on tombe dans une forme de révolution dans les pays occidentaux, ça va être l’anarchie, d’ailleurs on est dedans là ! Il y en a de l’anarchie, il y a de l’anarchie à tous les niveaux, puis l’anarchie ça va continuer jusqu’au vingt-et-unième siècle, il va y en avoir en masse de l’anarchie.

Puis l’individu lui, va être obligé de se libérer, de se séparer de l’anarchie, parce que l’anarchie ne fait pas partie du contrat personnel conscient, cosmique, de l’Homme. L’anarchie fait partie de l’impuissance du contrat social, l’anarchie fait partie de l’impuissance du contrat social et le contrat social est basé sur des paramètres économiques. Les gouvernements ne sont plus capables d’avoir la largesse financière qu’ils avaient avant, parce que l’économie est totalement piégée, elle est totalement impuissante, parce que déjà le marché est très développé, donc l’Homme va être obligé de revenir sur ses propres pas, il va être obligé de faire une révolution individuelle qui ne touche pas à la conscience sociale.

Et ça, ça va demander une très grande force intérieure, parce que les révolutionnaires dans le passé, en Russie, ou dans les pays socialistes où les gens qui ont fait des révolutions, ils ont fait des révolutions par rapport à des groupes. La révolution mexicaine avec Pancho Villa, avec la guerre, ça a été fait par rapport à des groupes. L’individu va faire une révolution TOUT SEUL, ça fait que tu ne peux pas aller voir le gars à côté, puis le gars à côté, puis des groupes à côté ou des gens à côté pour faire ta révolution, c’est tout seul. Et faire une révolution tout seul c’est très difficile, parce qu’il n’y a personne qui peut t’applaudir, puis te dire : “Ah ! Tu es un grand Che Guevara”. Parce que t’es tout seul !

Ta révolution tout seul, elle va se faire entre toi puis les forces, elle va se faire d’abord au niveau des entités que l’Homme va être obligé de mettre à la porte, puis elle va se faire au niveau des égrégores que l’Homme va être obligé d’éliminer, puis elle va se faire éventuellement au niveau des contacts télépathiques suffisamment avancés, pour que l’Homme puisse fidèlement puiser dans des réserves mentales, dont la conscience universelle est si vaste que, l’Homme, à ce moment-là, n’aura plus de limite à la conscience de son ego.

Ça, ça lui permettra de passer du plan matériel au plan éthérique, ainsi de suite, et sortir complètement de la conscience astrale, autant le jour que le soir quand il va dormir. Ça, ça demandera une capacité chez l’être humain de se libérer du besoin de s’associer psychologiquement avec ce que la société peut lui donner. Tant que l’Homme va chercher à voir ce que la société, ce que le gouvernement peut lui donner, l’Homme va demeurer dans son impuissance.

Ce n’est pas le rôle du gouvernement de donner à l’Homme quoi que ce soit, c’est le rôle de l’Homme de développer ses forces créatrices dont l’engendrement social va permettre à un contrat social de s’émanciper. Puis aujourd’hui, depuis une vingtaine d’années, depuis le mouvement Hippie, depuis que la drogue est venue dans le monde, puis qu’elle a affaibli la volonté de l’Homme, qu’elle a travesti la personnalité de l’ego, là c’est rendu que c’est le gouvernement qui nous doit quelque chose. Et ça c’est une grave erreur, puis c’est pour ça que les gouvernements aujourd’hui sont en faillite, puis le malaise social est très grand, l’anarchie est très grande.

Et l’Homme, un jour, individuellement, va être obligé de se récupérer complètement, arrêter de demander aux gouvernements ou au contrat social de le récupérer, puis il va être obligé de se récupérer tout seul. Ça, ça va demander une grande force intérieure, puis plus ça va mal, plus ça va être difficile. Par contre, plus ça va mal, plus il va y avoir un terrain, un lieu d’expertise extraordinaire pour lui, qui va lui faire, qui va lui permettre de se rendre compte éventuellement que l’Homme en tant qu’être de lumière n’a pas de limite. Il n’y a rien sur une planète expérimentale qui peut bloquer, empêcher un être conscient, il n’y a rien, surtout aujourd’hui, parce qu’il y a tellement de choses !

Mais si l’Homme ne prend pas conscience individuelle de sa responsabilité par rapport à lui-même, et qu’il se lie constamment à ce que la société, le gouvernement peut lui donner ou le contrat social peut lui donner, aujourd’hui l’Homme se met le doigt dans l’œil. Parce que les sociétés occidentales, surtout, sont en banqueroute, les gouvernements n’ont plus d’argent, ils vont être obligés de réviser leur trésor ! Ils vont être obligés de faire de nouvelles ré-allocations du militaire au social, mais ça, ça ne va pas changer rien, parce que les problèmes sont trop vastes.

Ce que ça coûte pour changer l’environnement, la pollution mondiale, ce n’est rien qu’un exemple, ce que ça coûte pour le gouvernement, pour simplement permettre à l’Homme d’avoir un programme médical intelligent, ça coûte des fortunes. Ça fait que l’individu, en attendant, va être obligé de se récupérer lui-même, puis commencer à frotter ses propres bottines, puis commencer à mettre du “chouchen” sur ses propres bottines, pour voir sa figure dans ses bottines. Tant qu’il ne fera pas ça, il va demeurer un sous-produit du contrat social de Rousseau, probablement, de la révolution française, de la révolution américaine.

Mais il n’aura jamais de force pour réellement rentrer dans une autre conscience qui, ultimement, le mettrait en contact avec l’autre dimension, et qui lui permettrait finalement de réaliser ce que c’est être un être humain, pas un Homme, mais un être humain, pas un produit mécanique… À la sauce américaine, mais un être réellement humain dans le sens intégral du terme. C’est ça la conscience supramentale, ça va demander que l’Homme apprenne à éliminer de sa vie – puis c’est un job de vingt-quatre heures – toutes les souffrances.

Puis il y en a tout le temps des souffrances, tout le temps ! Il y a toujours quelque chose, il y a toujours un égrégore qui se promène, “Bell Téléphone” qui arrive, ils vont couper ta ligne en fin de semaine, t’as plus ton job, la Compagnie ferme ses portes, il y a toujours quelque chose dans la vie qui nous fait souffrir, ton “chum” il triche sur toi… Il y a toujours quelque chose ! Ça fait que la vie, c’est du théâtre astral ! Il va falloir que l’Homme un jour se serve de ce théâtre-là pour casser en lui la souffrance. Et ça, ça demande une grande force intérieure, ça lui permettra de créer une grande force intérieure.

Si l’Homme joue, si l’Homme se joue des “games”, dans ce processus-là de revitalisation, si l’Homme se joue des “games” dans ce processus-là, où il doit cesser de vivre par rapport à des notions qui sont liées à un contrat social ou à un contrat philosophique, ou à un contrat théologique, ou à un contrat karmique, qui est le pire, l’Homme ne pourra jamais s’engendrer et devenir lui-même. Donc l’Homme ne pourra jamais connaître le mystère de sa conscience, le mystère de la conscience, les mystères de la vie, les mystères universels.

DM : Qu’est-ce que vous entendez par se jouer des “games” ?

BdM : Se jouer des “games”, ça veut dire que quand vous souffrez, si vous n’avez pas la force de briser votre souffrance, vous êtes réellement des “êtres légumes”, c’est-à-dire que vous êtes des êtres qui ne sont pas réels, vous êtes peut-être des êtres qui allez dans des conférences avancées style Bernard de Montréal, des conférences occultes, mais vous demeurez toujours des êtres qui avez besoin de méthode, vous êtes toujours des êtres qui avez besoin de réponse, tout le temps.

Il n’y en a pas de réponses toutes faites ! Il n’y en a pas de réponses toutes faites ! La seule chose qui est toute faite c’est la souffrance, puis la seule chose qu’il faut défaire c’est la souffrance. Qu’on ait aujourd’hui accès à des lois concernant l’occulte du mental, l’occulte du mensonge cosmique, qu’on ait accès, qu’on soit capable aujourd’hui, d’expliquer le mystère de la conscience humaine, à tous les niveaux… (coupure enregistrement)…

(Reprise en cours) : (…) Très vaste, qu’on peut mettre à la vue de l’Homme une fois de temps en temps, pour lui démontrer que l’univers c’est très vaste. Mais si on n’a pas la capacité de défaire ce que le contrat psychologique, idéologique, social, religieux, philosophique, nous a imposé pendant l’involution, parce qu’on croyait, à ce moment-là on n’a pas la force de réellement s’instruire de nous-mêmes.

Ça fait que même si temporairement on peut s’instruire de l’instructeur, ça c’est simplement du grumeau, c’est simplement de la masturbation psychologique, de la masturbation spirituelle, même de la masturbation occulte, ça fait en sorte que les individus demeurent psychiquement connectés à cet instructeur-là ! Qu’est-ce que c’est que les Hommes vont faire quand cet instructeur-là n’est plus intéressé à être en public ?!

Il n’est plus intéressé à donner des conférences, n’est plus intéressé à donner des séminaires, n’est plus intéressé à écrire, que lui-même continue sur des plans plus subtils et se retire complètement, à ce moment-là qu’est-ce que l’Homme va faire ?! Ça fait que s’il est donné pendant dix, quinze, vingt ans d’avoir des clés à l’évolution personnelle de sa conscience, qu’il commence maintenant à travailler au niveau de sa conscience, ce n’est pas par rapport à l’instructeur que l’Homme peut grandir dans sa conscience !

C’est par rapport à lui-même, avec comme tableau de fond, une instruction qui est mondiale, puis qui est valable pour toutes les nations de la Terre, d’accord ! Mais l’Homme doit se prendre en main tout seul. Et l’Homme doit regarder ce qui se passe dans sa vie, au niveau de ses contrats, de ses différents contrats sociaux, regarder où il y a de la souffrance qui rentre en lui à cause de son allégeance à des contrats sociaux, et couper la souffrance.

Ça fait que quand vous regardez le phénomène de la conscience, parce qu’on parle de conscience, on parle de conscience supramentale, ça ce sont des mots, ce sont des mots… On parle du plan éthérique, ce sont des mots ! D’ailleurs, l’Homme est obligé de véhiculer des mots pour donner à son Esprit une vibration suffisamment présente qui coïncide avec des notions obscures du réel, mais ce ne sont pas les mots qui vont permettre à l’Homme de se rendre conscient. Ça va être sa capacité de lutter contre les différents égrégores qui polluent sa conscience, qui ont toujours pollué sa conscience. Et ces égrégores-là font partie de sa mémoire en tant qu’individu, comme ils font partie de la mémoire de la race.

Donc si l’Homme souffre sur la Terre, c’est ça, il a simplement à travailler contre la souffrance. Si l’Homme détruit dans sa conscience la souffrance, sans aucun partage, sans aucune diminution de sa force intérieure, par rapport aux modalités biologiques de sa souffrance, qui sont issues de différents contrats sociaux, l’Homme va en arriver à être conscient.

Et l’Homme n’aura pas besoin de s’assujettir à des mots qui sont souvent grandioses, des mots comme la conscience supramentale ou la conscience des cellules qui ne veulent absolument rien dire, pour un Homme qui n’a pas déjà commencé à lutter contre ses propres égrégores, puis qui n’a pas commencé à réellement mettre la pointe du marteau ou la pointe de son épée où elle doit être ! Puis c’est dans sa souffrance.

Quand bien même je parlerais de la conscience des cellules, quand bien même je parlerais du plan éthérique, quand bien même je parlerais des civilisations extraterrestres ou intraterrestres, ça ne donnerait absolument rien à l’Homme, puis c’est pour ça que je hais à en parler ! Puis je n’ai jamais voulu en parler de trop, excepté parce que je suis obligé d’en parler un petit peu, pourquoi ? Parce que l’Homme va se chercher dans des notions occultes, des mystères universels, systémiques, d’autres formes de contrats sociaux. Il y a des gens qui ont hâte que les extraterrestres viennent sur la Terre : “Eux autres, ils vont arranger nos affaires”… !

DM : Oui, c’est vrai !

BdM : Il y a des gens qui se joignent à des sectes d’extraterrestres, parce qu’au moins dans ces sectes-là, ben, ils vont avoir contact avec des extraterrestres ! L’Homme n’a aucune notion, aucune notion du pouvoir occulte invisible des différents plans d’intelligence dans l’univers systémique qui manipulent la conscience humaine, à travers toutes sortes de fourberies intelligentes, et qui sont totalement nuisibles à l’Homme, tant que l’Homme ne rentrera pas dans sa propre identité !

Ça fait que ce n’est pas les extraterrestres que l’Homme a besoin sur la Terre, ce n’est pas un contrat social que l’Homme a besoin sur la Terre. Ce que l’Homme a besoin sur la Terre, c’est d’être totalement indépendant dans son Esprit pour pouvoir être libre des lacunes du contrat social. Et probablement en arriver à créer une certaine… Amener dans la société une certaine force créative qui va aider, qui va nourrir, qui va allumer un contrat social qui a perdu de la vapeur au cours des deux, trois-cents ans, ou un contrat social religieux qui dure depuis des milliers d’années. Ill faut que ça vienne de lui, c’est lui qui est la source. La source, ça ne peut pas être le système.

Même chose et encore pire avec ce que vous appelez les étrangers de l’espace ou les “Encounters og the third kind” (Rencontres du 3ème type) ! L’Homme n’est pas équipé psychiquement pour venir en contact avec les intelligences qui ont une capacité de l’hypnotiser instantanément, pourquoi ? Parce qu’il n’a pas de vibration mentale. Il n’est pas capable de mettre en échec des intelligences qui ont un taux vibratoire systémique involutif, qui ne fait pas partie de son évolution karmique, parce qu’il n’est pas dans son intelligence. Que l’Homme recherche des idéologies occultes mystifiantes ou que l’Homme recherche des contrats sociaux mystifiants ou démystifiants, ou des contrats sociaux qui n’ont plus de puissance, il va être obligé de revenir à lui-même, l’Homme est rendu là !

DM : Ce que vous dites, ni plus ni moins, c’est qu’il faut enlever une impression qu’on a que les gouvernements peuvent régler nos affaires, puis il faut se donner une gouverne ?

BdM : Il faut que l’Homme réalise que les gouvernements ont un rôle à jouer, qu’ils essaient de jouer leur rôle, il ne faut pas prendre les gouvernements pour des cons, il ne faut pas prendre les gens qui sont au gouvernement pour des cons ! Il y a de la connerie dans les gouvernements, mais ce n’est pas la faute des individus, les individus sont inconscients, les individus font de leur mieux.

C’est comme un gars qui rentre dans la police, un gars qui rentre dans la police à dix-huit ans, il veut aller dans la police pourquoi ? Pour arrêter le crime, ça fait partie de sa vocation, il a l’esprit pour, il a le corps pour, les émotions pour, il a un rôle à jouer. C’est quand il est rentré dans la police pendant bien longtemps qu’il s’aperçoit qu’être policier, ce n’est pas facile, parce que c’est complexe le système de la police, ce n’est pas rien que la police ! Il y a le gouvernement qui est là-dedans, tu as des ordres là-dedans, le policier ne peut pas faire ce qu’il veut, c’est très rigide, c’est très difficile pour un policier aujourd’hui…

Le gars qui est dans la drogue, puis qui s’en vient sur la rue avec des canons qui sont gros de même, puis qui peuvent te pulvériser un building, puis le pauvre policier avec son petit 38, qu’est-ce que tu veux qu’il fasse ? Puis il faut qu’il demande la permission à quelqu’un : “Est-ce qu’il peut tirer”, c’est rendu que les policiers ont peur de tirer, mais les autres, ils n’ont pas peur de tirer par exemple, ça fait que c’est rendu très grave, c’est rendu très difficile d’être policier, c’est rendu très difficile d’être un prêtre, c’est rendu très difficile d’être n’importe quoi en société aujourd’hui.

Ça fait que ce n’est pas à l’Homme de constamment critiquer l’individu dans une évolution sociale qui fait de son mieux, mais qui est rendue difficile même avec des bons professeurs, pourquoi ? Pas parce qu’ils ne veulent pas être des bons professeurs, mais parce que le système, l’égrégore du système rend leur tâche impossible. C’est rendu difficile à un journaliste d’être un bon journaliste, c’est rendu difficile pour tout le monde d’agir en fonction de leur conscience parce que les forces égrégorifiées de la vie planétaire sont rendues d’une puissance telle que l’Homme n’est plus capable aujourd’hui.

Quand tu as des individus qui réussissent pour une raison quelconque, ça fait partie de leur destinée, ça fait partie de leur mission inconsciente sur la Terre de bloquer le système, de briser le “gridlock” (blocage). Qu’est-ce qui leur arrive, ils se font assassiner ou le prêtre se fait excommunier, ou le policier se fait sortir de son poste ou le policier se fait tasser, pourquoi ? Parce que c’est l’égrégore de la planète. Puis ces gens-là dans l’involution, ces policiers-là, ces curés-là, ces policiers-là… Ne sont pas équipés pour savoir, puis comprendre ce qui se passe au niveau des égrégores d’une planète, ils fonctionnent par le bas, ils fonctionnent à l’intérieur d’un livre, ils fonctionnent à l’intérieur d’une idéologie.

Donc c’est le rôle des individus, les Hommes censés dans la société, de supporter ces gens-là. Quand je dis de les supporter, je ne veux pas dire nécessairement voter pour eux autres, je veux dire les supporter dans leur tête, puis arrêter de critiquer les Hommes dans la société qui essaient de faire quelque chose dans un égrégore qui est impossible, puis s’occuper de leurs propres oignons à eux autres ! Là, on est rendu là ! Quand t’es rendu là, puis qu’il y a un policier qui t’arrête sur la rue puis qui te demande ta licence, tu lui donnes ta licence, puis quand tu t’adresses à lui, tu t’adresses à lui comme “monsieur l’officier”, au lieu de faire ton petit “crisse” de baveux là ! Ça fait que si le monde commence à être respectueux par rapport aux policiers, les policiers vont relaxer !

Ça fait qu’au lieu d’arriver sur les nerfs dans ton “char”, ils vont faire comme en Angleterre, même en Angleterre, ils commencent à être nerveux, tu parles à un policier, si tu t’adresses à un policier avec intelligence, bon, ben, il va dire : “Il y a du monde (des gens) qui voient un peu qu’on essaie de faire quelque chose, même si l’égrégore est trop puissant pour nous autres”.

Vous parlez de responsabilité individuelle par rapport à la société, ce n’est pas la société qui est responsable de vous autres, c’est vous autres qui êtes responsables par rapport à la société, ce n’est pas votre job de changer la société, c’est votre job de vous changer individuellement. Ça fait que quand tu te changes individuellement, puis tu regardes le curé, le policier, le juge, l’avocat, tout le monde, le plombier, puis t’agis consciemment par rapport à des êtres qui sont comme toi, égrégorifiés, là tu ramènes du respect dans la société.

Quand vous serez capables de ramener du respect dans la société, puis plus de respect dans la société, à votre propre pouvoir individuel, à ce moment-là la société deviendra un petit peu moins tendue, les égrégores seront un petit peu moins agressifs. Puis le policier, quand il te parlera, il sera content de te parler, le curé sera content de t’aider, le policier sera content de te parler du programme de… Au lieu de toujours être sur les nerfs, pourquoi ? Parce que toi, t’auras débarqué tes propres sphères égrégorifiées.

DM : La partie de l’égrégore, on parle de l’égrégore social, mais est-ce qu’il y a dans l’être une dimension dans sa pensée ou dans son être qui cherche l’égrégore social ?

BdM : Il y a une dimension… L’Homme est tellement égrégorifié, l’Homme a tellement peu d’identité que quand il rencontre – là je parle au large – le politicien, le juge, le plombier, il n’est pas capable, il est toujours… Moi j’ai fait couper mon gazon cette semaine, bon, il y a un gars qui coupe mon gazon, il a une grosse poitrine, il est bâti comme Tarzan, puis sa femme, elle l’aide à couper le gazon. Puis c’est rendu qu’il vient me voir puis qu’il me dit : “Monsieur, il me reste huit clients”… Parce que quand je coupe du gazon, ça me coûte tant par année, couper du gazon, puis ça vit, puis ça vit, puis ça vit… Le monde ne réalise pas comment est-ce que c’est dur de couper du gazon ! Moi, je lui dis combien ça coûte, je lui fais son chèque, je lui donne…

On dirait que le monde, les gens, ne sont plus capables d’être objectifs par rapport au monde, le gars il n’est plus capable d’être objectif par rapport au policier, le gars il n’est plus capable d’être objectif par rapport au pompier, il n’est plus capable d’être objectif par rapport au curé, on n’est plus capable d’être objectif par rapport à n’importe quoi, parce qu’on n’est même pas objectif par rapport à soi-même ! Quand tu n’es pas objectif par rapport à toi-même, parce que tu vis dans tes propres égrégores, tu es fait à l’os ! Là, le contrat social il est dissous, puis éventuellement, l’Homme a honte de l’Homme… Donc toi, tu fais partie de la conscience sociale, parce que tu es peut-être un policier, tu es peut-être un avocat, tu es peut-être un plombier, tu ne fonctionnes plus.

Ça fait que l’Homme, il va être obligé de réellement regarder sa propre conscience individuelle puis arrêter d’être “chien” par rapport aux Hommes, puis regarder son propre chien, à lui ! Parce qu’on a tous dans notre cul un “crisse” de doberman ! On en a tous un. On est tous susceptibles, on s’imagine que tout le monde veut nous fourrer ! Puis vous parlez de générosité, mettez-vous la dans le cul, votre “crisse” de générosité ! Pas parce que la générosité en soi, ce n’est pas bon, c’est merveilleux, mais il faut que ça devienne intelligent. Puis on a tous les jours des moyens d’être généreux.

Quand tu dis à un policier qui t’arrête sur la rue, qui te demande tes papiers, puis que tu es poli avec, c’est de la générosité, puis je vais vous dire une chose, ça revient au respect qui fait partie intelligente. Si les gens étaient plus généreux psychologiquement, puis moins généreux avec la piastre, on aurait moins de problèmes dans le monde. Puis les gouvernements pourraient prendre leur job, les gouvernements seraient capables de faire leur job, parce qu’on a remplacé la générosité psychologique, psychique, par la générosité matérielle, puis c’est une illusion !

On est généreux matériellement, parce qu’on peut déduire ça de nos taxes, mais psychiquement on n’est pas généreux. Ça fait qu’on a renversé complètement le visage de la générosité, la générosité est devenue une hypocrisie, elle est devenue un moyen totalement arbitraire de se former des idées par rapport à nous-mêmes. Mais on n’a pas été capable de prendre cette vibration-là puis de la lancer dans le monde, qu’elle soit réellement utile dans le monde. Puis si les gens, si l’Homme, dans une société comme la province de Québec était capable d’être généreux, simplement au niveau du respect, employés-patrons, relations humaines, généreux là, ça changerait tout l’égrégore de la province, ça changerait toute l’économie de la province… Mais c’est une illusion, cette hypocrisie-là elle me défonce, parce que ce n’est pas réel !

DM : Elle prend sa source où exactement, cette hypocrisie-là ?

BdM : Elle prend sa source dans l’invitation qu’on fait à nos propres forces égrégorifiées, on se joue nos propres “games” !

DM : C’est à travers l’impression, Bernard, que les gens…

BdM : C’est à travers… C’est à cause de notre insécurité, ben oui, notre insécurité ! On n’est pas capable de vivre dans le centre même de notre être, ça fait qu’on n’est pas capable de dealer avec un avocat ou un juge… Ou un Homme, ou un travailleur, normalement. On a toujours l’impression que le monde va nous tromper. Puis c’est rendu à un point dans notre société aujourd’hui, le niveau de paranoïa sociale est tellement avancé que ça devient grave !

Il y a du monde dans le monde qui veulent aider… Des bons curés, des bons avocats, des bons plombiers, mais on y met toute une masse, là ! Qu’il y ait des problèmes sociaux, c’est normal, ça fait partie de la rupture, de la brisure du contrat social, la brisure du contrat social, pourquoi ? Parce qu’il n’y a plus de respect, c’est parce qu’il n’y a plus de respect que ça va mal dans le monde. Ce n’est pas parce qu’il n’y a pas d’argent. De l’argent il y en a en masse. Il n’y a plus de respect, puis après ça, on va aller se dorloter avec les idées de Bernard de Montréal, tout ça là ! Puis on n’est pas capable d’utiliser ce point de départ là pour réellement galvaniser nos liens entre nous autres et le monde… C’est une illusion !

DM : Pensez-vous que les gens cherchent à rétablir un respect à travers les formes plus subtiles, parce que les formes matérielles ne leur permettent pas de goûter à ce respect-là ?

BdM : Le respect commence dans ta tête, le respect fait partie de l’intelligence. Si tu n’es pas intelligent, tu ne peux pas aimer réellement, tu vas aimer astralement, mais tu ne peux pas aimer réellement, ça fait que l’Amour puis l’Intelligence, ça va ensemble, puis le Respect c’est l’Intelligence de l’Amour. Un Homme qui n’a pas de Respect n’a pas l’Intelligence de l’Amour. Donc un Homme qui n’a pas de Respect n’aime pas. Ça fait que si tu n’aimes pas… S’il n’y a plus de respect dans une société, c’est parce qu’il n’y a plus d’amour dans notre société… Puis quand je parle d’Amour, parlez-moi pas de l’amour de Rome, là je parle d’Amour, autrement dit je parle d’un état mental qui convient à un être humain noble, c’est-à-dire réel. C’est ça de l’Amour, une capacité d’échanger avec l’être sur une base totalement créatrice, c’est ça de l’Amour !

L’Amour, ce n’est pas un sentiment dans le fond de tes culottes, l’Amour c’est un état mental ! Le sentiment dans le fond de tes culottes, ça fait partie de la sensualité de l’amour. Ça, c’est une autre paire de manches, je n’ai rien contre ça, mais parlez-moi pas d’amour dans le sens qu’on a connu pendant l’involution, il n’y en a pas eu d’amour dans l’involution. L’Amour ne fait pas partie de l’involution, parce qu’il n’y a pas eu d’Intelligence dans l’involution. Il y aura de l’Amour dans l’évolution, l’Homme saura qu’est-ce que c’est aimer dans l’évolution, mais ça ne sera pas l’amour qu’on a connu pendant des milliers d’années. Ça va être une autre paire de manches, ça va être un Amour mental, il n’y aura pas d’émotion là-dedans, il n’y aura pas d’égrégore là-dedans.

Ça fait que quand le policier vient, puis il t’arrête puis il dit : “Monsieur, vous faites 120 000 à l’heure”… “J’ai fait 120 000 à l’heure, merci Monsieur”, c’est lui qui va tomber sur le cul, il va dire : “Ça se peut-il qu’un citoyen soit de même”, il n’en reviendra pas, il va en parler à sa femme quand il va rentrer à la maison le soir ! Au lieu d’avoir tous ces petits baveux, là ! Ça fait que la responsabilité sociale de l’Homme par rapport au contrat social, elle commence avec lui, elle ne commence pas vers l’extérieur.

Puis il est temps aujourd’hui que le monde commence à renverser la tendance libérale des penseurs, des intellectuels, puis des politiciens, puis commencer à ramener la responsabilité de la vie sociale chez lui, en lui, par lui, par rapport à lui, pour l’Homme mais en fonction d’alternatives qui conviennent parfaitement à son équilibre, sans ça tu deviens esclave d’une société.

DM : Bernard, le respect dont on parle, l’individu qui vit sa forme de révolte face au contrat social, comment il peut ramener ça à lui, dans le premier mouvement, quelle est la première étape qu’il faut qu’il perçoive, comment il va établir le fait que… ?

BdM : Il faut qu’il prenne conscience de ses failles. Il faut que l’Homme prenne conscience de ses failles, puis c’est quoi ses failles ? Ses failles sont les choses qui le font souffrir… Le gars qui est jaloux que sa femme le triche le soir, ou sa femme qui est jalouse que le gars, il triche le soir, puis qu’il n’aille pas réellement au bureau jusqu’à neuf heures trente, mais qui prend un p’tit vin quelque part dans un club, il y a une faille. Peut-être que sa femme, elle triche, peut-être que son mari la triche, attends de voir, “checke”, prends l’investigation, “checke” ça ! Au lieu de vivre tout un égrégore de triche : “Est-ce qu’il me triche, me triche-t-il pas, est-ce qu’il m’aime, ou il ne m’aime pas”…

Autrement dit, on a des failles, puis ces failles-là il faut qu’on les voie, parce que ce sont ces choses-là qui nous font souffrir, on souffre à cause de nos failles, on ne souffre pas à cause de la société, on souffre à cause de nos failles ! Si un soir, le gars s’aperçoit que sa femme le triche, il lui dit : “Écoute doudoune, tu m’as triché”, elle va dire : “Oui, c’est vrai je t’ai triché”, puis il va dire : “Pourquoi est-ce que tu m’as triché”… Puis elle va dire : “Parce que j’étais en amour avec un autre”. Puis là, il va dire : “Es-tu en amour avec moi”… Elle va dire : “Je t’aime, mais je ne suis pas en amour avec toi”. À ce moment-là tu prends une décision ! Là, tu vas dire : “Bon OK. On se lève”.

Elle va être contente, parce que là, tu lui as facilité la tâche, elle va dire : “OK. On se lève”, au lieu de faire une guerre à tout casser ou essayer de la garder dans son corail, puis de lui dire : “Ma sacrament, si tu me triches, je te fais sauter avec un trente-huit”. Il va finir dans la “Grande Bâtisse” (HP) ou il va finir en prison, c’est toujours nos failles ! Et l’Homme, il va être obligé d’apprendre un jour à se regarder le nombril au lieu de regarder le nombril des autres, parce que le problème de l’Homme, le problème de l’Humanité est tout basé sur le fait qu’on ne se regarde pas le nombril. Si tous les Hommes, les cinq milliards d’humains sur la Terre se regardaient le nombril, l’affaire deviendrait un gros nombril cosmique.

DM : Vous disiez qu’on ne peut pas avoir de respect quand on est faible ?

BdM : Tu ne peux pas avoir de respect dans le sens réel du terme quand tu es faible, parce qu’avoir du respect, ça veut dire aimer, puis aimer implique d’être intelligent, ça fait que quand tu es faible, tu ne peux pas avoir de respect. Le respect que tu as, c’est simplement une dilution de ça, c’est un placebo. Tu respectes le gars qui a des gros muscles, tu respectes la fille parce qu’elle est capable de te faire tourner autour de son petit doigt !

Tu respectes le curé parce que c’est un jésuite, puis toi, t’es un dominicain, tu respectes l’avocat parce qu’il a plus d’éducation puis toi t’es un notaire, tu respectes l’autre parce que toi tu n’es pas ce qu’il est, tu respectes l’autre par comparaison négative, tu ne respectes pas l’autre parce qu’il est ce qu’il est, puis toi, tu es ce que tu es. Tu respectes le policier parce qu’il a un gun, tu ne respectes pas le policier parce que c’est un être humain qui fait un job social important ! C’est dans ce sens-là que je dis qu’on est tout à refaire, puis qu’on est tout à l’envers, parce que l’involution c’est à l’envers, puis toutes les idéologies, les contrats sociaux qui font partie de l’évolution progressive psychologique de l’Humanité, des races, des nations, ça, ça fait partie de l’évolution de la civilisation.

Mais l’Homme conscient supramental ne fait pas partie de l’évolution de la civilisation humaine, il fait partie de l’évolution de la conscience cosmique sur la Terre qui, un jour, créera sa propre évolution au niveau de la civilisation, quand ce sera le temps, dans des conditions qui font partie des secrets cosmiques du système dans lequel nous vivons, en relation avec d’autres intelligences, quand l’Homme sera prêt.

DM : Quand vous parlez de souffrance, est-ce que la première souffrance qui est la plus apparente, sur laquelle on peut travailler rapidement, c’est la pensée ? Est-ce que quand une pensée nous fait souffrir, on peut dire qu’on est vraiment à la source ?

BdM : Quand vous vivez des pensées qui sont connes, quand vous vivez des égrégores… Autrement dit, parce qu’une pensée, quand ce n’est pas intelligent, ce n’est pas intelligent, quand ça te fait souffrir une pensée, automatiquement ce n’est pas intelligent. Une pensée, ça n’est pas supposé te faire souffrir, ça fait que si une pensée te fait souffrir, à ce moment-là tu coupes, puis tu coupes, puis tu coupes, puis tu coupes ! Tu n’y crois pas, ça fait qu’il y a une énergie que tu relances à un autre niveau, tu puises dans d’autres réserves qui font partie de ta conscience universelle, puis éventuellement tu vois clair, mais si tu gravites autour de ça… Il y a des gens qui ont des pensées, puis en plus du fait que l’Homme a un écran mental, votre imaginaire, puis ça se “bask” (prélasse) là-dedans, ça se “bask” là-dedans, puis ça se regarde là-dedans…

La fille, elle vient de perdre son “chum” qui l’a “sacrée” là pour une autre fille, puis elle regarde les petits moments quand ils s’embrassaient, puis ils se mangeaient leur pop corn, puis il avait les mains en haut de sa jupe, puis elle était contente, elle rêve de tout ça ! Comment est-ce que tu veux… L’Homme baigne dans l’égrégore… Puis là, elle va en rêver encore le soir au lieu de dire : “C’est fini… C’est fini”. Là, tu t’en cherches un autre ! Ça fait que vos pensées sont égrégorifiées, “checkez-les” quand elles n’ont pas d’allure, tu coupes ça, puis après ça, automatiquement le mental se met en vibration, puis tu en arrives éventuellement à pouvoir composer avec des pensées qui sont de plus en plus créatives, puis c’est ça l’évolution de la conscience supramentale.

DM : La personne qui s’attaque à la pensée, elle s’attaque à la source de tout ce qui la fait souffrir ?

BdM : La personne qui s’attaque à la pensée s’attaque à la souffrance de la pensée, regardez vos souffrances… Quant tu vois là… Puis tu souffre parce que… Coupe ! La niaiserie c’est fini cette affaire-là… Quand c’est fini, c’est fini ! Ah, ça revient le lendemain, dans son job, elle va encore avoir cette crotte, “câlisse” ! Lâche-le, le cornet de crème glacée ! Ça fait que ça te fait souffrir ! Si tu le coupes, tu coupes la souffrance. Ça, c’est être intelligent.

Vous parliez des égrégores, il y a du monde qui se dorlote là-dedans, puis rendu à cinquante, soixante, soixante-cinq ans là, quand elles ont perdu leur mari, puis elles ont perdu leur famille bababa bababa… Surtout quand la femme elle a cinquante, soixante-cinq ans, elle a perdu son mari… Vous allez revivre dans le passé au lieu de connecter avec du monde… Qui sont jeunes… Puis qui sont de son âge ! Quand tu perds ton “chum” à soixante-cinq ans, c’est pas fini !

C’est plein de vieux de soixante-cinq ans qui veulent rencontrer des vieilles de soixante-cinq ans ! (rires du public). Mais non ! C’est quoi cette affaire-là ! Là, elle marmonne à ses enfants, elle va dire : “Ah ! Ben ton père, c’était le meilleur que j’ai eu, puis il n’y en aura pas d’autre de même”, puis là elle pleurniche là, t’sé ! “Il n’y en a pas d’autre de même, il était bon ton père, je ne peux pas me trouver un autre homme, qu’est-ce que les enfants vont dire”… “Qu’ils mangent d’la marde” les enfants (qu’ils aillent se faire foutre), câlisse”. Bonjour ! (rires du public et applaudissements). FIN.

mise à jour le 22/08/2024

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