Le transfert de la certitude

Canadian Arctic – credit: @NorthernScavenger YouTube

Conférence avec Daniel Ménard 63

“DM : Dans le climat social dans lequel les gens vivent présentement, on remarque qu’il y a une denrée rare quand il est question de structurer un projet, de développer une forme quelconque d’action, c’est la certitude. Évidemment, les gens qui doivent agir ou prendre des décisions rapides sont souvent confrontés au …” BdM

 

En Français vous lisez la transcription manuelle de la conférence de BdM, dans une autre langue la traduction par une intelligence artificielle (AI) de cette transcription manuelle, donc le résultat est à interpréter avec discernement.

écouterregarder sur YouTube

Daniel Ménard (DM) : Dans le climat social dans lequel les gens vivent présentement, on remarque qu’il y a une denrée rare quand il est question de structurer un projet, de développer une forme quelconque d’action, c’est la certitude. Évidemment, les gens qui doivent agir ou prendre des décisions rapides sont souvent confrontés au doute, aux tensions des autres. Nous recevons maintenant Bernard de Montréal ce soir, pour nous parler du transfert de la certitude : Bernard de Montréal (Applaudissements).

Bernard de Montréal (BdM) : Il y a un gros trou dans le siège, on dirait que Ménard s’est assis avant moi (rires du public).

DM : J’en ai un également sous le mien (rires du public).

DM : Bonsoir Bernard.

BdM : Bonsoir.

DM : Ce soir Bernard, on parle du…

BdM : De quelque chose d’intéressant !

DM : Oui, c’est vous qui rendez la situation intéressante (rires du public). On parle du transfert de la certitude, est-ce une possibilité, une illusion, une réalité, est-ce qu’il est possible pour un individu qui dispose naturellement dans sa vie d’une grande certitude dans ce qu’il pose comme geste, comme décision dans la vie, est-ce qu’il est possible de transférer cette certitude-là dans les mêmes formes, dans les mêmes champs d’action à des gens qui l’accompagnent ?

C’est un peu l’atmosphère de la première partie, évidemment moi je me pose la question, est-ce que ce qui est naturel chez un individu, peut être représenté ou revécu par d’autres comme dans une condition naturelle ? Vous, vous disposez d’une certitude, est-ce que vous pouvez, par un médium quelconque, transférer cette certitude, est-ce que c’est une réalité ?

BdM : Pour transférer la certitude, ça demande un processus de rééducation !

DM : De rééducation ?

BdM : Oui, Il faut rééduquer l’individu à vivre plus près de sa conscience, plus près de sa réalité. C’est un processus de rééducation dans ce sens que l’Homme vit sa conscience sur le plan de la personnalité, il ne vit pas tellement sa conscience sur le plan de sa personne, donc il est très loin de son centre de gravité. Puis la certitude dans le fond, c’est la transposition dans l’action d’une vibration, qu’on soit inconscient ou conscient, d’une vibration qui passe à travers l’âme, qui se manifeste à travers l’ego, et que l’ego est capable d’accepter avec un certain degré de facilité.

Dans la mesure où l’ego a beaucoup de sécurité, dans la mesure où l’ego a un centre de gravité très développé ou qu’il est plus près de sa conscience réelle, la certitude est plus facile, elle est plus atteignable. Pour répondre à la question : “Si on veut, ou on doit la transférer”, il faut rééduquer la personne, il faut rééduquer l’Homme, il faut lui faire reconnaître et comprendre que la certitude, c’est le point de focalisation de son intelligence. Il y a des variantes là-dedans, c’est évident que les Hommes peuvent être certains à différents degrés, mais la certitude, c’est le point de focalisation de l’intelligence.

Quand tu es intelligent, la vibration passe, la certitude c’est la conséquence de cette prise de conscience là. Je dis que l’Homme doit être rééduqué dans ce sens qu’on n’est pas éduqué à être “certain”, parce qu’on est éduqué à vivre nos perceptions, nos opinions, nos états de conscience mentale ou émotive, en fonction de la conscience la race. Donc plus on agit en fonction de la conscience de la race ou des valeurs de la conscience de la race, moins on agit par rapport à notre centre de gravité, par rapport à cette émission vibratoire de l’intelligence – parce que l’intelligence c’est une vibration – et plus on a tendance à colorer cette vibration, donc la diminuer dans son intensité, la diminuer dans sa focalisation.

De sorte qu’on perd de la certitude, et si on perd trop de certitude dans la vie, on diminue nos chances d’atteindre ce qu’on pourrait appeler les hauts niveaux de performance. Il y a des gens qui ont une certaine certitude ou qui ont une grande certitude, qui ont des hauts niveaux de performance, mais ils sont inconscients. L’être humain conscient peut avoir des très hauts niveaux de performance aussi, qui sont moins colorés que chez l’être inconscient, de sorte que les conséquences ne sont pas aussi néfastes. Mais ça demande toujours, pour l’être conscient, puisqu’on parle de l’être conscient, ça demande toujours une capacité de dépasser les limites psychologiques de la conscience individuelle, par rapport à la valeur relative que lui impose ou que lui ordonne la conscience de la race. Vivre en dehors de la conscience de la race, c’est un tour de force pour l’être humain.

DM : Quand vous parlez d’être conscient qui développe une certitude, est-ce que vous sous-entendez que cet individu-là a une certitude exclusivement fondée sur sa personne ?

BdM : L’être conscient a une certitude exclusivement fondée sur sa personne, alors que l’être inconscient a une certitude fondée sur sa personnalité au détriment des autres personnalités. Un être humain inconscient qui vivrait sa certitude la vivrait au détriment – ce n’est pas nécessairement un détriment évident – mais il y a un détriment quelque part au cours de l’expérience qui, éventuellement… Je vous donne un exemple pour ramasser ça…

Si on prend la certitude scientifique, la science atomique, les déchets radioactifs, donc la certitude scientifique au niveau de la méthodologie, la recherche, le développement, on l’a, mais cette certitude, elle est vécue au détriment de la population, de l’insanité matérielle de la population, par le fait même qu’on n’est pas capable de se libérer des détritus radioactifs qui viennent de cette recherche certaine de la science mécaniste.

Donc dans la certitude inconsciente de l’Homme, il y a toujours des conséquences néfastes pour d’autres personnalités, parce que cette certitude n’est pas basée sur de la conscience, elle est basée simplement sur une performance psychologique. Alors que la certitude de la conscience crée comme conséquence une performance créative. Il y a une grosse différence entre une performance créative et une performance psychologique.

Il y a des gens qui sont très performants psychologiquement, mais à cause de l’inconscience de leur performance, au cours ou en conséquence, ou par rapport à la conséquence de cette performance inconsciente là, vous voyez au cours de la vie, après un certain nombre d’années, après une certaine génération – au niveau de la science, c’est la même chose – vous voyez qu’il y a des conséquences néfastes.

Tandis que chez l’être conscient, la conséquence de la performance créative, elle est toujours ascendante, il n’y a pas de conséquence néfaste, donc la distinction est importante entre les différentes certitudes, l’une étant subjective, l’autre étant objective, l’une étant reliée à la personnalité et ses fondations psychologiques et l’autre étant reliée à la personne et ses fondations psychiques.

DM : Donc la façon que je le comprends, c’est qu’il semble y avoir deux sources de certitude ?

BdM : Il y a deux aspects, deux caractéristiques particulières, une venant d’une certaine domination de la personnalité, l’autre venant d’une certaine présence de la conscience à travers la personne.

DM : Bon, maintenant, si on demeure dans l’aspect de la conscience, la certitude que l’individu acquiert dans sa vie, est-ce que c’est quelque chose qui est parti à zéro et qui grandit ou c’est quelque chose qu’il a acquis avant son incarnation ou qu’il a avant son incarnation et qu’il exprime dans son incarnation ?

BdM : La certitude, c’est une vibration qui part du plan mental, qui passe à travers le plan astral, donc qui passe à travers l’âme. Et il y a des âmes qui sont plus aptes à vivre la certitude que d’autres, parce qu’elles ont moins d’insécurité foncière que d’autres. Où il y a certitude, il y a une certaine sécurité, où il y a incertitude, il y a insécurité, mais ça, c’est relié à la nature de l’évolution de l’âme.

Au cours de l’incarnation ou suite à l’incarnation, l’âme, que tous les gens ont, est sujette en plus à des facteurs extraordinaires, c’est-à-dire des facteurs culturels, des facteurs de conditionnement quelconque. Donc vous pouvez avoir une âme qui serait capable de vivre une grande proximité avec la vibration de son Esprit, mais à cause de l’incarnation, le caractère de l’incarnation, la nature des influences parentales, les influences sociales, la personne pourrait perdre cette certitude-là.

Donc on vient au monde avec une certaine capacité, et cette capacité-là peut être accentuée et peut être aussi infirmée, dépendant du conditionnement qu’on vit sur le plan matériel, c’est pour ça qu’un être… C’est pour ça que lorsque nous parlons de conscience, nous parlons de reprise de contact avec soi-même, c’est-à-dire de réétablissement du “partnership”, si vous voulez, entre la source qui est l’Esprit ou le double – la conscience mentale – l’âme et l’ego. C’est une reprise, il faut que l’Homme reprenne contrôle de cette énergie qui fait partie de ses centres psychiques, qui fait partie de la fondation de son être, ainsi de suite.

DM : Est-ce que, quand on vit dans un temps donné une certitude, et que quelques années plus tard on ne vit plus de la même certitude, est-ce que c’est une certitude fondée sur la psychologie, la certitude inconsciente, ou ça pourrait être une possibilité d’avoir vécu une certitude en contact avec notre mental, qu’on a perdue à cause d’un conditionnement social ?

BdM : Une certitude mentale, une certitude psychique, une certitude qui vient de la conscience ou qui vient d’un certain état de rapport étroit avec la source, c’est une certitude qui n’a pas de variation.

DM : Elle est toujours ascendante ?

BdM : Oui, la vie peut amener l’Homme à varier sa certitude, mais la certitude elle-même, elle est toujours présente. Vous ne pouvez pas perdre de la certitude quand vous êtes conscients, c’est une permanence. La certitude c’est la présence dans le fond de notre Esprit à travers l’âme, à travers l’ego. C’est comme la présence, la permanence de l’intelligence dans l’Homme, c’est ça de la certitude ultimement.

Donc l’Homme ne peut pas la perdre quels que soient les évènements qui se produisent dans sa vie, et il va travailler en fonction de ces évènements-là, il va traiter ces évènements-là d’une certaine façon, mais la certitude c’est le fil électrique qui le connecte toujours à sa source. Et ça, ça devient le siège de sa permanence, ça devient le siège de sa créativité ascendante, ça devient le siège de sa grandissante liberté, ça devient le fil conducteur qui l’amène ultimement à être en contact avec d’autres niveaux d’énergie encore plus subtils qui font partie de la conscience des cellules, dont la projection du corps éthérique est un aspect fondamental.

DM : Bernard, souvent les gens quand ils vivent psychologiquement une certitude, ils ont tendance à être sûrs d’une vérité, à être sûrs d’une forme, et pendant des années, vont s’accrocher à cette vérité ou à cette forme, et à être presque des missionnés ou des gens missionnaires de la situation. Est-ce qu’un être conscient, quand il vit une certitude, il est encadré aussi par une forme dans laquelle il vante les mérites ?

BdM : Le point que vous faites est très intéressant, parce que c’est justement là que se situe la différence. La certitude psychologique, elle est toujours fondée sur une relation plus ou moins étroite avec une certaine forme de vérité, c’est ce qui la caractérise. On peut prendre les éléments extrêmes de certitude, je ne veux pas nommer des gens ou des groupes en particulier là, mais bon… Prenons un terroriste, le terroriste vit une certaine certitude basée sur une certaine valeur relative du vrai ou du faux, en fonction de son conditionnement social de la mémoire de la race… Témoins de Jéhovah, il y a une certaine certitude, ainsi de suite…

Bon, alors ces certitudes-là sont basées sur des valeurs relatives, tandis que l’être conscient ne peut pas vivre sa certitude en fonction de valeurs relatives ou de valeurs psychologiques, ou de formes psychologiques, la certitude est basée simplement sur sa capacité d’appointer exactement la dose d’énergie créative nécessaire à un évènement fonctionnel par rapport à son expérience.

DM : Donc quand on est sûr, conscient, on est sûr d’une vibration, de la façon dont vous… ?

BdM : Quand on est sûr, conscient, on est certain, conscient, on est certain par rapport à une vibration, on n’est pas certain par rapport à la valeur psychologique de la forme, d’ailleurs c’est probablement un des aspects les plus troublants de l’être conscient, c’est que l’être conscient n’étant pas prisonnier de la forme, n’étant pas envahi par la forme, devient dans un sens, dans un sens, toujours un être prêt à mettre en initiation des êtres.

L’être conscient, qu’il soit d’un certain niveau ou d’un autre, va toujours mettre des êtres en initiation, parce que plus il devient conscient, moins sa certitude est basée sur la valeur de la forme. Et quand il est très très conscient, elle n’est plus basée, sa certitude, sur la valeur de la forme. Elle est basée sur la faculté créative de sa vibration et c’est ça qui demeure et qui devient la clé fondamentale de son insurrection contre la forme, c’est le début de sa liberté, c’est le début de la liberté.

DM : Mais est-ce qu’à ce moment-là, être sûr dans le sens d’être conscient, ça implique de ne jamais être encadré ou de ne vivre que par rapport à un état temporaire face à une forme ?

BdM : Ce n’est pas l’encadrement qui est le problème, l’encadrement est nécessaire, parce que l’encadrement fait partie de l’ordre. Évidemment, psychiquement, techniquement, un être conscient n’est pas encadré, n’est pas encadrable. Je vous donne un exemple là, moi je pourrais être au coin d’une rue, puis il y a une lumière rouge, puis je pourrais aller dans ma tête, puis savoir s’il y a une police qui m’attend, bon ! Ou si je peux passer sur la lumière rouge sans frapper personne, OK. Ça, c’est un aspect.

Par contre, l’être conscient ne peut pas agir comme ça à moins que ce soit réellement important, qu’il y ait des conditions fondamentales qui fassent qu’il soit obligé d’aller au-delà de la forme, mais normalement non, parce qu’à ce moment-là, peut-être qu’il y a une petite vieille au deuxième étage qui regarde, puis si elle voit une personne qui passe à la lumière rouge, elle va dire : “Les gens sont stupides aujourd’hui”.

Donc déjà, l’être conscient aurait influé négativement sur sa conscience, donc l’encadrement fait partie de l’ordre, et l’ordre ça fait partie, l’ordre à tous les niveaux, fait partie des limites nécessaires à l’évaluation psychologique et psychique d’une performance. Un être qui va au-delà d’un certain ordre, un initié peut aller au-delà d’un certain ordre, il va aller au-delà d’un certain ordre pour créer un autre ordre. Donc si l’Homme conscient brise les limites d’un ordre ou va au-delà des limites d’un certain ordre, c’est pour en créer un autre. Ça, souvent les initiés vont faire ça, donc un initié va briser un ordre pour amener l’Homme plus loin, puis ensuite il va arrêter à un certain niveau, donc il va créer un ordre. Mais vous ne pouvez pas vivre en relation avec les Hommes sans ne pas toujours respecter un certain niveau d’ordre.

Une personne consciente, par exemple, seule, n’aurait plus d’ordre à vivre, n’aurait plus à s’assujettir à un ordre, parce que son action n’est plus conséquentielle, autrement dit il n’affecte plus personne, mais dans la mesure ou l’être affecte quelqu’un, il est obligé de respecter un certain ordre. Et une des raisons pour laquelle, dans le monde aujourd’hui, ça va tellement mal, c’est parce que les êtres humains qui sont inconscients, ont l’illusion de vouloir dépasser les ordres ou l’ordre des choses.

Et automatiquement, ils créent un désordre parce qu’ils ne sont pas capables de remplacer l’ordre, même s’il est limité, ils ne sont pas capables de remplacer l’ordre par un autre. Ils ne sont pas capables de remplacer un certain niveau de désordre par un autre niveau de plus grand ordre, ils créent un plus grand désordre. Donc avec le temp ça s’accumule, puis on finit dans le temps où on est là, où plus ça va, plus il y a du désordre, parce que l’Homme vit l’illusion de la liberté psychologique.

Quand on dit, par exemple… Bon, ben, le problème qui se passe présentement aux États-Unis qui éventuellement va se produire dans le reste de la civilisation – parce que tout commence aux États-Unis – aujourd’hui aux États-Unis, ils sont rendus à un point où le désir de l’individu est toujours mesuré en fonction de la valeur constitutionnelle de ses droits… Bon ! Ça fait que tu arrêtes un bandit, il va dire : “J’ai mon droit constitutionnel”. Tout le monde a son droit constitutionnel !

Éventuellement ça va changer ça, parce que le monde, l’individu ne peut pas créer l’ordre qu’il veut, donc il y a des ordres qui doivent être respectés, puis c’est pour ça qu’aux États-Unis présentement, il y a beaucoup de conflagration, beaucoup de désordre, beaucoup de violation du territoire psychique de l’individu, et que la vie psychique, mentale, de l’Homme, devient très difficile. C’est pour ça qu’il y a beaucoup de maladies mentales, beaucoup de maladies physiques.

Donc le phénomène de la certitude, c’est un phénomène qui est très ambigu quand on est inconscient, parce qu’on n’a pas les moyens objectifs pour rivaliser avec une inconscience possible, dans ce sens qu’on n’est pas capable de voir jusqu’à quel point notre certitude, entre parenthèses, est intelligente. On n’est pas conscient des lois de conséquence, tandis qu’un être conscient est conscient des lois de conséquence de sa certitude.

Et étant conscient des lois de conséquence de sa certitude, automatiquement sa certitude est toujours encadrée dans un certain ordre, à moins que lui seul vive sa certitude par rapport à lui seul. À ce moment-là, il n’est plus régi par les lois de l’Homme, il est régi par d’autres lois, et là, ça n’a plus rien à voir avec la civilisation ou les conséquences de l’être en action de certitude, par rapport à la civilisation.

DM : Bon, j’aimerais, dans le phénomène d’avoir de la certitude, en étant conscient, on doit être conséquent de l’impact de cette certitude, de cette conscience de l’ordre, est-ce qu’on a une conscience qui est vibratoire de l’ordre ou si on a une conscience très détaillée de l’ordre qu’on a à créer quand on est sûr d’un mouvement ?

BdM : C’est une conscience vibratoire.

DM : C’est strictement vibratoire… On n’est pas informé ! Vous parliez de la petite vieille qui regardait, on n’est pas informé qu’il y a quelqu’un qui nous regarde ?

BdM : Ce n’est pas nécessaire ! Une conscience vibratoire, ça fait partie de l’ordre de l’Esprit, ça fait partie de la conscience de l’Homme, ça fait partie de l’intelligence de l’Homme, ça fait partie de la présence, ça fait partie de sa conscience. Tu ne peux pas arriver à une lumière rouge puis passer sur la lumière rouge, tu peux le faire si tu n’affectes rien, mais tu n’es jamais sûr si ça n’affecte rien, puis l’Homme n’est pas suffisamment conscient pour savoir s’il affecte quelque chose, donc ça fait partie des lois.

DM : Bon, maintenant, est-ce qu’on peut être sûr à un moment donné d’une façon consciente, et ne plus être sûr dans un autre temps, pour d’autres situations ?

BdM : Non, quand tu es sûr, tu es sûr !

DM : Donc une personne qui est sûre dans une dimension, elle est sûre pour l’ensemble des situations ?

BdM : Oui, oui.

DM : Ça veut dire que les gens qui vivent de la certitude à un stage quelconque dans leur travail ou dans leur vie affective, c’est encore des certitudes d’ordre psychologique ?

BdM : Des certitudes d’ordre psychologique qui sont basées sur l’expérience, qui sont en fonction de l’expérience, puis éventuellement, cette certitude peut être totalement renversée. Alors vous avez des Hommes souvent ou des êtres qui vont vivre une certaine certitude, puis après ça, ils s’aperçoivent qu’ils ont fait une erreur, par exemple, bon ! Tandis qu’un être conscient qui vit une certitude ne vit, ne connaît pas l’erreur, ne vit pas par rapport à l’erreur, parce que sa certitude n’est pas basée sur la valeur de la forme, elle est basée simplement sur le mouvement de la vibration.

DM : Est-ce que vous iriez jusqu’à dire qu’on est totalement intelligent ou on est totalement inconscient, c’est l’un ou l’autre ?

BdM : Non, on devient de plus en plus lucide dans l’intelligence ou on est grandement avéré dans le discernement de l’intelligence. Si on prend un être humain, par exemple, normal, un être humain, bon, un être humain évolutif qui est très intelligent, donc qui est très intelligent là, l’éducation, tout ça là, très intelligent, même s’il n’a pas une bonne éducation, si sa conscience est manquante, on ne peut pas dire qu’il est intelligent. Il a une faculté intellectuelle très développée, il n’est pas nécessairement intelligent.

Intelligent, ça veut dire : Être vibrant, vibrer à son Esprit, ça c’est être intelligent. Même si vous n’êtes pas très très intelligents dans la forme, vous êtes très intelligents dans la vibration. Donc vous pouvez prendre une personne qui est très éduquée, ainsi de suite, qui apparaît intelligente à une personne qui est moins éduquée, mais l’intelligence, ça va plus loin que ça. L’intelligence, ça devient éventuellement une vibration qui, à ce moment-là, qu’elle soit appliquée à travers une forme très développée comme l’intellect ou l’éducation, ou une forme plutôt simple, va toujours demeurer lumineuse.

DM : Bon, quand on a accès à cette forme d’intelligence, on a accès à cette certitude, est-ce qu’on est libre de l’erreur dans la forme ?

BdM : Dans la mesure où on est capable d’accepter la certitude de la vibration. Autrement dit, être capable d’accepter la liberté de l’erreur dans la forme, ça veut dire être capable de supporter la présence de son Esprit. Il ne faut jamais oublier que quand on parle de l’Esprit ou qu’on parle du double, on parle d’intelligence sur un plan mental cosmique. Donc à ce moment-là, ces êtres-là ne sont pas régis par les lois humaines, dépendant du niveau de fusion qu’ils ont avec l’Homme ou qu’ils auront avec l’Homme, l’Homme selon sa capacité de vivre sa fusion avec cette source d’énergie là, développera un niveau de liberté par rapport à l’erreur, parce que l’erreur c’est une évaluation psychologique de la forme.

Tandis que plus l’Homme est conscient, plus l’Homme sera conscient, plus l’Homme sera capable de supporter la solitude DANS son intelligence, pas de son intelligence, la solitude DANS son intelligence, autrement dit la solitude dans sa lumière, autrement dit plus l’Homme sera capable d’être au-dessus de la conscience relative de la mémoire de la race, plus il développera une certitude par rapport à l’intelligence, par rapport à l’énergie, par rapport à la vibration.

Donc moins il sera sujet aux reflets que crée cette intelligence quand elle passe par des couches inférieures de sa conscience, donc plus il sera libre, plus il sera certain, plus il sera éloigné de l’erreur psychologique, parce que l’erreur psychologique c’est une réflexion de l’ego. Mais l’Homme a toujours un certain ego, donc s’il fait l’erreur psychologique, ça dépend de sa capacité de supporter son rapport avec la source qui lui permet de pouvoir se libérer de la valeur réflective de son erreur sur son ego, sur son écran mental, sur ses émotions.

DM : Et de continuer à s’actualiser aussi ?

BdM : Pardon ?

DM : Il faut qu’il soit capable de continuer de s’actualiser ?

BdM : À ce moment-là il continue à s’actualiser, puis s’il est rendu à un certain niveau, la source va l’amener un petit peu plus loin, puis un petit peu plus loin, puis un petit peu plus loin, puis un petit peu plus loin, puis c’est ça que j’appelle l’initiation solaire, c’est amener l’Homme le plus loin possible, jusqu’à tant qu’il soit capable de tout intégrer ça.

DM : Bon, on parle souvent d’initiation solaire dans le processus de la certitude, et puis qu’est-ce que l’Esprit initie principalement dans la vie d’un individu ? Quand un individu pour la première fois de sa vie prend conscience du fait qu’il existe un Esprit, qu’il existe un double ou qu’il prend conscience qu’il y a un développement de conscience, quel est l’élément dans lequel il peut s’attendre à être le plus initié, c’est quoi que l’Esprit initie dans ses premières phases ?

BdM : Dans ses premières phases jusque dans ses dernières, l’Esprit va l’initier à détruire en lui toutes formes de croyances pour le libérer de la valeur de la forme.

DM : De la valeur de la forme ?

BdM : Oui, on pourrait dire que l’initiation solaire, c’est la destruction intégrale cosmique de la croyance de l’Homme sur la Terre, à TOUT !

DM : Est-ce qu’il y a des formes ultimes ou des valeurs ultimes ? Des valeurs qui… On peut dire, exemple, lorsqu’on a détruit la valeur dans telle forme, je ne sais pas, de la divinité, de la politique, la croyance en quelque chose dans l’Homme, est-ce que ça serait à ce moment-là, dire qu’une fois qu’on a franchi ça, c’est la dernière valeur qui restait à se dégager, à se libérer, est-ce qu’il y en a une en particulier ?

BdM : Non, parce que la croyance c’est l’enveloppe des valeurs, la croyance c’est un gros “Glad-bag” (marque de sacs poubelles), (rires de DM). Dans la croyance, c’est un phénomène psychologique et un phénomène psychique, la croyance ! Dans la croyance vous avez tout, vous avez la divinité, la politique, l’amour, vous avez tout ! Toute l’expérience de l’âme ou des âmes sur la Terre, toute l’expérience de l’Humanité depuis des millénaires, toute la conscience que l’Homme peut avoir des lois occultes ou invisibles, toute la conscience de l’universel, c’est tout d’un “Glad-bag”. Ça, c’est de la croyance. Puis la croyance, c’est totalement “detrimental” (préjudiciable) à la conscience humaine, l’Homme ne peut pas être intelligent s’il croit.

À ce moment-là, dans une fusion ou dans un processus d’initiation solaire, l’Homme sera amené automatiquement à la destruction de la croyance, donc à l’élimination de la valeur relative par rapport à la conscience de l’ego. Ça ne veut pas dire l’élimination de la valeur en tant qu’ordre, mais la valeur relative. Donc, par exemple, un Homme qui aurait une certaine conscience, puis qui aurait un frère qui serait très spirituel, puis qui irait à l’église à tous les dimanches, si ça ne fait pas partie de sa vibration d’arriver à un certain niveau de conscience, l’Homme conscient sera obligé de respecter le fait que cet Homme-là va à l’église tous les dimanches. Autrement dit c’est un ordre, parce que quand tu es conscient, tu es obligé de respecter les ordres, l’ordre de l’Homme ou l’ordre de l’Humanité. Sans ça tu crées du désordre terrible, parce que la conscience dans le fond, c’est toujours pour toi-même, ce n’est jamais pour les autres.

Mais dans l’initiation solaire ou dans le processus de fusion entre l’Homme et le plan mental, l’élimination de la croyance est fondamentale. Moi je dirais que l’initiation solaire sur la Terre, c’est la destruction de la croyance, et l’initiation astrale sur la Terre, c’est le développement de la croyance. Donc l’involution c’est le développement de l’initiation astrale sur la Terre jusqu’à la fin du vingtième siècle, puis l’initiation solaire c’est la destruction de la croyance. La destruction de la croyance (coupure enregistrement)… (Reprise en cours d’enregistrement (…) Il va s’organiser pour leur faire croire.

DM : Dans le sens que cette certitude-là, il va simplement la vivre pour lui-même ?

BdM : Il va la vivre pour lui-même, puis en parlant, l’Homme, il va mettre l’Homme en vibration, c’est évident qu’un être conscient a un certain niveau vibratoire d’intelligence, donc il va mettre l’Homme en vibration. Si l’Homme est réceptif à cette vibration-là, l’Homme peut partir de là puis grandir dans sa conscience par lui-même, ainsi de suite, mais il ne pourra pas grandir dans sa conscience par rapport à un système de croyance.

DM : Parce que l’Homme psychologique qui croit, donc qui vit une certitude dans sa croyance, a tendance à se donner une mission par rapport à l’autre ?

BdM : Oui, parce que quand vous vivez une certitude psychologique par rapport à votre conscience, vous vivez la manifestation astrale de votre intelligence, autrement dit vous vivez l’expérience d’âme, c’est l’âme qui vibre. Puis l’âme quand elle vibre, elle vibre toujours de la crainte, donc un Homme qui impose de la croyance à un Homme, il transfère toujours chez lui sa propre crainte.

Si l’Homme demande à un être de le croire, il se crée un allié astral, c’est quasiment… Ça fait partie – loin, loin, loin, loin sur les plans subtils – ça fait partie de la manipulation de la magie noire. Entraîner une personne à croire, surtout quand on parle des choses importantes là, les choses de l’Esprit, on ne parle pas d’un verre d’eau là, on parle… Amener quelqu’un à croire dans des idéologies, à croire dans des idées, à croire dans des aspects surtout occultes de la réalité, c’est s’engager de façon subtile dans la méthodologie ou l’idéologie de la magie noire.

DM : Puis quand une personne est consciente, et qu’elle dispose d’une certitude, elle se manifeste avec intensité, mais j’ai de la difficulté…

BdM : Elle n’a rien à prouver..

DM : Elle n’a rien à prouver ? Ça, c’est la caractéristique ?

BdM : Oui, une personne consciente n’a rien à prouver : “Prends-les, prends-les pas, bonjour” !

DM : Elle ne s’engage pas avec l’autre ?

BdM : Elle peut s’entretenir avec l’autre, si l’autre a une certaine vibration, mais elle ne va pas la lier !

DM : Ça, c‘est la caractéristique ?

BdM : Oui, elle est totalement… Elle va avoir tendance à toujours rendre l’autre indépendante en Esprit, autonome, autonome, autonome, aucune démagogie, aucun besoin de s’affilier une autre personne pour supporter notre propre insécurité.

DM : Bon, à ce moment-là une personne qui vit de la certitude, pourquoi elle s’intéresserait à une autre personne ?

BdM : Ce n’est pas qu’elle s’intéresse, c’est le processus créatif qui est mis en vibration qui crée la connexion, ce n’est pas la personne elle-même, c’est la parole, c’est le mouvement créatif de sa conscience qui engendre. Puis d’ailleurs ça, c’est intéressant que vous mentionnez ça, parce que quand une personne commence à prendre conscience du processus vibratoire de la parole, au début elle est énervée, puis elle parle, puis elle veut parler, puis elle veut parler, puis ça n’arrête pas, t’sé, ça parle pendant des heures, puis des jours, puis des jours, puis des jours !

Puis un jour tu t’écœures de ça, tu ne peux plus parler. Il y a un temps, tu deviens une “parlette” là, t’sé, c’est une maladie ! Ça fait que tu veux parler, pourquoi ? Parce que l’Homme commence à découvrir la parole, avant il jasait, l’Homme a jasé toute sa vie, ça fait qu’il n’a jamais rien appris. Là il commence à apprendre un petit peu, il parle… Hop, hop, hop, c’est intéressant. Ça fait que lui, quand il parle il apprend quelque chose, l’autre quand il écoute il apprend quelque chose, ça fait que là, ça devient contagieux.

Mais un jour, quand tu as parlé pendant dix ans, quinze ans, tu ne peux plus parler, là tu es muet, là tu fais attention quand tu parles parce que tu sais ce que ça crée, t’sé… Des fois, je conte l’histoire quand j’étais en avion, je m’en venais de Los Angeles à Toronto, à travers Toronto, puis j’étais après écrire. Puis c’est évident quand j’écris, j’écris vite, puis je ne regarde pas, je fume une cigarette puis j’écris, puis j’écris, c’est mécanique, bon !

Là il y a un type qui était assis à ma droite, puis qui me regarde faire ça, ça fait qu’il est venu me voir, puis quand il est venu me voir, je dis : “Bonjour George, comment ça va”… Là, il est tombé… Ça fait que là, j’avais fait l’erreur d’ouvrir ma trappe, vu que je parle, j’ai parlé de ses enfants à Toronto, puis là j’arrive à Toronto. Bon, là j’étais content de le sortir de ma vie !

Là j’étais assis, puis tout d’un coup je rencontre quelqu’un que je connais qui arrivait de la Chine, de Pékin, là ça continue encore, ça fait qu’il vient un point, quand je sors maintenant en avion, je m’arrange pour choisir mon siège d’avance, que je sais qu’il n’y a personne qui me connaît, puis là je peux faire mes affaires, puis je ne parle pas à personne. Sans ça, ça ne finit plus !

Ça fait que l’Homme éventuellement en arrive à contrôler sa parole, mais ça, ça prend des années, parce qu’on a perdu tellement le pouvoir de la parole, qu’on a perdu la mesure de pouvoir se sonder soi-même, parce que la parole permet de te sonder toi-même. C’est comme si la parole permet de sonder ton infinité, quand tu parles, tu sondes ton infinité dépendant de ce que tu parles, dépendant de ce qu’on te demande. Bon !

Ça fait que si vous, vous me demandez une question très très occulte que je n’ai jamais parlé, là je commence à la parler, donc ça me permet de sonder ça. Ça fait qu’au début c’est intéressant parce qu’on n’a jamais été capable de se sonder soi-même, mais avec le temps, quand on est habitué à se sonder, éventuellement on ne veut plus se sonder, ça fait que là on contrôle la parole, puis on s’arrange pour parler quand c’est nécessaire.

Comme là, j’ai rencontré Michèle Richard puis son mari, hier au restaurant, t’sé… C’est terrible, t’sé… (rires du public). Ça fait qu’elle est bien fine, puis tout le monde est bien fin… Mais… Je magnétise tout le monde, t’sé ! Puis je ne veux pas inviter le monde chez nous, moi je ne suis pas intéressé à rencontrer des artistes chez nous, t’sé… Ça fait que… Mais comme il est bien fin, j’ai parlé bien plus de lui que d’elle.

Puis j’ai dit : “Toi, ce n’est pas toi qui m’intéresse, ce n’est pas Michèle Richard qui m’intéresse, toi tu ne m’intéresses pas, lui m’intéresse, puis je vais te dire pourquoi est-ce qu’il m’intéresse, c’est parce qu’il est sincère, il est insécure, il est fin, il parle trop pour rien”. Mais j’ai dit : “Une personne qui le rencontre, il faut que tu le prennes comme il est, il ne faut pas que tu interprètes ce qu’il dit, si tu interprètes ce qu’il dit, tu vas penser qu’il est snob, puis si tu le prends comme il est, tu vas réaliser que c’est un petit gars qui est insécure, qui a travaillé bien fort puis qui est sincère”. Puis là, j’ai parlé, puis les “waitresses” (serveuses) nous écoutaient, les “waiters” (serveurs) nous écoutaient, là ça n’arrêtait plus dans le restaurant, t’sé, ça fait que c’est toujours de même, il faut que j’apprenne à fermer ma gueule, tu vois ce que je veux dire… Mais des fois, c’est le fun, t’sé ! (rires du public).

DM : La question qu’on se pose souvent, c’est qu’une fois qu’on a une connexion…

BdM : Ce qui arrive quand t’es… T’sé, il arrive un certain niveau, tu connais tout le monde, t’sé, ça fait que si tu parles à quelqu’un qui ne te connaît pas, puis tu le connais, là il devient tout “croche”, tu n’en as plus de secret, t’sé, tu n’as rien qu’à parler, puis ça sort, puis ça sort, puis ça sort ! Ça fait qu’à un certain moment donné, il faut que tu contrôles ça, sans ça tu magnétises l’être humain. Puis après ça, il te dit : “Tu investis chez nous”… Tu fais l’erreur de dire oui, t’es fait à l’os. Après ça, c’est Radio Canada qui arrive chez vous, ça fait qu’il faut que tu mettes un stop.

DM : Oui, mais si votre contact, si votre Esprit veut faire ?

BdM : Ahhh ! Mon cher, l’Esprit, c’est un vampire ! L’Esprit c’est un vampire, le plan mental, toutes les forces cosmiques, l’Homme va comprendre ça un jour. Quand l’Homme va comprendre ça un jour, l’Homme va avoir tout compris. Les forces cosmiques, c’est totalement vampirique, pas dans le sens astral du terme, mais dans le sens qu’on est totalement niaiseux… Puis quand on cesse d’être niaiseux, on commence à comprendre la “game”.

Quand tu comprends la “game” des plans invisibles, ainsi de suite, ou de n’importe quel plan, ben, tu deviens bien lucide, puis là ils sont contents, parce que c’est ça qu’ils veulent, c’est ça l’évolution, sans ça il n’y a pas d’évolution possible, c’est terrible de croire, c’est terrible… Si l’Homme savait comment c’est terrible de croire !

DM : Y compris eux autres ?

BdM : Ah ! Ben, les autres le savent encore plus, c’est des êtres d’intelligence.

DM : Non, mais je disais nous, par rapport à notre source, croire, là, ça va jusque là…

BdM : Ils ne sont même pas intéressés à ce qu’on les croit, d’ailleurs dans la fusion, dans le processus de fusion, ils vont tout faire pour détruire ça, parce qu’ils sont très très conscients de la déchéance humaine à cause de ça. L’Homme, c’est un être de lumière, l’Homme n’a pas besoin de croire à rien. L’Homme il est connecté à sa source, il est sa source, il faut qu’il intègre cette source-là, puis éventuellement il devient cette affaire-là. Puis ça, ça va être très long, d’ailleurs l’évolution de la race-racine, c’est ça. L’Homme ne peut plus croire. Regardez ce que ça a fait en Russie, en Allemagne, the “American dream”… L’Homme ne peut plus croire, l’Homme va le réaliser un jour.

DM : Bernard, il y a beaucoup de gens qui… C’est plus qu’une impression, c’en est presque une certitude pour eux autres, ils ont l’impression très forte que leur certitude vient de leur source, est-ce que c’est réel ?

BdM : Ah ! Ça c’est intéressant comme question. Ça, c’est intéressant ! Ça, c’est l’aspect le plus subtil puis le plus dangereux de la croyance, parce que si vous prenez le verre ici, la source c’est l’eau, puis le conteneur, le verre, c’est l’Homme. L’un sans l’autre n’ont aucune fonction, si tu n’as pas de verre, tu ne peux pas boire l’eau, comprends-tu ? Si tu n’as pas d’eau tu ne bois rien. Ça fait que l’être humain conscient, c’est ça !

L’être humain inconscient, il vit moins de la forme, il vit plus de l’eau, il n’y a pas d’équilibre, puis il se fait prendre. L’être humain inconscient – surtout je parle de l’être humain spirituel qui avance, qui est avancé, sensible – doit comprendre ça, que ces forces-là sont sur des plans totalement prépersonnels. Puis l’évolution de l’Homme, la fusion qui est un grand évènement sur la Terre et dans le cosmos, dans l’univers au large, la fusion demande que l’Homme en arrive un jour à totalement intégrer cette énergie-là, pour pouvoir vivre sa réalité, son unité, sa fonction. Parce que l’être humain a une fonction, le verre a une fonction, pas rien que l’eau qui a une fonction.

Puis l’involution, les systèmes de croyance spirituelle de l’involution nous ont amenés à donner plus d’importance à l’eau qu’au verre, puis il faut que ça soit renversé ça ! Donc l’Homme va apprendre à intégrer ça ! Mais les forces vont toujours tester l’Homme dans la croyance, parce que les forces savent que c’est là que l’Homme est le plus vulnérable, c’est très difficile, vous savez, de vivre sans… C’est très difficile pour l’être humain de s’imaginer qu’est-ce que c’est “pas pouvoir croire”.

DM : Dans les registres que vous parlez, c’est effectivement très difficile… Parce que si on a une relation avec une source et que ça n’est pas parlé de l’extérieur, mais c’est vécu intérieurement, on a l’impression d’une force qui ne vient pas de nous là, t’sé… ?

BdM : Oui, mais c’est une force qui fait partie de nous, puis ce que l’Homme ne sait pas, c’est que la force qui vient ou la force qui se manifeste en nous, la communication qui se manifeste en nous, cette conscience-là, elle peut être facilement astralisée, c’est pour ça qu’il ne s’agit pas pour l’Homme de croire, c’est très dangereux. Il ne s’agit pas pour l’Homme de croire que sa source, sa communication vient de la source, il s’agit pour l’Homme d’être totalement indépendant en Esprit, c’est-à-dire être intelligent ici.

Si l’Homme est intelligent dans sa vie, autrement dit si l’Homme dans sa vie se crée un ordre, si l‘Homme se protège constamment dans sa vie, à ce moment-là, il est intelligent. Si l’Homme ne se protège pas, il n’est pas intelligent. Ça fait que ce n’est pas de reconnaître… Éventuellement l’Homme le saura, le reconnaîtra, pourra voir les paramètres qui l’incitent à la différence entre l’astral puis le mental, ça devient éventuellement évident.

Mais au début ce n’est pas évident, puis la seule chose qui est évidente pour l’Homme au début, c’est de prendre conscience de l’importance de mettre toujours de l’ordre dans sa vie. Si l’Homme croit les forces intérieures qui lui parlent, il est fait ! Parce qu’il n’a pas le discernement, puis il est loin de la lucidité. Le besoin de croire chez l’Homme fait partie de son insécurité fondamentale… Fondamentale !

DM : Mais Bernard, quand une personne dispose d’une ressource comme vous, vous avez en avion un contact avec un étranger, puis vous lui décrivez sa vie, vous créez des impressions extrêmement fortes chez l’individu. Quand vous disposez pour les gens égoïquement d’un talent de cet ordre-là, c’est une forme de pouvoir, c’est une sorte de capacité de se véhiculer dans toutes les formes, ça donne une mobilité extraordinaire, il n’y a pas une responsabilité, je dirais, d’être créatif par le fait de disposer de cette relation-là avec la source ?

BdM : Mais vous l’êtes ! Quand vous parlez de quelqu’un, dans cette faculté créative là, il y a des dimensions, il y a plusieurs façons de parler d’une personne, comme dans l’expérience dernièrement où je parle de cette dame, de cette artiste-là et de son mari, j’ai fait exprès pour mettre l’emphase sur son mari plutôt que chez elle, parce qu’elle, elle l’aime son mari. Lui a besoin… C’est bon pour son moral d’être… De voir quelqu’un qui peut le comprendre, ainsi de suite, parce que ce n’est pas en société que ça se fait, sa femme le comprend peut-être mais en société, surtout dans ce monde-là, il n’est pas nécessairement facilement compris.

Donc de mettre l’emphase sur lui au lieu de parler d’elle, c’est déjà l’aider lui, donc c’est déjà lui donner quelque chose, puis c’est déjà donner à sa femme la confirmation que son sentiment par rapport à lui n’est pas mal juste dans la mesure où un pur étranger peut aller chercher cette vibration-là, donc ça fait partie du pouvoir créatif.

DM : Mais quand je parle de responsabilité, je parle surtout au niveau du fait que… À cause d’une capacité, ça engage…Tu sais, c’est comme quelqu’un qui dispose d’un million…

BdM : Ah ! Il ne faut pas que vous vous engagiez trop, il ne faut pas que vous parliez trop, il y a une mesure, vous l’avez la mesure. Si je l’avais invité chez nous, ça n’aurait pas été bon, parce que si je l’avais invité à ma maison, ça aurait continué encore, puis là tu crées des amitiés, tu crées des alliances, puis ça ne finit plus, Ça fait qu’il y a une mesure, puis tu le sais, quand arrêter ! Mais ça, ça fait partie de la lucidité.

Si je les avais rencontrés en 1972, peut-être que je serais encore après leur parler ce soir, t’sé, mais aujourd’hui, maintenant, j’ai tellement réduit mon contact avec l’Homme que quand je le fais, je le fais sur une base très courte, très intense qui peut lui servir, puis je m’en vais après ! Donc dans la vibration il y a une mesure, il y a un ordre, il y a une mesure, puis tu es sensible à cette mesure-là. Tandis que probablement avant 1972, je n’aurais pas été sensible à cette mesure-là, parce que je n’étais pas capable de la contrôler cette énergie-là, comme aujourd’hui. Tandis qu’aujourd’hui, c’est une seconde nature.

Donc ça, ça fait partie de la lucidité. Éventuellement, plus l’Homme va être conscient, plus il va être capable de mesurer la dose, il y a une dose, à l’être humain il y a une dose. Il y a des gens, tu peux leur parler tant ; il y a d’autres personnes tu peux leur parler tant ; il y a d’autres personnes, tu ne leur parles pas “pantoute” (pas du tout). Puis tu le sais, c’est dans la vibration. Donc ça fait partie de ta sensibilité intérieure, ça fait partie de ton intelligence, ta conscience, ta certitude.

DM : Puis ça ne s’établit pas sur un paramètre quelconque ?

BdM : Non. Ça varie avec chaque individu… Chaque individu.

DM : Est-ce que ça dépend de la fonction que vous avez à véhiculer avec la personne ?

BdM : Dans le sens que vous avez à vivre avec, quand vous êtes rendu à un point, en tout cas comme moi je le suis, où je n’ai plus d’intérêt à rencontrer l’Homme en privé, parce que je veux vivre ma vie privée avec ma femme, puis ma fille, ma famille, à ce moment-là tu crées des barrières, tu crées des limites. Tu doses ton langage, tu doses la mesure de ce que tu es capable de révéler de ces personnes-là, parce qu’il n’y en a plus de limite, tu peux connaître n’importe qui, à distance ou proche. Donc ça fait partie de ton intelligence de contrôler ça, puis c’est ça la lucidité.

DM : OK. Une grande certitude, ça donne beaucoup d’autorité, beaucoup d’intensité, est-ce que c’est la famille, est-ce que c’est un noyau de vie intime qui nous protège d’un débordement quand on dispose de cette intensité, est-ce que c’est l’unique ou le seul moyen de contenir cet élément ?

BdM : Dans l’évolution actuelle où l’Homme vit une conscience mentale en “contradistinction” avec une conscience spirituelle, oui. Dans une conscience mentale, l’Homme a besoin d’être engagé dans un cadre très très personnel, très près de lui, avec lequel il est complètement en harmonie pour pouvoir contenir toute cette énergie-là. Sinon cette énergie-là va se diffuser dans le monde. Moi si je n’étais pas marié, si je n’avais pas une famille qui est très nécessaire à ma vie, même en tant qu’initié, je ne pourrais pas contenir cette vibration, seul.

Ça fait que probablement que je me créerais des groupes, peut-être que je serais devenu un gourou, un “gouzou” ou quelque chose, ainsi de suite. Il faut que tu parles, tu ne peux pas parler au mur, tu ne peux pas parler à ton chien, ça fait que dans une famille, dans un noyau familial où tu as une femme – ou un mari – ainsi de suite, avec laquelle tu es capable d’engendrer cette énergie, n’importe laquelle, à ce moment-là elle est contenue cette énergie-là.

Puis quand tu as besoin de la véhiculer à l’extérieur, tu la véhicules à l’extérieur, mais ça te donne une capacité de revenir à un point de focalisation très intense qui est ta famille, donc ta famille devient essentielle. Pendant l’involution, les initiés qui vivaient des initiations astrales très spirituelles, n’avaient pas besoin de famille, parce qu’ils étaient mariés aux forces, puis ils ont fini toujours dans des culs-de-sac.

Mais dans l’évolution, l’Homme conscient, l’initié solaire aura besoin d’une relation étroite avec une personne ou un certain nombre de personnes qui ne sont pas greffées à la masse des personnes avec lesquelles ils peuvent être en contact, pour pouvoir continuer à véhiculer cette énergie-là. Parce que quand tu as une conscience mentale, tu ne fais pas de méditation, puis tu es tellement conscient des lois occultes, des forces, tu es tellement conscient des forces, ta haine des forces est tellement grande que tu n’es pas intéressé à faire des prières, puis tu n’es pas intéressé à méditer, tu as dépassé tout ça.

Ça fait qu’à ce moment-là, l’être humain, l’amour que tu as pour l’être humain contrebalance l’amour spirituel que tu peux avoir pour les forces occultes, et ça, c’est le début de la conscience de l’Homme nouveau. Si vous me demandez : “Qu’est-ce que c’est la marque de l’Homme nouveau”… Ça sera sa capacité d’aimer plus l’Homme que les forces occultes. Et ça, ça demande beaucoup de discernement, surtout pour un être humain qui a été violé pendant des millénaires dans sa conscience, qui a vécu une conscience expérimentale, qui n’a jamais compris les mystères, qui n’a jamais pu connaître les lois de l’origine des mondes, des temps, l’Homme n’a rien su ! Donc tout ce qu’il a su, ça a été par symbolisme, par parabole, ainsi de suite.

Donc l’Homme a été réellement violé depuis la coupure avec les circuits universels, et revenir avec les circuits universels, c’est beaucoup d’énergie. Puis il a besoin de quelqu’un, un ami ou une femme, ou un mari, ou quelqu’un de très près avec lequel il peut échanger constamment quand il veut, mais dans une très très grande harmonie. Sinon l’Homme peut avoir tendance à socialiser cette énergie-là, puis à ce moment-là, à créer des groupes. D’ailleurs, la raison pour laquelle les Hommes qui ont une certaine vibration spirituelle, sont toujours amenés à créer des groupes, puis des religions, c’est parce qu’ils ne sont pas capables de contenir cette énergie-là, ils ne sont pas capables de balancer une force cosmique avec l’amour qu’ils ont pour l’être humain.

Et un jour, quand l’Homme ne croira plus, l’Homme comprendra que la plus grande importance de l’intelligence sur une planète, que ce soit la Terre ou que ce soit sur une autre planète, c’est la capacité de se libérer complètement de l’affection que l’on peut avoir pour les mondes intemporels, parce que les mondes intemporels, ce sont des mondes impersonnels, prépersonnels. Et ce sont des mondes qui sont régis par d’autres lois. Vous ne pouvez pas demander à des morts d’agir comme nous autres, de penser comme nous autres, de sentir comme nous autres, et vous ne pouvez pas demander à des êtres dans le monde de la lumière, de sentir comme nous autres, puis d’être comme nous autres.

Nous autres, on est… L’Homme est sur la Terre, parce que l’Homme fait partie de la septième fondation, le plan astral c’est une autre fondation, la cinquième fondation, la quatrième fondation qui fait partie d’un autre ordre, puis le plan des doubles, ça fait partie de la première fondation universelle. Donc ce sont des mondes qui sont totalement différents, mais qui ont une relation étroite de construction et d’évolution ensemble.

La fonction de l’Homme, c’est de comprendre ces lois-là, d’intégrer ces forces-là, de se libérer des forces astrales, rentrer en fusion avec les forces de la lumière, autrement dit devenir intelligent créatif, et pouvoir finalement perpétuer sa lumière sur un plan d’abord matériel, et ensuite sur un plan éthérique. Pour ça, l’Homme ne peut pas avoir aucun amour ou sentiment pour les forces spirituelles.

Un des grands problèmes que j’ai présentement avec le livre que j’ai publié pour les Américains, c’est que les Américains disent toujours : “Qu’est-ce qu’il pense Monsieur Bernard, de l’amour”… Les Éditeurs nous reviennent toujours avec ça : “What does he say about love? What is his position on love”… Puis quand ils voient le manuscrit du livre qui était écrit pour eux autres là, ils sont tout énervés, parce qu’ils ne sont pas capables de lire le livre puis aller chercher une méthode là-dedans, puis dire : “Bon, ben, on a lu le livre, puis après avoir lu le livre, on va être fusionné”. Ils l’ont pas, ça ! Ils veulent toujours des formules… 5,95 pour une douzaine de formules, ça marche pas de même ! Ça fait que c’est bien difficile pour eux autres.

Tout le mouvement New Age aux États-Unis, ils sont bien énervés avec le livre… Le livre est bien intelligent, c’est bien intéressant, mais ils sont bien énervés, pourquoi ? Parce qu’ils ne sont pas capables de sentir “qu’est-ce que c’est qu’il va nous donner le livre”, ça fait que là, ils sont obligés… L’éditeur, il a été obligé d’écrire une introduction pour le livre, pour que ça soit un petit peu plus palpable pour eux autres, t’sé, ça fait que ce n’est pas un cadeau !

Si j’écris pour les Chinois c’est encore pire, les Japonais c’est encore pire, il faut que j’écrive pour chaque peuple, les Allemands ont une certaine mentalité, les Italiens une autre mentalité, les Français une autre mentalité. Tu ne peux pas écrire un livre pour tout le monde, ils ont une vibration différente, ça fait que les Américains je les ai accrochés avec quelque chose, c’est l’amour, la spiritualité, “Love thy neighbour” (Aime ton prochain), ça fait que là, je leur ai rentré dans le plexus solaire, puis “send an arrow” (envoyer une flèche)… Ça fait que…

DM : Mais Bernard, quand un individu vit seul, et puis qu’il vit de cette intensité, est-ce que… Vous parliez tout à l’heure de… L’être a tendance à socialiser puis à faire des groupes, est-ce que des relations avec des amis, ça peut substituer une vie de couple pour pouvoir canaliser cette intensité ?

BdM : Des relations avec des amis, ça peut substituer une vie de couple temporairement, mais éventuellement il n’y a rien comme une vie de couple, il n’y a rien comme un couple, quand bien même ce serait ton chien, un couple, c’est un couple !

DM : On ne peut pas communiquer avec un chien !

BdM : Bon, ben, supposons que tu es capable (rires public) ! T’sé, t’en vois des petites vieilles, à soixante-cinq ans, soixante-dix ans, elles ont un chien, elles ont leur toutou, elles sont bien mieux avec leur toutou qu’avec leur ancien mari, t’sé, elles sont bien avec leur chien, bon, c’est un couple, bon ! Mais un couple c’est un couple, un homme puis une femme, ou un homme puis un homme, puis une femme puis une femme, puis un homme, t’sé, “whatever”… Un homme, un chien… Une femme, un chien, un couple c’est un couple. Un couple c’est l’intimité psychologique d’une vibration intelligente qui se permet de distribuer facilement entre les deux partenaires l’impression d’être mutuellement respectueux de l’intelligence de l’autre, c’est ça un couple !

DM : Mais on peut respecter l’intelligence d’un ami !

BdM : Bah oui, mais ça, ce n’est pas un couple, mais ça se rapproche… Un ami c’est un ami. Un ami c’est un petit peu en dehors d’un couple, tu ne peux pas vivre indéfiniment avec un ami. Un ami un jour, il va falloir que tu fasses un couple avec. Quand bien même tu dirais : “Je l’aime bien cette fille-là, c’est mon amie”. Un jour, vous allez vous frotter, brûler les doigts ensemble, puis il va y avoir de l’électricité qui va se produire, qui va se passer, ça fait qu’elle va rentrer dans ton orbite ou tu vas rentrer dans le sien, ça va former un couple !

DM : Un couple, c’est une appartenance ?

BdM : Un couple, c’est la création psychologique d’un ego qui se permet à travers et en relation avec un ego, de supporter un niveau d’intelligence qui est le sien par rapport à un autre niveau d’intelligence qui est l’autre, dans une fonction d’harmonie, qui fait en sorte que l’intelligence de l’un est mis en échec par l’intelligence de l’autre, pour que l’un ne fasse pas d’erreur, c’est ça un couple ! (rires de DM et du public).

DM : On va retourner à l’école (rires du public), mais pourquoi mis en échec ?

BdM : Parce que tu ne peux pas être intelligent tout seul, surtout si tu es contacté, surtout si tu as un contact intérieur, tu ne peux pas être intelligent tout seul. Tu sais, quand un gars te dit : “Le Christ me parle”, là il est fait à l’os ! (rires du public). Il y en a plein d’évangélistes… Le Christ leur parle ! Supposons qu’ils regardent qui c’est qui leur parle… Ça fait que ça va loin l’affaire ! Tu ne peux pas être intelligent tout seul, ça fait qu’oublie ça, être intelligent seul ! Oublie ça ! Que tu sois initié, pas initié, oublie ça, être intelligent tout seul, puis sais-tu pourquoi ? Parce qu’être intelligent… La raison pour laquelle tu ne peux pas être intelligent tout seul, c’est parce que l’énergie de l’intelligence est une énergie descendante, mon cher !

Puis l’énergie, il faut qu’elle circule, puis qu’elle remonte, puis elle remonte rien qu’à travers l’autre. Ça fait que si elle descend en toi, puis qu’elle ne remonte pas à travers l’autre, tu es fait à l’os ! Tu ne ne peux pas être intelligent tout seul, ça fait que quand je parle de couple, je parle d’unité, d’union, de relation avec une autre personne, que ce soit un couple là, un couple-couple là, ou que ce soit un “chum” ou que ce soit un partenaire ! Mais tu ne peux pas être intelligent tout seul.

Je donne toujours l’exemple de la petite femme qui est bien dans sa cuisine, qui fait de la soupe aux pois, puis elle est bonne, puis son mari qui est un PhD, qui est un ingénieur. Puis un jour ils font un “party”, puis il y a des “business man” qui viennent dans la maison, puis la petite femme est dans sa cuisine, elle regarde du coin de l’œil ce qui se passe dans le salon. Puis elle en a pointé un, elle l’a vu le gars là, que son mari lui a dit un soir : “Il y a un homme d’affaires qui vient, il est bien intelligent, puis on peut faire des affaires”.

Puis quand le “party” est finie, la petite femme elle va dire à son mari ingénieur, intelligent, PhD université de Montréal là, elle va dire : “Lui là, je ne le trace pas”. Puis là, le gars lui, qui veut être intelligent tout seul, il va dire à sa femme qui est, entre parenthèses, bien simple, qui fait rien que de la soupe aux pois, il va dire : “Toi, qu’est-ce que c’est que tu connais dans les affaires, mêle-toi donc de tes affaires, moi j’ai un PhD, je suis un ingénieur, lui c’est un lion, c’est correct”. Puis trois mois après, la première chose que tu sais, le gars est… (inaudible) ! Elle dit : “Je te l’avais dit”…

Là, elle se mouche avec son petit “apron” (tablier)… Comment t’appelles ça… Son tablier, puis elle pleure, elle dit : “Je te l’avais dit, mon amour”. Puis l’autre dit : “Ouais, ouais, ouais, tu me l’avais dit”… Tu ne peux pas être intelligent tout seul ! Puis la première chose que l’Homme va apprendre, je parle de l’Homme conscient, la première chose que l’Homme nouveau va apprendre, c’est que la Femme a un rôle à jouer dans son évolution, dans sa vie, elle a un rôle extrêmement important. Puis il va réaliser que la Femme, elle a une sorte d’intelligence que l’Homme n’a pas, puis s’il ne va pas la chercher, il est fait à l’os !

DM : Merci, Bernard (Applaudissements).

mise à jour le 22/08/2024

Retour en haut