Foi spirituelle ou conscience universelle

Canadian Arctic – credit: @NorthernScavenger YouTube

Conférence avec Daniel Ménard 70

« DM : Bernard, dans la deuxième partie, le sujet, c’est : “Foi spirituelle ou conscience universelle”, est-ce que dans la suite qu’on parle, du phénomène de la croyance, est-ce que les individus qui ont à vivre d’une conscience de leur relation avec leur double, est-ce qu’il s’élimine toute forme de … » BdM

 

En Français vous lisez la transcription manuelle de la conférence de BdM, dans une autre langue la traduction par une intelligence artificielle (AI) de cette transcription manuelle, donc le résultat est à interpréter avec discernement.

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Daniel Ménard (DM) : Bernard, dans la deuxième partie, le sujet, c’est : “Foi spirituelle ou conscience universelle”, est-ce que dans la suite qu’on parle, du phénomène de la croyance, est-ce que les individus qui ont à vivre d’une conscience de leur relation avec leur double, est-ce qu’il s’élimine toute forme de spiritualité, ou au contraire, lorsqu’on a une connexion avec notre source, l’aspect spirituel change simplement de forme ? Est-ce que, dans d’autres termes, relation avec le double équivaut à élimination de la spiritualité ou l’inverse ?

Bernard de Montréal (BdM) : Au début, il y a une certaine spiritualisation de l’être, parce que l’Homme vit un état de conscience différent, mais avec le temps, puis avec l’évolution de la conscience mentale, du corps mental, avec le changement vibratoire des corps subtils, le côté astral spirituel de la conscience disparaît, puis l’Homme commence à goûter un peu de ce que j’appelle l’intelligence intégrale, c’est-à-dire l’intelligence qui n’est pas supportée par l’émotion spirituelle.

Ça, ça prend un certain temps, ça fait partie de l’évolution de l’Homme, d’ailleurs ça fait partie de l’évolution ou du développement de la conscience supramentale. Vous savez, quand on emploie le terme “supramental”… “Supramental”, ça veut dire : “Essentiellement différent des conceptions humaines”. Ça fait que quand on parle d’intelligence supramentale, on parle d’une intelligence qui fonctionne d’une façon totalement différente de ce que l’Homme peut s’imaginer. Et la diminution éventuelle, l’élimination éventuelle de la spiritualité fait partie de ce processus-là.

Il faudrait peut-être garder le terme “spirituel”, parce que le terme “spirituel” doit être mis en contexte. Si on regarde “spiritualité” dans une définition très large, “spiritualité” implique quelque part une soumission à quelque chose. “Spiritualité” implique une soumission, soit à un être divin ou à des forces supérieures. “Spiritualité”, ça implique toujours une certaine soumission. Et dans cette soumission-là, l’Homme vit ou l’Homme est assujetti à une certaine déformation de la réalité qui est récupérée par l’anesthésie des mystères.

Les mystères créent une anesthésie de l’Esprit chez l’Homme. Puis l’Homme devenant un être intelligent, c’est-à-dire un être qui est de plus en plus dépourvu d’émotion dans le mental, l’Homme éventuellement en arrive à avoir ce que j’appelle une conscience critique. Sur le plan mental, on a développé une intelligence critique, mais on n’a pas développé encore de conscience critique. Et dans la conscience critique, la spiritualité est inexistante. Sinon, il n’y aurait pas de conscience mentale supérieure. Parce que quand on parle de conscience mentale supérieure, on parle de capacité chez l’Homme de comprendre de façon absolue les plans invisibles à quelque niveau qu’ils soient.

Si l’Homme a moindrement de spiritualité dans sa conscience, à ce moment-là c’est comme si, au lieu de voir un ciel qui serait totalement sans nuages, il y aurait des petits nuages là, puis la spiritualité c’est des nuages. Autrement dit ce sont des attitudes mentales, psychologiques, égoïques, qui empêchent l’Homme de traiter de façon très précise avec son énergie qui, sur le plan mental, devient un outil de perception, un outil de révélation, un outil d’étude, et ultimement, quand l’Homme sera suffisamment évolué, un outil de confrontation avec les forces de ces plans-là.

C’est là qu’on dira que l’Homme a une conscience en fusion, autrement dit l’Homme sur la Terre sera un être capable d’être en confrontation créative avec ces plans-là. Mais tant que l’Homme demeure un être spirituel, il demeure enraciné dans les conventions ou dans les “conventums” de l’involution, il demeure un être assujetti à des formes quelconques de croyances.

DM : Bernard, comment ça se fait que les gens ont tellement soifs de maîtres, de gourous… Finalement de soumission à des formes invisibles, à des aspects invisibles ?

BdM : C’est parce que les gens préconisent que ces êtres-là savent des choses, ce qui est exact, ces êtres-là savent des choses, mais ce que l’Homme ne réalise pas, c’est que dans la mesure où il s’assujettit à un être, il s’assujettit au même taux vibratoire que lui. Si tu t’assujettis à un être, tu t’assujettis à son taux vibratoire. Et l’Homme doit en arriver à entrer dans sa propre vibration, et c’est ça l’identité, c’est ça la centricité. À ce moment-là s’il est en contact ou s’il rencontre de ces êtres-là qui sont des gourous, des maîtres ou quoi que ce soit, à ce moment-là il aura quelque chose à leur apprendre, à leur dire, parce que son taux vibratoire ne sera plus assujetti ou assujettissable par des attitudes mentales inférieures planétaires, astrales. Il sera libre.

DM : Mais l’individu qui est spirituel ou qui vit dans une forme de foi, cherche généralement à échapper à certains aspects du quotidien matériel et vise à prendre contact avec la vibration du maître ou des gourous en question. Vous dites qu’il s’assujettit à la vibration du maître, est-ce que ce n’est pas dans le processus de conscientisation une inévitabilité de passer par ce circuit ?

BdM : Oui, dans la mesure où l’individu traite avec des maîtres, comme vous dites, qui font partie de l’involution, mais si l’Homme traite avec des Hommes qui font partie de l’évolution, il ne pourra pas s’assujettir à leur vibration, parce que ces Hommes sont forcés, de par leur vibration, de briser le lien avec eux autres. Autrement dit, autant l’involution ou un maître involutif peut entretenir une forme de liaison avec son disciple ou celui qui le suit, ou celui qui recherche à travers lui une certaine connaissance, autant l’Homme de l’évolution, l’Homme futur cherchera à établir une séparation éventuelle avec ces êtres-là. Parce qu’il ne pourra plus supporter leur ignorance.

Un maître spirituel peut supporter l’ignorance d’un être en évolution et en recherche spirituelle. Un être conscient ne peut pas, quelque part dans le temps, supporter l’ignorance d’un être qui est en involution. Pourquoi ? Parce que l’ignorance de l’être qui est en involution l’assujettit à lui. Cet Homme-là devient trop vibrant, il devient trop magnétique, et à ce moment-là il retarde automatiquement l’évolution de l’autre.

Tandis qu’un être qui serait spirituel, qui aurait des bonnes intentions spirituelles pourrait pendant très très longtemps être confortable avec des êtres qui sont assujettis à lui au niveau vibratoire, parce que lui ne serait pas dans un mode ascendant d’intelligence, il serait simplement dans un mode ascendant de conscience spirituelle. Et ça, ça fait toute la différence.

DM : Bon. L’individu qui est conscient vise à établir des rapports avec des gens qui sont conscients. Mais l’individu conscient est souvent confronté voire même s’est régulièrement confronté avec des gens qui ne sont pas sur la même longueur d’onde, et qui ont quand même une fonction presque vitale dans ses structures de travail, ces choses-là. Quelles sont ses ressources à cet individu-là pour supporter la différence ? Sur quelle dynamique ?

Le gourou lui, il semblerait être animé par une mission, mais l’autre qui est conscient, il n’est pas animé par aucune mission. Qu’est-ce qui peut permettre d’entretenir un échange avec d’autres individus qui sont inévitablement inconscients par rapport à lui ? Qu’est-ce qui entretient l’échange ?

BdM : C’est son rythme d’évolution. À un certain niveau d’évolution, l’Homme a un certain rythme, donc il a une certaine capacité, il a une certaine résistance, il a certaines illusions. Ce sont ses illusions qui lui permettent de garder certaines relations avec les Hommes. Mais au fur et à mesure qu’il va passer à un autre rythme d’évolution, ses illusions-là il ne les aura plus, il en aura peut-être d’autres, éventuellement il éliminera celles-là, puis ensuite il y en aura d’autres, il éliminera celles-là ! Ça fait qu’éventuellement, l’Homme est forcé d’en arriver à ne plus être obligé de subir l’illusion des autres. Puis c’est à ce moment-là que l’Homme devient très très sélectif, puis ça, ça peut aller jusqu’à se retirer complètement de son milieu ou de se créer un milieu qui lui convient pendant tant de temps, jusqu’à tant qu’il passe à un autre niveau de développement, puis ça n’a pas de fin ça !

DM : Donc un processus de conscientisation au niveau de la vie terrestre, c’est de l’isolement en bout de ligne ?

BdM : Ce n’est pas de l’isolement en bout de ligne, c’est de l’isolement dans la tête en bout de ligne. C’est dans ta tête que tu t’isoles, ce n’est pas physiquement. Physiquement tu peux avoir des relations, tu vas les contrôler, tu peux accorder tant de temps dans une relation humaine, ainsi de suite, mais dans ta tête, l’isolement est très avancé. Il ne s’agit pas pour l’Homme… D’ailleurs l’Homme ne peut pas vivre isolé, s’il vit isolé il vit encore des illusions spirituelles d’un autre ordre.

Par contre, au cours de l’évolution, au cours du développement de sa conscience, il en arrive à pouvoir s’isoler de certaines choses, s’isoler de certaines choses, s’isoler de certaines choses qui, auparavant, étaient nécessaires pour lui. Mais rendu à un certain moment, ce n’est plus suffisant, il s’isole, il s’isole, il s’isole, et il se crée ce que j’appellerais un tombeau vivant. Ce que j’appelle un tombeau vivant, c’est une condition de vie par rapport au monde, par rapport à la forme matérielle qui est totalement en harmonie avec lui-même.

DM : La différence entre les Tibétains qui font la même chose sur les montagnes, c’est quoi exactement ?

BdM : La différence c’est que les Tibétains se retirent du monde, tandis que l’Homme conscient ne se retire pas du monde, c’est dans sa façon de “dealer” avec le monde, qu’il se retire.

DM : Pouvez-vous faire les nuances ?

BdM : Bon, je vais vous donner un exemple. Moi je vis en étroite relation avec ma famille, ma femme puis ma fille, puis il y a suffisamment d’énergie entre nous trois. Entre nous trois, on serait capable de vivre si on voulait, totalement en séclusion pendant un an, deux ans, trois ans. Si on voulait sortir, on choisirait des endroits dans le monde pour aller nous relaxer. Ensuite on reviendrait dans notre trou.

Tandis que chez le maître Tibétain, quand il se retire, c’est pour respirer mieux, autrement dit pour donner à son corps astral une plus grande agilité, pour pouvoir probablement aller sur le plan astral, pour pouvoir communiquer avec les maîtres dans l’astral, donc il continue à spiritualiser son être. Il n’est pas capable de prendre l’avion, puis de descendre à NewYork pour aller voir un show sur la cinquante-huitième. Il se coupe de la matière, ainsi de suite. Donc dans le fond, il apporte beaucoup à l’Homme au niveau de la spiritualité, mais il apporte très peu à la civilisation, parce que ce n’est pas un constructeur, ce n’est pas un initié constructeur. Dans le mysticisme astral, il y a beaucoup d’égoïsme spirituel. C’est une forme subtile, c’est de l’égoïsme spirituel.

DM : Ils parlent pourtant d’amour…

BdM : Oh ben, parler d’amour, c’est facile ! Parler d’amour, on a parlé d’amour pendant des siècles, t’sé, parler d’amour, ça peut être très “astro-spirituel”. Puis au cours de l’évolution, l’Amour mental que l’Homme connaîtra, ça n’a rien à voir avec l’amour spirituel de l’involution que les maîtres spirituels ont parlé.

DM: Bon, ben, disons, si on prend notre personnage qui est en voie de conscientisation, puis qui s’isole de plus en plus, est-ce qu’on pourrait affirmer qu’il aime de plus en plus, même dans son isolement ?

BdM : Quand on parle d’isolement, on parle de sélection.

DM : Ce n’est pas une coupure…

BdM : Quand on parle de sélection, on parle de conditions de conscience qui résultent du fait que d’autres personnes dans ton entourage n’ont pas ton taux vibratoire. Autrement dit ce que l’Homme connaîtra comme sélection, le besoin d’être sélectif, ça sera parce que dans son environnement, la conscience ne sera pas suffisamment ajustée pour qu’il soit collectif. Un être conscient n’a rien contre la collectivité, n’a rien contre le plaisir que suscite la collectivité.

Ce qui fait qu’il doit devenir sélectif, c’est parce que la collectivité ou les individus dans la collectivité ne sont pas suffisamment conscients, donc n’ont pas un taux vibratoire qui leur permet ensemble de travailler, de construire. Donc la sélectivité pour un être conscient de demain, c’est équivalent à l’ascétisme spirituel des mystiques de l’âge ancien.

DM : OK. Mais est-ce qu’on pourrait affirmer, Bernard, que cet isolement-là est le propre des pères de la race, dans le sens que…

BdM : Probablement, probablement, éventuellement il y aura suffisamment d’Hommes dans le monde, de conscients, de sorte que ceux qui ont atteint un certain niveau vibratoire pourront revenir sur le terrain des vaches, puis travailler avec l’Homme dans la science, dans l’architecture, dans la médecine, ainsi de suite. Mais en attendant, pendant que ce mouvement se crée, pendant la période où il est encore très embryonnaire, ceux qui vivent des consciences en fusion, à un certain moment, sont obligés d’être sélectifs. Parce qu’il vient un point où ils sont “too much” pour l’environnement.

L’environnement ne peut plus les supporter, parce qu’ils sont trop, dans un sens, on pourrait dire qu’ils deviendraient trop exigeants, ça fait qu’à ce moment-là ils se retirent pour permettre à l’environnement humain de se développer. Puis ensuite, quitte à reconnecter avec cet environnement-là, quand l’Homme sera arrivé à un niveau de conscience suffisant pour pouvoir canaliser cette très grande énergie là dans la matière. Donc le processus de sélection est essentiel, en tout cas pour les initiés, puis il sera un petit peu essentiel pour les Hommes en évolution. Je ne vois pas que l’Homme conscient puisse passer à côté de la sélectivité ou de la sélection au cours de sa transmutation, au cours de la transmutation de ses corps subtils.

DM : Est-ce qu’on peut considérer que c’est temporaire ?

BdM : On peut considérer que c’est temporaire, et la seule raison qu’on peut considérer que c’est temporaire ou qu’on voudrait que ce soit temporaire, c’est parce qu’on voudrait admettre d’autres choses. Il y a des choses qu’on sait, il y a des choses qu’on peut dire de l’Homme nouveau, des choses qui doivent se passer au début des prochaines générations. Mais ces choses-là sont occultes, ces choses-là ne doivent pas… C’est mieux que ces choses-là demeurent inédites, pour que l’Homme qui est en voie d’évolution ne parte pas encore en “balloune”.

Mais on peut espérer dire que dans un certain temps, l’Homme conscient étant en contact avec d’autres niveaux d’énergie, d’autres sources de grande créativité sur la Terre, et l’Homme en évolution de conscience étant suffisamment appareillé pour traiter d’une façon intelligente avec ces forces créatives là, à ce moment-là, qu’il se créerait dans un certain temps une nouvelle genèse, un nouveau centre de cosmicité sur la Terre.

Mais on ne peut pas le décrire maintenant, ce n’est pas utile de le décrire maintenant, et ça, ça fait partie de la formation du développement de la race-racine, comment est-ce que la race-racine va développer sa fondation sur la Terre, comment est-ce qu’elle va évoluer, comment est-ce qu’elle va travailler, quelles sont les conditions qui vont permettre à l’Homme de passer du plan matériel au plan éthérique, d’être en communication avec d’autres intelligences, d’autres niveaux de civilisations sur une planète expérimentale qui passe d’un cycle à un autre, ça, ces choses-là sont occultes !

Et ce n’est pas nécessaire que l’Homme sache ça, parce que l’Homme a suffisamment à comprendre de choses présentement, pour pouvoir traiter avec sa vie de tous les jours, sans rentrer dans des notions qui, pour lui, d’une façon ou d’une autre, seraient simplement de la science-fiction et le forceraient à vouloir croire ces choses-là qui sont extraordinaires.

DM : Bernard, l’individu, le ou les premiers initiés qui apparaissent pour créer cette sixième race doivent être, ni plus ni moins, attirés par, peut-être pas une mission, mais une fonction sur la planète, ils doivent avoir une fonction ; ils sont entretenus physiquement, émotivement, psychiquement, pour vivre et faire leur fonction. Comment on peut mesurer que dans leur retrait, ils ont terminé le travail qu’ils ont à faire, qu’ils ont à faire ou à exécuter ? Est-ce que, si on dit : l’initié se retire, le travail est fait ?

BdM : Non. Non, parce que ça ne veut rien dire qu’un initié se retire, tu sais ! Un initié peut se retirer sur le plan matériel, puis continuer à travailler sur le plan éthérique, ça ne se retire pas un initié. Par contre, ça peut se sortir de la circulation, physiquement ça peut être moins présent, moins actif, mais ça ne se retire pas.

DM : Donc si je comprends bien, la sélection de ces êtres-là est simplement une possibilité pour eux autres de changer leur niveau de travail, leur niveau d’action ?

BdM : La sélection des Hommes en évolution de conscience dans l’avenir, ça va faire partie du besoin d’en arriver à comprendre ce qu’on pourrait appeler les limites de leurs besoins. Un Homme, surtout sur une planète comme la nôtre, qui ne connaît pas ses besoins – je ne parle pas de désirs là – qui ne connaît pas ses besoins, c’est un Homme qui est très pauvre en Esprit. Parce qu’une fois que l’Homme connaît ses besoins, puis qu’il a la Volonté puis l’Intelligence pour les actualiser, ces besoins-là, parce qu’ils font partie de sa conscience, à ce moment-là l’Homme ne vit plus la vie sur la Terre comme l’Homme involutif la vit. Il ne connaît plus la survie sur la Terre, il ne connaît plus la survie psychologique sur la Terre, ni la survie matérielle, ainsi de suite.

Donc toutes les composantes créatrices de son mental sont affiliées à des niveaux d’énergie d’ordre créatif, qui sont très très immanents, qui sont très présents, qui font partie de tout son être. L’Homme n’a plus aucune inconscience de lui-même, donc son avenir il le connaît, la direction de son acheminement, ça fait partie de sa conscience. Mais pour ça, il faut qu’il apprenne à travers la sélectivité à condenser ses énergies, et c’est ce que ça va faire d’ailleurs, la sélectivité.

Puis vous n’avez pas besoin de parler de tout ça par rapport à des initiés, l’Homme inconscient le fait, quand vous avez eu des amis pendant trois, quatre, cinq ans, puis qu’ils vous ont vampirisé, ou dix ans… Qu’ils vous ont vampirisé, vous avez eu des maris qui vous ont vampirisé ou des femmes qui vous ont vampirisé, puis un jour vous dites : “Bon, c’est assez les folies, là”, vous faites de la sélection. Ça fait que dans le fond, tous les Hommes font de la sélection.

Par contre, l’Homme inconscient, quand il fait de la sélection, ça lui prend quinze ans avant de “crisser” quelqu’un là, c’est long, puis les émotions sont tordues… Il y a une femme dans le Nord qui s’est fait battre par son mari depuis vingt-quatre ans ! Tu sais, une femme qui se fait battre par son mari pendant vingt-quatre ans, puis elle “toffe (résiste), puis elle “toffe”, puis elle “toffe” ! Finalement il est arrivé un jour, le bonhomme il a cassé les bras de son fils, là ça l’a déclenchée, puis elle l’a tué. C’est arrivé, ça ne fait pas longtemps !

Il fallait que son fils se fasse casser les bras pour qu’elle réagisse ! Tandis qu’une femme consciente qui se ferait battre par son mari, il sort tout de suite par le petit trou deux minutes plus tard, c’est fini ! Oublie ça ! T’sé ! Ça fait que si la femme n’est pas capable de faire de sélection, d’amener de la sélection, si elle n’est pas capable de faire de la sélection dans sa vie parce qu’il fait bien l’amour, puis il donne des bleus, mais quand il donne l’amour, elle oublie les bleus, ben, à ce moment-là elle n’est pas sélective.

Ça fait qu’automatiquement, avant qu’elle rentre dans son identité, ça va prendre du temps, tandis que moi si je battais ma femme, tu peux être sûr que le lendemain matin, ce serait OUT ! Bernard de Montréal ou non, elle me “crisserait” à la porte assez vite, je n’aurais pas le temps de prendre mes bottines ! Elle dirait : “Laisse-les là, tes crisses de bottines”… Ça fait que ça va très très loin la sélectivité. Puis si on remet ça sur le plan occulte, évidemment ça va encore plus loin. Puis plus tu es conscient, plus tu es obligé d’harmoniser ton énergie, sans ça tu sautes ! Un Homme conscient, c’est comme une dynamo, ça fait que tu sautes. Puis ne pas faire sauter personne, puis pour pas sauter, ben, tu sélectionnes. Mais on n’est pas habitué à sélectionner, parce que ça ne fait pas partie des lois de la charité chrétienne.

DM : Bernard, comment on peut imaginer un individu qui devient conscient, qui peut être nuisible pour son environnement ? Il me semble que c’est paradoxal ? Ça semble ne pas être possible ?

BdM : Un individu conscient ?

DM : Un individu qui est conscient, un individu comme vous le dites là ?

BdM : Comme je le suis ou comme vous le dites ? (rires du public).

DM : Je ne voulais pas vous mettre sur la sellette, mais comme vous êtes ?

BdM : Non, ce n’est pas que je ne veux pas me faire mettre sur la sellette, mais je ne veux pas que vous vous mettiez vous-même sur la sellette (rires du public), autrement dit, conscient, le monde parle de conscience, puis j’en regarde du monde qui sont supposés conscients, puis je n’ai pas d’illusion que la conscience c’est un processus qui est très long. Il y a du monde (des gens) qui sont très fins, qui sont très gentils, qui sont très sensibles, qui sont très délicats, puis on dirait ce sont des gens qui ont une certaine conscience, mais de là à être conscients, c’est une autre paire de manches !

Être conscient, c’est être capable d’être intelligent tout le temps. Ça, c’est être conscient, mais si tu n’es pas capable d’être intelligent tout le temps, tu ne peux pas être conscient. Ça fait que lui, dans le coin, il est bien “smart” le petit gars, habillé en bleu, puis il a une belle vibration, puis c’est un être qui a une très belle vibration, de là à dire qu’il est conscient, c’est une autre paire de manches. Mais il ne peut pas être conscient, parce qu’il n’est même pas capable de contrôler ses énergies. Il est tellement sensible à ses énergies que ses énergies le contrôlent. Ce qui lui donne une sorte de nervosité intérieure qui fait partie d’une de ses souffrances.

Ça fait que quand on parle de conscience, vous ne devriez jamais parler de ça, de conscience… Parler d’évolution de conscience, puis transformation de conscience, puis quand vous serez conscients, vous ne parlerez plus de conscience. Mais tant que vous parlez de conscience, vous risquez d’être inconscients, ça ne veut rien dire la conscience. C’est un terme qu’on utilise pour expliquer des états d’esprit, des états de conversion d’énergie, des états de télépathie avec le plan mental supérieur, ainsi de suite, mais quand vous parlez de l’Homme, que l’Homme soit en évolution de conscience, là c’est bien, ce jeune homme-là il est en évolution de conscience, puis ça, c’est bien !

DM : Bon, ben, un être en évolution de conscience est nécessairement mieux qu’hier…

BdM : Ah ! Ben, c’est évident ! Parce qu’un être en évolution de conscience, déjà, comprend son inconscience antérieure, donc il rentre dans une certaine intelligence de lui-même. C’est avec le temps qu’il en arrive à pouvoir contrôler l’énergie qui se dégage de cette intelligence de lui-même, puis ça, ça fait partie de l’initiation de l’Homme, ça fait partie de la transformation de l’Homme. Ça fait que tu ne peux pas blâmer un Homme pour prendre dix, quinze, vingt ans, trente ans pour en arriver à avoir une certaine conscience, puis chaque être aura sa conscience.

Les Hommes c’est comme des cristaux, un Homme a un certain cristal, un autre a un certain cristal elle, elle a une certaine… Pardon, une certaine vibration de cristal. Ça fait que chaque être humain a son taux vibratoire. C’est cette vibration-là qui fait de lui qu’il a une certaine conscience. Si tu es capable de “dealer” avec cette conscience-là, ben, tu es bien. Moi, ma femme elle a une certaine conscience, elle n’a pas ma conscience, mais elle a une certaine conscience, puis sa conscience est suffisamment avancée pour que moi je puisse vivre avec elle. Puis moi, je suis suffisamment conscient pour pas lui casser les pieds avec ma conscience. Ça fait que c’est ça de la conscience.

Mais dans le processus de l’évolution de l’Homme, il va falloir que l’Homme soit sélectif éventuellement, parce qu’il n’y aura plus… J’appelle toujours ça des “buffers” (tampons), il n’y aura plus la résistance de l’inconscience de l’autre, qu’il avait avant. Pendant dix ans, tu es capable d’en prendre… Une certaine conscience… Tu es inconsciente ton mari te bat, il te fait l’amour le soir, tu es contente, ça recommence le lendemain, tu fais ça pendant… Mais quand tu es conscient, tu ne peux plus te faire battre par ton mari, c’est anti-conscience ! Ça fait qu’un jour, il va se passer quelque chose entre vous deux, t’sé, ça fait que la femme elle va devenir plus consciente.

DM : Donc une personne en évolution de conscience, elle est en évolution à cause du fait qu’elle n’absorbe plus une forme de souffrance ?

BdM : Ah ! Ça c’est intéressant ! Je pourrais dire que le signe, la mesure, d’une personne en évolution de conscience, c’est qu’elle en arrive à accepter de moins en moins de la souffrance. Maintenant, de la souffrance pour elle, ou de la souffrance pour elle, ou de la souffrance pour lui, c’est variable. Ce qu’elle, elle peut prendre, ce qu’elle, elle peut prendre, puis ce que l’autre peut prendre, c’est variable. Puis c’est selon leur propre seuil à elles-mêmes que doit être décidé où j’arrête !

Ça fait qu’un être peut dire : “Moi, à ce niveau-là, je ne joue plus”. L’autre elle peut dire : “Ben, à ce niveau-là moi je ne joue plus”. Pour une autre personne, ce niveau-là peut être déjà “too much”. Ça fait que ce que l’Homme peut souffrir, ce que l’Homme peut vivre, qui n’est pas pour lui une souffrance, pour moi ça peut être une souffrance atroce à cause de ma sensibilité. Ça fait que tu ne peux pas blâmer l’Homme. L’Homme a son niveau. Mais au fur et mesure où il va se conscientiser, que ses corps vont être mis en vibration, son seuil de souffrance va devenir de plus en plus petit, puis je suis sûr qu’il y a beaucoup de gens dans la salle aujourd’hui qui savent que leur seuil de souffrance n’est pas aussi grand qu’avant. Avant, tu en prenais plus qu’aujourd’hui, puis demain, tu vas en prendre moins.

Ça fait qu’un jour, il vient un point où ton seuil de souffrance est très, très, très, très, très, très présent, ça fait que tu t’arranges pour ne pas souffrir. À ce moment-là tu deviens sélectif, c’est ça la sélectivité. La sélectivité, c’est un processus qui te permet par rapport aux Hommes, de ne plus souffrir.

DM : Bernard, y aurait-il un danger de devenir trop sensible, trop vite, dans le sens que pour faire face à la survie sociale, matérielle… (coupure enregistrement)…

BdM : (Reprise en cours)… (…) La violence psychologique.

DM : Est-ce que ça pourrait, cette sensibilité à la violence psychologique dont vous parlez, est-ce que ça pourrait être le baromètre de sa conscience, dans le sens que…

BdM : C’est le baromètre ! Puis c’est ce qui va l’amener à être sélectif, puis pour continuer un petit peu sur votre question, parce qu’elle est importante votre question, il y a une différence entre la sensiblerie puis de la sensibilité vibratoire. Les gens qui vivent de la sensiblerie, susceptibilité, toutes sortes de choses, ils ne sont pas capables d’aller au bureau, ils ne sont pas capables de parler au monde, tout les dérange. Ça, c’est une maladie de l’âme. Ça, ces gens-là devraient être envoyés dans l’armée, pour leur donner un petit peu de fermeté, puis ensuite leur parler de conscience. Ça, c’est de la sensiblerie.

Mais quand je parle de sensibilité de la conscience, ça va très loin, puis probablement, la pire, ce n’est pas tellement la souffrance physique malgré quelle est contiguë avec la souffrance psychique, mais la pire, c’est la souffrance psychologique, ce que tu vis par rapport à l’Homme, ainsi de suite. Puis tu deviens vibrant ça, tu sais ! L’Homme devient comme un radar, puis à ce moment-là il a tendance à devenir sélectif.

DM : Bernard, l’individu qui est conscient de la souffrance psychologique dont vous parlez, est-ce qu’on peut le considérer évolué, je vais prendre ce terme-là, s’il est capable de convenir ou de traiter avec cette souffrance ?

BdM : S’il est capable de traiter avec la souffrance psychologique, oui, on peut dire qu’il est évolué, parce qu’à ce moment-là il y a un certain équilibre entre ses émotions puis son intelligence.

DM : Bon… Puis l’autre ça serait la sensiblerie s’il n’est pas capable de traiter avec ?

BdM : S’il n’est pas capable, ça devient de la sensiblerie, puis ça devient techniquement… C’est une névrose, c’est un type qui est névrotique. Ça fait qu’un type qui est névrotique, éventuellement s’il arrive moindrement un choc dans la vie, il va craquer ! Ça fait que l’Homme doit être capable, sur le plan psychologique, de “dealer” avec les inconvénients de la vie. Ça, c’est une chose. Ça, c’est un signe d’équilibre que les psychologues mesurent, ou la société ou la vie te permet de mesurer.

Mais quand l’Homme rentre dans une conscience mentale supérieure, vibratoire, à ce moment-là les conditions qui sont imposées à l’ego psychologiquement dans la vie involutive n’existent plus. Ça fait qu’à ce moment-là, le seul recours que tu as en tant qu’être créativement parlant, c’est dans tes propres moyens de créer une certaine sélectivité. Ça fait que tu t’entoures de gens qui ont une certaine sensibilité à ta vibration.

Tu t’entoures de gens ou tu traites avec des gens qui ont un certain égard pour ta personne, ainsi de suite. Puis toi, tu connais les besoins de ta personne. Si les gens n’ont pas cet égard-là pour ta personne, ben, tu les respectes puis tu les laisses aller, ils n’ont pas la matière encore pour “dealer” dans des hauts registres de sensibilité de conscience, puis tu es obligé de les respecter, parce qu’ils ne sont pas rendus à ce temps-là. Ça fait que c’est comme ça que ça va se faire la sélectivité.

DM : OK. La sensibilité dont vous parlez au registre vibratoire des êtres, est-ce que c’est quelque chose que l’individu développe comme habilité ou si c’est quelque chose qui vient par le fait qu’il élimine certaines illusions ?

BdM : C’est la conséquence, c’est le résultat d’avoir souffert.

DM : Donc il faut absolument souffrir pour…

BdM : Oui.

DM : On ne peut pas évoluer sans souffrir ?

BdM : Ah ! Ben, non ! Oubliez ça, à moins d’aller chez Eaton acheter une livre d’évolution pour 10,95 ! (rires du public). Mais oubliez ça ! Vous n’avez pas besoin d’être mathématicien pour ça…

DM : Bernard, une personne qui comprend ce que vous dites, elle ne peut pas s’en sortir ?

BdM : C’est-à-dire on parle “souffrance-souffrance”, il y a des gens qui souffrent, puis qui ne souffriraient pas s’ils étaient un peu plus à l’écoute d’eux-mêmes, s’ils étaient un petit peu plus à l’écoute de leurs amis. La petite fille qui est en amour à dix sept ans, puis son “chum” il la laissée pour une autre petite fille de dix neuf ans là, puis là elle tombe dans les pommes, puis elle fait une crise, ben, sa petite “chum”, elle lui avait dit : “Bah, écoute, ton chum il sort puis il n’est pas fidèle à toi, ça fait qu’un jour là, tu vas te retrouver au cinéma, puis tu vas le voir là, tu vas avoir de la peine, lâche-le ou prends une entente”… “Ah non ! Je l’aime, je l’aime”, tu sais, quand ça aime, bon !

À ce moment-là, ben, si elle écoutait ou si elle avait été entraînée à écouter par ses parents, ainsi de suite, s’écouter elle-même, elle ne passerait pas à travers de tout ça, elle ne souffrirait pas cette souffrance-là. Ça ne veut pas dire qu’elle n’en souffrirait pas d’autres, mais au moins elle l’aurait éliminée. Il y a un grand grand pourcentage de souffrances inutiles qu’on vit sur la Terre, puis ce sont ces souffrances-là qui sont aberrantes.

Il y a des souffrances initiatiques inévitables sur la Terre, parce que l’Homme ne peut pas de lui-même comprendre les mécanismes occultes de son ego. Ça, oubliez ça, les Grecs ont essayé, on a essayé pendant l’involution, l’Homme ne peut pas de par lui-même connaître les mécanismes occultes de son ego. Ça, il faut que ça fasse partie du contact entre lui puis sa source. Puis pour que le contact entre lui puis sa source se fasse, il faut absolument que cette lumière-là passe à travers tout le labyrinthe de sa conscience égocentrique qui a été développée, puis qui est devenue aujourd’hui une carrière ! Ça fait qu’à ce moment-là, ce n’est pas facile pour l’Homme de se comprendre.

L’Homme peut se comprendre, l’Homme peut se savoir, l’Homme vivra certainement des souffrances à ce niveau-là, mais ayant déjà appris à ne pas souffrir avant, il sera en mesure de moins souffrir après. L’Homme… C’est pas de souffrir de choses qui sont réellement banales sur le plan psychologique de la vie de tous les jours, puis ensuite il pense qu’il va rentrer dans l’évolution de sa conscience puis pas souffrir, c’est évident qu’il va souffrir encore plus, parce que déjà il n’est pas équipé psychologiquement pour pouvoir traiter de façon intelligente avec sa vie.

Puis l’Homme n’est pas intelligent de sa vie, l’Homme il a une certaine intelligence, un certain intellect. Ça, c’est comme les psychologues, ils sont bien bons pour donner des conseils, mais quand il s’agit de réellement vivre une vie créative, ça ne marche pas. Ben, l’Homme est comme ça ! Tous les Hommes sont des psychologues, tous les Hommes sont des êtres très habiles à donner des conseils, mais quand il s’agit pour eux autres de mettre de l’ordre dans leur vie, d’harmoniser leur vie, puis de rendre leur vie totalement créative, puis créatif, puis d’amener leur vie sous leur contrôle, ça c’est du “stock”. Pourquoi ?

Parce qu’on a des mémoires de races, on est des Italiens, on est des Juifs, on est des Arabes, on est des Québécois, on est des Américains, on est tous forgés à l’image de la masse, on n’a aucune identité. Ça fait que quand l’Homme commence à prendre conscience de son identité, c’est du “stock”, puis c’est inévitable qu’il vit une souffrance qui est simplement le “backlash” (contrecoup) de son ego contre la pénétration de ces grandes forces là.

Tu ne peux pas jouer avec ton Esprit, tu peux jouer avec des entités, jouer au magicien avec des entités comme des ésotérismes font, mais tu ne joues pas avec ton Esprit ! Ton Esprit c’est toi, c’est ta source, puis quand cette affaire-là commence à descendre, puis elle descend quand elle veut, quand bien même que tu prierais le bon Dieu pour que ça descende, t’sé, quand ça descend cette chose-là, cette énergie-là, ou que cette fusion-là se prépare pour l’évolution d’une Humanité future, l’ego il faut qu’il s’enligne, puis l’énergie l’enligne, puis la conscience l’enligne, puis c’est là que l’Homme devient un grand initié.

Ça fait qu’en attendant, si l’ego est suffisamment intelligent pour s’enligner tout seul au niveau psychologique… Au niveau des conneries de tous les jours, qu’on vit tous les jours, la fameuse incapacité qu’on a, qui est fondamentalement le triomphe de l’astral sur nous autres, cette fameuse capacité qu’on a de ne pas se “grouiller le cul” quand on souffre de certaines conditions existentielles humaines, pour toutes sortes de bonnes raisons qu’on rationalise “ad vitae aeternam”, jusqu’à tant que ça s’élimine “too much”, puis là qu’on saute, qu’on a une crise cardiaque !

C’est très bon les crises cardiaques pour l’Homme, c’est des crises “Cadillac”, c’est fameux ce que ça fait, ou qu’on perde un bras parce qu’on a bu, puis qu’on est allé vite, on a fait de la vitesse puis on perd un bras dans un accident d’automobile, ou que ta femme elle te “sacre” là après des années, parce que tu l’as dominée, puis tu n’as pas eu la sensibilité pour reconnaître sa sensibilité ! Ça fait qu’un jour, tu as un gros choc, là tu commences à comprendre !

Pourquoi est-ce qu’on est obligé d’attendre d’avoir des chocs pour comprendre au lieu de commencer lentement à “cleaner”, puis “cleaner”, puis “cleaner”, puis “cleaner” ! L’aimes-tu ta femme ou tu ne l’aimes pas ? L’aimes-tu ton mari ou tu ne l’aimes pas ? Décide toi ! “Je ne l’aime pas, mais il prend soin des enfants”… Ça ne marche pas ça, ce n’est pas intelligent, ça fait qu’à ce moment-là, rencontre-le, “P’tit toto, je ne t’aime plus, tu prends soin des enfants, tu es bien gentil, mais je ne t’aime pas”, ça va lui créer un choc, puis il va pouvoir prendre une autre décision, ou travaille-le !

Il faut que tu en arrives à jour à décider à quelle place tu vas le mettre ton piquet ! Le gars, il se promène avec son piquet toute sa vie, il n’est pas capable de le planter dans la terre le “crisse” de piquet ! Si tu n’es pas capable de planter ton piquet dans la terre, tu ne peux pas attacher une corde à ton piquet, puis un autre piquet, puis prendre une mesure de ta surface, ça fait que tu n’as jamais de mesure de toi-même ! Ça fait que la bonne femme, elle est avec l’homme depuis vingt ans, parce qu’il ne l’a jamais rentrée dans le mur, il s’est juste arrêté juste avant. Ils ne s’aiment plus, t’sé ! (rires du public).

Ça fait que tu ne peux pas vivre de même, il faut que tu mettes de l’ordre dans ta vie quelque part, il faut que tu aies de la volonté puis de l’intelligence, puis après ça, vous autres, vous appelez ça “aimer”. Tu ne peux pas aimer si tu n’as pas d’Intelligence puis de la Volonté. Tu peux avoir le petit amour astral qu’on vit là, moi j’appelle ça de la “guidounerie sentimentale” (rires du public), mais ce n’est pas de l’Amour ça ! Aimer… Un homme qui aime sa femme, il y a une façon pour un homme d’aimer sa femme, puis il y a une façon pour une femme d’aimer son mari au niveau de leur Esprit !

Puis ça, ça ne bouge pas, c’est comme du ciment ça ! Mais nos petits amours qu’on a, selon le cycle de la lune, ça c’est des conditions humaines, c’est la condition involutive, les romans sont faits de tout ça, puis on les achète tous les jours ! Les films sont faits de tout ça, puis on nourrit Hollywood tous les jours, puis les chanteuses d’amour, les vendeurs d’amour là, sur la planète on en est plein ! On les écoute tous les jours, on est dans le bain, puis c’est rendu qu’on n’est même plus capable de vivre sans eux autres, t’sé !

Ça fait que comment est-ce que tu veux que l’Homme… Puis après ça, l’Homme il veut devenir conscient ! (rires du public). L’Homme il veut être en contact télépathique avec les circuits universels, monsieur ! L’Homme veut retourner à la source, t’sé ! Il n’est même pas capable de couper son “étron” quand il voit que ça pend là ! (rires du public), puis là il veut retourner à la source ! “Bon, qui c’est qui est le maître là dernièrement, il y a Bernard de Montréal, il dit que ce n’est pas un maître, ben moi, ça a l’air d’être un maître, il y a le gourou untel, je m’en vais faire un petit tour aux Indes”, puis là, le gars il se promène… Les Rose-Croix, les ci, les ça, je ne sais pas moi, il y a toutes sortes d’organisations ! Ça fait qu’on fait pitié, t’sé ! Je vais dire comme un de mes amis que je ne vois plus, parce que j’ai fait de la sélection : “On fait dur, on fait dur, on fait très dur” ! (rires du public).

DM : C’est quelque chose Bernard, vous êtes un être attachant puis vous dites que vous sélectionnez, ça fait qu’on n’a pas de chance !

BdM : Je vais te dire une chose, je suis probablement très attachant, parce je fais de la sélection, au moins je ne vous “achale” (importuner) pas, je vous laisse respirer.

DM : Les gens qui ont ça, les gens qu’on laisse respirer parce qu’on commence à manquer d’air sérieusement… Je ne sais pas si ça respire par en dedans, mais à un certain moment donné, il y a beaucoup de gens qui ont le cerveau congestionné (rires). Bernard, les gens qui évoluent, vous avez parlé de souffrance inutile puis de souffrance qui est quasi nécessaire, est-ce que les souffrances qui se répètent, ce sont les souffrances inutiles ? Puis les souffrances inévitables, ce sont celles qui sont liées à une programmation karmique ?

BdM : Les souffrances inutiles font partie d’un karma. Les souffrances nécessaires font partie de la fusion de l’Homme.

DM : Ah ! OK.

BdM : La fille qui est avec son mari depuis vingt ans, qu’il la bat, c’est un karma, laisse-moi te dire, c’est un karma !

DM : C’est un karma, mais est-ce que c’est inévitable ?

BdM : Ben oui, ça fait partie des lois karmiques, c’est pour ça que c’est à elle de le casser le karma ! Puis l’Homme a la capacité de casser son karma, seulement pour casser son karma, il faut que tu mettes beaucoup d’ordre dans ta vie. Pour que tu mettes de l’ordre dans ta vie, il faut que tu vois clair. Pour voir clair, il faut que tu sois intelligent. Puis quand tu es intelligent, tu as de la volonté. Puis quand tu es intelligent et que tu as de la volonté, tu ne vis pas de l’amour astralisé ! S’il n’y en a pas d’amour entre toi puis ton mari, il n’y en a pas ! S’il n’y a pas d’amour entre toi puis ton “chum”, il n’y en a pas ! Mais tu ne continues pas à souhaiter qu’il va s’arranger ! Tu ne continues pas à souhaiter que ton mari qui te bat puis qui boit, il va se tasser un jour ! Il faut que ça arrête ! L’astral ne devient jamais le mental, il faut que ça arrête, que ça s’ajuste !

DM : J’ai un exemple à vous présenter. Comment se fait-il qu’il y a des gens qui, pour arrêter de souffrir, coupent avec la situation qui les fait souffrir, et qu’un an, deux ans plus tard, ils sont reprojetés dans le même type d’évènement qui va encore les faire souffrir ? En ce sens, on parle d’une femme, exemple, qui a vécu avec un alcoolique, elle coupe avec parce qu’il est alcoolique, elle rencontre un gars qui semble être parfait, qui n’est pas alcoolique, puis trois ans plus tard le gars devient alcoolique. Comment ça se fait qu’il y a des choses qu’on coupe se répètent, reviennent ?

BdM : C’est parce que le tempérament est plus fort que l’intelligence. Savez-vous qu’est-ce que c’est du tempérament ? Du tempérament, c’est des forces magnétiques qui font partie de l’âme, puis qui influent l’ego et qui forcent l’ego à agir d’une certaine façon, malgré son intelligence, c’est ça du tempérament. On est né avec ça. Ça fait que quand tu regardes un astrologue, tu demandes à un astrologue : “Ben, parle moi donc de mon tempérament”, ben, il va te dire : “Telle planète, telle planète, telle planète, ça fait de toi, envers ça, telle chose” ! Ça c’est le tempérament !

On vient au monde avec ça, ça fait partie de notre mémoire, puis c’est imprimé dans tout notre cycle astrologique, mais un jour, il faut que l’Homme transmute ça, il faut qu’il transmute ça ! Qu’est-ce que c’est qu’elle aime la fille d’être avec l’alcoolique qui la bat, même si elle veut laisser son mari dans le trou, qu’est-ce que c’est qu’elle aime ? Peut-être c’est parce qu’elle aime ça, être une mère !

DM : C’est ça généralement !

BdM : Si elle aime ça, si ça fait partie de son tempérament d’être maternel, les forces magnétiques de l’âme vont toujours l’amener à trouver un gars qui va avoir besoin d’une mère. Un alcoolique, ça a toujours besoin d’une mère, parce qu’un alcoolique ça n’a pas de volonté. Ça fait que la femme elle, dans ce rôle-là, ben, elle se manifeste. Ça fait que lui la bat moins que l’autre, c’est moins pire, puis elle peut durer longtemps avec lui. Seulement qu’un jour, il va falloir qu’elle arrête d’être une mère. Bon, ben ça, ça fait partie de transmuter le tempérament.

Autrement dit ça veut dire quoi ça, arrêter d’être une mère ? Ça veut dire faire sortir de cette caractéristique-là les grandes qualités, sensibilité, générosité, qui sont des aspects utiles et créatifs, puis d’éliminer le reste. Mais ça, c’est la vie qui va lui démontrer ça. C’est à travers la vie qu’elle va l’apprendre.

DM : Bon, ben, ces souffrances-là, même si la personne a à les vivre à travers admettons trois mariages, même si un ami…

BdM : C’est son karma, ça fait partie de brûler ses mémoires.

DM : Je voulais faire le point, même si un ami conscient lui indique ou lui dit, elle ne pourrait pas passer à côté ?

BdM : Pas nécessairement. Je veux dire, justement ce que vous dites, un ami conscient lui dit, elle ne le verra pas. Par contre un ami conscient, ça dépend de l’affinité entre elle puis l’ami conscient. Si elle a une grande affinité, elle va le regarder, mais c’est un travail. Quand une personne, quand tu vois quelque chose dans la vie d’une personne puis tu veux l’aider à voir clair, il faut que tu sois capable de faire le travail pendant un certain nombre d’années. Ça peut durer un certain nombre d’années pour lui faire voir des choses. Puis dans la mesure où elle grandit, tu vas continuer à l’aider. Dans la mesure où elle est réticente puis qu’elle arrête, ben, tu vas faire de la sélection.

DM : Mais, Bernard, dans quelle mesure, l’aide est réelle, si la personne est obligée de vivre ce qu’elle a à vivre, il n’y a pas d’aide, il y a simplement un individu qui constate la souffrance de l’autre pendant dix ans ? Il n’y a pas réellement d’aide ?

BdM : Ben, il y a de l’aide dans le sens que si ça lui prend dix ans pour le voir, si tu n’avais pas été là, ça lui aurait pris soixante ans pour le voir.

DM : C’est dans ce sens-là ?

BdM : Oui.

DM : Mais est-ce qu’on peut aller jusqu’à dire que l’individu qui est conscient, il l’aide, est-il lui aussi lié par programmation à cette personne-là ?

BdM : Ça peut faire partie d’un contrat karmique, ça peut faire aussi partie aussi… Ouais, ça peut faire partie d’un contrat karmique, mais que l’être conscient est capable de neutraliser à sa volonté.

DM : Bon, aider quelqu’un…

BdM : Cette personne-là, elle peut être agréable dans ta vie pendant un certain nombre d’années, ça fait que tu l’aides au fur et à mesure que tu avances avec elle, mais à un certain moment, quand elle est arrivée à son plafond, tu deviens sélectif.

DM : Bon. L’aide de cette personne-là pour l’autre, est-ce qu’elle est changée par le fait qu’elle est agréable ?

BdM : Oui, ça peut être n’importe quoi.

DM : Puis que, quand la personne qui est consciente n’a plus besoin de sa condition agréable là, la relation est…

BdM : C’est quand l’autre est renforcée. Tu sais, si tu aimes quelqu’un, puis tu as beaucoup de respect pour une personne, parce qu’elle a une grande sensibilité, tu peux aller longtemps dans cette direction pour l’aider, ainsi de suite, jusqu’à tant qu’elle soit rentrée dans ses bottines. Puis quand tu sens qu’elle est assez forte là, puis quand elle voit ce que tu lui as montré pendant des années, à ce moment-là tu es capable de faire de la sélection, de la laisser aller. Sans ça, elle va être trop magnétisée par tes propres centres d’énergie.

Puis c’est ça le danger pour un être conscient, c’est que plus un être est conscient, plus il est magnétique. Plus il est magnétique, plus il magnétise, de sorte que l’être qui est en contact avec lui, si lui n’est pas suffisamment intelligent pour le laisser aller, l’autre il ne partira jamais. Puis comme il n’y a plus de spiritualité dans la conscience mentale, éventuellement il faut que l’Homme soit capable de laisser aller, parce que s’il ne laisse pas aller à cause de son magnétisme, l’autre il va rester dans sa sphère d’énergie, puis il ne grandira plus.

DM : Mais la personne qui… J’ai de la difficulté à imaginer qu’une personne arrête d’évoluer, parce qu’un autre est évolué, donc j’en viens à l’impression que quand un est évolué, est en contact avec l’autre qui n’est pas évolué, celui qui n’est pas évolué qui, un jour, se développe, va inévitablement vivre une rébellion vis-à-vis de celui qui est évolué, parce qu’il va vouloir évoluer tout seul ? C’est inévitable dans le processus, de mon point de vue ?

BdM : Ça dépend du magnétisme de celui qui lui permet d’avancer. Si c’est une personne très consciente qui permet à un être d’avancer, c’est difficile de couper d’une personne consciente, parce qu’une personne qui est très consciente, elle connaît l’autre. Tu sais, c’est inimaginable pour un être humain qui vit en grande proximité avec une personne très consciente de vivre l’expérience d’être au dessus de l’autre, c’est “too much”. Toi tu ne te sais pas, l’autre te sait ! Tu ne te sais pas, puis l’autre te sait !

Ça fait que ça, ça crée des grands liens, puis des grands liens, puis des grands liens, puis ça peut durer des années ces liens-là, ça fait que quelque part, il faut que ça soit toi qui les coupe ces liens-là, sans ça la personne elle va continuer à être liée à ta personne. Puis à ce moment-là, elle ne pourra pas aller plus loin dans son évolution. Parce qu’elle va toujours être en équilibre avec ta sphère, mais elle ne testera jamais sa propre sphère à elle.

DM : Si on ramène ça, Bernard, à l’Esprit, est-ce qu’on pourrait dire que la source de celui qui est très magnétique, comme celui ou celle qui est très magnétique, et la source de l’autre, ont une convention qui, inévitablement, va laisser un groupe d’évènements quelconques se placer, pour que les deux se séparent mais qu’il n’y a pas de décisions égoïques qui se feraient sur le plan planétaire ?

BdM : Ce n’est pas nécessairement des décisions égoïques, ça peut être des décisions très intelligentes, très transparentes, seulement il faut qu’elles se fassent.

DM : Qui viennent de la source ?

BdM : Ça fait partie de la vibration, ça fait partie de la vibration de l’Homme, ça fait partie de la vibration de celui qui est plus conscient de l’autre. Quelque part dans le temps, sa vibration va nécessiter une sélection. Je le regarde à longue échelle là, si je regarde l’évolution de l’Homme à longue échelle, l’Homme conscient deviendra sélectif malgré lui-même, ça fera partie de la résonance de sa conscience. Lui il continuera, puis l’autre il continuera.

Nous autres, les êtres de l’involution, qui avons été éduqués dans des formes de conventions sociales où l’amitié joue un grand jeu, c’est merveilleux de l’amitié, bon ! Mais de l’amitié, ce n’est pas nécessairement éternel. De l’amitié ce n’est pas nécessairement une chose ou une expérience entre deux êtres qui doit durer pour la vie. Nos émotions veulent que ça dure, mais il n’y a absolument aucun lien entre deux êtres humains sur la Terre, de quelque race qu’il soit qui dicte absolument que ces deux êtres-là devraient être ensemble, en relation ensemble humaine, pour la vie.

Au contraire ! Deux êtres humains qui sont ensemble pour la vie, vivent un karma s’ils ne sont pas capables d’entrer dans leur identité. Et si deux êtres humains sont ensemble pour la vie, ils sont en dehors du karma, et ce sont eux qui prescrivent les conditions de cette permanence-là. Deux êtres… Je peux voir que deux êtres conscients dans leur Esprit, étant dans leur Esprit, sont capables d’établir une base vibratoire entre les deux qui va faire en sorte que c’est impossible qu’ils se séparent au cours de la vie.

Mais ça, ça fait partie de leur intelligence, de leur volonté, qui est égale donc à leur amour, donc ils sont totalement intégrés dans la trinité des principes cosmiques de leur conscience universelle. Ça, d’accord, là il n’y a plus de karma là-dedans, c’est eux autres qui veulent être ensemble, puis il n’y a aucune force sur la Terre, aucune scission des nations, aucun changement dans les nations, dans les gouvernements, dans le partage des possessions des États, qui peut changer ça.

Par contre, l’Homme qui est en involution, qui vit le karma dans ses relations humaines… Puis l’Homme vit bien plus de karma, c’est parce qu’il ne le réalise pas, si vous alliez voir, par exemple, une très grande voyante médium qui serait capable de faire, vous faire – je ne dis pas que vous le fassiez – mais qui pourrait vous faire vous retourner dans le passé, la personne pourrait très très bien vous démontrer le lien que vous aviez dans telle vie, dans telle époque avec votre mari, ou le lien que vous aviez dans telle vie, telle époque avec votre “boss”, ainsi de suite, quelqu’un qui serait réellement compétent !

Donc l’être humain sur la Terre vit un karma relationnel, et l’Homme conscient, demain, brisera le karma relationnel, et quand je dis que l’Homme deviendra sélectif, ça fait partie de briser le karma relationnel. Puis je suis content que vous me demandiez cette question-là, parce que ça me permet de comprendre ce que je veux dire. L’Homme demain brisera le karma relationnel avec les individus sur la Terre, de sorte que les relations qui seront entretenues entre l’Homme et l’Homme seront des relations basées sur sa Volonté, son Intelligence, et automatiquement, naturellement, ça fera partie de leur Amour universel.

Alors que l’Homme involutif aujourd’hui, l’Homme en évolution, vit avec l’Homme sur la Terre des relations ou un karma relationnel dont il ne voit pas l’ambiguïté, dont il ne voit pas le subterfuge, dont il ne voit pas l’illusion, et c’est pour ça que vous trouvez des individus qui ont été amenés ensemble et qui ont vécu pendant des années, et qu’après des années, ils se découvrent inadaptés l’un à l’autre. Pourquoi ? Pas parce qu’ils ne sont pas fins l’un avec l’autre, pas parce que quand ils se sont rencontrés, ils n’étaient pas fins l’un avec l’autre, mais parce qu’au fur et à mesure où ils ont évolué, ils se sont découverts des créneaux qu’eux-mêmes auparavant ne se voyaient pas. Ils ont découvert dans l’autre, des trous qu’auparavant ils n’avaient pas perçus.

Donc une personne qui se découvre un créneau qu’elle n’avait pas avant, donc une force lui permettant de moins subir l’amour astral qui les lie karmiquement et qui, en même temps, lui permet de voir le trou dans la composition psychologique de l’autre, automatiquement c’est une personne qui est plus évoluée maintenant après vingt ans ou quinze ans, qu’elle était auparavant.

Si elle n’est pas capable de faire face à la musique, si elle n’est pas capable de supporter les exigences de son créneau, donc les exigences de son intelligence nouvelle, et si elle n’est pas capable de supporter la vue du trou dans la conscience astralisée de l’autre, à ce moment-là cette personne-là, instantanément, cesse d’évoluer, et elle ne pourra pas aller plus loin dans son évolution, même si elle revient avec cette personne-là, même si elle recompose ou si elle recrée un nouveau dialogue, ou un nouveau contrat social avec cette personne-là, elle sera arrêtée dans son évolution.

Parce qu’elle aura eu peur d’être seule, elle aura eu peur de manquer sa vie, elle aura eu peur d’avoir créé un échec, et elle sera ipso facto un échec par rapport à elle-même, même si au niveau social, au niveau de l’agglomération sociale d’elle et de lui, des enfants, ainsi de suite, elle a recréé, en apparence, une image de stabilité. Dans son fond intérieur, ayant créé, atteint un nouveau créneau, et ayant vu la faiblesse de l’autre, cette vision de sa conscience de l’autre demeurera marquée dans sa conscience, fera partie de sa conscience. Et ce qui leur permettra de traiter en bonhommie pendant des années à venir, ça sera simplement ce que j’appellerais le protocole de leur gentillesse.

DM : Le protocole de leur gentillesse ! Ça, c’est le couple karmique à son ultime évolution !

BdM : Le couple karmique à son ultime évolution qui n’a pas voulu faire le grand saut et qui a préféré jouer la tablette que de réellement transformer leur vie pour se laisser mutuellement libres, pour permettre à l’un d’aller dans cette direction, devenir créatif, se remplir de son énergie, et l’autre, ainsi de suite, et les enfants conséquemment bénéficier de ce grand agrandissement de leur territoire psychique.

DM : Un couple conscient… Dans un couple conscient, l’homme a besoin de quoi chez la femme, puis la femme a besoin de quoi chez l’homme ? Qui n’a plus de karma…

BdM : Dans un couple conscient, l’homme a besoin chez la femme d’une très grande paix, dans le sens que l’homme ne peut pas supporter ce que j’appellerais l’intelligence émotivée de la femme. Il a besoin d’une femme qui est dans son intelligence, point final. Puis la femme elle a besoin d’un homme qui est suffisamment éveillé à sa réalité pour pouvoir la supporter, la protéger, le respect de sa personne. Dans un couple conscient, l’un est aussi grand que l’autre, il n’y a pas l’homme ici puis la femme là.

Un est aussi grand que l’autre et les préconditions pour un tel couple, pour une telle évolution de couple, c’est le regard, toujours le regard fixé sur l’Esprit de l’autre. Ça n’a rien à voir avec les qualités psychologiques de l’un, que l’un soit bien éduqué, que l’autre ne soit pas éduqué, que l’un soit riche, que l’autre soit pauvre, ça n’a rien à faire avec ça. C’est tout du domaine de l’Esprit. Un homme puis une femme qui vivent au niveau de leur Esprit, des problèmes entre eux autres, il ne peut pas y en avoir. C’est impossible qu’il y en ait, parce qu’ils ne sont plus karmiques.

DM : Merci beaucoup, Bernard de Montréal.

BdM : On continue, on continue ? On continue ! (rires du public). (Applaudissements). Il faut explorer, explorer ! C’est trop court ces conférences-là (rires du public).

mise à jour le 22/08/2024

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