Marginalité ou fausse identité

Canadian Arctic – credit: @NorthernScavenger YouTube

Conférence avec Daniel Ménard 72

« DM : Passons maintenant à la deuxième partie, Bernard. Le deuxième sujet, c’est : “Marginalité et fausse identité”. On a abordé un peu la dynamique de l’identité tout à l’heure, et dans quelle mesure un individu qui est dans un processus de développement ou de conscience personnelle n’est pas soumis à un … » BdM

 

En Français vous lisez la transcription manuelle de la conférence de BdM, dans une autre langue la traduction par une intelligence artificielle (AI) de cette transcription manuelle, donc le résultat est à interpréter avec discernement.

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Daniel Ménard (DM) : Passons maintenant à la deuxième partie, Bernard. Le deuxième sujet, c’est : “Marginalité et fausse identité”. On a abordé un peu la dynamique de l’identité tout à l’heure, et dans quelle mesure un individu qui est dans un processus de développement ou de conscience personnelle n’est pas soumis à un risque d’être placé dans un climat social, de marginalité. Dans quelle mesure un individu qui peut dans un temps de sa vie faire une recherche intérieure personnelle, dans quelle mesure il peut se libérer de l’attrait d’être marginal, quand on considère que l’intelligence est neutre ?

Bernard de Montréal (BdM) : Un Homme qui change intérieurement… La marginalité quand tu te conscientises est quasiment… C’est presque dans un sens inévitable. Chez certains individus, il y aura plus de marginalité que chez d’autres, ainsi de suite, parce que la marginalité, c’est le résultat du manque d’intégration de son énergie. Puis c’est pour ça que les êtres qui sont en évolution de conscience vivent toujours une période de leur vie où ils ont tendance à se marginaliser du système, ou à se marginaliser de ce qui se passe dans la vie de tous les jours. Et il faut faire attention à ça, parce que la marginalité a tendance à amplifier l’isolation de l’individu.

Puis un Homme qui se conscientise à quelque niveau que ce soit, un Homme qui se conscientise ou qui prend conscience d’autres niveaux de réalité, doit réellement s’efforcer à se créer des racines. Quand on rencontre des gens, on se crée des racines dans la mesure ou ce ne sont pas des gens, comme vous dites “flyés” (délirants). Quand on travaille, on se crée des racines. Il faut que l’Homme continue à s’exécuter dans la vie comme dans la période où il était inconscient.

Se conscientiser, c’est un petit peu comme partir en montgolfière, puis ça peut être très dangereux, parce qu’on n’a pas de contrôle, on perd le contrôle, puis devenir réellement intelligent, ça veut dire intégrer cette énergie-là et ça veut dire dans un sens, détruire la marginalité pour reprendre contrôle avec la vie, reprendre le contrôle avec le travail, reprendre contrôle avec nos responsabilités sociales, individuelles, ainsi de suite, mais d’une façon intelligente, d’une façon créatrice.

La marginalité c’est presque une dépendance subliminale sur les forces qui font partie de la conscience humaine. Un Homme qui ne comprendrait pas le danger de la marginalité quand il se conscientise, ou quand il vit une spiritualisation de son être, éventuellement, ne pourrait plus participer créativement à la vie parce que ses énergies seraient diffusées, ses énergies seraient spiritualisées, donc ses énergies seraient très très astralisées. Il faut faire attention à la marginalité.

Et quand on se conscientise, il faut réellement avoir les deux pieds sur terre et quand on prend conscience de certaines choses – indépendant des individus – il faut réellement ne pas se prendre au sérieux. La transformation de l’Homme par des connaissances particulières, c’est une transformation qui, chez certains individus, peut se faire par un choc. Chez d’autres individus, ça peut se faire d’une façon beaucoup plus régulière, beaucoup plus régularisée, donc chaque individu vit ou vivra la transformation de sa conscience ou l’élévation de sa conscience, ou la conscientisation de son être, de façon différente.

Il y a des gens qui sont très stables émotivement, il y a des gens qui sont instables émotivement, il y a des gens qui ont vécu des grands chocs dans la vie, et quand ils viennent en contact avec des idées totalement neuves qui ne sont pas éprouvées historiquement, ne savent pas comment traiter, “dealer” avec ces énergies-là, avec ces idées nouvelles-là. Et les Hommes se font facilement astralisés.

Prendre conscience, c’est réellement explorer un autre niveau de notre être, c’est entrer dans un monde où on n’a pas réellement l’utilisation facile de la boussole. Quand on vit dans le monde, normalement on a des référents, on a des référents spirituels ou philosophiques, sociaux, ainsi de suite, donc on a une certaine boussole, on peut se mettre en équilibre, même quand il y a des choses qui se produisent, qui sont difficiles.

Mais quand l’Homme entre dans des domaines de sa conscience qui deviendront de plus en plus élargis avec le temps, il s’apercevra qu’il ne peut pas utiliser l’ancienne boussole qu’il avait, il est obligé d’utiliser d’autres systèmes de référence, et c’est ça le développement de la conscience, c’est ça le développement de l’intelligence. Une fois que l’Homme sera suffisamment conscient, à ce moment-là il sera sa propre boussole.

Mais il y aura une période où il devra faire attention à toute tendance à se marginaliser, c’est pour ça que je dis souvent que l’Homme qui fait une étude profonde de ses possibilités, de son être, de sa personnalité, ne doit pas prendre au sérieux ce qui se vit en lui. Il ne doit pas prendre au sérieux parce que toute chose… Chaque individu peut vivre la transmutation de son être de façon différente. Et si l’Homme prend au sérieux ce qui se passe en lui-même, il perd ses référents ordinaires, et automatiquement il part en montgolfière. Et à ce moment-là, les vents de sa nouvelle conscience peuvent l’amener n’importe où, ils peuvent même l’amener à s’échouer dans des espaces qui lui sont totalement non familiers, et que lui croit pouvoir contrôler.

L’évolution de la conscience supramentale, c’est une nouvelle expérience pour l’être humain sur la Terre, qu’il soit d’une race ou d’une autre. C’est réellement le déracinement à un niveau pour l’enracinement à un autre niveau.

DM : Bernard, le passage à cette nouvelle conscience là, est-ce qu’elle a un rite qui est commun à tout le monde ou si c’est un rite qui qui est très personnel ?

BdM : Ah ! C’est totalement personnel, il n’y a pas un Homme qui peut vivre ce passage à cette nouvelle conscience là comme un autre. Les Hommes sont tous différents. C’est comme si on a tous des “microchips” différentes, qui ont une vibration différente, il n’y a pas un Homme qui répond de façon analogue à cette énergie-là. Chaque être humain est fait différemment, construit différemment, a un mental différent, des émotions différentes, personnalité différente.

C’est pour ça qu’un point universel pour l’Homme qui se conscientise, c’est de réellement garder, dans un sens, le plus longtemps possible ses racines. Les forces de vie vont le déraciner d’une façon ou d’une autre. Mais si lui se déracine à cause de ses attitudes, si lui se déracine à cause de sa personnalité, à ce moment-là il va partir à part. Les forces de vie ont leur temps, l’Homme… La conscience ou la source de l’intelligence créatrice humaine connaît son Homme, puis souvent l’Homme va trop vite, l’Homme veut aller vite ! L’Homme veut se conscientiser, l’Homme veut apprendre des choses, et c’est là qu’il accélère le processus de déracinement.

C’est un petit peu comme le phénomène qui se produit dans l’Amazonie, on coupe des arbres, on coupe des arbres, puis éventuellement, on ne peut plus respirer. La vie elle-même, la conscience elle-même sait quand, comment et pourquoi couper des arbres. Couper les anciennes racines de la conscience involutive, puis l’ego avec le temps, il s’ajuste à ça, il s’ajuste à un rite qui ne crée pas trop d’érosion.

Le problème avec l’être qui se conscientise aujourd’hui, à quelque niveau que ce soit, les gens qui ont vécu des expériences dans le passé au niveau de la méditation, qui ont vécu des expériences au niveau du yoga, qui ont vécu des expériences en allant au Tibet, ainsi de suite, de cet enthousiasme vorace chez l’être humain, qui fait partie de cet enthousiasme spirituel qui est responsable pour le déracinement, vous ne pouvez pas déraciner un Homme comme ça ! La vie, ces forces le feront dans leur temps, mais si l’Homme aide au déracinement, il va se retrouver en montgolfière, puis à ce moment-là il peut s’apercevoir qu’il va monter à des hauteurs où l’atmosphère, ou l’oxygénation est très très rare, puis c’est là que l’Homme s’étouffe.

DM : Quelle sont les racines que l’individu, dans un processus de conscience, devrait toujours garder à l’attention ?

BdM : Le travail, responsabilité familiale, vivre comme avant le plus possible. Les forces vont changer ça dans leur temps, mais si l’Homme change ça à cause de son ego, si l’Homme veut aller trop vite, il va lâcher le travail, il va lâcher ses responsabilités, puis il ne s’agit pas que l’Homme laisse ou laisse tomber ses responsabilités sur la Terre. Il s’agit que l’Homme vive une transmutation graduelle, où sa perception de ses responsabilités s’altère avec le développement de sa conscience créatrice.

J’ai toujours dit que l’Homme qui se conscientisera passera d’un plan matérialiste à un plan spirituel et reviendra dans le temps à un plan matériel, mais plus éveillé, plus évolué, plus intelligent. Si l’Homme se coupe de la Terre, si l’Homme se coupe de la civilisation, si l’Homme se coupe des racines de son ancien ego, il ne pourra pas se créer des racines nouvelles, et à ce moment-là c’est la folie qui le guette. C’est l’aliénation qui le guette.

L’Homme doit être très raisonnable quand il s’avance vers une nouvelle conscience, et c’est là que l’ego entre en jeu, c’est là que l’orgueil spirituel entre en jeu, puis à ce moment-là il subit le déchaînement des forces astrales, parce que les forces astrales de la conscience humaine, les forces de l’âme ne veulent pas que l’Homme prenne conscience de son intelligence. Et c’est à ce moment-là qu’il vit l’illusion de son intelligence, qu’il vit l’illusion de ses perceptions. Puis étant encore sous la cagoule, il peut halluciner beaucoup de choses, il peut prendre beaucoup de choses pour une réalité, alors que ces choses-là sont simplement des illusions.

DM : Bernard, quand on est dans le premier contact, c’est surtout au niveau du premier contact, quand on est dans le premier contact de la conscience, il y a une sorte d’impression, d’ouverture vers un infini. Est-ce qu’on peut faire une différence entre vouloir évoluer, puis avoir besoin d’évoluer ?

BdM : Qu’on veuille évoluer, c’est psychologique, que l’Homme veuille évoluer, que l’Homme veuille comprendre, que l’Homme veuille être bien dans sa peau, ça c’est normal, c’est louable. Par contre, l’Homme ne peut pas être bien dans sa peau dans le temps de l’ego. Parce que l’ego n’a pas les ressources, l’ego n’a pas l’Intelligence, l’ego n’a pas la Volonté, l’ego n’a pas l’Amour, n’a pas les principes universels de sa conscience pour les appliquer dans son expérience. C’est avec le temps que ces principes-là deviennent de plus en plus effectifs, de plus en plus présents dans sa conscience, et ça, ça fait partie de sa conscience.

Si l’ego veut appliquer de la Volonté dans un temps où il n’en a pas suffisamment, à ce moment-là il va appliquer une fausse volonté, il va appliquer, il va créer des efforts qui, ultimement, vont s’avérer, non pas nécessairement inutiles, mais vont s’avérer expérientiels. J’ai toujours dit que pendant l’involution, l’Homme a fait beaucoup d’effort pour évoluer, pour devenir plus présent face à lui-même, puis dans l’évolution, l’Homme s’apercevra que les efforts ne font pas partie de la conscience supramentale. Dans une conscience créatrice, l’effort n’existe pas, il y a simplement une Volonté instantanée, il y a une Intelligence instantanée, il y a un Amour qui est totalement intégré à ces deux principes-là, ça fait partie de la trinité de sa conscience.

Mais si l’ego veut faire des efforts, veut accélérer le processus de sa conscientisation, il va se développer en lui des attitudes formidables, et il sera obligé de traiter ou de “dealer” avec ces attitudes là. La conscience supramentale, c’est autant un mystère à la conscience de la cinquième race-racine que la conscience de la cinquième race-racine le fut à la conscience de la quatrième race-racine.

C’est une nouvelle conscience, c’est une nouvelle race mentale, c’est un nouveau rapport mental, psychique, télépathique, avec des plans invisibles, auxquels l’Homme encore n’a pas accès sur le plan éthérique. Donc l’Homme n’a pas à chercher à vouloir devenir conscient. Que l’Homme devienne conscient parce qu’il vient en contact avec de nouvelles idées, que ça fasse partie de sa sensibilité, qu’il soit à l’écoute de certaines choses, c’est une chose ! Et le fait d’être à l’écoute de certaines idées, de certains contacts avec certaines personnes, ça, ça va l’amener à une transmutation de sa conscience. Et s’il veut au niveau de l’ego, pour des raisons égoïques, accélérer ce processus-là, il vivra des pièges, il vivra des obstacles, il vivra une confrontation puissante avec son astral, et il sera obligé à un certain moment de se reposer l’Esprit.

DM : Est-ce qu’on peut avoir besoin d’évoluer, un besoin, sans vouloir évoluer, est-ce qu’on peut avoir besoin d’évoluer ?

BdM : Avoir besoin d’évoluer, c’est une constatation psychologique de l’ego par rapport à une dimension de son être qui ne lui est pas suffisante. À ce niveau-là, on peur avoir besoin d’évoluer, mais est-ce qu’on peut évoluer sans que l’ego se mette trop de la partie, oui, dans la mesure où on est suffisamment conscient, puis ça, c’est notre expérience qui nous le démontre, dans la mesure où on est suffisamment conscient que, pour l’ego, et comment l’ego veut évoluer, c’est une chose, et comment l’ego évoluera, c’en est une autre.

On n’est pas aussi fort qu’on pense, on n’est pas aussi solide qu’on pense, on est beaucoup plus fragile qu’on a l’imagination de l’être, on est beaucoup plus astral qu’on a l’idée de l’être, on est beaucoup plus vulnérable qu’on pense, on est beaucoup moins intelligent de l’intelligence qu’on pense, on a beaucoup plus de crainte en soi qu’on s’imagine, on est beaucoup plus délicat par rapport à l’immensité intégrale de cette conscience universelle qu’on puisse imaginer. On est réellement petit égoïquement, mais on est grand universellement, puis le rapport entre ces deux extrémités-là ou ces deux composantes-là de la conscience humaine, c’est un rapport qui est basé sur l’évolution temporelle de notre conscience.

On ne peut pas accélérer ce processus-là, il y a des Hommes qui peuvent aller plus vite, il y a des Hommes qui peuvent comprendre plus vite. Il y a des gens qui ont des personnalités totalement démolies, il y a des gens qui ont des personnalités totalement fracturées, il y a des gens qui se rapprochent trop du feu de cette conscience-là, il y a des gens qui devraient prendre de la distance, il y des gens qui devraient prendre un “break” complet de toute cette énergie-là qui est en voie d’ébullition dans le monde. Mais ça, ça se juge sur une base personnelle. C’est quand tu rencontres des gens sur une base personnelle que tu vois jusqu’à quel point ils sont vulnérables. Et quand un Homme est vulnérable par rapport à toutes ces énergies-là qui se meuvent en lui, il doit prendre un “break”. La source à la conscience c’est une illusion.

DM : Mais les gens qui prennent un “break” ont l’impression d’être pénalisés ?

BdM : C’est une illusion. Les gens qui prennent un “break”, c’est intelligent de prendre un “break”, c’est intelligent de prendre une distance de l’ouragan, il y a des gens qui sont capables de vivre proche de l’ouragan, il y a des gens qui sont capables d’être dans l’œil de l’ouragan, il y a des gens qui sont affectés par les vents périphériques de l’ouragan. Les Hommes sont tous différents.

C’est pour ça que pour protéger l’Homme, pour protéger l’Homme de l’ouragan, pour protéger l’Homme du choc de l’ouragan, on doit toujours lui faire prendre conscience que l’ouragan est là, l’ouragan passe, l’ouragan est permanent, l’œil de l’ouragan est constant, il est absolu par rapport à la conscience humaine, et que c’est selon le niveau évolutif de l’individu, selon les forces de l’individu, selon ses réserves, selon son état émotionnel, selon son état mental, selon sa personnalité, selon sa conscience subjective qu’il peut se rapprocher de l’ouragan.

Il y a des initiés qui vivent dans l’œil de l’ouragan, mais ils sont supportés par l’œil de l’ouragan, donc il n’y a pas de danger, ils ne sont pas trop brassés là-dedans, mais l’Homme qui est en voie d’évolution, qui se rapproche de l’ouragan, doit faire attention parce qu’il a son temps, l’Homme a son temps, tous les Hommes sur la Terre ont leur temps, les nations ont leur temps, les peuples ont leur temps. L‘évolution de la conscience supramentale, ça va beaucoup plus loin que ce qui a été établi par Aurobindo.

L’évolution de la conscience supramentale sur la Terre, c’est fondé sur le principe du rapprochement cosmique entre l’Homme et d’autres civilisations, c’est basé sur le principe du rapprochement entre l’Homme et les circuits universels, c’est basé sur le développement d’une conscience éthérique humaine en “contradistinction” avec une conscience astrale humaine. C’est basé sur le principe que l’Homme, éventuellement, doit sortir de son corps matériel en conscience éthérique, ne pas aller vers l’astral de la mort, et simplement aller vers l’immortalisation de sa conscience, ou le maintien vivant de sa pensée avec les plans universels. Donc c’est très vaste l’évolution de la conscience supramentale sur la Terre. C’est encore même un très grand secret de l’Humanité.

Donc l’Homme qui est exposé aujourd’hui dans le monde à ces nouvelles forces là, doit se protéger contre cet ouragan. Parce que c’est un ouragan, puis ça deviendra une force très grande, une force très puissante, très permanente. Jamais cet ouragan-là ne se brisera ou se fracturera ou disparaîtra de la conscience de la Terre. Donc l’individu ne peut plus se permettre aujourd’hui de vivre la croisade personnelle vers la résurrection de son moi. Ça, ça a fait partie de l’involution, ça a fait partie de la spiritualisation involutive de la conscience sur la Terre. L’Homme ne vivra pas le contact avec l’invisible comme il a vécu, pendant l’involution, l’illusion de ce contact avec l’invisible.

L’Homme le vivra de façon réelle, pragmatique, ce contact avec l’invisible, de sorte que l’invisible ne sera plus pour lui simplement une catégorie spirituelle d’une possibilité universelle. L’invisible, ça fera réellement partie catégorielle de son moi intégré à un autre moi dont la dimension est cosmique, et dont le rapport avec l’Homme substituera son corps matériel pour le corps éthérique. Donc l’Homme va entrer dans des espaces de vie, des espaces psychiques, dont la constante universelle est tellement grande que ça abolira complètement et pour toujours la souveraineté des forces astrales sur sa conscience.

Donc je ne suis aucunement pour l’accélération de ce processus-là, et les gens qui vivent trop en proximité, trop dans une sorte d’enthousiasme spirituel par rapport à ce mouvement-là qui est institué sur la Terre, ces gens-là devront avec le temps… ou la vie les forcera à prendre du recul. Un Homme qui est débalancé par un trop grand rapprochement avec ces forces-là doit prendre de la distance, ça c’est intelligent. Si vous me dites : “Bon, ben, Bernard, là je prends un break pour deux, trois ans, vous êtes too much, c’est too much cette affaire-là”… Ça, c’est intelligent.

Mais l’Homme qui veut se rapprocher de ce mouvement, de cette énergie-là sur la Terre, qu’il soit de n’importe quelle race ou de n’importe quelle nation, et qui, rien que pour sauter, ne veut pas manquer le bateau, c’est un Homme qui n’est réellement pas intelligent. Un pilote de bateau quand il est sur la mer, quand il voit qu’il y a beaucoup de turbulences, il doit se placer temporairement dans un havre de paix. Et l’Homme lui, non, il veut rentrer dans un gros yatch, puis aller en haute vitesse vers ces forces-là qui sont réellement suprêmes et qui règnent suprêmes sur la Terre ! Cet Homme-là automatiquement va vivre des expériences extrêmement difficiles, et il ne pourra pas combler en lui ce vide énorme qui est la conscience humaine.

La conscience supramentale, la conscience universelle, appelez ça comme vous voulez, l’alliance systémique entre l’Homme et les plans universels, la résurrection du corps éthérique, la fragmentation de la personnalité, c’est essentiel pour l’évolution de la conscience humaine, pour la formation d’une race-racine, mais l’Homme ne peut pas rentrer dans cette autre dimension de lui-même avec des outils qui ont fragmenté son êtreté et qui sont, éventuellement, totalement rejetés par sa conscience, par cette énergie puissante là.

Donc l’Homme n’a pas à se presser, l’Homme n’a pas à se mettre en action, l’Homme n’a pas à vouloir trop être conscient. Vouloir être conscient, ça c’est une illusion et ça deviendra éventuellement une pénalité. Un être conscient n’est pas intéressé à être conscient. Quand tu es conscient, ça fait partie de ton état d’esprit, ça fait partie de ta conscience, ça fait partie de ta dimensionnalité. Mais vouloir être conscient, c’est un soubresaut de l’ignorance spirituelle de l’Homme, puis c’est certainement un signe de la grande isolation de l’Homme qui existe depuis des siècles. Mais l’Homme doit faire très attention à ceci.

DM : D’où vient, Bernard, le besoin pour une personne qui entend quelque chose de nouveau, d’où vient le besoin à travers l’écoute qu’il a de domaines qui le dépassent, le besoin de devenir ou d’appliquer ce qu’il entend ?

BdM : Probablement parce que c’est intéressant, parce que c’est neuf, parce que ça n’a jamais été écrit, parce que ça n’a jamais été dit, parce que ça ne fait pas partie de sa conscience, de son intelligence, donc ça fait partie d’une infinité à laquelle chaque Homme veut se joindre. Tous les Hommes sur la Terre veulent se joindre à cette infinité-là d’une façon ou d’une autre, d’une manière ou d’une autre, à travers un tunnel ou un autre. C’est normal que l’Homme veuille un jour se reconnaître de façon impitoyable, c’est normal que l’Homme un jour veuille être totalement bien dans sa peau, qu’il veuille être totalement indivisé, indivisible, totalement libre d’influences, être dans son intelligence, être déprogrammé de l’involution, c’est normal que l’Homme veuille ÊTRE, point final.

Les philosophes ont cherché la réponse à l’êtreté, puis ça a culminé, ça a fini avec Jean-Paul Sartre dans le concept de l’absurde, ce qui démontre encore que les philosophes, au niveau de l’intellect rationnel, réfléchi, ne sont pas capables de traiter avec les grandes forces de la vie ou la multidimensionnalité de l’Homme. Mais l’Homme, en tant qu’âme incarnée, veut toucher du doigt, veut composer avec cette dimension de lui-même, mais il doit prendre son temps, il doit faire attention. Et il ne doit pas exercer, par rapport à cette infinité-là, la présomption de son libre arbitre.

DM : Est-ce que c’est possible de se créer une fausse identité ?

BdM : Oui, c’est très possible.

DM : C’est possible, c’est dangereux ?

BdM : Oui, c’est possible, c’est dangereux.

DM : Comment un ego peut se créer l’impression ou l’illusion d’une identité ?

BdM : En se prenant au sérieux !

DM : Strictement !

BdM : Vous ne savez pas, vous n’avez pas idée ce que ça veut dire se prendre au sérieux. Se prendre au sérieux, c’est très grave. C’est très grave, parce que quand vous vous prenez au sérieux, c’est comme si vous mettez en mouvement toutes les parties de votre personnalité qui sont instables. C’est grave, tu prends toute ta personnalité qui est instable qui fait partie de toute la réflexion de ton ego inconscient, puis ça là, tu veux mettre ça en mouvement ! C’est comme si tu veux créer un cristal à partir de fragments de ton être !

Tu ne peux pas créer un cristal à partir des fragments de ton être, il faut que tu puisses devenir conscient des fragments de ton être, un fragment, un fragment, puis un fragment ! Quand tu deviens totalement conscient des fragments de ton être ou que tu deviens conscient de la fragmentation de la délicatesse de ton être, ben, à ce moment-là ton diamant il apparaît. Mais tu ne peux pas créer un diamant à partir des fragments de ton être ! Ton diamant demeurera toujours fracturé, ton diamant demeurera toujours une pièce qui réfléchit mal ta lumière. Et c’est ça que les Hommes font ! Les Hommes le font tout partout, de toutes les façons.

On regarde même les Hommes très très évolués, vous regardez des êtres comme Gurdjieff, par exemple, qui ont été très très “instrumental” (contribuer à quelque chose) au vingtième siècle de créer une sorte de psychologie nouvelle par rapport au développement de l’Homme. Puis vous avez ce type, ce Gurdjieff qui disait à l’Homme : “Observe-toi”… Tu ne peux pas passer ton temps à t’observer, tu “capotes sur le top”, tu n’as plus le temps de faire l’amour, tu n’as plus le temps de faire ton café, tu n’as plus le temps d’aller pisser, tu t’observes quand tu pisses, tu t’observes quand tu fais l’amour, tu t’observes quand tu fais ton café. Tu deviens un test continu !

Donc ces erreurs pschologiques là des initiés, ce sont des initiés astraux qui ont une grande influence au vingtième siècle. Ces erreurs-là, il faut que ça soit corrigé, il faut que ça soit totalement aboli, il faut que ça soit mis de côté. Autrement dit il faut que l’Homme le fasse par lui-même, il faut que l’Homme découvre par lui-même les erreurs des initiés astraux qui ont été nécessaires pendant l’involution pour spiritualiser la conscience humaine.

Mai si l’Homme, à cause la fragmentation de son être, n’est pas capable de voir l’erreur des métaphysiques, s’il n’est pas capable de voir l’erreur de l’ésotérisme, voir les erreurs dans l’occultisme, de voir les erreurs dans la philosophie, autrement dit si l’Homme n’a pas d’identité, et à ce moment-là, qu’il mette tous les fragments de son être en mouvement par rapport à des erreurs comme ça, ben, éventuellement il saute ! C’est pour ça que dans l’évolution de la conscience supramentale, l’Homme découvrira que le processus n’est pas basé sur le besoin psychologique de l’ego. Le processus fait partie intégrale de l’éveil de sa conscience, le processus fait partie intégrale de la réunion de sa propre lumière avec des aspects particuliers fortement développés de son être.

Il y a des Hommes qui vont se développer, qui vont prendre conscience à travers certains aspects d’eux mêmes. Il y a d’autres Hommes qui vont prendre conscience… Il y des Hommes qui vont prendre conscience, par exemple, à travers leur tendance à la jalousie, il y a des Hommes qui vont prendre conscience à travers leur tendance à être trop bons, il y a des Hommes qui vont prendre conscience à travers leur tendance à être un petit peu trop sérieux. Il y a des Hommes qui vont prendre conscience à travers leur tendance à être trop charitables, c’est comme ça que va s’installer la conscience.

Autrement dit,, selon vos fragments de conscience qui sont les aspects de votre personnalité, il y a un aspect qui va se renforcer, il y a un autre aspect qui va se renforcer, puis avec le temps, ben, éventuellement l’Homme va commencer à prendre conscience de son cristal. Mais si vous voulez prendre conscience à travers votre jalousie, puis votre charité, puis votre “bonasserie”, puis votre ci, puis votre ça, vous allez amplifier votre fragmentation.

Puis éventuellement, vous allez vivre des états d’esprit, des états de conscience qui, au lieu de faire de vous des êtres forts, va faire de vous des êtres de plus en plus faibles, des êtres qui vont être de plus en plus astralisés et qui, éventuellement, vont retarder votre évolution, votre intelligence, et faire de vous simplement des Hommes dits spirituels… (Coupure enregistrement…)

DM : (…) Est-ce que ça se fait ou ça se forge seul, ou ça se forge avec d’autres ?

BdM : Ça se forge toujours par rapport à d’autres, pas nécessairement avec d’autres, mais par rapport à d’autres. L’Homme n’est pas un être isolé, vous vivez toujours par rapport à des évènements. Quelqu’un vous dit : “Va donc chier”, ah tu vibres ! Comment est-ce que tu “deales” avec ça quand tu te fais dire : “Va donc chier “, tu vibres… Comment est-ce qu’un gars “deale”, traite avec un “taxi driver” sur la rue qui te dit : “Mon sacrament, je vais te donner un coup de poing sur la gueule si tu te rapproches trop de mon char à l’arrêt”, comment est-ce que tu “deales” avec ça !

Tu sors de ton “char” (voiture) pour lui en donner un, ou tu prends l’énergie puis tu l’intègres !? Puis quand tu prends l’énergie puis que tu l’intègres, tu crois que tu reviens en arrière pour lui casser la gueule ? Ça fait que l’Homme vit toujours “par rapport à”, on vit toujours “par rapport à”, puis c’est dans la façon qu’on traite avec ces évènements-là, qu’on réalise la fragmentation de notre être.

Quand tu es un gars qui a des petits muscles, qui mesure cinq pieds quatre, comme mon “chum” qui a une grosse moustache là, puis qui se fait dire par un “taxi driver” : “Je vais te donner mon poing sur la gueule”, c’est dur pour l’ego ça ! Mais tu n’es pas équipé pour aller lui en donner un ! Quand tu n’es pas équipé pour lui en donner un, qu’est-ce que tu fais, tu n’es rien qu’équipé pour “dealer” entre toi puis toi, puis c’est quoi le toi puis toi ? Le toi puis toi, c’est ce que tu te rappelles que le gars t’a dit, puis ce que ta tête t’explique. Ça fait que si ta tête est astralisée, elle va te dire : “Tu as été un petit plein de merde, tu n’as pas été capable de le détester”… Ça, c’est la petite voix qui te le dit, en dessous de ta cagoule, ça fait que la petite voix en dessous de la cagoule elle dit : “Tu as eu peur, hein” ! Parce que ta petite voix, elle te teste pour voir si réellement tu cognes.

Ça fait que là, ce n’est plus rien que le “taxi driver” qui est ton problème là, c’est ta petite voix qui devient ton problème. Ça fait que la petite voix, elle dit : “Tu as eu peur, hein, tu as eu peur de lui donner un coup de poing, hein”, puis là, tu te dis : “La prochaine fois je vais lui en donner un”. Ça fait que là, il y a un autre “taxi driver” qui te rentre dans le cul, là tu sors de ton “char” (voiture), puis le gars il te “crisse” une volée ! Là, tu rentres dans ton “char”, puis tu dis : “Sacrament, j’ai reçu une volée”, puis la petite voix arrive, elle dit : “Tu t’es fait prendre, hein” ! (rires du public).

Ça fait que l’Homme deviendra conscient en intégrant les fragments de sa personnalité. Ça fait que toutes les choses, toutes vos personnalités de chaque jour qui sont fragmentées, les chocs que vous vivez entre vous puis votre femme, puis vous puis votre “blonde”, puis vous puis votre boss, puis vous puis l’autobus, tous les chocs là, c’est ça votre vie, c’est la sommation, c’est ça votre vie. Votre petite voix elle rentre, hein ! Vous autres vous ne savez pas que c’est une petite voix, vous pensez que c’est vous autres qui pensez qui pensez ! Un jour vous allez le savoir que c’est la petite voix qui rentre, qui vous aiguise les nerfs, hein !

À ce moment-là, si tu ne sors pas du taxi puis tu es capable d’intégrer ça, la petite chiotte qu’elle te met, parce qu’elle te chie sur la tête, la petite voix, comme un oiseau, elle t’envoie une petite crotte, elle dit : “Ah ! Tu as eu peur de la petite claque sur la gueule, hein, Jean-Paul”… Puis tu es capable d’intégrer, tu dis : “Va donc chier”. “Là tu commences à être intelligent Jean-Paul, tu ne t’es pas fait prendre”, c’est ça de la conscience !

Être conscient, c’est ne pas se faire prendre dans la petite voix, puis le plus grand danger que l’Homme vivra dans l’évolution future en relation avec l’éveil de la conscience, puis quand je parle d’éveil de la conscience, je ne parle pas de Richard Bach, t’sé… L’éveil de la conscience, l’Homme va savoir qu’est-ce que c’est l’éveil de la conscience, puis il va savoir que c’est bien moins spirituel qu’il pense, puis c’est bien moins les petits oiseaux ici qui… L’Homme va s’apercevoir que la conscience, ça n’a rien à faire avec la spiritualité, que la conscience, ça a à faire avec ta réaction spirituelle à l’affront que la vie te tacle tous les jours.

Quand l’Homme sera capable de prendre le “taxi driver”, qu’il sera réellement capable de prendre le “taxi driver”, qu’il ne sera même pas amené à faire face à un “taxi driver”, parce que les forces de vie savent que si tu te fais rentrer dans le cul par un “taxi driver”, il est mieux d’avoir des “crisses” de bon pneus ! Moi, s’il y a un “taxi driver” qui me rentre dans le cul, puis qu’il me baffe, il est fait à l’os, le gars ! J’ai rien qu’à rester dans mon “char” pour le faire à l’os, imagine-toi si je sors de là, je vais te le faire à l’os ! (rires du public).

Autrement dit les forces de vie vont le garder loin des “taxi drivers”, mais si là, tu veux montrer ton petit ego de mâle, que tu es capable… Ils vont te faire tomber sur un “taxi driver” qui est six pieds quatre, là tu vas voir que tu vas rentrer dans ta bouteille (rires du public). Ça fait que c’est bien subtil, puis ça sera très subtil l’évolution de la conscience supramentale sur la Terre, puis ce n’est pas ce que vous pensez. Puis ce n’est pas comme vous pensez, puis ce n’est pas ce que vous avez lu dans les grands livres qui ont été écrits pour “empissoter” l’Humanité.

DM : Bernard, une personne qui est dans son identité, est-ce qu’on peut qualifier cette personne-là comme étant au cœur de l’ouragan ou étant lui-même un ouragan ?

BdM : Il est un ouragan !

DM : Il est un ouragan !

BdM : Oui, oui, laisse-moi te dire il est un ouragan, oui.

DM : La personne qui est à l’extérieur de l’ouragan, qui se rapproche de l’ouragan, vous dites que ce n’est pas nécessairement de santé, mais la personne qui est à l’extérieur n’est pas bien de ne pas être un ouragan, puis veut goûter à l’ouragan, est-ce que c’est possible de devenir un ouragan sans avoir été brassé par un ouragan ?

BdM : Non, pour devenir un ouragan, il faut que tu sois connecté à un ouragan, puis ton ouragan c’est ton double.

DM : Donc ce n’est pas un ouragan, ce n’est pas l’identité de ton voisin qui va te faire rentrer dans ton identité ?

BdM : Ah ! Non, non, non, c’est ton double, c’est ta source qui est un ouragan, ça fait que quand la source elle fusionne avec toi, puis elle se fusionne avec toi, puis elle se fusionne avec toi, puis tu deviens UN là… Comme les Hindous aiment le dire, tu deviens UN… Tout le monde veut devenir UN dans le monde, tout le monde veut devenir UN avec le Tout… Ça, c’est devenir UN avec le “toutou” (rires du public). Quand vous deviendrez UN avec le Tout, vous allez le savoir, “câlisse”, que c’est pas un “toutou” ! OM… OM…Tu t’assois en dessous d’un arbre, puis tu deviens UN avec le Tout !! “Mange donc d’la marde” (va te faire foutre), (rires du public). Vous allez savoir qu’est-ce que c’est devenir UN avec le Tout !

DM : Vous pouvez en parler ?

BdM : Non, je ne veux pas en parler (rires du public).

DM : Mais vous semblez l’avoir vécu ? (rires du public). Ça n’a pas l’air particulièrement… Comment ça se fait qu’une personne peut être prête à vivre une connexion avec son double, puis qu’un autre ne peut pas, c’est quoi le paramètre exactement ?

BdM : L’évolution de l’âme.

DM : De l’âme ? À travers les incarnations ?

BdM : C’est ça. Il y a des âmes qui sont prêtes, il y a des âmes qui ne sont pas prêtes, on n’a pas tous le même niveau d’évolution. Il y a des Hommes dans le monde qui sont prêts, il y a des Hommes en France aujourd’hui qui sont prêts, il y a des Hommes en Allemagne qui sont prêts, il y a des Hommes au Québec qui sont prêts, il y des Hommes dans le monde qui sont prêts. Ça fait partie de l’évolution de l’âme, ça fait partie de l’évolution de la mémoire. À ce moment-là quand l’Homme est prêt, il est prêt. Mais si l’ego veut s’apprêter trop vite, à ce moment-là il vit des chocs.

DM : C’est quoi les caractéristiques des gens qui sont prêts ?

BdM : Ça, c’est intéressant. Je suppose qu’un Homme qui est prêt, il a une certaine écoute à certaines choses qui ne font pas partie du passé, une certaine écoute à de nouvelles sciences qui sont totalement neuves, il a une certaine compréhension même à certaines choses que, lui-même ne peut pas parler, mais vous savez, vous pouvez savoir des choses que vous n’avez jamais su que vous saviez.

Quand quelqu’un vous les parle… Les gens vous les parlent, ça connecte, vous dites : “Ah ! Je le savais, puis je le savais ça, puis je le savais ça”, ça fait qu’il y a un renforcissement de ce que vous saviez, mais que vous n’aviez pas pu parler parce que vous n’aviez pas suffisamment d’identité. C’est ça qui fait partie de l’éveil de la conscience, puis c’est comme ça que l’Homme grandit, puis que l’Homme s’éveille, puis que le contact éventuellement se fait de plus en plus étroit.

Mais le temps est arrivé pour la conscientisation de l’Humanité, autrement dit de l’éveil d’une conscience sur la Terre. Puis il y a des Hommes qui vont vibrer à ça dans différents pays. Il y a des Hommes… Tu n’as pas besoin de rencontrer Bernard de Montréal pour évoluer, il y a du monde en Afrique qui évolue. Bon, ben ça, ça fait partie de l’évolution de la conscience, puis ces Hommes-là vont avec le temps en arriver à pouvoir raffiner ce processus-là.

C’est évident qu’il y a des choses qui sont dites géographiquement dans le monde, comme à Québec, qui précisent le rapport entre l’Homme et cette conscience-là, mais le phénomène de la conscientisation de l’Homme fait partie du mouvement universel de nouvelles énergies sur la Terre. Et il y a des Hommes sur la Terre qui sont en train d’évoluer, d’être en vibration, de grandir dans cette conscience vibratoire là, puis de réellement commencer à comprendre les états particuliers qui font partie de la nouvelle êtreté.

Puis c’est évident qu’ils vont vivre des périodes d’illusion, mais ils vont s’ajuster puis ils vont s’ajuster, puis ils vont s’ajuster. Et quand on est plus proche de ce centre d’énergie là comme dans la province de Québec, il y a une accélération beaucoup plus rapide, et c’est là qu’il faut que les gens fassent attention, que les gens prennent de la distance, que les gens ne se laissent pas trop “bardasser” (secouer) par ça. Il ne faut pas que l’Homme se laisse “bardasser” par ça.

DM : Bon, vous dites les âmes qui sont prêtes ont une caractéristique d’écoute particulière, est-ce qu’elles ont aussi des caractéristiques de manifestation dans les réalisations concrètes et matérielles particulières, ou si c’est vraiment propre à l’individu, cette conscience-là, et que ça ne doit pas se manifester autre que par certaines personnes ?

BdM : Je ne comprends pas !

DM : Admettons, vous avez trois-mille âmes, je donne un chiffre qui est très fictif là, vous avez trois-mille âmes qui sont prêtes à prendre contact avec leur source, est-ce que ces trois-mille personnes-là auraient à se manifester concrètement dans le monde ?

BdM : Avec le temps, ils vont se manifester à leur niveau. Ça fait partie de ta conscience, tu amènes ta conscience avec toi, tu deviens ta propre conscience. Si tu es un médecin, par exemple, tu as un certain niveau de conscience, tu vas travailler dans la médecine avec une certaine sensibilité, mais si tu es un médecin intelligent, puis que tu n’es pas un médecin “flyé”, tu ne vas pas essayer de faire de nouvelles médecines.

DM : Mais ce n’est pas inévitable ?

BdM : Ah ! Ben, il est là le test ! Si vous êtes des psychologues, puis vous appartenez à l’Association des Psychologues, vous êtes des psychiatres, vous êtes des médecins, vous êtes des plombiers, oubliez pas que le droit de faire de la médecine vous est accordé par la société, le droit de faire de la psychologie vous est accordé par la société, c’est un droit qui vous est accordé en réponse à des études que vous avez faites. Donc ce droit-là peut vous être retiré, et la société aura le droit de vous retirer ce droit-là si vous commencez à vous prendre pour des papes.

Ça fait qu’il ne faut pas prendre la société pour des cons, il ne faut pas prendre les psychologues, puis les médecins, puis les psychiatres, puis les avocats, puis les juges pour des cons. Il y a des gens très très développés qui travaillent à l’évolution, à un certain niveau de la conscience humaine, à travers des actions qui font partie de toute l’évolution de la société, et ces gens-là rendent de grands services à la société.

Mais si vous, parce que vous êtes un médecin qui se conscientise ou un psychologue qui se conscientise, vous voulez commencer à changer le monde, le monde qui vous a accepté puis qui vous a donné un droit à pratiquer selon les conventions ou le conventum de la société humaine, vous avez des illusions spirituelles. Puis si un jour, vous vous faites “crisser” à la porte par le Collège des médecins ou par le Collège ou l’Association des Psychologues, ça fera partie de votre expérience.

Puis on vous le dit, l’évolution de la conscience, c’est individuel. Ça fait que si tu es médecin, c’est pour ton individualité à toi, pour que tu deviennes un médecin un petit peu moins orgueilleux, un petit peu plus attentif, pour que tu puisses mieux créativement composer avec les outils que la société t’a donnés. Si tu es un psychologue, ben, tu es plus sensible à l’écoute des autres, parce que peut-être il y a un gars qui vient te voir qui te dit : “Bon, ben Monsieur, moi j’entends des voix”.

C’est évident que si tu es un psychologue qui a une certaine conscience, le gars te dit qu’il entend des voix, tu vas comprendre le phénomène de la voix différemment du psychologue qui a une formation totalement cartésienne. Par contre, ce n’est pas de ton ressort, à moins que tu veuilles former une nouvelle école. Si tu veux prendre le risque de former une nouvelle école sur l’aspect psychique, occulte, des voix qu’entendent les paranos ou les schizos, à ce moment-là tu débattras ça avec tes confrères, tu écriras des œuvres, tu feras comme Freud a fait !

Freud il a fini le cul au vent, au dix-neuvième siècle, puis c’est sa position très consciencieuse devant le Collège des médecins, il a “fighté” (lutté), puis il a “fighté”, puis éventuellement la psychologie est devenue une science qui a été de plus en plus appliquée, puis aujourd’hui c’est tellement populaire la psychanalyse, qu’aux États-Unis, tous les gens à New York qui sont moindrement huppés ont leur psychanalyste. Ça fait qu’elle a fait son petit chemin, mais c’était un guerrier, il a tenu bon, il a entré des nouvelles données dans un système qui était fermé à ça, mais il a respecté les lois médicales, il a respecté les lois de son temps, mais il a avancé, il a été assez courageux pour supporter les nouvelles données qu’il amenait dans le monde.

Ça fait que si tu commences à avoir des nouvelles notions concernant la schizophrénie ou la paranoïa, ou le phénomène de la voix, si tu es psychologue puis que tu as été identifié comme tel, ainsi de suite, puis que l’autorité sociale d’aller dans un Congrès, puis de parler de ça dans une nouvelle sauce, avec des nouvelles atmosphères, puis que tu es prêt à rencontrer tes pairs, à ce moment-là tu deviens un être réellement extraordinaire qui peut réellement faire des grandes choses pour la psychologie.

Puis éventuellement, après dix, quinze, trente ans, quarante ans, peut-être que tes confrères diront : “Oui, c’est intéressant tes théories”. Là, peut-être tu développeras une nouvelle école, puis c’est la même chose en médecine. Mais si vous le faites à partir d’un orgueil, si vous le faites parce que vous êtes trop pressé, puis vous voulez renverser la psychologie que vous considérez, vous autres, trop cartésienne, ben, à ce moment-là vous avez de l’expérience à prendre. Parce que vous allez réaliser, vous allez comprendre un jour que la conscience supramentale sur la Terre, aujourd’hui, dans le temps où nous sommes, c’est simplement pour l’Homme en tant qu’individu.

Un jour, la conscience supramentale sur la Terre, ajustée à d’autres niveaux vibratoires, servira l’Homme à d’autres niveaux, dans le sens que l’Homme pourra faire des choses au niveau de la science, l’Homme pourra faire des choses au niveau de la médecine, l’Homme aura le droit d’apporter sur la Terre des nouvelles notions concernant l’organisation matérielle, la nature du code génétique, ainsi de suite.

Puis là, vous aurez une autre science, mais avant que l’Homme en arrive à ce stage d’évolution là il faudra que lui-même en tant qu’individu se perfectionne, devienne très très transparent, parce que ce n’est pas dans les lois de ce qu’on appelle la lumière ou des intelligences, ou de l’intelligence supramentale, de donner à l’Homme, quelle que soit sa personnalité, ce qu’on appelle ou ce qu’on a appelé dans le passé, les pouvoirs.

Je vous assure que si vous cherchez dans vos tractations avec la société, dans vos œuvres en tant que médecin, psychologue, psychiatre, avocat, plombier, à renverser le système parce que vous avez accès à d’autres notions, je vous assure, puis laissez-moi vous dire que je ne me trompe pas, je vous assure que vous allez finir sur le cul. Parce que ce n’est pas comme ça que se fait l’évolution ou que se fera l’évolution de la conscience supramentale sur la Terre.

Vous n’êtes plus dans les années 20, vous n’êtes plus dans le début du siècle, où vous pouviez appliquer ou descendre des notions qui pouvaient être intégrées à un système philosophique, ou à un système de science positiviste, vous n’êtes plus des “Steiner”, vous n’êtes plus des “Freud”, vous n’êtes plus des “Aurobindo”, parce qu’aujourd’hui, la science supramentale, les notions extraordinaires qui touchent à toute l’astronomie, la métaphysique, la physique, la génétique, ces sciences-là aujourd’hui sont toutes couvertes.

Les gens qui ont accès aujourd’hui à des données qui viennent du plan mental ne sont pas capables, en tout cas, ceux que je connais, puis ceux que je connais, c’est moi pour le moment, ne sont pas capables d’amener cette science-là dans les forums intellectuels, scientifiques du monde. Puis laissez-moi vous dire que j’en connais des poignées de scientistes, je connais énormément de scientistes, j’ai contact avec un réseau de scientistes dans le monde, et ces Hommes-là aujourd’hui ne peuvent pas intégrer les connaissances de cette conscience supramentale là.

Les Hommes doivent graduellement, lentement, évoluer, “on the road”, avant de pouvoir, avant que ces sciences-là soient partagées avec l’Humanité, pour la simple raison que ces sciences-là font partie d’un nouvel âge, ces sciences-là font partie d’un autre temps, et l’Homme doit d’abord, pour le moment, réellement vivre la transformation karmique de son cycle, autant au niveau de l’Humanité que de son karma personnel.

Ça fait que si l’Homme se conscientise, il a avantage à prendre ça bien mollo, puis à travailler en tant que médecin ou en tant que psychologue à l’intérieur des sphères, que ses pairs ou que ses collègues lui ont imposées, parce que ça fait partie de l’évolution graduelle, historique, de certaines sphères d’activité humaine sur la Terre. S’ils débordent, parce qu’ils pensent être plus illuminés, laissez-moi vous dire qu’ils vont faire sauter la pochette, puis ça ne sera pas long… Puis ils auront raison de leur faire ça.

DM : Bernard, vous avez vécu l’ouragan, maintenant, est-ce que vous pouvez dire que c’est facile de contenir le fait d’être un ouragan ?

BdM : Ce n’est pas facile de contenir l’ouragan, parce que quand tu es dans l’œil de l’ouragan, tu n’as pas de coordonnées, puis c’est au cours de l’évolution, avec le temps, que tu apprends à développer des coordonnées par rapport ou à l’intérieur de cet ouragan-là, et les coordonnées que tu apprends à développer sont justement basées sur les illusions de tes anciennes cordonnées. Donc quand tu rentres en contact, surtout pour un Homme qui est un initié, qui rentre en contact direct avec l’ouragan, que toutes tes coordonnées sont temporairement mises de côté, là, lentement, graduellement, tu fais le mouvement contraire. Tu commences à reprendre les coordonnées que tu avais avant.

Un initié qui est dans l’ouragan en fusion, il vit le processus différemment que l’Homme qui va vers l’ouragan. Un initié est dans l’ouragan, puis il faut qu’il reprenne graduellement contact avec tous les éléments qu’il avait avant. Il faut qu’il redevienne normal. Un initié en intégrant l’ouragan, avec le temps, au cours des années, ça ne se fera pas tout de suite c’est évident, il redevient normal. Il porte des cravates, puis il mange comme tout le monde, puis il s’arrête aux lumières rouges, puis il respecte le politicien, puis il respecte le psychologue, puis il respecte le psychiatre, puis il respecte le médecin, puis il respecte le plombier, puis il respecte le fermier, puis il respecte le métaphysicien. Autrement dit les paramètres qu’il avait avant, il les reprend !

Mais il sait, quand il regarde le médecin ou qu’il regarde le psychiatre, que s’il voulait, il pourrait leur amener des nouvelles données, mais il sait aussi que ce n’est pas le temps, parce que “he has a lot of composure” (il a beaucoup de sang froid), comme on dit en anglais, il a de la patience, il est capable d’attendre quarante ans avant de parler au médecin.

Tandis que l’Homme lui, qui va vers l’ouragan, aussitôt qu’il rentre dans le courant de l’ouragan ou qu’il commence à sentir le vent de l’ouragan, il a tendance à mettre de côté tous les petits référents qu’il avait avant. Là, la première chose que tu sais, c’est qu’il est absorbé par l’ouragan, puis si moindrement il devient trop proche, là il part en “balloune”, il devient une montgolfière. Puis c’est ça qu’il va être obligé d’apprendre avec le temps, de contrôler, il va être obligé de se ressortir, de prendre la distance de l’ouragan.

Puis reprendre les référents qu’il avait avant, c’est quoi les référents qu’il avait avant ? Ben, s’il est professeur, tu enseignes à l’école, ton job à l’école c’est quoi ? C’est pas de changer le système d’éducation, il y a du monde qui s’occupe de ça, ton job à l’école c’est d’enseigner ou de déposer devant tes étudiants le maximum de ta formation avec le plus d’équilibre possible par rapport à ta conscience.

Si tu n’es pas capable, parce que les jeunes étudiants sont réellement devenus des “p’tits zèbres” dans ta classe, puis tu commences, t’arrives dans la classe le lundi, puis ils t’envoient des couteaux parce qu’ils sont IN, puis ils “boivent leur lait comme ça leur plaît”, puis qu’ils t’envoient chier parce qu’ils “boivent leur lait comme ça leur plaît”, puis que toi t’es encore idéaliste, tu veux encore les aider, ben, un jour, après deux, trois ans, quand tu vas t’avoir fait chier par ces petits étudiants là, puis avoir reçu des coups de couteau qui te passent devant le nez, puis t’avoir fait donner des claques sur la gueule dans le corridor, un jour ton idéalisme il va s’effondrer.

Puis un jour, tu vas dire : “Oui, mais je pense que les étudiants sont un petit peu too much pour moi, là je vais sortir, je vais aller travailler soit dans une autre école, peut-être dans une école privée où les étudiants ne te lancent pas de couteaux”. Peut-être qu’ils t’envoient des petits avions en papier, là tu es capable de prendre ça des petits avions en papier, parce que ça fait partie d’une certaine “volonterie étudiantine” mais des couteaux, c’est un petit peu “too much” quand tu es conscient, t’sé ! Te faire donner des claques sur la gueule, c’est un petit peu “too much”.

Mais là, tu n’es pas capable de sortir de l’école parce que t’es encore… Je vais dire comme il disait ce cher SOL (personnage clownesque québécois) : “Tu es encore dans la carrière”, puis quand tu es dans la carrière, ben, tu comprends, tu ne peux pas réellement fonctionner comme du monde parce que tu es prisonnier de ta carrière. Ça fait que si ta carrière, c’est d’être professeur, puis tu n’es pas assez intelligent pour savoir qu’un jour, il faut que tu sortes de là, parce que les couteaux dans la face, puis les coups de poing sur la gueule, c’est “too much”, ben, à ce moment-là reste dans la carrière, parce que ça fait partie de ta mémoire d’être dans la carrière !

Tu avais la vocation, le curé il t’avait dit dans le temps que tu avais la vocation d’être un éducateur, ça fait que tu veux demeurer éducateur dans ta carrière, ça fait qu’un jour tu vas sortir, puis ça va prendre deux, trois ans, parce que ta belle-mère elle va dire : “Ben, écoute, t’es éducateur, qu’est-ce que c’est que tu vas faire si tu sors de ta carrière”… Un jour, tu vas sortir de ta carrière “anyway”, ou tu vas simplement changer de classe, tu vas changer d’école, selon ta sensibilité. Puis il y aura d’autres professeurs qui seront capables eux autres, qui sont encore dans la carrière, qui seront capables de prendre les couteaux qui passent, puis les coups de poing sur la gueule qui volent de temps en temps. Ça, ça fait partie de ton expérience.

Mais si t’es trop spirituel, parce que tu te conscientises, puis tu veux réellement transformer ces jeunes âmes là qui lancent des couteaux, puis qui te donnent des coups de poing sur la gueule, là tu as longtemps à faire, parce que laisse-moi te dire que c’est pas mal astral, ça, (rires du public). Ça fait que le gars, il va dire : “Va donc chier avec ta spiritualité câlisse, mange donc d’la marde” (va te faire foutre) (rires du public).

DM : Bernard, c’est difficile d’imaginer qu’un individu qui a de l’identité, il ne vit pas de la révolte ?

BdM : L’Homme qui a de l’identité, ce n’est pas qu’il vit de la révolte, quand tu es conscient puis que tu es intégré, puis que tu sais ce qui se passe dans le monde, puis tu comprends la vie, à ce moment-là tu ne vis pas de révolte, tu vis simplement de la consternation devant l’illusion spirituelle de l’Homme qui est en révolte contre lui-même.

DM : Oui, mais il reste quand même que, quand on vous regarde parler, on a souvent l’impression que vous êtes comme un “presto” (rires du public), vous avez beaucoup, beaucoup à donner ?

BdM : Oui, évidemment j’ai beaucoup à donner, je suis un “presto”, il y a beaucoup de pression à l’intérieur du “presto”, mais c’est moi qui contrôle la valve. Quand je veux tourner la valve puis que je sens que devant vous autres, je mets un petit peu d’énergie pour faire passer mes idées… Parce qu’au Québec on a un langage extraordinaire pour faire sortir la merde de la forme, on n’est pas en France ici là, ça fait partie de leur fioriture française, avec des mots, on peut rien dire en France, c’est trop civilisé ce langage-là…

Tandis qu’au Québec, tu prends des gars comme SOL qui déforme tout le langage, puis il va en France, tout le monde le comprend, il déforme tout puis il t’en envoie des messages, t’sé ! Nous autres, c’est la même chose, c’est comme si on est obligé… Parce que quand même, je suis un homme qui a une certaine distinction dans le sens que j’ai un certain esprit esthétique de la forme, je suis capable de parler… J’aimerais ça, pouvoir parler en bon français, puis réellement faire vibrer la salle d’une façon poétique ! Mais je ne ferais rien, tu ne peux pas parler poétiquement d’une conscience quand tu comprends les lois astrales de l’involution.

Ça fait que de temps en temps… C’est pour ça que je suis né au Québec d’ailleurs, parce qu’au Québec, le langage québécois c’est la meilleure langue au monde pour faire sortir la merde d’un petit “presto” (rires du public). Ça fait que quand je vais en France, je suis un petit peu plus délicat là, parce que je ne peux pas trop les énerver. Mais au Québec, c’est mon terrain, c’est mon terrain, ça fait que je leur dis en France : “Si vous voulez réellement savoir qu’est-ce que c’est un Homme en évolution de pression, presto, ben, venez faire un petit tour au Québec”. Quand ils viennent au Québec, ils voient qu’est-ce que c’est Bernard de Montréal !

Puis quand je vais en France, je suis un petit peu plus délicat, mais je ne ferais pas de travail en France, parce que je pense que je démolirais la Cathédrale Notre-Dame ! (rires du public). Ça fait que c’est ici que ça se passe, puis c’est de même que ça marche ! Évidemment il y a beaucoup de pression dans le “presto”, mais je contrôle la valve, je la contrôle très bien la valve ! Je la contrôle bien mieux aujourd’hui que je la contrôlais en 72. En 72, si j’avais fait une conférence comme je parle aujourd’hui, tout le monde serait sorti de la salle, tandis qu’aujourd’hui je suis assez politique, je suis assez psychologue, j’ai une sorte de bienséance, je suis habillé assez comme du monde !

Le monde, il peut dire : “Le gars au moins, il est normal, il est de même”… Puis je ne me suis pas fait couper les cheveux hier, mais la semaine prochaine, je m’en vais me couper les cheveux (rires du public). Donc le monde, il se sent un petit peu plus en confiance, ça c’est bon, ça c’est pour aider l’Homme à pouvoir venir en contact avec une tornade sans trop, trop, trop être ébouillanté. Ça fait que je suis raisonnable !

DM : Bernard, comment on devient un modèle d’intelligence et qu’on passe éventuellement à un modèle de contenance, comment vous pouvez… ?

BdM : Ça n’existe pas ça un modèle d’intelligence. Un modèle d’intelligence c’est à l’Université. Les modèles d’intelligence sont à l’Université puis ces modèles d’intelligence là sont tous en classe.

DM : Mais vous êtes quand même une référence d’une instruction, vous êtes une référence à une dynamique d’intelligence qui n’est pas connue encore, en tout cas, pour beaucoup ?

BdM : J’ai une conscience créatrice qui est aussi valable que la vôtre, puis votre conscience créatrice est aussi valable que la mienne. Moi je vous regarde parler, puis je vous regarde quand on parle ensemble, puis laissez-moi vous dire que votre conscience… Vous n’êtes pas nécessairement aussi créatif que je le suis, dans le sens que vous ne pouvez pas aller dans les archives universelles avec la facilité que j’ai, mais le taux vibratoire, la vibration avec laquelle vous traitez consciemment de la forme, c’est aussi valable que moi ce que je peux faire en public.

C’est évident qu’on ne fera pas le même travail, mais votre travail est aussi important que le mien, c’est simplement que votre travail c’est une complémentarité probablement du mien, puis il y a d’autres personnes dans la salle qui font un travail qui est une complémentarité du mien. La conscience c’est universel, il n’y a pas un Homme qui est un modèle de conscience, on a un certain niveau de conscience.

C’est évident que ma conscience est probablement plus raffinée que la vôtre mais la lumière de ma conscience, puis la lumière de votre conscience, puis la lumière de la conscience dans l’Homme, dans la salle, c’est la même lumière. La seule chose, c’est que lui a un petit peu plus d’astral, puis vous, vous avez peut-être un petit peu moins d’astral. Puis moi de l’astral, je n’en ai pas ! C’est la seule différence. C’est la seule différence ! Des modèles de conscience, ça n’existe pas, c’est bon pour les gourous Hindous ça ! Moi quand je vais aux Indes, je rencontre des gourous, on s’aperçoit que les modèles de conscience qu’ils ont, ça ne dure pas longtemps devant le choc que je leur donne, parce que ça fait partie du transfert de l’énergie de l’Est vers l’Ouest (rires du public).

DM : Je vous remercie beaucoup, Bernard de Montréal, bonsoir. (Applaudissements).

mise à jour le 22/08/2024

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