Conférence avec Daniel Ménard 77
En Français vous lisez la transcription manuelle de la conférence de BdM, dans une autre langue la traduction par une intelligence artificielle (AI) de cette transcription manuelle, donc le résultat est à interpréter avec discernement.
Daniel Ménard (DM) : Ce soir, nous abordons un sujet qu’on pourrait considérer d’actualité, puisqu’on parle, au Texas, de secte et de fanatisme. Donc dans la première partie, nous aurons Bernard de Montréal qui nous parlera de fanatisme spirituel. Bernard ! (Applaudissements).
Bernard de Montréal (BdM) : Vous n’avez pas la grippe vous autres ? Y en a-t-il qui ont la grippe ? Je suis déjà fait d’avance, surtout quand j’ai la grippe !
DM : À la fin de la soirée, vous allez imaginer que tout va bien… Visualiser (rires).
BdM : Ouais, mais ça prend un écran mental pour ça, et quand tu n’en as pas ! (rires de DM du public)
DM : Bernard, un sujet d’actualité, on voit des gens qui sont dans des sectes, qui sont dans un sens prisonniers, au Texas, d’une personne qui se prend pour le Christ. Le sujet de la première partie c’est : “Le fanatisme spirituel”. Qu’est-ce qui peut amener des individus à risquer leur vie d’une façon intégrale pour suivre un individu qui se prend pour le messie, ou une forme quelconque de personnage du passé, d’une religion ? Qu’est-ce qui fait qu’un être devient fanatique pour un autre ou par rapport à un autre individu ?
BdM : Aujourd’hui là, à la fin du vingtième siècle, l’être humain, le monde, les gens ont besoin de… Il faut ouvrir des nouveaux réseaux de pensée. Puis avec les anciens réseaux de pensée, on ne peut pas comprendre ce qui se passe, ça prend des nouveaux réseaux de pensée. Autrement dit, il faut qu’on atteigne des niveaux de pensée, ou des niveaux de conscience beaucoup plus avancés que ce qu’on a pour pouvoir comprendre ce qui se passe. D’ailleurs, quand on parle de l’astral sur la planète, ces individus-là, comme ce type-là, à Waco, Texas, c’est des gens spirituels, c’est du bon monde, mais ils se font astraliser, puis c’est le problème fondamental de l’Homme sur la Terre, de se faire astraliser.
Dans notre éducation, dans notre psychologie, dans nos sciences humaines, on s’est interrogé sur la matière, on s’est interrogé sur le rapport entre l’Homme et le monde matériel, mais officiellement on ne s’est pas interrogé sur le rapport entre l’Homme et les plans spirituels. À travers la religion, on a fait des raccords. Mais pour réellement étudier les lois de ça là, ça n’a jamais été fait.
Et quand on arrive à la fin d’une civilisation, à la fin d’un cycle, comme celui qu’on connaît là, où toutes les valeurs sont en transformation très rapide, tu as des individus comme ça, du bon monde, qui se font astraliser, autrement dit ils deviennent des canaux pour des forces occultes dont ils ne connaissent pas, ne comprennent pas le mécanisme, puis tout peut arriver dans la vie de ces gens-là. On se rappelle l’histoire de Jim Jones dans le temps.
DM : Jim Jones, c’est ça… Suicide collectif.
BdM : C’est ça.
DM : Mais Bernard, est-ce que c’est possible qu’un individu puisse se faire astraliser et contaminer finalement une population ?
BdM : Oui, c’est très facile parce que les gens… Premièrement, quand une personne se fait astraliser, cette personne-là elle est possédée. Il y a une emprise astrale sur son mental qui est très forte, puis ça, ça magnétise l’ego des Hommes. Puis là-dedans, tu as des gens qui sont jeunes, tu as des gens qui n’ont pas d’expérience, tu as des gens qui sont à la recherche, tu as des gens qui souffrent dans la vie, pour toutes sortes de raisons. Puis ces êtres-là leur offrent des solutions. Puis tu ne peux pas offrir à une personne une solution.
Le monde (les gens), il faut qu’ils trouvent leur propre solution. Tu peux expliquer comment ça fonctionne, l’Homme par rapport au plan spirituel ou au plan occulte, ou l’astral, “whatever”. Tu peux expliquer qu’est-ce c’est l’âme, ainsi de suite. Mais tu ne peux pas donner à l’Homme une solution pour sa vie. Il faut qu’il prenne sa vie en main. Puis ce qui arrive avec ces gens-là, c’est que quand les jeunes rentrent dans ces organisations-là, graduellement le personnage central, il se dévoile. Puis il se dévoile par des abus quelconques, que ce soit la drogue, que ce soit les armes, ou que ce soit la domination. La domination c’est un gros signe, quand une personne est prête à te dominer… Il y a des gens qui aiment ça être dominés, parce qu’ils n’ont pas de volonté, ils n’ont pas de centre de gravité, ils aiment ça avoir un leader.
À ce moment-là, quand ces êtres-là viennent, puis qu’il n’y a pas eu de dégâts encore, parce que le dégât, en général il vient à la fin, ces individus-là perdent beaucoup de leur identité, puis là, ils s’astralisent aussi, puis eux autres deviennent magnétisés, puis c’est une boule de neige. Puis aux États-Unis c’est très grave, parce que les Américains sont très religieux, ils sont très spirituels les Américains. Il y a un gros mouvement fondamentaliste aux États-Unis au niveau de la religion. Puis il y a beaucoup de drogues aux États-Unis, il y a beaucoup de dislocation, d’aliénation au niveau de l’individu. Il y a le mouvement Hippie des années 60.
Tout ça, ça concourt, puis c’est un grand pays, puis il y a beaucoup de liberté, tout le monde veut être libre, tout le monde veut faire ses affaires. Ça fait qu’au cours de notre génération, il s’est produit beaucoup de phénomènes comme ça où les individus ont perdu contenance par rapport à eux-mêmes, et où on s’aperçoit que des chefs ou des leaders spirituels, ont pris complètement avantage des autres malgré eux-mêmes, “anyway” ! Parce que ce type-là, il est tellement possédé qu’il ne voit plus clair, c’est comme Manson ça, puis c’est très grave !
C’est très grave, puis je ne vois pas que ça s’améliore la situation, il faut que les gouvernements mettent leur doigt, mettent leur nez là-dedans. Les gouvernements ne peuvent pas rester trop trop à l’extérieur de ces communautés-là, parce que, pour des raisons de loi, comme aux États-Unis, ils ont le “First amendment” (Premier amendement de la Constitution). Aux États-Unis, quand il y a une religion, le gouvernement ne fait pas interférence avec ta religion, puis quand c’est une religion qui est normale, ça marche.
Mais quand c’est une religion qui devient réellement anti-individuelle, destructrive, violente, psychotique, là le gouvernement a la responsabilité de rentrer, puis de réellement aller voir ce qui se passe avec ces gens-là. Puis éventuellement, ils vont être obligés d’ajuster. Les autorités vont être obligées d’ajuster leur loi concernant la liberté religieuse aux États-Unis. Sinon sans ça, ça va continuer, parce que l’astral devient de plus en plus fort.
DM : Mais on peut légiférer la foi ? Parce que finalement ces gens-là vivent ça au niveau de la foi ?
BdM: Bon. Ils vivent ça au niveau de la foi. Effectivement qu’ils vivent ça au niveau de la foi, mais la foi c’est quoi ? La foi c’est de la soumission à une autorité. Puis ça, ça fait partie de notre histoire, ça fait partie de notre manque d’individualité, manque d’identité. La foi c’est très bon quand tu traites avec des religions, des grandes religions comme la chrétienté, des religions qui sont, en soi, saines, même s’il y a eu des abus, mais la religion elle-même, les grandes religions qui ont servi au développement de l’Humanité. Mais quand la foi est prise dans les mains d’un individu, là c’est grave.
Ça fait que la foi, si elle est institutionnalisée au niveau d’une religion par des millions de personnes pendant des siècles, c’est une chose, mais quand la foi est récupérée, la foi d’un individu est récupérée par UN individu, là ça devient très grave. Puis c’est là où les gouvernements, puis les psychiatres, puis les psychologues, regardent de près. C’est rien que parler pour le fun, mais si on me demandait à moi d’aller à Waco au Texas, puis d’aller parler à ce type-là, qu’est-ce que c’est la première chose que je ferais ? Ce serait faire le contact avec son entité. Première chose, parce que tout est là !
Là, ça couperait le contact avec l’entité, puis là, probablement qu’il serait obligé éventuellement d’arrêter son processus. Mais ça ne fait pas partie de notre science psychologique. Puis au cours de l’évolution de la psychologie, il va falloir que les psychologues commencent à réaliser qu’effectivement le contact avec l’astral, c’est un contact télépathique, objectif, réel, puis il va falloir qu’on traite, puis qu’on “deale” avec ça. Puis tant qu’on ne fera pas ça, on ne comprendra pas ces phénomènes-là, puis on les traitera simplement d’un point de vue social, d’un point de vue sociologique, mais ça ne va pas empêcher le phénomène de continuer.
C’est pour ça d’ailleurs que c’est très important, puisque ces nouveaux réseaux de pensée là dont je parlais tout à l’heure, c’est très important que les gens qui sont de plus en plus conscients de ces choses-là, écrivent. Il faut que l’Homme écrive beaucoup, puis en écrivant beaucoup, les œuvres restent, les écrits restent. Et puis au cours des générations les gens viennent en contact avec ça. Ça fait que quand il se produit quelque chose, ben, à ce moment-là ils ont des réponses à des problèmes que la société, pour le moment, ne peut pas leur donner. Puis c’est pour ça que ça se passe ces situations-là.
DM : Est-ce qu’il y a différents types de fanatisme ? Je pense, exemple, à du fanatisme politique – là on parle de fanatisme religieux – les fans de groupes musicaux, de chanteurs qui sont dans le pop rock là, est-ce qu’il y a différents types de fanatisme ou c’est tout relié à la même dynamique émotive ou mentale ?
BdM : Le fanatisme c’est une perte d’identité. Dans le fanatisme il y a une perte d’identité. C’est le remplacement de ton identité par un autre. Que ce soit au niveau des religions, que ce soit au niveau des fans. C’est ce qui est très grave aujourd’hui, surtout à la fin du vingtième siècle. Puis le plus grand problème de l’être humain sur la Terre, c’est son absence d’identité. Puis ça va très loin ça, l’absence d’identité, parce que l’Homme en tant qu’espèce, qu’il soit jaune, blanc, noir, ainsi de suite, l’Homme en tant que race a été placé sur la planète, dans le passé, pour évoluer, vivre le contact avec les autres mondes dont il a été coupé.
Donc l’Homme, même en tant que race planétaire, l’Homme n’a pas d’identité. Le Chinois ne sait pas d’où est-ce qu’il vient, le Noir ne sait pas d’où est-ce qu’il vient, le Blanc ne sait pas d’où est-ce qu’il vient, ça fait que l’Homme en tant que race n’a pas d’identité. Comment voulez-vous que l’Homme en tant qu’individu ait de l’identité s’il n’en a pas en tant que race ! Si en tant que race, on savait qu’on vient de telle planète, ou de cinquante, soixante-dix-mille ans, si on comprenait tout le processus, le processus de développement de la civilisation sur la Terre jusqu’à aujourd’hui, au moins la race aurait une certaine identité. Mais on ne l’a pas, ça fait qu’au niveau de l’individu c’est encore pire.
Puis il vient un point où des Hommes, dans leur grande solitude, seront obligés d’aller au-delà, de dépasser la mémoire de la race, pour entrer directement dans une mémoire universelle, vibrante, une mémoire systémique de l’évolution, ramener de l’information, pour que l’Homme puisse comprendre comment sa race a évolué, comment lui évolue, puis comment lui évolue par rapport à sa race, puis qu’est-ce que c’est le problème de l’identité de l’Homme par rapport à sa conscience ultimement universelle.
C’est abominable qu’un être humain ne se connaisse pas lui-même, c’est une aberration, c’est totalement anti-scientifique. Quand tu tombes dans des périodes difficiles, comme on a aujourd’hui, avec des jeunes qui font de la drogue, puis des jeunes qui vivent dans des espaces extrêmement vastes, comme aux États-Unis, où il y a une grande aliénation, où il y a une grande perforation du tableau individuel, à ce moment-là tu finis avec des situations comme ça. Puis de temps en temps, il y en a une, il y en a toujours une, on a toujours une mauvaise nouvelle de temps en temps.
Puis ça va continuer comme ça tant que… Mais n’oubliez pas que ça fait partie du karma individuel, ça. Si vous commencez à regarder ce qui se passe dans le monde au niveau personnel, vous allez être très très malheureux. Ce qui se passe dans le monde, ça fait partie du karma des nations, parce que ça va tellement mal, les nouvelles sont tellement négatives, puis en plus du fait qu’on a la télévision, puis l’informatique, puis CNN, que quelqu’un qui vit ça là, trop près, éventuellement il va se démeubler l’Esprit.
Ça fait qu’il y a un karma des nations, ce qui se passe en Bosnie Herzégovine, puis tous ces pays-là, ce qui se passe avec les Arabes, ce qui s’est passé aux Towers de New York dernièrement, le mouvement islamique… Ça, ça fait tout partie du karma des nations. Mais un individu ne peut pas participer au karma des nations quand il est conscient.
DM : Bernard, vous avez dit que pour avoir de l’identité il faut avoir une sorte de conscience d’où on vient, donc de sa source. Les gens aujourd’hui, vous dites, qui n’ont pas d’identité, est-ce que ça veut dire qu’ils sont coupés de leur conscience d’autres vies, de réincarnation, ou d’une source quelconque ?
BdM : Ce n’est pas tellement la conscience des autres vies qui m’importe. Ce qui est important, c’est que l’Homme ait conscience de lui-même maintenant. Puis conscience de lui-même maintenant, ce n’est pas la philosophie bouddhiste là, ce n’’est pas assez pour nous autres aujourd’hui. L’Homme a besoin d’être en communication télépathique avec les circuits universels, puis ça, ça fait partie des sciences qui viennent maintenant. On commence à avoir un peu de matériel sur ça.
Mais ultimement, il faut que l’Homme prenne conscience des circuits universels ou des plans, avec lesquels il a toujours été en communication, parce que son identité elle est là. Comment voulez-vous connaître, comprendre ce qui se passe sur une planète si vous ne comprenez pas ce qui se passe avec vous-mêmes ? Comment comprendre ce qui se passe avec vous-mêmes si vous ne comprenez pas ce qui se passe entre vous et les plans ? C’est une impossibilité. Puis ça a été la situation de l’Homme pendant l’involution depuis des milliers d’années.
L’Homme ne peut pas indéfiniment avoir comme référence ce que les autres pensent. Tu ne peux pas avoir indéfiniment comme référence ce que les autres pensent ! Je l’ai déjà expliqué, que le plus grand problème de l’être humain sur la Terre en ce qui concerne l’identité de sa race ou son identité personnelle, c’est le mensonge. Le mensonge fait partie intégrale de la conscience humaine. Puis ça va très loin le mensonge, puis le mensonge ce n’est pas tellement ce que vous concevez comme mensonge.
Le mensonge, quand on le regarde d’un autre point de vue là, c’est la déformation systématique de toute conscience qui a besoin de savoir absolument comment elle fonctionne par rapport à l’invisible, puis la matière. Puis, pour pouvoir voir à travers ces mensonges, puis ces couches de mensonges, à tous les niveaux, il faut que l’Homme ait beaucoup d’identité, parce que ce n’est pas facile de supporter ce que tu sais. Puis si l’Homme n’a pas d’identité il ne peut pas supporter ce qu’il sait, ça fait que c’est un cercle vicieux. Puis c’est un changement très graduel. Puis il va venir un temps où l’être humain va passer à un autre niveau de conscience, puis c’est là qu’il va réaliser que le mensonge fait partie intégrale de son manque d’identité sur la Terre.
Que tu parles de politique, que tu parles de religion, que tu parles de ci ou que tu parles de ça, le mensonge… Regarde le problème anthropologique, là ! Les anthropologues, il y a des anthropologues – je pense à Binford aux États-Unis à l’Université du Nouveau Mexique, puis Marshall, tu as des anthropologues là qui sont… Eux autres, l’être humain, l’Homme il est venu du détroit de Behring, il est descendu à la côte canadienne, de Vancouver, puis il est descendu aux États-Unis, puis il est descendu en Amérique du Sud. Ça, pour eux autres c’est réglé. Après ça, tu prends Cayce, le voyant. Cayce, il dit : “Il y a eu trois grandes destructions, dans le doute, quarante-huit ou cinquante-huit-mille ans, vingt-huit-mille ans, puis dix-mille ans”.
Après ça, tu prends un autre, puis un autre, tu prends l’Église. Bon, ben, l’Église dans le temps – ce n’est plus de même aujourd’hui – mais dans le temps ça a pris sept jours, (rires du public), bon, t’sé… Ça fait que tu évolues au cours des années, tu es “pogné” entre Binford, l’Église, puis Cayce, puis qu’est-ce que tu veux que l’Homme comprenne de son évolution ? Là, tu as des archéologues un petit peu spécialisés qui ne sont pas trop aimés de leur département, il y en a un à Harvard là. Eux autres ils ont fait des études, puis ils voient qu’il y a des grands parallèles entre ce qui s’est passé, par exemple, chez les Indiens, puis ce qui s’est passé en Égypte. Mais il y a encore du mensonge ! Autrement dit le mensonge est viscéral sur notre planète.
Puis le mensonge est tellement grand que je suis convaincu que, si l’Homme faisait face à l’absence du mensonge, instantané, concernant toute la réalité, son évolution, l’évolution du système, son évolution personnelle, les races antérieures, ses expériences antérieures, tout ce qu’on doit réellement savoir, l’univers, qu’est-ce qui se passe, l’Homme s’il n’était pas conscient, l’Homme deviendrait fou instantanément. Puis je vais vous dire pourquoi, parce qu’on pense avec du mensonge !
DM : On est mensonger dans notre pensée.
BdM : On est mensonger dans notre pensée. Puis tu vas dire : “Bon, ben, un gars qui ne vit pas de contact intérieur, qui s’occupe de ses affaires ici, qui répare des choses, puis qui travaille chez Eaton, lui, il est bien plus sain qu’un gars comme ce type-là, à Waco au Texas, qui est en contact avec l’astral”. Puis nous autres, on a l’impression, puis on pense que parce qu’on a un contact avec l’astral, on est déjà en meilleure position que le gars là, qui est bien normal, puis qui travaille chez eux, puis il ne connaît pas ça lui, le contact avec l’astral.
Puis je vais vous dire une chose, les gens, ce qu’on appelle les gens simples psychiquement, même pas simples, les diplomates, les ingénieurs, les scientistes qui travaillent avec la matière, ces gens-là sont moins affectés par le mensonge que nous autres. Donc les gens qui pour une raison de démarche, sensibilité, évolution, ainsi de suite, entrent en contact avec d’autres sphères, d’autres sphères de connaissance, les gens qui entrent en contact avec d’autres sphères de connaissance, dont le premier plan c’est l’astral, avant de venir en contact avec les circuits universels systémiques, il faut que l’Homme passe par l’astral.
Tu ne peux pas ne pas passer par l’astral ! Puis c’est là que l’Homme se fait “pogner”. Puis ça, ça va prendre, ça va durer comme ça un certain nombre d’années. Il y a des connaissances qui vont descendre, il y a des livres qui vont s’écrire. Les gens vont savoir comment “dealer” avec ça éventuellement, puis éventuellement le contact va se faire directement entre l’Homme puis les plans systémiques. Donc l’Homme va être en contact avec sa réalité universelle. Puis là, ça se développera, puis ça se développera. Mais en attendant, les gens qui font de la recherche spirituelle, dans les pays occidentaux n’importe quel pays, il faut qu’ils fassent attention à l’astral, parce que l’astral fanatise l’individu.
DM : C’est l’astral qui, dans tous les secteurs d’activité humaine, crée…
BdM : C’est l’astral qui supporte tout ce qui se passe sur la Terre, la musique, la drogue, tout est supporté par l’astral.
DM : Mais la personne qui travaille avec le plan matériel, qui fait comme vous dites, un travail de mécanique ou quelque chose qui, finalement, est très concret, il a quand même à vivre dans sa vie des croyances ?
BdM : Oui, mais au moins il va avoir au moins une grande religion comme, disons, la religion catholique qui sur le plan moral, dans la mesure où c’est un Homme qui a été bien élevé, au moins la religion va lui permettre, la religion va lui créer une identité qui est positive. C’est ça que ça fait une religion. Ça crée une identité positive. Ça fait que quand il y a ça, il travaille, il prend soin de ses affaires, ça fait qu’il ne “dealera” pas avec les grandes questions fondamentales de l’astral, qui sont les grandes questions fondamentales de l’Humanité.
DM : Mais à ce moment-là, est-ce que les gouvernements devraient établir une sorte de statu quo lié le plus possible à la religion ou la multiplicité des religions ?
BdM : Non. Pour les gouvernements, ce n’est pas les religions qui sont le problème. C’est la liberté, la liberté psychologique que se donnent certains individus, qui se sont créés des religions, autrement dit qui en sont arrivés à dominer le mental de leurs disciples. Ça, c’est grave, ce n’est plus de la religion. Ça, c’est du “brainwashing” (lavage de cerveau), c’est satanique.
DM : Mais, Bernard, tous les gens qui ont le pouvoir financier ou politique, aiment se mêler ou se marier à des gens qui ont une certaine influence à caractère spirituel, même religieux, qui peuvent établir des courants de pensée. Tous les grands politiciens ont toujours eu un personnage à leur côté, qui travaillait des modes de pensée. On pense à Marx en Russie, qui a créé un courant de pensée socialiste. Les gens qui font de la politique sont naturellement portés à chercher un pouvoir par le fait de la pensée. Donc c’est des êtres qui sont inévitablement possédés.
Est-ce qu’on peut éviter d’avoir des gens qui vont régler, qui vont établir une sorte de légifération sur notre société, et qui ne sont pas eux-mêmes possédés par l’astral ? Est-ce que c’est possible de s’imaginer ça ? Comment on peut avoir des gouvernements conscients au point de nous protéger réellement contre les mécanismes, disons, d’astralisation ?
BdM : Tu ne peux pas parler de gouvernements conscients, tu peux parler de gouvernements évolués. L’évolution des gouvernements c’est très lent. Ça fait partie de l’évolution des individus, puis c’est basé aussi sur la prise de conscience des crises. C’est comme ça que les gouvernements évoluent. Il y avait des bonnes idées dans Marx. Ce n’était pas Marx d’abord qui était le problème. Le grand problème en Russie, ça a été Staline. Ce n’était pas Marx, c’était Lénine un petit peu, mais Marx c’était un grand philosophe.
Le concept fondamental de donner au peuple les moyens de production, il n’y a pas de problème avec ça. Où ils ont fait des erreurs, c’est quand ils ont appliqué ces philosophies-là, puis qu’ils ont voulu enlever à l’individu des facultés fondamentales historiques, universelles, donc la religion. Tu ne peux pas enlever à un Homme, même s’il est très très sophistiqué intellectuellement, tu ne peux pas enlever à un Homme, le droit de pratiquer sa religion, pour la simple raison que la religion c’est un absolu à vérifier.
Une religion c’est un absolu à vérifier. Ce qui veut dire qu’une religion c’est l’apport psychologique ou psycho-spirituel de certaines notions, qui peuvent venir d’un initié ou qui peuvent venir au cours des siècles d’une source qui, avec le temps, sera vérifiée. Aujourd’hui, quand on parle de l’astral, par exemple, on vérifie la fondation spirituelle des religions. On la vérifie, mais ça, ça ne peut pas être fait par l’Homme au large, parce que ça fait partie d’une nouvelle évolution.
Le problème aujourd’hui, c’est qu’on fait face à une nouvelle science, puis cette nouvelle science là qui va toucher à tout, cette nouvelle science là, elle part d’abord du centre même de l’individu. Elle ne part pas d’une conscience collective, donc il n’y aura jamais d’université, ou de département ou de gouvernement qui s’intéresseront à la religion comme des Hommes individualisés peuvent le faire.
Par contre, des Hommes individualisés peuvent le faire et créer, descendre cette information-là, pour qu’au cours des générations qui viennent, d’autres Hommes en voie d’évolution peuvent se greffer à ça, et pour qu’il se crée de nouveaux courants de pensée, autrement dit, pour que la religion qui en soi est un absolu à vérifier, soit éventuellement, parfaitement compréhensible. Ça fait que quand tu parles de Dieu, quand tu parles des âmes, quand tu parles du ciel, quand tu parles de l’enfer, c’est quoi ça ? Il va falloir que l’Homme sache qu’est-ce que c’est ça, un jour.
Puis tu ne peux pas savoir ces choses-là si tu ne te projettes pas complètement en dehors du mensonge cosmique. Puis le mensonge cosmique c’est l’emprise de l’astral sur le mental humain, puis c’est la fondation même du mental inférieur, qu’on appelle l’intellect. Donc le mensonge cosmique c’est une retenue d’information. Quand un être humain, il lui est retenu de l’information pour n’importe quoi, il y a du mensonge cosmique.
DM : Mais il y a beaucoup de gens qui ont écrit des livres de théologie, puis toutes sortes de formes de livres qui touchaient le psychisme et l’occulte, et tout ce qui touche le mystique dans un sens, et quand vous dites : “c’est un absolu à vérifier”, est-ce que leurs affirmations, leurs convictions – ici on ne parle pas de certitude – étaient valables en soi dans la démarche de vie qu’ils ont connue, qu’on parle de ça, ou qu’on parle de Sri Aurobindo ?
BdM : Ça faisait partie de leur expérience à eux. Ça fait partie des conséquences sociales de leur expérience dans la masse. Mais dans la mesure où l’Homme passe de l’involution à l’évolution, où l’Homme s’individualise, tu ne peux plus faire de théologie pour l’Homme. Si je rencontrais un théologien moi, sa théologie qui pourrait être une très belle structure, une très belle architecture au niveau des mots, n’aurait plus pour ma personne, de valeur intégrale.
DM : À ce moment-là, comment est-ce qu’on peut la vérifier ?
BdM : Vérifier quoi ?
DM : Ben, si lui, il écrit un livre, exemple, sur une dimension théologique quelconque, il vous la présente à vous, et puis pour vous, ça ne colle pas à votre mental. Qui devient l’élément de vérification, ou quoi qui devient l’élément de vérification ? Qui est-ce qui dit que je dirais vrai, qui dit que c’est réel l’un ou l’autre ? Votre livre contre son livre là, comment ça se situe ? Comment l’individu peut savoir, quand il lit un livre, que cette information-là correspond à de la réalité ?
BdM : Bon. D’après sa propre réalité à lui. Sans ça l’Homme tombe sous les lois de la vérité. Là, t’es fait ! Autrement dit quelqu’un qui prendrait mon livre, puis qui lirait mon livre comme étant de la vérité, il va avoir des gros problèmes, parce qu’un jour je peux le défaire ce livre-là. Je peux le mettre à terre complètement pour aller encore plus loin. Ça fait que le réel sous-tend le vrai puis le faux. Tu ne peux pas prendre un livre qui fait partie de la communication avec le plan mental ou les circuits universels, puis coller à ce livre-là la catégorie de vérité. Je ne peux pas dire que mon livre c’est de la vérité… (Coupure enregistrement)…
Reprise en cours)… (…) Dieu ça n’existe pas ! Qu’est-ce que c’est que les gens vivent… Tu leur enlèves quelque chose, parce que leur façon de penser, leur pensée est basée sur des méthodes de perception de l’invisible ou de l’absolu qui sont nécessaires à leur émotivité, donc ils ont besoin de ça. Tu ne peux pas enlever ça à une personne. Tu ne peux pas enlever des absolus qui doivent être vérifiés dans le temps, à des êtres qui, temporairement, maintenant, n’ont aucune d’identité. Ça, c’est du côté négatif, puis de l’autre coté c’est la même chose. Tu ne peux pas imposer à des êtres une vision de ta grandeur ou de ta mission, parce que tu vas rendre ces êtres-là esclaves de ta personne, parce qu’ils n’ont pas d’identité. Ça fait encore partie du mensonge cosmique !
DM : Donc la réalité, c’est finalement seulement celui qui s’exprime, celui qui écoute ou qui lit un matériel, il est sujet à interpréter ce qu’il enregistre ou ce qu’il reçoit, à sa façon ?
BdM : La réalité c’est la conversion instantanée de la lumière en code mental, donc en pensée, qui permet à l’Homme d’étudier n’importe quoi quand il veut, où il veut, sans aucune réflexion. C’est ça la réalité. Autrement dit la réalité c’est la capacité de l’Homme, mentalement, de communiquer avec des univers parallèles, ramener de l’information, rester dans son corps physique, puis étudier la matière.
Étudier la matière ou étudier les conditions sociologiques, ou les conditions historiques de son temps, c’est ça la réalité. Dans la réalité, il n’y a pas de vérité dans la réalité, puis ça, c’est très dur pour nous autres à comprendre ça. Pourquoi est-ce que j’ai appelé le livre : La Genèse du Réel ? Premièrement, j’aurais pu dire : “On va appeler ça la Genèse de la Réalité”, c’est trop proche de la vérité ça, la réalité ! Bernard de Montréal il a accès à la réalité… Ça, j’ai mis ça de coté ! J’ai appelé ça La Genèse du Réel.
Puis j’ai appelé ça la Genèse du Réel parce qu’on est à un âge où l’Homme devient de plus en plus équipé psychiquement, pour traiter avec des notions qui ne font pas partie du mental involutif de la race. Donc ils ne sont pas conditionnés par le fait qu’il a été projeté, parachuté sur la Terre de tant de milliers d’années, et puis qu’il a évolué très très lentement jusqu’ici, et puis que maintenant il est prêt à retourner à la source. Puis il n’y en a pas… Ça ne pleut pas dans le monde, ça fait partie d’une nouvelle évolution.
Mais il faut que ça commence quelque part, puis pour que ça commence quelque part, il faut qu’on commence à explorer des nouvelles avenues, des nouvelles façons de vivre le mental. Puis ça, ça fait partie de la conscience supramentale. Puis ça, c’est proportionnel à notre capacité de sortir du vrai puis du faux. Puis ce n’est pas facile de sortir du vrai puis du faux. Le vrai puis le faux c’est une grande sécurité pour l’être humain. Tu ne veux pas le vrai, tu t’en vas dans le faux, tu ne veux pas le faux tu t’en vas dans le vrai. Mais même quand tu es dans le faux… Une personne peut être dans le faux puis penser qu’elle est dans le vrai. C’est ce qui arrive avec Waco.
DM : C’est ça, oui.
BdM : Hitler et tout ça là ! Ça fait que la polarité, la polarisation de l’énergie de la lumière, quand elle passe à travers le plan astral de l’Homme, automatiquement elle créé ce que j’appelle de la personnalité. Puis dans la réalité, dans les sciences universelles qui touchent à n’importe quoi, la science universelle ça regarde n’importe quoi, la vérité ça n’existe pas.
Ça fait que moi, quand je regarde la télévision le soir chez nous, puis j’entends les scientistes parler, ou n’importe quoi là… Bon ! Ils font de la recherche intéressante, je ne sais pas moi… Puis je vais dire à ma femme : “Ça, c’est intéressant, je vais regarder qu’est-ce que c’est que ça”. Ça fait que je prends mon crayon, puis je l’écris qu’est-ce que c’est que ça, en arrière de tout ça, là ! Je ne peux pas perdre mon temps, prendre le téléphone, puis écrire au gars, puis lui expliquer ce que je sais, ce n’est pas mon job.
Mais je vais prendre mon crayon, puis je vais la descendre cette information-là, ça fait que je vais avoir de l’information sur cet aspect-là de la science qu’ils sont en train de développer. Bon, ben ça, ça fait partie du réel. Mais si je prenais le téléphone, puis j’appellerais le “Smithsonian Institute”, puis je dirais : “Docteur XX, je voudrais vous parler, vous avez été à la télévision l’autre fois, vous avez parlé de telle, telle affaire là, j’ai des infos sur ça”, je tomberais sous les lois de la vérité.
DM : Pourquoi ?
BdM : Parce que je voudrais prouver à un scientiste que je sais ce qu’il sait, ou que je sais encore plus. Je serais astralisé dans ma conscience.
DM : C’est subtil.
BdM : Aaah ! C’est subtil ! C’est subtil !
DM : C’est pas mal subtil. Bernard, comment ça se communique la réalité ?
BdM : La réalité ça ne se communique pas, ça se vit par vibration. On devient sensible à sa vibration, au fur et à mesure où on sort de la polarité du vrai puis du faux. Puis ça, on s’habitue avec le temps, on s’habitue, on s’habitue. C’est comme un gars qui s’habitue à plonger à mille pieds sous l’eau. Tu t’habitues. Tu vas par étape, par étape, par étape, par étape, par étape, par étape. Finalement, plus tu rentres dans la réalité, plus tu t’éloignes de la vérité. Moi j’ai peur de tout ça, la vérité, c’est…
DM : C’est fanatique !
BdM : C’est parce que ça engendre du fanatisme.
DM : Oui.
BdM : Ça fait que quand tu tombes au niveau de la société, tu vas tomber dans le fanatisme spirituel des religions là, comme on retrouve au niveau politique. Mais quand tu tombes dans l’occulte là, la bible, puis le Christ qui te parle et puis toute cette “gang-là”, s’il savait, ce pauvre gars là, qu’est-ce que c’est qui lui parle là, il serait terrorisé.
DM : Il défriserait ! (rires du public).
BdM : Il défriserait !
DM : Mais je me rends compte, Bernard, qu’on ne peut pas absorber quelqu’un de réel si on n’est pas réel, de la façon dont vous parlez ?
BdM : On ne peut pas absorber quelqu’un de réel. Quelqu’un qui est réel contrôle tellement son énergie, tu n’as pas de problème d’absorption avec. Il ne dérange rien.
DM : Mais dans le cas d’une production, cassettes, livres, ou des choses qui ne sont pas sous le contrôle de l’individu qui parle, au moment où il parle, l’autre qui absorbe le matériel à travers l’écriture, exemple, ou à travers, je ne sais pas moi, une cassette vidéo tout simplement, il traite… S’il n’a pas de centre de gravité, s’il n’a pas d’identité, comment il peut composer avec la réalité de l’autre ? Vous, vous affirmez des choses qui font partie de votre réalité, mais…
BdM : Il ne faut pas qu’il compose avec la réalité de l’autre. Il faut qu’il compose avec sa réalité à lui. S’il compose avec sa propre réalité, il va comprendre la mienne, il va comprendre celle de l’autre, vous n’avez pas de difficulté, vous, à me comprendre quand je vous parle ?
DM : Ouais !
BdM : Bon, ben, c’est que vous êtes suffisamment dans votre réalité pour me comprendre, ça fait qu’il n’y en a pas de problème. Quand vous me parlez je vous écoute, ça fait que je vais dans votre réalité, ça fait que l’information que vous me donnez je la prends, je m’en vais avec ça. Bon, ben, Il faut que l’Homme ait de l’identité, puis c’est ça le problème de l’être humain, il n’en a pas d’identité. C’est le plus grand problème de l’Homme aujourd’hui, je regarde ce qui se passe dans la vie des jeunes là, la musique, le cinéma, le ci… C’est aberrant!
DM : On va prendre un jeune qui écoute de la musique, peut-être du heavy metal ou heavy rock, des choses du genre, il va vibrer à la réalité du musicien en avant ?
BdM : Il va vibrer à la réalité astrale du musicien en avant.
DM : Oui, il va quand même s’identifier à ça ?
BdM : Il enlève de l’identité. Un Homme qui est dans sa réalité n’enlèvera jamais de l’identité à un autre.
DM : Comment ça se passe ce processus-là, d’enlever de l’identité à quelqu’un ?
BdM : La parole, la pensée, les mots, mettent les êtres en vibration. Quelqu’un qui chante une chanson, je ne sais pas, les rappeurs aux États-Unis, tu as des rappeurs, tu as des pauvres noirs qui crèvent de faim, les “inner cities”, puis tout, tu as des rappeurs, ils ont une fonction sociale, ils ont une mission sociale, il y un karma social. Mais le jeune, en tant qu’individu, le petit noir là, qui écoute cette musique-là, qui dit : “Kill the cops” (tue les flics), s’il n’a pas de centre de gravité, s’il n’a pas été bien éduqué par ses parents, surveillé par ses parents, il va finir avec un gang éventuel ! C’est ce qui se passe, ça fait que ces gens-là ont une grande responsabilité, puis ils ne la prennent pas leur responsabilité.
Ça, ça fait partie du karma des nations. Je m’en “crisse” comme de l’an 40 de ce qui se passe au niveau social. Je n’ai aucune sympathie pour la société humaine sur la Terre. Aucune. Parce que ça, ça fait partie du karma des nations, ça fait partie de la mémoire des races, ça fait partie de l’involution des races. Et puis un jour, quand les races systémiques vont revenir, ils vont se remettre en contact avec leur progéniture là, à ce moment-là leur progéniture va vivre des chocs réels. En attendant, il y a des Hommes qui ne peuvent pas se connecter au karma de la race, mais ça sert à expliquer ce qui se passe. Ça fait qu’un jeune qui écoute du rap, il perd son identité.
DM : Vous parlez d’une progéniture par rapport à des êtres qui vont revenir les chercher. Est-ce qu’à ce moment-là, les êtres qui n’ont pas d’identité sont manipulés pour ne pas avoir d’identité ?
BdM : Ça fait partie de l’évolution, Daniel, ça fait partie de l’évolution, puis c’est long. C’est comme une génération de computers. L’être humain c’est comme une génération de computers, et puis là, au niveau de l’évolution on est rendu là, à la septième génération des computers là, puis il faut qu’on sache qu’il y en a une huitième après ça. Ça fait que la septième génération de computers là, c’est la fin de l’involution, puis après ça il y en a une autre.
Puis c’est cette autre génération de computers, autrement dit cet autre niveau de conscience là, de l’Homme futur, qui fera partie de son retour à la source, qui va tout ouvrir les mystères de l’Homme, de la race, puis de la planète, puis des mondes parallèles, à l’Homme individualisé, puis connecté à sa lumière, comme ça doit faire. Bon, ben ça, c’est un processus d’évolution.
Nous autres, quand on regarde l’Homme, on le regarde en tant qu’individu “now”, mais il faut le regarder, l’Homme, en tant qu’individu appartenant à une dynamique évolutive à long terme, par contre ça se fait sur une base individuelle. Autant pendant l’involution on était absorbé par la conscience collective, autant dans l‘évolution on sera totalement à l’extérieur de la conscience collective. Ça ne veut pas dire que tu ne vas pas chez “McDonald’s” ça, que tu ne vas pas voir une “game” de hockey, on a des corps physiques ! Mais tu ne vis pas ta conscience comme tu la vivais avant, parce que ta vibration a changé, ton identité a changé.
Je comprends moi, que les jeunes s’intéressent à qui a fait le dernier disque, et puis qu’est ce que c’est le dernier disque sur le hit-parade. Il y a une sorte d’égrégore, parce que les jeunes n’ont pas d’identité. Ça fait qu’à travers la musique, ça leur donne une identité, à travers le “pot”, ça leur donne de l’identité. Mais on est rendu à un point où c’est très grave, parce que ces forces-là sont tellement grandes, qu’elles font partie de la babylonisation de la Terre.
Ça fait que quand tu regardes tout ça, quand tu regardes la planète là, à la fin d’un cycle comme on est maintenant là, tu ne peux plus la regarder d’une façon collective. Tu la regardes en tant qu’individu par rapport à toi. Tu ne la regardes plus par rapport au monde, parce que tu n’es plus impliqué dans le karma de la race. Là, tu commences à avoir de l’identité.
DM : L’identité, est-ce que ça prend du temps ou ça prend simplement une certaine forme d’état de conscience ?
BdM : Ça prend un certain temps, parce que c’est difficile de supporter une certitude qui ne t’est pas donnée de quelqu’un, qui ne t’est pas donnée d’une religion, qui ne t’est pas donnée d’un gouvernement, qui ne t’est pas donnée d’une science, qui t’est donnée de toi là, quelque part, que tu ne connais même pas encore parfaitement. Ça, c’est très dur pour l’Homme de supporter cette certitude-là. Puis le prix à payer pour ça, c’est son affranchissement de sa conscience astrale, c’est-à-dire sa capacité de vibrer des pensées qui sont réelles, et non pas de vibrer des pensées qui sont véritables ou qui sont fausses.
DM : Comment on peut faire la différence pour voir entre une pensée réelle puis une pensée vraie ou fausse ?
BdM : Une pensée réelle, c’est une pensée qui t’amène toujours à ne pas souffrir.
DM : Une pensée réelle.
BdM : Une pensée, quand c’est réel, c’est intelligent. Quand c’est intelligent, ça ne t’amène pas à souffrir. Ça fait que si tu souffres, c’est parce que tu n’es pas intelligent. La pensée cosmique, la créativité supérieure du mental de l’Homme, ça n’amène pas à la souffrance. Mais pour que l’Homme ne souffre pas de sa pensée, il faut qu’il voit à travers les voiles de sa pensée qui vont créer de la souffrance.
DM : Même la vérité ça fait souffrir.
BdM : Oh ! Ben, c’est évident, c’est évident, c’est évident ! Tu prends une bonne sœur là, qui ne veut pas faire de péché, t’sé, puis elle veut être mariée au Christ là, puis elle sort l’après-midi pour aller chercher une petite “Oh Henry” (barre chocolatée) “chez Perrette”, puis il y a un beau garçon là, qui est son cousin, il a des beaux yeux bleus, il est sensible, puis quand il la voit, il l’aime bien sa sœur même si c’est une sœur, il la chatouille un petit peu là. Bon, ben, quand elle arrive dans sa cellule, il faut qu’elle “clean” ça, cette affaire-là, parce que ça va créer des petites pensées, ça fait que… T’sé !…
DM : Elle mange la barre de chocolat avec appétit ! (rires du public).
BdM : On le sait, on le sait, il y en a combien de mystiques qui ont souffert et puis qui se sont flagellés pour éliminer…
DM : La pensée de la vérité !
BdM : Pour rester toujours dans la vérité.
DM : Mais prenez donc la même sœur qui aurait des pensées réelles, ce serait quoi exactement ?
BdM : Une sœur qui aurait des pensées réelles ? (rires du public).
DM : Dans la même situation là…
BdM : Elle ne pourrait pas être sœur (rires du public).
DM : C’est pour amener le contraire ! (rires du public).
BdM : Elle ne pourrait pas rester sœur, parce qu’elle en saurait trop.
DM : C’est ça, c’est ça ! Une société réelle, Bernard, j’ai l’impression que ça ne serait pas du tout ce qu’on a ? C’est phénoménal !
BdM : Ah ! Ben c’est évident. Si tu parles de société réelle, quand tu parles d’une société réelle, il ne faut pas que tu regardes l’Homme comme individu appartenant à une race !
DM : Ah ! Ça, c’est intéressant.
BdM : Autrement dit, un être conscient n’appartient pas à une race. C’est ça que je veux dire.
DM : Oui. Ça, c’est bon. C’est un grand voyageur (rires).
BdM : Un être conscient n’appartient pas à une race, parce qu’une race, ça a sa propre conscience. Ça a sa propre logistique, ça a sa propre loi. Un être conscient n’appartient pas à une race. Il peut créer des races, mais il n’appartient pas à une race.
DM : Il peut créer des races ?
BdM : Oui.
DM : Mais il n’appartient pas à une race ! Comment on peut créer quelque chose quand on est réel, que les gens qui vont être placés dans cette condition-là doivent s’en défaire ?
BdM : C’est parce que la création des races, ça fait partie de la création des vases dont ont besoin les âmes pour évoluer. Donc un être conscient est capable de créer des races pour que des Hommes s’incarnent, puis évoluent dans des races supérieures.
DM : Oui, je comprends.
BdM : Mais un être conscient n’appartient pas à une race. La conscience d’une race est une conscience biologique qui fait partie d’un état de recherche, qui fait partie d’un état de recherche scientifique occulte. Quand tu parles d’une race, tu parles toujours d’individus sur d’autres plans, dans des univers parallèles, qui se servent de cet état de conscience là, pour la fabrication, le développement de types génétiques particuliers, pour l’avancement d’une certaine conscience biologique, d’une certaine conscience née.
Mais sur le plan mental, sur le plan éthérique, le concept de la race n’existe pas, parce que la race éthérique n’est pas biologique. Donc quand tu parles de race ou que tu parles d’une conscience qui est enfermée à l’intérieur d’une race, tu parles automatiquement d’une involution de conscience, donc tu parles de coupure, de scission entre les pères et les fils de la race. C’est ça qui a créé le mystère adamique.
Ce n’est pas naturel que des êtres sur une planète n’aient pas conscience intégrale et totale de leur source, de leur devenir, qu’ils n’aient pas totalement contrôle sur leurs énergies. Parce qu’une des grandes fonctions de la lumière dans les mondes parallèles, ce n’est pas d’instruire. Sur le plan matériel, la lumière instruit, parce que maintenant elle a passé à travers l’astral, la conscience humaine. Mais sur les plans cosmiques, dans les mondes parallèles, la fonction de la lumière, c’est d’établir des ordres de vibrations tellement différents que la propriété de chacun permet à ceux qui sont en dessous d’un ordre, de grandir en conscience. C’est la seule fonction évolutive de la lumière. La lumière, dans les mondes parallèles, ne sert pas, n’est pas utilisée pour la formation de races.
Où il y a formation de races, c’est quand il a été décidé par des êtres, par des intelligences, qui évoluent dans les mondes parallèles, de faire un certain ménage, pour voir si certaines expériences scientifiques peuvent être utiles, pour permettre que certaines longueurs d’ondes qui appartiennent à certaines consciences, puissent se perpétuer au cours de l’évolution, puis donner de nouveaux types d’évolution.
C’est ce qui s’est produit avec l’Homme sur la Terre. La race noire, la race jaune, ainsi de suite, toutes ces races-là qui sont le résultat du contact entre des extraterrestres et Cro-Magnon ont donné l’Homme. Le “missing link” (chaînon manquant) qu’on trouve en anthropologie est basé sur le fait que… Cro-Magnon a précédé Homo Sapiens, puis Homo Sapiens était le résultat d’une mutation faite par des intelligences venant d’ailleurs sur Cro-Magnon. Puis ça, ça a donné ce qu’on appelle, nous autres, les types de races qu’on a aujourd’hui.
Il y a des gens qui veulent croire que des races sont venues d’ailleurs, les races blanches, la race jaune, la race noire, elles sont venues d’ailleurs, puis que le contact n’a pas été fait avec Cro-Magnon, mais ce n’est pas de même que ça s’est fait. Parce que les forces cosmiques, les sciences universelles, les civilisations systémiques sont tellement avancées en science, qu’ils sont capables de prendre Cro-Magnon, ils sont capables de fractionner son code génétique à toute la hauteur de ses différentes vibrations. Ils sont capables de complètement, complètement, manipuler le code génétique de Cro-Magnon et de faire ressortir des traits qu’on appelle la race jaune, la race noire, la race blanche.
Ça fait qu’ils n’ont pas besoin d’amener du monde de l’autre bord, puis d’ailleurs, ils n’ont pas le droit de faire ça, parce que tu ne peux pas, cosmiquement parlant, tu ne peux pas isoler une race qui appartiendrait à ton peuple et l’envoyer en quarantaine sur une planète très très éloignée comme la Terre. C’est contre les lois, parce qu’il y a trop de conscience dans ces mondes-là. Même si tu as des individus qui ont des déformations, que tu aurais des individus qui, de notre point de vue à nous autres, sont des “animaux” criminels, ils sont capables de changer ces êtres-là. Ça fait que leur science est tellement avancée qu’ils n’ont pas besoin de prendre ce monde-là, puis de les envoyer en prison ici sur la planète Terre.
Ça fait que Cro-Magon il a été transmuté, puis ça a donné, avec les variations, ce qu’on est. Puis un jour, le contact avec ces civilisations-là doit se refaire. Mais pour qu’il se refasse, il faut qu’il y ait sur la Terre une fondation, une nouvelle fondation. Ça veut dire, il faut qu’il y ait des individus sur la Terre qui connaissent réellement les lois du plan mental, puis qui sont capables de vibrer des pensées que ces êtres-là sont capables de capter. Parce que la pensée, la pensée cosmiquement parlant, ce n’est pas simplement une pensée comme on vit nous autres.
Nous autres, quand on vit des pensées, on vit toujours des pensées… C’est toujours des égrégores qui sont connectés à des problèmes. Tandis que la pensée au niveau cosmique, c’est simplement une vibration qui peut prendre une forme, mais qui va prendre techniquement une forme comme communication, une télépathie quelconque, et puis cette télépathie-là éventuellement, une fois que l’Homme est capable de la vivre puis de la supporter au niveau de son mental, elle le met automatiquement en contact avec les réseaux universels.
Ça fait que quand le temps vient pour que l’Homme vienne en contact avec ces intelligences-là, pour aider probablement à l’évolution de la Terre au niveau de la science, ainsi de suite, les races qui existent, à ce moment-là la race humaine sur la Terre, qui existe, est protégée par des êtres qui ont atteint un niveau d’évolution suffisamment avancé pour protéger la race involutive, contre le choc terrible que ces êtres-là peuvent créer quand ils viennent à la rencontre de l’Homme. Parce qu’eux autres n’ont pas le même taux vibratoire que nous autres.
Ça fait qu’eux autres, ils te regardent puis ils t’endorment tout de suite. Ils font ce qu’ils veulent avec toi. Il faut que l’Homme soit protégé, et pour ça, il faut que l’Homme évolue, il faut que l’Homme en arrive à réellement passer d’un plan mental inférieur qui est l’intellect, à un plan mental supérieur qui est la conscience supramentale, appelez ça comme vous voulez ! Et ça, ça nécessite une conscience du réel, donc ça implique un très grand niveau d’identité. Puis ce n’est pas grave qu’il y en ait dix, quinze, vingt, cinquante. Ce qui est important, c’est qu’il y en ait, parce que c’est ça qui va créer la nouvelle fondation pour qu’éventuellement, l’Homme de la Terre soit protégé même à son insu, parce que l’Homme n’a pas besoin de savoir ce qui va se passer entre les races systémiques puis…
DM : Son plan planétaire !
BdM: Entre les races systémiques puis les individus qui vont passer à l’immortalisation de leur conscience. Ce n’est pas nécessaire que l’Homme de la rue sache ce qui se passe. Mais ce qui est nécessaire, c’est que cosmiquement ce soit établi ça, les conditions. Sans ça l’Homme n’aurait pas de façon de se protéger.
DM : Mais de la façon dont vous…
BdM : L’Homme est trop naïf, il est trop naïf. Puis la naïveté c’est très grave. C’est très grave, c’est très grave. Tu sais, je regarde mon initiation qui a pris fin en 84, puis on dirait que toute mon initiation, ça a été de détruire, puis de détruire, puis de détruire, puis de détruire la fondation psychologique de la vérité, que les forces ou mes propres forces voulaient m’imposer dans le processus de fusion, jusqu’à tant que je nettoie ça. Et puis c’est ça d’ailleurs qui m’a fait voir l’existence du mensonge cosmique, puis qui m’a donné la chance, finalement, de gratter la surface, en dessous de la surface de la conscience humaine.
Mais l’Homme n’a pas besoin de vivre ces grandes souffrances initiatiques là, mais l’Homme doit apprendre, puis il doit étudier les choses qui ne font pas partie des conventions de la connaissance humaine. C’est plus pratique pour nous autres… Comment est-ce que Blavatsky appelait ça… “La sagesse primordiale”, puis… C’est plus pratique pour nous autres, parce qu’on n’a plus besoin d’être supporté dans notre conscience par des entités, des très hautes entités qui ont servi dans des temps qui faisaient partie de l’invitation de la conscience humaine à astraliser sa conscience, pour développer un peu, sortir un peu de sa conscience animale. C’est la seule fonction.
La religion, la fonction de la religion, c’est de sortir l’Homme de sa conscience animale. Mais au niveau des sciences occultes, ce n’est plus assez. L’Homme doit avoir une science certaine, fondamentale. Là, vous allez me dire : “Mais comment est-ce que l’Homme peut être certain de l’invisible, de tout ce qu’on ne voit pas puis qu’on ne peut pas mesurer”… Puis la réponse à ça, il n’y en a qu’une de réponse à ça, c’est que l’Homme va découvrir un jour qui il est, c’est quoi ça, c’est quoi ça, moi ? L’Homme va découvrir qui il est.
Puis quand il découvre qui il est, ton énergie est tellement grande au niveau mental je parle, ton énergie est tellement grande au niveau mental que tu ne peux plus te laisser englober par des pensées ou par des notions, ou par des sciences, qui ne font pas partie de ton savoir. Donc quand je regarde l’Homme, je regarde deux types. Il y a l’Homme de l’involution qui a duré jusqu’aujourd’hui, puis il y a l’Homme de l’évolution qui commence, parce que c’est l’évolution d’une nouvelle souche de conscience. Puis il y aura des Hommes au cours de l‘évolution, qui vont rentrer dans ce nouveau corridor là, puis il y a des Hommes qui vont rester dans celui qu’on connaît, puis éventuellement ces deux temps-là vont se séparer, parce que ce sont des temps différents.
Il y en a un, c’est un temps planétaire, puis l’autre c’est un temps systémique. Il y a des Hommes, un jour, qui vont sortir de leur corps physique, puis ils vont passer directement à l’éther comme si c’était quand tu passes de l’hiver au printemps. Ça fait que ça fait partie des lois universelles tout ça. Ça fait partie des constantes universelles. Mais en attendant, pour que l’Homme en arrive à créer sa propre fondation, il va falloir qu’il réalise que la pensée c’est l’outil par excellence utilisé dans sa conscience mentale, pour le désinformer. Puis il va falloir qu’il travaille contre ça, puis qu’il travaille contre ça, puis qu’il travaille contre ça, puis qu’il travaille contre ça. Puis c’est là qu’il va connecter télépathiquement avec les circuits universels, puis là, il va passer graduellement à l’immortalité de sa conscience.
DM : Puis le plus grand danger, c’est la vérité ?
BdM : Pardon ?
DM : Le plus grand danger, c’est la vérité ?
BdM : La vérité c’est un danger nécessaire pendant l’involution, puis demain ce sera un danger qui devra être évité, la vérité. C’est très grave la vérité. Regardez les guerres, regardez les idéologies, regardez les guerres de religions, regardez ce qui se passe entre les Arabes puis nous autres. Tu sais, le grand satan pour un Arabe, c’est le grand satan ! Ça fait que c’est très grave la vérité. Puis quand je vous dis que la vérité n’existe pas dans l’univers local, ça n’existe pas.
Il y a une science qui existe, une science qui touche à tout, la matière, le minéral, les plantes l’Homme, la conscience. C’est universel. Il y a des races qui sont… Je regardais un programme à la télévision dernièrement ; dans le Sud-Ouest américain, ils ont trouvé un genre d’œuf en pierre, puis ils l’ont coupé en deux dans le laboratoire, puis à l’intérieur de ça, il y avait quelque chose de scientifique là-dedans. Puis ils l’ont évalué au carbone 14, puis ils ont réalisé que l’objet lui-même là, c’est vieux de cinq-cent-mille ans. Ça, ça les dérange bien gros les scientistes, des affaires de même, c’est normal, t’sé, mais pourquoi est-ce qu’on n’avance pas au niveau de la science sur la Terre ? Parce que tout le monde… (Coupure) Fin de l’enregistrement.
mise à jour le 22/08/2024