Forces astrales et maladies mentales

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Conférence avec Daniel Ménard 81

« DM : Ce soir, nous parlerons de l’influence des forces astrales et de l’impact sur la dimension psychologique de l’être, c’est-à-dire ce qui l’amène ou ce qui peut le pousser à des formes de maladies mentales. Nous recevons pour parler de ce sujet, Monsieur Bernard de Montréal. Bonsoir Bernard. Bernard, les gens … » BdM

 

En Français vous lisez la transcription manuelle de la conférence de BdM, dans une autre langue la traduction par une intelligence artificielle (AI) de cette transcription manuelle, donc le résultat est à interpréter avec discernement.

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Daniel Ménard (DM) : Ce soir, nous parlerons de l’influence des forces astrales et de l’impact sur la dimension psychologique de l’être, c’est-à-dire ce qui l’amène ou ce qui peut le pousser à des formes de maladies mentales. Nous recevons pour parler de ce sujet, Monsieur Bernard de Montréal. Bonsoir Bernard.

Bernard, les gens sont souvent confrontés à des pressions énormes sur le plan économique, sur le plan social, ils sont confrontés à des responsabilités souvent qu’ils ne sont pas capables de contenir ou de se rendre à terme ; certaines personnes perdent courage et même certaines vont aller jusqu’à des déséquilibres importants. Est-ce qu’il y a une possibilité dans un développement quelconque, dans une conscience quelconque, de neutraliser tous ces effets de pression, ces effets de tension qui sont accumulés dans notre société, à l’heure actuelle ?

Bernard de Montréal : (BDM) : À partir d’une conscience ?

DM : À partir d’une conscience, oui.

BdM : Évidemment, à partir d’une conscience, on peut neutraliser tout, le problème c’est d’avoir une conscience (rires du public). Puis avoir une conscience, ce n’est pas facile, parce que ça nous demande de repenser la façon qu’on pense. L’Homme ne peut pas être conscient, puis penser comme il pensait quand il était inconscient. Autrement dit l’Homme de l’évolution, qui est un être conscient, ne peut pas penser comme un être involutif, donc il est forcé au cours de son développement de mettre en œuvre une façon de penser qui est fondamentalement axée sur sa réalité. Quand je dis sa réalité, je veux dire sur ses besoins. Quand je dis “sur ses besoins”, je veux dire sur sa capacité mentale de se dissocier émotivement des dépenses d’énergie inutiles qui font partie de son ego, qui font partie de sa personnalité, qui font partie de son inconscience, qui font partie de ses craintes, qui font partie de sa façon de traiter avec la vie par rapport à la conscience collective.

Autrement dit, il faut que l’Homme développe une individualité profonde qui est fondamentalement basée sur sa façon de voir les choses. Et ça, c’est pas facile parce que ça demande qu’on perde le support social psychologique que la société nous donne, pour se créer notre propre support personnel, donc ça demande des épaules fortes, solides, ça demande une capacité personnelle de réellement transcender nos craintes.

DM : Quand vous parlez de perdre une sorte de support avec la société, est-ce que c’est simplement perdre le sens des valeurs qu’on a par rapport à la société, ou ça va plus loin que ça ?

BDM : Il ne faut pas nécessairement perdre le sens des valeurs, mais les ajuster. Je vous donne un exemple : Si on prend une personne qui est bonne, qui est spirituelle, qui est de bonne volonté, qui est équilibrée, une bonne personne civique, et qu’on regarde le problème, par exemple, des guerres en Yougoslavie ou de la famine en Éthiopie, il y a des gens qui regardent les nouvelles ou qui lisent les nouvelles, et qui sont très affectés par ces conditions-là, ils se sentent responsables.

DM : Ils se sentent responsables ?

BdM : Ils se sentent responsables, ils se sentent socialement responsables, ils se sentent politiquement responsables, ils se sentent moralement responsables, ainsi de suite, spirituellement responsables. Et un être conscient ne peut pas, est incapable de se sentir responsable pour le karma de l’Humanité. Donc ça demande un revirement complet de sa position personnelle. Ça ne veut pas dire qu’il est pour la guerre, ça ne veut pas dire qu’il est pour la famine, ainsi de suite, mais au niveau de ses émotions, il ne peut pas transférer le fardeau de l’expérience collective, le fardeau du karma planétaire, ainsi de suite, et prendre ça sur ses épaules. Parce qu’étant conscient, il a un mental éveillé, c’est-à-dire ajusté à une réalité qui transcende l’expérience planétaire des races ou des individus.

Et à ce moment-là, il est obligé de mettre de côté la mémoire de la race, mettre de côté les émotions qui naissent que, normalement, il utilise pour vibrer par rapport à ces expériences-là. Là, vous allez dire : “Ben oui, mais si personne ne s’occupe des Haïtiens, si personne ne s’occupe des Éthiopiens, si personne ne s’occupe de ceux qui font la guerre, qu’est-ce qui va se passer”… ? Il y aura toujours des gens dans le monde pour s’occuper des problèmes du monde, parce que ces gens-là font partie du karma planétaire, c’est leur karma. Donc l’Homme conscient c’est un être qui ne peut pas… Il peut le comprendre, mais il ne peut pas vivre le karma des nations, il ne peut pas vivre le karma des individus. Et ça, ça se rapporte sur le plan collectif, social, planétaire, puis ça se rapporte aussi sur le plan individuel.

Il y a des individus dans leur vie qui vivent, qui ont un certain karma, autrement dit qui ont une très lourde vie, une très lourde expérience, et ces individus-là souvent affectent nos vies personnelles. Puis on a de la difficulté à réellement mettre de l’ordre dans nos rapports avec ces individus-là. Pourquoi ? Parce qu’étant judéo-chrétiens ou étant des êtres qui appartenons à une certaine spiritualité, qui avons une certaine religiosité, qui avons un certain sens moral, on a tendance à vouloir continuer à aider ces gens-là !

Puis ces gens-là ne vont pas nous aider, parce qu’ils n’ont pas suffisamment de force pour s’aider eux-mêmes, donc à un certain moment donné, il faut que l’Homme devienne suffisamment éveillé et conscient pour dire : “Bon, ben, OK. Ça c’est ton chemin, puis ça c’est mon chemin”. Alors ça, ça demande un revirement, ça demande le développement d’une nouvelle approche face à toutes les dimensions personnelles de responsabilité qu’on vit collectivement ou personnellement dans l’expérience planétaire.

Et ça, ce n’est pas facile parce qu’on est des êtres de mémoire, on a une mémoire raciale, on a une mémoire nationale, on a une mémoire collective, puis on a une mémoire personnelle. Puis c’est difficile pour nous de nous désintoxiquer, de dépolluer notre conscience par rapport à ce qui se passe dans le monde, parce qu’on est lié, on vit des liens très profonds par rapport à l’expérience humaine.

DM : Est-ce que c’est des liens réels ?

BDM : Ah ! Ce sont des liens réels, mais illusoires, ils sont réels dans le sens qu’ils ont une conséquence sur notre comportement, mais ils sont illusoires dans le sens qu’ils font partie de notre ignorance. Puis vous savez, quand vous avez une certaine conscience ou que vous pouvez à volonté communiquer avec le plan mental pour étudier la vie de l’Homme ou la vie des nations, ou la vie d’une planète, ainsi de suite, vous ne pouvez pas avoir accès à des données qui sont conformes à l’expérience psychologique de l’Homme involutif. Parce qu’à partir du plan mental, tout ce qu’on étudie à partir du plan mental est étudié dans une lumière qui est totalement différente, ce n’est pas une lumière astrale, ça ne fait pas partie des plans de l’âme, on n’est pas en contact avec des entités du plan du monde de la mort, donc la perception de l’Homme vis-à-vis de la réalité planétaire est totalement autre.

Et à ce moment-là l’ego est obligé de supporter cette nouvelle compréhension, puis au début ce n’est pas facile, parce qu’il nous reste toujours dans la conscience des résidus de mémoire. Avec le temps, ces résidus de mémoire là disparaissent, puis éventuellement l’Homme vit très très peu de sa mémoire personnelle. Il en a une qui est totalement purement mécanique pour les besoins de sa vie de tous les jours, mais au niveau de sa conscience supérieure, d’une conscience réellement mentale avancée, l’Homme ne vit plus au niveau d’une mémoire personnelle ou d’une mémoire raciale, ou d’une mémoire collective. Et c’est à ce moment-là qu’il est obligé de prendre des positions fermes par rapport à ce qui se passe sur le plan matériel, soit collectivement ou personnellement.

DM : Est-ce que l’individu doit répondre à certains prérequis pour goûter à une certaine conscience mentale dont vous parlez ? Est-ce qu’il faut qu’il passe par certaines souffrances ou certaines étapes de vie pour comprendre que, bon, la planète est sous l’effet d’un karma, il y a des plans occultes ou astraux qui influencent son mental ? Est-ce qu’il y a un prérequis ?

BDM : Changer de conscience, changer de conscience, ça nous met… Ou élever sa conscience, ça élimine les conditions inférieures, donc ça met l’être à nu. Et quand ça met l’être à nu, au début il y a une certaine souffrance. Apprendre quelque chose de neuf, quelque chose qui est absolu en soi, ça crée pour un être qui vit de relativité ou de conscience historique, ou de conscience comparative, ça crée un remous, c’est inévitable.

L’Homme ne peut pas croître en conscience et ne pas vivre une certaine souffrance, par contre, s’il est suffisamment intelligent, s’il se protège, cette souffrance-là va être diminuée proportionnellement. S’il vit trop de vanité dans le mental ou s’il se laisse trop astraliser spirituellement, là, à ce moment-là il peut vivre des conditions difficiles qui vont perturber sa conscience.

Mais si l’Homme fait attention, puis qu’il est calme et qu’il avance lentement à un rythme qui fait partie de la descente de la lumière dans ses corps subtils, l’Homme va vivre une vie moins souffrante, mais il faut qu’il y ait un peu de souffrance. Se conscientiser, c’est un petit peu comme passer le rabot sur une planche de bois. Passer le rabot sur une planche de bois, vous enlevez de la peinture, c’est évident que le bois crie un petit peu. C’est un petit peu comme ça de la conscience, parce qu’on voit trop clair.

Moi je regarde la télévision à la maison le soir, puis je regarde ce qui se passe, j’ai un “dish” (antenne), donc je connais tout l’univers américain, puis ce que je vois sur l’écran, si je n’étais pas conscient et si j’avais la sensibilité que j’ai, ça me créerait beaucoup de souffrance. Par contre, ce que je vois je le comprends, donc cette souffrance-là est atténuée, malgré que ça change quand même la vibration de mon Esprit. Puis des fois, ça me met dans des états de conscience pas mal aguerris, mais aguerris à un point où je peux agir sur certaines choses, dans le sens que je peux entreprendre de me déplacer d’un plan à un autre pour faire certaines choses, c’est là que ça n’a pas de fin la conscience.

La conscience c’est une science de l’énergie, ce n’est pas simplement un état psychologique. Pour l’Homme au début, c’est un état psychologique, parce que son ego est trop instable, son ego n’a pas de lentille pour la voir cette lumière-là, puis éventuellement la conscience c’est réellement une science de l’énergie, l’énergie émotionnelle, l’énergie mentale, puis ultimement l’énergie vitale puis physique. C’est ça de la conscience. Le mot “conscience” c’est un terme qui est ambigu et qui nous amène à convoiter un certain état ou à convoiter une certaine…

DM : Puissance ?

BDM : Non, une certaine lucidité. Lucidité ça va, état ça va, dans la mesure où on sait que de la conscience, c’est la capacité de l’Homme de réellement contrôler ses énergies. Donc quand on regarde un phénomène comme ce qui se passe en Éthiopie ou les guerres, ainsi de suite, n’importe quoi, et qu’on doit d’abord comprendre que tout est karmique sur la Terre, l’Homme doit comprendre ceci. Vous ne pouvez pas comprendre ce qui se passe sur une planète expérimentale, si vous ne réalisez pas que les races, les nations, les individus vivent un certain karma, et une fois que l’Homme est libre de ce karma-là, autrement dit qu’il est libre de la mémoire, de sa mémoire personnelle qui fait partie de ses liens avec l’âme, qui fait partie des archives universelles de son involution, à ce moment-là il peut réellement traiter avec ce qui se passe d’une façon créative.

DM : Est-ce qu’on devient conscient, parce que c’est dans notre programmation, dans notre karma ? Est-ce que c’est dans notre karma d’être conscient ?

BDM : Les êtres qui se conscientisent ou qui avancent, ou qui s’éveillent à une certaine conscience sont déjà des êtres qui ont un certain degré d’évolution, donc le hasard n’existe pas. Vous savez, quand vous allez dans une librairie, que vous prenez un livre sur la tablette, votre main est dirigée sans que vous vous en rendiez compte. On est très très opaque dans notre conscience, mais si on était plus transparent, on verrait qu’il ne faudrait pas que l’Homme soit trop transparent trop vite, parce que ça lui créerait des chocs. Si l’Homme savait jusqu’à quel point il vit une union avec les plans invisibles, et s’il n’était pas préparé à cette union-là, à cette fusion-là ultimement, l’Homme serait réellement mal en point, il serait très très bouleversé.

Éventuellement c’est normal, c’est une seconde nature, c’est naturel de vivre très proche de l’invisible et de voir l’action de l’invisible à travers la vie ou d’avoir, ou d’expérimenter le contact télépathique avec l’invisible, sans parler de ce que l’invisible peut manifester chez l’Homme au niveau de ses corps subtils. Mais l’invisible est très très interrelié avec la vie humaine, puis c’est ça de l’inconscience. De l’inconscience, c’est l’inhabilité de réaliser ceci. Une fois qu’on a une certaine conscience, une conscience qui grandit, on voit ceci.

Puis quand on passe à d’autres étapes d’évolution, surtout en ce qui concerne la transformation du corps mental, quand on commence à connaître et à comprendre le phénomène de la pensée, l’astralisation de la pensée, là réellement on commence à voir jusqu’à quel point l’Homme est un être multidimensionnel. Rendu à ce stage-là, la vie devient beaucoup plus facile, beaucoup plus compréhensible et elle peut être beaucoup plus agréable aussi.

DM : Être conscient de l’invisible, est-ce qu’on doit être informé avant, des plans ou des dimensions dans lesquelles l’être traite, ou si on devient conscient tout simplement des plans ?

BdM : Il y a seulement une règle pour prendre conscience de l’invisible, il faut comprendre le phénomène de la pensée. Dans l’évolution de la conscience supramentale sur la Terre, si l’Homme ne prend pas conscience de l’origine de la pensée, il ne sera jamais conscient, parce qu’être conscient ultimement, ça veut dire être en communication télépathique avec des circuits universels. Donc si l’Homme ne comprend pas le phénomène de la pensée, si l’Homme ne prend pas conscience que la pensée a ses origines dans des univers parallèles, dont le plan mental ou le plan astral, dépendant de son niveau d’évolution, l’Homme ne pourra jamais être conscient.

Il pourra avoir une certaine spiritualité, une certaine sensibilité, mais ce n’est pas assez ça, être conscient, parce qu’être conscient ultimement, ça veut dire avoir une science profonde de la vie matérielle, avoir une science profonde de la vie de l’Homme, avoir une science profonde de la vie des nations, avoir une science profonde de la vie systémique, avoir une science profonde des vagues de vies en évolution sur le plan mental, sur le plan astral, sur le plan éthérique.

La conscience c’est une science globale universelle du mental organisé. La conscience c’est l’effet chez l’Homme, au niveau de son cerveau, du pouvoir de la lumière à travers ses cellules. La conscience c’est une science exacte de la vie, donc si l’Homme ne prend pas conscience d’un phénomène fondamental à son évolution qui est la pensée, un phénomène qui le sépare d’un animal, il ne pourra jamais être conscient.

Il pourra être spirituel, il pourra s’intéresser à l’ésotérisme ou à l’occultisme, et ça ce sont simplement des voies. L’occultisme ou les sciences paranormales sont des voies qui mènent à la conscience, mais la conscience en soi, se tient par elle-même, elle n’a plus besoin de fondations, elle est d’ailleurs une nouvelle fondation, mais c’est une fondation qui prend en considération le fait que la pensée vient d’ailleurs. Un Homme qui ne réalise pas que la pensée vient d’ailleurs, qui n’en arrive pas graduellement à apprendre, à réaliser ceci, ne peut pas avoir une conscience mentale.

DM : Bon, ce soir on l’entend, techniquement on aurait simplement à lutter contre des pensées qui ne font pas notre affaire, ou qui se présentent dans notre mental, et commencer à faire un éveil de conscience face au phénomène de la pensée. Est-ce qu’il y a des forces qui ne veulent pas qu’on se conscientise ?

BDM : Oui, il y a des forces astrales qui ne veulent pas que l’Homme soit conscient, par contre ces forces-là sont impuissantes face à l’Homme, dans la mesure où il s’établit en opposition par rapport à elles.

Donc l’Homme pense tout le temps, un Homme qui irait dans son intérieur, puis qui commencerait à communiquer intérieurement avec un plan quelconque, ne sachant pas lequel, probablement ce serait un plan astralisé, donc il serait probablement en contact avec des entités spirituelles qui peuvent être d’un certain niveau d’évolution. Ces entités-là pourraient ne pas vouloir lui répondre, parce que déjà leur sécurité serait mise en demeure ou en danger. Mais même si l’entité demeure silencieuse pendant dix minutes, quinze minutes, une demi-heure, une journée, elle ne pourra pas indéfiniment être silencieuse, parce que l’Homme ne peut pas vivre une conscience mentale sans que son cerveau et sans que sa conscience égoïque soient nourris par la pensée.

Pour pouvoir ne pas vivre de pensées pendant des mois, puis des années, ainsi de suite, c’est après une fusion. Puis l’Homme n’est pas à ce stage-là, donc l’Homme est obligé d’être nourri au niveau du mental, parce que ça fait partie du besoin psychologique de son ego, aux niveaux émotif et psychologique de pouvoir toujours s’identifier avec un mode de pensée qui représente sa personnalité. Donc si l’Homme sait que la pensée vient d’ailleurs, et qu’il commence un peu à se mettre en opposition avec cette pensée-là, dans la mesure où elle lui crée une souffrance, dans la mesure où elle n’est pas créatrice, éventuellement les plans seront obligés de se soumettre à sa volonté et de commencer à y répondre.

Mais l’Homme va être obligé d’adopter une attitude très très objective par rapport à cette nouvelle entrée dans le monde astral de sa conscience, parce que déjà, il viole les lois de l’involution. Et c’est parce qu’on viole les lois de l’involution que les entités astrales, à quelque niveau qu’elles soient, que les entités astrales s’objectent à ce que l’Homme devienne conscient. Il ne faut jamais perdre de vue que l’Homme sur la Terre n’est pas très intelligent et que l’Homme quand il meurt, il n’est pas plus intelligent. Donc avant que l’Homme puisse passer à travers les plans astraux, puis connecter avec la source de sa lumière, il va falloir qu’il traverse cette jungle mentale qui est sa façon de penser subjective, qui est la fondation de sa personnalité.

Un être qui est conscient ou un être qui est dans sa lumière, ne peut pas vivre des pensées stupides, négatives, destructrices, donc ces pensées-là qui ne l’appointent pas avec sa réalité, ce sont des pensées astralisées qui sont plus ou moins dangereuses, qui font partie de son expérience, qui font partie de son état d’âme, et avec le temps, l’Homme en arrivera à établir la fondation d’une nouvelle psychologie. À ce moment-là l’Homme commencera à grandir en conscience, parce que c’est tout ce qu’il a besoin. Le reste, connaître les lois occultes de la vie, connaître les lois occultes à n’importe quel niveau, dans l’univers local ou dans d’autres univers, c’est totalement conséquenciel à la conscience.

La conscience, une fois qu’elle est éveillée et que le lien universel est établi, savoir ceci ou savoir cela, c’est totalement un jeu d’enfant, c’est une conséquence de cette ouverture-là. Mais le premier travail de l’Homme, et le seul d’ailleurs, le travail de l’Homme, ça sera la prise de conscience de l’origine de sa pensée. Il n’y a pas d’autre clé d’évolution pour l’évolution de la race humaine que celle où l’Homme sera obligé de reconnaître que la pensée vient d’ailleurs, et de se mettre en opposition avec cette pensée-là si elle ne fait pas son affaire, si elle n’est pas créatrice. Et à ce moment-là éventuellement, d’autres circuits s’ouvriront et l’Homme viendra en contact avec sa conscience mentale.

DM : Bon, disons que si l’enjeu pour les forces sur les plans, c’est notre mental, c’est leur territoire ni plus ni moins de combat et de lutte entre la lumière puis certaines forces astrales, quel est le choc que l’être humain sur le plan planétaire peut vivre, par rapport au fait qu’il commence à s’éveiller à une conscience de certaines forces astrales ?

Est-ce que les forces astrales ont le pouvoir de rendre fou un individu par toutes sortes de pressions sur sa pensée, ou est-ce qu’ils ont une capacité, si l’être ouvre une lutte ouverte par le biais de cette opposition mentale au domaine de la pensée, est-ce que ces entités-là ont la capacité d’amener un individu, par exemple, à se détruire ou à détruire son environnement ou quoi que ce soit du genre, avec différentes pressions, quand on commence à éveiller cette conscience-là ?

BDM : Le plus grand danger de l’Homme par rapport à l’astral, c’est l’orgueil. Un Homme qui n’aurait pas d’orgueil, pas d’orgueil, serait totalement intouchable par rapport à l’astral. La plus grande faiblesse de l’Homme, le plus grand danger de l’Homme, la plus grande illusion de l’Homme c’est l’orgueil. Un Homme qui n’a pas d’orgueil, il n’est pas attaqué par l’astral, parce l’orgueil, le danger de l’orgueil, quand on le regarde d’un point de vue occulte, c’est qu’il faut comprendre que l’astral a accès aux archives de l’Homme. Donc l’astral c’est comme une banque, l’astral c’est une mémoire très vaste qui est connectée à nos vies antérieures, qui est connectée à notre vie maintenant.

Donc un être qui serait, par exemple, très très spirituel, puis qui serait orgueilleux, qui voudrait évoluer, puis qui serait condescendant par rapport aux autres êtres, puis qui dirait : “Moi, je suis conscient, toi tu ne l’es pas”, je vous donne un exemple, pourrait être victime de l’astral, parce qu’à ce moment-là, l’astral surtout s’il est ésotérisé ou occultifié, l’astral pourrait dire à ce type-là : “Bon, ben toi, t’es le Christ”… C’est ça qui est arrivé avec Koresh (D. Koresh – Waco) ! Alors un type qui se fait dire qu’il est le Christ, s’il est le moindrement orgueilleux, il est fait à l’os, il est fait à l’os, il est fait à l’os ! “Ou t’es Jean Baptiste, ou t’es la Sainte Vierge”, je ne sais pas moi, ils peuvent t’avoir, et ils vont toujours utiliser la programmation humaine, ils vont toujours utiliser ce que nous autres les Hommes, on a dans le cerveau, en tant que mémoire.

C’est pour ça que la mémoire de l’involution est très dangereuse, non pas parce qu’elle n’est pas nécessaire, l’Homme a besoin de mémoire pour fonctionner, mais elle est dangereuse dans ce sens qu’il y a des registres de mémoire qui ne sont pas utiles. Quand tu additionnes un + un ça fait deux, c’est utile de savoir ça. Les règles de géométrie, c’est utile de savoir ça, il y a des choses qui sont utiles sur la Terre. Mais il y a des mémoires qui ne sont plus utiles parce que ces mémoires-là font partie de l’involution de la conscience raciale, planétaire.

Il y a certainement des Hommes, quand on parle généralement, qui sont en mesure sur le plan involutif de la conscience réflective, de réellement comprendre, de savoir, qu’est-ce que c’est que ça veut dire l’invisible, la mort, les hiérarchies spirituelles, les Anges, les Archanges, c’est quoi ça ? C’est quoi cette affaire-là, c’est quoi cet univers-là ? c’est quoi ça ?! Donc, on peut faire des études historiques, on peut être même réconforté par les églises, ainsi de suite. Ça, c’est bon.

Mais quand il s’agit pour l’Homme d’entrer dans des royaumes astraux, quand il s’agit pour l’Homme de défaire ce qui a été fait pendant des milliers d’années, quand il s’agit pour l’Homme de devenir libre, c’est-à-dire se sortir du karma planétaire, quand il s’agit pour l’Homme de connaître ou de reconnaître, ou de commencer à reconnaître le plus grand mystère de l’Homme qui est sa pensée… Parce qu’un Homme qui a accès au phénomène de la pensée, qui connaît le phénomène de la pensée, qui connaît les lois de la pensée, a automatiquement accès à l’invisible à tous les niveaux !

Donc à ce moment-là, c’est évident qu’il y a des êtres dans les plans parallèles qui ne sont plus dans la matière, qui ne sont pas intéressés à ce que l’Homme ait accès à ces sciences-là, parce que ces êtres-là vivent, vampirisent la conscience humaine, ça fait partie des lois de l’involution. Et à partir du moment où l’Homme commence à voir clair à travers toute cette jungle, s’il est orgueilleux, ces êtres-là vont automatiquement faire vibrer en lui des pensées réellement ridicules qui peuvent réellement, s’il est orgueilleux, le prendre à cœur, et c’est là que l’Homme devient vulnérable, devient victime de sa propre stupidité.

C’est une raison d’ailleurs pour laquelle dans l’évolution de la conscience, d’une conscience supérieure sur la Terre, un des grands corollaires à la science de la pensée, ce sera la science, la certitude de ne jamais croire. Et on ne réalise pas aujourd’hui jusqu’à quel point la croyance fait partie de la programmation astrale de notre psyché involutive. Que vous alliez en Allemagne, au Japon, en Yougoslavie, en Russie, les êtres humains croient.

Et la croyance fait partie de l’involution, et il va falloir un jour que l’Homme qui est en évolution de conscience, cesse de croire parce que la croyance, c’est un mécanisme astral, c’est une force qui s’installe dans l’Homme, qui crée des égrégores et qui pulvérise son rayon de lumière. Un Homme qui croit ne peut pas avoir de lumière, il peut avoir de la lumière spirituelle, il peut avoir une belle lumière astrale, mais il ne peut pas avoir une Lumière mentale, parce que dans le monde mental, la croyance est inexistante. La croyance fait partie des normes psychologiques de l’involution, la croyance fait partie des lois involutives du développement égoïque, la croyance est la fondation même de la personnalité.

Et un Homme qui est conscient, qui sort de la personnalité pour entrer dans sa personne, qui individualise son être, ne peut pas croire. Donc s’il a besoin de savoir quelque chose, il va le savoir, il n’a pas besoin de croire. Et cette différence-là, cette distinction-là n’est pas claire aujourd’hui pour l’être humain. Quand on parle d’évolution de conscience, on parle de la compréhension de l’origine de la pensée et de la réalisation de son corollaire, celui de ne pas croire.

Donc un type qui est moindrement orgueilleux et qui croit, à ce moment-là s’il se fait dire par des entités, parce que ses centres psychiques s’ouvrent, hein… Quand les centres psychiques s’ouvrent, que tu commences à vivre la voix intérieure, ce n’est pas parce que tu as une voix intérieure que tu es “safe” (intelligent). D’ailleurs la voix intérieure, ça peut être très très dangereux, donc cette voix intérieure là, il faut qu’elle se “dé-astralise” et si l’Homme croit à sa voix intérieure, il est fait. C’est plus dangereux de croire à la voix intérieure que de croire à un être humain.

DM : Pour quelle raison ?

BDM : Parce qu’un être humain, s’il te fait du mal, tu peux lui donner une claque sur la gueule, tandis que la voix intérieure, si elle te fait du mal, tu ne le verras pas. Parce que le degré d’illusion qu’elle peut créer dans ta conscience mentale astralisée, il est énorme. D’ailleurs ça peut mener au suicide, ça peut mener à l’autodestruction, et pourtant ce n’est pas un phénomène qui est rare, parce que les psychologues le savent, que les gens qui sont moindrement débalancés entendent des voix intérieures.

Donc le phénomène de la voix intérieure on l’accepte, mais quand on commence à passer d’un niveau d’involution, de l’involution à l’évolution, l’Homme ne peut plus se permettre de vivre un rapport étroit avec sa voix intérieure par l’entremise de la croyance. Je n’ai rien contre la voix intérieure, mais je m’oppose à ce que l’Homme y croit. Là, vous allez dire : “Mais si on n’y croit pas, comment est-ce qu’elle peut nous servir”… Vous avez amplement de temps pour qu’elle vous serve !

Mais en attendant si vous y croyez et que vous êtes moindrement astralisés, ça dépend de l’individu ça, les individus ne vont pas vivre les conséquences de la croyance au même niveau, il y a des individus qui vont vivre de la croyance et qui vont être amenés au suicide, il y a des individus qui vont vivre de la croyance, puis ça va leur créer un certain support moral. Mais quand on met ça au pire, l’individu qui est sensible, dont les centres psychiques sont ouverts, qui a une voix intérieure et qui est moindrement allié à des forces astrales qui sont négatives, destructives, ainsi de suite, s’il croit, il n’aura jamais accès à une conscience mentale, il sera amené à l’autodestruction avant ça.

DM : Est-ce qu’il y a une relation entre croire puis l’orgueil ?

BDM : Entre croire et l’orgueil ?

DM : Oui. Faut-il être orgueilleux pour croire ?

BdM : Non. Croire c’est de la naïveté. L’Homme sait.

DM : Un être orgueilleux, c’est un être naïf ?

BdM : L’être orgueilleux est un être naïf, mais si vous faites la connexion entre la croyance et l’orgueil, je dis que la croyance c’est de la naïveté. De l’orgueil c’est de l’orgueil, c’est de la naïveté aussi, mais c’est de l’orgueil. C’est toujours de la naïveté. L’inconscience c’est de la naïveté. Être “sans-dessein” à n’importe quel niveau, c’est être naïf, qu’on ait un doctorat ou qu’on n’ait pas de doctorat, être inconscient c’est de la naïveté, d’ailleurs l’ignorance c’est de la naïveté. Donc la naïveté c’est très profond chez l’Homme, et si l’Homme s’instruit d’orgueil, ben, ça fait partie de sa naïveté, il va payer un gros prix. Si l’Homme s’instruit de croyances parce qu’il est naïf, ben, il peut payer un moindre prix s’il est moins orgueilleux.

DM : Est-ce que pour être “pas orgueilleux”, pour être je ne sais pas moi, pour être transparent, il faut être très sérieux dans sa conscience ?

BdM : On ne peut pas être transparent tout de suite, on peut être simple au moins, pas simple d’esprit, simple, une personne qui est simple qui ne se prend par un autre là, mais si on commence à se prendre pour un autre, là on est fait. La transparence ça vient après. La transparence ça fait partie de la transmutation du corps mental, la transparence c’est définitivement l’éclatement de l’orgueil. La transparence… Un Homme qui est transparent, il ne peut même pas sentir la vibration de l’orgueil. Il est transparent !

DM : Bernard, êtes-vous d’accord qu’un orgueilleux se coupe instantanément de son lien ?

BDM : Un orgueilleux se coupe de son lien universel.

DM : Bon OK. Un être simple, est-ce qu’il a, à ce moment-là, contact avec son lien universel ?

BDM : Un être simple a un lien avec son être universel, mais le lien n’est pas suffisamment présent, parce qu’il y a chez lui encore trop d’astralité. Mais un être simple a facilement accès à son être universel.

DM : Est-ce qu’un être simple est plus porté à croire qu’un orgueilleux ?

BDM : Un être simple est plus porté à croire qu’un orgueilleux parce qu’un être simple est plus ouvert à l’invisible, tandis qu’un orgueilleux, soit qu’il soit moins ouvert à l’invisible ou qu’il soit trop ouvert à l’invisible.

DM : OK. À ce moment-là quand on croit, est-ce qu’on se coupe du lien universel ?

BDM : Quand on croit, on s’empêche de devenir intelligent.

DM : Donc on se coupe du lien universel ?

BDM : Non, on s’empêche de devenir intelligent. On peut croire puis avoir accès, on peut croire et être mis en vibration par le lien universel, mais on n’y a pas accès mentalement. C’est pour ça que je dis qu’on ne peut pas être intelligent. Tu ne peux pas croire et être intelligent, c’est abominable “croire”, c’est abominable, ça fait partie de l’involution… Je comprends, je suis d’accord, mais quand l’Homme passe de l’involution à l’évolution, croire c’est une abomination, c’est abominable.

DM: La proportion d’individus qui peuvent être transparents ou lucides simplement, au moment même où on se parle, ça doit être assez minime ?

BDM : Oui, il n’y en a pas gros. Il n’y en a pas gros.

DM : Par conséquent, tout ce qui nous est parlé par les autres, ça nous invite à être soit orgueilleux parce que ça joue sur notre corps de désir, ou ça nous invite à croire d’une façon ou d’une autre ?

BdM : Ça nous invite à se mettre sur leur vibration.

DM : Se mettre sur la vibration, est-ce qu’on pourrait relier ça, au fait de croire ?

BDM : Se mettre sur la vibration d’une personne, c’est perdre un peu de son identité par rapport à un autre.

DM : Ça passe par croire ?

BdM : Ça fait partie de s’allier avec lui, à travers nos émotions.

DM : Et croire un petit peu plus à lui qu’à nous autres ?

BdM : Oui.

DM : OK. Partant de ce principe-là, on est tous des “instances” ambulantes, dans ce sens que l’astral nous fait voir ou nous fait penser ce qu’il veut, donc il nous coupe continuellement de notre lumière ?

BdM : L’astral peut nous faire penser ce qu’il veut.

DM : À travers quelqu’un ?

BdM : À travers quelqu’un, ouais !

DM : Par conséquent, comment on doit traiter dans nos relations humaines, si on doit traiter avec notre pensée, lutter contre notre pensée, tout ce qui nous est dit, en couple, en vie sociale, en relations amicales, nous invite finalement à croire ou à jouer avec notre corps de désir, donc à être substantiellement orgueilleux en potentiel. Donc comment peut-on se dégager de croire, puis de l’orgueil, puis de ne pas se couper des autres, parce que les autres deviennent automatiquement une menace pour nous ?

BDM : Les autres ne sont pas une menace si ce qu’ils nous disent, on le regarde d’un point de vue objectif, autrement dit une personne qui nous dit quelque chose, si c’est intelligent, c’est intelligent.

DM : Mais il faut l’être avant, pour voir si c’est intelligent ?

BDM : Ça, c’est intéressant (rires du public). Il faut avoir une certaine réceptivité. Il y a des gens qui ont de la réceptivité, il y a des gens qui sont réceptifs. Il y a des gens qui aiment parler avec des gens, il y a des gens qui aiment écouter des gens pour voir ce qu’ils ont à dire, autrement dit goûter un petit peu derrière la personnalité qui est astralisée, astralisable, goûter un petit peu de la lumière qui existe parce que les Hommes ont tous un petit peu de lumière.

Bon, à partir de ce moment-là, si l’Homme dépasse un petit peu la personnalité, regarde ce qu’il y a en arrière, même si c’est pas bien dit, si c’est dit tout “croche” (tordu), à ce moment-là on peut voir l’intelligence de l’autre, puis on s’habitue, puis lui s’habitue à l’être, ainsi de suite, donc il se crée une synergie là. Mais si on est orgueilleux, on est fait, parce que là on va rentrer en compétition. Si on croit, on est fait aussi parce qu’on se met sous leur vibration. Donc il faut que l’Homme demeure neutre. Quelqu’un qui dit quelque chose d’intelligent, c’est intelligent, point final. Ça fait qu’il n’y a pas besoin de croire, c’est intelligent, ça se sent quelque chose qui est intelligent.

DM : Ouais, quand on est intelligent !

BdM : Quand on est réceptif. Être réceptif, c’est avoir une certaine sensibilité.

DM : Mais c’est les réceptifs qui ont tendance à croire ?

BdM : Les réceptifs ont tendance à croire parce qu’ils sont naïfs.

DM : Bon. Comment est-ce… Tu sais, il faut le mettre… Quelqu’un qui est réceptif puis qui peut croire… Si quelqu’un me parle puis qu’il a une habilité, un talent ou une compétence au niveau de sa dynamique, il va me vendre ni plus ni moins sa salade. Je n’ai rien pour argumenter, je n’ai rien pour me situer, je n’ai pas conscience du plan qui travaille à travers lui là, je le regarde opérer, il fonctionne, il est mécaniquement efficace, fonctionnel. Bon, ben, pourquoi je ne le croirais pas ? Ça ne veut pas dire que ça répond à mes besoins, mais ça veut dire que c’est impressionnant, donc dès qu’il m’impressionne j’ai tendance à le croire. Qu’est-ce qu’il faut que je fasse là, je suis dans la rue, sur la rue Sainte-Catherine là, puis il est en train de me vendre un bateau à voile dont je n’ai pas besoin ?

BdM : Si quelqu’un vous vend, ce que vous dites, sa salade, il y a certainement des ingrédients dans cette salade-là que vous pouvez sentir, parce que vous allez avoir une certaine sensibilité. Bon, vous restez là ! Là, si vous commencez à rentrer dans le dressing, puis la mayonnaise, puis ci, puis ça, ben là, ça ne rentre pas dans le garage ! Mais s’il y a quelque chose dans sa salade qui va avoir de l’allure, vous restez là. Vous rencontrez une autre personne qui va vous donner une plus grosse salade, qui va avoir encore de l’allure, ben, vous restez là, mais vous ne pouvez pas vous permettre de croire.

DM : Puis croire, ce serait manger la salade ?

BdM : Croire, ce serait manger la salade. Oui.

DM : OK. Puis c’est bon pour le régime !

BdM : Tu peux en goûter un petit peu, puis tu peux la lécher, puis la lécher, mais la manger, c’est une autre paire de manches. Si vous n’êtes pas prêts à manger de salade, vous devrez manger vos propres salades à vous autres. Tu ne peux pas manger la salade de quelqu’un ! Tu ne peux pas manger la salade de quelqu’un, tu peux y goûter, tu peux la lécher, tu peux te frotter dessus, mais tu ne peux pas la manger, la salade (rires du public).

DM : Ça, c’est un point important Bernard, c’est important de manger nos propres salades. Ça veut dire qu’il faut confronter nos propres pensées, plutôt que de toujours confronter les pensées des autres ?

BdM : Il faut vivre de nos propres pensées, puis il faut regarder ce que les autres nous disent, on n’est pas isolé dans le monde, mais de là à manger la salade c’est une autre paire de manches ! L’Homme est capable de se nourrir de lui-même, puis on a besoin aussi de parler avec les autres, mais de là à le manger, c’est-à-dire de le croire ! Il faut qu’on fasse… Il faut qu’on ait notre propre discernement. Si vous, vous me dites quelque chose, puis que c’est intelligent, ben, je vais le prendre, je n’ai même pas besoin d’y croire, je vais le prendre, c’est intelligent.

DM : Mais vous le prenez parce que vous le savez ?

BDM : Je vais le prendre parce que c’est intelligent.

DM : Puis vous le reconnaissez intelligent ?

BDM : Je le reconnais comme étant intelligent, ouais.

DM : Parce que vous le savez, intelligent ?

BDM : Je vais le reconnaître comme étant intelligent, parce que je le vibre de même. Je dois le vibrer de même.

DM : Bon, l’intelligence Bernard, ça se vibre ; ça se vibre parce que les deux individus sont sur la même vibration ?

BDM : L’intelligence… Ultimement, oui.

DM : OK. Bon, ben, quand on n’est pas encore au stage de parfaitement vibrer l’intelligence des autres, ce qui vibre c’est le corps de désir ?

BDM : Ce qui vibre c’est l’intellect.

DM : C’est l’intellect !

BdM : Le corps de désir.

DM : Les mémoires ?

BdM : Mais ça, ça fait partie de la transmutation de l’Homme.

DM : Donc les gens se font vibrer sur la mémoire, en grande partie ?

BDM : Ils se font vibrer sur la mémoire, ils se font vibrer sur des appétits, ils se font vibrer sur toutes sortes de choses, c’est pour ça que je dis : Vous ne pouvez pas croire. Que vous vous mettiez en vibration quand vous parlez c’est une chose, mais il y a une zone, il y a un temps, il y a le temps où l’Homme pourra prendre ce qu’un autre dit là, sans aucune condition, mais ce temps-là n’est pas arrivé.

DM: Bon, ben, comment peut-on dans nos relations humaines, participer, s’associer à des actions, et puis voir la part qui est karmique et puis voir la part qui est au niveau de l’Esprit ?

BDM : La part qui se nourrit de l’Esprit, elle est toujours créatrice, la part qui est karmique, elle est expérientielle.

DM : Ben, je vous jure que la nuance entre les deux, c’est difficile à faire, parce que pour beaucoup de gens…

BDM : Oui, c’est difficile à faire, parce que ça fait partie des subtilités qui existent entre l’âme puis l’Esprit. Il y a une grosse différence entre l’âme puis l’Esprit. L’âme ça sert toujours à nous mettre dans la merde, parce que l’âme c’est une mémoire qui se nourrit d’elle-même, ça fait partie de l’essence de l’Homme, tandis que l’Esprit ça fait partie du principe de l’Homme. L’Esprit c’est un principe, l’âme c’est une essence.

L’Esprit c’est un principe, parce que l’Esprit c’est une Lumière qui, quand elle rayonne, met en vibration un plan très très subtil qu’on appelle le mental. L’âme elle, quand elle vibre, elle met en vibration des états d’âme, autrement dit des mémoires, et ces mémoires-là sont toujours en conflit avec l’Esprit. L’Esprit est toujours en conflit avec l’âme, tout le temps, tout le temps, tout le temps. C’est ça l’involution.

DM : Est-ce que c’est ça qui crée la confusion ?

BdM : C’est ça qui crée la confusion et c’est ça qui crée aussi la limite de la conscience humaine, donc la limite de la connaissance, donc l’impossibilité pour l’Homme de savoir, c’est-à-dire d’entrer dans les archives universelles à volonté, puis d’en sortir à volonté.

DM : Le seul moyen pour une personne, disons qui est consciente de vivre des états d’âme, de se dégager de ses états d’âme, en partant, je dirais, du principe de se battre contre sa pensée ou de confronter la pensée ?…

BDM : Il faut confronter la pensée. Il faut d’abord savoir que la pensée vient d’ailleurs, c’est la clé de l’évolution ça.

DM : Puis ça, ça va faire la longueur ? C’est instantané ou ça prend du temps ?

BDM : Non, une fois que ça commence, ça commence. Quand tu commences à faire ça, tu ne peux plus retourner en arrière après. Une fois que ça commence, ça commence. Après ça, ça se développe, ça se développe, puis ça se développe, puis ça se développe. Probablement que l’Homme sera testé à différents niveaux, dépendant de lui-même, on est testé, puis testé, puis testé ! Parce que c’est comme ça que l’Esprit pénètre puis que le contact avec le plan mental s’actualise, donc l’Homme est testé, puis testé, puis testé, puis testé. Ce n’est pas une formule, c’est une clé.

DM : OK. Quand on parle à ce moment-là de brûler de la mémoire, est-ce que le terme “brûler” s’applique bien au fait de ça, quand on dit “brûler la mémoire” ? Quand une personne neutralise la pensée dont on parle là, est-ce que ça brûle la mémoire ?

BDM : “Brûler de la mémoire”, ça veut dire reprendre le contrôle sur notre âme. Il faut que l’Homme reprenne le contrôle sur son âme, sans ça l’âme elle nous charrie, puis elle nous charrie, puis elle nous charrie, puis elle nous charrie. Donc brûler la mémoire, ça veut dire reprendre le contrôle sur l’âme. Donc ça veut dire que l’Homme éventuellement en arrive à individualiser son être. Individualiser son être, ça veut dire participer étroitement avec son Esprit à l’évolution consciente et créatrice de son moi universel intégré dans la matière.

DM : Puis ça… L’âme elle, ne disparaît pas ?

BdM : L’âme elle reste, seulement qu’elle se nucléarise, son “périsprit” disparaît éventuellement, autrement dit tout ce qui est expérientiel, négatif, illusoire, s’élimine, puis il ne reste rien que le noyau de l’âme, le centre de l’âme, l’essence même de l’âme. Donc à ce moment-là, quand l’Homme vit au niveau de son centre animique, là, la connexion avec l’Esprit est très forte, ça c’est la fusion. À ce moment-là, l’Homme peut passer du plan matériel au plan éthérique, parce qu’il n’a plus besoin de vivre les exigences d’une conscience astrale, il n’a même pas le risque de faire un voyage astral s’il sort de son enveloppe matérielle, il passe directement au plan éthérique.

DM : Vous dites : Nucléariser l’âme ?

BDM : “Nucléariser” l’âme, ça veut dire éliminer de la conscience de l’Homme les mémoires karmiques involutives antérieures à son incarnation présente, pour lui permettre de vivre dans un présent qui est absolu, dans un présent qui est absolu à cause de son contact avec le double, avec le plan mental.

DM : L’Homme vient au monde avec des voiles, il vient au monde ni plus ni moins… Est-ce que les voiles sont le karma de l’individu ?

BDM : Les voiles font partie de sa programmation, on vient au monde avec une programmation, nos vies antérieures nous sont cachées, nos expériences antérieures nous sont cachées pour pouvoir vivre l’expérience de l’âme dans une nouvelle époque, dans des conditions nouvelles pour l’évolution de l’âme. Si l’Homme avait accès à ses vies antérieures d’une façon trop graphique, il ne pourrait pas supporter sa vie présente, donc c’est une sécurité. Par contre, c’est une mutation, et cette mutation-là elle est remplacée par le contact télépathique avec les circuits universels, mais à ce moment-là il n’a plus besoin de mémoire pour authentifier sa conscience.

DM : Bon. Est-ce que ces voiles ou ces couches-là qui enrobent l’âme sont sa mémoire ?

BDM : Oui.

DM : Bon. Est-ce que quand on élimine une mémoire, on élimine un voile ?

BDM : Quand on élimine une mémoire, on élimine la participation astrale d’une entité à notre inconscience mentale. Autrement dit, il faut que l’Homme en arrive un jour à comprendre que l’organisation psychique de son moi est fondée sur l’appropriation de son êtreté mentale par des entités qui sont dans l’invisible, et qui ont un lien karmique avec lui, pour le pire ou pour le meilleur. On ne peut pas, on ne peut plus à la fin du vingtième siècle, maintenant que l’évolution de la conscience supramentale s’installe sur le plan matériel, on ne peut plus se leurrer dans la compréhension très très occulte de l’invisible. Autrement dit, on ne peut plus aujourd’hui utiliser les sciences ésotériques et les sciences occultes pour convenir à nos besoins d’évolution psychologique.

Les sciences occultes et les sciences ésotériques doivent être totalement réajustées à partir d’une lumière mentale qui est non fragmentée, c’est-à-dire une lumière qui n’est pas astralisable ou astralisée. Ça, c’est l’évolution. Et l’organisation psychique du moi, il faut qu’elle soit comprise, entendue, de l’Homme moderne, il faut que le phénomène de la pensée soit compris et entendu de l’Homme moderne.

Il faut que la relation entre la conscience universelle ou la conscience systémique et l’ego soit comprise, il faut que l’âme soit comprise, il faut que la personnalité soit comprise, il faut que l’être, dans son essence matérielle, c’est-à-dire en fonction de ses émotions, soit réalisé à un autre niveau, c’est-à-dire dans une conscience mentale totalement à l’abri des émotions subjectives qui font partie de ses sens, de sa programmation.

Il faut comprendre qu’est-ce que c’est de l’émotion, quand je parle de comprendre, je ne veux pas dire simplement les vivre, parce qu’on les vit les émotions, c’est évident, tous les jours, mais il faut les comprendre puis il y a seulement une façon de les comprendre les émotions, c’est de réaliser combien elles nous font souffrir ou combien elles nous rendent heureux, illusoirement. L’Homme ne pourra pas devenir conscient s’il n’en arrive pas à comprendre l’effet, les conséquences positives ou négatives, mais toujours illusoires de ses émotions. Les émotions font partie de la conscience animale de l’Homme.

Là, vous allez dire : “Bon, ben, si j’entends de la belle musique, puis j’ai des larmes, ou je vais voir une belle pièce de théâtre, puis j’ai des larmes, donc je vibre au niveau de mon corps émotionnel”… Ça, c’est une vibration émotive qui est illusoire, mais elle est utile parce qu’elle donne à l’Homme un certain plaisir. Du plaisir, on n’en a pas trop sur la planète ! Par contre, si tu sors du théâtre, puis tu te prends pour La Traviata (rires du public), ben là, tu es “fait à l’os” ! Quelque part, il faut que tu coupes !

Ça, c’est comme le petit gars qui s’en va voir Bruce Lee, puis qui sort du théâtre puis il vibre encore du Bruce Lee, ben là, éventuellement, tu vas avoir des problèmes, t’sé ! Ça fait que c’est ça l’émotion ! L’émotion, c’est un petit peu comme la sexualité, d’ailleurs je vais vous dire une chose, l’émotion c’est la sexualité de l’âme. La sexualité de l’âme, c’est l’émotion !

DM : Ça fait du sens !

BdM : Ben, je ne sais pas si ça fait du sens (rires de DM et du public)… Mais un jour, l’Homme comprendre ça, que l’émotion c’est la sexualité de l’âme. Et si on regardait l’émotion à partir d’un plan mental, on verrait que l’émotion, lorsqu’elle s’enregistre dans le plan de l’âme d’un être, devient dans l’astral de cet être-là une rivière. Ça fait que quand tu vas dans l’astral, puis tu vois des rivières, c’est tout de l’énergie émotionnelle.

C’est pour ça que quand tu vas dans l’astral, tu vois constamment de l’eau, il y a beaucoup d’eau dans l’astral, il y en a plus qu’au Québec ! Parce que toute l’expérience humaine involutive est faite d’émotions. Mais quand tu vas dans le plan mental, tu n’en vois jamais de rivières, ça n’existe pas des rivières. Jamais… tu ne verras jamais de rivières sur le plan mental.

DM : Une personne qui est malade astralement, est-ce que c’est une personne qui a une rivière polluée (rires du public), dans le sens qu’elle vit une perturbation majeure au niveau de son corps émotionnel ?

BdM : L’émotion, c’est une énergie particulièrement adaptée pour créer du trouble.

DM : En d’autres termes, y a-t-il des eaux claires et des eaux polluées dans l’astral ?

BdM : Oui. Il y a des eaux qui sont très claires sur les hauts plans de l’astral. Quand vous vivez une très très forte émotion spirituelle, cette correspondance-là dans l’astral, c’est équivalent à des rivières très très claires, très cristallines, mais c’est toujours une rivière, c’est toujours une illusion.

DM : Puis il y a des eaux qui sont plus boueuses, dans le sens qu’elles sont…

BdM : Dans le bas astral, vous avez des eaux qui sont plus boueuses, vous avez des eaux qui sont sulfureuses, ainsi de suite, ainsi de suite. Le problème avec l’Humanité actuelle, c’est que les religions ne sont pas suffisamment occultes, elles ne peuvent pas l’être d’ailleurs, sur le plan de la grande masse. Mais les religions ne sont pas suffisamment occultes. Autrement dit, quand je parle d’une religion, je parle d’une science spirituelle, les sciences spirituelles – les religions c’est des sciences spirituelles – les sciences spirituelles ne sont pas suffisamment occultes, donc les religions ne peuvent plus servir à l’Homme demain. Elles servent à l’Homme jusqu’à aujourd’hui, mais demain, les religions ne peuvent plus servir à l’Homme, parce qu’elles n’ont pas la capacité mentale de détruire leurs propres illusions.

Pour transcender la conscience involutive, pour transcender la mémoire de l’âme, pour neutraliser le périsprit, pour briser la programmation, pour se libérer du karma, pour individualiser totalement l’être, il faut absolument fragmenter les formes de l’involution, l’Homme conscient le fera à partir du moment où il aura réellement compris les mécanismes de la pensée.

DM : Fragmenter la pensée, Bernard, est-ce que ça veut dire détruire la valeur que l’être accorde à la pensée ?

BdM : Fragmenter la pensée, ça veut dire détruire la valeur involutive que l’Homme lui accorde, oui.

DM : Pouquoi vous dites la “valeur involutive”, y a-t-il une valeur évolutive ?

BdM : Il n’y a jamais de valeur évolutive dans une pensée, il y a toujours une valeur involutive. Dans une pensée supramentale, la valeur est inexistante.

DM : Il n’y a rien qui est accordé à une valeur ?

BdM : Non, parce que pour qu’il y ait une valeur accrochée à une pensée, il faut qu’il y ait chez l’être humain une capacité de croire. Un être conscient ne croit pas, donc il ne peut pas vivre de valeur dans sa conscience mentale, parce que sa conscience mentale va toujours définir la réalité en fonction des besoins de la race en évolution. Donc un Homme… On est quelle année là ? 1993 ! En 1993, un Homme qui parlerait des mystères systémiques en parlerait à un certain niveau. En l’an 2025, un Homme qui parlerait encore des mystères systémiques en parlerait à un autre niveau. Dans deux-mille ans ou dans mille-cinq-cents ans, dans cinq-cents ans, un Homme qui parlerait des mystères en parlerait encore à un autre niveau. Probablement, dans ce temps-là, le niveau que l’Homme expliquerait des mystères, de ce qu’on appelle aujourd’hui les mystères, autrement dit de l’ignorance des sphères, ça ferait partie de la science dans ce temps-là.

Autrement dit par exemple, une civilisation très très avancée est capable de transférer l’âme d’un individu dans un vacuum total et de créer une boule d’énergie, qui deviendrait pour cet individu-là une sorte de résonateur qu’il pourrait utiliser à distance pour se déplacer dans les univers parallèles. Ça, ça fait partie de la science avancée ! Mais aujourd’hui, si on parlait de ces sciences-là dans un temps restreint comme en 1993, on serait obligé d’en parler dans un registre inférieur, et on serait obligé de demander à l’Homme de ne pas croire ce qu’on dit.

Quand l’Homme… Ou la pensée supramentale ou la pensée universelle, ou la pensée scientifique multidimensionnelle, fera partie de la conscience éthérisée de l’Homme, autrement dit quand l’Homme aura accès à sa conscience morontielle, que l’Homme pourra passer du plan matériel au plan éthérique à volonté, communiquer par télépathie à différents niveaux, rencontrer à volonté les différentes vagues de vie qui existent en évolution dans le système local, à ce moment-là on ne parlera plus de conscience, on parlera de science.

Mais ça sera une science tellement avancée, comparée à ce qu’on connaît aujourd’hui, qu’à ce moment-là l’Homme sera réellement un scientifique de la matière, comme il sera un scientifique de la lumière, ainsi de suite. Alors qu’aujourd’hui, on est simplement des scientistes de la matière, et on ne peut pas se permettre de croire trop à des sciences occultes ou à des aspects occultes, une science universelle qui n’est pas encore révélée parfaitement à l’Homme, parce qu’il n’a pas les corps pour travailler avec ces énergies-là.

DM : Si je comprends bien là, croire, la problématique de coire, c’est que ça transporte dans des registres vibratoires qu’on n’est pas toujours en mesure de contenir ?

BdM : C’est ça, c’est ça le problème de croire. Si on croit des choses dans des registres qui ne sont pas dangereux, comme un Homme qui croit à la religion catholique ou au dogme de l’Église, il n’y a pas de danger dans les grandes religions… Bon, dans la mesure où on ne part pas en “balloune” comme Koresh, ainsi de suite, bon ! Donc un prêtre ou un chétien qui croit l’Église, ça, ça fait partie de son registre astral ! Donc pour lui, de croire, c’est bon.

Mais un Homme qui commencerait à croire à des registres supérieurs, qui ne sont pas confirmés dans son expérience morontielle, automatiquement deviendrait victime de sa propre astralité, parce que les forces astrales… Il faut comprendre une chose, on a l’impression que les morts sont intelligents, on a l’impression que les morts ont accès à des dimensions, les morts ont accès à des données, les morts ont accès à des connaissances que nous, nous n’avons pas, et ça, c’est une illusion très grave. Les morts savent moins de choses que l’Homme en fusion parce que les morts n’ont pas accès à leur lumière.

D’ailleurs, la pensée n’existe pas dans le monde de la mort, donc un mort c’est un être qui est totalement mémoire. La mémoire n’est pas une forme constructive de lumière, la mémoire c’est une forme cristallisée de lumière. Et les morts, à quelque niveau qu’ils soient, qu’ils soient dans le bas astral ou qu’ils soient dans le haut astral des maîtres, les morts sont des morts, et ils demeurent des êtres anti-Homme.

Par contre, dans les hautes sphères de la mort, les registres astraux sont suffisamment évolués pour que l’Homme, sur le plan humain, dans ses registres extrêmement humains, soit capable de bénéficier émotivement de leur valeur raisonnable, afin de transcender la souffrance expérientielle de son âme incarnée. Mais pour un Homme conscient qui est en contact avec les plans, les hauts plans astraux de la mort ou avec des entités évoluées dans la mort, il n’est plus capable de vivre ces registres-là, et automatiquement il fragmente la pensée, il vient en lutte avec ces entités-là, et automatiquement, il crée dans le monde de la mort une révolution tranquille.

DM : Merci beaucoup, Bernard. De retour dans vingt minutes. (Applaudissements).

mise à jour le 22/08/2024

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