Réjection de toute responsabilité nuisible

Canadian Arctic – credit: @NorthernScavenger YouTube

Conférence avec Daniel Ménard 82

“DM : Bernard, dans la deuxième partie, le sujet c’est : “La réjection de toute responsabilité nuisible”. On parlait au premier niveau, on parlait de la manipulation de la pensée par les forces astrales, de la tendance à croire et tout ce qui en découle. Une des grandes problématiques de l’individu, c’est les …” BdM

 

En Français vous lisez la transcription manuelle de la conférence de BdM, dans une autre langue la traduction par une intelligence artificielle (AI) de cette transcription manuelle, donc le résultat est à interpréter avec discernement.

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Daniel Ménard (DM) : Bernard, dans la deuxième partie, le sujet c’est : “La réjection de toute responsabilité nuisible”. On parlait au premier niveau, on parlait de la manipulation de la pensée par les forces astrales, de la tendance à croire et tout ce qui en découle. Une des grandes problématiques de l’individu, c’est les sentiments de culpabilité qu’il peut vivre, soit avec les autres ou dans ses indications, soit professionnelles ou sociales, ou sentimentales, l’individu est facilement responsabilisé par son environnement.

Est-ce qu’une des principales manifestations de l’astral sur l’être, par le biais des entités ou des égrégores, est-ce que ce n’est pas le sentiment de culpabilité, les responsabilités évidemment que les individus s’installent ou s’imposent personnellement ?

Bernard de Montréal (BdM) : Oui. La culpabilité c’est très grave parce que ça décentre l’être, ça décentre l’Homme, puis la culpabilité c’est une réaction émotive à un état de conscience qui enlève à l’Homme la certitude de son individualité. Puis c’est probablement un des outils les plus puissants utilisés par l’astral contre l’être humain. Puis la culpabilité, l’Homme la vit au niveau individuel, il la vit aussi au niveau collectif, mais elle est toujours réfléchie individuellement.

C’est très grave la culpabilité. Pendant l’involution, les systèmes politiques, les systèmes idéologiques, les idéologies de différentes sortes, religieuses, politiques, temporelles, ont utilisé la culpabilité contre l’Homme. Puis c’est une sorte, c’est une forme d’esclavage. Puis un Homme qui perpétue en lui ce prhénomène-là ne peut pas en arriver éventuellement à développer de la centricité, c’est-à-dire une capacité de mettre le doigt sur le pivot de son être. C’est très grave la culpabilité, C’est du poison.

DM : Est-ce que c’est lié au sens des valeurs de l’être ?

BdM : C’est lié au sens des valeurs de l’être, puis c’est mis en mouvement justement par le sens des valeurs de l’être. Mais les valeurs, si elles ne sont pas réelles, automatiquement, même si l’Homme sent de la culpabilité par rapport à elles, ces valeurs-là deviennent totalement inutiles et même deviennent nuisibles. Une valeur, techniquement, même si elle est involutive, il faut qu’elle serve l’individu. Si elle ne sert pas l’individu, autrement dit si elle le rend coupable, à ce moment-là elle empoisonne sa vie.

DM : Est-ce qu’une valeur est bonne, est-ce qu’il y a des bonnes valeurs, bonnes dans le sens réellement fonctionnelles ? Est-ce que donner quelque chose à quelqu’un, à un principe quelconque, une valeur, c’est bon ou ça peut être pas bon tout le temps ? Est-ce qu’il y a des situations où le terme “avoir un sens des valeurs”, c’est valable ?

BdM : Une valeur, c’est polarisable. Il y a des moments dans la vie où les valeurs sont bonnes, il y a des moments dans la vie où les mêmes valeurs sont nuisibles. Pour comprendre le phénomène de la valeur, il faut comprendre le phénomène du triangle. Une valeur c’est polarisable, donc une valeur peut être positive dans certains cas, elle peut être négative dans d’autres cas, et ça prend le troisième apex du triangle pour pouvoir réellement savoir si elle l’est ou si elle ne n’est pas.

Un Homme qui n’a pas de conscience mentale suffisamment développée ou qui n’a pas suffisamment d’intelligence, qui n’a pas suffisamment de lumière, peut prendre une valeur qui, en apparence, est bonne, mais en réalité est mauvaise ou une valeur qui, en apparence, est mauvaise, mais en réalité est bonnne. Donc c’est très polarisable la valeur.

DM : Donc, de la valeur, c’est jamais mental, c’est toujours astral ?

BdM : De la valeur, c’est toujours astral, c’est toujours polarisé et ça demande que l’Homme puisse faire la synthèse, ça demande que l’Homme puisse l’utiliser de façon intelligente. Et utiliser une valeur de façon intelligente, ça veut dire ultimement l’utiliser objectivement avec un minimum d’émotivité, donc de subjectivité. À ce moment-là la valeur devient utile, elle devient créative.

DM : DonC à ce moment-là, on parle ni de bonne ou mauvaise valeur, on parle de valeur fonctionnelle ?

BdM : Oui. C’est intelligent, c’est intelligent de faire telle chose.

DM : Est-ce que le sentiment de culpabilité, lorsqu’il se raccroche à une valeur, est-ce qu’il est inévitable que cette valeur-là ait été polarisée pour se sentir coupable, est-ce que c’est de la polarisation de la valeur qui fait que l’être est coupable ?

BdM : L’être est coupable parce que sans s’en rendre compte, il est manipulé sur le plan mental par des égrégores ou par des entités, et s’il est manipulé, ce qui veut dire qu’il n’a pas suffisamment de lumière pour voir à travers la polarité de la valeur, à ce moment-là il se fait avoir, puis c’est ça la culpabilité. Et un être qui vit de la culpabilité, automatiquement subit son inconscience, automatiquement il vit un certain aspect de lui-même qui est faible.

Il y a toujours de la faiblesse dans de la culpabilité, il y a toujours de la faiblesse, donc il n’y a jamais de force dans de la culpabilité, il y a toujours de la faiblesse ! Mais on peut facilement ramener cette faiblesse-là à une force, lui donner une valeur positive, lorsqu’en fait c’est une valeur négative. C’est important de comprendre qu’il y a toujours de la faiblesse dans de la culpabilité.

DM : Est-ce qu’on est coupable dans la vie, parce qu’on se sent trop responsable ou qu’on ne se sent pas assez responsable ?

BdM : On est coupable, parce qu’on n’a pas la science ou la conscience ou l’intelligence de ne pas l’être.

DM : Responsable ?

BdM : Responsabilité, c’est simplement une forme de comportement qui permet à un individu d’établir une base progressive dans le développement des valeurs. Moi je suis certainement un être responsable, si je regarde ma famille, ainsi de suite. Bon. Je suis responsable dans le sens que j’établis une base progressive dans ce qu’on appelle le monde des valeurs. Si je prends ma fille par exemple, je suis responsable par rapport à ma fille, je suis responsable par rapport à ma femme, je suis responsable par rapport à ma famille, mais j’établis les bases, la base progressive des valeurs, comme donner à ma fille une bonne éducation, ainsi de suite, ainsi de suite, en fonction de ce qu’elle, en tant qu’individu intelligent, est capable de se rendre compte de l’aspect utile de ces valeurs-là.

Si elle n’est pas assez intelligente pour se rendre compte de ces aspects utiles de ces valeurs-là, à ce moment-là je ne vais pas perdre mon temps, puis je ne vais pas vivre de culpabilité par rapport à ma fille, si elle me dit un jour : “Bon, ben, je m’en vais, je ne veux rien savoir de tout ça, je ne veux rien savoir de l’école”, là, ça sera son expérience, mais moi je ne vivrai pas de culpabilité.

DM : Pourtant, de la voir progresser dans les valeurs…

BdM : Je vais avoir établi une base progressive de valeurs, c’est ça de la responsabilité, dans la mesure où il y a quelque chose en retour, autrement dit “oublie les livres puis étudie, donne-toi une formation, donne-toi une fondation psychologique pour que tu aies plus tard un rendement plus facile dans la vie, ainsi de suite”. Mais c’est dans ses mains ! Si elle n’était pas suffisamment évoluée ou sensible à cette progression de valeurs là, si elle ne pouvait pas voir progressivement qu’effectivement ça lui donne quelque chose de plus, puis de plus, puis de plus, en tant qu’être, ben, à ce moment-là ça serait son problème, et moi je me couperais d’elle, et je ne subirais pas de culpabilité.

DM : Bon, dans votre expérience, ce qu’on remarque, c’est que vous êtes satisfait d’être responsable, vous n’êtes pas obligé d’être responsable ?

BdM : J’aime créer des valeurs progressives, donc la responsabilité, ce que vous appelez la responsabilité, c’est simplement l’apport psychologique de ces valeurs créatives là.

DM : C’est-à-dire vous n’êtes pas responsible, parce que vous voulez être responsable ?

BdM : Non. Je ne suis pas responsable…

DM : Mais ce que vous faites, ça donne l’impression d’être responsable ?

BdM : Ça fait partie de ce que vous appelez vous autres, responsable.

DM : Mais vous ne cherchez pas à être responsable !

BdM : Je ne cherche pas à me donner le fardeau de la responsabilité, je cherche à créer une progression de valeurs.

DM : Ça fait partie de votre créativité.

BdM : Ça, c’est ce que vous appelez vous autres de la responsabilité, puis ça, ça fait partie de ma créativité.

DM : OK. Votre créativité engendre comme conséquence une responsabilité ?

BdM : Ça fait partie. Le phénomène de responsabilité, c’est connexe.

DM : C’est conséquent !

BdM : C’est conséquent, c’est connexe au phénomène de la création progressive de valeurs.

DM : Bon. Ça part de vous.

BdM : Sans ça la responsabilité devient subjective, et si je vivais de la responsabilité subjective par rapport à ma fille, ben, je me ferais du “sang de cochon” ! Je ne me fais pas de “sang de cochon”, je crée des progressions de base de valeurs utiles pour elle. Ça, c’est être responsable, c’est-à-dire : “Ça, c’est être créatif”. Le problème avec le terme “responsabilité”, c’est qu’on lui a donné une valeur subjective, émotive, au cours de l’involution, de sorte qu’on n’est plus capable de s’en sortir mentalement, parce qu’on n’a pas les outils psychologiques ou psychiques suffisamment développés, pour se délier des conséquences chez ceux qui ne sont pas capables de fonctionner par rapport à cette progression de valeurs là.

Il y a beaucoup de parents qui vont dire : “Ah ! Ben moi, j’ai tout fait pour mes enfants, je leur ai tout donné, puis regarde ce qui s’est produit”. Puis ils se culpabilisent, ils ont fait de leur mieux, qui était souvent de leur pire, puis ils se culpabilisent, ça fait que c’est très grave, ça ! C’est comme les parents qui vont dire : “Hé, tu vas pas me montrer à faire des enfants”, dans ce temps-là je dis : “Ma chatte aussi, elle en fait des enfants”. Faire des enfants, il n’y a rien là ! Ce n’est pas parce que tu fais des enfants que tu es un père, ce n’est pas parce que tu fais des enfants que tu es une mère. Tu es un père puis tu es une mère quand tu élèves des enfants.

DM : C’est vrai ! Est-ce que c’est possible, Bernard, que les gens qui n’ont pas d’identité ou qui n’ont pas de centre de gravité, se cherchent des responsabilités pour se donner de la valeur ?

BDM : Oui. Il y a beaucoup de gens qui se cherchent des responsabilités pour se donner de la valeur, puis ça, c’est très grave, parce que ces gens-là éventuellement vivent des “burn out” psychologiques. D’ailleurs, se chercher des responsabilités, c’est équivalent à se mettre dans le trou, à se creuser son propre trou. Quelqu’un qui cherche des responsabilités, il se crée un trou. Quelqu’un qui crée une base progressive de valeurs utiles, automatiquement il est responsable. Donc il faut faire bien attention au terme “responsabilité”, il faut donner toute une conférence sur le mot “responsabilité”, le concept de responsabilité.

Un Homme, par exemple, qui est en société, qui travaille dans une industrie, une grosse compagnie, un gros système, ainsi de suite, puis qui se sent toujours responsable, responsable, éventuellement il vit un “burn out”. Donc le problème avec la responsabilité, qui fait partie du transfert sur soi, souvent, de fardeau ou d’énergies qui viennent d’ailleurs, c’est qu’éventuellement ça brûle l’Homme.

DM : Est-ce qu’une personne peut se laisser imposer une responsabilité, s’il est conscient ?

BdM : Une personne qui se laisse imposer une responsabilité viole son identité.

DM : On lui viole son identité ?

BdM : Ben oui ! Il se laisse violer dans son identité.

DM : Donc quand on se fait coller un type ou on se fait coller une graduation ou une… Comment ils appellent ça… Un salaire…

BdM : Une augmentation de salaire…

DM : Une augmentation de salaire, toutes ces choses-là, puis que ça augmente notre charge de responsabilité…

BdM : Il faut être assez intelligent pour savoir si on est capable de la prendre, cette charge-là.

DM : Parce que souvent, si on refuse la responsabilité, on se fait juger, on se fait culpabiliser !

BdM : Très juste.

DM : OK. Donc dans notre société, tout marche à l’envers, de la façon dont vous parlez ?

BdM : Mais parce que dans notre société, tout est basé sur la compétition puis la compétence. Moi j’ai déjà travaillé pour un Juif quand j’étais jeune, puis j’étais bon travailleur, puis ses affaires grandissaient. Puis un jour, il est venu me voir, puis il voulait me transférer quelque part à Toronto, je lui ai dit : “No way, moi je travaille ici, je suis bien ici, puis ça s’arrête là”. J’ai perdu le salaire, mais je n’étais pas intéressé, j’étais bien là, puis il n’a jamais pu me déloger, puis il était très très offusqué. Puis il a même dit à des gens en arrière… Il a même dit à des gens que j’étais paresseux ! J’étais allé le voir, puis je lui ai dit : “Tu me dois des excuses, puis si tu ne t’excuses pas devant tout le monde, je crisse le job là” ! Puis le Juif s’est excusé.

DM : Il avait reconnu votre valeur !

BdM : Il avait reconnu ma valeur, parce qu’il y avait un rendement dans la boîte, par contre je ne pouvais pas me laisser aller à me faire donner une responsabilité que je ne voulais pas, je ne la voulais pas la responsabilité. Si je l’avais voulue, je l’aurais bien remplie, mais je ne la voulais pas, puis j’avais toutes sortes de raisons de ne pas la vouloir ! Ça fait que c’est comme ça !

DM : Bon, vous, vous aviez déjà un excellent centre de gravité, jeune. Les êtres qui sont exposés à des conditions de survie matérielle et qui se voient dans la même situation, techniquement ils vont se laisser décentrer, ils vont se laisser déséquilibrer pour le plaisir de leur chum, ou pour le plaisir, c’est une façon de parler, mais pour demeurer dans la structure dans laquelle ils fonctionnent, par question de sécurité.

Est-ce que l’effet de culpabilisation qui vient, de dire : “Ben, je ne peux pas refuser, ou ces choses-là”, est-ce que ça se neutralise en posant des actes concrets qui peuvent être extrêmement violents pour nos finances, ou dans certains cas, pour nos relations humaines, pour rester dans son centre ? Est-ce que c’est intelligent de mettre un terme à un sentiment de culpabilité en posant des actes extrêmement radicaux, qui ont des conséquences, des fois, très grandes ?

Vous, vous auriez pu perdre votre emploi, mais si une personne, exemple, père ou mère de famille, avec deux, trois enfants à faire vivre, est-ce que c’est intelligent pour ne pas se sentir coupable, de se laisser entraîner dans un courant, est-ce que c’est intelligent de mettre un arrêt ? Parce que les gens sont obligés de traiter avec cette problématique-là.

BdM : Quelle que soit notre expérience sur le plan matériel, notre expérience est toujours en fonction d’une certaine programmation, donc il y a des êtres sur la Terre – il n’y a pas besoin d’être conscient – il y a des êtres sur la Terre qui ont suffisamment de mesure de soi pour avoir une présence d’eux-mêmes. Ces êtres-là sont capables de prendre des décisions, comme vous dites, puis il y a d’autres êtres qui ne sont pas capables. Ça dépend des individus, ça dépend de la programmation, ça dépend de la mémoire, ça dépend de la formation, ça dépend du conditionnement… Papapa… Papapa…

Si vous prenez un être qui n’a pas ça, et que vous lui parlez de ce qu’on parle, de prendre une décision, là à ce moment-là ils vont faire des erreurs parce qu’ils ne sont pas capables de supporter leur énergie. Ça fait qu’à ce moment-là, ça fait partie de leur expérience de vie. Tandis qu’un être qui est capable de supporter… Je n’étais pas conscient moi, quand je vivais ça dans le temps, mais j’avais suffisamment d’identité inconsciente pour pouvoir supporter ma décision.

Ça fait que si le bonhomme… Le Juif m’avait dit : “Bon, ben, OK, tu perds ton job”, je me serais trouvé un autre job, parce que je me trouvais toujours des jobs. Ça fait que je ne l’avais pas cette insécurité-là. Ça, ça fait partie de mon caractère, ça faisait partie de ma nature, ça faisait partie de ma programmation, ainsi de suite. Mais si un Homme n’a pas ça, n’a pas cette sorte de demi-centricité là, ou cette sorte de…

DM : De conscience de soi ?

BdM : De valeur de lui-même à ce niveau-là, à ce moment-là c’est plus difficile, puis si vous lui imposez une action radicale quand lui vous parlez, à ce moment-là il va faire quelque chose, mais qui ne fait pas partie de lui, donc à ce moment-là il va se mettre encore plus dans le trou. C’est pour ça que c’est très dangereux de donner des conseils à des individus. Quand vous donnez des conseils à quelqu’un, vous lui donnez un conseil par rapport à vous-même. Puis donner un conseil par rapport à vous-même, ce n’est pas évident pour un autre !

DM : Parce qu’il ne dispose pas de notre vibration !

BdM : Parce qu’il ne dispose pas de la même vibration que vous avez. Vous, vous pouvez faire quelque chose dans ce cas-là, que lui ne peut pas faire. C’est très dangereux les conseils ! Ça fait que quelqu’un qui donne des conseils, il faut qu’il soit réellement lucide, il faut qu’il prenne réellement en conscience, la compétence et l’incompétence de l’autre. Il faut qu’il ait une mesure de l’autre, il faut qu’il ait des paramètres, il faut qu’il soit capable de mesurer l’autre. Sans ça, il va mettre l’autre dans le trou avec des bonnes intentions ! C’est très dangereux, donner des conseils. Il faut réellement savoir jusqu’où on peut aller quand on donne des conseils.

DM : Bernard, est-ce qu’on serait capable de dire que lorsqu’on se fait imposer une responsabilité, on est sur la voie d’une initiation ?

BdM : Quand on se laisse imposer une responsabilité, on est sur la voie de l’expérience dont on n’est pas conscient, qui est conséquente à cette prise de décision là de rentrer dans un champ d’expertise nouvelle… Nouveau… Nouvelle ou nouveau, c’est féminin, masculin… Nouveau, je ne sais pas, l’expertise c’est nouvelle… Puis ça fait partie de l’expérience de l’âme, ça fait partie de l’expérience de l’être.

DM : Puis vous, avec votre Juif là, vous vouliez prendre des responsabilités qui faisaient votre affaire ?

BdM : C’est parce que dans ce temps-là avec le Juif… Oui, c’est vrai que dans ce temps-là j’étais déjà… C’était après ma fusion, ça ! Si le Juif m’avait approché avant ma fusion, j’aurais probablement agi semblable, parce que j’avais quand même cette lumière-là, même si je n’étais pas conscient de tout l’aspect occulte de ma conscience, j’étais quand même… Je la vibrais cette conscience-là, donc ça, ça faisait partie de ma nature.

DM: D’une façon générale, un être conscient, c’est lui qui choisit ses responsabilités ?

BdM : Un être conscient choisit de vivre le minimum de responsabilités dans le sens involutif du terme et il est capable de vivre le maximum de responsabilités dans le sens créatif du terme, dans ce sens qu’il est capable de développer des bases génératives, des bases grandissantes de valeurs utiles.

DM : Bon. Pourriez-vous nous parler de cette aptitude chez l’être conscient, comme vous dites, à construire les bases génératives de valeurs ? Qu’est-ce qu’il faut comme conscience, comme ingrédients pour bâtir ça ?

BdM : Ça fait partie de sa créativité, ça fait partie de remplir constamment le vide que crée sa conscience par rapport à la forme. Quand tu es conscient du plan mental, tu es mis en vibration. Puis quand tu es mis en vibration, tu deviens très créatif, parce que tu n’as plus les obstacles psychologiques de ta programmation, ça fait que c’est facile pour l’être de faire ceci, puis de faire cela, de faire ceci puis de faire cela. Donc avec le temps il arrive à contrôler ça.

Un être conscient est obligé de contrôler sa créativité, sans ça, là, sa créativité va le mettre à terre, puis ça va devenir une initiation. Tu ne peux pas être créatif à gauche puis à droite, il faut que tu la contrôles cette énergie-là. Pour un être involutif, être créatif c’est bien le fun, bon, je suis créatif OK. Mais pour un être conscient, être créatif, c’est une autre paire de manches, ton canal est ouvert, tu vois des possibilités partout, puis le rôle que tu as à jouer par rapport à cette descente d’énergie là, c’est de la contrôler.

Quand tu la contrôles, à ce moment-là, ben, tu crées des bases, tu génères des bases créatives de valeurs, puis à ce moment-là, ça va très loin ça. Ça n’a pas de fin, tu peux être créatif jusqu’à la fin de tes jours, mais c’est conditionnel à ta capacité de contrôler ton énergie, tandis qu’un être qui est inconscient, lui, il n’a pas à controler son énergie parce qu’il n’en est pas conscient. C’est l’énergie qui le contrôle. Ça, c’est son expérience, c’est sa programmation, ça fait qu’il s’en va en business, puis il fait faillite, puis il recommence un autre business, puis il fait faillite, mais il n’est pas conscient des plans lui, quand il fait faillite.

Tandis que quand tu es conscient, tu fais faillite, tu es conscient des plans, ça fait que ce n’est plus la même “game” là. Ça fait qu’éventuellement, tu es tanné de tomber en faillite quand tu es conscient des plans. Ça fait que là, tu contrôles l’énergie puis tu contrôles l’énergie. Ça fait qu’un être conscient a tendance avec le temps, à mesurer sa responsabilité, il va remplir au bout mais elle est totalement mesurée, tandis qu’un être inconscient, lui, il la subit sa responsabilité. C’est ça la différence.

DM : On mesure ça comment quand on est conscient, la responsabilité ?

BdM : Tu la mesures dans ce sens que tu ne permets aucunement qu’elle te crée de la souffrance, qu’elle débalance tes corps ou qu’elle débalance ton énergie. Quand tu es rendu là, tu es conscient. Quand tu es rendu là, tu as le contrôle sur ta vie, tu as le contrôle sur ta destinée, tu peux voir ce que tu vas faire dans dix ans, tu peux voir où est-ce que ça va mener ça, ainsi de suite, ainsi de suite. Mais ça fait partie du contrôle sur sa vie. Sinon, on la subit la responsabilité.

DM : Contrôler sa vie, à ce moment-là si on tient compte du fait que les plans dits “de lumière” nous mettent toujours en vibration, c’est quasiment infini leur capacité de vous mettre en vibration ?

BdM : Infini !

DM : Bon ! Qu’est-ce que vous pouvez contrôler réellement, étant donné que ça ne vient pas de vous, ça passe par vous mais c’est comme des éléments tellement intangibles par rapport à notre plan matériel, qu’est-ce qu’on contrôle en réalité ?

BdM : Les plans vous mettent en vibration toujours en fonction de vos avoirs, autrement dit en fonction de votre énergie. Ça fait qu’un Homme qui aurait du talent, par exemple, dans la menuiserie, ben, le plan mental pourrait le mettre en vibration par rapport à la menuiserie, par rapport à la plomberie, par rapport à la médecine, “whatever” !

DM : OK. Où est-ce qu’est le contrôle ?

BdM : Le contrôle… Bon, supposons que le plan mental le met en vibration par rapport à la menuiserie, puis il veut devenir un grand menuisier, puis il veut faire de la menuiserie un petit peu comme Antoni Gaudi, ben, à ce moment-là il va vivre des illusions, puis un jour sa menuiserie elle va changer, elle va devenir plus pragmatique, ça va être de la menuiserie qu’il va pouvoir vendre au marché. Il va sortir un petit peu de l’illusion d’être un grand artiste de la menuiserie pour simplement tourner le bois là, comme si c’était une plante végétale.

Ça fait qu’il va commencer à faire des pattes plus étroites, avec peut-être des petits cercles dedans, il va être plus pragmatique, il va être plus assis dans son assiette, tandis qu’au début il va vouloir développer une sorte d’artisterie “gaudesque”, puis là il va se faire prendre parce qu’il n’est pas Gaudi, ce n’est pas son plan de vie, comprends-tu ?

DM : Si je comprends bien, les plans peuvent vouloir nous tester, ni plus ni moins à sortir de notre…

BdM : C’est là que les plans nous testent, puis le problème, c’est quand tu es conscient des plans, les plans ils te mettent toujours une grosse forme, puis après ça, au cours des années, tu es obligé de la réduire, puis de la réduire, puis de la réduire, finalement elle arrive à un certain niveau, puis tu es bien, là. Mais ils partent avec une grosse forme, c’est comme ça qu’ils te mettent en vibration, parce que quand tu es conscient des plans, c’est comme si tu n’as pas de limite, tu n’en vois pas de limite, ça fait que la vie va t’en mettre des limites.

Ça fait qu’ils vont t’en mettre tellement dans la tête, de la créativité là, tu vas faire des belles formes là, tu vas voir les formes puis ça ne se vendra pas, tu vas crever de faim. Un jour, tu vas avoir le “feu au cul”, tu vas faire des formes droites avec le petit rond dedans, puis là ça va se vendre, tu vas avoir compris que c’est ça qu’il fallait que tu fasses. Ça va éliminer ton illusion de la créativité ! (rires du public)

DM : Ben, ce vous dites, c’est que ni plus ni moins, quand on commence dans la conscience, on a une vision de la créativité…

BdM : Quand on commence dans la conscience on veut tous être des Michel-Ange, on veut tous être des grands artistes, des grands plombiers, des grands menuisiers, des grands médecins, puis avec le temps, on s’aperçoit qu’être ci ou être ça, quand tu es conscient, c’est simplement utile dans la mesure où ça te fait manger. Tandis que si ça ne te fait pas manger, puis si ça te fait “péter beaucoup de brou” (rires du public) dans ta tête, éventuellement ils vont t’avoir. Ça peut prendre dix ans, ils peuvent te mettre en trois, quatre faillites, un jour tu vas comprendre. Il y en a, ça leur prend une faillite pour comprendre. Il y en a, ça leur prend vingt faillites pour comprendre, mais un jour tu comprends.

DM : Si je comprends bien (rires du public), la créativité, c’est d’éliminer la survie ?

BdM : Oooh, ça c’est intéressant ! L’intelligence c’est d’éliminer la survie, la créativité c’est de te mettre dans la merde !

DM : Mais tout à l’heure, vous avez dit que vous créez des bases génératives de valeurs qui font partie de la créativité ?

BdM : Oui, ça fait partie de la créativité, mais c’est sous le contrôle de mon intelligence. Autrement dit, ma créativité elle est contrôlée par mon intelligence, ce n’est pas ma créativité qui contrôle mon intelligence, c’est mon intelligence qui contrôle ma créativité.

DM : Subtile nuance !

BdM : Très importante nuance !

DM : C’est bien, après douze ans, qu’on le sache ! (rires du public).

BdM : Oui, c’est important de savoir ça !

DM : Parce que pour beaucoup de gens, être conscient c’est aboutir concrètement dans le fait d’être créatif ?

BdM : Être conscient, ça t’amène à être créatif, mais être conscient ça implique d’être intelligent dans le mouvement de la forme. La créativité, c’est le mouvement de l’intelligence dans la forme. Si tu n’as pas l’intelligence, tu ne comprends pas les lois du mouvement dans la forme, tu deviens prisonnier de la créativité, puis tu crèves de faim !

DM : Ça fait qu’être conscient, ça ne veut pas dire que tu es intelligent ? Tandis qu’être intelligent, ça veut dire que tu es déjà conscient !

BdM : Être conscient, c’est un état évolutif, progressif, vers l’intelligence. Quand tu es intelligent, tu es intelligent, point final. Tu ne parles plus d’être conscient quand tu es intelligent, parce que tu connais les lois de la vie, ainsi de suite. Donc être conscient, c’est le mouvement de ton énergie mentale vers un apex, ce que j’appelle l’intelligence créatrice. Cette intelligence créatrice là, pour être réellement utile à l’Homme, il faut qu’elle soit partagée entre ses besoins réels dans la matière, et sa conscience des plans invisibles, qui cherche toujours à le mettre dans la merde.

Un Homme qui ne comprend pas que la vie est anti-Homme, un Homme qui ne comprend pas que les forces vitales, à tous les niveaux, astrales, mentales… Un Homme qui ne comprend pas que l’invisible est anti-Homme, travaille contre lui, jusqu’à ce que lui travaille pour lui-même, ne comprend rien de l’invisible. Parce qu’il y a beaucoup plus d’énergie dans les mondes invisibles que dans le monde matériel, autrement dit l’univers invisible est beaucoup plus vaste que l’univers matériel. Donc tout est là-dedans ! Quand ça, ça passe à travers l’Homme, à travers le canal de l’Homme, cette énergie immense là, il faut que l’Homme apprenne à travailler avec, il faut qu’il apprenne à la contrôler.

Quand il apprend à la contrôler, il est intelligent. Automatiquement il est créatif, mais sa créativité est sous le régime de son intelligence. Mais quand ça commence, là c’est la créativité, on veut être créatif, mais pourquoi est-ce qu’on veut être créatif ? On veut être créatif parce qu’on veut avoir une identité. Une personne ne va pas dire : “Bon, ben moi, je veux être intelligent pour avoir une identité”… Une personne va dire : “Moi je veux être créatif pour avoir une identité”. C’est à travers la créativité que vous découvrez votre identité, mais c’est à travers votre intelligence que vous mesurez votre créativité, pour pas souffrir dans l’illusion de votre identité.

DM : L’illusion de notre identité ?

BdM : Oui !

DM : Pourquoi vous dites : L’illusion de notre identité ?

BdM : L’illusion de votre identité, c’est l’illusion qui vous permet en tant qu’individu, en tant qu’entité incarnée, de participer à un mouvement créatif qui glorifie votre ego un petit peu.

DM : On peut avoir de l’identité, puis encore glorifier notre ego ?

BdM : Si cette identité-là n’est pas perfectionnée, n’est pas parfaite, n’est pas transparente, oui !

DM : Donc même si on a de l’identité, on peut être encore sujet à se mettre dans la merde ?

BdM : Oui, parce qu’avoir de l’identité, ça fait partie de la consolidation de votre lien avec l’invisible. C’est la consolidation du lien, c’est la descente de l’invisible dans la matière, c’est le contrôle, l’Homme doit contrôler l’invisible et non pas l’invisible le contrôler, puis ça, ça fait partie de l’évolution de la conscience mentale supérieure. Quand cette énergie-là commence à descendre dans l’Homme puis qu’elle pète ses bretelles, automatiquement il va être créatif, puis il va être créatif, puis il vibre, puis il vibre, puis il vibre ! Ça fait qu’ils le font vibrer jusqu’à tant qu’il vibre un petit peu moins, puis un petit peu moins, puis un jour il vibre jusque correct. Là, il n’est plus intéressé à être créatif, il l’est “anyway” !

Ça fait que la période où on veut être créatif puis la période où on l’est, c’est une période qui est bien particulière. Moi je suis créatif là, je donne des conférences, j’écris des livres, mais je ne veux pas donner des conférences, puis je ne veux pas faire des livres, ça fait partie de ma nature… (coupure enregistrement)… (reprise en cours) (…) Tandis que l’Homme conscient ne vit pas par expérience, il vit par conscience créatrice sous le régime de son intelligence.

DM : Sous le régime… C’est une dictature…

BdM : La dictature de la forme, c’est lui qui contrôle la forme, c’est lui qui contrôle comment l’énergie va mettre dans la forme, sinon les plans vont vous bouleverser votre vie, puis c’est ça qu’on appelle l’initiation solaire.

DM : Mais vous parlez, Bernard, de forces astrales qui sont anti-Homme, puis vous parlez des plans de la lumière qui nous manipulent encore là, pas vraiment pour notre confort, qui peuvent nous manipuler à travers la créativité, il faut être fort pour passer une vie ! (rires du public).

BdM : C’est parce que les forces de la lumière ont un but avec les consciences en involution, puis éventuellement la fusion, donc quand le canal s’ouvre aux forces de la lumière, c’est là que l’Homme devient très très créatif, ou il vibre beaucoup. Il faut qu’il apprenne à vibrer, mais que ça soit sous son contrôle.

DM : Puis sous notre contrôle, j’imagine que c’est eux autres qui nous envoient les pensées ?

BdM : Sous notre contrôle, ça veut dire qu’ils nous font vibrer tellement, puis selon nos illusions, on se met dans la merde, puis éventuellement on apprend. On se met toujours dans la merde en fonction de nos caractères, de nos personnalités.

DM : Oui mais, Bernard, si on se met dans la merde, puis c’est pas nous autres qui pensons, c’est eux autres qui nous mettent dans la merde ? (rires du public).

BdM : Non, on se met dans la merde parce qu’on ne connaît pas le monde de la pensée. Si on connaissait le monde de la pensée, on ne se mettrait pas dans la merde. C’est le fait qu’on ne connaît pas le monde de la pensée, c’est le fait qu’on ne connaît pas la pensée, c’est le fait qu’on ne sait pas d’où vient notre pensée, c’est le fait qu’on ne voit pas à travers notre pensée qu’on se met dans la merde.

Si on voyait à travers notre pensée, quand bien même que, lui en haut, il dirait : “Bon, ben demain matin, vends ta maison”, je dirais : “Oh, va chier ! Il n’y a personne qui va me faire vendre ma maison, si je veux vendre ma maison, je vais la vendre”, ce n’est pas mon double qui va me dire : “Demain matin, tu vends ta maison”, mais s’il m’avait dit ça en 1970, je n’étais pas habitué dans ce temps-là, c’était nouveau, peut-être je l’aurais vendue ma maison.

DM : Bon, je vous prends dans cet exemple là…

BdM : Mais aujourd’hui, il ne peut pas faire ça.

DM : Ils vous envoient la pensée là, de vendre votre maison. OK. Puis vous vous dites : “Bullshit, je ne veux pas vendre ma maison”. Elle vient d’où cette pensée-là ?

BdM : Au stage où j’en suis rendu, c’est probablement parce qu’il voudrait me parler ou il voudrait me faire rire (rires du public).

DM : Ils ont des “jokes” dispendieuses (rires du public).

BdM : Ils sont comiques !

DM : Mais j’aimerais que vous répondiez à ma question, s’ils vous envoient la pensée de faire quelque chose de créatif, entre guillemets, selon eux, puis que vous lui dites : “Je ne veux rien savoir”, est-ce que c’est eux autres qui vous disent, parce que c’est eux autres qui pensent, c’est eux autres qui vous disent : “Je ne veux rien savoir de ce que je viens de t’envoyer” ? (rires du public).

BdM : Si je vais par en dedans… Il y a deux niveaux, ils peuvent véhiculer la pensée comme si c’est moi qui leur parle, puis si je veux aller plus loin, bon, je peux aller à la source de la pensée, puis voir que c’est eux autres qui me répondent ça. Mais pour ça, il faut que l’ego soit totalement désengagé, sans ça, tu rentres à “Grande bâtisse” (HP) (rires). L’Homme a besoin d’une identité sur le plan matériel, mais ultimement, ultimement, un Homme qui serait en contact avec le plan mental, puis se faire dire par le plan mental : “Vends ta pensée”… Heu… Je veux dire… (éclats de rire de BdM et du public)… Why not ! “Vends ta maison”…

DM : Ça fusionne dans ce temps-là ! (rires).

BdM : Puis, il irait par en dedans, puis il voudrait voir la subtilité du jeu… Puis lui il dirait : “Bon, ben, va donc chier”, il pourrait aller par en dedans, puis il pourrait entendre tout le registre mental qui dirait : “Vends ta maison”, “Va donc chier”.

DM : Oui, en même temps !

BdM : En même temps ! Mais ça, pour pouvoir vivre ça, il faut que tu ne puisses plus “capoter sur le top” ! Il faut que tu sois bien bien solide (rires du public), sans ça, tu es obligé d’aller voir un psychiatre, t’sé, (rires du public). Parce que si la pensée vient d’ailleurs, elle vient d’ailleurs de haut en bas puis elle vient d’ailleurs de bas en haut, elle vient d’ailleurs. La réception puis l’émission, ça vient toujours d’ailleurs. Seulement, pour qu’il y ait un “partnership” psychique entre l’Homme et les plans, pour qu’il y ait une conversion d’énergie constante entre le cerveau puis les plans, pour qu’il y ait une émulation de l’énergie créatrice sur la Terre, il faut que l’Homme, de temps en temps, ait l’impression que ça vient de lui (rires du public et de BdM), mais dans le fond, ça vient toujours d’ailleurs !

DM: Peut-on prendre une image : ils vous donnent une auto mais les enregistrements sont à deux noms !

BdM : Oui, c’est ça. (rires du public).

DM : En gros, c’est ça !

BdM : Je l’ai déjà expliqué ça en public, je l’ai déjà dit parce que ça faisait partie de mon expérience, parce qu’il fallait que je comprenne ces aspects occultes là, mais quand je disais en 69, au début de la fusion… Puis qu’ils me disaient : “Bernard, t’es intelligent, t’es allé à l’Université, patati patata, tu sais qu’est-ce que c’est, additionner un + un” ? Puis ils disaient : “Essaie donc d’additionner un + un”, puis là je n’étais pas capable, puis là ils disaient : “Vas-y”, et là j’étais capable, ça fait que ça vient tout d’en haut.

C’est difficile pour un être humain de s’imaginer que la pensée ne fait pas partie de lui, parce qu’on a différencié notre nature en astralisant notre conscience à un point tel qu’on a perdu contact avec notre source, donc on vit notre conscience égoïque au niveau d’un principe matériel qu’on identifie en fonction de notre mémoire ajustée au registre de nos émotions, puis notre mentalité.

Alors qu’en réalité, l’Homme est un être universel, c’est un être de lumière qui est capable n’importe quand, de transgresser les lois de son astralité. Mais pour transgresser les lois de notre astralité, c’est-à-dire pour transgresser les lois psychologiques de notre moi planétaire, il faut qu’on soit capable de prendre conscience de notre moi universel, ça c’est le double. Donc dans ce processus-là, on peut voir la “game”, ainsi de suite.

Mais après ça, ça se rétablit parce que ça serait trop difficile pour l’Homme de toujours vivre le moi universel dans une constante universelle. Ça, c’est bon sur le plan éthérique, mais sur le plan matériel, il faut qu’il se passe quelque chose, il faut que tes neurones s’allument, il faut qu’il se passe du “jus” dans ta tête ! Sans ça l’Homme ne pourrait pas vivre longtemps, parce que le plan matériel, le cerveau matériel, toute la constitution matérielle de l’Homme, c’est quand même une constitution énergétique. Puis il y a un lien, il y a toujours un lien entre ça et l’invisible subtil du plan mental.

L’Homme c’est un être multidimensionnel. Donc éventuellement, probablement que l’Homme dans son évolution mentale réalisera la grande “joke” universelle, c’est-à-dire l’illusion psychologique de son ego. Et à ce moment-là il prendra conscience de l’origine de la source, mais d’un autre côté, pour vivre en harmonie créative avec cette source-là, il va falloir qu’il puisse l’expulser, la faire sortir de son être, c’est ça qu’il fait quand il est capable de dire : “Bon, ben, mange donc d’la marde, toi” (Va te faire foutre) ! Comprends-tu ?

DM : Puis quand vous dites des fois : il faut vivre la haine de ces forces-là, la haine c’est…

BdM : C’est pour compenser à la tendance involutive des années. Les religions nous ont fait aimer les dieux, les religions nous ont fait aimer un Dieu, les religions nous ont fait aimer le monde des esprits, la Vierge, puis tout ça… Donc l’Homme c’est un être qui est très conditionné, mais au cours de l’évolution, quand l’Homme va réellement commencer à avoir une idée pas mal organisée de l’invisible, quand l’Homme va pouvoir surtout y aller dans ces mondes parallèles là, les visiter, rencontrer ces intelligences-là à différents niveaux, ainsi de suite, à ce moment-là, sa prise de conscience par rapport à l’invisible elle va être un petit peu comme sa prise de conscience par rapport au monde matériel !

Il va voir que ces mondes-là sont organisés, hiéarchisés, sont fixés sur certaines planètes, sur certains globes, que l’univers matériel est simplement une recomposition cosmique de l’univers beaucoup plus vaste, qui existe sur des plans qu’on ne voit pas, parce qu’on n’a pas la longueur d’onde pour les voir actuellement, parce qu’on n’a pas accès à notre conscience éthérique.

Mais une fois que l’Homme va avoir accès à sa conscience éthérique, ces mondes-là ne seront plus invisibles pour lui, ils deviendront visibles, et à ce moment-là l’Homme vivra sur la Terre une conscience qui sera beaucoup plus partagée entre l’invisible, autrement dit le macrocosmique qui est le petit planéaire dans lequel on vit. Ça, ça fait partie de l’évolution des sphères.

Il ne faut pas s’imaginer que dans cent ans d’évolution scientifique sur la Terre, cent ans de tâtonnement en psychologie, qu’on est arrivé à comprendre les mystères de la vie ! Pour les comprendre les mystères, ben, il faut parler à eux autres, parce que c’est le manque de communication avec eux autres, le manque de communication mentale scientifique avec eux autres qui a créé les mystères. Dans le fond, les mystères, ça n’existe pas, mais pour pouvoir communiquer avec eux autres, avec ces êtres-là, sur ces plans-là, dans ces mondes-là, il faut prendre conscience des lois fondamentales de l’évolution, dont une particulière, est celle qui permet à l’Homme de réaliser que la pensée vient d’ailleurs.

Comme je dis souvent, si tu amènes une radio en Afrique, tu montres ça à un Africain, puis la radio parle, puis l’Africain dit : “Ah ! La radio parle” ?… C’est normal, c’est en Afrique, il n’y a rien là ! Mais quand tu l’amènes à New York, la radio parle, puis le gars se met quatre pattes à terre parce que la radio parle, il est temps que tu le rentres dans “Grande bâtisse”, on est un petit peu comme ça, on est tous des Africains !

DM : À ce point-là ?

BdM : Ah ! Ben oui. C’est évident ! C’est évident !

DM : Bon, ben, comment on peut montrer à un Africain que ça ne vient pas de la radio ?

BdM : Il faut que tu l’emmènes à New York (rires du public). Avec le temps, il va s’habituer !

DM : Mais pas à Los Angeles ! (rires du public). L’emmener à New York, oui, mais Bernard, c’est quoi, c’est de l’emmener à la station ?

BdM : L’amener dans un monde où il y en a, c’est normal, ça devient normal que la radio parle, puis c’est pas eux autres qui parlent, puis éventuellement il va s’habituer au fait que ça vient d’une station quelque part, mais si tu mets ça au Congo, “Bell” (compagnie de télécom Canada), quelque part dans des petites cabanes, qu’il en a vu rien qu’une dans sa vie, quand il va en avoir vu des milliers de radios, il va être habitué !

DM : C’est la quantité de radios qui fait qu’on est capable de…

BdM : C’est les nouvelles impressions, il faut qu’on soit mis en contact avec des nouvelles impressions. Puis la science supramentale amènera sur la Terre beaucoup de nouvelles impressions, on n’a pas fini de pénétrer les mystères, on n’a pas fini d’étudier l’invisible, on n’a pas fini de comprendre, mais on peut maintenant le faire parce qu’on a contact avec ces plans-là.

DM : Bon ! On sort d’une inconscience des plans en vivant une impression de l’invisible, si je comprends bien ça, comment on peut aller chercher cette impression-là de l’invisible, cette impression-là qui nous faire voir que l’invisible c’est ça ?

BdM : D’abord, à travers l’illusion de la pensée. À travers l’illusion de la pensée !

DM : Ça se vit comment ?

BdM : La pensée, c’est une voix intérieure, mais nous autres, la pensée, quand on la vit, on la vit par rapport à des habitudes de vie qui viennent de notre jeunesse. Excepté pour les médiums puis les gens extralucides, souvent, qui vivent ça, ou des gens qui ont vécu un certain développement spirituel dans des sytèmes ésotériques, donc la pensée devient plus vivante, mais pour l’être humain, la pensée, ça fait partie de son moi.

Puis il n’est pas capable de se dissocier psychologiquement de son moi parce que c’est l’ultime sécurité psychologique de son ego. S’il va à un registre supérieur où il intervient dans le phénomène de la pensée, dans le sens qu’il intercepte volontairement la qualité mobile du mental, qui est l’exercice utilisé contre lui en tant qu’être, c’est là qu’il commence à s’apercevoir que de la pensée, ce n’est pas simplement un mouvement psychologique, mais que de la pensée, c’est une dialectique, c’est une communication qui, pour le moment, peut être astrale, basse ou haute astrale, et qui, ultimement, est mentale et cosmique. L’Homme va être obligé de passer par ça, c’est ça l’évolution. L’Homme va être obligé un jour de faire le point sur la source de sa pensée. Et à ce moment-là, ben, tout va s’ouvrir.

DM : Bernard, est-ce que c’est possible que ça soit plus facile pour une personne de prendre conscience de cet état de fait dont vous parlez, en n’étant plus capable de supporter sa pensée, parce que moi je remarque souvent dans mes consultations, les gens se responsabilisent beaucoup mais en grande partie, c’est lié au fait que tout ce qu’ils vivent, c’est en JE ?

Le JE est omniprésent dans leur façon de parler : “J’ai fait ça, je suis ci, je suis ça”, ils ont toujours une interprétation de tout ce qu’ils font en JE. Est-ce que c’est possible que l’individu prenne contact avec l’invisible en n’étant plus capable de supporter le JE dans la pensée ?

BdM : Universellement parlant, l’Homme a le droit d’utiliser le JE sur le plan de la parole pour convertir le TU dans une manifestation autogénérative. Mais sur le plan universel conscient, occulte, du mental, le JE n’existe pas. Un Homme qui est conscient, puis qui a un JE dans sa tête, c’est son double qui parle en JE, ce n’est pas lui qui se parle en JE. Le JE, ça fait partie de la déformation astrale de la conscience humaine, ça fait partie de la confusion des réseaux télépathiques universels utilisés pour le développement de la conscience systémique sur la Terre. Le JE, c’est du “contre-espionnage” !

DM : C’est du contre-espionnage ? C’est de la désinformation ?

BdM : Ça, c’est encore mieux ! Le JE, c’est de la désinformation absolue à partir du plan astral. C’est le JE au niveau de la pensée, je ne parle pas au niveau de la parole, tu dis : “Je vais aller pisser”, bon, ben ça, c’est correct, tu as le droit de dire ça (rires du public), mais quand l’Homme pense dans sa tête : “Je vais aller pisser”… (dis-moi pas que c’est des cassettes, ça s’en va dans le public, ça ?)

DM : C’est bon pour la France !

BdM : C’est bon pour la France, ouais ! (rires du public)… Si l’Homme dans sa tête pense : “Je vais aller pisser”, il y a un registre de pensée astrale. Si l’Homme avait une conscience mentale, un registre mental, ça lui dirait : “Tu vas aller pisser tout à l’heure” ! Ça pourrait lui dire : “Tu vas aller pisser dans deux heures et demie”, dans deux heures et demie, woop, ça commencerait à couler dans ses veines : Wrooop, il irait pisser ! Autrement dit le registre est différent ! L’involution, c’est de la désinformation astrale.

DM : Qui est principalement passée par le JE ?

BdM : Qui est principalement et absolument passée par le JE pour la création d’un ego planétaire. Alors que dans l’évolution, la désinformation astrale n’existera plus, l’Homme vivra le JE au niveau de sa parole, il vivra un TU au niveau de sa pensée, et automatiquement, il commencera à se créer un corps morontiel. Pour se créer un corps morontiel, il faut avoir de plus en plus accès à un paramètre d’identité transpersonnel.

Ça, ça unit l’Homme à des circuits universels, ça lui fait descendre dans ses corps subtils une nouvelle vibration, puis ça met en marche toute la dynamique créative de sa conscience éthérique, ça l’amène éventuellement à pouvoir utiliser son cerveau éthérique, puis ça l’amène éventuellement à pouvoir sortir de son corps matériel en éthérique, sans avoir à utiliser le cordon ombilical du corps astral qui l’amène ultimement vers la mort, “anyway” !

DM : Mais à ce moment-là, si l’individu a à prendre conscience de l’invisible, je reviens avec ma question, est-ce qu’il faut qu’il épuise le JE, qu’il épuise dans le sens qu’il se rende compte de l’illusion d’avoir comme impression que tout ce qu’il subit en pensées, ça passe par son JE ? Puis qu’à un certain moment donné, il ne peut pas faire autrement que de se sentir coupable ou impuissant devant certaines situations, parce qu’il monopolise tout en JE dans sa pensée, est-ce que c’est possible que c’est un épuisement mental qui emmène l’individu à une conscience de l’invisible ? Parce que moi, je cherche une recette là, pour tout le monde !

BdM : Bon, je ne veux pas parler pour tous les Hommes là, parce que je sais que ça ne se fera pas comme ça, mais si je prends mon cas en 69, quand j’ai vécu la fusion, d’abord la destruction du JE a été instantanée !

DM : Ça a automatiquement été remplacé par le TU ?

BdM : Le TU, oui, c’est de la communication, bon, puis le travail que le double a fait pour réellement abattre probablement au niveau de la conscience des cellules, toute remémoration psychologique de mon moi, ça a duré sept ans. Ça, ça veut dire que pendant sept ans, il ne m’était pas permis de pouvoir bénéficier, même un petit peu, du plaisir d’avoir un JE.

Ça, ça a détruit ma conscience involutive mentale, puis ça m’a mis sur un réseau vibratoire suffisamment élevé pour pouvoir travailler avec eux autres, parler avec eux autres, puis communiquer avec d’autres entités, autrement dit d’autres vagues de vie sur d’autres plans évolutifs, de sorte qu’aujourd’hui… D’ailleurs aujourd’hui, je ne peux plus penser, je ne voudrais même pas penser, parce que penser c’est un registre tellement inférieur que, pour moi, ça serait une souffrance, alors que pour l’Homme c’est normal.

Mais ça, ça fait partie de l’évolution, mais si on parle de l’évolution, les nouvelles vagues de vie qui s’incarneront dans deux, trois, quatre, cinq, six, sept, huit, neuf-cents ans, dans des nouveaux systèmes d’évolution, dans les nouveaux systèmes de conscience, dans les nouveaux systèmes de vie, dans des nouveaux systèmes de science psychologique, le JE deviendra de moins en moins utile chez l’Homme, puis il sera remplacé par le TU au niveau interne, puis il sera remplacé… Il demeurera au niveau expressif externe pour l’identification entre les Hommes.

Si l’Homme élimine son JE entre les Hommes, à ce moment-là l’Homme vivra ce que j’appelle de la dépersonnalisation, puis à ce moment-là c’est comme si le double parle à travers toi instantanément, puis à ce moment-là ce qu’il vit c’est absolu, ça ne se casse pas, tu ne peux pas taponner avec ça, et ça devient une arme absolue contre l’inconscience, ça fait partie des pouvoirs occultes et magiques de la race-racine.

DM : Est-ce que ça va éventuellement en venir à cette…

BdM : Oui, oui, c’est ça d’ailleurs qui amènera l’Homme à pouvoir matérialiser des énergies, des égrégores utiles à l’évolution.

DM : Donc si je comprends bien, le JE c’est pour nous maintenir dans une certaine fréquence, dans un sens, pour ne pas aller trop vite entre les gens avec lesquels on fonctionne ? Le JE protège les autres…

BdM : Le JE nous protège personnellement, protège les Hommes, protège la mémoire de la race, et invite aussi les intelligences supérieures à ne pas participer créativement, trop rapidement, à l’évolution mentale supérieure de la race humaine. Sinon, on vivrait des contacts télépathiques avec des réseaux qu’on ne peut pas identifier…

DM : Présentement !

BdM : On serait vampirisé parce qu’il y a des civilisations qui sont très avancées dans la communication télépathique, dans la magnétisation du corps mental, dans la magnétisation du corps astral, dans la projection des formes qu’on peut voir sur le plan matériel. Il y a des civilisations qui sont tellement, mais tellement avancées, dans la science de l’énergie que ces civilisations-là feraient interférence avec le double. Et au lieu que l’Homme vienne en contact avec le double, l’Homme viendrait en contact télépathique avec des réseaux qui ne sont pas planétaires.

Autrement dit, des réseaux qui font partie d’autres civilisations qui ont donné naissance à la race humaine, mais qui ne sont pas à la source des êtres appartenant au plan mental. Ce sont des êtres qui ont des corps, qui sont capables de matérialiser, dématérialiser à volonté, mais qui ne sont pas les maîtres absolus de l’Homme, ils sont simplement les maîtres de sa genèse biologique.

DM : Puis ils peuvent interférer dans…

BdM : Ah ! Ben effectivement, si vous regardez le cas Strieber aux États-Unis, c’est un exemple.

DM : C’est important la communication sur la planète !

BdM : La communication, c’est tout ! D’ailleurs la communication, c’est TOUT ! La communication entre les Hommes, c’est tout, puis c’est très peu, parce qu’on est très peu capable de communiquer, puis la communication entre l’Homme et les autres plans, c’est réellement TOUT, TOUT ! Il n’y a rien d’important dans l’univers autre que la communication.

Quand vous parlez du verbe ou quand on parle du verbe, occultement ou ésotériquement, qu’est-ce que c’est qu’on veut dire ? On parle de l’affranchissement de l’Homme de la communication nuisible, donc de la communication basée sur la conscience astrale de son JE, pour éventuellement la rencontre avec des êtres qui sont ultimement éternels, et qui font partie de “dominium” ou d’espaces-temps tellement avancés que, pour nous autres, ils sont des “dieux” ou ils sont des “Anges”, ou ils sont des “Archanges”. Alors qu’en réalité, l’Homme découvrira un jour que ce ne sont que des civilisations extrêmement avancées, mais qui ont mis de coté depuis très longtemps leur besoin d’avoir une forme matérielle.

DM : Mais Bernard, on regarde juste le problème de la communication entre les Hommes, c’est un problème de JE, c’est un problème de personnalité, c’est un problème de rapport de valeurs entre les êtres, c’est un problème de hiérarchisation de la communication?

BdM : On n’est même pas capable de se parler entre nous autres d’une façon objective, puis de se comprendre, imaginez-vous s’il fallait qu’on commence à parler avec d’autres réseaux, on serait fait à l’os ! C’est pour ça qu’on est protégé, donc en attendant, tant que l’Homme a un JE au niveau de sa pensée, ben, qu’il le garde, puis je suis content qu’il le garde. Puis quand il va le perdre, ben, il va le perdre, puis il ne pourra plus rien faire. Tu ne peux rien faire quand tu perds le JE puis que tu rentres dans le TU. Mais c’est évident que tu ne peux pas être conscient, puis vivre le JE. Le JE c’est pour parler, puis : “Je vais pisser”, ça c’est correct ! Mais dans ta tête, tu ne peux pas vivre un JE : “Je vais pisser”, parce que dans ta tête, c’est le double qui te parle, puis eux autres ne pissent pas ! (rires du public). Ça fait que ça devient une contradiction en terme.

DM : Mais l’élément de communication, si vous dites que c’est Tout, ça veut dire que toutes les décisions qu’on prend ou toutes les créations ou les constructions qu’on a, ont toutes été fondées à partir de la communication ?

BdM : Toutes les décisions qu’on prend sont fondées à partir d’un certain niveau quelconque de désinformation.

DM : Les constructions qu’on a sur la planète existent par la désinformation ?

BdM : Oui.

DM : Puis on a réussi à faire tout ça !

BdM : La science sur la Terre, c’est une science ahrimanienne qui fait partie de l’astral.

DM : Puis on a réussi à faire tout ça !

BdM : On a réussi à rien faire ! (rires du public). Tout est inventé dans l’astral, tout ce que l’Homme vit sur le plan matériel en tant que science, ça vient de l’astral. Si l’Homme était conscient sur la Terre, si l’Homme était en contact avec les circuits universels sur la Terre, s’il faisait partie du monde mental des architectures, la science sur la Terre ne serait pas ce qu’elle est ! La science sur la Terre, c’est une abomination, c’est de l’enfantillage, parce que la science sur la Terre est totalement incapable de poursuivre son évolution systémique, à partir d’une convention créative permettant à l’Homme d’utiliser sa force générative de façon continue.

La science, elle détruit en même temps qu’elle crée, elle détruit, d’ailleurs elle ne crée pas, la science, elle fait simplement qu’inventer ce qui est dans l’astral, la science n’existe pas sur la Terre. Ce que nous avons sur la Terre, c’est ce qu’on appelle une science ahrimanienne, ça fait partie du travail des entités dans l’astral qui, à travers la science sur la Terre, continue à perpétuer sur la Terre le karma planétaire des races.

DM : Vous voulez dire que la science qu’on a, c’est une amplification karmique ?

BdM : La science qu’on a, c’est une amplification puis c’est une continuité karmique du karma planétaire. La bombe atomique, la radiation, la télévision, l’Homme n’est pas prêt sur la Terre à avoir de la télévision.

DM : Pourquoi vous dites ça ?

BdM : Parce que l’Homme n’est pas suffisamment conscient pour pouvoir bénéficier créativement d’images électroniques sans être influencées par elles.

DM : OK. Oui, à cause de la croyance !

BdM : La télévision ou l’image électronique existe dans d’autres mondes, sur d’autres niveaux, sur d’autres plans, mais c’est une science qui est totalement utile à la civilisation, tandis que nous autres ici, la télévision, il y a une petite partie qui est utile, surtout dans les Beaux Arts, dans la belle musique, dans les grands films, mais la science sur la Terre, c’est une science ahrimanienne. Un être qui serait conscient puis qui travaillerait dans la science, je ne sais pas moi, dans la science de l’énergie, dans la science de l’atome, ne pourrait jamais fusionner l’atome. Tu n’as pas le droit cosmiquement de fusionner l’atome, pourquoi ? Parce que tu ne peux pas fusionner l’atome, tant que tu n’as pas le contrôle sur ses déchets radioactifs…

DM : Tous les effets de rejet puis les conséquences !

BdM : J’ai eu une conversation avec un scientifique Italien voilà deux semaines, qui est venu chez nous, puis un homme brillant… On n’a pas le droit, ça fait partie de notre expérience planétaire, mais cosmiquement on n’a pas le droit de fusionner l’atome si on n’est pas capable de comprendre que la radioactivité, elle fait partie du contact entre l’atome matériel puis les énergies éthériques qui passent d’un plan à un autre. La radioactivité, c’est de “l’éthérécité”, c’est de l’énergie électrique non contrôlée sur le plan matériel, c’est pour ça qu’on n’est pas capable de faire quelque chose avec de la radioactivité.

Tant qu’une science n’est pas capable de contrôler, autrement dit tant qu’une science ne connaît pas la conséquence de ses actes, cette science-là est ahrimanienne. Ils ont fait des études aux États-Unis, ça fait vingt ans qu’ils les ont fournies, voilà vingt ans, ils pensaient que la télévision c’était pour rendre le peuple Américain plus heureux, plus relax ! Ce n’est pas ça que ça a fait ! L’Homme n’a pas de conscience de la conséquence de ses actes scientifiques.

DM : Un être conscient est responsable !

BdM : Un être conscient, quand il fait quelque chose, il le fait en harmonie avec les circuits universels, puis c’est la seule façon d’ailleurs qu’il est capable de le faire. Ça fait qu’à ce moment-là, quand il fait quelque chose en 1930, ben, ça va durer deux-mille ans l’affaire ! Ça ne va pas “péter dans le frette” un jour, ça ne va pas mettre une civilisation en retard, ça ne va pas créer des conditions où l’Homme devient de plus en plus cancéreux. On vit… On ne les voit pas là, mais on vit dans des médiums électromagnétiques tellement intenses que les gens… Ça affecte le cerveau, ça affecte les cellules, ça affecte le reste des cellules, c’est pour ça qu’il y a tant de cancers dans le monde, ainsi de suite.

Ça fait que… Penses-tu qu’il y a un scientifique qui va arriver, puis qu’il va prouver qu’il y a une relation entre les fils électriques d’Hydro-Québec puis le cancer chez des gens qui vivent en proximité ? Qu’il va être accepté en société ? Ils ne vont pas l’accepter, ils vont mettre ça en dessous du tapis, puis c’est comme ça tout le temps, tout le temps, tout le temps. Ça, ça fait partie du karma de la race, ça fait partie de l’expérience planétaire, on n’y peut rien.

Mais à partir du moment où l’Homme va passer de l’involution à l’évolution, et que des Hommes, parce qu’il va y avoir des Hommes qui vont venir en contact avec d’autres civilisations sur le plan éthérique, à ce moment-là ces Hommes-là vont se séparer complètement de la civilisation humaine, vont passer dans d’autres temps, puis vont travailler sur la Terre dans des conditions totalement occultes et totalement cachées du reste de l’Humanité. Puis éventuellement, ils auront une conséquence sur l’évolution humaine actuelle, mais une conséquence très contrôlée.

DM : Ils superposeront à ce moment-là…

BdM : Dans le temps ! Soit au niveau télépathie, au niveau de la matérialisation du corps éthérique, ainsi de suite. Puis ça, ça fait partie des mystères de la race humaine, de l’évolution, puis il ne faut pas s’occuper de ça tout de suite, il faut commencer d’abord de s’occuper de pouvoir vivre, prendre conscience de notre identité, puis d’abord commencer à comprendre le phénomène de la pensée. Ma femme elle a parlé à une petite fille l’autre fois, qui était interviewée par Janette Bertrand, une petite fille qui souffre d’anorexie, boulime ou anorexie, je ne sais pas, une des deux, je pense que c’est de la boulimie, puis ma femme elle l’a appelée à Québec, puis elle lui a demandé, elle dit : “Vivez-vous une sorte de voix qui vous commande” ? La petite fille, elle dit : “Oui”. FIN enregistrement.

mise à jour le 22/08/2024

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