Conférence avec Daniel Ménard 90
En Français vous lisez la transcription manuelle de la conférence de BdM, dans une autre langue la traduction par une intelligence artificielle (AI) de cette transcription manuelle, donc le résultat est à interpréter avec discernement.
Daniel Ménard (DM) : Bernard, dans la deuxième partie, le thème c’est “Comprendre sans réflexion”. Dans la première partie, on a goûté à un volume d’informations qui donne matière à réflexion pour certains, et comment un individu… On en vient à se poser la question, comment un individu peut traiter avec de l’information qui vient de la source, souvent dans une sorte d’état où on est fortement ou hautement électrifié par cet impact d’informations, et ne pas réfléchir ?
Qu’est-ce qui se produit dans le processus de réflexion, dans l’individu, qui peut bloquer ou fracturer l’information qu’on reçoit d’une source comme la vôtre ou d’un autre ? Qu’est-ce qui fait que l’individu réfléchit ? Qu’est-ce qui fait que l’individu bloque l’énergie de sa source par le fait de la réflexion ?
Bernard de Montréal (BdM) : La pensée humaine a un taux vibratoire, donc toute forme-pensée a un taux de vibration qui est inférieur à celui de la communication avec les circuits universels. Et je parlais à quelqu’un hier qui me disait : Voilà dix ans, quinze ans, vingt ans, quand on avait des computers – aujourd’hui on a des petits portatifs qui sont gros comme ça, puis qui font le travail des computers – il y a vingt ans, vingt-cinq ans, ça prenait toute une chambre. Donc au niveau de la pensée, c’est la même chose. Quand l’Homme est en communication télépathique avec les circuits universels, ce qu’on appelle la pensée qui, philosophiquement, est un phénomène nouménal, bon, ben, ce phénomène nouménal là cesse d’exister, parce que la pensée est différenciée, c’est-à-dire qu’elle n’appartient plus à l’ego, parce que ce n’est plus l’ego qui peut la construire.
Tant que l’ego est capable de construire sa pensée, autrement dit que la pensée lui appartient, qu’il la reconnaît comme étant sienne, il la colore avec ses émotions. Quand la pensée ou ce qu’on appelle la pensée, ou la communication n’est plus formulée par l’ego, qu’il ne peut plus la reconnaître psychiquement comme étant sienne, à ce moment-là la pensée passe, elle change de statut, au lieu de posséder ou d’avoir un statut planétaire, elle a un statut universel.
La seule différence, c’est qu’une fois que la pensée a un statut universel, la conscience qui l’anime, c’est-à-dire la vibration qui l’accompagne, c’est-à-dire la force qui la régit, ne peut plus être déplacée de sa conscience, autrement dit l’ego est mis en vibration, et quand il est mis en vibration, les paramètres qui constituent son ancienne pensée ou les paramètres qui constituent sa conscience planétaire, sont mis de côté. Et à ce moment-là cette énergie-là, cette pensée-là, cette information-là, cette vibration-là, quand elle est canalisée à travers l’être, elle devient chez lui une force de frappe, c’est-à-dire une énergie en déplacement, une énergie qui déplace, alors que la pensée ce n’est pas une énergie qui déplace, c’est une énergie qui se réfléchit sur elle-même et qui maintient toujours en place les conditions de perception de l’ego.
Tandis qu’un Homme qui vit une pensée universelle ou une communication universelle, que ce soit sur le plan de la communication directe, ou que ce soit sur le plan vibratoire, il est mis dans un mouvement, dans une dynamique de déplacement au niveau de sa conscience. Donc il est obligé de fracturer la forme que la pensée réfléchie, naturellement, crée. Mais pour que l’ego puisse supporter ça, il faut qu’il s’habitue, au cours de son évolution, à être pénétré par cette énergie-là, soit directement au niveau de ses centres, ou soit directement ou indirectement à travers d’autres personnes qui l’ont cette vibration-là, et qui vont l’habituer, petit à petit, à pouvoir “résonner” (vibrer) au lieu de “raisonner” (faire usage de sa raison), résonner (ré), au lieu de raisonner (rai).
Donc la différence fondamentale entre l’Homme conscient puis l’Homme inconscient, ou l’Homme qui a une conscience vibratoire puis l’Homme qui a une conscience réfléchie, c’est que l’Homme vibratoire c’est un Homme qui, au niveau de sa pensée, résonne, mais il résonne par rapport à des paramètres qui ne sont pas connectés à ses émotions mais qui font partie directement de sa lumière qui, passant à travers sa conscience mentale, allume son âme, c’est-à-dire la force, en tant qu’entité incorporée, à se dissocier des aspects d’elle-même qui constituent dans la totalité de son expérience, des mécanismes, ou qui créent dans la totalité de son expérience des mécanismes de sécurité fictive.
Tandis que l’Homme conscient lui, il va résonner cette énergie-là, et cette énergie-là, une fois qu’elle passe à travers sa conscience ou ses corps, ou son corps mental, elle devient maîtresse, c’est-à-dire qu’elle devient la fondation de sa conscience, donc il ne peut plus raisonner (rai), il résonne (ré), donc il est en vibration. Et c’est à ce moment-là qu’il peut facilement accéder à des registres de vibration, c’est-à-dire à des niveaux vibratoires de lumière ou d’intelligence qui défient le raisonnement de la pensée raisonnée (rai).
DM : Bernard, les gens sont habitués de raisonner. Quand vous parlez de résonner dans le sens d’être mis en vibration, il y a un effet de fracturation sur le raisonnement. Est-ce qu’il y a un rythme, je dirais, d’absorption d’un niveau de vibration, d’un aspect de la vibration qui peut amener un individu à se perdre dans sa raison, à perdre la raison même ? Est-ce que la source a une gestion parfaite de ce qui doit être vécu chez l’individu ?
BdM : La source oui, l’astral non. Autrement dit un individu qui est mis en vibration par sa source, il n’y a pas de danger, même s’il vit une initiation solaire, puis il vit des grande souffrances, “whatever”, pour la transmutation de ses corps, c’est toujours sa source qui est l’intelligence en arrière. Par contre, un individu qui vivrait des contacts télépathiques avec d’autres plans qu’il pourrait considérer comme sa source, là il peut avoir des problèmes.
DM : Est-ce qu’on peut être mis en vibration par l’astral dans les mêmes registres dont vous avez parlé ?
BdM : Pas dans les mêmes registres, mais comme on n’a pas l’expérience, on n’a pas d’expertise, on a des voiles, on a des illusions spirituelles, ce sont les illusions spirituelles de l’Homme qui sont à la source du danger psychologique qu’il peut vivre par rapport à sa source, ce n’est pas la source elle-même. Un individu qui … Bon, je donne un exemple, un individu qui se lance à tue-tête dans les sciences occultes, dans le yoga, dans n’importe quoi d’occulte, dans des registres de vibration qui ne sont pas contenus à l’intérieur de formes suffisamment stables, et qu’il explore des domaines inusités dont il ne connaît pas les lois, ce sont ces individus-là éventuellement qui perdent contrôle de leur évolution psychologique.
Puis c’est pour ça que je le répète, puis je l’ai toujours dit puis je le dirai toujours, les sciences ésotériques ou les sciences hermétiques, ou les sciences paranormales, tout ce qui est en dehors du fonctionnement psychologique naturel ou historique de l’Homme, tout ce qui est “para” et qui n’est pas greffé à lui, qui ne vient pas de lui, mais qui vient de l’extérieur de lui, c’est quelque chose qui, éventuellement, au cours de son évolution, il sera obligé lui-même d’ajuster.
Si l’Homme n’ajuste pas, puis qu’il gobe, puis qu’il gobe, puis qu’il gobe, puis qu’il gobe, à ce moment-là l’Homme risque de perdre son identité parce que… D’abord, il va perdre son identité au niveau des clubs de pensée dans son monde, ce que vous appelez des écoles, des églises de pensée, donc il va perdre son identité là, puis il risque aussi en plus, dépendant de sa sensibilité, de son psychisme, dépendant jusqu’à quel point son corps astral est mis en vibration, il risque de perdre son identité au niveau des contacts télépathiques avec des formes astrales, des entités spirituelles.
Donc ça, c’est un autre danger, puis il n’est pas en position pour reconnaître ce qui se passe, c’est pour ça que les sciences occultes ou les sciences ésotériques, toutes les sciences marginales qui ne sont pas sous le contrôle de l’ego, qui ne sont pas parfaitement comprises ou explicables par l’ego inconscient, ces sciences-là qui deviennent aujourd’hui une grande vogue dans le monde entier, surtout aux États-Unis puis au Canada, ces sciences-là doivent être réellement mises en échec par l’Homme, pas mises en échec dans le sens d’être repoussées ou banalisées, mais mises en échec dans le sens que l’Homme… Il faut que l’Homme sache réellement ce qui se passe avec ça.
Il y a des gens qui font du yoga, puis qui ouvrent leurs centres psychiques, éventuellement ils se débalancent, éventuellement ils perdent la carte, ça fait que ce n’est pas le yoga qui est le problème, ce n’est pas la méditation qui est le problème, ce n’est pas ci ou ça qui est le problème, c’est la science que l’Homme n’a pas, qui est le problème.
Donc il y a des individus qui font du yoga, puis ça va bien c’est bon, ça les ouvre à d’autres choses, ça les mène plus loin. Il y a des individus qui font du yoga ou qui vont dans les sciences ésotériques puis éventuellement qui se boycottent, puis d’ailleurs, une des meilleures mesures pour voir si un Homme n’est pas affecté par les sciences paranormales dont il ne connaît pas totalement les aspects ou les lois, c’est de voir comment il se comporte dans la vie.
DM : Dans quel sens ?
BdM : Dans le sens que l’Homme est sur le plan matériel, il travaille. Tu as des alliances, tu as des… L’homme et la femme forment des couples, on a des enfants à élever, on travaille dans l’industrie, on a des responsabilités sociales, on a des comptes à payer, on a des dettes à payer, autrement dit il y a des paramètres psychologiques chez l’Homme qui sont des facteurs déterminants de la mesure de son équilibre psychologique.
Quand un Homme est capable, s’il s’intéresse aux sciences ésotériques ou aux sciences marginales, aux sciences avancées, ainsi de suite, puis qu’il est capable de fonctionner, puis de continuer à enseigner à l’école, puis de continuer son job chez “Eaton”, puis de travailler, puis de fonctionner comme avant, mais avec un agrandissement de ses perceptions, de ses études, à ce moment-là c’est valable. Mais quand un Homme commence à étudier ces sciences marginales là et qu’il perd le contrôle, il perd le contrôle de son mariage, il perd le contrôle de ses enfants, il perd le contrôle de son job, puis finalement il finit comme un hurluberlu ou un illuminé, puis le gouvernement est obligé de le récupérer sur l’assurance sociale, ou les psychiatres sont obligés de le récupérer à l’hôpital, les sciences ésotériques pour cet Homme-là, ce n’est pas bon !
Il est mieux de sortir de tout ça, puis mettre ça de côté, puis aller à l’église le Dimanche, parce que ce n’est pas dangereux l’église le Dimanche. Tandis que quand tu commences à rentrer là-dedans, là c’est une autre paire de manches, puis il y a les lois occultes derrière ça, l’Homme ne les réalise pas, ça fait qu’éventuellement, ben, il se débalance, puis il perd le cap.
DM : À ce moment-là, ce serait un individu qui aura été mis en vibration mais dans un sens astral ?
BdM : Il est mis en en vibration, il est astralisé. Puis il y en a beaucoup beaucoup, il y en a des milliers, puis des milliers, puis des milliers dans le monde, d’individus qui se font astraliser. Le problème ce n’est pas d’être mis en vibration à partir de sa source, c’est d’être mis en vibration à partir des plans ou de formes astrales, ou d’entités en forme astrale, puis ça, l’Homme… Vous savez, c’est simplement depuis 69 qu’on commence à critiquer l’ésotérisme… Je ne parle pas de la science matérielle qui critique l’ésotérisme, ou les religions ou les philosophies cartésiennes ou théologiques, mais c’est seulement à partir de 69 qu’on commence à critiquer d’une façon objective l’ésotérisme, à mettre des lumières rouges, toutes les formes dangereuses d’études, de choses dont on ne connaît pas les lois.
Puis ça aurait dû être fait depuis très longtemps, puis ça n’a jamais été fait, ça fait qu’aujourd’hui on est rendu à ce point-là, puis il va falloir que l’Homme s’ouvre à lui-même plus qu’à ces sciences-là, puis ensuite quand l’Homme se sera ouvert bien bien à lui-même, que l’Homme sera réellement en contact avec son intelligence, sa source, et qu’il regardera ces diverses sciences là, ben, à ce moment-là il pourra en bénéficier. Puis il pourra construire, puis il pourra développer, puis il pourra ajuster, puis il pourra faire “tuner” (syntoniser) les éléments, les paramètres de ces sciences-là qui, au cours de l’évolution de la conscience supramentale sur la Terre, seront mis dans une nouvelle lumière.
DM : Bernard, qu’est-ce qui va faire qu’un individu qui va faire du yoga, que lui, est capable de contenir la vibration qui peut être astralisante, tels les mantras et ces choses-là, et qu’un autre lui, il va perdre le contrôle, qu’est-ce qui détermine cet élément-là ?
BdM : Ce n’est pas simplement une affaire de contrôle, il y a des gens qui perdent le contrôle, il y a des gens qui gardent le contrôle, mais ce n’est pas parce que tu gardes le contrôle que tu es conscient. Ça, c’est comme les gens qui font de la course automobile. Il y a des gens qui font de la course automobile, qui perdent le contrôle, ils rentrent dans le mur à Indianapolis, puis il y a des gens qui font de la course automobile puis qui font de la vitesse, puis qui ne perdent pas le contrôle, ça ne veut pas dire que leur vie n’est pas en danger.
DM : Oui, je comprends.
BdM : C’est la même chose. Ça fait que ne pas perdre le contrôle, ce n’est pas un signe de conscience, c’est simplement un état de conscience plus éveillé, plus évolué, ils sont plus, ils sont plus…
DM : Ils sont proches de leur Esprit ?
BdM : Ils sont probablement plus proches de leur Esprit, mais ils ne sont pas nécessairement dans leur Esprit, puis la preuve, c’est qu’il va venir un temps où ces gens-là, qui sont supposément proches dans leur Esprit, vont rencontrer des gens qui sont dans leur Esprit, puis c’est là que tu vois si un Homme est réellement proche de son Esprit.
Quand tu rencontres des gens dans le monde, surtout moi, je suis dans une situation où je peux rencontrer des gens dans le monde, puis quand tu arrives avec des notions ou des sciences qui sont réellement des “sciences choc”, des “notions choc”, qui renversent la table, puis que tu vois des gens qui ont véhiculé dans ces espaces ésotériques là, puis qui sont capables de voir instantanément, parce que tu leur montres, ça ce sont des gens qui sont proches de leur Esprit.
DM : Même s’ils ont habités des formes…
BdM : Ils ont habités, ça fait partie de leur évolution, ça fait partie de leur expérience. Mais quand tu les approches ou qu’ils sont approchés avec des connaissances ou une science qui renverse l’involution ou toutes les notions de l’involution concernant l’invisible, à ce moment-là là tu as des Hommes qui sont proches de leur Esprit, ça fait que c’est une affaire d’évolution.
Puis il y en des gens, j’en ai rencontré des gens comme ça qui l’ont cette vibration-là. Pour moi, ce sont des êtres merveilleux, puis c’est avec ces êtres-là qu’après tu peux continuer à construire, puis ce sont ces êtres-là qui, une fois ajustés, rien qu’ajustés un petit peu, sont capables d’aller très, très, très loin dans leur développement personnel, dans leur créativité, puis dans leur capacité d’amener vers l’Homme une science qui va encore plus loin que ce que l’on a connu pendant l’involution, mais ça c’est la mesure.
Mais un Homme qui va se “boquer” (refuser d’avancer), qui va bloquer à la science qui surgirait de la conscience supramentale sur la Terre, à ce moment-là, ben, il n’est pas proche de son Esprit, mais il peut être très très proche de son astral, puis ça, ça fait partie de son expérience, ça fait partie de son évolution. Puis ces gens-là ne pourront jamais, à court ou à long terme, continuer le processus de transmutation, puis bénéficier d’une initiation solaire qui fait partie du contact de l’Esprit puis de l’Homme, puis il recouvrera cette possibilité-là dans d’autres vies, dans d’autres expériences.
DM : Sur l’autre cassette, vous avez parlé de la connaissance, comme quoi il y avait des éléments là-dedans qui amenaient inévitablement une forme, avec le temps, de destruction, parce que la connaissance devait passer à d’autres stages. Est-ce qu’on peut parler de contenance de la connaissance et de contenance de la science supramentale, ou si vous aimez mieux de la conscience ? Est-ce qu’on peut parler de contenance ? Est-ce qu’on peut dire qu’un être qui a un doctorat contient de la connaissance, puis un être qui a de la conscience contient sa conscience ?
BdM : Oui, c’est bon, un être qui a un doctorat contient sa connaissance, Einsten contenait sa connaissance, puis un être conscient contient sa conscience, oui, c’est bien ça.
DM : Ça va ? Bon. Qu’est-ce qui fait qu’un être qui contient sa connaissance perd contenance devant un individu qui contient sa conscience ?
BdM : Oh, ce n’est pas nécessaire, ce n’est pas nécessairement ça. Un être qui contient sa conscience est capable d’amener un être qui contient sa connaissance à ne pas la perdre sa contenance, parce qu’il ne va pas lui créer de choc à l’ego. Autrement dit il y a des Hommes dans le monde, dans nos universités, dans nos gouvernements, dans nos institutions, il y a des Hommes merveilleux qui, comme vous dites, contiennent leur connaissance. Ils ont leur doctorat ou leur expertise, puis il y a de ces êtres-là qui peuvent rencontrer des êtres conscients qui contiennent leur conscience, puis qui vont trouver ça intéressant.
Mais pourquoi est-ce qu’ils vont trouver ça intéressant ? Parce qu’ils ne sentiront pas d’ego, puis la grosse clé là-dedans, contenir sa conscience… Un Homme qui contient sa conscience devient rien que par le fait même, transparent au niveau de l’ego. Ça fait qu’à ce moment-là, le problème de territorialité qui existe chez l’être humain qui contient sa connaissance, cette territorialité-là n’est pas mise en danger, puis c’est très intéressant de rencontrer des gens intéressants dans le monde, c’est très intéressant ! Il y a des gens dans le monde qui ont toutes sortes d’expertises dans toutes sortes de domaines.
Puis tu parles avec eux autres, puis c’est intéressant, puis là ils vident leur sac, ça peut prendre une heure, deux heures, trois heures, puis éventuellement ils n’ont plus de sac. Ça fait qu’éventuellement, tu commences à mettre quelque chose dans leur sac, mais il faut que tu leur donnes la chance de vider leur sac. Un Homme qui contient sa conscience est capable d’attendre dix ans pour que tu vides ton sac. Mais quand tu n’as plus rien dans le sac, ben, tu vas être content d’en mettre dedans… Mais ça, c’est contenir sa conscience.
Mais si tu ne contiens pas ta conscience, parce que tu as accès à des connaissances ésotériques puis tu penses que tu es quelque chose, puis tu penses que tu sais des affaires que l’autre ne sait pas, parce que l’autre il vient de Saint-Jérôme, ben, à ce moment-là tu as des problèmes. Parce que je sais par expérience qu’il y a beaucoup de gens qui compensent la connaissance ésotérique pour une connaissance classique, laïque, déficiente !
Il y a des gens qui ont failli à l’école, ils ont lâché l’école, pour “whatever reason” (quelque raison), ils n’ont pas voulu aller à l’Université pour “whatever reason”, puis après ça, ils ont commencé à s’intéresser à l’ésotérisme, puis ça, l’ésotérisme, ça leur a donné la petite chose que l’autre n’a pas. Ça fait qu’il y a un orgueil, il y a une vanité là-dedans, puis quand tu parles avec eux autres, tu t’en aperçois simplement de la façon dont ils parlent.
Ça fait qu’un gars qui a été à l’université, un médecin, un psychologue, je ne sais pas moi, un avocat, “whatever” ou un plombier qui a travaillé, puis qui est allé chercher une expertise dans un domaine quelconque, que ce soit un domaine profane ou que ce soit un domaine élitiste, il a fourni un effort à la mesure de son intelligence ou de sa lumière, il y a eu réellement un effort, ou un homme d’affaires, ces êtres-là doivent être respectés, même par les plus grands ésotéristes, ou les plus grands “plongés”, ou les plus grands illuminés, parce que ces gens-là ont réellement quelque chose à apporter dans le monde.
Le plombier il apporte quelque chose dans le monde, le médecin apporte quelque chose dans le monde, ça fait que c’est là que tu vois si l’ésotériste ou la personne qui est plongée dans les sciences “para”, a réellement de la conscience ou si elle est simplement un petit “baveux” (arrogant) philosophique à côté.
DM : Bernard, le phénomène de la contenance de sa conscience, dans le sens que, quand on vit le contact avec la source – vous, ça vous a quand même pris une dizaine d’années à contenir cette conscience-là – qu’est-ce qui nous empêche de contenir cette vibration-là qui est très, très, très forte ?
BdM : Parce qu’on n’est pas habitué au jeu de l’intelligence, on ne sait pas qu’est-ce que c’est de l’intelligence. On sait qu’est-ce que c’est notre intelligence réfléchie…
DM : La connaissance ?
BdM : Oui, la connaissance, les valeurs de la connaissance, mais on ne sait pas qu’est-ce que c’est le jeu de la connaissance que manifeste l’Esprit, c’est quoi, comment est-ce qu’il “deale”, d’abord qu’est-ce que c’est de l’Esprit ? Qu’est-ce que c’est de l’Esprit, c’est quoi ce gars-là ? Qu’est-ce qu’il mange le Dimanche ? Va-t-il à la messe ? Puis a-t-il un corps, vit-il sur une planète ? C’est quoi ? Ça fait qu’on n’a pas de paramètres, la plupart de nous autres, on ne l’a pas vu.
Bon, ça fait que tout ce qu’on a, c’est de la communication avec, puis il nous parle, puis il nous parle dans des registres qui nous conviennent pour tester, pour voir si on va se fait prendre dans nos formes, puis comme ça il les brise avec le temps, puis finalement la communication s’éclaircit, puis éventuellement, là tu “deales” avec Homme-Esprit, Homme-Esprit, Homme-Esprit, “ton chum” !
Mais on est des êtres humains, on est des êtres spirituels, puis on est des êtres avec de l‘émotion, autrement dit ce que ça veut dire, c’est qu’on n’a pas réellement souffert la grande souffrance solaire de l’initié, par exemple. Ça fait qu’à ce moment-là on a tendance, à cause du fait qu’on a été coupé pendant des siècles de ces plans-là, on a tendance à… Puis que ces plans-là ont été catalogués, décrits dans les cabales ou dans l’ésotérisme des religions – on a tendance à les prendre pour du cash, on a tendance à les croire.
Puis on a tendance à traiter avec ces sources-là comme nos grands protecteurs. Puis un jour on s’aperçoit qu’ils sont la source, c’est notre grande protection, mais pas à l’intérieur des paramètres ou des conventions de l’ego, à l’intérieur des lois cosmiques qui sont multiples, puis très évidentes, quand tu es conscient. Ça fait qu’avec le temps on en arrive à pouvoir traiter, on n’a plus d’émotion par rapport à cette source-là, on n’a plus de sentiment par rapport à cette source-là, on n’a plus d’amour spirituel par rapport à cette source-là.
Donc les formes qui constituent pour l’Homme des grandes valeurs humaines, sentiments, émotions, amour spirituel de ces forces-là que, dans le passé, on appelait les dieux, là on commence à les casser, on commence à fracturer ces formes-là, pourquoi ? Parce que la source, si c’est une source mentale, nous amène à les casser, à les voir ces illusions-là, parce que la lumière nous amène toujours à ce qu’on la voit, alors que l’astral ne nous amène jamais à ce qu’on voit le mensonge.
Ça fait qu’éventuellement on s’aperçoit qu’ils ont toujours raison, puis qu’ils ont toujours raison, puis qu’ils ont toujours raison, puis qu’ils ont toujours raison. La lumière a toujours raison, parce que nous autres, on n’est jamais assez intelligents pour avoir toujours raison. Puis un jour, il vient un temps où on a toujours raison, comme la Lumière a toujours raison, pourquoi ? Parce qu’on l’a intégrée ! Donc à ce moment-là, on a toujours raison, c’est-à-dire qu’on a raison de la Lumière. Avoir raison, ça veut dire avoir raison de la Lumière.
Un Homme qui me dirait : “Bon, ben, j’ai raison de ma Lumière”, je dirais : “Parfait, no problem”, mais un Homme qui me dirait : “J’ai raison de mes égrégores, ou par rapport à mes égrégores ou par rapport à la résonance de la Lumière qui passe à travers les plans inférieurs de mon âme”, je dirais à ce moment-là : “Ta raison, c’est pas intelligent, c’est simplement une vocation au désastre”. Il n’y a pas d’intelligence là-dedans, c’est simplement une rationalisation, tu meubles ton appartement comme tu veux.
DM : Mais ce n’est pas tout le monde qui peut y habiter ?
BdM : Bon, ben, c’est ça le problème de l’Homme. Tandis qu‘un Homme qui arriverait, puis qui dirait : “J’ai raison, j’ai acquis la raison sur ma source”, là, à ce moment-là je dirais : “Évidemment, c’est ça qu’il faut que tu fasses, c’est ça qu’il fallait que tu fasses”, puis à ce moment-là, il n’y a plus de problème entre moi et lui, parce qu’on connaît tous les deux la même “game”, on a passé les mêmes entrevues, on a tous les deux, de la même façon dans un sens, mais avec des outils différents dans un autre sens, combattu le Minotaure.
DM : Bernard, la personne qui vient en contact régulier avec un individu qui a toujours raison par rapport à sa lumière, elle ne peut pas faire autrement, si elle, elle a raison dans ses égrégores, comme vous avez dit, elle ne peut pas faire autrement de vivre un débordement quelque part. Le mouvement de contact qu’il y a entre un individu qui est vraiment connecté avec sa source et l’autre, il y a un phénomène d’éclatement chez l’individu qui est inconscient, dans ce sens qu’il ne peut jamais faire le contour, il ne peut jamais saisir, ou gripper l’individu qui est en processus de conscience ou qui est conscient.
C’est dû à quoi ce besoin chez l’individu inconscient d’aller chercher dans la lumière de l’autre, plutôt que d’aller dans sa propre lumière ? Les gens, on dirait qu’ils veulent toujours se nourrir de la source d’un autre quand ils reconnaissent un individu comme étant connecté comme vous là, ils vont plus aller voir à travers vos paroles, vos idées, vos niveaux de perception qu’à travers les leurs, c’est dû à quoi ça ?
BdM : C’est parce que c’est… Un Homme qui a une conscience dans un sens cosmique du terme, dans un sens absolu du terme, c’est toujours un “chum” parce que de la conscience à travers l’Homme, c’est toujours créatif. Ça fait qu’un être conscient, il a de la conscience créative qui coule à travers lui tout le temps, ça fait que c’est toujours un “chum”. Ça fait que ça devient un référent pour un certain temps. Puis c’est normal dans un sens que l’Homme se greffe à un être qui a un petit peu plus de conscience, pour sortir lui-même de ses propres ténèbres, si vous voulez. Mais il vient un point où, à cause de cette relation-là, l’Homme éventuellement rentre dans sa conscience, ça fait qu’éventuellement, celui qui est dans sa conscience, il a moins de travail à faire, il peut commencer à avoir du plaisir avec l’Homme, au lieu d’être toujours en travail avec l’Homme.
Le problème d’un être qui est conscient avec l’Homme, c’est qu’il est toujours en travail, en travail, en travail, parce que de la conscience c’est de la névrose contenue, de la conscience… Tu ne peux pas, ça ne se bloque pas de la conscience, c’est toujours là de la conscience, ça regarde tout le temps, ça bout tout le temps, ça fait que ça devient fatigant pour un être conscient d’être avec des Hommes qui ne vont pas grandir, mais s’ils grandissent il est content !
Sans ça, c’est du travail qui n’arrête pas, puis ça travaille, puis comme l’être conscient il est toujours mis en vibration, ben, à ce moment-là c’est lui qui travaille, c’est lui qui s’épuise, c’est lui qui se fatigue, puis éventuellement, ben, il se retire justement pour se reposer, ou il va se retirer avec des gens avec lesquels il n’a pas à travailler.
Ça fait que c’est normal que l’être gravite vers l’Homme conscient pour avoir des points de vue, des perceptions de sa conscience vibratoire, dans la mesure où lui est capable de partir de là, puis il met ça sur son épaule, il met une limite, il dit : “Là, il faut que je me repose”, puis il se retire. Puis c’est ça qui va arriver avec l’Homme, c’est pour ça que j’ai toujours dit : Les Hommes conscients, un jour, en arriveront à être obligés de sélectionner leur entourage, d’être sélectifs dans la vie avec les êtres qu’ils vont rencontrer, sinon tu te brûles la chandelle. Ça, c’est inévitable ça.
Tu sais, tu ne deviens pas sélectif parce que tu veux être sélectif, tu deviens sélectif parce qu’un jour tu n’as plus de jus, tu n’as plus de jus pour toujours relever le taux vibratoire des êtres autour de toi, qui ne sont pas capables de prendre le poids de leur propre conscience, les formes, les égrégores de leur propre inconscience, puis les transmuter “on the spot” (sur-le-champ). Parce que si les Hommes transmutaient leurs égrégores “on the spot”, à cause de cette relation avec d’autres êtres autour d’eux qui sont conscients, ben, à ce moment-là le problème n’existerait pas.
DM : Vous parlez de transmuter, bon. Il y a une phase de sevrage quand l’individu est obligé de quitter un groupe de gens qui, finalement, le captive trop dans son activité. Cette zone-là de fatigue, est-ce qu’il ne pourrait pas la gérer de façon à ce qu’il ne soit pas obligé de couper ? Est-ce qu’il pourrait être permis à un individu conscient d’avoir comme le contrôle, sur un certain temps, de gérer le rythme d’intrusions dans sa vie de ce que les êtres, entre guillemets, inconscients, vont chercher chez lui ? Parce que de la façon dont vous parlez, on dirait qu’un être qui est conscient, il brûle toujours, il est toujours à fond de train, il est toujours, comme on dit, la pédale au fond, dans toutes ses relations, et à un moment donné il se brûle ?
BdM : Ouais… Parce que quand vous parlez d’êtres conscients, il y a des êtres conscients puis il y a des êtres conscients !
DM : On va parler des êtres conscients ! (rires du public).
BdM : Des êtres conscients… Tu ne peux pas être conscient, puis ne pas être traversé par cette énergie-là. Tu sais, ta parole n’est plus pareille, ta parole est en vibration. Que tu sois dans n’importe quel secteur de vie, c’est ta conscience qui passe à travers, ça fait qu’à ce moment-là, tu ne peux pas disconnecter ta conscience du monde avec lequel tu travailles. Puis d’un autre côté, tu ne peux pas maintenir ta conscience en relation avec ceux avec qui tu travailles, à moins que ces êtres-là soient capables à un certain moment d’enclencher à un autre niveau.
Ça, c’est un petit peu comme les jeux olympiques au niveau du relai, tu as un gars qui part, un initié, c’est le premier gars qui part, bon ! L’initié court, puis après ça il fait le tour de la piste, puis là, le gars il faut qu’il prenne le bâton. S’il ne prend pas le bâton puis il l’échappe, puis ça roule à terre, il faut qu’il le pogne le “crisse” de bâton quand le gars arrive. Ça fait que là après, lui il prend un “break”. Mais ce qui arrive dans la conscience, c’est que l’initié fait le tour de la piste puis quand il arrive pour passer le bâton, il se demande si le gars va être capable de le prendre, c’est pour ça qu’en général il s’arrange pour avoir le premier coureur qui est capable de le prendre (rires du public).
DM : Il faut que l’autre, il soit prêt !
BdM : Dépendant de la grosseur du club, donc le gars, le premier qui va prendre le bâton, bon, ben, c’est lui qui court le plus après, puis après ça l’autre il va passer, puis c’est la même chose. C’est comme un club la conscience, c’est comme un club. Mais si ton premier gars il n’est pas capable de prendre le bâton, tu ne peux rien faire, ça fait que l’initié ne va pas faire un autre tour de piste, il sort du stade, puis il s’en va dans le champ.
DM : Elle est bonne l’image du bâton ! Qu’est-ce qui détermine le deuxième ?
BdM : Ça, ça dépend du rôle de l’initié, ça dépend de son plan de travail, ça dépend de son statut universel, ça dépend de l’ampleur de sa vision, ça dépend du plan évolutif de sa conscience sur la planète où il est, ça dépend de ce qu’il y a à faire, ça dépend de ce qu’il veut faire, ça dépend de l’avenir de l’Humanité, ça dépend, ça dépend…
DM : Ce n’est rien d’autre que ça ? Ce n’est définitivement pas l’effort ?
BdM : Non, non.
DM : Ça n’a aucun rapport avec l’effort, ce n’est pas une affaire de mérite ?
BdM : Non, non, ça n’a rien à faire avec le mérite.
DM : Tu ne mérites pas, tu viens au monde avec ça ?
BdM : Ouais, ça fait partie de ton évolution, ça fait partie de ta conscience, ça fait partie de la fusion.
DM : Quand vous dites : Ça fait partie de la fusion. Est-ce que les gens sont désignés longtemps d’avance pour une fusion ? Et je dirais par suite, comment peuvent-ils reconnaître cette possibilité de fusion ?
BdM : Il ne faut pas s’occuper de ça, du mot “fusion”, parce que le mot “fusion” c’est une forme, puis le terme “fusion”, c’est un terme qui s’applique à un évènement cosmique, présentement sur la Terre, qui fait en sorte que ce qu’on appelle les forces du mental et les forces de l’âme se soudent, c’est ça la fusion. Le temps que ça va prendre pour l’Homme de fusionner, ça, ça fait partie de l’évolution de l’Humanité. Le concept de fusion, il est nécessaire simplement comme référent universel de l’évolution de l’Humanité.
L’Homme conscient demain, l’Homme qui pénétrera dans l’évolution Jupitérienne, l’Homme qui pourra sortir de son corps matériel en conscience morontielle, ce sera un être fusionné, mais l’être fusionné sera fusionné à différents niveaux. Ça fait que le terme “fusion”, il faut faire attention à ça, parce qu’on va s’en servir comme symbole, puis on va s’en servir comme une attache psychologique, on va s’en servir comme une raison de courir.
Puis ce que l’Homme a besoin, c’est simplement d’être conscient, puis dans de la conscience il y a un certain degré de fusion, plus la conscience est grande, plus la fusion accompagne cette conscience-là. Donc quand on parle de conscience, on parle de fusion, on parle de connexion entre la source puis l’Homme, ainsi de suite. Ça fait que le terme “fusion”, il faut le traiter avec délicatesse simplement pour l’expliquer, pour expliquer les paramètres fondamentaux de l’évolution future de l’Humanité.
Ce qu’on devrait parler c’est de conscience, transmutation, intégration surtout de l’énergie de la conscience, puis avec ça, ben, il y a des Hommes sur la Terre aujourd’hui qui sont en train d’intégrer cette énergie-là, parce qu’ils ont transmuté les égrégores, puis c’est tout ce que l’Homme a besoin. Parce qu’une fois que l’Homme a atteint ces paliers-là, où il est capable de réellement connecter par vibration à la vibration d’autres Hommes, ça peut être moi, par exemple, ou d’autres, qui sont dans des registres de vie mentale accentuée puis accélérée, ben, à ce moment-là l’Homme est bien parce que l’Homme collectivement peut créer.
L’Homme peut établir sur la Terre une nouvelle fondation qui peut être cachée à la vue de l’Humanité, mais réelle et fondamentale pour lui et l’Humanité future en évolution. Donc ce que l’Homme a besoin, c’est d’être conscient. Puis la conscience, ça part de la capacité de l’Homme de réellement pouvoir casser le pouvoir de ces égrégores sur son intelligence, sur sa conscience mentale, ce que vous appelez vous autres des habitudes, des habitudes de pensée, des façons de penser.
Parce que les Hommes ont tous de la lumière, les Hommes sont tous connectés à une source. Ça fait que pour donner un principe réellement fondamental et simple concernant la conscience, si l’Homme n’est pas capable de sentir dans sa vie qu’il est parfaitement bien dans sa peau, à ce moment-là c’est parce qu’il n’a pas réussi à dominer ses égrégores.
DM : Vous dites qu’un égrégore c’est lié à une façon de penser. Il y a beaucoup de gens que je rencontre qui disent à un moment donné, c’est quoi la différence entre une entité puis un égrégore ? Si vous dites un égrégore c’est une façon de penser, une entité ça se présente comme quoi, une entité astrale ? Ça se présente comme quoi dans le mental humain ?
BdM : Ben, une entité astrale c’est un égrégore pareil, même une entité astrale c’est un égrégore, seulement c’est un égrégore vivant, c’est un égrégore qui a une mémoire, tandis qu’un égrégore, ça peut être simplement le résultat de la “concussion” (ébranlement) extrêmement complexe de toutes sortes de perceptions au niveau du corps émotionnel.
Un égrégore ça peut être fait de tous les rebuts de l’âme… Tu sais, quand tu coupes du bois, il y a de la poussière à bois à terre là; bon, ben, cette poussière à bois là, cette chose-là avec laquelle tu ne peux rien faire, tu peux toujours faire un égrégore avec. L’âme c’est la même chose, il y a des vestiges de l’âme, il y a des parties de l’âme, il y a des choses qui ne sont pas finies dans l’âme, il y a des expériences dans l’âme qui ne sont pas finies.
Il y a des expériences dans l’âme qui ont été vécues, puis qui ont encore des traces de “brake” (freins). Ça, ça crée des égrégores. L’entité, c’est des âmes en forme astrale qui sont sur les autres plans, puis qui sont capables à travers le mental humain de créer de la discordance, de jouer avec la pensée puis de manipuler l’Homme, puis de le posséder !
DM : Puis mettre les “brakes” puis les trappes…
BdM : Puis mettre des “brakes” ou des trappes !
DM : Bernard, quand on cherche à comprendre, on est connecté à quoi ? À un égrégore ?
BdM : Quand on cherche à comprendre, pas nécessairement. Quand on cherche à comprendre, ça fait partie de l’ouverture de notre Esprit sur quelque chose qu’on essaie de voir. Chercher à comprendre, c’est comme si tu es dans ta maison, puis te mettre sur le balcon, puis regarder dehors pour voir s’il fait beau !
DM : OK. Donc ça, ce n’est pas un problème de chercher à comprendre ?
BdM : Tu sors… Tu ouvres la portes, tu sors sur le balcon, tu regardes dehors. Ça fait que si tu cherches à comprendre, ça veut dire que tu essaies de voir “fait-il beau… Les nuages”… Tu essaies d’avoir une mesure. Chercher à comprendre, c’est de même. Ça, c’est se mettre en vibration. Chercher à comprendre pour l’Homme inconscient, c’est réfléchir. Pour l’Homme conscient, chercher à comprendre, c’est comme regarder, mais sans voir, rien que sentir par le mental.
Des fois, ma femme me dit : “Qu’est-ce que c’est que tu penses-là”… Je lui dis : “Je ne pense à rien”, elle me dit : “Qu’est-ce que tu regardes”… Je dis : “Je regarde quelque chose, mais je ne sais pas quoi”, ca fait qu’elle dit : “Tu regardes quelque chose, mais tu ne sais pas quoi”… “Ouais”. Ça veut dire quoi je regarde quelque chose, mais je ne sais pas quoi ? Ça veut dire que j’essaie de me laisser pénétrer par la vibration, je n’essaie pas au niveau de mon ego de savoir qu’est-ce que c’est qu’ils m’envoient, j’essaie de sentir par vibration qu’est-ce que c’est, puis peut-être dans cinq minutes, ça va se développer, puis je vais le savoir. Je me dis : “C’est ça que je regardais”… Pour moi, regarder ça ne veut pas dire comprendre, ça veut dire me mettre en position réceptive de recevoir à cause de ce jus-là, de cette vibration-là pour avoir tout à l’heure le portrait.
Tandis que pour nous autres, comprendre c’est analyser. Puis ça, c’est travailler avec des aspects inférieurs de notre conscience, puis ça, on se fait toujours prendre, parce qu’il n’y a pas d’intelligence là-dedans, il n’y a rien que des référents psychologiques qui nous sécurisent.
DM : Donc vous, si vous faites un travail, entre guillemets, de compréhension de la façon dont vous le parlez… ?
BdM : Je regarde.
DM : Mais vous, quand vous vivez ça, c’est attendre une vibration ?
BdM : Ouais… Tu ne peux pas toujours vivre de la communication, parce que c’est fatigant de toujours parler avec eux autres, c’est comme parler avec “Bell Téléphone” vingt-quatre heures par jour, tu voudrais bien fermer la ligne de temps en temps, ça fait qu’à ce moment-là, ben, au lieu de te parler tout le temps, ils te l’envoient par vibration, puis une vibration c’est très très dense.
La source peut t’envoyer toute la solution à tout un problème complexe rien que dans une vibration, brrrrrout… Ça passe, tu comprends. Mais si tu as été habitué à rationaliser, ça ne passe pas ça. Ça fait que c’est un petit peu de même. Je te donne un exemple. Quand tu envoies un fax en Angleterre, tu écris toute une page puis tu faxes, tu mets ça sur un fil, ça s’en va là-bas, le gars le reçoit. Bon, c’est un petit peu de même, c’est la même chose.
Ça fait qu’ils t’envoient bien de l’information dans un fil, ça fait que le gars qui est là-bas, le type qui est là-bas, disons l’initié qui est là-bas, ben, ce qu’il reçoit, c’est ce qui passe dans le fil, c’est la vibration. Tandis que le gars, l’Homme inconscient qui rationalise, il a besoin d’avoir le fax, de relire le fax mot pour mot, pour comprendre. C’est ça la différence, puis on a été habitué de même.
DM : Bon, à ce moment-là, je veux savoir dans le passage, dans le fil, la vibration, je veux savoir où est-ce que l’astral intervient ?
BdM : L’astral intervient quand l’ego, au niveau de sa pensée, veut contrôler cette vibration-là, la conditionner, la mettre à sa mesure.
DM : La passer par le JE ?
BdM : L’amener à satisfaire le JE.
DM : Satisfaire le JE ?
BdM : L’Homme a tendance à vouloir satisfaire le JE, alors que la conscience de l’Homme satisfait son être intérieur mental. Parce que si tu satisfais ton JE tout le temps, tu vas utiliser des égrégores pour le satisfaire, tandis que si ton JE est satisfait, c’est-à-dire si ton JE est amené par vibration à vivre dans de la paix – de la paix c’est de l’équilibre psychique, mental, émotionnel, physique – la vibration amène toujours de la paix. La conscience amène toujours de la paix, tandis que la réflexion amène toujours, pas de la guerre, mais un état de désarroi, un état trouble, parce que ça fait partie de l’expérience de l’âme, ça ne fait pas partie de la fusion de l’âme avec sa source.
DM : L’évolution du JE qui est égoïque à l’évolution du JE d’un être conscient, est-ce que c’est difficile le passage à un JE, à pouvoir s’exprimer dans le public, vous, vous le parlez en JE à l’occasion, mais on sent en vous une transparence, comme vous dites. Bon, ben passer d’un JE réflectif à un JE qui est transparent, y a-t-il dans les étapes, ou y a-t-il quelque chose qui change parce que ça peut être les mêmes, entre guillemets, désirs, vous pouvez avoir des intérêts pour des formes dans la société que les gens vont dire : “C’est astral ça”, mais c’est l’état dont vous le vivez qui fait la différence qui n’est pas apparent, en tout cas pour certains, au niveau du regard ?
BdM : Ça dépend de votre transparence.
DM : Bon cette affaire-là, la transparence, qu’est-ce qui fait qu’un individu qui utilise un JE, puis qui ne nous fait pas vivre un rapport de force, qui ne nous fait pas vivre une sorte d’excès de magnétisme, qu’est-ce qui fait que cet individu-là vit son JE de tous les jours dans son quotidien, mais qui n’est pas menaçant pour son environnement, c’est quoi la composante de ça ? Est-ce que c’est son timbre de voix ?
BdM : Sa conscience, sa conscience !
DM : Ça fait que c’est vraiment un JE… C’est une vibration !
BdM : C’est l’absence d’illusion dans sa conscience, c’est l’absence de territorialité dans sa conscience. Tu sais, quand tu n’as plus de territoire dans ton mental, tu n’as plus rien mais c’est là que tu as tout.
DM: Parlons-en donc de cette affaire de territoire, ça veut dire que le JE inconscient vit beaucoup beaucoup de territoire, il se sent menacé dans son espace ?
BdM : Oui, parce que l’Homme a besoin de territoire pour assertir son identité, tandis que l’Homme conscient n’a pas besoin de territoire, il assertit son identité à l’absence de territoire parce que c’est ça son identité. L’identité de l’Homme inconscient qui a besoin d’un territoire, ça fait partie de l’âme, ça fait partie de son involution, ça fait partie de son expérience. Tandis que l’identité de l’Homme conscient, c’est de ne pas avoir de territoire. De la transparence, c’est de l’absence de territoire. Quand tu n’as plus de territoire, que tu n’as plus besoin de territoire, ben là tu es réellement territorial, c’est là que tu as réellement beaucoup de territoire.
Un Homme qui te dirait : “Bon ben moi je ne suis pas Canadien-Français, je ne suis pas Allemand, je ne suis pas Américain”, puis qui voyagerait n’importe où dans le monde, la planète c’est son territoire. Mais s’il dit : “Moi je viens de Saint-Jovite, je suis Canadien-Français, vous n’allez pas me faire chier, je parle français”, il vient de s’en limiter un de territoire, mais s’il apprend les langues, puis il part avec sa valise, puis qu’il se promène d’un pays à un autre, la Terre va être son territoire. Bon, ben, c’est la même chose pour l’être conscient, l’être conscient n’a pas de territoire, il devient même un territoire, il est un territoire, pourquoi ? Parce qu’il n’a pas besoin de réfléchir de valeur pour pouvoir se donner un type psychologique, c’est-à-dire une identification dans le genre JE, c’est ça la transparence !
Les orientaux puis les mystiques ont voulu nous donner un petit peu une perception de ça, mais ce qu’ils ont fait de nous autres, c’est qu’ils ont fait de nous autres des vrais légumes, ils ont fait de nous autres des moineaux, ils ont fait de nous autres des gens assis en dessous d’un arbre, ils ont fait de nous autres du monde assis en position de lotus “forever” ! Ils ont fait de nous autres des gens… Un petit moine, un petit maître là, visité par toute une masse de monde qui nous amène des fleurs, puis qui nous nourrit au gruau, tu sais, tu ne peux pas construire des civilisations de même !
Tu sais, j’ai plus de respect pour un Gandhi ; Gandhi qui amène les Indes à l’indépendance, puis qui se promène dans le monde avec son “loincloth” (pagne) puis qui va voir Churchill, qu’un moineau qui va s’asseoir en dessous d’un arbre là, puis qul va léviter, parce qu’il est en possession astrale dynamique avec des âmes spirituelles avec lesquelles il a des liens occultes, karmiques, vous comprenez ?
DM : Oui je comprends !
BdM : L’Homme est sur la Terre pour créer de la civilisation, c’est la fondation même de la prêtrise de l’intelligence la civilisation, l’Homme découvrira un jour qu’il y a des civilisations qui existent où les êtres qui sont à la tête de ces civilisations-là sont ce qu’on appelle, nous autres, les grands prêtres de science. On va revenir aux anciennes archives de l’Atlantide, mais c’est des grands politiciens, c’est des grands régisseurs, c’est des grands visionnaires, t’sé ! Ça fait que l’histoire d’aller… Qu’on progresse, qu’on évolue, qu’on regarde plus loin que le matérialisme ou la philosophie cartésienne, ou les idéologies spirituelles de l’involution, qui viennent de la judéo-chrétienté, ça c’est une chose !
Mais qu’on critique nos ancêtres, autrement dit qu’on critique les penseurs, les philosophes, les prêtres, les politiciens, les Hommes qui ont réellement mis leur vie “on the line” (sur la ligne) dans le laboratoire expérientiel de la société, parce que nous autres on a accès à des sciences ésotériques, on critique des gens comme Jean-Jacques Rousseau ou Voltaire, ou même les révolutionnaires ou les “Marx”, ou les “Lénine” qui ont fait des choses plus ou moins grandes pour l’Humanité, les “César”, parce que nous autres on est dans les sciences ésotériques, on a réellement beaucoup d’orgueil spirituel.
Puis si on vient en contact avec cette énergie solaire là, ça va nous fracturer, puis c’est ça qui va mettre l’Homme en vibration, ça fait que l’Homme moderne surtout… Parce qu’aujourd’hui les prisons sont ouvertes, le pouvoir spirituel puis temporel n’a plus de contrôle sur les connaissances de l’Humanité, donc l’ésotérisme puis ces choses-là qui ont été cachées à l’Humanité pendant des siècles, commencent à être à la portée de la masse, ça c’est une chose, mais de là, nous autres, ces gens-là qui appartiennent à cette sorte d’atmosphère là, de lever notre nez sur les psychologues, les médecins, les ingénieurs, les scientistes, les politiciens, les penseurs, on est réellement frelaté.
Ça fait qu’on a beaucoup de choses à apprendre au niveau de nous-mêmes. Quand on aura appris toutes ces choses-là au niveau de nous-mêmes, là on sera capable de regarder Jean-Jacques Rousseau, on sera capable de regarder Ben Gourion, puis on sera capable de regarder Gandhi, puis de faire des études comparatives objectives de ces Hommes-là qui sont venus, de ces âmes-là qui se sont incarnées sur la Terre pour le bien ou le mal de l’Humanité, dépendant du karma de l’Humanité.
On sera capable de voir la fonction d’Hitler, on sera capable de voir la fonction de Chamberlain, on sera capable de voir la fonction de Churchill, puis de Bush, on comprendra réellement la politique mondiale, on comprendra l’exercice expérientiel de l’âme à travers la formalité purement psychologique d’un moi incarcéré dans une vibration très dense qu’on appelle le corps matériel. Là on pourra parler, on pourra écrire des livres sur l’évolution ou l’histoire de l’Humanité, pour réellement jeter de la lumière objective dans le monde.
Donc on pourra regarder le mouvement islamique dans le monde puis le voir, pourquoi le mouvement islamique est comme ça, et on comprendra, on pourra comprendre, on comprendra la fonction du mouvement juif dans le monde, on le comprendra, puis à ce moment-là, ben, on sera libre de la connaissance. Là, on aura le droit de parler en public. Mais d’ici à ce temps-là, on n’a pas le droit de parler en public, parce qu’on est encore obligé de se prémunir contre les résonances astrales qui font partie de notre ego, puis qui semblent donner à notre petit ego spirituel, occultifié, une sorte de vanité précieuse qui compense l’orgueil intellectuel des penseurs d’antan.
Ça fait que l’Homme nouveau, il a beaucoup de travail à faire dans son propre jardin avant de regarder puis de se projeter dans le monde, puis de parler dans le monde, puis de critiquer ses ancêtres, ses ancêtres étant les membres de la race humaine qui font partie de la quatrième, cinquième sous-race, dont les Indiens puis les sous-races Indo-Européennes jusqu’à aujourd’hui. Ça fait qu’on a beaucoup de transparence à développer.
Puis si on est entre nous autres, on a encore beaucoup de transparence à émettre, parce que même entre nous autres, il y a des gens qu’on ne connaît pas souvent ou qui sont silencieux, puis qui ont beaucoup de choses à dire, puis qui ne les disent pas, parce qu’ils ne veulent pas trop se manifester encore, ils ne sont pas à l’aise encore avec leur vibration.
Ça fait que l’Homme doit abattre complètement la régularité interventionniste de son orgueil mental, spirituel, ésotérique, puis pour moi, les gens les plus orgueilleux dans le monde, ce sont les ésotéristes, les hermétistes, les mystiques, les gens spirituels, les gens qui traitent avec des choses qui appartiennent aux initiés, entre parenthèses.
DM : Bernard, vous percevez cet orgueil-là vous, mais les gens actuellement, quand on côtoie des gens spirituels, on voit de la simplicité, de l’humilité, une douceur, des odeurs de roses, et puis ils ont des communications avec les plans, ils enseignent même des fois avec ces communications-là avec les plans. Pour le commun des mortels qui vit son job avec la boîte à lunch, comment peut-il faire ?
BdM : Ils vont vous enseigner à vous autres, mais pas à moi !
DM : Mais qu’est-ce qui fait qu’un être conscient est capable de voir à travers ces trappes-là ?
BdM : Une vibration, c’est vibratoire !
DM : Donc on revient toujours au phénomène… ?
BdM : Tu sais, quand tu regardes à travers une vitre, que tu es capable de voir à travers une vitre, s’il y a une petite poussière, tu la vois. Quand tu n’es pas capable de voir à travers une vitre, tu ne la vois pas la poussière. Puis l’Homme va voir, quand on dit : “On ne pourra plus mentir à l’homme”, t’sé, quand les initiés disent : “On ne pourra plus mentir à l’Homme”, on ne pourra plus mentir à l’Homme !
DM : Ça veut dire que l’Homme ne pourra plus se faire mentir par quoi que ce soit, par les plans ?
BdM : Pour vous donner un exemple du caractère opaque de l’orgueil spirituel, l’orgueil spirituel fait partie des conventions astrales, autrement dit dans le monde astral, quand vous allez dans le monde astral puis que vous rencontrez des entités dans l’astral qui s’occupent des religions, qui s’occupent de tout ce qui est spirituel, de tout ce qui est non matériel, ces êtres-là sont tous transpercés par un orgueil fondamental. Puis leur orgueil fondamental, sais-tu qu’est ce que c’est ? C’est leur espoir, d’un jour en forme astrale, pouvoir connecter avec la lumière
Puis là, ils commencent à le savoir que ça ne se fera pas, ils commencent à savoir que la lumière que tu voies dans le plan astral ne vient pas des architectures du mental, ils commencent. Puis c’est pour ça que dans le monde astral aujourd’hui, quand vous y allez, vous vous apercevez qu’il y a beaucoup de tremblements, il y a beaucoup de révolutions, il y a beaucoup d’amertume, pourquoi ? Parce que les âmes s’aperçoivent qu’effectivement c’est dans la matière que le soleil jupitérien ou le soleil de l’évolution va connecter avec elle, ce n’est pas dans l’astral !
Ça fait que l’enfer ou le bas astral, ou le ciel ou le haut astral, ce sont simplement des périodes, ce sont simplement des espaces psychiques temporaires pour les âmes, puis un jour les âmes, qu’elles veulent ou qu’elles ne veulent pas, elles vont être obligés de se réincarner dans le matériel sur notre planète ou sur d’autres planètes !
Ça, il n’y a rien à faire parce que ça fait partie des lois cosmiques, puis maintenant que l’Homme sait ça, que l’Homme est capable de parler de ça, automatiquement il met en vibration ces mondes-là, c’est pour ça que dans les années qui viennent, le monde astral, les entités en forme astrale, vont tout faire pour empêcher – surtout dans certaines régions de l’astral – vont tout faire pour empêcher que l’Homme voit clair.
Puis sais-tu ce qu’ils vont utiliser ? La croyance “au boutte”, puis des voyants, des channelings, des entités qui vont venir à travers l’Homme, puis qui vont parler à travers l’Homme, qui vont parler des langues à travers l’Homme, tu vas reconnaître le médecin à travers l’entité, tu vas reconnaître la fonction sociale de ce Homme-là avant, tu vas reconnaître l’expertise, tu vas reconnaître la voyance, puis les gens vont se faire prendre.
DM : Pourquoi ? Parce qu’ils réfléchissent ?
BdM : Non, parce que l’Homme croit.
DM : Mais la croyance, c’est basé sur la connaissance ?
BdM : La croyance, c’est basé sur le besoin d’accéder à une vérité, puis le plus grand danger de l’Homme, puis ça, ça fait partie des lois du mensonge cosmique, le plus grand danger de l’Homme en tant qu’être en voie d’évolution vers l’intégration de son énergie, c’est-à-dire vers l’individualisation totale de son être, vers la conscience morontielle, c’est l’abolition totale de ce principe-là, qui fut nécessaire pendant l’involution, mais qui sera éliminé sur une base individuelle dans l’évolution, mais qui sera retenu sur une base collective pour l’évolution continue des nations puis des peuples.
DM : La croyance, Bernard, vous avez dit…
BdM : Je ne peux pas comprendre, je comprends évidemment, mais je ne peux pas comprendre que du monde intelligent ne soit pas capable de comprendre les dangers occultes de la croyance, quand on regarde ce qui se passe dans le monde aujourd’hui au niveau politique, religieux, qu’on regarde les conflits mondiaux, à tous les niveaux, puis qu’on réalise qu’à la base de la souffrance de l’Humanité, est la croyance !
Que ce soit la croyance dans une idéologie Marxiste, Léniniste, fasciste ou purement spirituelle, religieuse, les problèmes de l’Humanité sont le résultat de la sommation de ces croyances-là, puis on n’est pas capable de réaliser puis de comprendre que la croyance c’est la vertu, c’est la vertu des êtres qui n’ont aucune place où aller dans leur conscience, mais qui vont dans les places de tout le monde !
Des êtres qui n’ont pas de château mais qui vont dans les couloirs des autres, des êtres qui n’ont pas de territoire mais qui vont dans le territoire des autres, des êtres qui n’ont pas d’identité mais qui, pour des raisons de convenance, pour des raisons de stratégie, pour des raisons de crainte, pour des raisons d’alliance légitime, pour des raisons de continuité d’une conscience collective, appauvrissent leur Esprit, perdent leur identité !
Et automatiquement, s’empêchent de savoir, s’empêchent d’être, puis ils reviennent toujours avec la grande question shakespearienne “to be or not be”, tu sais, “to be or not be”, ou le niaiseux aux Indes, qui dit : “Is it clear”… (rires du public). Vois-tu un Hindou assis dans un ashram à dire : “Is it clear”… Je lui crisserais un “osti” de choc pour qu’il comprenne qu’il n’y a rien de “clear”… À part lui foutre une claque sur la gueule (rires du public).
DM : Merci beaucoup, Bernard de Montréal. (Applaudissements).
mise à jour le 22/08/2024