A-t-on la vie qu’on mérite ?

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Conférence avec Daniel Ménard 91

« DM : Dans la deuxième partie, nous recevons Bernard de Montréal pour nous entretenir sur un sujet : “On mérite la vie qu’on a”. En d’autres termes s’il y en a qui ne sont pas fatalistes, vous allez comprendre pourquoi vous devez l’être. Nous recevons donc Bernard de Montréal. Bonsoir Bernard. BdM : Bonsoir. DM: On … » BdM

 

En Français vous lisez la transcription manuelle de la conférence de BdM, dans une autre langue la traduction par une intelligence artificielle (AI) de cette transcription manuelle, donc le résultat est à interpréter avec discernement.

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Daniel Ménard (DM) : Dans la deuxième partie, nous recevons Bernard de Montréal pour nous entretenir sur un sujet : “On mérite la vie qu’on a”. En d’autres termes s’il y en a qui ne sont pas fatalistes, vous allez comprendre pourquoi vous devez l’être. Nous recevons donc Bernard de Montréal. Bonsoir Bernard.

Bernard de Montréal (BdM) : Bonsoir.

DM: On parle souvent d’apocalypse. On parle souvent de fin, on parle d’apocalypse dans les milieux ésotériques, puis de fin de cycle dans les milieux plus évolués, et il arrive souvent à l’individu à se poser la question : Pourquoi ça m’arrive, pourquoi est-ce que les évènements qui se placent dans ma vie, c’est tombé sur moi ? Et puis le titre, le sujet de la conférence c’est : “On mérite la vie qu’on a”.

Dans quelle mesure un individu qui est en processus d’évolution peut se libérer de la fatalité ou d’une destinée, ou d’une sorte de cycle de problèmes qui se répète tout le temps ou qui revient tout le temps dans sa vie ? Ou est-ce que c’est vraiment possible de se libérer d’un cycle de mutation ou de changement qui n’est pas toujours apprécié, disons, par l’ego, comme tel ?

BdM : L’Homme, ce n’est pas un être intelligent.

DM : Ça part la soirée ! (rires public).

BdM : L’Homme il a un intellect, il peut avoir un bel intellect, mais il n’est pas nécessairement intelligent. Puis l’Homme fait l’équivalence de l’intelligence avec son intellect, puis il ne réalise pas que son intellect est fondé sur du mémoriel, fondé sur des habitudes de pensée. Puis l’Homme c’est un être qui a une conscience expérimentale, puis l’Homme ne comprend pas ce que ça veut dire une conscience expérimentale. Une conscience expérimentale, c’est une conscience où l’être humain n’a pas tous ses moyens, et où il est obligé de vivre par rapport à des évènements qui constituent dans sa vie un labyrinthe incroyable. Puis la fondation de son ignorance, la fondation ou la cause de son manque d’intelligence, ce sont ses émotions, des émotions qui sont partagées entre un intellect matériel ou un intellect spiritualisé.

L’Homme ne comprend pas que la vie c’est une “game”. Il ne comprend pas que c’est une “game”, parce qu’il n’est pas en contact mental avec ceux qui créent la “game”. Il pense qu’il vit dans un vase clos sur une planète plate ou ronde. Les psychologues, les philosophes, les penseurs de l’involution ont refusé de regarder objectivement le phénomène humain à partir d’un plan psychique. Ils ont toujours voulu le regarder à partir d’un plan psychologique.

Donc ils ont enlevé à l’Homme la possibilité de vivre ses pensées dans un autre registre, de réellement pouvoir communiquer, être en communication avec d’autres plans qui font partie de sa conscience et qui pourraient lui apporter de l’intelligence, donc de la clarté, donc “conclusivement” de la lumière pour se libérer, se sortir de ce labyrinthe-là, et comprendre la vie comme une science exacte et non comprendre la vie comme une expérience, donc sortir de la conscience expérimentale pour entrer dans une conscience créatrice.

L’Homme, à cause de sa mémoire, à cause de son lien émotif avec la conscience de sa race, donc de sa nation, de son lien émotif et spirituel avec les penseurs de sa race et de sa nation, a établi des habitudes de pensées qui sont à la base de son infériorité mentale, sont à la base de son incapacité de voir clair. Et quand je dis voir clair, je dis voir à travers le jeu de la vie, qui est un jeu qui peut être très très occulte. Les dimensions occultes de la vie sont là, elles ont toujours été là. C’est à l’Homme de s’élever en conscience pour venir en contact avec ces plans-là, puis pour pouvoir comprendre la vie comme ces plans-là peuvent le lui expliquer d’une façon objective, catégorique.

Donc l’Homme n’est pas un être intelligent et l’Homme ne peut pas être blâmé pour ceci, parce que les pères de la race – quand je parle des pères de la race, je parle des chefs, des leaders, des penseurs, des écrivains, des philosophes, de ceux qui s’occupent des religions – autrement dit de tous ceux sur la Terre qui s’occupent du patrimoine humain, qui ont techniquement la responsabilité de faire évoluer la civilisation, ces êtres-là aussi sont pris dans le même engrenage que l’Homme.

Donc ils ne sont pas plus intelligents que l’Homme mais disposent de moyens didactiques qui leur permettent, pour des raisons de supériorité ou d’autorité spirituelle, d’autorité métaphysique, d’autorité philosophique ou d’autorité politique, d’imposer à l’Homme leur façon de penser. Donc l’Homme s’est laissé imposer pendant des siècles des façons de penser qui constituent pour lui le plan le plus inférieur de sa conscience.

Et il va falloir un jour que l’Homme prenne sa conscience dans ses mains, qu’il arrête d’introduire d’autres personnes, d’autres créateurs de pensées ou formuleurs de pensées qui influent sur son mental, et qu’il prenne finalement conscience que, dans le fond, il est un être intelligent, mais seulement dans la mesure où il est capable de vivre sa vie par rapport à ce qu’il sait, même si c’est un petit peu au début, pour en arriver avec le temps à s’habituer à ce qu’il sait. Et une fois que l’Homme va s’habituer à ce qu’il sait, lui seul, seul en tant qu’individu, l’Homme commencera à être intelligent, puis à comprendre – plus il va aller loin – à comprendre le phénomène occulte de la vie, puis s’en sortir et s’en libérer.

DM : Bernard, croyez-vous que la vie qu’on a, c’est la vie de nos pensées ?

BdM : La vie que vous avez, c’est la vie de vos pensées parce que vos pensées sont la substance phénoménale de votre ego. Vos pensées sont la substance dont se servent les plans obscurs pour travailler avec vous, mais toujours contre vous. La pensée n’est pas un phénomène individuel, la pensée est un phénomène “interplanaire”. La pensée devient un phénomène individuel, individualisé, quand l’Homme a finalement réussi à dompter la source de sa pensée ou les sources de sa pensée.

Quand l’Homme a dompté ça, parce qu’il a dompté ses émotions, puis il a dompté sa conscience expérimentale, à ce moment-là le monde de la pensée qui ultimement est un plan mental très élevé lui est facilement accessible. Il n’a plus besoin de méditation, il n’a plus besoin de béquilles, il n’a plus besoin de rien, ça fait partie de sa conscience multidimensionnelle. Et à ce moment-là, il est capable de comprendre autant la vie matérielle, les affaires, la science, la philosophie, que les plans plus subtils, puis les autres dimensions d’existence.

L’univers n’est pas un vase clos, c’est un vase ouvert. La vie est multidimensionnelle et l’Homme est un être multidimensionnel. Mais le problème de l’Homme, c’est qu’il a beaucoup de difficultés à isoler son être de tous les égrégores créés par les pensées de tous les êtres morts ou vivants qui existent autour de lui. C’est pour ça que l’Homme n’a pas d’individualité. Et c’est pour ça qu’à la fin du cycle, il est donné à l’Homme d’accéder par communication télépathique avec ces plans-là.

Donc il est donné à l’Humanité d’avoir accès à une instruction, à une science exacte de tous ces plans-là, et l’Homme selon sa mesure, selon son niveau d’évolution, selon sa capacité d’agir plutôt que de réagir, va pouvoir en arriver éventuellement à prendre conscience de son être, et réaliser que la personne la plus importante au monde à tous les niveaux, c’est lui.

DM : Quand vous dites s’isoler des sources de la pensée, c’est-à-dire s’isoler des égrégores et dompter les sources de sa pensée, quand vous parlez d’isolement de tout ce qui est phénoménologie de pensées de l’extérieur, qu’est-ce qu’il faut avoir dompté pour être capable de faire ça ?

BdM : Il faut avoir cassé en soi l’habitude de penser comme les autres. Il faut avoir cassé en soi l’habitude de suivre les autres. Il faut avoir cassé en soi l’habitude d’être suggéré par les autres. Il faut avoir cassé l’habitude de se référer aux autres. Il faut avoir cassé l’habitude de penser que les autres sont plus intelligents que toi.

DM : Où est-ce que se situe la difficulté ?

BdM : La difficulté se situe dans le besoin qu’a l’ego de vivre une certaine approbation sociale pour se transfigurer créativement. L’ego a toujours besoin d’une approbation sociale pour se transfigurer. Donc il n’est pas capable seul par rapport à ses propres entrailles de se transfigurer. Il se transfigure toujours avec un petit peu l’aide des autres, un petit peu l’aide des autres, un petit peu l’aide des autres… Donc automatiquement il collecte des égrégores, il se pollue lentement, puis éventuellement, il devient tellement habitué à ça qu’il est totalement pollué, la planète est polluée, et puis il vit dans une planète polluée pas seulement matériellement mais psychiquement.

Éventuellement la vie n’a plus de sens, parce que tout ce que l’Homme construit sur le plan matériel fait partie de ces lois inférieures là, de ces lois astrales là. Donc éventuellement, l’Homme est prisonnier de ces lois-là au niveau de l’amour, au niveau de l’intimité, au niveau du travail, au niveau des amitiés. Puis éventuellement il n’a plus d’identité, puis il devient un numéro comme on dit. Puis à partir de ce moment-là, il devient esclave du système. Puis ça devient de plus en plus difficile pour lui de sortir du système, parce que pour se sortir psychiquement du système, pas physiquement mais psychiquement du système, être totalement individualisé, il faut avoir des grosses, grosses, grosses, grosses, grosses “couilles” (rires public).

DM : Bernard quand on parle de s’individualiser, il y a beaucoup de gens qui ont tendance à penser qu’il faut se rebeller ?

BdM : La rébellion, la rébellion psychique, la rébellion intérieure, c’est le début de l’assaut de l’Homme contre ses propres forces souterraines. Un Homme qui ne se rebelle pas, qui n’en arrive pas un jour à se rebeller – pas contre la société – contre lui-même pour “checker” son âme, ne peut pas en arriver à être intelligent parce que ce qui fait qu’il n’est pas intelligent, il ne se l’admettra pas. Il va le rationaliser.

Et on a été dit depuis des siècles que l’Homme est fait pour souffrir, les peuples sont faits pour souffrir, l’Humanité est faite pour souffrir. Puis la seule raison qu’on a dit ça, c’est parce qu’on a parlé en fonction d’un passé, on a parlé en fonction d’un statut quo, on n’a pas parlé en fonction de la puissance de l’Homme.

L’Homme n’est pas fait pour souffrir. Il souffre parce que conséquemment aux lois de l’involution, conséquemment aux lois astrales, conséquemment à son inconscience, il n’est pas intelligent. Et c’est la seule raison pour laquelle l’Homme souffre, c’est parce qu’il n’est pas intelligent. S’il était intelligent, il ne souffrirait pas. Donc la souffrance est tellement mondiale, puis l’Homme fait partie de cette souffrance mondiale, que c’est devenu une façon de penser qu’on est fait pour un “p’tit pain”, puis c’est comme ça que ça marche. Mais ça, c’est une illusion très grave, puis c’est une illusion qui est maintenue souvent par les religions pour qu’elles aient elles-mêmes du pouvoir.

C’est une situation qui est maintenue par les gouvernements dans certains pays parce qu’elles veulent garder le pouvoir. Donc l’Homme c’est un être de lumière, point final. C’est un être qui a beaucoup de potentiel. C’est un être qui a la capacité de totalement transformer sa vie – pas à travers des philosophies, puis les métaphysiques, puis les religions, puis les spiritualités, parce que tout ça, ça fait partie des courants astraux de l’involution – mais à travers ses propres forces de rébellion intérieure, dans la mesure où il sait qu’il est manipulé.

Un Homme qui ne réalise pas sur la Terre qu’il est manipulé dans ses pensées, est totalement incapable d’en arriver à l’individualisation de son être, parce que les systèmes de pensée qui existent se refusent de concevoir cette réalité. Et ça, ça fait partie de la conscience de l’Homme nouveau. Puis moi, j’ai vécu mon expérience depuis 69 en relation avec les forces occultes, puis c’est définitivement correct et applicable la science de cette conscience-là que, l’Homme est un être manipulé ! C’est pour ça que l’Homme n’est pas intelligent.

Ce n’est pas que l’Homme n’est pas intelligent, c’est qu’il n’a pas accès à son Intelligence, à son Feu, à son Énergie, toute son Énergie. Il est toujours diminué puis il est toujours affecté à travers ses émotions. Puis comme je l’ai déjà dit, le plan astral s’en sert, les morts sont anti-Homme. Puis ce que l’Homme a créé sur la Terre, ça fait partie de l’activité des morts à travers son inconscient.

DM : Bon, si on a à se rebeller contre des forces intérieures en nous – je ne dirais pas que c’est facile là – mais est-ce que c’est possible de contenir cette rébellion-là pour ne pas qu’elle déborde vers l’extérieur ?

BdM : Ça, ça fait partie de notre évolution. Avec le temps on est capable, avec le temps on devient très, très, très maître de soi, oui.

DM : Bernard, vous avez souvent parlé dans d’autres conférences, de la haine, que c’est important la haine. C’est que dans la perception qu’on a de la haine, on perçoit quelque chose qui détruit. C’est assez difficile d’imaginer se détruire ou vivre une haine par rapport à l’intérieur…

BdM : La définition de la haine que vous avez, c’est une définition religieuse ou spirituelle ou judéo-chrétienne. Quand vous parlez de haine, vous autres, vous parlez de haine en tant qu’élément moral d’une inconscience incapable d’aimer. Tandis que moi, quand je parle de haine, je parle d’une confrontation entre l’Homme avec son intelligence, avec les forces qui constituent la base occulte de sa psyché. C’est ça la haine !

Tu ne peux pas aimer – puis ça encore, c’est la grande divagation des religions, puis un jour l’Homme le comprendra, puis il sortira de l’involution – TU NE PEUX PAS AIMER LES FORCES SPIRITUELLES DE LA TERRE. C’est une illusion fondamentalement cosmique. C’est une illusion très grave qui est très dangereuse, qui est maintenue par l’astral, qui est maintenue par l’Humanité inconsciente. Ça fait partie de l’ignorance totale de l’Homme des lois occultes du mensonge cosmique. C’est évident que vous ne pouvez pas aller aux sources du pouvoir et leur demander des renseignements !

DM : À moins de leur arracher ?

BdM : Alors si l’Homme veut des renseignements, si l’Homme veut savoir, si l’Homme veut aller à sa source, il faudra qu’il arrache l’information. Puis le meilleur outil, c’est à travers la haine. Parce que quand l’Homme hait l’occulte, JE NE PARLE PAS DE HAÏR LE MONDE, quand l’Homme hait la manipulation dans sa conscience, hait les pensées qui le travaillent, puis qui le manipulent, puis qui le minent, puis qui le découragent, puis qui le savonnent, puis qui savonnent son cerveau, quand l’Homme hait cette source-là, éventuellement il la détruit.

Et une fois qu’il l’a détruite, là c’est le temps. Là il peut commencer à aimer. L’Homme ne peut pas se permettre d’aimer l’invisible tant qu’il n’a pas haï totalement l’invisible. Moi j’ai un contact télépathique avec le plan mental depuis des années, puis pour moi c’est des “chiens” ! Je les ai traités de “chiens”. Je les ai cassés en 84. Je les ai brimés à un tel point maintenant que, quand je communique à travers des médiums, avec des entités en forme astrale, je les plie à ma volonté. Parce qu’ils ne peuvent pas m’en passer des “petites vites” (escroqueries), parce que je vois clair. Mais ça, c’est parce que j’ai haï tellement l’invisible spirituel !

Puis il faut haïr l’invisible spirituel pour rentrer dans le mental intégral, parce que l’invisible spirituel se sert toujours de nos aspects les plus profondément humains pour nous garder prisonniers de leur lumière astrale. Alors que l’Homme – puisqu’il est un être libre éventuellement – pour que l’Homme soit libre, il faut qu’il soit libre de l’astral. À ce moment-là, il peut être en communication télépathique avec le plan mental, puis à ce moment-là, accéder à la source mentale de sa connaissance, de sa science – ce que j’appelle le double ou appelez-ça comme vous voulez – puis connecter avec une source prépersonnelle, puis là entrer dans son identité. Puis à ce moment-là, il n’y a plus personne sur le plan matériel ou dans l’invisible pour le faire chier.

DM : Vous, Bernard, quand vous haïssez, vous n’avez pas des pensées de haine vous avez une vibration de haine ?

BdM : Non, je n’ai pas de pensée de haine parce que je ne pense pas, mais je communique, ça fait que ma pensée, à cause de la fusion, elle a été simplement transmutée en communication directe, mais c’est la même chose.

DM : Est-ce qu’on peut haïr avec des pensées de haine ?

BdM : Bonne question. Il faut haïr d’abord. Puis haïr, c’est parler intérieurement. Puis quand tu parles intérieurement, puis que tu hais intérieurement ce qui te manipule, ça ajuste ta pensée, puis ça ajuste ta pensée, puis ça ajuste ta pensée, puis ça la raffine ta pensée.

DM : Mais si les pensées qu’on a, c’est des pensées qui sont de la manipulation, on peut être manipulé pour haïr ?

BdM : Tu ne peux pas être manipulé pour haïr, parce que quand tu hais – l’invisible je parle – quand tu hais l’invisible, tu déplaces beaucoup d’air dans le sens que ta haine est dirigée vers la source des pensées. Tu n’as pas besoin de les connaître, tu n’as pas besoin de connaître leur nom, tu n’as pas besoin de connaître sur quel plan ils sont, dans quel monde ils sont. Mais le fait de créer une vibration qui repousse leur attaque, ça te met en puissance vibratoire.

Puis c’est ça qui t’amène graduellement, graduellement, à vibrer à un plus haut niveau, puis éventuellement à avoir une très très grande maîtrise de tes pensées, pour en arriver éventuellement, possiblement, à passer de la pensée au contact télépathique. Mais ce n’est pas important le contact télépathique avec le plan mental, ce qui est important c’est que l’Homme soit capable de reconnaître qu’il est manipulé et de haïr la source.

Puis techniquement, dans la mesure où il est capable psychologiquement d’admettre pour lui-même que le monde invisible c’est un monde réel qui n’a pas de corps matériel, mais qui est réel, qui est en forme astrale, à ce moment-là il n’a pas de problème à traiter, à “dealer”, à parler avec ces plans-là, ou ces entités-là, ou ces guides spirituels là, ou toutes ces cochonneries-là, parce que pour moi tout ce qui est dans le monde de la mort c’est anti-Homme.

Donc tout ce qui est dans le monde de la mort, c’est de la cochonnerie. Quand bien même vous me diriez : “Moi j’ai un grand guide spirituel, c’est un Hindou ou c’est un Indien”, pour moi c’est tous des manipulateurs. Puis c’est tous des faiseurs de religion, puis c’est tous des créateurs de religion, c’est tous des créateurs de sectes, puis c’est tous des créateurs d’impuissance, puis c’est tous des manipulateurs de pensée, puis c’est tous des êtres qui veulent garder le pouvoir à l’insu de l’Homme. Puis ça, c’est l’histoire de l’involution.

DM : Quand vous haïssez, est-ce que vous avez besoin de vos énergies vitales ? Ou une personne malade ou… Qui a une vitalité relativement forte, est-ce qu’une personne qui a une faiblesse vitale peut haïr aussi ? Est-ce que ça va chercher des énergies vitales physiques ou est-ce que la haine dont vous parlez, c’est un autre type de haine ?

BdM : Une personne qui serait malade, puis qui haïrait comme moi, elle guérirait tout de suite. Je vous le garantis ça, “câlisse” ! Garanti ! (rires du public).

DM : Donc à ce moment-là, la haine dont vous parlez, elle ne fait pas référence à des ressources vitales ?

BdM : La haine dont je parle fait référence à une colère organique basée sur un psychisme totalement concentré contre l’invisible.

DM : C’est mental ?

BdM : Pour vous autres, l’invisible c’est de la petite fumée. Pour moi, l’invisible c’est réel. Puis il y a du monde là, puis c’est tous des “taponneurs” (bidouilleurs).

DM : Des taponneurs ?

BdM : Oui.

DM : Faut-il une expérience particulière dans la vie d’un être humain pour être capable d’amener ses énergies au mental ?

BdM : Quand vous avez des crises, quand vous avez des situations formidables dans la vie pour prendre conscience, c’est quand vous avez le “feu au cul” (très fâché) ! Quand vous avez le “feu au cul”, vous avez la chance de devenir intelligent. Mais ce n’est pas ça qui arrive, vous vous écrasez.

DM : C’est dû à quoi ça ? C’est quoi la mécanique de l’écrasement, là ?

BdM : Parce que vous n’avez pas conscience du degré de manipulation de votre être. Vous n’avez pas conscience que votre plan mental c’est un terrain, c’est un terrain psychique qui est habité par ces entités-là. Vous n’avez pas conscience qu’on “taponne” dans votre terrain. Vous n’avez pas conscience que votre psyché c’est une territorialité qui est envahie, qui est manipulée. Vous êtes testés tout le temps, puis tout le temps, puis tout le temps, puis tout le temps !

DM : Une personne qui deviendrait consciente de ces manipulations-là, est-ce qu’elle aurait nécessairement l’énergie pour vivre sa colère ou pour écraser encore en disant : Bon, ben, je me fais manipuler ?

BdM : La conscience de ceci vient avec le temps. Il faut commencer au bas de l’échelle, puis le bas de l’échelle c’est réaliser qu’on est manipulé.

DM : C’est quoi la meilleure façon de réaliser qu’on est manipulé ?

BdM : Je vous le dis.

DM : Bon, OK Une fois que c’est dit, on repart ce soir. On le sait. On est manipulé. On arrive vers chez nous, ça manipule ?

BdM : Faites comme si vous parliez avec quelqu’un. Tu t’en vas à la maison puis t’as des pensées toutes “croches” (tordues), je vous dis que ça vient de quelqu’un, ça vient d’une entité en forme astrale. C’est à vous autres de lui parler. Parlez lui, elle va vous répondre.

DM : Puis il y a du monde qui peut aimer ça ?

BdM : Ah ! Là c’est dangereux. Si vous aimez ça, vous allez vous faire prendre. Il ne s’agit pas d’établir le dialogue avec eux autres pour avoir de la grosse conversation. Il s’agit de les identifier, il s’agit d’identifier ces entités-là, identifier ces sources de pensées-là. Si tu t’en vas… Si t’es dans ton job, puis que t’es une secrétaire, puis il y a une nouvelle secrétaire qui rentre, puis il y a une pensée qui te passe dans ta tête, puis ça te dit : “Ouah, je vais perdre mon job”, c’est eux autres, c’est pas des caves, ils ne vont pas te dire : “TU vas perdre ton job”, parce que là tu saurais qu’ils sont là, ils vont dire : “JE vais perdre mon job” !

Je vous l’ai dit, le JE, c’est la plus sublime des illusions psychologiques développées par l’involution contre l’Homme. Si l’Homme était conscient, il ne vivrait jamais de JE dans sa tête. C’est abominable. Ça n’a pas d’allure, JE. Ça fait que le JE qu’on vit, psychologique, le JE psychologique qui fait partie de nos langues, puis qui fait partie de notre pyschologie, puis qui fait partie de notre référent existentiel égoïque, c’est tout de la fraude !

C’est comme si moi je te parlais, puis je dirais… Je te parlerais puis j’utiliserais le mot JE, puis tu penserais que c’est toi qui te parles. Au lieu de… Si je disais TU, là tu saurais que c’est quelqu’un qui te parle. Supposons que j’utiliserais le JE et qu’à ce moment-là, JE parlerais dans ta tête, tu penserais que c’est toi qui te parles. C’est de la fraude, c’est de la grosse fraude.

DM : C’est le côté abstrait de…

BdM : C’est le côté occulte de la conscience abstraite de l’Homme. Un jour il va falloir que les psychologues se réveillent. Mais le JE, c’est de la fraude ! Puis c’est pour ça que l’Homme n’a pas de communication avec les plans. C’est pour ça que l’Homme n’est pas pas capable de savoir que ce n’est pas lui qui pense ces pensées-là.

Mais une fois que l’Homme communique avec sa source, puis que c’est clair, puis que c’est net, puis qu’il est en communication avec le plan mental, bon, là c’est de la communication, ils te parlent : “Bonjour, comment ça va… TU… TU vas voir comment ça va aller la semaine prochaine”. Ils ne vont jamais utiliser JE. C’est les entités astrales qui utilisent le JE. La source de l’Homme, la source cosmique de l’Homme n’utilise jamais le JE dans une communication, elle utilise le TU. Le JE, c’est la source de l’ignorance et de la souffrance humaine.

C’est la source de la décadence de la civilisation, c’est la source du genre de civilisation qu’on a, c’est la source de l’ego inconscient, c’est la source de notre impuissance, c’est la source de notre involution. Mais ça ne se pense ça, t’sé, tu ne peux pas arriver un jour puis penser ça. Il faut que ça te soit dit. Puis quand ça t’est dit, quand tu le réalises comme moi je l’ai réalisé en 69 dans une fusion, là ça met toute ta batterie à terre, c’est évident !

DM : Pourquoi ?

BdM : Parce que ça t’enlève tous tes outils, ça te donne des chocs abominables. Mais en général, ils vont le faire avec quelqu’un qui est capable de supporter le choc, puis ils vont le garder en équilibre pendant un certain nombre d’années jusqu’à tant qu’il s’équilibre. Mais une fois que ça, c’est bien équilibré chez un initié, là il est libre de parler puis d’expliquer ces choses-là. Et c’est ça que je fais. L’Homme n’a pas besoin de vivre un choc comme ça abominable tout d’un coup.

Mais l’Homme doit éventuellement en arriver petit à petit à réaliser qu’il est totalement manipulé dans son mental. C’est abominable de vivre le JE. Le JE c’est le plus grand mensonge linguistique qui existe sur la Terre. C’est la plus grande déformation occulte du moi. C’est la plus grande aberration que l’Homme n’a jamais vécue sur la Terre pendant l’involution jusqu’à la fin du vingtième siècle. Le JE, c’est la porte qui empêche l’Homme de rentrer dans sa lumière, et puis d’être intelligent puis de devenir libre, au lieu de vivre l’illusion du libre arbitre.

DM : Dans les milliers d’années à venir là, ça va être substitué par quoi le JE ?… TU ? Tout le monde va se parler : TU ?

BdM : L’Homme va communiquer intérieurement par rapport à un TU.

DM : Ça fait que les gens vont dire entre eux autres : “Ils me disent que” ?

BdM : “Ils me disent que,” oui. “Il me dit que”, “ils me disent que”. Ça va devenir la formule psychologique essentiellement occulte de l’Homme nouveau : “Ils me disent que” !

DM : Dans le quotidien ?

BdM : Dans le quotidien, les gens vont dire… Supposons que je recevrais de l’information sur toi… Comme là ils me disent que : “Tu perds du poids de ce temps-ci”… (rires public). “Ils me disent que”.

DM : Ils me disent que… Si tu t’en vas au restaurant, ils me disent que tu veux manger un hamburger… (rires public).

BdM : Mais avec le temps, tu t’habitues à ça.

DM : Ouais, ouais.

BdM : Tu n’as pas besoin toujours de dire : “Ils me disent que”. Tu peux dire : “Tu perds du poids de ce temps-ci.” Ça fait que là, tu vas dire : “Comment ça se fait que tu sais ça”… Là je vais te dire : “Ils me disent que”. C’est un petit peu de même que ça marche (rires public).

DM : Ça fait que là, on formule…

BdM : Je ne peux passer mon temps dans la vie à dire au monde : “Ils me disent que” !

DM : Ouais, ouais, mais le plus gros choc de briser l’impression du JE, Bernard, est fondé sur quoi exactement ? Qu’est-ce que l’ego perd vraiment à ne pas penser en JE ? Qu’est-ce qu’on perd vraiment là-dedans ?

BdM : À ne pas penser en JE ?

DM : Qu’est-ce qu’on perd ?

BdM : Vous perdez tout.

DM : Mais le TOUT… Mettez des points sur le tout en question.

BdM : Vous perdez toute l’illusion de l’ego qui pense qu’il pense.

DM : Qu’il contrôle sur la situation… Qu’est-ce qui fait cette importance ?

BdM : C’est à la base du libre arbitre philosophique universel de l’Homme. Si tu vas par en dedans, tu dis : “C’est qui toi”… ils vont te dire : “C’est moi”. Si tu leur dis : “C’est qui moi”… Ils vont te dire : “C’est toi”. Ça fait qu’ils te déculottent. Avec le temps tu t’habitues. Au début ça fatigue un petit peu, c’est énervant un petit peu, parce qu’on a été habitués nous autres les Hommes, à penser qu’on est importants psychologiquement par rapport à nous-mêmes, pour nous-mêmes, en fonction de nous-mêmes.

Puis là, tu t’aperçois que tu es important psychiquement par rapport à eux autres, c’est-à-dire les entités de lumière sur le plan mental qui sont ta source, ton ajusteur de pensée, appelle ça comme tu veux. Puis c’est ta contrepartie cosmique universelle. Puis l’autre problème qu’on a, c’est qu’on vit dans un corps matériel, ça fait qu’on est bien bien déphasé au niveau psychique. Si on était sur le plan éthérique, on n’aurait pas de problème.

Mais comme on est sur le plan physique, on est dans une enveloppe matérielle, l’enveloppe matérielle nous conditionne notre espace mental. Ça fait que notre corps matériel nous donne l’impression qu’on est ici, alors qu’en réalité on est ici, puis ici, puis ici, puis ici. C’est pour ça que les morts, les gens qui meurent, les gens qui ont des “crises cliniques” là, puis qui sortent de leur corps, ils sont toujours bien quand ils sortent de leur corps. Quand bien même il aurait le cancer… Il est bien, il est content… Puis même, il est content de mourir… Il est content d’aller sur un autre plan. Pourquoi ? Parce que là, il se dissocie de tout l’embarras de son corps matériel.

C’est un gros embarras cette affaire-là, ça en prend de l’énergie cette affaire-là. Quand le contact se fait avec le plan mental, puis que t’es dans le corps matériel, t’es pris entre le… Comme on dit en anglais “the wall and the hard rock” (entre le marteau et l’enclume). T’es pris entre toi physiquement et entre toi quelque part ici. Puis ça prend quelque temps pour t’habituer, mais quand t’es habitué, t’es très bien de même, tu ne voudrais pas être autrement. Puis là, tu donnes des conférences comme moi.

DM : Mais quand vous vous regardez dans le miroir, vous ne dites pas : “Salut, toi”, vous avez une perception de vous sur le plan matériel ?

BdM : Si je me regardais dans le miroir ?

DM : Vous feriez quoi ? “Salut, toi” ?

BdM : Ouais, mais parce que moi il n’est pas là, il est là ! Je serais obligé d’aller par en dedans, puis en allant par en dedans, je dirais : “J’suis pas mal cute aujourd’hui, j’ai une belle barbe, hein”… Il dirait : “Ouais, t’as une belle barbe”…

DM : Ça ne vous donne pas un feeling de robot ?

BdM : Non. Vous autres, vous êtes des robots. Pas moi (rires public).

DM : Non, mais c’est parce que, quand on a l’impression d’être piloté, quand l’individu…

BdM : L’impression, vous avez dit l’impression. Vous avez l’impression d’être pilotés, puis dans le fond, vous ne réalisez pas que vous êtes pilotés toute votre vie !

DM : OK. Bon. Bernard, vous dites : On est manipulé dans la pensée. Pour identifier la pensée, il faut être capable d’éliminer la perception du JE. La forme matérielle, le corps physique qu’on a, l’impression que les autres nous projettent de notre habilité, de nos talents, de nos capacités, les différents échanges sociaux qu’on a, c’est tout des éléments qui entretiennent le JE. Par où un individu doit commencer pour briser l’impression du JE ? Parce que ça, c’est des forces sociales énormes de ce côté là, en partant du principe…

BdM : Commencez par vos crises. Vous avez des crises ?… D’ailleurs, c’est à travers les crises que l’Homme va évoluer, ce n’est pas à travers l’étude philosophique d’une instruction. C’est à travers les crises. Il n’y a rien comme une crise pour faire voir clair. Pas de crise, tu ne vois rien !

DM : OK. Dans une crise… Qu’est-ce qui fait que dans une crise, les pensées sont plus faciles à identifier comme étant des manipulations ?

BdM : Parce que dans une crise, votre corps émotionnel est mis en vibration, puis il est étroitement relié au plan psychique de votre être, donc automatiquement les égrégores sont facilement canalisables. Vous le savez quand vous avez une crise, que vous ne pensez pas droit. Quand vous avez une crise, il y a toutes sortes de “patentes” qui se passent dans votre tête. Il n’y a personne dans la salle qui n’a pas vécu une crise dans la vie. Vous le savez. Quand vous avez une crise, vous ne fonctionnez pas comme d’habitude.

Vous n’êtes plus en vacances quand vous avez une crise. Puis c’est là, quand vous avez une crise que la manipulation se fait. Puis c’est là que vous vous réveillez. Ce n’est pas quand tu es en amour avec ta “blonde” (amie) que tu vas devenir conscient, c’est quand elle va te “crisser” là. Tu vas penser que tu vas te suicider et là, hop, tu te réveilles. Quand tu es en amour avec ta “blonde”, tu continues ton affaire. Mais quand elle ne sera plus là ta “blonde”, puis que tu as un gros choc à ton ego de mâle de six pieds là, deux-cents livres là, puis la petite fille, elle t’a “sacré” là, c’est là que les pensées rentrent !

DM : Et puis l’astral fait quoi dans ces moments-là ?

BdM : L’astral te manipule. C’est leur job. Ils sont parfaitement faits pour ça.

DM : Est-ce que vous dites à ce moment-là que l’astral nous manipule juste en situation de crise ?

BdM : C’est dans une situation de crise que l’astral est le plus fort.

DM : Le plus fort ?

BdM : Oui

DM : Quand on est fatigué physiquement…

BdM : Tout ça.

DM : Toutes ces choses là, OK. Disons que là, une personne vit une crise, elle le sait, parce qu’on en a parlé ce soir, elle sait qu’elle est manipulée. Les pensées viennent, mais habituellement quand ça vient dans une situation de crise, t’es pas en force, t’es physiquement psychiquement pas en force. Qu’est-ce qu’il faut regarder dans une crise pour reprendre un petit peu de force pour casser ça ?

BdM : Savoir qu’ils vont toujours mettre la crise, puis ricaner. Si t’as pas payé ton loyer, ils vont te laisser sous-entendre que le propriétaire va te mettre à la porte. Si tu n’as pas de job, ils vont te laisser sous-entendre que tu n’en trouveras pas. Si ta mère est malade, ils vont te laisser sous-entendre qu’elle va mourir. Toujours, ils vont toujours t’empirer ça.

DM : Ils amplifient.

BdM : Tout le temps. C’est des professionnels de leur job. Ça fait partie des lois du monde astral. Tu ne comprends pas ça, puis tout le monde ne comprend pas ça.

DM : Puis ce facteur d’amplification là, est-ce que c’est ça qui mène les gens au suicide ?

BdM : L’Homme ne se suicide pas. L’ego ne se suicide pas. Jamais, jamais, jamais, jamais, jamais. L’ego est toujours amené au suicide par séduction.

DM : Séduction ?

BdM : Ouais.

DM : Séduit par la mort ?

BdM : Vous deviez faire une conférence sur la séduction. Notez ça là !

DM : Je vais en tenir compte.

BdM : Je vous parlerai de la séduction, les différents niveaux de séduction. La séduction c’est la forme la moins évidente du pouvoir de l’astral sur l’Homme. La séduction c’est la corrosion psychique de l’ego. La séduction c’est l’invitation au désastre. La séduction c’est l’abrogation de nos droits humains, d’être conscient, Lumière, sur le plan matériel. La séduction c’est l’envoûtement de l’Homme. La séduction c’est la destruction de ses prérogatives. La séduction c’est l’envoûtement psychique de son ego pour le bénéfice des entités astrales à tous les niveaux, matériel et spirituel. La séduction c’est le côté velouté du mensonge cosmique. La séduction c’est l’élixir de l’inconscience. Hé, je suis pas mal bon ce soir ! (rires du public).

Je pourrais continuer pendant des semaines à vous donner des définitions de la séduction. Puis ça agit à tous les niveaux. Vous êtes connectés constamment dans la vie à la séduction. Vous êtes séduits par la finance, vous êtes séduits par la sexualité, vous êtes séduits par le pouvoir, vous êtes séduits par les idées, vous êtes séduits par l’orgueil. La vie humaine sur la Terre à tous les niveaux, dans toutes les races, pour toutes les civilisations, pour tous les temps involutifs, est fondée sur les lois de la séduction. J’écrirai un livre un jour sur la séduction, si j’ai le temps.

DM : Est-ce qu’à ce moment-là, les pensées c’est des pensées qu’on accepte en JE parce qu’on est séduit ?

BdM : Parce qu’on est séduit. Si on n’était pas séduit, on ne les prendrait pas.

DM : C’est parce que le JE fait notre affaire qu’on prend le JE ?

BdM : Non, c’est pas nécessairement qu’il fait notre affaire. Il est ce dont on est construit psychologiquement et psychiquement. Le JE, c’est la substance même de notre conscience, c’est l’affirmation même de notre moi, c’est la prérogative de l’ego face à la multiplicité de son décisionnel. Le JE, c’est la factorisation à l’infini de notre projection ni consciente ni inconsciente, de notre éternité. Le JE c’est le voile ultime de l’Homme. L’involution c’est JE, l’évolution c’est TU.

DM : Vous parlez de la séduction, puis moi je vous connais comme un Homme qui adore le beau, qui est un grand esthète. Comment pouvez-vous être à ce moment-là mental, et ne pas être séduit par la beauté ?

BdM : J’aime le beau c’est normal, parce que l’Esprit aime le beau, ton Esprit aime le beau. L’Esprit de n’importe qui aime le beau. D’ailleurs, c’est le beau qui a créé la civilisation. Ce qui est une preuve que l’Homme a un peu d’Esprit. Les grands architectes, les grands couturiers, les grands chefs de cuisine, les grands ingénieurs, tout ce que l’Homme a fait qui représente la civilisation, c’est fondé sur la loi de l’esthétique qui est une loi cosmique, qui fait partie des lois de l’Esprit à travers l’âme, ainsi de suite, donc le beau ça fait partie de l’Esprit. Donc un Homme qui est moindrement en vibration au niveau de son Esprit, il aime le beau. C’est normal d’aimer le beau.

DM : Mais comment pouvez-vous aimer le beau, puis ne pas être séduit par le beau ?

BdM : Aimer le beau c’est apprécier le beau. Être séduit par le beau, ce serait peut-être dangereux, un Homme qui serait trop séduit par le beau… Moi si j’étais avec ma sensibilité, si j’étais trop séduit par le beau, j’en souffrirais probablement.

DM : C’est l’effet d’englobement de la beauté qui fait l’effet de séduction, ou l’impression d’en manquer ?

BdM : Ouais, c’est de l’englobement ou l’impression d’en manquer, “wathever”.

DM : OK. OK. OK.

BdM : Je ne serais pas capable de me retenir. Il faudrait que j’achète ci, puis que j’achète ça, puis que j’achète ci, puis que j’achète ça. Le beau c’est le degré formé d’une énergie qu’on appelle la forme à travers laquelle l’Esprit se repose. Quand tu vas voir un bel opéra, si tu es bien bien vibrant au niveau de ton Esprit, tu peux apprécier le beau. Puis plus tu es vibrant, plus tu apprécies le beau. Tu vois des failles dans les formes, c’est ça apprécier le beau.

Mais si tu es trop séduit par le beau, à ce moment-là tu pourras peut-être devenir un excentrique. Si j’étais trop séduit par le beau, avec ma sensibilité je ferais peut-être un excentrique. Il y aurait un débalancement quelque part. Au lieu d’avoir une bague j’en aurais quinze, des cravates en soie qui n’arrêteraient plus, puis des bottines, puis des bas de nylon, je ne sais pas moi !

DM : Un débalancement !

BdM : J’aurais besoin probablement d’être “Pavarotti à la Dali” ! (rires public).

DM : Ce serait beau ! La question qui me vient à ce moment-là, c’est que si la beauté est une expression formée de l’intelligence, l’astral par le processus de la séduction, comment il arrive à déchaîner un climat de pensées qui crée un effet de dégénération là-dessus ?

BdM : Parce que l’astral utilise les pensées pour convoquer l’Homme à son impuissance, pour convoquer l’Homme à la crainte, pour convoquer l’Homme à la terreur, pour convoquer l’Homme au doute, pour distancer l’Homme de son identité. Donc pour distancer l’Homme techniquement de sa fusion, pour distancer l’Homme de son contact avec sa source, ainsi de suite, ainsi de suite, ainsi de suite.

DM : Peut-on parler de belles pensées ?

BdM : Non, ça n’existe pas une belle pensée.

DM : Ou une belle vibration ?

BdM : Une belle vibration oui. Une belle pensée non, parce qu’une pensée c’est anti-Homme, une pensée, ça fait partie de l’involution. Penser, ce n’est pas intéressant penser… Moi si je pensais – je ne suis plus capable – mais si je pensais, probablement que je souffrirais énormément, parce que le taux vibratoire du corps mental serait trop abaissé. Ça fait qu’une belle pensée, non. Pour l’Homme involutif, oui, des belles pensées poétiques, des belles pensées dans de la musique…

Mais quand tu regardes ça avec une conscience mentale, des belles pensées dans la musique ou des belles pensées dans la poésie, ou des belles pensées, il y a beaucoup de spiritualité là-dedans. J’écoute de la musique à la radio des fois, il y a des , puis des chanteuses qui chantent là. Puis je ne voudrais pas vivre ça : “Si tu m’aimes jette-toi en bas de la montagne… Je t’aime jusque dans le profond des mers”… (rires du public). Ça, c’est bon pour rencontrer quelqu’un, prendre une coupe de Martini, puis aller te coucher après !

Mais tu ne vas pas baser une vie sur ça, ça fait que c’est abominable, t’sé, les belles pensées, puis la poésie c’est la même chose. C’est des belles pensées dans la religion, dans un psaume, puis Dieu qui est là, puis toi qui es ici sur ton petit tas de merde… Des belles pensées ! Ça fait que pour moi, ça n’a pas grand chose de valeur, des belles pensées. Je ne vois pas de beauté dans la pensée. Je vois de la fonction dans la pensée, je vois la mécanique naturelle de la conscience expérimentale dans la pensée. Mais un jour il va falloir que l’Homme communique avec le plan mental. À ce moment-là au lieu de vivre de la pensée qui est réfléchie, il va vivre de la communication avec les circuits universels, puis c’est là qu’il faut qu’il aille.

DM : Puis à ce moment-là, est-ce qu’on pourra parler de beauté dans la vibration ?

BdM : À ce moment-là on pourra parler de beauté dans la vibration parce que la vibration est sans forme. Donc la vibration elle est belle simplement par sa qualité immanente, d’abord à cause de sa source, à cause du pouvoir de faire vibrer, de mettre en résonance tous tes corps subtils : ton corps mental, ton corps émotionnel, ton corps éthérique puis ton corps matériel. Puis c’est très fort, ça.

Quand tu vis la beauté d’une vibration, comme des fois je vais être en conférence où je vais parler à des gens, puis il y a des choses que je ne peux pas dire, parce que les mots ne peuvent pas décrire ce que je veux dire, à ce moment-là souvent je vais pleurer, par exemple. Ça fait que cette grosse grosse vibration là qui fait partie de l’Amour, qui fait partie du contact entre la source puis l’Homme, qui est canalisée à travers son système matériel, ça place une vibration très forte. Puis moi je la vis cette vibration-là. Puis il y a beaucoup de beauté dans cette vibration-là.

Mais ce n’est pas une forme, c’est simplement un taux vibratoire, c’est une énergie qui est en vibration, puis qui met tes corps subtils en résonance. Mais tu ne peux pas en vivre trop de ça, parce que sans ça tu ne pourrais pas travailler, tu ne pourrais pas fonctionner. Mais de temps en temps c’est utilisé pour démontrer à l’Homme la transparence de l’ego. Je suis quand même un Homme de cinquante et quelques années, je ne suis plus un petit enfant à l’école !

Quand je pleure en public ou que je pleure à la télévision pour passer une vibration, ça montre la transcendance de l’ego. Ça montre le contact entre l’Homme puis le plan mental. Puis ça montre le processus créatif de cette vibration-là qui est très belle, ainsi de suite, qui fait partie de l’Intelligence de l’Esprit, qui fait partie de la Volonté, puis qui fait partie de l’Amour que cette Lumière-là a, et dont elle est faite, et qui représente le Principe Universel de l’Homme.

DM : Est-ce que la source ou le double peut nous séduire ?

BdM : Oui, oui. Mais ça, ça fait partie de notre spiritualité, puis avec le temps on le dépasse. L’Homme est séduit par la source parce que – surtout s’il a un contact avec elle – parce que la source… C’est très intelligent de l’Intelligence, t’sé, ça fait qu’à ce moment-là, quand on vit un contact étroit télépathique avec ça, ben, à ce moment-là c’est évident qu’on est séduit, puis on est mis en vibration spirituelle, mais ce n’est pas long, quoi… Après un certain nombre d’années, pour qu’ils nous ôtent ça du système.

DM : En d’autres termes, si la source nous aspire à prendre contact avec elle, elle va aussi nous placer en situation de choc ?

BdM : Pour égaliser notre relation avec elle, pour qu’au lieu d’avoir une relation verticale avec elle comme on a eu pendant l’involution, on ait une relation comme ça (horizontale).

DM : Donc c’est voulu qu’on les haïsse ?

BdM : Ah ! Ben, c’est nécessaire, d’ailleurs je vais vous dire, ça fait partie du principe occulte d’une initiation solaire. Puis les Hommes de la race-racine qui en arriveront à un contact télépathique avec le plan universel, avec le plan mental, seront obligés d’utiliser l’énergie de la haine pour totalement convertir leur énergie spirituelle. Sans cela, il n’y a aucun moyen. Comment voulez-vous détruire la spiritualité si vous n’utilisez pas la haine ? Vous ne pouvez pas le faire avec l’amour. Vous êtes faits à l’os, voyons !

DM : À ce moment-là, si la source peut nous mettre dans des situations problématiques, puis l’astral peut également nous mettre dans des situations problématiques…

BdM : L’astral utilise les situations problématiques, la source nous met dedans. La source connaît l’Homme complètement. C’est toujours le double, c’est toujours le double ou l’ajusteur de pensée qui est à la source de tout notre processus décisionnel “anyway”, qu’on en soit conscient ou inconscient.

DM : Donc si on est en difficulté, c’est la source?

BdM : Qu’est-ce que c’est la différence entre un animal et un Homme ? C’est que l’Homme pense.

DM : Ouais, c’est ça.

BdM : Qu’est-ce que c’est la différence entre un Homme conscient puis un Homme inconscient ? C’est qu’il sait qu’il ne pense pas. L’animal ne pense pas. L’Homme pense qu’il pense. L’Homme conscient sait que ce n’est pas lui qui pense.

DM : OK. Mais ça pense pareil.

BdM : Non. Ça devient éventuellement de la communication télépathique. Ça va disparaître ce mot-là de la conscience de l’Homme conscient, le terme “penser” va disparaître. Mais en attendant, ça fait partie de sa conscience. Mais c’est bon de savoir que l’animal ne pense pas, c’est ça qui fait de lui un animal, il n’a pas de contact avec un double, un ajusteur de pensée.

L’Homme il a un contact avec un double, un ajusteur de pensée, mais il est très très inconscient, donc il pense qu’il pense. Puis l’Homme conscient, il a un contact avec un double, son double, son ajusteur de pensée qui est sa contrepartie universelle, mais il sait, il connaît l’illusion de la pensée. Donc à ce moment-là, au lieu de penser qu’il pense, ben, il communique avec.

DM : Bon. Dans un Homme conscient, il a conscience d’un autre plan. Est-ce qu’il peut tirer avantage de sa conscience sur l’autre plan, avantage sur son plan matériel ?

BdM : Éventuellement, oui. Pas tout de suite. Il faut qu’il soit déspiritualisé, il faut qu’il soit “dé-astralisé”. Sinon l’Homme deviendrait un manipulateur, l’Homme deviendrait simplement un outil des forces astrales. Il chercherait le pouvoir, il voudrait manipuler l’Homme, il ne pourrait pas respecter l’Homme. Il voudrait le pouvoir occulte sur l’Homme, il voudrait faire de la magie, il voudrait faire de la communication télépathique. Il pourrait se promener en voyage astral. L’Homme a été tellement terrorisé pendant l’involution, puis il a été tellement coupé de ses ressources naturelles, qu’aussitôt qu’il commence à en avoir un petit peu, il devient “fou comme de la merde”.

DM : Ça peut aller jusqu’où la puissance ou le pouvoir de cette source-là sur nous autres ? Ça peut aller jusqu’où ?

BdM : Quelle source ?

DM : Le double, quand il est en parfaie harmonie avec l’ego sur le plan…

BdM : Quand la source est en harmonie avec l’ego, l’ego est en harmonie avec la source, à ce moment-là l’Homme commence son évolution, ça n’a plus de fin. Une fois qu’il a fini sur le plan matériel, il continue sur le plan éthérique, c’est l’immortalité de la conscience, la continuité de la conscience.

DM : D’ailleurs, vous nous dites que ses ressources, il va aller les vivre sur un autre plan, pas le plan matériel ?

BdM : Il va les vivre sur le plan matériel quand il va être suffisamment conscientisé, suffisamment intelligent, suffisamment ajusté dans ses corps, suffisamment transparent. La lumière ne donnera jamais de pouvoir à l’Homme s’il n’est pas conscient.

DM : Mais la question que je suis porté à poser, c’est : Est-ce qu’une personne qui dispose, entre guillemets, de la puissance de cette source-là qui est sur un autre plan, est intéressée à faire dans sa vie matérielle avec ces pouvoirs-là ?

BdM : Il va vivre sur le plan matériel tant qu’il a à vivre sur le plan matériel, ça dépend de ce qu’il a à faire jusqu’à tant que ce soit fini, quand c’est fini il change de plan.

DM : J’en conviens, je pose la question… Qu’est-ce qu’il a à faire avec ces forces-là, sur le plan matériel ?

BdM : Ça dépend de son travail, ça dépend de sa programmation.

DM : Je vais poser la question différemment, est-ce que c’est important le plan matériel pour ces forces-là ?

BdM : Aucunement.

DM : C’est aucunement pas important ?

BdM : Non. Ça, c’est une station.

DM : OK. Donc on vient sur le plan matériel juste en attendant de passer à un autre plan ?

BdM : On vient sur le plan matériel en attendant de passer à un autre plan, oui.

DM : Est-ce qu’on pourrait dire : Par conséquent, on n’a pas besoin de pouvoir sur le plan matériel ?

BdM : C’est très bien dit, par contre il peut avoir des pouvoirs qui ne sont pas évidents, il peut avoir des pouvoirs qui sont utiles, il peut avoir… La parole c’est un pouvoir, seulement c’est pas des pouvoirs qui mesmérisent, c’est pas des pouvoirs qui sont donnés à l’ego opaque, c’est pas des pouvoirs qui dominent, c’est plutôt des facultés de grande conscience qui acheminent une vibration sur le plan matériel, pour aider l’Homme à voir des choses qui ne se pensent pas.

DM : Mais est-ce que ça se limiterait, ce pouvoir-là ?

BdM : C’est possible.

DM : C’est possible !

BdM : Je ne peux pas vous le dire parce que je ne veux pas rentrer là-dedans, mais c’est possible. D’ailleurs, je ne vois pas d’utilité sur la Terre dans l’âge actuel, dans le cadre actuel de notre civilisation que l’Homme ait des pouvoirs. Pour que l’Homme ait des pouvoirs sur la matière, que l’Homme ait le pouvoir, “whatever”, il faut que ça puisse servir à la fondation d’une civilisation nouvelle, il faut que ça puisse servir à la construction d’un (inaudible)…

Puis on n’est pas là encore, on est à la fin d’un cycle, puis il y a beaucoup d’expérience d’âme, il y a beaucoup de karma sur la Terre à être vécu avant que l’Homme puisse… Si l’Homme devait vivre une étroite relation vibratoire à travers son corps éthérique et les forces de la lumière, à ce moment-là ce serait fait d’une façon totalement anonyme en relation avec sa propre expérience. Mais ça ne sera jamais publique, ça ne sera jamais publicisé, on ne pourrait jamais s’en rendre compte physiquement.

DM : Ça ne serait pas croyable ?

BdM : Ça ne serait pas croyable, oui, ou crédible.

DM : OK.

BdM : Ça serait réellement voilé, parce que l’Homme n’est pas prêt à traiter avec ça, à cause de son ego.

DM : Est-ce que c’est à cause de la croyance que ça déchaînerait ?

BdM : C’est à cause de la filiation que ça créerait avec ceux qui en disposeraient. Donc, ça détruirait tout le travail que les forces de la lumière aujourd’hui sont en train de faire sur le plan matériel, qui est celui d’individualiser l’Homme. Il faut que l’Homme entre dans son individualité intégralement. Quand un Homme est dans son individualité, puis qu’il rencontre un Homme qui est dans son individualité, s’il y a des choses qui se passent dans leur environnement propre, occulte, “whatever”, ça ne change rien dans leur vie.

Ils ne sont plus affectés l’un par l’autre, ils ne sont plus influencés l’un par l’autre, ils connaissent trop le projet occulte de cette filiation-là. Mais un Homme qui ne serait pas conscient, qui aurait de la spiritualité, ainsi de suite, automatiquement il aurait tendance à faire de ces personnages-là, des maîtres. Il aurait le culte de la personnalité. Puis ça, ça va complètement à l’encontre de l’évolution de la conscience supramentale sur la Terre, le culte de la personnalité.

DM : Donc si on regarde ça, dans un sens, admettons de cent ans, la ressource ou la puissance de l’individu qui se conscientise, pourrait disposer simplement d’une centricité ?

BdM : La centricité c’est la fondation de l’être nouveau, la centricité c’est comme si tu prends un arbre, tu coupes tous les fruits, tu laisses rien que le tronc, puis après ça, une fois que tous les fruits sont coupés, puis les branchettes, puis qu’il n’y a rien que le tronc, là il repousse d’autres branches, d’autres fruits, ainsi de suite.

Mais il faut que l’Homme arrive à cette centricité-là, puis ça, c’est l’abolition en lui du pouvoir des égrégores, c’est l’abolition en lui de tout ce qui est involutif, la neutralisation de tout ce qui est involutif. L’Homme se sent réellement de plus en plus libre dans cette conscience-là, puis ça, c’est la conscience de l’avenir.

DM : Donc faire juste un travail d’en arriver à une centricité, ça peut prendre facilement quinze, vingt ans ?

BdM : Ça peut prendre un bon… Deux cycles de sept ans. Ça dépend de l’individu, ça dépend où l’Homme va. Les individus ne vont pas devenir centriques au même niveau parce que pour devenir très très centrique, il faut quasiment vivre une lutte très très étroite avec les forces de la lumière, puis voir toutes les “games” qu’ils peuvent te jouer. Quand tu deviens très centrique, tu deviens, par le fait même, très conscient, tu deviens conscient de l’Homme, tu deviens intelligent de l’Homme, tu as une voyance “périphérale”, tu as une voyance horizontale, tu as une voyance verticale, ça fait qu’il n’y a plus de limite à ton Esprit.

Par contre, les Hommes n’ont pas tous les corps pour supporter ce genre de travail, de lutte, puis d’investigation occulte de leur relation avec les plans. Mais l’Homme peut assez facilement en arriver à avoir un haut degré de centricité, puis quand on a un certain degré de centricité, on le sait, on le sait, on le sait ! Ça fait partie de notre vibration, ce n’est plus un état psychologique, c’est réellement psychique ça.

DM : La conséquence de cette centricité-là, vous l’avez dit, c’est une lucidité, mais est-ce que ça passe dans son échange avec les autres par le biais de la parole et par le biais de certaines actions créatives particulières ?

BdM : C’est une très bonne question. Mon expérience me démontre qu’il y a des gens qui ont un certain niveau de centricité, puis qui ont une certaine parole, qui ont une certaine créativité, mais leur centricité peut être faussée, ça peut se fausser facilement la centricité. De la centricité, pour que ça soit réel, il faut que ça soit acccompagné de la transparence de l’ego, puis s’il y a de la transparence de l’ego, automatiquement il y a un très, très, très, très grand respect de l’Homme.

DM : Une aptitude à reconnaître l’intelligence des autres ?

BdM : Une aptitude à respecter les autres. Les autres vont avoir une intelligence d’un certain niveau, ou un certain niveau, ou un certain niveau, mais le respect de l’Homme, ce qui est le plus fondamental à la conscience, c’est le respect de l’Homme qui est l’équivalent de l’Amour du mental pour l’Homme, au lieu de l’amour spirituel catatonique là ! Ça fait que le respect, c’est fondamental à la transparence.

Si vous avez le respect de l’Homme puis vous êtes transparents, à ce moment-là votre centricité est réelle. Si vous n’avez pas de respect, si vous n’avez pas de transparence, votre centricité semble réelle mais elle ne l’est pas, dans ce sens qu’il y a dedans une très grande faille qui, éventuellement, peut vous amener à une certaine perte, à une certaine destruction, ou à une certaine aliénation de l’être ou des gens avec qui vous êtes en relation.

Parce que l’Homme éventuellement va voir à travers, l’Homme éventuellement va rentrer dans sa propre identité, dans sa propre centricité, puis un Homme conscient qui a une certaine centricité puis qui a une certaine individualité, il vient un point, tu ne lui en passes plus gros ! Ça fait que tant que l’Homme s’en fait passer, ben, il a encore de l’expérience à vivre, puis éventuellement il ne s’en fera plus passer. Puis à ce moment-là, sa centricité est suffisamment développée, mais le grand danger de la centricité, c’est que si elle n’est pas accompagnée de transparence et de respect pour l’Homme, la centricité, il y a une faille dedans, puis elle peut être très dangereuse.

DM : Je vous remercie beaucoup, Bernard de Montréal. (Applaudissements).

mise à jour le 22/08/2024

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