Du centre de gravité mental versus astral

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Conférence avec Daniel Ménard 93

“DM : Ce soir, nous parlons avec Bernard de Montréal : “Du centre de gravité mental versus le centre de gravité astral”, s’il y en a un. Nous recevons donc Bernard de Montréal pour nous entretenir sur ce sujet. Bonsoir Bernard. BdM : Bonsoir. DM : Bernard, les gens sont souvent confrontés à prendre des décisions et …” BdM

 

En Français vous lisez la transcription manuelle de la conférence de BdM, dans une autre langue la traduction par une intelligence artificielle (AI) de cette transcription manuelle, donc le résultat est à interpréter avec discernement.

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Daniel Ménard (DM) : Ce soir, nous parlons avec Bernard de Montréal : “Du centre de gravité mental versus le centre de gravité astral”, s’il y en a un. Nous recevons donc Bernard de Montréal pour nous entretenir sur ce sujet. Bonsoir Bernard.

Bernard de Montréal (BdM) : Bonsoir.

DM : Bernard, les gens sont souvent confrontés à prendre des décisions et à tenir une décision, et on se dit tout le temps : Bon, ben, pour prendre une décision il faut être capable de… Il faut disposer d’une bonne volonté, il faut même disposer d’une force de caractère”, il y a toutes sortes d’interprétations psychologiques qui se font autour du phénomène de contenir une décision.Et une qui est retenue souvent, c’est le phénomène du centre de gravité, disposer d’un bon centre de gravité. Est-il possible de parler d’un centre de gravité astral ? Est-ce que ça existe un centre de gravité qui a des composantes ou des caractéristiques astrales ? Ou ce n’est que strictement dans le mental qu’on peut vivre dans un centre de gravité ?

BdM : Bon ! Si on prend la définition d’un centre de gravité mental, un centre de gravité mental c’est un état d’esprit qui permet à un individu de ne pas être affecté dans ses émotions. Ça, ça crée un centre de gravité mental. L’Homme n’agit pas avec de l’énergie émotionnelle, il agit avec de l’énergie mentale émotionnalisée.

DM : Les personnes qui ont marqué les anciennes civilisations, comme du temps des Romains jusqu’à aujourd’hui, on parle de l’involution, donc de l’étape, d’une sorte ni plus ni moins de dégradation, et est-ce que ces gens-là disposaient d’un centre de gravité ? On parle des César, des Napoléon, même des Hitler, des Abraham Lincoln… ?

BdM : Ils avaient un centre de gravité mental astralisé.

DM : OK. Il y a donc une nuance entre le phénomène de mental et d’astral, et vous dites qu’il y a un centre mental qui peut être astralisé. Est-ce qu’on pourrait faire des variantes à ce niveau-là ?

BdM : Variantes dans quel sens ?

DM : Dans le sens que des gens qui ont la capacité de créer, qui ont la capacité de rendre à terme des projets qui influencent des civilisations, qui influencent des nations, disposent d’une force, d’une attitude à traiter avec les évènements sans se décourager, et on parle à ce moment-là de centre de gravité mental, mais vous dites aussi que ces gens-là peuvent se faire astraliser, même s’ils disposent d’un centre de gravité mental ?

BdM : Oui, parce qu’un centre de gravité mental, c’est un potentiel d’action chez l’Homme, puis dans la mesure où le potentiel d’action est astralisé, la direction que va prendre l’action va être astralisée. Autrement dit si vous avez un Homme qui a un centre de gravité mental, qui est très épuré d’émotion, qui est très épuré des aspects subjectifs de sa personnalité, à ce moment-là cet Homme-là va prendre des décisions qui sont réellement intelligentes.

Tandis qu’un Homme qui aurait un centre de gravité mental astralisé va prendre des décisions, il peut faire des choses, il peut construire des choses, mais ce qu’il va construire va être conditionné par l’émotion dans son mental, puis l’émotion dans le mental humain ce n’est pas nécessairement une émotion faible, ça peut être une émotion forte. Si on prend des gens comme, par exemple, Hitler, qui avait un centre de gravité mental très développé mais très astralisé, l’énergie émotionnelle colorait son mental, donc colorait son intelligence donc l’amenait à faire des erreurs qui progressivement s’empiraient au fur et à mesure où il avançait dans le processus de sa vie.

Quand on parle d’émotion… D’ailleurs, la nature de l’émotion chez l’être humain est très peu comprise, parce que l’émotion est toujours basée sur des aspects de la personnalité. Alors que le mental, le mental pur n’est pas basé sur la personnalité, il est basé sur un rayonnement de l’Esprit de l’Homme à travers ses corps subtils. Puis dans la mesure où l’Homme a beaucoup de rapports avec cette source-là qui est la sienne, dans la mesure, autrement dit, où l’Homme n’est pas astralisé, ou dans la mesure où il est moins astralisé, son centre de gravité est beaucoup plus ajusté, beaucoup plus précis.

Donc il y a beaucoup plus d’intelligence qui rayonne de cette faculté humaine là, et les chances de faire des erreurs, puis de détruire, puis de retarder le processus évolutif sont progressivement diminuées. Quand on parle de centre de gravité mental, ultimement pour un Homme en évolution, pour un Homme qui devient conscient, c’est sa capacité éventuelle d’en arriver à avoir beaucoup de clarté dans l’Esprit, beaucoup de clarté dans le mental. C’est ça la définition ultime d’un centre de gravité.

Par contre, il y a des Hommes effectivement sur l’échelle d’évolution personnelle qui ont un centre de gravité, qui font des choses avec la force, avec de la puissance, ainsi de suite, mais qui peuvent colorer cette énergie-là. Donc à ce moment-là, leur centre de gravité mental est beaucoup plus sujet à l’erreur que dans le cas d’autres personnes qui seraient moins astralisées.

DM : Bon, vous dites qu’un centre de gravité c’est lié au fait d’une clarté, et souvent on va dire que l’émotion ambrouille l’individu. Comment vous pouvez conseiller un centre de gravité qui suppose une clarté dans l’action et le fait que l’individu émotivement ne soit pas envahi à outrance par les émotions ?

BdM : Quand on parle d’émotion chez l’Homme, on parle de certaines catégories d’énergie dont certaines sont évidentes, conscientes, présentes à son Esprit, et dont d’autres ne le sont pas. Autrement dit si l’Homme travaillait en étroite relation avec le plan mental, ou en étroite relation avec le rayonnement de son Esprit, ou en étroite relation avec sa source mentale, l’Homme aurait très peu d’émotion dans sa conscience. Parce que l’émotion fait partie de la nature animale, alors que l’absence d’émotion fait de plus en plus partie d’une nature humaine, conscientisée, transmutée, totalement à l’abri de la conscience planétaire, et c’est ça qui fait la différence.

Mais cet état de conscience là, qui nécessite une relation étroite avec le plan mental, donc avec le plan de l’Esprit, donc avec le plan où s’actualise le double, ça demande beaucoup de transformation des corps naturels de l’Homme. Et c’est pour ça qu’on ne retrouve pas dans l’expérience humaine beaucoup d’êtres qui sont capables d’être consistants dans leurs mouvements, dans leur expérience, pendant des années, des années, des années, parce que l’énergie émotionnelle est toujours là pour guetter l’Homme, parce que sa nature animale est très présente, et sa nature animale n’est pas toujours consciente.

Il y a beaucoup d’aspects de notre nature animale qui font partie de notre inconscient, puis cette nature-là elle monte en surface quand on vit dans la vie des grandes oppositions. Donc il y a des Hommes dans le monde, par exemple, on va prendre Hitler, par exemple, qui, quand il vivait des oppositions, il envoyait les individus qui étaient en opposition, il les envoyait au cachot ou il les faisait mitrailler, donc il allait chercher le pouvoir. Ça a été la même chose avec Staline. Mais ça c’est un centre mental, c’est un centre de gravité astralisé.

Un Homme qui serait conscient et qui vivrait une opposition dans son processus créatif, dans son processus de construction, n’enverrait pas une personne en opposition au cachot, ne le ferait pas mitrailler, parce que sa conscience mentale serait capable de résoudre le nœud de l’opposition. Elle est très intéressante votre question, je ne l’ai jamais vue sous ce point-là, mais c’est très intéressant, parce que ça nous amène à comprendre que, quand on parle d’un centre de gravité mental, d’un point de vue initiatique, d’un point de vue de conscience, d’un point de vue d’identité, on parle d’une formulation créatrice de l’intelligence humaine, par rapport à des niveaux de conscience autres que la sienne, qui peuvent être intégrés à son processus créatif.

Un être qui a réellement un centre de gravité mental dans le sens dont je le parle, est capable facilement de dénouer le centre de gravité mental astralisé d’une autre personne, pour l’amener finalement, cette autre personne-là, à voir et à bénéficier, à se structurer par rapport à un niveau de conscience créatrice qui, vibratoirement, si vous vous voulez, ou intelligemment, si vous voulez, devient clair pour lui.

La seule raison pour laquelle les Hommes qui ont des centres de gravité mentaux développés, astralisés, ne sont pas capables de travailler avec d’autres êtres qui peuvent être, par rapport à eux, en opposition, c’est parce que ces êtres-là sont astralisés, c’est-à-dire que leur centre de gravité mental n’est pas fondé sur la lumière, mais il est fondé sur des pulsions de l’âme. Et elle est toute là la différence.

Si le centre de gravité mental de l’Homme était fondé sur la lumière de l’Homme et que l’Homme venait en contact… Et si on est en politique, par exemple, qu’il venait en contact avec des ennemis politiques, au lieu de les envoyer au cachot ou au lieu de les envoyer à la mitraille, ainsi de suite, il saurait, à cause de son centre de gravité mental totalement “dé-astralisé”, les intégrer dans un processus créatif et faire de ces liens-là avec d’autres, d’immenses alliances. Et c’est ça qu’on retrouve difficilement dans l’expérience humaine, dans l’expérience politique.

Regardez ce qui se passe en Haïti, c’est la même chose dans le monde, on a toujours… On est toujours sujet à des individus qui ont un certain centre de gravité mental, mais on n’est pas capable de les intégrer dans notre champ d’énergie créative, parce qu’on est astralisé. Donc le problème du centre de gravité mental chez l’individu, c’est un problème humain, c’est un problème universel, c’est pour ça que dans le monde, les problèmes ne se résolvent pas.

DM : Bon, vous semblez dire, si je comprends bien, qu’une personne qui est astralisée dans son développement, ne neutralise pas ou n’est pas en mesure de neutraliser les oppositions ?

BdM : C’est ça, exactement.

DM : Tandis qu’une personne qui est dans un développement de conscience, je ne dis pas qu’elle cherche l’opposition, mais elle cherche dans l’individu qui lui propose une opposition, un moyen de s’allier. Donc est-ce que ça veut dire que l’être qui a de l’identité va être en mesure de neutraliser toutes les oppositions par l’alliance ?

BdM : Techniquement, il devrait être capable de neutraliser toute opposition par l’alliance, l’alliance devenant simplement une conséquence de cette neutralisation d’opposition. C’est une abomination que l’Homme ne soit pas capable de neutraliser l’astral d’un Homme. C’est ça de la conscience. Sinon on est réduit à vivre des expériences personnelles, des expériences sociales, si vous voulez, à une échelle involutive qui, de plus en plus, devient difficile à résoudre.

Les Hommes… Quand on parle de conscience, ou qu’on parle de centre de gravité mental, ou quand on parle d’évolution de l’intelligence, c’est cette capacité qu’a l’intelligence d’un Homme qui a un centre de gravité mental développé, de pouvoir neutraliser les oppositions qui sont simplement des reflets de lumière qui ne sont pas ajustés à une conscience supérieure.

Les Hommes… On n’a même pas le droit de dire qu’un Homme est irrécupérable, ce n’est pas vrai qu’un Homme est irrécupérable, les Hommes sont rendus irrécupérables parce qu’on n’a pas la capacité de les récupérer. Tous les Hommes sont récupérables, l’être humain ne veut pas nécessairement être récupéré, mais l’être humain veut être mis en vibration, c’est-à-dire en harmonie de rapport avec l’être humain. Donc c’est toujours la responsabilité de celui qui a un plus grand centre de gravité mental à qui incombe la responsabilité de récupérer ceux qui, autour de lui, ont un centre de gravité mental plus astralisé.

Et les Hommes sont prêts pour ça, à être récupérés au niveau de leur astralité, dans la mesure où c’est fait par des êtres où ils sentent que la récupération qu’ils font, au niveau de leur centre de gravité mental, c’est une récupération qui est réellement basée sur la clarté de leur mental, sur l’intelligence, sur l’intelligence créatrice, sur le rapport humain totalement dédié à la reconnaissance d’une cause valable, et non pas simplement à l’appui de certaines valeurs subjectives qui font partie de la capacité psychologique d’un individu ou d’un autre d’interpréter le phénomène.

DM : Vous appliquez beaucoup le phénomène de la récupération à la participation à une cause ?

BdM : Le phénomène de récupération est fondamental à la gestion des évènements sur la Terre. Un Homme qui ne sait pas récupérer les évènements dans la vie par rapport à des individus – parce que c’est toujours par rapport à des individus – ou par rapport à lui-même, est incapable au cours de son expérience d’en arriver à configurer un développement créatif à la mesure de son intelligence.

Ce qui définit le niveau d’intelligence d’un Homme, c’est sa capacité de récupérer autour de lui des êtres qui sont plus ou moins astralisés. Ce n’est pas sa faculté expérientielle, ce n’est pas son savoir académique, ce n’est pas sa personnalité plus ou moins forte, c’est sa capacité de récupérer les Hommes. Le processus de récupération est inévitablement relié à la reconstruction psychique de l’ego.

Donc un Homme qui est capable de reconstruire instantanément un ego, c’est-à-dire de rétablir l’équilibre émotionnel et mental d’un ego, parce que cet ego-là est astralisé, cet Homme-là a un centre de gravité mental. Et si l’Homme savait qu‘est-ce que c’est un centre de gravité mental, si l’Homme était réellement conscient de la puissance créatrice qui émane de ce rayonnement-là, l’Homme serait absolument convaincu que, récupérer les Hommes ou les évènements à travers les Hommes, c’est essentiellement la fonction ultime de toute forme d’intelligence.

Et c’est connexe avec la résurrection instantanée de ce qu’on peut appeler l’Esprit sur le plan matériel, c’est-à-dire la reformulation des liens humains, la reconstruction de toutes les forces sociétales qui sont en mouvement sur une planète, et aussi la reconstruction dynamique d’un processus créatif. C’est ça qui fait partie de ce que j’appelle l’évolution. Donc on n’a pas été, pendant l’involution, éduqué à la reconstruction.

C’est évident qu’il nous a été inculqué des façons, des mécanismes, pour empêcher que les relations entre les Hommes se dégradent trop, on appelle ça le protocole politique, on appelle ça la diplomatie, on appelle ça les bonnes manières, on appelle ça le langage posé. On donne, on a donné des valeurs à des comportements humains. Ces comportements humains là, ils sont valables dans la mesure où l’assiette de l’expérience ne déborde pas trop, mais aussitôt que les relations humaines sont extrêmement froissées par des conflits qui, souvent, semblent être irrécupérables ou insolvables, on s’aperçoit que là, notre nature émotionnelle entre en jeu, là on s’aperçoit qu’on se laisse astraliser.

Et éventuellement on réalise qu’on n’a pas les moyens, on ne trouve pas les moyens, on les a mais on ne les trouve pas, on n’accède pas à nos moyens de “dé-astraliser”, de diffuser cette énergie astrale là, qui s’empare d’une autre personne, qui s’empare de soi, et éventuellement on n’est plus capable de résoudre les problèmes “entre nous deux”. Puis souvent, c’est pour ça qu’on a besoin des médiateurs.

Les médiateurs qui font partie un peu des méthodes modernes de résolution de conflits existent, pourquoi ? Parce que le patronat puis le peuple, ou les travailleurs, ne sont pas capables de s’entendre, parce qu’ils ne sont pas capables de neutraliser l’astral de leur centre mental inférieur. Si le patronat était capable, puis le prolétariat, les travailleurs, étaient capables de s’asseoir ensemble, il n’y aurait pas besoin de médiateur.

Si les Hommes en position de conflit étaient capables de résoudre leur propre astralité par rapport à un confit, ils seraient capables de comprendre le processus créatif de leur intelligence, et de s’apercevoir qu’ils sont capables, et qu’ils ont le potentiel de neutraliser toute forme d’astralité, mais ça, ça demande un centre de gravité mental. C’est ça un centre de gravité mental.

DM : Bernard, est-ce qu’il faut avoir un centre de gravité mental pour récupérer, ou on développe notre centre de gravité en récupérant ?

BdM : Le centre de gravité mental, il faut qu’il soit construit, puis il ne peut pas être construit par l’Homme lui-même, il faut qu’il soit construit par quelque chose d’autre. Un initié, par exemple, son centre de gravité mental va être construit directement dans une fusion, par rapport à des forces occultes, parce qu’un Homme ne peut pas se soumettre à la construction d’un centre de gravité mental, parce que les forces de la personnalité sont trop grandes.

Bon, si on part, par exemple, d’un certain niveau, si on part d’un initié, un initié, son centre de gravité mental va être construit par les forces occultes avec lesquelles il a un rapport télépathique direct, en fusion. Après ça, une fois que ceci, ce plan-là est établi, les Hommes peuvent se faire construire, se faire mettre en présence de l’actualisation d’un centre de gravité mental, et à ce moment-là ils sont capables de comprendre le processus de formation de ce centre de gravité là.

Ça prend toujours quelqu’un qui est plus mental que vous pour vous rendre mental. Vous ne pouvez pas vous rendre mental tout seul. Ça vous prend une plus grande opposition. Donc si on regarde sur l’échelle de l’évolution, on va regarder un initié qui va se faire créer, fonder, forger un centre de gravité mental par les plans invisibles. Si on le regarde sur le plan humain, il va y avoir des Hommes qui, par rapport à d’autres Hommes, vont se faire forger un centre de gravité mental, mais il faut que ça vienne d’ailleurs, l’Homme n’est pas capable de se créer tout seul, il faut qu’il soit modelé.

DM : Les évènements ne sont pas suffisants ?

BdM : Les évènements servent à ça, mais les évènements sont toujours en relation avec des individus. Si vous êtes dans une compagnie, par exemple, vous travaillez, vous avez un patron, techniquement votre patron est capable de vous amener à développer un centre de gravité mental. Mais ça prend quelqu’un qui est au-dessus de vous. Si vous êtes secrétaire, ça ne va pas être l’autre secrétaire, il faudrait que ce soit la secrétaire qui est un petit peu plus au-dessus de vous.

Ça prend toujours… Ça prend une hiérarchie d’énergie pour créer un centre de gravité mental, parce que ça prend quelqu’un qui, techniquement, est en autorité psychologique ou en autorité vibratoire, ça prend toujours quelqu’un “qui est en autorité de”, même les évènements vont vous amener à développer un centre de gravité mental. Les gens qui vivent la guerre, par exemple, ou les gens qui vivent des conditions, bon, ben, les évènements très très difficiles vont les changer, vont les amener à développer une certaine sorte de centre de gravité mental.

Un Homme qui passe par des très grandes épreuves dans la vie, va en sortir fort, plus fort, il va avoir développé un centre de gravité mental. Il est encore astralisable ce centre de gravité mental là, mais l’évènement va avoir créé une condition particulière pour lui permettre de développer un centre de gravité mental, mais l’évènement, même l’évènement, s’il est impersonnel, il est quelque chose au-dessus de lui. Un évènement c’est toujours au-dessus de nous autres, alors ça prend toujours quelque chose au-dessus de nous autres.

C’est pour ça que les Hommes qui vivent toute une vie sans opposition ne peuvent pas grandir au niveau du développement d’un centre de gravité mental. Un Homme, une personne, quand tout va bien là, il a son petit chèque tous les jours, il a son petit job assuré, ou sa mère lui a laissé 500 000 piastres, qu’il perde son job, qu’il ne perde pas son job, tout marche, il ne peut pas développer de centre de gravité mental. Où la vie va l’amener à développer un centre de gravité mental, c’est probablement au niveau de la maladie. La maladie c’est une chose qui est réellement au-dessus de l’Homme et qui peut l’amener à développer un centre de gravité mental.

Il y a des Hommes qui ont vécu des expériences, des accidents, puis après l’expérience puis l’accident, qui est une situation au-dessus de lui, plus forte que lui, ces Hommes-là ont développé une sorte de centre de gravité mental. Donc le point que je veux faire de cette discussion-là, c’est qu’un centre de gravité mental, ça se construit à travers l’opposition, et les Hommes doivent apprendre à utiliser l’opposition pour se construire eux-mêmes. Bon, par rapport à la vie, c’est facile techniquement, c’est plus ou moins facile d’utiliser l’opposition, parce qu’on n’a pas le choix.

Quand tu es malade, tu n’as pas le choix de pouvoir passer à travers ta maladie, mais quand on “deale” avec des individus, là ce n’est pas pareil, parce que des individus on peut leur donner une claque sur la gueule, on peut leur donner un coup de pied, on peut leur fermer la porte, on peut dire : “Je ne veux plus te voir”, ainsi de suite. Puis à ce moment-là avec des individus, c’est plus difficile de développer un centre de gravité mental, parce qu’en général les individus n’ont pas la force ou n’ont pas la présence d’esprit pour le faire, mais c’est réellement avec des individus en opposition, des individus intelligents naturellement, des individus en opposition qu’on peut en arriver à développer un centre de gravité mental.

Ces gens-là dans la société, vous les appelez, vous allez dire : “Bon, ben, cet Homme-là, c’est un Homme sage”, ou alors “cet Homme-là, c’est un Homme qui a de l’expérience”, ou “cet Homme-là c’est un Homme qui a du caractère” ou “cet Homme-là c’est un Homme qui a beaucoup d’expérience”. Bon, ben, ces gens-là sont vibratoirement au-dessus de vous, ces gens-là peuvent vous amener à développer un centre de gravité mental.

Si vous ne voulez pas participer avec eux à la compréhension ou à une certaine éducation de vous-mêmes, à ce moment-là vous ne pourrez jamais développer un centre de gravité mental, et vous resterez à votre diapason, vous resterez à votre niveau et vous n’apprendrez rien dans la vie, au niveau ou en ce qui concerne l’actualisation de votre plein potentiel.

DM: Bon… De la façon dont je l’’entends moi, j’ai comme l’impression qu’opposition impose à l’individu une forme subtile ou directe de domination, soit par le fait d’évènements ou d’une compétence quelconque, où l’individu est appelé à renverser cette situation ?

BdM : Au niveau de l’opposition, la vie c’est de l’opposition, la vie sur la Terre, c’est de l’opposition. Tout est en opposition, donc nos relations avec les Hommes sont l’expression humaine de cette opposition-là. Puis le problème, c’est que dans nos sociétés ou dans notre psychologie sociale, on n’a pas été instruit, on n’a pas été éduqué à utiliser l’opposition. On a été éduqué à s’affranchir de l’opposition, on a été éduqué à “boquer” contre l’opposition, on a été éduqué à se sauver de l’opposition, on a été éduqué à combattre l’opposition, mais de façon aveugle, irrationnelle.

Ça, ça nous mène pas nulle part, parce que ça ne nous permet pas de développer un centre de gravité mental intelligent. Ça peut nous amener à développer un centre de gravité, mais il va être astralisé, puis pour pouvoir utiliser l’opposition, puis bénéficier de l’opposition à différents niveaux dans la vie, il faut avoir un certain niveau de sécurité. Un Homme qui a beaucoup de sécurité ne se sent jamais en opposition, ne se sent jamais opposé. C’est évident que les Hommes ne peuvent pas voir les choses comme vous voulez, parce que vous avez votre taux vibratoire, on est tout notre cristal, puis notre cristal, il a toute sa fréquence.

Par contre, un Homme qui a beaucoup de sécurité ou plus un Homme a de sécurité, moins il est menacé par l’opposition. Donc un être qui est menacé pas l’opposition, c’est un être qui ultimement, est “insécure” intérieurement, peut-être pas en surface, mais en dedans, il est “insécure”. Puis l’ego doit s’affranchir de ceci, parce que ça fait partie de son évolution, ça fait partie de sa transmutation, ça fait partie de l’éveil de son potentiel d’en arriver à neutraliser ces forces astrales là, parce qu’être insécurisé par de l’opposition, c’est être astralisé instantanément.

Ça fait que si vous travaillez avec des Hommes dans le monde et que vous vivez toujours de l’opposition par rapport à eux, vous ne pourrez jamais aller très loin avec ces Hommes-là. Parce qu’éventuellement l’astral de l’évènement, ou l’astral qui va naître de vos relations humaines à cause de l’évènement, éventuellement va éteindre le feu de vos alliances, puis éventuellement vous ne pourrez plus vous retrouver, dans ce sens que vous ne pourrez plus voir, œil à œil, esprit à esprit, et à ce moment-là, vous allez vivre une dislocation dans la relation, puis vous ne pourrez pas contruire ensemble.

Je comprends que l’Homme soit “insécure” à cause de notre culture, notre éducation, la déformation de nos personnalités, l’involution ça a été très pénible pour l’évolution de l’Homme, mais c’est très important pour l’Homme qui se conscientise de comprendre que l’opposition, c’est simplement un test personnel pour voir jusqu’à quel point il est capable de réduire, de neutraliser le nœud astral de sa conscience.

DM : Disons, pour le commun des mortels, on n’a pas à chercher l’opposition pour développer un centre de gravité ?

BdM : Non, quelqu’un qui cherche l’opposition c’est un idiot.

DM : Donc il y a suffisamment d’oppositions…

BdM : Il y en a en masse ! (rires du public).

DM : Oui, c’est ça. Pour l’individu qui a l’impression qu’il y a trop d’oppositions, est-ce qu’il vit une illusion ?

BdM : Un individu qui sent qu’il y a trop d’oppositions, c’est un individu qui enregistre en lui-même des avertissements concernant sa personne, concernant son individualité personnelle. Donc un individu qui sent trop d’oppositions, il y a un signe, il y a des signaux en lui dans sa conscience qui lui indiquent : “C’est too much là, ce qui se passe, il y a trop d’oppositions”. Il faut qu’il s’organise à ce moment-là pour bien regarder la situation, et prendre des décisions par rapport à l’opposition. Ce n’est pas parce qu’une opposition existe qu’elle est nécessairement bonne, ce n’est pas parce que l’opposition existe que l’Homme doit nécessairement traiter avec elle. Ça, ça dépend de sa décision personnelle.

Il y a des individus qui, en fonction d’une certaine opposition, dans la mesure où ils sont suffisamment évolués, doivent en arriver à traiter avec elle, puis voir réellement si c’est de l’opposition, parce que de l’opposition qui existe, qui semble être de l’opposition mais qui n’est pas de l’opposition, ça semble être de l’opposition parce qu’il y a de la crainte chez l’Homme. Par contre il y a des individus qui vont vivre de l’opposition, parce qu’effectivement opposition il y a, dans le sens qu’une opposition qui émane d’un centre de gravité mental astralisé c’est de l’opposition.

Tandis qu’une opposition qui émane d’un centre de gravité mental intégral, n’est pas une opposition dans le centre de gravité mental intégral, c’est une opposition qui existe dans l’Esprit de l’autre. Donc une opposition ça n’existe pas dans un mental intégral. Un Homme qui est conscient ne crée pas d’opposition. Par contre, un Homme qui est conscient peut faire des choses qui vont sembler créer dans celui qui est moins conscient, de l’opposition. Donc c’est à lui de réellement voir s’il y a de l’opposition réelle. S’il est intelligent, il va voir qu’il n’y a pas d’opposition réelle, donc il va continuer puis il va raffiner son processus d’alliance.

Si on traite avec des individus qui sont déjà dans une astralisation du mental et qui crée de l’opposition, et que d’autres individus viennent en relation avec ce centre mental là astralisé qui crée de l’opposition, à ce moment-là ces individus ont le droit et le devoir personnel de s’assurer, de prendre une mesure ou une distance très précise par rapport à ce centre-là qui crée de l’opposition. Autrement dit, c’est comme s’il y a deux niveaux là, quand on regarde l’opposition là, un être conscient ne crée pas d’opposition. Si on perçoit en dessous de lui de l’opposition à ce moment-là c’est parce qu’il y a de l’inquiétude, il y a de l’insécurité dans l’autre.

À partir du plan où l’Homme est inconscient et vit une certaine astralité à cause d’une certaine insécurité, il est susceptible de créer de l’opposition malgré lui-même. Celui qui vient ensuite en dessous de lui doit réellement prendre mesure… (Coupure enregistrement)… (Reprise en cours) (…) Les Hommes qui sont en relation avec ce qu’on appelle de l’opposition, ils vivront de l’opposition parce qu’ils ont une certaine insécurité, mais par contre s’ils ont un certain niveau d’intelligence, ils se verront à réaliser que cette opposition-là n’est pas réelle, qu’elle fait partie simplement d’un mécanisme personnel qui fait partie de leur insécurité.

Donc eux ont avantage à continuer à travailler avec l’opposition, pour finalement réaliser qu’elle est illusoire et qu’elle fait partie de leur propre insécurité, et qu’elle fait aussi partie des mécanismes en eux qui en créent de l’opposition astralisée par rapport à d’autres en dessous d’eux. Comprenez-vous ce que je voudrais dire, c’est comme s’il y a trois niveaux !

DM : Bon OK. Donc je vais m’occuper du niveau de la base là, dans quelle mesure un individu qui vit de l’opposition se sait solide devant cette opposition-là, se sait capable de traiter avec cette opposition-là, avant d’être détruit par cette opposition-là ? Parce qu’il y a des signes d’avertissement qui disent : Bon, ben là, la pression est forte, et puis qui vaut la peine de combattre. Puis il y a d’autres situations où ça ne vaut vraiment pas la peine de combattre, parce que d’ailleurs, si on continue de combattre, on va se rayer de la map, financièrement, émotivement, socialement.

BdM : Bon, ben, ça dépend de l’individu. C’est l’individu qui est sa propore mesure, puis ça, c’est une mesure de son intelligence. Un individu qui ne sera pas intelligent, ou un individu qui vivrait trop d’illusions par rapport à une opposition, et qui voudrait continuer à vivre un rapport plus étroit avec l‘opposition pour toutes sortes de raisons, ça peut être des raisons spirituelles, ça peut être des raisons psychologiques, éventuellement la vie l’amènerait à réaliser qu’il doit se sortir de ce conflit-là. Parce que techniquement l’opposition ne vient jamais d’en haut, elle vient toujours d’en bas, autrement dit l’oposition elle part toujours d’un registre inférieur, et pour qu’elle soit utilisée, pour que ce soit valable qu’on travaille avec elle, pour que ce soit valable qu’on continue à utiliser cette opposition-là pour grandir, il faut qu’on soit sûr qu’elle est valable.

Là vous allez dire : “Mais comment peut-on être sûr qu’elle est valable”… On peut être sûr dans la mesure où soi-même, on ne perd pas trop. Si on perd, puis on perd, puis on perd, puis on perd, puis on perd, on perd la santé, puis on perd, puis on perd notre argent, puis on perd, puis on perd, éventuellement, il y a quelque chose qui ne marche pas. Ça fait que de l’opposition, c’est valable dans ce sens qu’il faut qu’elle soit réellement agencée à un processus créatif.

Exemple, on va prendre des parents, par exemple, qui éduquent leurs enfants, des parents qui sont intelligents, des parents qui ont de l’expérience, des parents qui ont un bon sens de l’équilibre, ainsi de suite. Ils peuvent faire de l’opposition à leurs enfants, ce qu’on appelle de l’éducation, c’est de l’opposition à leurs enfants, puis dans la mesure où les enfants vont apprendre à corriger leur astral pour développer un centre de gravité mental, ben, à ce moment-là les enfants peuvent continuer à vivre par rapport à l’opposition des parents qui en bénéficient.

Par contre, on va avoir des parents qui vont se servir de l’opposition par rapport aux enfants en fonction d’une grande déformation de leur personnalité, ce qu’on appelait dans le temps l’autoritarisme paternel ; ils ont toujours raison, puis ils ont toujours raison, puis ils ont toujours raison : “Puis tu vas commencer à me montrer comment faire des enfants, toute cette connerie-là”, la période Duplessis, bon, ben ça, ça détruit les enfants.

DM : L’enfant, quel moyen il a pour “dealer” avec cette opposition-là ?

BdM : Là, ça va dépendre de son âme, ça va dépendre de son expérience. Il y en a eu des enfants durant la période de Duplessis dans les générations, qui ont dit à des parents : “Mange donc d’la marde (va te faire foutre), vieux crisse de sans-dessein, je crisse mon camp”, puis ils ont bien fait, aujourd’hui ils sont rendus… Ils ont des enfants et puis ils sont heureux, puis ils élèvent leurs enfants d’une façon totalement différente.

Puis il y en a d’autres qui ont été totalement brimés par ces “sans-dessein” là, totalement brimés, pourquoi ? Parce qu’ils n’avaient pas la force, ils n’avaient pas l’âme, ils n’avaient pas la force, ça faisait partie de leur karma, ils sont restés assujettis à cette sorte d’empoisonnement parental. Parce que dans le temps, nos parents c’était des dieux, nos parents c’était l’autorité, nos parents c’était une extension de la sagesse spirituelle de l’Église.

Puis on s’aperçoit que ce n’était pas de même, puis la même chose au niveau de l’Église. Ça fait qu’avec les années cinquante, soixante, la télévision, heureusement que la télévision est venue dans le monde, t’sé, l’information, la radio, là on a été informé, on a été informé, puis là on s’aperçoit, on voit ce qui se passe dans le monde. On les voit les crimes contre les enfants qui se font, on les voit les crimes des religieux, des clercs contre des enfants, donc là on fait des corrections aujourd’hui. Mais dans le temps, c’était caché, c’était en dessous du tapis.

Ça fait que je regarde simplement ma mère, ma mère c’est une femme qui a beaucoup d’énergie à quatre-vingt-un ans, puis elle est forte, puis elle fonctionne, mais elle a été totalement meurtrie par ses parents, pourquoi ? Parce que c’était des orgueilleux, c’était des autoritaires. Le Pape, c’était lui le Père ! Qu’est-ce que tu peux faire ?! Ça a ruiné des êtres, complètement ruiné des êtres. Puis quand je regarde ma mère aujourd’hui qui a quatre-vingt-un ans qui pète du feu, mais qui est totalement névrotique, mais elle est névrotique pourquoi ? Parce qu’elle a été détruite par sa famille, mais elle a assez d’âme, assez d’énergie pour… Il y a probablement le lien d’amour entre moi puis elle qui l’aide, qui l’a aidée pendant des années à passer à travers, puis passer à travers, puis ne pas craquer !

Mais c’est abominable ce que des parents peuvent faire à des enfants, autrement dit ce que l’opposition qui n’est pas créatrice peut faire à des êtres qui sont sur un palier vibratoire inférieur. C’est pour ça que dans un sens, malgré tous les problèmes qu’on a dans notre société aujourd’hui, quand je regarde les enfants de la nouvelle génération, ainsi de suite, la dislocation sociale qui se crée, qui est nécessaire d’ailleurs, c’est une période transitoire, puis on va vivre ça pendant quelques générations, toute cette restructuration des liens, c’est nécessaire. Parce que si on n’avait pas vécu ça, cette période-là où la jeunesse a réellement pris les guides au niveau des changements, de la transformation profonde de la psyché collective, on serait réellement des êtres abrutis.

Ça fait que l’opposition c’est nécessaire quand c’est intelligent. Quand il y a de l’opposition c’est toujours parce qu’on se sent insécurisé. Donc si on est intelligent, on est capable de voir à travers cette opposition-là, et puis on est capable de mesurer si c’est intelligent puis utile, à ce moment-là on l’utilise pour s’affranchir nous-mêmes de notre propre insécurité. Si l’opposition n’est pas intelligente, elle est trop astralisée, il faut la mettre de côté, puis techniquement il faut la détruire parce qu’elle est contagieuse, elle est astrale, puis elle se perpétue, ainsi de suite.

Donc c’est très important d’étudier les lois de l’opposition, les facteurs d’opposition, la conscience humaine par rapport à l’opposition, puis regarder ce phénomène universel là qu’est l’opposition, soit au niveau des nations, soit au niveau des individus parce que, techniquement, ça fait partie de la dynamique polarisée des peuples, ça fait partie de la dynamique polarisée de l’expérience personnelle. Puis c’est très important de savoir comment “dealer” avec l’opposition.

Est-ce que c’est l’Homme qui est en opposition avec vous autres ? Quand il y a une forme d’opposition, est-il réellement en opposition ? Ou alors c’est la crainte qui nous fait penser qu’il est en opposition. Ça, il faut régler ça une fois pour toutes. Puis est-ce que la personne est réellement en opposition ? Ça, c’est l’autre niveau. Si la personne est réellement en opposition puis si elle n’est pas intelligente, il faut avoir assez de force intérieure pour réellement la neutraliser cette opposition-là, s’éloigner d’elle, puis il faut un jour dans la vie être capable de prendre des décisions, de mettre de côté nos liens émotifs, qui sont des liens simplement de sauvagerie sophistiquée.

Mettre de côté nos liens émotifs pour dire : “Bon, ben, cette personne-là, je ne veux plus rien savoir, je m’en vais dans cette direction-là”. Puis c’est bien important, parce qu’on est des êtres qui avons cultivé pendant des générations et des siècles ce que j’appelle le comportement social, la vertu d’être avec les autres, la vertu d’appartenir à un groupe, la vertu d’appartenir à une famille, la vertu d’appartenir à une race, la vertu d’appartenir à une conscience collective, tout ça pourquoi ? Parce qu’on est “insécure”.

Il faut qu’on en fasse des études, les psychologues doivent en faire des études, les philosophes doivent en faire des études. Vous ne pouvez pas simplement prendre des paramètres d’expériences sociales ou collectives, puis dire : “Bon, ben, c’est de même que ça marche”. Il n’y a rien sur la Terre, dans l’expérience de l’Homme qui est techniquement fondé dans un absolu. Tout est sujet à changement en fonction des générations, puis en fonction des cycles, comme on vit présentement. Donc l’être humain doit réellement apprendre à comprendre la dynamique des oppositions dans son expérience, et s’il comprend la dynamique de l’opposition dans son expérience, il va en arriver à être libre, créatif, il va en arriver à être créativement en opposition quand c’est nécessaire.

Mais il ne sera pas en opposition par insécurité, parce que quand tu es en opposition par insécurité, c’est très grave parce que tu peux détruire, tu peux amenuiser la conscience d’un autre qui, automatiquement, par réverbération, va devenir elle aussi en opposition par insécurité, puis ça descend dans l’arbre généalogique de l’inconscience humaine, puis finalement ça finit qu’on a des êtres qui n’ont plus d’identité, qui n’ont plus de centre de gravité.

Puis quand vous avez des gens comme moi qui arrivent avec des idées qui sont totalement neuves, qui ne sont pas pensées, qui ne sont pas pensables dans le monde, ça crée des chocs, pourquoi ? Parce que on n’est pas capable par nous- mêmes de réaliser que l’Homme doit être totalement affranchi de sa condition humaine, que l’Homme ne peut s’affranchir que dans la mesure où il connaît les lois dynamiques de la disproportion entre son état d’être pur et son état d’être conditionné.

Ça fait que c’est ça l’évolution, c’est ça les nouvelles idées, c’est ça l’avantage d’un Homme conscient contre le désavantage de l’Homme inconscient. C’est ça la sortie de notre programmation planétaire, c’est ça notre potentiel humain, c’est ça ce qu’on a toujours cherché dans la vie à travers l’euphémisme de l’état d’être qu’on a appelé le bonheur. L’Homme a cherché à être heureux, puis heureux, puis heureux, puis heureux, tu ne peux pas être heureux, parce qu’être heureux c’est vivre un haut par rapport à un bas, l’Homme doit être bien dans sa peau.

Quand tu es bien dans ta peau, tu n’as plus besoin d’être heureux mais philosophiquement, religieusement, spirituellement, on a toujours cherché à être heureux, parce que ça fait partie du codex social, ça fait partie du codex moral, du codex éthique de notre civilisation ou des civilisations. On va à l’église pour être heureux, on va dans les clubs pour être heureux, on se marie pour être heureux, on fait tout pour être heureux, puis on est toujours dans la merde, pourquoi ? Parce que ça n’existe pas “être heureux”, il va falloir qu’un jour quelqu’un, des psychologues, des philosophes, des scientifiques fassent des études, puis réalisent que ça n’existe pas “être heureux”.

Ça, c’est un peu comme la nonne en Angleterre là, la nonne qui vient d’écrire un livre, qui est un best-seller, c’est un livre aux États-Unis là, ou en Angleterre, je ne sais pas, quelque part, c’est un livre qui vient de sortir, qui a dit : “Dieu c’est un it’s a segment of human imagination”, le concept de Dieu c’est le produit de l’imagination humaine au cours des siècles, ouvrez vos lumières. Donc là, les gens disent : “S’il n’y a pas de Dieu, qu’est-ce qu’il y a”… Il y a des hiérarchies, l’invisible existe, il y a des hiérarchies, il y a du monde de l’autre bord, il y a des intelligences de l’autre bord, mais il y a une différence entre dire qu’il y a un Dieu là-bas avec une grande barbe qui “run” tellement haut, puis de dire que de l’autre bord, il y a des intelligences, des milliards, des légions d’intelligences, qui font partie des forces cosmiques en évolution sur différents plans d’évolution, dans des civilisations imaginaires qu’on appelle “imaginaires”, dans le sens qu’elles ne sont pas matérielles.

Le concept de Dieu, il va falloir qu’on fasse sauter ça un jour, parce qu’on va rester con “forever”. C’est une disproportion dialectique de notre mental émotivé, le concept de Dieu. Il faut être réellement malade pour penser que Dieu existe (rires du public). Il faut réellement ne pas être intelligent. De dire qu’il y a des êtres, des hiérarchies en évolution, qui participent créativement avec l’Homme, qui participent à l’évolution cosmique des civilisations, des races puis des mondes, là c’est correct. On peut parler avec eux autres, il n’y a pas de problème.

Mais de dire qu’il y a un Dieu, c’est inventer l’infamie du mensonge universel. C’est protéger les forces universelles de la vie contre le pouvoir de l’Homme, c’est empêcher l’Homme de rentrer dans son identité. C’est l’affirmation technique d’un mensonge cosmique dont l’Homme n’a même pas d’idée encore. C’est réellement assujettir l’Homme à l’état de créature, puis de “bibitte”, c’est faire de l’Homme un “petit trou du cul” pendant que quelqu’un là, rogne les cordes. C’est de la connerie, le concept de Dieu.

Puis c’est un concept, que ce soit un concept polythéiste ou que ce soit un concept monothéiste, le concept de Dieu c’est un concept qui est utilisé par les pouvoirs spirituels de la Terre, pour qu’eux autres continuent à protéger leurs assises, puis maintenir leur pouvoir sur des populations qui sont encore dans l’involution, puis ignorantes. Par contre… Laissez-moi finir ça, parce que c’est intéressant… Puis ce qui arrive, c’est que vous avez des gens… Ou il y a des notions – parce que je ne suis pas le seul, je ne suis pas la seule personne dans le monde qui a des idées qui sortent du terrain battu – il y a des idées ésotériques qui existent depuis des siècles…

L’ésotérisme chrétien existe depuis des siècles, il y a des penseurs qui ont pensé des choses ou qui ont vu des choses, qui ont expérimenté des choses depuis des siècles, il y a des connaissances extrêmement profondes qui existent sur la Terre, mais qui ne sont pas intégrées dans le codex théologique des grandes religions ou des grands systèmes de pensée, pourquoi ? Parce que ça leur enlèverait tout leur pouvoir. Puis si on regarde toute la hiérarchie descendante de l’ignorance éduquée et sophistiquée de ceux qui maintiennent ces systèmes-là, éventuellement on s’aperçoit que l’être humain, en tant qu’individu, a été pendant des siècles, violé de savoir qu’il y a des Hommes dans le monde qui ont su, qui ont pensé, qui ont vu des choses, réellement intelligentes.

Mais ça, ça a été tassé parce que “l’establishment” scientifique, ou “l’establishment” spirituel, ou “l’establishment” religieux, autrement dit le pouvoir temporel sur la Terre n’a pas voulu s’imbiber de ces connaissances-là. Parce qu’on sait très bien que, quand on rentre dans le couloir des connaissances réellement de haute conscience psychique, on ne peut plus penser comme avant, on ne peut plus traiter avec des concepts comme avant, on ne peut plus voir la vie comme avant, on ne peut plus mesurer les valeurs de notre civilisation comme avant, on ne peut plus vivre l’opposition comme avant.

C’est pour ça qu’il va venir un point dans l’évolution de l’Homme, au cours des générations à venir, et des siècles à venir, où l’Homme lui-même, lorsqu’il se sera totalement affranchi de sa propre opposition astrale, qu’il se sera réellement affranchi des oppositions occultes qui font partie de sa connaissance plus avancée, l’Homme en arrivera un jour à accéder à ce qu’on appelle la compréhension des mystères, puis un jour les mystères, il n’y en aura plus.

Quand il n’y aura plus de mystères, que l’Homme aura réellement un contact avec les circuits universels, que l’Homme sera capable de réaliser, de communiquer télépathiquement avec des hiérarchies qui ne sont pas sur le plan matériel, c’est normal parce que l’univers est très vaste, à ce moment-là l’Homme réalisera qu’on s’est fait matériellement “enculé” pendant longtemps.

DM : Bernard, diriez-vous que l’ultime opposition, c’est le mensonge cosmique ?

BdM : L’ultime opposition c’est le mensonge cosmique, définitivement.

DM : Quel type de centre de gravité il faut avoir pour traiter avec cette opposition-là ?

BdM : Un très gros, un très gros centre de gravité, parce qu’ultimement, d’abord pour le reconnaître le mensonge cosmique, pour le découvrir, il faut vivre des expériences sur les plans subtils. Puis vivre des expériences sur les plans subtils ce n’est pas évident, parce que l’Homme est toujours confronté dans son alliance avec l’invisible, il est toujours confronté avec des tests, puis des tests, puis des tests, puis des tests, le pouvoir ne se donne pas.

Que vous traitiez avec des militaires sur la Terre, que vous traitiez avec des hiérarchies spirituelles sur la Terre, que vous traitiez avec des hiérarchies politiques sur la Terre, le pouvoir ne se donne pas, le pouvoir il s’arrache et l’Homme, quand l’Homme accèdera aux mystères, ou quand l’Homme entrera en relation mentale, psychique, expérientielle, avec d’autres plans, il verra que le pouvoir il faut qu’il s’arrache, mais il s’arrache à qui et à quoi ? Il s’arrache en fonction de l’absence de crainte.

Moins l’Homme a de crainte, plus il est capable d’arracher le pouvoir, puis on comprendra un jour que la constitutionnalité, la structuration, la programmation, la formation et le développement des formes de pensée sur la Terre est totalement basé sur la progression presqu’absolue d’un pouvoir anti-Homme. Autrement dit quand on regarde le pouvoir sur la Terre, on regarde toujours des tas de choses anti-individu, des tas de choses anti-individu ! Donc le pouvoir planétaire qui fait partie de l’expérience de la Terre, qui fait partie de la dynamique terrestre de l’expérience humaine, est toujours anti-Homme. Ça, c’est sur la Terre.

Ça fait que si c’est comme ça sur la Terre, c’est comme ça dans les éthers, et au fur et à mesure que l’Homme va passer d’un plan à un autre, il va s’apercevoir qu’il n’y a pas de différences entre la “crocherie” sur la Terre, puis la “crocherie” dans les éthers. La seule différence c’est que la “crocherie” dans les éthers est beaucoup plus intelligente, ça fait que ça prend un centre de gravité très très développé.

Ça prend une absence de crainte totale, puis ça prend une absence de crainte totale, puis ça prend une absence de crainte totale, pour réellement arracher aux forces cosmiques, aux hiérarchies qui dominent, comme les hiérarchies sur la Terre dominent, pour leur arracher le pouvoir, pour ensuite que cette énergie-là vienne vers l’Homme, et que l’Homme finalement ait accès aux archives, que l’Homme ait accès à une vibration, à une communication avec les circuits universels, que l’Homme ait réellement ses assises sur la Terre dans la matière, comme il aura ses assises sur le plan éthérique. Et la capacité de pénétrer les mystères ne sera jamais donnée à l’Homme gratuitement, il faudra qu’il les arrache, et ça, ça demande une capacité intégrale de savoir traiter avec l’opposition.

DM : Bernard, si vous dites que le pouvoir est anti-Homme, il y a des Hommes qui véhiculent le pouvoir, est-ce que ça veut dire que l’Homme qui veut du pouvoir doit être anti-Homme ?

BdM : L’Homme qui veut le pouvoir est anti-Homme.

DM : Donc toute personne qui a du pouvoir est anti-Homme ?

BdM : Ha oui ! Oui, parce que chercher le pouvoir, c’est avoir… Une personne qui cherche le pouvoir a un centre de gravité mental astralisé. Donc chercher le pouvoir automatiquement va vous amener à agir de façon anti-humaine, parce que le pouvoir c’est l’absence de reconnaissance de l’universalité de la lumière à travers l’être.

Un Homme qui recherche le pouvoir, dans un sens purement technique, purement symbolique, purement fonctionnel, s’établit un petit peu comme une sorte de divinité, un petit absolu, donc c’est très grave un être qui recherche le pouvoir. Parce qu’automatiquement il ne peut pas voir, il ne peut pas comprendre l’astral de sa conscience, il ne peut pas s’éduquer à aimer, il ne peut pas s’éduquer à l’harmonie, il ne peut pas s’éduquer à la récupération, il ne peut pas s’éduquer aux lois de sa propre lumière, parce que sa lumière est astralisée.

Donc un Homme qui cherche le pouvoir, automatiquement au cours de son expérience, va détruire au cours de son expérience, va créer des conditions qui ultimement ne façonnent pas la civilisation, la Terre, les liens, à l’image de la lumière, mais qui façonnent plutôt à l’image de la mort, à l’image de la destruction, à l’image de la décomposition, à l’image de l’impuissance éventuelle. Rechercher le pouvoir, c’est anti-Homme.

Le seul pouvoir qui existe dans le cosmos, c’est la Lumière… La lumière une fois qu’elle est créative, elle l’est toujours “anyway”, mais une fois qu’elle n’est pas astralisée, et qu’elle est fusionnée avec l’Homme, qu’elle travaille avec l’Homme, qu’elle canalise avec l’Homme. La lumière en elle-même est suffisamment créative pour être ce qu’on appelle un pouvoir, c’est-à-dire créative en puissance, élevante, objective. Donc l’Homme n’a pas besoin de pouvoir.

Donc un Homme qui cherche le pouvoir, c’est un Homme qui travaille avec les forces de la mort, c’est un Homme qui travaille éventuellement avec la faillite, c’est un Homme qui, éventuellement, va reconnaître que la vie ne vaut pas la peine d’être vécue, parce que l’énergie qu’il va avoir mis dans la recherche du pouvoir, éventuellement, va se dissiper. Et il va finir sa vie malade, il va finir sa vie infirme, il va finir sa vie avec perte, il va finir sa vie assassiné, il va finir sa vie d’une façon ou d’une autre, totalement non reconnu par les Hommes.

Hitler a cherché le pouvoir, Mussolini a cherché le pouvoir, Staline a cherché le pouvoir, Napoléon a cherché le pouvoir, les Hommes qui ont cherché le pouvoir, ce qu’on appelle les grands Hommes de l’Humanité qui ont cherché le pouvoir ont créé beaucoup plus de destruction que l’élévation de la conscience humaine. Ils ont fracturé la civilisation, ils ont créé des nœuds énormes dans les forces sociales, ils ont polarisé l’Humanité. Donc le pouvoir c’est anti-Homme.

Et pour les gens qui s’avancent dans les sciences plus perfectionnées, plus subtiles, comme les sciences ésotériques, les sciences occultes, les sciences de l’Esprit ou la science de l’Esprit, ces gens-là doivent faire réellement attention à ne jamais rechercher le pouvoir dans leur démarche, parce qu’éventuellement ils vont frapper un mur, parce que le pouvoir c’est une recherche personnelle, alors que la puissance créatrice de l’Esprit, la lumière qui est son propre pouvoir, qui est sa propre génération, elle appartient à tous les Hommes, elle passe dans tous les Hommes. L’Homme est un être universel en potentiel.

Ça fait qu’à ce moment-là on ne peut pas regarder le pouvoir comme étant une valeur positive, on peut regarder le pouvoir comme étant une valeur temporelle, temporaire, et effectivement, dans le temps, négative, parce qu’elle nécessite une certaine astralisation.

DM : Le pouvoir dont vous parlez semble être capable de passer d’une personne à l’autre instantanément ?

BdM : Dans la mesure où il n’y a pas d’astralité, oui.

DM : Est-ce qu’une personne consciente qui n’est pas astralisée – on parle automatiquement de quelqu’un qui est pour l’Homme – est-ce que c’est une personne qui donne le pouvoir ou qui le fait reconnaître dans l’autre ?

BdM : Une personne consciente va reconnaître chez les Hommes telle chose, telle chose, telle chose, telle chose, telle chose. C’est facile de reconnaître l’intelligence chez l’Homme, qu’un Homme ait un petit peu d’intelligence ou plus d’intelligence, ou plus d’intelligence, une personne consciente prend toujours conscience de l’intelligence ou des aspects créatifs, utiles, positifs de l’être. Ça, ça fait partie de sa capacité de traiter avec l’autre.

Si l’autre se donne du pouvoir à travers ça, ça c’est son problème, mais c’est sa faille, c’est sa faiblesse. Mais un être conscient reconnaît naturellement chez l’être humain des qualités, des qualités, des qualités, des qualités, des qualités. Il y a des êtres à qui tu peux dire : “Bon, ben toi, tu es beau, toi tu es belle, toi tu es fin, toi tu es ci, toi tu es ça”, puis il y en a qui vont prendre cette qualité-là qui leur a été dite, racontée, puis qui vont s’enfler la tête, à ce moment-là ça c’est leur expérience.

DM : Ils vont chercher du pouvoir, eux autres, avec ça !

BdM : Ils vont aller chercher du pouvoir avec ça. C’est ça.

DM : Est-ce qu’on pourrait dire à ce moment-là que les personnes qui reconnaissent l’Esprit de l’autre ou qui ont l’aptitude à reconnaître l’autre, ce sont des gens qui ne veulent pas le pouvoir ?

BdM : Les gens qui reconnaissent l’Esprit de l’autre sont des gens simplement intelligents.

DM : Donc qui ne cherchent pas le pouvoir ?

BdM : Ce sont des gens intelligents. Tu ne cherches pas le pouvoir, tu es intelligent. Ça ne fait pas partie de ça.

DM : Le corollaire inverse, style une personne qui cherche le pouvoir n’est pas capable de reconnaître l’Esprit de l’autre ?

BdM : C’est plus difficile parce qu’il veut le pouvoir, c’est ça le pouvoir. Quand on cherche le pouvoir, c’est nous naturellement qui devenons le point central, c’est nous qui devenons le centre, le microcosme, c’est nous qui devenons le centre plus ou moins agité d’une formulation créatrice, la tension, ça vient vers nous, tout tourne autour de nous. C’est ça le pouvoir.

DM : Bon, les personnes qui ont le pouvoir en général disent tout le temps que pour être sûr qu’une décision soit mise dans l’action, il faut que leur centre d’énergie soit focalisé sur l’autre personne, parce qu’il y a une personne qui doit prendre une décision, comment on traite à ce moment-là ?

BdM : Qu’une personne prenne une décision, ça fait partie de son intelligence, ça ne fait pas partie de son pouvoir, il y a une différence. Donc une personne peut prendre une décision parce que ça fait partie du pouvoir, donc son intelligence est réduite à être une intelligence de pouvoir. Alors qu’une personne intelligente va prendre une décision, parce que ça fait partie de son intelligence d’être décisionnelle.

Donc l’autorité de sa décision est dans son intelligence, l’autorité de sa décision n’est pas dans sa recherche du pouvoir. Donc il y a deux nuances là qui sont très très différentes. Une personne qui est intelligente, créative, elle prend une décision, on va lui donner l’autorité de la décision, de l’intelligence, de la clarté, de la lumière. Puis vous avez l’autre personne qui va prendre une décision en fonction d’une intelligence basée sur le pouvoir, on va lui donner l’autorité de la décision, parce que cette personne-là prend le pouvoir décisionnel. Elle s’octroie le pouvoir, donc c’est une autre sorte de décision, c’est une autre sorte d’intelligence, ce n’est pas la même que l’autre.

DM : Puis c’est celle-là qui s’astralise ?

BdM : C’est celle-là qui s’astralise.

DM : Pour terminer Bernard, est-ce que vous diriez que toute opposition est en mesure de former un centre de gravité et que toute opposition est liée à une mémoire ?

BdM : Toute opposition… Une personne qui vit une opposition a une mémoire à traiter, oui. Oui, parce que vivre de l’opposition, sentir de l’opposition, c’est manquer d’une certaine lumière pour traverser l’opposition. Un Homme… Une âme qui aurait beaucoup, beaucoup, beaucoup d’expériences, qui serait très, très, très, très évoluée, et qui vivrait ce qu’on appelle une opposition, elle vivrait simplement un dilemme. Puis ce ne serait pas long qu’elle verrait à travers l’opposition, qu’elle verrait à travers le dilemme, elle serait capable de couper le “nœud gordien”.

L’opposition pour elle n’existerait pas, ce serait simplement un évènement temporaire, puis avec le temps elle verrait à travers, elle saurait comment briser, passer à travers ce nœud-là. Tandis qu’une âme qui n’aurait pas beaucoup d’expérience, traiterait mal avec l’opposition, parce qu’elle n’aurait pas la conscience suffisamment vibrante pour aller chercher dans son mental, dans son Esprit, les registres nécessaires, donc l’intelligence, donc les notions, donc les moyens, pour réellement couper à travers ce nœud-là.

DM : Je vous remercie infiniment, Bernard, on se revoit dans vingt minutes et je vous recommande chaudement cette cassette. Merci. (Applaudissements).

mise à jour le 22/08/2024

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